Se décoincer, lâcher prise
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Se décoincer, lâcher prise
Bonjour tout le monde,
Vous-a-t-on déjà dit que vous étiez coincés, que vous n'arriviez pas à lâcher prise, à vivre l'instant présent? Avez-vous su y remédier, ou du moins atténuer ce trait de caractère aux vertus anti-sociales?
L'on me rabâche souvent, et j'en suis conscient, que je suis trop coincé, l'exemple le plus frappant étant que je suis dans l'incapacité, même après plusieurs verres, à danser lorsque je suis en soirée, ce qui a pour conséquence de m'isoler des autres personnes, incrédules face à une personne aussi "mauvaise ambi". J'appréhende tout, tout le temps, sans cesse, sauf avec mes amis les plus proches ainsi que ma famille. J'ai besoin de prévoir, d'anticiper, ce qu'il va ou ce qui pourrait se passer. Je n'ose pas rencontrer des filles pour un rencard de peur de ne savoir quoi faire, quoi dire. Ce besoin de contrôle pourrit le quotidien et a des incidences sur la vie sociale que j'aimerai évincer pour pouvoir, enfin, "profiter" de ce que je "regretterai de ne pas avoir fait" plus tard...
Vous-a-t-on déjà dit que vous étiez coincés, que vous n'arriviez pas à lâcher prise, à vivre l'instant présent? Avez-vous su y remédier, ou du moins atténuer ce trait de caractère aux vertus anti-sociales?
L'on me rabâche souvent, et j'en suis conscient, que je suis trop coincé, l'exemple le plus frappant étant que je suis dans l'incapacité, même après plusieurs verres, à danser lorsque je suis en soirée, ce qui a pour conséquence de m'isoler des autres personnes, incrédules face à une personne aussi "mauvaise ambi". J'appréhende tout, tout le temps, sans cesse, sauf avec mes amis les plus proches ainsi que ma famille. J'ai besoin de prévoir, d'anticiper, ce qu'il va ou ce qui pourrait se passer. Je n'ose pas rencontrer des filles pour un rencard de peur de ne savoir quoi faire, quoi dire. Ce besoin de contrôle pourrit le quotidien et a des incidences sur la vie sociale que j'aimerai évincer pour pouvoir, enfin, "profiter" de ce que je "regretterai de ne pas avoir fait" plus tard...
Décézébré- Messages : 20
Date d'inscription : 30/11/2016
Age : 28
Localisation : Loin de la foule
Re: Se décoincer, lâcher prise
Bonjour,
on ne m'a pas forcément dit que j'étais coincée mais je l'étais. Quand j'étais plus jeune, j'étais extrêmement timide : quand quelqu'un sonnait à la porte, je me cachais sous la table pour ne pas avoir à dire bonjour et plus tard, au collège et au lycée, je n'osais pas parler aux garçons. Je restais avec des amies qui me toléraient mais j'étais toujours en retrait.
Finalement, en première, je suis tombée amoureuse d'un garçon de ma classe et je me suis dit que j'allais tout faire pour l'avoir. Du jour au lendemain, je me suis dit qu'il fallait que je sois "la fille sympa" et j'ai tout fait pour le devenir. J'ai joué ce rôle pendant un mois, et après le naturel est revenu au galop, je suis redevenue la fille déprimée et déprimante qui n'a pas confiance en elle mais j'ai quand même réussi à sortir avec ce mec et je me suis rendue compte que la vie était beaucoup plus simple quand on ne se mettait pas sois-même des barrières.
Depuis j'oscille entre les périodes où j'ai trop confiance en moi, où je suis "a-do-rable" et les périodes où je me fais pitié à moi-même.
Je sais que c'est facile à dire, mais il faut oser. Tu ne sais pas danser, ose. Tu ne sais pas quoi dire, ose. Plus tu essaies, plus tu auras d'expérience. Plus tu auras d'expérience, mieux ça se passera. Tu as le droit d'être maladroit, de ne pas savoir danser... Il faut un début à tout. Courage !
on ne m'a pas forcément dit que j'étais coincée mais je l'étais. Quand j'étais plus jeune, j'étais extrêmement timide : quand quelqu'un sonnait à la porte, je me cachais sous la table pour ne pas avoir à dire bonjour et plus tard, au collège et au lycée, je n'osais pas parler aux garçons. Je restais avec des amies qui me toléraient mais j'étais toujours en retrait.
