Impossibilité à lâcher prise
3 participants
Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: La famille, les parents, les enfants et leur éducation
Page 1 sur 1
Impossibilité à lâcher prise
Je pense évidemment que c’est lié à cette impossibilité d’arrêter de penser mais cela m’empêche souvent de vivre la vie que je voudrais et d’oser faire certaines choses.
En fait je suis incapable de lâcher prise et donc je travaille beaucoup sur cela en ce moment. C’est plus fort que moi il faut que j’anticipe les situations car cela va me permettre de mieux gérer mes émotions et par conséquent d’être un peut moins déstabilisée. Donc je ne suis jamais vraiment dans l’instant présent. Et pourtant je sens bien que c’est dans le moment présent et le « carpe diem » que se trouve beaucoup de réponses à mes problèmes (manque de confiance en moi, procrastination, gérer trop de projets en même temps et donc manque de concentration…)
Alors comment apprendre à lâcher prise, à être plus spontanée. Comment faire pour arrêter de se poser trop de questions ?
Par exemple quand je vois ma famille (grande famille en plus) ou des amis (même si j’apprécie énormément leur compagnie et ces moments) j’ai quand même l’impression d’être vidée, à la fois psychologiquement/psychiquement mais aussi physiquement (comme si j’avais donnée non seulement en disponibilité, écoute, effort aussi pour m’adapter, mais également et surtout en maitrise de moi-même pour me donner l’illusion de maitriser mon environnement et surtout de mieux gérer mes émotions qui subissent les montagnes russes, pour des choses qui sont pourtant (et je le sais bien) sans importance.
Les informations/perceptions que je reçois, plus ou moins anodines, directes ou indirectes, qu’il s’agisse d’une simple remarque, une intonation dans la voix de mon interlocuteur, une variation de regard voire même un silence et je suis déstabilisée, touchée, blessée. J’ai alors quand je rentre besoin d’être dans mon cocon, de me replier sur moi et mes activités pour récupérer.
Alors pour éviter que mon cœur ne soit trop mis a mal, j’anticipe, je me blinde surtout, ou bien je m’adapte avec une vigilance de tous les instants ce qui ne favorise pas la spontanéité, ni le laisser aller. Je remarque que je ne laisse presque jamais aller. Même mon corps est toujours contracté, souvent je me surprends a bloquer inconsciemment ma respiration (comble pour quelqu’un qui chante )…
Et pourtant ça m’arrive de laisser parler mes émotions, de les vivre intensément, trop même (quand je peins, que j’écris ou que j’ai ma guitare entre les mains, quand je suis tombée amoureuse, quand j’ai une conversation vraiment passionnante et que je peux laisser mon esprit et mes pensées partir voire divaguer ou même quand j’ai de l’intuition…), mais ces situations sont plutôt une sorte d’état modifié de conscience un peu proche de la méditation/ relaxation/rêverie en tout cas quand je suis dans un état de bien être . Mais rarement dans la vie quotidienne
Alors comment faire pour être plus détendue, vivre l’instant, en fait, moins se prendre la tête et donc mieux profiter de la vie ? Comment arrêter de vouloir tout maitriser, contrôler simplement pour ne pas devenir une éponge et prendre tout de plein fouet ? Comment faites vous pour canaliser vos émotions devant l’afflux d’informations, de sensations qui nous arrive parfois en plein visage, sans avoir à s’isoler du reste du monde ou à devenir totalement insensible ?
En fait je suis incapable de lâcher prise et donc je travaille beaucoup sur cela en ce moment. C’est plus fort que moi il faut que j’anticipe les situations car cela va me permettre de mieux gérer mes émotions et par conséquent d’être un peut moins déstabilisée. Donc je ne suis jamais vraiment dans l’instant présent. Et pourtant je sens bien que c’est dans le moment présent et le « carpe diem » que se trouve beaucoup de réponses à mes problèmes (manque de confiance en moi, procrastination, gérer trop de projets en même temps et donc manque de concentration…)
Alors comment apprendre à lâcher prise, à être plus spontanée. Comment faire pour arrêter de se poser trop de questions ?
