1 Méthode toute simple pour le lâcher-prise

Hello à tous et à toutes,

Voici un petit post pour partager avec vous une technique toute simple à mettre en pratique, mais qui marche vraiment bien pour lâcher prise et se libérer de toutes les émotions pesantes qui nous collent souvent au train

J'en ai parlé hier en réponse à une autre publication, et je me suis dit que ça pourrait servir à d'autres. C'est pour le moment la technique qui a été la plus percutante pour moi. Il y a un bouquin génial et très complet sur cette méthode si vous voulez voir plus loin (La Méthode Sédona de Hale Dwoskin)

Ca fonctionne selon ces 5 questions, à utiliser soit quand vous êtes sous le coup d'une émotion négative, ou en allant chercher délibérément les émotions douloureuses qui peuvent encore être présentes en vous par rapport à certains événements passés :

- Qu’est-ce que je ressens dans le MOMENT PRÉSENT ?

Cette première question sert à identifier l’émotion (ou les émotions) et à en prendre vraiment conscience

- Est-ce que je peux me permettre de l’accueillir / de l’autoriser à être là ?

En donnant la permission à votre émotion d’être là, vous reconnaissez que c’est vous qui avez le pouvoir sur celle-ci, et donc, que vous avez aussi la possibilité de faire un autre choix : celui de la laisser aller :-) Plutôt que de vous voir en « victime » de votre émotion, vous reprenez votre juste place et vous ouvrez la porte à d’autres possibilités plus lumineuses

- Est-ce que je peux la laisser aller ?

Là, vous vous interrogez sur votre capacité à la laisser partir, vous prenez conscience ici aussi de votre pouvoir personnel, vous prenez conscience du fait que vous n’êtes nullement obligé de garder en vous cette émotion pesante

- Est-ce que je veux la laisser aller ?

Dans la logique des choses, nous souhaitons tous nous libérer de ce qui nous pèse et avoir la possibilité d’avancer dans la sérénité et la joie. Mais il se peut aussi que d’autres raisons inconscientes vous poussent à vouloir garder en vous votre émotion, et le fait de faire le point à ce niveau vous aidera à lâcher prise, même si votre réponse devait être un non

- Quand ?

Ici, vous déterminez quand vous voulez lâcher cette émotion pesante, et vous prenez conscience du fait que vous pouvez décider de le faire TOUT DE SUITE ! Vous n’avez pas besoin de continuer à avancer avec ce fardeau ! Vous avez tout à fait la possibilité de décider ici et maintenant de laisser aller cette émotion et d’être libre.



Voili voilou. Pour certaines émotions très vives encore, il sera peut être nécessaire de recommencer un certain nombre de fois, mais en général ça marche extrêmement bien, et rapidement aussi.

Belle journée à tous
Laure

Sûrement que cela ne coûte rien d'essayer, pour autant, aller d'abord consulter votre médecin généraliste, puis un spécialiste, psychologue ou psychiatre en cas de soucis qui se rapportent de près ou de loin au "lacher-prise" c'est à dire à des problématique d'anxiété, de gestion émotionnelle, de bien-être.

Bibo, ta proposition revient à peu près au même que de se gaver de compléments alimentaires ou autres médicaments alors que nous avons tout ce qu'il nous faut pour être en pleine santé dans la nature. Je t'invite à essayer (je parle de vraiment essayer) et de voir ce que ça donne. Pour ma part j'ai trouvé cette méthode bien plus efficace et radicale que beaucoup d'autres méthodes plus "classiques" et payantes en plus.

Il y a des méthodes non médicales qui sont efficaces, sans doute, que ce soit pour l'anxiété, la dépression, la procrastination ou des troubles divers. Mais je crois que ces méthodes nécessitent de s'organiser et d'y consacrer une partie importante de notre temps, et qu'elles mettent en jeu une quantité d'importante de ce qu'on pourrait appeler une énergie psychique. C'est-à-dire que, le plus souvent, après un effet réel ou de type placebo, on ne tient pas, et on retombe dans les mêmes problèmes. La voie médicamenteuse peut taper un peu à côté, mais au moins elle tient.

Ce que je retiens des méthodes de ce type (do it yourself) c'est que ceux qui ne parviendront pas à lâcher prise en s'y mettant seuls risquent "au mieux" la démotivation au pire une nouvelle source de culpabilisation et le renforcement négatif à ajouter aux troubles préexistants.
Nous sommes tous différents et les méthodes thérapeutiques vont de fait différer en fonction de chacun. Parfois des traitements payants administrés par des professionnels de santé sont réellement nécessaires voire vitaux et lorsque l'on se trouve en phase dépressive et/ou phase anxieuse il est d'autant plus important de consulter, afin de travailler sur soi sur une base psychique apaisée.

Si je prends mon expérience j'ai réussi à tempérer mon anxiété grâce à la méditation de pleine conscience (après des années d’anxiolytiques qui fonctionnaient très bien mais sont mauvais pour la mémoire) que j'ai pratiqué en autodidacte et j'en ai fait pas mal de pub autour de moi, certaines personnes à qui j'en ai parlé n'ont pas réussi à ressentir le même apaisement et n'arrivaient même pas à se discipliner afin de pratiquer, elles m'ont avoué se sentir nulles à cause de cet "échec" et à en ressentir de la culpabilité car réussissant parfaitement, je leur avait "vendu" le truc comme facile.