Finalement, en première, je suis tombée amoureuse d'un garçon de ma classe et je me suis dit que j'allais tout faire pour l'avoir. Du jour au lendemain, je me suis dit qu'il fallait que je sois "la fille sympa" et j'ai tout fait pour le devenir. J'ai joué ce rôle pendant un mois, et après le naturel est revenu au galop, je suis redevenue la fille déprimée et déprimante qui n'a pas confiance en elle mais j'ai quand même réussi à sortir avec ce mec et je me suis rendue compte que la vie était beaucoup plus simple quand on ne se mettait pas sois-même des barrières.
Depuis j'oscille entre les périodes où j'ai trop confiance en moi, où je suis "a-do-rable" et les périodes où je me fais pitié à moi-même.
Je sais que c'est facile à dire, mais il faut oser. Tu ne sais pas danser, ose. Tu ne sais pas quoi dire, ose. Plus tu essaies, plus tu auras d'expérience. Plus tu auras d'expérience, mieux ça se passera. Tu as le droit d'être maladroit, de ne pas savoir danser... Il faut un début à tout. Courage !
Ombrinou- Messages : 29
Date d'inscription : 06/05/2017
Age : 32
Re: Se décoincer, lâcher prise
Bonjour,
Essaie le théatre ! J'ai essayé ...
Essaie le théatre ! J'ai essayé ...
Douceurdusoir- Messages : 133
Date d'inscription : 22/10/2017
Age : 47
Localisation : Ile-de-France
Re: Se décoincer, lâcher prise
Se déchaîner en jouant d'un instrument, pratiquer une activité physique qui vous pousse dans vos limites, un sport de combat.
Agresser subtilement, physiquement ou non, toutes les merdes et sous sous résidus de capote trouée que vous croisez.
Chacun peut trouver sa solution.
Pour ma part c'est tout ça a la fois.
Avant je n'aimais pas me battre, maintenant j'aime ça, et comme tout ce que je fais, je le fais à fond.
Agresser subtilement, physiquement ou non, toutes les merdes et sous sous résidus de capote trouée que vous croisez.
Chacun peut trouver sa solution.
Pour ma part c'est tout ça a la fois.
Avant je n'aimais pas me battre, maintenant j'aime ça, et comme tout ce que je fais, je le fais à fond.
SacredScallop- Messages : 40
Date d'inscription : 20/11/2016
Localisation : Lizié-Lès-Gorets
Re: Se décoincer, lâcher prise
Effectivement je ressent souvent ce que tu décris. Impossible de danser, de se lâcher. Quand je danse j'ai l'impression d'être ridicule.
Fait un peu appel aux émotions et pour quelqu’un de très cartésien comme moi, je ne trouve pas de chemin logique a cette pratique ...
Se lacher c'est un art. Ca s'entraine. Le théatre peu être une solution pour s'y entraîner.
Moi j'y arrive un peu parfois, je me dis que je ne connais personne et que j'ai rien à perdre. Je vais donner ma bonne humeur pour faire plaisir a ceux que je connais les autres ils accroches, ils n'accrochent pas, peu m'importe. Ca me déverrouille un peu et me pousse a tenter des trucs un peu ridicules, qui parfois passent
Fait un peu appel aux émotions et pour quelqu’un de très cartésien comme moi, je ne trouve pas de chemin logique a cette pratique ...
Se lacher c'est un art. Ca s'entraine. Le théatre peu être une solution pour s'y entraîner.