Par exemple quand je vois ma famille (grande famille en plus) ou des amis (même si j’apprécie énormément leur compagnie et ces moments) j’ai quand même l’impression d’être vidée, à la fois psychologiquement/psychiquement mais aussi physiquement (comme si j’avais donnée non seulement en disponibilité, écoute, effort aussi pour m’adapter, mais également et surtout en maitrise de moi-même pour me donner l’illusion de maitriser mon environnement et surtout de mieux gérer mes émotions qui subissent les montagnes russes, pour des choses qui sont pourtant (et je le sais bien) sans importance.
Les informations/perceptions que je reçois, plus ou moins anodines, directes ou indirectes, qu’il s’agisse d’une simple remarque, une intonation dans la voix de mon interlocuteur, une variation de regard voire même un silence et je suis déstabilisée, touchée, blessée. J’ai alors quand je rentre besoin d’être dans mon cocon, de me replier sur moi et mes activités pour récupérer.
Alors pour éviter que mon cœur ne soit trop mis a mal, j’anticipe, je me blinde surtout, ou bien je m’adapte avec une vigilance de tous les instants ce qui ne favorise pas la spontanéité, ni le laisser aller. Je remarque que je ne laisse presque jamais aller. Même mon corps est toujours contracté, souvent je me surprends a bloquer inconsciemment ma respiration (comble pour quelqu’un qui chante )…
Et pourtant ça m’arrive de laisser parler mes émotions, de les vivre intensément, trop même (quand je peins, que j’écris ou que j’ai ma guitare entre les mains, quand je suis tombée amoureuse, quand j’ai une conversation vraiment passionnante et que je peux laisser mon esprit et mes pensées partir voire divaguer ou même quand j’ai de l’intuition…), mais ces situations sont plutôt une sorte d’état modifié de conscience un peu proche de la méditation/ relaxation/rêverie en tout cas quand je suis dans un état de bien être . Mais rarement dans la vie quotidienne
Alors comment faire pour être plus détendue, vivre l’instant, en fait, moins se prendre la tête et donc mieux profiter de la vie ? Comment arrêter de vouloir tout maitriser, contrôler simplement pour ne pas devenir une éponge et prendre tout de plein fouet ? Comment faites vous pour canaliser vos émotions devant l’afflux d’informations, de sensations qui nous arrive parfois en plein visage, sans avoir à s’isoler du reste du monde ou à devenir totalement insensible ?
liya- Messages : 18
Date d'inscription : 22/06/2011
Age : 43
Localisation : Pantin
Re: Impossibilité à lâcher prise
liya a écrit:Je pense évidemment que c’est lié à cette impossibilité d’arrêter de penser mais cela m’empêche souvent de vivre la vie que je voudrais et d’oser faire certaines choses.
En fait je suis incapable de lâcher prise et donc je travaille beaucoup sur cela en ce moment. C’est plus fort que moi il faut que j’anticipe les situations car cela va me permettre de mieux gérer mes émotions et par conséquent d’être un peut moins déstabilisée. Donc je ne suis jamais vraiment dans l’instant présent. Et pourtant je sens bien que c’est dans le moment présent et le « carpe diem » que se trouve beaucoup de réponses à mes problèmes (manque de confiance en moi, procrastination, gérer trop de projets en même temps et donc manque de concentration…)
Alors comment apprendre à lâcher prise, à être plus spontanée. Comment faire pour arrêter de se poser trop de questions ?
Apprendre à être spontanée, c'est un paradoxe. Si tu veux être spontanée, tu penses à être spontanée et donc tu es dans le contrôle pour être spontanée. Donc tu ne l'es pas.
Petites techniques que j'applique quand j'y pense : ne pas chercher à gérer, accepter d'être déstabilisée ; utiliser cette capacité à penser pour te décentrer et voir comment tu vis les choses au moment où tu les vis. Noter mentalement ce qui se passe, et revenir à la situation présente. C'est une source d'enseignements sur comment tu fonctionnes, dans quelles situations, et ça permet de se distancer un peu, de relativiser. C'est inspiré de techniques de méditation que j'ai pu glaner ici ou là, et ça m'aide de temps en temps.
C'est bien les questions, en soi, il n'est pas forcément nécessaire d'y répondre. C'est juste une façon différente de voir le monde.