Donc oui c'est pas mal de tenter des méthodes mais cela demandera de la discipline et un état d'esprit combatif, ce qui est bien lorsque l'on a un médecin ou professionnel de santé qui nous suit c'est que l'on avance pas seul certains ne peuvent pas réussir seuls et il n'y a pas de honte.

Mais peut-être est ce ton but en tant que coach de "vendre" des méthodes comme facile pour trouver clientèle. (pas la peine de me dire que je suis tordue j'ai depuis longtemps intégrée cet état de fait.)

Dans tous les cas, il s'agit d'effectuer un travail sur soi.

Après, le travail sur soi peut se faire :
- de manière seul ou avec un accompagnement (psys)
- avec ou sans médicaments
- etc.

Dans mon expérience d'accompagnement des personnes sur le plan psychosocial, on procède toujours par paliers : conseils à la personne pour qu'elle "s'en sorte seule", puis référence pour un accompagnement psychologique spécialisé en cas d'échec du palier précédent (ou référence directe au psychologue si les problèmes psychologiques sont intenses), et référence à tout moment à un psychiatre en cas de suspicion de problèmes psychiatriques.

Dans ce contexte d'interventions par paliers, la méthode proposée par Laurezan n'est pas mal du tout selon moi pour le premier palier. Je la perçois comme une forme de  méditation introspective.

Après, certains arriveront à faire ce processus seuls et à s'en sortir. Pour d'autres, c'est une autre méthode de premier palier qui fonctionnera mieux sur eux. Pour d'autres encore, ils n'y arriveront pas (on n'a pas tous les mêmes forces et les mêmes faiblesses) et auront besoin d'être accompagnés, voire mis sous médicaments.

Il y a effectivement des cas où la médication devient nécessaire quand on tombe dans la dépression et qu'il y a danger pour la survie de la personne, mais fort heureusement, il existe aussi des tas d'autres degrés avant d'en arriver là où on peut avoir besoin de lâcher prise sur une émotion négative et où ce type de méthode fonctionne vraiment bien.

Evidemment, il faut de la pratique, de la répétition pour que ça devienne une nouvelle habitude qui va remplacer celle de se laisser submerger par son émotion, sinon on va avoir tendance à vite reprendre nos "bonnes" vieilles habitudes. C'est comme une discipline sportive en fait, on ne bat pas des records à la première séance, il faut s'entraîner et progresser au fur et à mesure.

Le problème de la voie médicamenteuse c'est qu'elle ne fait que masquer le problème et ne règle pas le fond des choses. Ca peut être une béquille durant un temps quand vraiment ça va trop mal, mais ce n'est pas une solution à long terme.

Pour en revenir à la méthode évoquée, je ne peux que partager mon expérience et ça a été extrêmement efficace pour moi. Pour des centaines de milliers d'autres personnes aussi apparemment, car Hale Dwoskin enseigne sa méthode un peu partout dans le monde et ça fonctionne. Le truc c'est qu'il faut le faire et pratiquer

Carla :je ne pense pas que tu sois tordue, mais sur ce coup là tu supposes mal En tant qu'auteur de blog où je partages de nombreuses méthodes comme celles-ci, mon but est surtout d'être crédible, de partager des outils que j'ai testés personnellement et qui m'ont apporté un bénéfice réel. Après, il n'y a pas UNE méthode qui va marcher au top pour tout le monde, chacun étant différent, d'où l'avantage d'avoir plein d'outils différents sous la main pour pouvoir y piocher, et éviter de se tourner systématiquement vers la médication alors que dans de nombreux cas il existe d'autres remèdes sans effets secondaires.

Ce que je me dis c'est pourquoi vouloir toujours chercher les solutions à l'extérieur de soi alors que nous avons toutes les ressources nécessaires à l'intérieur ? Bien sûr, on a parfois besoin d'une aide extérieure pour en prendre conscience, mais les ressources sont néanmoins là, juste sous notre nez

Belle journée à tous
    Laure

D'ailleurs,dans le bouquin qui parle de cette méthode, l'auteur suggère de ne pas croire un mot de ce qu'il dit, et d'aller vérifier par soi-même. Je crois que c'est toujours la meilleure chose à faire

Je vous invite à consulter les propositions de la Haute Autorité de Santé et à vous informer quant à l'evidence-based-psychology.

Je n'ai jamais évoqué la pure médication.

Il existe un nombre important de méthodes qui sont évaluées, comparées, qui sont plus ou moins efficaces. Un bon professionnel a une vision globale de l'ensemble de ces méthodes et, certaines, comme la méditation de pleine conscience évoquée par Carla ont une grande efficacité (à échelle populationelle en comparaison d'autres types de méditation pour certaines problématiques spécifiques), peuvent être apprises seul ou à l'aide d'un pro, comme un psychologue. Il n'y a donc rien de contradictoire entre ce que tu proposes et ce que je viens énoncer, malgré ce que tu laisses sous entendre, chose qui tend à diviser le monde professionnel (qui vaut médication dans tes posts) avec le monde hors professionnel (qui vaut naturel dans tes posts).