Moi j'y arrive un peu parfois, je me dis que je ne connais personne et que j'ai rien à perdre. Je vais donner ma bonne humeur pour faire plaisir a ceux que je connais les autres ils accroches, ils n'accrochent pas, peu m'importe. Ca me déverrouille un peu et me pousse a tenter des trucs un peu ridicules, qui parfois passent
Xinehp- Messages : 10
Date d'inscription : 25/11/2017
Age : 36
Localisation : savoie
Re: Se décoincer, lâcher prise
pour la danse certains d'entre nous n'arrivent pas à se détendre en dansant. un sujet avait été posé sur le forum et une partie d'entre nous ne voyait pas ça comme moyen de se détendre mais comme un passe temps sans but apparent(il me semble que "gesticulation désordonnée" avait même été utilisée ou peu s'en faut). Pour la détente c'est parfois problématique à expliquer aux autres notre point de vue. C'est sûr que quand j'explique que pour me détendre je me renseigne sur les sciences et technique ça choque(en plus pour ceux qui ont vu sos fantomes ça rappelle le personnage d'egon). le plus dur c'est d'arriver à être soit même, à s'accepter et surtout d'accepter ses différences vis à vis des autres. par exemple j'ai du mal avec la foule, non pas par peur mais simplement à cause de mes oreilles qui sont sensibles et l'impossibilité d'avoir une discussion soutenue dans tout ce chaos. à la dernière irl j'ai dû sortir un moment à cause du bruit. Le fait d'appréhender le futur est plus ou moins normal pour nous à cause de notre nature et souvent le fait de se sentir 'étranger' au groupe nous pousse un peu plus dans nos retranchements. le meilleur moyen d'être plus serein est d'apprendre qui nous sommes et de s'accepter tel quel. la connaissance du 'pourquoi j'ai fait ça', 'pourquoi je réagis comme ça' m'a appris à être moi-même sans honte et surtout à être serein alors qu'on ne m'invitait plus parce que 'trop coincé', 'trop bizarre', trop et même de trop.
boule-d-ombre- Messages : 1487
Date d'inscription : 02/01/2012
Re: Se décoincer, lâcher prise
Je me retrouve tout à fait dans ton message. Je crois qu'être à une fête me paralyse, c'est comme si on attendait quelque chose de moi, c'est-à-dire de m'amuser comme tout le monde, et que j'en étais incapable. Finalement, je reste dans un coin, glacée jusqu'au coeur, et les autres se demandent "mais pourquoi on l'a invitée?". Pourtant, ce n'est pas faute d'y mettre du nôtre, on se donne du mal pour s'intégrer! C'est juste que ça ne fonctionne pas et on s'en sent coupable parfois. Le décalage...
Lyss- Messages : 11
Date d'inscription : 02/12/2017
Age : 26
Localisation : Bretagne
Re: Se décoincer, lâcher prise
te sentir coupable ? moui mais pourquoi ? qu'as tu fais de mal ? rien. je pense que l'une des choses importantes à apprendre pour nous c'est de désapprendre à suivre les règles 'implicites'. tu peux toujours 'jouer un rôle ' en te forçant à donner des apparences normales mais apprendre à t'accepter toi-même passe souvent par cette prise de recul. oui ces règles sont utilisées par les autres mais à trop vouloir t'y conformer tu te feras du mal. je sais c'est dur et long mais si tu veux te sentir bien c'est souvent nécessaire à moins de te trouver un moyen différent.
boule-d-ombre- Messages : 1487
Date d'inscription : 02/01/2012
Re: Se décoincer, lâcher prise
Bonjour
J'étais comme ça il y a quelques années. Aujourd'hui ça va bien mieux.
Je suis suivi par un Gestalt thérapeute, après avoir fait de l'hypnose et vu un psychologue classique.
L'objectif de ma thérapie est d'apprendre à agir suivant les ressentis et non pas en fonction de ce que je pense. Une gageure pour un HPI qui se voit (voyait plutôt) comme très cérébral.
Derrière la mentalisation, la rationalisation se cache des angoisses que l'on cherche à éviter. Nous somme extrêmement doués pour trouver toute sortes d'astuces pour éviter de vivre des émotions gênantes, douloureuses, embarrassantes. On appelle ça les techniques d'évitement expérientiel. La procrastination est un bon exemple. La rationalisation en est un autre.
L'évitement soulage à court terme mais laisse le problème en l'état. Il reviendra inévitablement en force.
https://psydeploiement.wordpress.com/2015/10/29/le-piege-de-levitement-experientiel/comment-page-1/
J'étais comme ça il y a quelques années. Aujourd'hui ça va bien mieux.
Je suis suivi par un Gestalt thérapeute, après avoir fait de l'hypnose et vu un psychologue classique.
L'objectif de ma thérapie est d'apprendre à agir suivant les ressentis et non pas en fonction de ce que je pense. Une gageure pour un HPI qui se voit (voyait plutôt) comme très cérébral.
Derrière la mentalisation, la rationalisation se cache des angoisses que l'on cherche à éviter. Nous somme extrêmement doués pour trouver toute sortes d'astuces pour éviter de vivre des émotions gênantes, douloureuses, embarrassantes. On appelle ça les techniques d'évitement expérientiel. La procrastination est un bon exemple. La rationalisation en est un autre.