Le besoin d'isolement permet de laisser reposer ce qui serait trop difficile à vivre en permanence quand la pression interne est trop forte. Il faut se ménager des pauses.
J'ai eu ma période "bon, ok, soit, allons-y, de toutes façons je ne maîtrise rien". Bizarrement, il se passait à ce moment-là plein de petites coïncidences au milieu du grand fatras émotionnel.
Invité- Invité
Re: Impossibilité à lâcher prise
liya, est ce que tu as un "cocon", un endroit pour te ressourcer? Quand on est bombardé de stimuli, il est bon de prendre du repos plutôt que d'attendre l'implosion. Est ce que ton environnement te permet d'avoir un moment de vraie détente au moins une fois par jour?
Je ne dis pas que ça va tout arranger mais que c'est déjà un bon début. J'ai fui (pour le moment) un environnement professionnel stressant et je m'apprête à fuir un appartement/caisse de résonance. Moi aussi, j'étais sans cesse contractée de partout et je me rends compte que mes envies de vomir disparaissent quand je m'éloigne de mon appartement.
Quant à la respiration, je voulais justement me mettre au chant dans un esprit thérapeutique! Apprendre à respirer pour de vrai et pourquoi pas chanter juste au passage...
Je ne dis pas que ça va tout arranger mais que c'est déjà un bon début. J'ai fui (pour le moment) un environnement professionnel stressant et je m'apprête à fuir un appartement/caisse de résonance. Moi aussi, j'étais sans cesse contractée de partout et je me rends compte que mes envies de vomir disparaissent quand je m'éloigne de mon appartement.
Quant à la respiration, je voulais justement me mettre au chant dans un esprit thérapeutique! Apprendre à respirer pour de vrai et pourquoi pas chanter juste au passage...
Mélanie- Messages : 1246
Date d'inscription : 11/07/2010
Age : 44
Localisation : Banlieue parisienne
Re: Impossibilité à lâcher prise
La relaxation ou le sport
Travailler sur les émotions (en se faisant aider)
Faire confiance
Prendre la déstabilisation comme une expérience positive.
J'ai l'adresse d'une thérapeute qui mêle apprentissage du chant (et donc de la respiration) et gestion des émotions. Par contre c'est à Bruxelles.
Travailler sur les émotions (en se faisant aider)
Faire confiance
Prendre la déstabilisation comme une expérience positive.
J'ai l'adresse d'une thérapeute qui mêle apprentissage du chant (et donc de la respiration) et gestion des émotions. Par contre c'est à Bruxelles.
Invité- Invité
Re: Impossibilité à lâcher prise
Hatta Vikh a écrit:
Petites techniques que j'applique quand j'y pense : ne pas chercher à gérer, accepter d'être déstabilisée ; utiliser cette capacité à penser pour te décentrer et voir comment tu vis les choses au moment où tu les vis. Noter mentalement ce qui se passe, et revenir à la situation présente. C'est une source d'enseignements sur comment tu fonctionnes, dans quelles situations, et ça permet de se distancer un peu, de relativiser. C'est inspiré de techniques de méditation que j'ai pu glaner ici ou là, et ça m'aide de temps en temps.
Oui je pense comprendre ce que tu veux dire Hatta Vikh quand tu dis "se décentrer". C'est un peu comme être dans un état de pleine conscience. Garder sa conscience attentive à la réalité du moment.
"Pleine conscience, vivre dans l'instant" c'est d'ailleurs le titre d'un livre que je lis en ce moment, trouvé un peu par hasard il y a quelques mois. Mais bon il n'y a pas de hasard.
Il donne plusieurs définition de la pleine conscience dont une que je trouve assez juste :
"La pleine conscience, c'est être ouvert à de nouvelles informations et être conscient qu'il peut y avoir d'autres perspectives. L'inverse de la pleine conscience, c'est de s'attacher trop rapidement à une perspective dans une situation donnée, pour ensuite agir uniquement à partir de cet état d'esprit."
C'est vrai que la plupart du temps j'ai l'impression de ne jamais être vraiment là, connectée, ou plutôt je dirais par peur d'être trop réceptive je me déconnecte en laissant mes pensées (questions, inquiétudes, analyses...) interférées.
