les dieux sourds à la raison pleurait leur orgueil
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les dieux sourds à la raison pleurait leur orgueil
Sous le vernis qui brillait la pâleur des horizons
craquelait de ses fêlures l'autarcie des lacs à l'abandon,
Où sur le calme de ses eaux, jonchait une cruelle déraison
Sans espérance; le luxe du silence l'or à tous ses fronts,
Un âge inpromis pastille rêveuse à l'enfant sous le fouet
Et condiment insaisissable, sans goût enfin se déliait,
De plastification incrédule aux tympans d'acier
Dont l'innocence, comme un met distillé,
entravait les levés incessant du soleil,
Promis à l'ombre au cœur de l'aube brune...
J'avais un regret n'étant pas la possession du ciel,
Pourtant ma main voulait toujours! en décrocher le croissant de la lune.
Mais le cadran aux brûlures d'estomac suintait de secondes cinglantes,
Comme les tortures sous la nappe étouffante et saignante...
Mon poumon trinquait à mes vocalises de grésillements
Le souffle fatigué des ruses sans calmants...
Puis de douleur broyées sous mon pied, mes yeux cherchant un signe;
Abondance ou déréliction, mais aucun sous l'orage indigne...
Dix mille dieux en chariots d'orfèvre contemplaient sans comprendre,
Une sagesse vivante dont l'espoir sans ses maux aspirait à la cendre.
Qu'était alors de contempler sans même savoir comprendre?
D'une rive à l'autre, la mort démone à mon épaule roidit,
levait sa coupe aux dieux, dans la gorgée des profonds oublis;
Elle riait folle de ne pas me voir saisir de pleurer sur l'énigme
Et les dieux eux, alvéolés, putrescibles se calfeutraient intimes,
Au caveau tandis qu'un oeil de feu fondait des pyramides
En ma possession, le cachot divin aux rancœurs insipides,
Une offre terrible, comme un châtiment couronnerait ce roi,
Et les dieux d'orgueils, crachaient à l'univers d'immenses étroits....
Tous contorsionnés le Laocoon semblait d'une pose tendre et lascive,
Sans objectif, l'ère glaciaire des paradis perdus de poussières nocives,
Dans l'indifférence les voix sans rêve et les terres hospitalières,
Dans l'incompréhension de mondes comme affalés aux civières...
j'attendais dans les bras d'une amante bizarre un insensible baiser,
Mais déjà, au loin, nulles souvenirs authentiques d'un amour aimanté.
J'attendais une réponse à trois souffrances sur des boucles sans fins
Alors que les carrioles des dieux, crépitaient à leurs essieux la mort d'un insigne devin...
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: les dieux sourds à la raison pleurait leur orgueil
C'est beau, j'ai bien aimé ton post avec le mot chat aussi. Merci
Invité- Invité
Re: les dieux sourds à la raison pleurait leur orgueil
merci marguerite et bonne journéeMarguerite a écrit:C'est beau, j'ai bien aimé ton post avec le mot chat aussi. Merci
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
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