L'évitement soulage à court terme mais laisse le problème en l'état. Il reviendra inévitablement en force.
https://psydeploiement.wordpress.com/2015/10/29/le-piege-de-levitement-experientiel/comment-page-1/
minord- Messages : 66
Date d'inscription : 27/03/2014
Age : 55
Localisation : Avignon
Re: Se décoincer, lâcher prise
l'intellectualisation je pense est une forme de réponse face à un panel d'émotions envahissant et surtout très fort : on est au calme pas d'explosion de colère ou d'émotions intenses limite même on peut diriger le courant. l'un sert à se protéger de l'autre en rassurant.
boule-d-ombre- Messages : 1487
Date d'inscription : 02/01/2012
Re: Se décoincer, lâcher prise
La rationalisation (ou intellectualisation) est une tactique d'évitement très efficace mais à ne pas aller au contact de ce qui nous inquiète, on ne fait qu'accumuler les angoisses et un jour on fait une dépression ou un burn-out...
J'ai dit "ne pas aller au contact" pour ne pas dire "affronter" pour une raison précise : "ce qui nous inquiète" ne dois pas être vu comme un problème, une difficulté, un obstacle à éliminer. C'est une vision inadéquate de la situation. La bonne attitude (ça n'engage que moi) c'est de considérer les ressentis désagréables comme des signaux et de les observer sans vouloir les "affronter". Parce que, objectivement, ce qui est le plus bloquant c'est d'avoir peur par anticipation d'une situation que l'on ne cesse de voir comme insurmontable. Mieux faire un constat des choses, calmement, sans jugement, sans se mettre de pression. Soyez honnête avec vous-même. C'est une bonne première étape pour apprendre à prendre soin de soi, à ne pas se faire souffrir.
J'ai dit "ne pas aller au contact" pour ne pas dire "affronter" pour une raison précise : "ce qui nous inquiète" ne dois pas être vu comme un problème, une difficulté, un obstacle à éliminer. C'est une vision inadéquate de la situation. La bonne attitude (ça n'engage que moi) c'est de considérer les ressentis désagréables comme des signaux et de les observer sans vouloir les "affronter". Parce que, objectivement, ce qui est le plus bloquant c'est d'avoir peur par anticipation d'une situation que l'on ne cesse de voir comme insurmontable. Mieux faire un constat des choses, calmement, sans jugement, sans se mettre de pression. Soyez honnête avec vous-même. C'est une bonne première étape pour apprendre à prendre soin de soi, à ne pas se faire souffrir.
minord- Messages : 66
Date d'inscription : 27/03/2014
Age : 55
Localisation : Avignon
Re: Se décoincer, lâcher prise
Pour se décoincer, regarder des biographies ou des interviews de (très) grands acteurs, souvent surdoués (Dewaere, Depardieu, etc.) selon moi, et qui ont (contrairement à nous ?) cette habilité (ce courage ?) de se plonger à se frotter et à se plonger dans la vie ... Quelle meilleure façon de se s'éveiller et de se réveiller au fond ? Tu ne RISQUES RIEN, donc tente, arrête de réfléchir ! et ressens et AMUSE toi, cherche la joie et la légèreté en tout, car c'est la seule vision réaliste de notre futur à tous ...
noixdecajou- Messages : 107
Date d'inscription : 22/10/2017
Re: Se décoincer, lâcher prise
Décézébré a écrit:'exemple le plus frappant étant que je suis dans l'incapacité, même après plusieurs verres, à danser
Ca m'interpelle parce que je me demande si l'alcool a vraiment l'effet de désinhiber? Et si oui, à partir de quelle dose?