En fait je suis là, présente mais tout en ayant un second moi qui observe la scène (moi y compris) et qui analyse et anticipe pour éviter toutes mauvaises surprises. Donc on pourrait dire que je suis "doublement" attentive mais en fait aucun des deux "moi" n'est réellement présent. Je crois que c'est la peur de me laisser emporter par mes émotions, de me sentir vulnérable
Donc ma lecture rejoint pas mal ce que tu dis. Je m'essaye également à la relaxation/méditation mais j'ai un mal fou à faire taire mon cerveau
liya- Messages : 18
Date d'inscription : 22/06/2011
Age : 43
Localisation : Pantin
Re: Impossibilité à lâcher prise
Mélanie a écrit:liya, est ce que tu as un "cocon", un endroit pour te ressourcer? Quand on est bombardé de stimuli, il est bon de prendre du repos plutôt que d'attendre l'implosion. Est ce que ton environnement te permet d'avoir un moment de vraie détente au moins une fois par jour?
Contrairement à toi Mélanie, je trouve en mon appart un véritable cocon, d'ailleurs malgré le fait d'être finalement plutôt entourée (famille, amis...) je recoit peu de personnes chez moi, comme si inconsciemment ou même consciemment, je voulais protéger le seul coin de tranquillité dans lequel je peux me ressourcer (même si ce n'est pas non plus le calme absolu autour). Donc c'est quand je rentre (tard) après le boulot que je peux avoir un peu de temps pour moi.
Quant à la respiration, je voulais justement me mettre au chant dans un esprit thérapeutique! Apprendre à respirer pour de vrai et pourquoi pas chanter juste au passage...
Je prends des cours de chant depuis seulement la fin d'année 2010 mais au départ surtout dans un but artistique (car je voulais m'améliorer) mais je savais que j'allais forcément travailler la respiration et que ca me serait bénéfique.
Donc oui je pense que le chant et la musique d'ailleurs peuvent être des manières formidables pour apprendre la respiration, l'articulation, l'expression, mais aussi l'expression corporelle, laisser parler ses émotions, les transmettre aux autres.
Je ne fais pas de thérapie par le chant et j'ai pourtant l'impression après chaque cours que je reprends confiance en moi. Alors je pense que dans un esprit thérapeutique ça doit vraiment être intéressant.
J'en arrive parfois à penser qu'il n'y a que la musique qui peut m'aider lol
liya- Messages : 18
Date d'inscription : 22/06/2011
Age : 43
Localisation : Pantin
Re: Impossibilité à lâcher prise
Il y a sûrement d'autres moyens mais tu sembles avoir trouvé celui qui te convient le mieux en ce moment. Je ne savais pas que l'expression corporelle était en jeu lorsqu'on chantait.
Pour ma part, je commence à lâcher-prise depuis peu, et c'est le fruit d'une longue thérapie où j'ai navigué de psy en psy.
La pratique de l'hypnose m'a aidée, et pourtant je ne pensais pas être capable de me laisser aller mais grâce à mon imagination fertile de zèbre, c'est toujours un agréable voyage. On s'aperçoit qu'on ne perd pas complètement le contrôle d'ailleurs.
Eh oui on ne devient pas fou quand on va à la rencontre de soi-même! Il m'a fallu du temps pour le réaliser.
J'ai cru comprendre que tu te "surveillais" dans tes interactions avec les autres. D'où vient ce juge intérieur? Qui ou que représente t-il?
Pour ma part, je commence à lâcher-prise depuis peu, et c'est le fruit d'une longue thérapie où j'ai navigué de psy en psy.
La pratique de l'hypnose m'a aidée, et pourtant je ne pensais pas être capable de me laisser aller mais grâce à mon imagination fertile de zèbre, c'est toujours un agréable voyage. On s'aperçoit qu'on ne perd pas complètement le contrôle d'ailleurs.
Eh oui on ne devient pas fou quand on va à la rencontre de soi-même! Il m'a fallu du temps pour le réaliser.
J'ai cru comprendre que tu te "surveillais" dans tes interactions avec les autres. D'où vient ce juge intérieur? Qui ou que représente t-il?