Que les solutions soient dans la nature, sûrement, je te laisse te battre avec la définition que tu pourrais donner à ce terme.

Je trouve cela bien trop compliqué. S'il faut au préalable que je définisse l'émotion que j'éprouve, c'est fichu: j'en sais rien...

Oui Fata je me suis fait la réflexion. J'ai lu plusieurs bouquins sur le lâcher prise mais en fait j'ai toujours l'impression que c'est très superficiel et qu'il manque autre chose de plus profond.

Alors allons-y. D'après moi, ce dont on a besoin, c'est de se sentir aimé. Toutes et tous.
J'entends par là: se sentir apprécié, ne pas se sentir jugé/jaugé, sentir qu'on n'est pas seul, sentir l'absence d'hostilité,
Bref, l'amooour vous dis-je.

Invité a écrit:

5 questions

- Qu’est-ce que je ressens dans le MOMENT PRÉSENT ?

Cette première question sert à identifier l’émotion (ou les émotions) et à en prendre vraiment conscience

- Est-ce que je peux me permettre de l’accueillir / de l’autoriser à être là ?

En donnant la permission à votre émotion d’être là, vous reconnaissez que c’est vous qui avez le pouvoir sur celle-ci, et donc, que vous avez aussi la possibilité de faire un autre choix : celui de la laisser aller :-) Plutôt que de vous voir en « victime » de votre émotion, vous reprenez votre juste place et vous ouvrez la porte à d’autres possibilités plus lumineuses

- Est-ce que je peux la laisser aller ?

Là, vous vous interrogez sur votre capacité à la laisser partir, vous prenez conscience ici aussi de votre pouvoir personnel, vous prenez conscience du fait que vous n’êtes nullement obligé de garder en vous cette émotion pesante

- Est-ce que je veux la laisser aller ?

Dans la logique des choses, nous souhaitons tous nous libérer de ce qui nous pèse et avoir la possibilité d’avancer dans la sérénité et la joie. Mais il se peut aussi que d’autres raisons inconscientes vous poussent à vouloir garder en vous votre émotion, et le fait de faire le point à ce niveau vous aidera à lâcher prise, même si votre réponse devait être un non

- Quand ?

Ici, vous déterminez quand vous voulez lâcher cette émotion pesante, et vous prenez conscience du fait que vous pouvez décider de le faire TOUT DE SUITE ! Vous n’avez pas besoin de continuer à avancer avec ce fardeau ! Vous avez tout à fait la possibilité de décider ici et maintenant de laisser aller cette émotion et d’être libre.

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je me pose déjà pas mal de questions , donc si je dois en plus me focaliser sur ce que je ressens.. piouuu.. et comme ce que je ressens change en plus en fonction des éléments , des attitudes, des détails, du dit et du non dit.. je serai au mieux maladroit et au pire complètement indécis sur comment me comporter

mais par contre en réflexion a posteriori, ca peut aider.. qu'est ce que je ressentais, qu'est ce que je veux.. ?

ma capacité de lâcher prise est temporelle, je ne peux pas si facilement me détacher de mes émotions présentes

j'admire les gens capables de mettre le recul nécessaire dans leur sensibilité du moment et il est clair que ce n'est pas une mauvaise chose mais avec un risque d'insensibilité et de contrôle absurde

tiens je me sens joyeux.. mais veux tu être joyeux en cet instant ? aa maintenant que je me pose la question ? est ce que cette joyeuseté n'est pas une compensation de ce que je ne suis pas ? et si je montre ce faux visage, je ne résolverai pas ma tristesse . ;donc c'est de la tristesse que je veux montrer en montrant ma joyeuseté ? le mieux est de faire un sourire bête.. oui mais.; on va me prendre pour une benêt et ca me rendra encore plus triste, mais j'ai le droit de refuser cette émotion là, le mieux je vais tirer la gueule

lol

par contre en milieu agressif, le contrôle des émotions peut être salvateur

donc on contrôle sans doute mieux dans un contexte non émotif.. où les facteurs sont non émotifs, ou moins

par exemple professionnellement.. je fais un sourire mais qu'est ce qu'ils sont cons, je sais qu'ils m'aiment pas.. mais moi non plus.. tu veux une tasse de café simone ? je suis méchant.. tout en étant gentil.. mais qui suis je ?

même là on finit par se poser des questions...

raaaaa

qu'est ce que je ressent dans le moment présent ?

--une profonde solitude de posteur

Est-ce que je peux me permettre de l’accueillir / de l’autoriser à être là ?

--ben elle est là mfi

Est-ce que je peux la laisser aller ?

-- surement d'ailleurs je ne l'aime pas

Est-ce que je veux la laisser aller ?

-- je n'ai pas trop de plaisir à me faire du mal donc oui elle peut partir

Quand ?

disons maintenant ?

finalement ca marche mais ca prend du temps et je reviens sur ma capacité à réagir avec un délai temporel suffisant

lol