J'ai toujours entendu cet effet, et je l'ai parfois constaté chez d'autres, mais moi la seule fois où j'ai été ivre (c'était pas volontaire hein) j'ai pas du tout eu cet impression: j'articulais pas, j'arrivais pas à saisir des objets (distance main-oeil incalculable), ça tanguait un peu autour de moi, yeux rouges (d'ailleurs je savais pas pour celui-là) mais j'avais l'impression que rien n'avait changé dans ma manière d'être, ma personnalité, et que je n'étais pas plus extravertie que d'habitude ni moins réservée.. Est-ce que quand on est ivre, on se rend pas compte qu'on est désinhibé? Ou est-ce qu'une part importante de la population ne bénéficie pas de cet effet? et pourquoi? si vous avez des renseignements ça m'intéresse, surtout que je compte pas refaire le test pour la science haha
Invité- Invité
Re: Se décoincer, lâcher prise
La seule fois que j'ai été ivre, j'ai été un pur connard, furibard, insultant, invivable. Et en plus je ne trouve pas que l'alcool soit si agréable à boire (à part peut-être certains Sauternes, mais deux doigts me suffisent). Donc l'utilité de l'alcool pour devenir sympa me parait limitée, en tous cas dans mon cas : je suis encore pire que d'habitude.
RonaldMcDonald- Messages : 11677
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Se décoincer, lâcher prise
Décézébré a écrit:Bonjour tout le monde,
Vous-a-t-on déjà dit que vous étiez coincés, que vous n'arriviez pas à lâcher prise, à vivre l'instant présent? Avez-vous su y remédier, ou du moins atténuer ce trait de caractère aux vertus anti-sociales?
L'on me rabâche souvent, et j'en suis conscient, que je suis trop coincé, l'exemple le plus frappant étant que je suis dans l'incapacité, même après plusieurs verres, à danser lorsque je suis en soirée, ce qui a pour conséquence de m'isoler des autres personnes, incrédules face à une personne aussi "mauvaise ambi". J'appréhende tout, tout le temps, sans cesse, sauf avec mes amis les plus proches ainsi que ma famille. J'ai besoin de prévoir, d'anticiper, ce qu'il va ou ce qui pourrait se passer. Je n'ose pas rencontrer des filles pour un rencard de peur de ne savoir quoi faire, quoi dire. Ce besoin de contrôle pourrit le quotidien et a des incidences sur la vie sociale que j'aimerai évincer pour pouvoir, enfin, "profiter" de ce que je "regretterai de ne pas avoir fait" plus tard...
l'important c'est d'etre en accord avec soi-meme
par ailleurs on vit dans une société de merde, narcissique et materialiste, donc ne pas etre en accord avec cette société c'est legitime
zebrepat- Messages : 619
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: Se décoincer, lâcher prise
Je me sens très souvent coincée en groupe. Paradoxalement, plus je ressens de liberté chez les personnes, plus elles m'inspirent, et plus je me sens bloquée, car j'ai envie de leur plaire. Je me rends tout à fait compte, pourtant, d'une part qu'elles ne valent pas mieux - ni que moi - ni qu'un ou qu'une autre, et que ce n'est pas la question (quelle est la question ?), d'autre part que je me fous qu'elles m'aiment ou pas. Je côtoie beaucoup d'artistes car je fais du stand-up. J'aime danser, j'ai le courage de prendre la parole au micro inopinément devant 60 personnes, mais poser ma main sur la joue, la nuque d'une personne ou lui parler sans réfléchir, c'est pour moi une montagne. Je m'efforce de multiplier les actes de courage (de "me faire violence" en osant des choses) pour me libérer enfin totalement, et me sentir exister pleinement... Est-ce que quelqu'un vit cela, aussi ?
J'ai 37 ans, pas d'enfant, pas d'amoureux ni amoureuse, jamais vécu en couple, j'ai lu une fois "si tu veux ce que tu n'as jamais eu, fais ce que tu n'as jamais fait". J'ai beaucoup de connaissances, quelques copains/copines et ami.e.s, mes relations sont plus ou moins durables/proches/profondes mais, hormis avec d'autres zèbres, jamais très très complices. J'ai du mal à pas faire part aux autres de mon anxiété, et j'évite en prenant sur moi et, du moins j'essaie de plus en plus, en me lâchant. Il m'est difficile de constater l'évolution de notre société en idiocratie car ça teinte ma vie en gris et ça m'inquiète, en plus j'ai un penchant dépressif (mes parents l'étaient tous les deux).
Puis ma tendance à intellectualiser...
Je me rends compte que je ne suis pas méga-fun, mon meilleur pote me dit qu'au fond, je suis joueuse et espiègle mais au quotidien, j'ai l'impression de ne pas "être dans le game", de ne pas m'amuser, encore moins m'éclater. Je vois plus loin que les autres alors que ce qui me passionne, ce sont justement les autres... bon, je me protège aussi, sûrement, de trucs passés...