Mélanie- Messages : 1246
Date d'inscription : 11/07/2010
Age : 44
Localisation : Banlieue parisienne
Re: Impossibilité à lâcher prise
liya a écrit:
C'est vrai que la plupart du temps j'ai l'impression de ne jamais être vraiment là, connectée, ou plutôt je dirais par peur d'être trop réceptive je me déconnecte en laissant mes pensées (questions, inquiétudes, analyses...) interférées.
En fait je suis là, présente mais tout en ayant un second moi qui observe la scène (moi y compris) et qui analyse et anticipe pour éviter toutes mauvaises surprises. Donc on pourrait dire que je suis "doublement" attentive mais en fait aucun des deux "moi" n'est réellement présent. Je crois que c'est la peur de me laisser emporter par mes émotions, de me sentir vulnérable
Donc ma lecture rejoint pas mal ce que tu dis. Je m'essaye également à la relaxation/méditation mais j'ai un mal fou à faire taire mon cerveau
J'ai l'impression que tu idéalises la notion d' "être là" que tu associes avec le fait de "ne pas penser". On n'est pas là quand on pense à autre chose que ce qui se passe dans le moment présent. Mais si on pense à ce qui se passe dans le moment présent, si on analyse la situation, on est bien là. Les filtres sont nécessaires la plupart du temps, et à moins d'être un bouddhiste très expérimenté, on n'est pas en état de méditation permanente (qui n'est pas une non-pensée je crois, mais un état où on ne s'arrête pas à une pensée, une émotion).
Etre vulnérable n'est pas forcément être en danger (je dis ça, mais il m'a fallu des dizaines d'années pour le comprendre). C'est être ouvert, accueillir ce qui vient. Si c'est positif, c'est cadeau. Si c'est négatif, on peut apprendre à s'en protéger, en reconnaissant d'abord le caractère négatif (le malaise) et ensuite en reconnaissant que ça ne convient pas et qu'on est parfaitement en droit de le refuser. Tu peux essayer de commencer dans des situations où tu te sens relativement en sécurité et voir ce qui se passe.
En cas de stress, les premières réponses risquent d'être excessives ou maladroites, mais on apprivoise peu à peu la capacité à dire non, puis à dire ce qui ne convient pas, même en colère, même en pleurant, en argumentant précisément ce qui ne va pas.
Invité- Invité
Re: Impossibilité à lâcher prise
Non, quand on pense on n'est pas là, on est dans la pensée. Il n'y a que la partie observante qui est ici et maintenant(avec le décalage temporel de la transmission de l'influx nerveux mais l'observation en elle-même est "ici et maintenant" même si elle concerne la sensation d'un évènement qui a eu lieu un tant soit peu dans le passé). Direction de l'attention(l'observateur) est l'état méditatif. By-pass de la pensée analytique.
Observe ton mouvement de conscience quand tu essayes de capter les sensations de ta main, par exemple. Il y a un moment où tu es pleinement dans l'écoute de la sensation et un deuxième mouvement où tu mets en pensée ce que tu as capté.
Etre ici et maintenant c'est être dans l'écoute des sens. Uniquement la première phase.
mais le mental analytique est très fort, car siège de notre puissant "moi" et donc la méditation consiste à ramener sans cesse l'esprit à l'observation de l'objet choisi.(pensées, respiration, bougie, son intérieur, extérieur, whateveur)
Observe ton mouvement de conscience quand tu essayes de capter les sensations de ta main, par exemple. Il y a un moment où tu es pleinement dans l'écoute de la sensation et un deuxième mouvement où tu mets en pensée ce que tu as capté.
Etre ici et maintenant c'est être dans l'écoute des sens. Uniquement la première phase.
mais le mental analytique est très fort, car siège de notre puissant "moi" et donc la méditation consiste à ramener sans cesse l'esprit à l'observation de l'objet choisi.(pensées, respiration, bougie, son intérieur, extérieur, whateveur)
Invité- Invité
Re: Impossibilité à lâcher prise
Mélanie a écrit:Pour ma part, je commence à lâcher-prise depuis peu, et c'est le fruit d'une longue thérapie où j'ai navigué de psy en psy.
La pratique de l'hypnose m'a aidée, et pourtant je ne pensais pas être capable de me laisser aller mais grâce à mon imagination fertile de zèbre, c'est toujours un agréable voyage. On s'aperçoit qu'on ne perd pas complètement le contrôle d'ailleurs.
Eh oui on ne devient pas fou quand on va à la rencontre de soi-même! Il m'a fallu du temps pour le réaliser.
J'ai cru comprendre que tu te "surveillais" dans tes interactions avec les autres. D'où vient ce juge intérieur? Qui ou que représente t-il?
C'est drôle, je commence justement à m'intéresser à l'hypnose, en me disant que ca pourrait peut être m'aider. Je m'essaye donc à l'auto-hypnose mais je ne crois pas que cela fonctionne pour moi. Je n'arrive même pas à me sentir plus détendue. Bon je pense qu'il me manque des connaissances et de la pratique c'est sur, et le problème c'est que je ne suis pas très patiente pour ce genre de choses.
j'ai fait du yoga et de la méditation, et là non plus je n'arrive pas à faire cesser mes pensées.
As-tu pratiqué l'hypnose avec un professionnel ou bien seule ? Est-ce qu'il vaut mieux être suivi par quelqu'un plutôt que de le faire seul ? Et est-ce qu'il t'a fallu beaucoup de séances pour obtenir des résultats ?
Sinon pour répondre à ta question, si je me "surveille" (ce qui est automatique et pas quelque chose de volontaire) c'est liée à un besoin de contrôle. Mais c'est vrai que c'est une sorte de juge intérieur, car même s'il est observateur de toute la scène c'est surtout moi et moins les autres qu'il évalue, qu'il juge et souvent de manière négative.
Je pense que ca vient d'un manque de confiance en moi.
liya- Messages : 18
Date d'inscription : 22/06/2011
Age : 43
Localisation : Pantin
Re: Impossibilité à lâcher prise
p2m a écrit:Observe ton mouvement de conscience quand tu essayes de capter les sensations de ta main, par exemple. Il y a un moment où tu es pleinement dans l'écoute de la sensation et un deuxième mouvement où tu mets en pensée ce que tu as capté.
Etre ici et maintenant c'est être dans l'écoute des sens. Uniquement la première phase.
C'est intéressant ce que tu dis, d'ailleurs c'est justement cette première phase qui m'est difficile. Je remarque que je ne me laisse même pas le temps de vivre et d'apprécier cette phase car je vais trop vite. Dans mes actions, mes gestes (je marche trop vite, je suis impatiente, nerveuse...). Il faut que je ralentisse pour ressentir.
Je crois qu'il faut aussi que j'accepte que ca ne viendra pas du jour au lendemain et qu'il faut du temps pour que j'intègre (mon corps aussi) cette nouvelle manière de fonctionner.
Mais là encore il faut être patient...
liya- Messages : 18
Date d'inscription : 22/06/2011
Age : 43
Localisation : Pantin
Re: Impossibilité à lâcher prise
Oui j'ai fait 4 ou 5 séances d'hypnose avec une psy spécialisée (dans l'hypnose). Les résultats ne sont pas flagrants comme ceux qui souhaitent arrêter de fumer par exemple. Ils se combinent avec une thérapie.
Moi qui appréhendais ces séances par peur de rencontrer les bêtes affreuses qui hantent mon inconscient, je peux t'assurer que tout se passe toujours bien et que l'on ressort apaisé de chaque séance. Le travail se fait inconsciemment dans les semaines qui suivent.
Elle m'a appris l'auto-hypnose que je n'aurais jamais su faire en lisant un livre. Il faut avoir été "guidé" au moins une fois pour le reproduire correctement et malgré ça, je n'y arrive pas aussi bien. C'est avant tout une question d'entraînement.
Pour ton manque de confiance en toi, sais tu d'où il vient? Education, expérience malheureuse ou autre, si tu trouves la source tu auras les clés pour terrasser le juge intérieur. Cela dit, c'est un travail de longue haleine.
Moi qui appréhendais ces séances par peur de rencontrer les bêtes affreuses qui hantent mon inconscient, je peux t'assurer que tout se passe toujours bien et que l'on ressort apaisé de chaque séance. Le travail se fait inconsciemment dans les semaines qui suivent.
Elle m'a appris l'auto-hypnose que je n'aurais jamais su faire en lisant un livre. Il faut avoir été "guidé" au moins une fois pour le reproduire correctement et malgré ça, je n'y arrive pas aussi bien. C'est avant tout une question d'entraînement.