Enfin, je constate aussi mes progrès, ces dernières années : je ne balance plus ma négativité (hormis à vous ^^ mais j'avance masquée - ), apparemment j'envoie de bonnes vibes, j'ai su changer quand c'était nécessaire, de tout, d'ailleurs, mais pour moi, c'est jamais assez
On m'a dit un jour : tu peux être incroyable, mais tu ne peux pas être autrement, depuis je me sens "condamnée" à vivre pleinement, et ça me met une pression énorme. Un autre jour, on m'a dit "arrête de réfléchir, autrement (je ne sais plus quoi)", et pareil. Ces deux phrases me reviennent souvent en mémoire.
Je ressens une dualité entre mes émotions et mes paroles, un décalage, justement parce que le mental interfère j'aimerais que ma vie soit plus fluide et elle me semble loin de la vérité de mes émotions, j'ai l'impression de mentir aux gens avec qui j'interagis, de leur mentir au sujet de qui je suis. Souvent, j'oublie des choses parce que je ne me sens pas concernée par ce que je vis. Y a deux ans, je planais, carrément, je ne m'inquiétais pas de ma propre vie, aujourd'hui je suis bien plus ancrée mais je pleure souvent pour avoir refoulé mes émotions pendant 34 ans.
J'ai déménagé dans le sud il y a 3 ans - j'ai 37 ans. J'ai vu plusieurs psy, comme des béquilles, mais je ne veux plus en voir un seul - Je suis la solution, pas le problème !
J'ai 37 ans, pas d'enfant, pas d'amoureux ni amoureuse, jamais vécu en couple, j'ai lu une fois "si tu veux ce que tu n'as jamais eu, fais ce que tu n'as jamais fait". J'ai beaucoup de connaissances, quelques copains/copines et ami.e.s, mes relations sont plus ou moins durables/proches/profondes mais, hormis avec d'autres zèbres, jamais très très complices. J'ai du mal à pas faire part aux autres de mon anxiété, et j'évite en prenant sur moi et, du moins j'essaie de plus en plus, en me lâchant. Il m'est difficile de constater l'évolution de notre société en idiocratie car ça teinte ma vie en gris et ça m'inquiète, en plus j'ai un penchant dépressif (mes parents l'étaient tous les deux).
Puis ma tendance à intellectualiser...
Je me rends compte que je ne suis pas méga-fun, mon meilleur pote me dit qu'au fond, je suis joueuse et espiègle mais au quotidien, j'ai l'impression de ne pas "être dans le game", de ne pas m'amuser, encore moins m'éclater. Je vois plus loin que les autres alors que ce qui me passionne, ce sont justement les autres... bon, je me protège aussi, sûrement, de trucs passés...
Enfin, je constate aussi mes progrès, ces dernières années : je ne balance plus ma négativité (hormis à vous ^^ mais j'avance masquée - ), apparemment j'envoie de bonnes vibes, j'ai su changer quand c'était nécessaire, de tout, d'ailleurs, mais pour moi, c'est jamais assez
On m'a dit un jour : tu peux être incroyable, mais tu ne peux pas être autrement, depuis je me sens "condamnée" à vivre pleinement, et ça me met une pression énorme. Un autre jour, on m'a dit "arrête de réfléchir, autrement (je ne sais plus quoi)", et pareil. Ces deux phrases me reviennent souvent en mémoire.
Je ressens une dualité entre mes émotions et mes paroles, un décalage, justement parce que le mental interfère j'aimerais que ma vie soit plus fluide et elle me semble loin de la vérité de mes émotions, j'ai l'impression de mentir aux gens avec qui j'interagis, de leur mentir au sujet de qui je suis. Souvent, j'oublie des choses parce que je ne me sens pas concernée par ce que je vis. Y a deux ans, je planais, carrément, je ne m'inquiétais pas de ma propre vie, aujourd'hui je suis bien plus ancrée mais je pleure souvent pour avoir refoulé mes émotions pendant 34 ans.
J'ai déménagé dans le sud il y a 3 ans - j'ai 37 ans. J'ai vu plusieurs psy, comme des béquilles, mais je ne veux plus en voir un seul - Je suis la solution, pas le problème !
zébrée- Messages : 1
Date d'inscription : 20/08/2023
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