Pour ton manque de confiance en toi, sais tu d'où il vient? Education, expérience malheureuse ou autre, si tu trouves la source tu auras les clés pour terrasser le juge intérieur. Cela dit, c'est un travail de longue haleine.
Mélanie- Messages : 1246
Date d'inscription : 11/07/2010
Age : 44
Localisation : Banlieue parisienne
Re: Impossibilité à lâcher prise
Visualiser un truc, et un seul truc.
unique
se focaliser dessus et y rester coûte que coûte.
si on prend un truc apaisant, c'est le must.
Je fais ça avec un arbre que j'imagine posé sur ma tête, et ça absorbe tout d'un coup, surtout si j'imagine ses racines dans ma tête en train de décharger le surpoids.
ça peut être n'importe quoi, une fourmi qui passe qu'on regarde de très près, un joli relief de bois.
unique
se focaliser dessus et y rester coûte que coûte.
si on prend un truc apaisant, c'est le must.
Je fais ça avec un arbre que j'imagine posé sur ma tête, et ça absorbe tout d'un coup, surtout si j'imagine ses racines dans ma tête en train de décharger le surpoids.
ça peut être n'importe quoi, une fourmi qui passe qu'on regarde de très près, un joli relief de bois.
Invité- Invité
Re: Impossibilité à lâcher prise
p2m a écrit:Observe ton mouvement de conscience quand tu essayes de capter les sensations de ta main, par exemple. Il y a un moment où tu es pleinement dans l'écoute de la sensation et un deuxième mouvement où tu mets en pensée ce que tu as capté.
Etre ici et maintenant c'est être dans l'écoute des sens. Uniquement la première phase.
C'est intéressant ce que tu dis, d'ailleurs c'est justement cette première phase qui m'est difficile. Je remarque que je ne me laisse même pas le temps de vivre et d'apprécier cette phase car je vais trop vite. Dans mes actions, mes gestes (je marche trop vite, je suis impatiente, nerveuse...). Il faut que je ralentisse pour ressentir.
C'est exactement la même chose de mon coté... toujours trop vite et toujours à m’énerver pour un rien. Fonctionnement en mode cocotte minute ce qui fait qu'au bout d'un moment ça finit par péter... aucune gestion des émotions sauf plus ou moins au boulot mais c'est difficile, je prend beaucoup sur moi. Toujours à partir au quart de tour sur tout... bref difficile d'évacuer toute cette nervosité qui aussi se manifeste physiquement par une crispation des muscles dans le dos. Et toujours un besoin d'être dans l'action, et aussi occuper l'espace pour ne pas se mettre à recogiter (même si ça marche rarement)
Je prends des cours de chant depuis seulement la fin d'année 2010 mais au départ surtout dans un but artistique (car je voulais m'améliorer) mais je savais que j'allais forcément travailler la respiration et que ca me serait bénéfique.
Donc oui je pense que le chant et la musique d'ailleurs peuvent être des manières formidables pour apprendre la respiration, l'articulation, l'expression, mais aussi l'expression corporelle, laisser parler ses émotions, les transmettre aux autres.
Je ne fais pas de thérapie par le chant et j'ai pourtant l'impression après chaque cours que je reprends confiance en moi. Alors je pense que dans un esprit thérapeutique ça doit vraiment être intéressant.
J'en arrive parfois à penser qu'il n'y a que la musique qui peut m'aider lol
Exactement pareil, le chant est quelque chose que j'adore mais difficile de se lâcher encore une fois et d'évoluer, mais quand cela arrive quel bonheur, j'ai l'impression de planer... et sans aucune substance illicite J'y arrive aussi lorsque que j'ai bu un coup de trop mais j’essaie d'éviter le plus possible. Chaque cours de chant est attendu comme redouté, mais j'ai la chance d'avoir trouvé un prof patient, et avec moi il en faut de la patience... énormément, il a su s'adapter à mes gouts déjà assez marginaux et à ma personnalité tout simplement. Dans chaque cours il y a du stress et dans beaucoup il y a eu des larmes. Chanter devant des gens est quelque chose de très difficile et encore plus faire des exercices de chants complètement qui te rendent ridicule c'est juste assez horrible, en tout cas pour moi... c'est juste comme si on me demandais de me mettre à poil...
Bref dans tout ça je me suis décidée par je ne sais quelle obscure pulsion, à faire une vidéo et la présenter à un concours, genre de truc un peu bidon basé sur le vote des gens et ou tout le monde peut revoter une fois par 24h... bref (pour les curieux c'est par là... http://www.bemusictalents.be.com/video/338/Sensorium) ça n'est pas facile, je ressemble à une bonne sœur tellement je suis en stress, je n'arrive pas à passer la moindre émotion, trop scolaire, bref je ne me lâche pas... comme toujours. En tout cas mon prof est content même si cela ne reflète pas mon niveau. Moi je suis à la fois contente de l'avoir enfin fait mais à la fois honteuse, et mécontente du résultat.
Peut être qu'avec ça je vais enfin arriver à me lancer à tout faire pour faire quelques petits concerts en bars, ce que j'ai déjà fait mais à chaque fois ça n'a pas abouti.
Le paradoxe de se donner à fond pour quelque chose mais qu'on redoute tellement d'un autre coté que si cela ne se fait pas on est à la fois déçu et soulagé. Et qui amène à se dire que l'on se met inconsciemment soit même des barrières, comme une autocensure... et que l'on a beau tout faire, tant qu'on ne s'attaque pas à ces barrières, cela se finira toujours de la même manière. Cela s'applique à la musique mais aussi à tout le reste dans la vie, le travail etc etc.
Donc ça me refait encore cogiter sur tout, je me dis que si j'ai toujours la même tronche que sur la vidéo je comprends que les gens ne m'abordent pas facilement, que finalement je me ridiculise plus qu'autre chose, et ce que ça va me faire un peu avancer comme je l'espère ou tout du moins initier un changement.
Mélanie a écrit:liya, est ce que tu as un "cocon", un endroit pour te ressourcer? Quand on est bombardé de stimuli, il est bon de prendre du repos plutôt que d'attendre l'implosion. Est ce que ton environnement te permet d'avoir un moment de vraie détente au moins une fois par jour?
Contrairement à toi Mélanie, je trouve en mon appart un véritable cocon, d'ailleurs malgré le fait d'être finalement plutôt entourée (famille, amis...) je recoit peu de personnes chez moi, comme si inconsciemment ou même consciemment, je voulais protéger le seul coin de tranquillité dans lequel je peux me ressourcer (même si ce n'est pas non plus le calme absolu autour). Donc c'est quand je rentre (tard) après le boulot que je peux avoir un peu de temps pour moi.
Un peu pareil mais c'est mitigé. Mon appart, avec mon ami, est un cocon, on invite pas souvent du monde et on aime bien y être. Cependant de mon coté je n'en suis pas satisfaite parce que protecteur d'un coté mais aussi "prison" de l'autre. Déracinée de ma région d'origine, pas encore trouvé de lieu suffisamment apaisant, ici ça n'est pas la montagne est la mer est trop loin pour y aller à pied. L'idéal serait de trouver un lieu pas loin à pied de chez soi ou l'on peut aller facilement pour se retirer. Avec mon ami on compense par les sorties et les randonnées.
M'enfin la solution est difficile à trouver mais à chacun la sienne. L'investissement dans une activité qui nous plait et qui agit sur la mental comme le physique peut en être une j'imagine. Je pense essayer un art martial mais je ne me sens pas prête encore et mon emploi du temps est assez chargé.
Bref voila pour le pavé du soir, cela faisait longtemps que je n'avais pas trainé par ici. Merci pour vos précédents posts qui rassurent et rallument quelques lanternes.
Yéti3925- Messages : 140
Date d'inscription : 22/09/2011
Localisation : complètement à l'ouest
Sujets similaires
» Le lâcher prise et les pourquoi
» Tentative de lâcher prise
» Se décoincer, lâcher prise
» Hypersensibilité, blocage & lâcher prise
» Petit espace de lâcher prise
» Tentative de lâcher prise
» Se décoincer, lâcher prise
» Hypersensibilité, blocage & lâcher prise
» Petit espace de lâcher prise
Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: La famille, les parents, les enfants et leur éducation
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum