Amour et résilience ?
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Re: Amour et résilience ?
ISIS75 a écrit:reprendre quoi ?
là où on en était resté médicalement et sur d'autres sujets, mais tu fais bien de le souligner, apparemment je ne sais pas du tout où on va reprendre tout ça
puisque je n'étais jamais malade... et que je ne semble toujours pas l'être.
Déja je change de médecin de famille, que je connaissais depuis longtemps et puis j'avais une seule vie, une seule route... j'avais justement pensé trouvé ici au départ, comme je le trouvais dans la vie, un grand échangeur .. et une rencontre intersection je dirais ? voire un carrefour entre normo pensance et douance, que je n'ai pas trouvé, donc j'ai ensuite continué sur mon fil de présentation afin de ne pas me retrouver complètement "larguée" mais bourrée d'infos, que je consultais logiquement au fur et à mesure et pas en bloc, et pas sur la psycho ou la psychiatrie ou le médical même.... voire donc sur tout puisque tout le monde cherche sur la douance.
Donc avec mon ancien toubib, il y a 6/7 ans, on en était à : je ne peux pas vous laisser en souffrance comme ça, si ça ne va pas mieux, on passera un irm. Et puis ensuite....on va dire alors que je suis tombée sur une psy mais dans le travail.... là où on n'a pas à parler de douance... et ça s'est confirmée ensuite.... bref, et puis j'ai un heureux accident de "doué" qui lui le savait de lui... et a su me donner les clés en rapide afin que je puisse continuer ma vie.... ni mon proprio, edf, ect n'allait attendre que madame fasse ses découvertes, on va dire ça comme ça... j'avais espéré après avoir tout remis en place un peu prés pouvoir partager cela avec mon médecin, mais ça sera encore une fois de l'inconnu avec un inconnu....
j'ai donc en fait overdoser. de termes qui ne faisaient pas mon quotidien, mes repères, mes habitudes, mon cadre, mes référents, mes références .
J'ai donc du pour un congé maladie rencontré deux psychiatres qui ont très bien vu et compris mais ne pouvant pas mélanger les choses comme je l'ai moi même souhaité....
Il m'a semblé alors pour mon point de vue personnel que selon le diagnostic que quelqu'un de compétent fera du petit bout de femme que je suis, j'aurai confirmation ou pas de ce que j'aurais du pouvoir faire ou ne pas faire ?....
donc en fait tu me confirmes ma réflexion, je me demandais si je devais "traumatiser" dès l'entrée un premier contact avec un médecin nouveau... et je me rends que grâce à ce forum les choses ont changé rien que sur cela... je vais y aller sans réfléchir avant, sans rien analyser, et lui dire ce qu'il en est à l'instant T.... que j'étais à un endroit et que hop plus rien n'a été pareil sans aucune possibilité de retourner en arrière.
J'ai sauvé les meubles que j'ai pu et j'ai su garder mon équilibre et en partie grâce à des inconnus un peu connus ou pas connus ici et dans le réel Comme je sais pour avoir su distinguer durant ma vie ce qui était différent sans savoir à l'époque que c'était normo et doué.... que beaucoup de choses n'ont pas été normales durant ces six années, je vais donc laisser ce médecin faire son travail et m'indiquer si je lui fais confiance où lui pense que l'on doit médicalement reprendre.... pour le reste je m'en suis déjà occupée.
Qui sait il va me dire que le traitement léger d'anti dépresseurs que m'a ordonnancé mon médecin à ma demande suffit (et de par le passé il avait suffit à un passage un peu difficile) et je vais continuer ma vie avec des changements déjà un peu mieux intégrés depuis deux ans. Soit médicalement il va me conseiller et je vais l'écouter attentivement
En terme de résilience, j'ai du faire le deuil de projets que j'avais fait qui devraient être en route depuis un bon moment maintenant voire même aboutis, j'avais bossé en ce sens. Adulte surdoué. Cadeau ou fardeau ? ben cadeau pour tes 40 ans, joyeux anniversaire. T'es contente ? ben je sais pas mais ça va venir
Evidemment rencontrer des psychiatres d'un coté, pendant qu'on ne rencontre plus son médecin de l'autre coté, pour moi ce fut très bizarre et pas logique dans toutes les routines, les habitudes que j'avais mises en place.
Il y a des fils ici prévus pour avant le test, j'ai la chance de pouvoir y écrire depuis trois ans sans encore l'avoir passé Soit je trouve ça très curieux, soit ça veut dire ce que tu traduiras peut être mieux que moi, à savoir qu'il y a des possibilités... des ponts quelque part. Est ce qu'il se trouve entre la normo pensance ou la douance ? est ce que j'étais douée et j'ai appris ..... sur ma douance et la normo pensance et moi dedans ?
C'est pour cela que j'ai souhaité achevé une autre vie interrompue subitement en vol et en garder traces. ensuite tu m'y fais penser si ce médecin me dit qu'il ne trouve par exemple pas utile que je passe des tests ? concernant la douance.... à ses yeux médicaux si il me trouve en bonne santé.... je ne sais pas, soit je déciderai de les passer à partir de fin mai quand ça sera possible ou alors en novembre... ne serait ce que pour légitimer ma présence ici ou pour tout du moins donner le final de mes fils de présentations et d'interventions ici.... puisque j'ai toujours fait comme ça dans la vie sauf que je n'écrivais jamais sur des forums..... je vois qu'il y a du progrès puisque j'avais pensé écrire comme cela à mon arrivée : genre salut les copains, on a du matos en commun ? des trucs à se dire ? à échanger ? et puis c'est pas parti dans ce sens là.
donc j'ai l'impression d'avoir un double truc, je suis devenue du jour au lendemain différente, un espèce de passage long très long de moitié différente moitié pas différente, un mix
J'ai retrouvé ici des choses ou des gens ou des mécanismes ou des modes de pensée ou des fonctionnements que j'avais déjà vu dans la vie mais je n'y avais pas mis d'étiquettes doués, handicapés, différents, divergents, surdoués, doués ect.... et du coup vu d'ici j'ai vu tout autrement des choses dans la vie réelle.
Je n'ai pas l'impression du tout d'avoir eu un faux self donc tant que je n'ai pas confirmation, je me suis accrochée à tout ce que j'avais déjà appris et à ne pas le remettre autant que possible en question.
De ma vue toujours je trouve encore qu'il y a des similitudes. Il y a chez les doués des personnalités. Chez les normo pensants des personnalités. Et des deux cotés, des qualités, des défauts. Des parcours de vie. Et puisque je m'exprime sur un fil dont le sujet était Boris, du coup il doit avoir Boris au milieu. Il doit me sembler un point de jonction.
Je m'étais à l'époque en lançant ce fil attendu à une tonne de "pavés" de personnes adhérentes aux principes, recherches, développés, étudiés, analysés par ce monsieur, ou contrairement de personnes surtout pas adhérentes.
Et en fait rien. Donc là ça m'a fait un bug. je me suis dit alors c'est que je suis très très très loin du but puisque ça n'intéresse personne... je n'ai jamais parlé dans la vie courante des choses que j'avais pu lire ou du travail que j'ai pu faire sur moi... et là j'arrivais là où il semblait que des personnes bossaient sur eux ou sur des thématiques depuis toujours, ce qui moi m'avait permis d'arriver à beaucoup n'était rien... donc je me suis dit : whaou alors là on est mal barré, on est au milieu d'un truc surtout moi
Et puis en fait tu as poursuivi sur ton raisonnement, l'expression de ton chemin de vie, et hop, c'est comme si tu m'avais dit : je me suis intéressée à ce que tu as fait avec ça. et c'est un peu, tu en vois d'ailleurs la tartine, comme si tu me remettais un peu sur mes rails, mes rails d'avant.
Je n'ai pas lu tout ce que j'ai lu suite à un diag, un test, un avis médical, un diag médical.... c'est venu tout seul un jour. Je n'ai psychiatriquement rien à reprendre sauf si tout ça m'a amochée on a fait le bilan avec une dame, mon cv psychiatrique, il est tout petit. un divorce de parents, un psychologue, un psychiatre vite fait au décès de mon beau père... et un médecin à qui je n'avais rien dit de particulier puisque je ne connaissais pas ce particulier pour ensuite 6 ans après lui dire : on a trouvé par hasard un truc, vous savez pas la meilleure sur l'histoire de l'irm tout ça et entre temps il s'est aussi passé ça et puis ça, c'est passé par là, et par ici et par ailleurs ....
donc je reprends chez le médecin..... le nouveau.... je me dis que ça doit super stressant pour un jeune.... tout ça.... puisque semble t il à 40 ans je n'en avais pas encore été à envisager cette hypothèse là...
du coup je ne sais pas si là moi je suis dans le sujet, j'y suis à mon niveau, dans mon parcours personnel mais je ne sais pas à quoi il correspond ici. sur ce forum. en tous les cas le fait de reprendre là où je vais être de nouveau après première fois dans mes habitudes, dans mon cadre, un médecin, qui sait un psy.... (pour le reste tant pis ) ça me rassure
si je ne suis pas douée, je vais devoir revoir le pourquoi comment de mon empathie, de ma sensibilité, de mon rapport différent aux autres soi disants normaux et de mon rapport aux soi disant différents et si je le suis et que le prochain bouquin prévu de Boris sort ce mois ci logiquement "tuteurs de résilience", ben je vais le lire comme j'ai toujours lu ces bouquins ... et puis peut être que je vais réussir à faire ce que j'ai toujours fait je vais tuiler les autoroutes, les poser en schémas et orienter tout cela vers des projets.
il me semble vraiment que c'est toujours avec un truc devant atteignable ou pas que j'ai fait abstraction de beaucoup de choses et que je suis toujours arrivée ailleurs, plus loin, plus avancée, plus construite. et je me mettrais comme à mon habitude dans les circuits qui correspondent et qui s'y référent.
avant j'arrivais en me mouchant chez mon médecin.... si on m'avait dit qu'un jour hormis devoir me demander bon alors j'ai quels symptômes ? que je pourrais lui expliquer ? que j'allais un jour devoir me demander si je dois lui dire en fait je suis pas malade mais on m'a trouvé malade parce qu'en fait je serais surdouée alors que je l'étais pas avant et que ça ne posait pas problème et que ça ne m'en posait pas plus que ça en fait (oui bon je sais où je suis bizarre mais bon chez moi ça s'appelait mon intimité ici ça peut s'appeler un syndrôme..... mais peut être aussi malade du coup ? mais alors il va falloir faire le tri entre les maladies de la surdouance et les maladies de la vie normale......
ça me parait tout un chantier. donc je vais normale...
comme avant, bonjour, j'ai besoin d'un nouveau médecin et d'un renouvellement d'ordonnance ou pas....
(comme d'autres choses se sont recalées entre temps et que j'ai réussi à couper enfin avec l'auteure de mon trauma que je n'avais pas à l'époque ... ou de ma contre blessure imprévue et inopportune.... pour laquelle on voulait m'aider là où mon médecin était sur le coup, ou la découverte au mauvais endroit et au mauvais moment de ma grande intelligence et de l'activité de mon cortex )
ça ça serait réglé. tout sera pour moi normal. et je pourrais alors ouvrir le dossier "anormal".... dans l'ordre, peut être que le médecin me dira : "mais je peux vous laisser surdouée comme ça " et dans ce cas, c'est un médecin qui aura émis cette hypothèse, et dans ce cas je viendrais sur ce forum pour dire, mon médecin il a dit que.... c'est quoi donc que vous en pensez ? et comment ça s'est passé pour vous ? et j'ai peur ou pas, et c'est dingue cette histoire quand même non ? et qu'est ce que vraiment il est bien ce forum..... et j'aime toujours Boris même s'il devient nul.... et si vous passez dans mon coin, vous pouvez passer boire un café, ect.... et vous pensez que doué c'est mieux avec un doué ? ou plutôt un moldu ? et si vous saviez le nombre de doués à qui j'ai dit dans la vie qu'ils étaient cons .... et vice versa non pas qu'ils n'avaient pas l'air intelligent ni même l'intelligence mais sur certains points, qu'est ce qu'ils étaient cons mais j'ai été cool quand j'ai découvert que c'était peut être du à l'intelligence leur connerie je leur ai dit
La cassure m'a fait mal mais j'ai voulu rester dedans. Parce que le "tout à fond" ... moi j'avais arrêté.... J'étais en mode atterrissage, vers la route vers la maison de retraite.... pas en mode ouais chouette on va ressortir le Playsckool, je vais mettre des ronds dans des carrés
Je pense effectivement les tests sont très importants. Si il est désormais mis à disposition de personnes des entretiens et des clés pour se comprendre, c'est vraiment super chouette Alors merci Boris pour m'avoir déjà avant donner des clés pour résilier du trauma de ma découverte de douance ? ou pour ne pas en être traumatisée ?
Une des psychiatres m'avait dit : peut être un petit congé pour trier tout ça ? donc en tous cas c'est bel et bien qu'il semblerait qu'il y ait eu hybridation quelque part ....
Comme pour les traits autistiques, avant quand je crispais des mains en cas de stress, j'appelais ça je crispe des mains parce qu'on me stresse, mais pas tiens je fais du trait autistique.
On mettrait ceci ou pas sur mon fil. Mais je voulais répondre à : "reprendre où ?" puisque justement dans un des bouquins ou tous, il était écrit : parfois le doué ne sait pas où reprendre..... peut être que ma réponse dit quelque chose là dessus.
ceux celles qui me connaissent ne savent plus trop où j'en suis mais me connaissent donc savent que je sais toujours où j'en suis. Je n'ai pas souhaité partager ça non plus tant que je n'ai pas un peu débrouissaillé le truc et avant d'avoir été en capacité de dire un peu près dans les grandes lignes. Je ne voulais pas non plus qu'il y ait une vie avant et une vie après. Donc je ne sais par quel miracle mais en fait ça continue.....
"ça" n'avait pas pris toute la place, j'ai réussi semble t il à ce que "ça" ne prenne pas toute la place. C'est en cela que je crois jusqu'ici que c'est un trait de personnalité. pour ma personne. De par mon expérience personnelle.
http://www.planete-douance.com/blog/2014/05/30/les-personnes-haut-potentiel-fonctionnement-hormonal-different/
J'aime bien sur cette page le fait que l'on parle de population particulière. ainsi que de différences entre personnes lambda et doués. Je me suis sentie très mal à l'aise. On dit des doués qu'ils peuvent se sentir en "bancal" "le cul entre deux chaises".
Je me suis sentie le cul entre deux fonctionnements ?, deux populations ? je suis contente de reprendre ma vie médicale et de la continuer. mais sinon je reprends nulle part, je vais comme j'ai toujours fait, je continue..... la seule fois où j'ai du reprendre .... c'est à cette découverte... dans le terme lambda il n'y a pas de connotation. Il y a des différences. Je trouve ça plus doux. Juger par moi même de ce qui devait devenir ou pas des références. Bien calée entre des avis d'experts, ça va me faire beaucoup de bien.
Du coup tu comprendras peut être mieux mes propos d'avant. Si tu as eu à l'inverse de moi un parcours où tu as rencontré beaucoup de difficultés avec des personnes.... tu auras fait ton chemin de vie en fonction de cela et des personnes que tu as croisées et comme moi tu aurais fait tes déductions..... j'ai toujours eu et toujours adoré les échanges à la croisée des chemins. un truc genre guide du routard
Invité- Invité
Re: Amour et résilience ?
je pense que si ton médecin a parlé d'un irm, tu devrais saisir cette chance pour le passer...
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Amour et résilience ?
ISIS75 a écrit:je pense que si ton médecin a parlé d'un irm, tu devrais saisir cette chance pour le passer...
c'était le 1er... c'était il y a 7 ans.... ça tombe maintenant j'ai en plus le "trauma" qu'il soit parti
De toute façon oui il va vraiment falloir à s'intéresser à ce qu'il y a la dedans
Entre des personnes douées qui ne savent pas forcément en quoi elles sont douées ou pas, entre désormais des personnes qui se croient surdouées parce qu'on parle beaucoup de douance.... je trouve que ce fut une chance de tomber sur des doués .... pour faire cette découverte plus en douceur... plus en contact... de concerné à concerné, de codes communs à codes communs... que ce soit de codes de vie en commun ou de codes de doués....
si ce nouveau médecin m'en parle, je penserai à toi et je saisirai cette chance... si tu le vois comme une chance, ça doit en être une...
si depuis 7 ans j'avais direct pris le biais douance.... me connaissant, comme il n'y avait plus de fil conducteur.... () ni les pare feux dont j'avais l'habitude.... pour ma part ça serait parti en fly...
je ne sais pas par exemple quels sont les liens ou pas entre recherche en psychiatrie ou en recherche scientifique.... ou en recherche psychologique ou en recherche médicale...
du coup je suis restée sur mes acquis... tout ceci n'était pas mon monde du tout. et en quelque sorte je choisissais mes infos mais par le bas, par le facile à assimiler...
je vais donc laisser oui un médecin et en discuter avec... de savoir ce qu'il est mieux de faire et quand. on sait pas hein si mon cerveau a inventé le wifi tout seul ? ça peut me faire un "trauma" de le découvrir 45 ans après ....
merci de ton conseil. tu n'oublieras pas de me dire ce qui alors dans mon propos t'avait semblé intéressant pour toi
Invité- Invité
Re: Amour et résilience ?
un irm pour prouver un fonctionnement différent ?
j'ai passé un irm pensant avoir une tumeur au cerveau genre Woody allen
j'ai activé quelque chose sur leur moniteur, l'opérateur m'a regardé genre mais comment avez vous fait cela ?
du coup je pensais vraiment avoir quelque chose
en fait rien, tout va bien monsieur et des années après je suis toujours là , l'appareil lui est surement déclassé
lol
de là à comprendre comment je fonctionne je leur souhaite bonne chance, en tant que thqi je n'y arrive pas
la resilience c'est aussi s'adapter aux contraires et inquiétudes
l'amour la dedans ? a part croiser une infirmière ou une medecin dont je tomberai raide dingue je ne vois pas
ceci dit la dernière fois que je suis passé à l'hosto ... mais bon j'étais pas dans mon état normal .. en fait je le suis jamais c'est tout le problème
je fonctionne autrement
peut être qu'il faudrait que la revoie , j'aimais bien les rides de ses yeux
resilience mec.. elle est probablement mariée et a des rides charmantes
on peut rêver , c'est une forme de resilience aussi finalement
pour la santé par contre c'est plus concret , je suis partisan de savoir au plus fin , et si je dois crever au moins je suis au courant
Woody allen je vous dis
pour le trauma j'ai découvert cela à 53 piges, on peut parler trauma en effet mais ce n'est pas le plus important dans le processus
j'ai passé un irm pensant avoir une tumeur au cerveau genre Woody allen
j'ai activé quelque chose sur leur moniteur, l'opérateur m'a regardé genre mais comment avez vous fait cela ?
du coup je pensais vraiment avoir quelque chose
en fait rien, tout va bien monsieur et des années après je suis toujours là , l'appareil lui est surement déclassé
lol
de là à comprendre comment je fonctionne je leur souhaite bonne chance, en tant que thqi je n'y arrive pas
la resilience c'est aussi s'adapter aux contraires et inquiétudes
l'amour la dedans ? a part croiser une infirmière ou une medecin dont je tomberai raide dingue je ne vois pas
ceci dit la dernière fois que je suis passé à l'hosto ... mais bon j'étais pas dans mon état normal .. en fait je le suis jamais c'est tout le problème
je fonctionne autrement
peut être qu'il faudrait que la revoie , j'aimais bien les rides de ses yeux
resilience mec.. elle est probablement mariée et a des rides charmantes
on peut rêver , c'est une forme de resilience aussi finalement
pour la santé par contre c'est plus concret , je suis partisan de savoir au plus fin , et si je dois crever au moins je suis au courant
Woody allen je vous dis
pour le trauma j'ai découvert cela à 53 piges, on peut parler trauma en effet mais ce n'est pas le plus important dans le processus
Invité- Invité
Re: Amour et résilience ?
bon je me cause à moi même
peut être que je finir par y retourner.. resilience resilience
peut être que je finir par y retourner.. resilience resilience
Invité- Invité
Re: Amour et résilience ?
je pense que tu peux lui demander sans attendre qu'il te le propose, t'as juste à dire que ton ancien médecin que tu n'as pas revu te l'avais proposé
bah j'avais trouvé je crois ton 3e ou 4e post intéressant, quand tu as fait un copié-collé de Cyrulnik. Je connaissais déjà le personnage mais comme assez souvent, je n'ai fait que lire en biais un article sur la personne en question. Après, je crois que la résilience, on peut la vivre effectivement ou quand on voit qqn s'en sortir alors qu'il a vécu l'enfer, c'est toujours émouvant et j'éprouve toujours une profonde admiration pour ceux qui savent gardent la tête haute et sans tricher. A contrario, tu as aussi ceux qui décompensent, comme dit plus haut et là, faut avoir la présence d'esprit de bien les orienter mais faut aussi qu'ils veuillent bien faire confiance un minimum.
bah j'avais trouvé je crois ton 3e ou 4e post intéressant, quand tu as fait un copié-collé de Cyrulnik. Je connaissais déjà le personnage mais comme assez souvent, je n'ai fait que lire en biais un article sur la personne en question. Après, je crois que la résilience, on peut la vivre effectivement ou quand on voit qqn s'en sortir alors qu'il a vécu l'enfer, c'est toujours émouvant et j'éprouve toujours une profonde admiration pour ceux qui savent gardent la tête haute et sans tricher. A contrario, tu as aussi ceux qui décompensent, comme dit plus haut et là, faut avoir la présence d'esprit de bien les orienter mais faut aussi qu'ils veuillent bien faire confiance un minimum.
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Amour et résilience ?
y'a des gens, qui, sans avoir forcément traversé l'Enfer qui sont peu confiants. La prise de certaines substances peut rendre parano, t'en as aussi qui sont hypersensibles (je présume) et qu'à cause de petits trauma (car on subit tous des trauma) deviennent des gens hypersusceptibles, t'as aussi les psychopathes hypersusceptibles de nature.
Je remarque aussi que ce sont souvent les gens qui en ont le plus besoin qui ont le plus peur, souvent, de l'aide qu'on pourrait leur apporter (je ne parle pas des HP).
T'as aussi la personne qui a subi des traumas (à ce que j'ai lu), qui décompense en psychose au bout d'un moment et comme elle ne "voit" pas ses difficultés, ne comprend pas pourquoi on lui tend des perches ou qu'on lui conseille de voir un médecin ou autre.
Je remarque aussi que ce sont souvent les gens qui en ont le plus besoin qui ont le plus peur, souvent, de l'aide qu'on pourrait leur apporter (je ne parle pas des HP).
T'as aussi la personne qui a subi des traumas (à ce que j'ai lu), qui décompense en psychose au bout d'un moment et comme elle ne "voit" pas ses difficultés, ne comprend pas pourquoi on lui tend des perches ou qu'on lui conseille de voir un médecin ou autre.
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Amour et résilience ?
LA DECOMPENSATION PSYCHIQUE - Relation d'aide
www.relation-aide.com/articles/description.php?id=176&
[list="margin-right: 0px; margin-left: 0px; padding-right: 0px; padding-left: 0px; border: 0px;"]
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LA DECOMPENSATION PSYCHIQUE. En fait, il s'agit d'un terme tiré du vocabulaire de la médecine organique : dans certaines maladies, des troubles, comme ..
(pour ceux qui n'auraient pas fait médecine organique... d'ailleurs on voit que c'est mis dans relation d'aide, ce qui veut dire que l'on peut aussi même doué, ne pas faire médecine organique et ne pas accepter d'aider en cas de décompensation mais orienter vers le médecin d'aide ou de médecine organique...)
Pour prouver ? ben non, on peut voir ou savoir comment ça fonctionne au grenier en gros sans pour autant que ça soit pour prouver quoi que ce soit. Au pire ou au mieux si j'en fais un, je me vois mal retourner dans ce parc en 1980 pour démontrer à la personne avec qui j'y étais que lorsque j'ai fait en fait c'est parce que mon cerveau il a connecté autrement.
De plus si on trouve rien ça peut être une bonne nouvelle aussi. Vous me faites aussi penser du coup, que si un doué sait des choses parce qu'il a fait un IRM, mais qu'il s'adresse à quelqu'un qui n'en a pas fait, .... le doué part avec beaucoup d'infos sur lui mais qu'en fait ça peut bloquer si il veut échanger avec l'autre si lui n'a pas eu à traverser ça, à aller faire tel bilan, ect...
comme pour un trauma, si quelqu'un l'a déjà vécu, soit au même ça le retraumatise soit au contraire ça lui passe au dessus, c'est pas nouveau.
dans ce cas intervient la gravité (pas celle là l'autre), celui qui l'a vécu peut dire : c'est pas grave, pendant que pour l'autre c'est le drame.
m'est revenue mon expression : y'a déjà qui sont partis de - 100... chouette je retrouve tous mes moutons là.
imaginez quelqu'un qui peut parler de tout.... si il laisse tous les sujets en même temps en mode rendu d'arborescence à quelqu'un qui fonctionne en corde à noeuds... vous diriez qu'il décompense ? qu'un doué voire un THQI lui fait perdre tous ces repères d'un coup et qu'il ne sait pas sur quelle ficelle reprendre ? rebondir ?.
du coup on pourrait lancer la question : oui mais résilier à partir de où ?
de fait si un doué fait toutes les étapes tout seul, médecin, psy, psychiatre, science, étranger tout ça, comment il sait un peu près à quelle étape il en est ? et si donc il les a toutes dépassées ? si il a pas de curseurs autour ? si il ne peut pas revenir au dernier fanion de la piste verte et qu'il n'a le répère de celui qui a toujours fait du hors piste ?
Boris du coup ça m'a fait un plafond ? et perché serait quelqu'un qui serait toujours au grenier ?
dans ce cas oui la norme parfois c'est mieux, si j'ai résilié à des endroits, que je sais passer outre un choc, c'est peut être quand même d'aller voir un médecin pour savoir si il est bien encaissé... ? il peut y avoir le choc encaissé dans l'idée ? mais peut être pas dans le système nerveux ? ou dans d'autres trucs ?
Je trouve qu'on peut broder (non pas dans ce sens là, l'autre) mieux à partir de rien qu'à partir de tout.
j'ai toujours par exemple que peut être il y a des conversations que je n'aurai jamais avec des personnes. si dans leur chemin et tant mieux pour eux, il n'y a aucun accident de vie, on ne discutera jamais résilience...
et ça tu le retrouves chez les lambdas et les doués. un divorce en sait plus sur le divorce qu'un marié à vie parce que ça va bien...
je trouve ma situation plus confortable sur le fait de faire confiance à des référents encore.... ça m'a confirmé hier, je ne fais pas chez mon toubib pour faire avancer le dossier douance en premier lieu, j'y vais pour renouveler une ordo ou pas.
un autre exemple : je file une ordo à la pharmacienne, elle me dit trop tot délai 15 jours. du coup au vu de l'échange y'a un choix. et un choix du repère et de l'échange.
je lui dis oui mais c'est anti dép, chimique tout ça, avec les jours fériés, elle m'a dit du coup 7 jours.
si un doué constamment remet en cause les repères, les normes, les plafonds, mais qu'il veut un feedback repères, norme, situation, plafonds, je trouve que là y'a un truc....
Moi j'ai pas envie que mon médecin, mon psy, ma pharmacienne s'adapte à moi sur tout, surtout pas sinon du coup je trouve à mon niveau que dans ces cas là on crée tout le temps ? moi ça me repose de me dire bon tiens c'est 15 jours et non pas alors comment c'est que c'est mieux ? en fonction de quoi ? et par rapport à où ? et à qui ?
j'aime bien perdre mes repères ça m'amuse. mais j'aime pas être perdue.
ensuite sur la notion d'amour et de résilience, j'aurai peut être du parler du fait d'avoir été ou non aimé.... on n'a pas d'abord au présent que la définition de l'amour comme on l'a connu jusqu'au prochain ou la prochaine qui viendra en changer sa définition. si on ne va jamais là où ça tombe on pense qu'on trouvera pas d'amour ? on modifie jamais sa définition ?
ça tombe alors j'ai regardé boris qui avait regardé rémi et remi il avait regardé le papy souriant. du coup boris m'a amené sans me parler de rémi du fait qu'il existe des papys souriants quelque part. sans lui j'en serai resté à mes papys qui font la tronche ? voir en les creusant pour voir s'ils ont pas du pn ou du bn au fin fond ?
Invité- Invité
Re: Amour et résilience ?
merci de votre participation à ce fil, peut être ça se voit pas de l'extérieur mais moi je vois que ça décoince et que j'avance et tout du moins en formulation et au vu des vecteurs par lesquels j'ai du passer, c'était pas gagné
Invité- Invité
Re: Amour et résilience ?
Fab. Fabrice a écrit:
Si tu rencontre quelqu'un de "doué" il se peu qu'il fasse partie d'une catégorie qui attend(/génére) un contact intense, immédiat, profond et vrai dans l'immédiat, et dans ce schéma d'expérience tu lui aura tout livré sur tes trauma avant la fin de la nuit ne serait-ce que parce qu'il les pressentira au travers de tout ce que tu raconte d'autre après, je ne peu pas dire si ça marcherai pour toi avec quelqu'un comme ça (?) et si lui se contenterai du "peu" ( à mon sens) que tu est prêt à lui livrer , ta vision de la fonction de "l'autre" étant nécéssairement limitative pour lui.
Je reviens ici pour te dire merci et que tu as raison. De fait comme tu as du te savoir "doué" avant moi, j'ai tenu compte de ton avis donné à l'époque et agit en fonction. Il n'y a pas de question de "nuit" dans ce cas que j'évoque ici, mais je te remercie de m'avoir donné mon avis alors que j'ai pu semblé abrupte peut être à l'époque de ce fil.
ça semble lié avec le propos de Prométeus sur le fil sur le harcèlement sur le forum mais à l'inverse de la situation qu'il présente et auquel il donne une solution, une méthode concernant un éventuel investissement émotionnel.
Ca ne doit pas être simple pour un gars de tomber sur une nana douée qui ne le sait pas. Cool, je rentre alors donc dans une zone d'apprentissage de nouveau, les chocs surmontés (incluant celui de cette découverte pour moi). Tu m'avais donné un autre angle de vue. J'ai d'énormes soupçons sur la douance de cette personne (voire toute une liste d'autres caractéristiques) et effectivement ton propos ici m'est revenu en mémoire et m'a permis de faire quelque chose autrement en tenant de ta donnée et de ces données supplémentaires.
Je n'avais pas connaissance des zones de "chocs' interminables dont on a l'impression qu'elles ne finiront jamais alors qu'habituellement elles finissent (sacré non de non). De fait je fais rarement machine arrière mais là si, en fait c'est de ta faute
La prochaine fois n'hésites pas à me dire 'mais t'es con ou quoi ?" tu vois pas qu'il y a une donnée là que tu omets dans ton raisonnement
Invité- Invité
Re: Amour et résilience ?
Fab. Fabrice a écrit:
Si tu rencontre quelqu'un de "doué" il se peu qu'il fasse partie d'une catégorie qui attend(/génére) un contact intense, immédiat, profond et vrai dans l'immédiat, et dans ce schéma d'expérience tu lui aura tout livré sur tes trauma avant la fin de la nuit ne serait-ce que parcequ'il les pressentira au travers de tout ce que tu raconte d'autre après, je ne peu pas dire si ça marcherai pour toi avec quelqu'un comme ça (?) et si lui se contenterai du "peu" ( à mon sens) que tu est prêt à lui livrer , ta vision de la fonction de "l'autre" étant nécéssairement limitative pour lui.
Je te surconfirme avoir pris tes conseils et bien veiller à ces nouvelles données que tu m'as donné et te confirme donc les ayant "appliqué" avec des doués connus de moi et dans toutes les tranches du domaine affectif que tu avais raison, on avait du me donner ce conseil mais je ne le sentais pas où c'était pas mon moment choisi sur ces sujets ou alors tu as su me le communiquer de la façon dont j'avais besoin de l'entendre. Bref sans prétention mais c'est assez rare et curieux pour moi pour que je le souligne deux fois et je te remercie de nouveau car j'aurai blessé des personnes en me demandant encore une fois ce que j'avais bien pu faire pour. J'étais déjà quand je l'estimais utile et avisé dans le contexte délicate et précautionneuse mais il me manquait une info dite comme ça ou que sais je. En tout cas, merci beaucoup, ça m'a retiré des épines de mes roses, j'ai pas les mots pour le dire mieux (Je ne vais pas te raconter ma vie non plus !!!! )
Invité- Invité
Re: Amour et résilience ?
À Floralys : petite réponse qui vaut ce qu'elle vaut : mon frère vient de se suicider à l'âge de 30 ans. Lui et moi avions une mère profondément narcissique qui nous a à peine élevé mais marqué au fer rouge. Je crois que je m'en suis sortie avec une résilience incroyable. Lui n'a pas eu cette chance (je passe sur ma culpabilité à n'avoir pas su le protéger des maltraitances psychologiques de notre mère) et s'est construit comme il pouvait avec ce manque de confiance en lui terrible et funeste. Il est devenu un puit sans fonds en demande d'amour des autres et de reconnaîssance de ses incroyables qualités humaines (empathie, générosité, lucidité extraordinaire).
Mais sans cette capacité de déni et de résilience, il n'a pas pu affronter les difficultés de la vie. Sa mère l'avait persuadé qu'il était nul, mauvais, etc...Personne n'a su l'en dissuader...son enfant était blessé et le moindre problème "normal" de la vie, le moindre soupçon d'indifférence de la part d'un autre devenait une longue période d'enfer personnel. Je n'ai pas encore lu ni exploré le sujet des enfants "non résilients" mais c'est en cours...depuis Piaget pas grand chose à ma connaissance mais je vais creuser...
Merci pour ce topic passionnant avec ces liens si boen choisis !
Mais sans cette capacité de déni et de résilience, il n'a pas pu affronter les difficultés de la vie. Sa mère l'avait persuadé qu'il était nul, mauvais, etc...Personne n'a su l'en dissuader...son enfant était blessé et le moindre problème "normal" de la vie, le moindre soupçon d'indifférence de la part d'un autre devenait une longue période d'enfer personnel. Je n'ai pas encore lu ni exploré le sujet des enfants "non résilients" mais c'est en cours...depuis Piaget pas grand chose à ma connaissance mais je vais creuser...
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ktie- Messages : 14
Date d'inscription : 28/10/2016
Age : 55
Localisation : au bord d'un lac
Re: Amour et résilience ?
ktie a écrit:
Merci pour ce topic passionnant avec ces liens si boen choisis !
Re: Amour et résilience ?
- Spoiler:
- Le suicide, chaque suicide est irréductible. Le deuil qui suit cette mort est tout aussi irréductible, ce qui ne signifie pas qu’il n’a pas lieu, qu’il n’évolue pas, qu’il ne s’améliorera pas. Le suicide, la mort par suicide, le deuil après suicide sont irréductibles en ce sens, non pas qu’on ne puisse souvent les prévenir, mais qu’une fois survenus, ils enferment dans une part de mystère qu’il n’est pas possible de comprendre vraiment. Déjà la mort, la simple mort qui fait partie de la vie, la mort qui marquera inéluctablement la fin de chacune de nos vies, n’est pas si facilement acceptable ; et elle comporte déjà elle aussi sa part de mystère. L’irréductible du suicide c’est l’incompréhension, cette part mystérieuse, qui fait le lit du refus et souvent du déni. La souffrance, éventuellement la maladie sont reconnues mais ne sont pas acceptées comme raisons convaincantes pour se supprimer. L’endeuillé par suicide les comprend en partie rationnellement mais, dans son affectivité, ne les accepte pas comme motivations suffisantes. Il y a un manque, il y a un défaut dont fatalement l’endeuillé après suicide se sent coupable même s’il n’est en rien responsable du geste suicidaire fatal.2Cette irréductibilité de la part de mystère de chaque suicide amène à comprendre la profondeur et la longue durée du deuil après suicide et l’essentiel de ses particularités qui, dans l’ensemble, sont davantage d’ordre quantitatif que qualitatif, en ce sens qu’il ne comporte pas d’élément qui ne soit présent, sous une forme plus modérée, dans chaque deuil en dehors des aspects spécifiques supplémentaires que comportent les deuils traumatiques. Tous les deuils importants sont, en un sens, traumatiques ; ils constituent une des plus grandes épreuves de la vie. Mais, par convention, il est vrai, nous qualifions de deuils traumatiques ceux qui surviennent après une mort qui n’est pas naturelle : ce sont, dans notre pays, essentiellement les accidents domestiques responsables d’environ 17 000 morts par an, le suicide classiquement 12 000 morts par an – en fait inférieurs à 11 000 les deux dernières années où les chiffres en sont connus – et les accidents de la route dont tout le monde sait qu’ils ont considérablement diminués (un peu plus de 5 000 morts par an actuellement). Certaines morts traumatiques particulièrement affreuses sont heureusement plus rares : catastrophes, attentats, meurtres et, dans d’autres régions du monde, les guerres, les génocides et les grandes catastrophes naturelles responsables de morts nombreuses. Toutes ces morts cumulent un syndrome traumatique (PTSD) et le vécu du deuil.3Les deuils après suicide sont déjà et avant tout des deuils comme tous les deuils ; la mort par suicide quoiqu’il en soit est une mort. Et certains auteurs anglo-saxons qui peinent à reconnaître des spécificités à ce type de deuil ont raison de dire que le deuil après suicide a davantage de ressemblances que de différences avec le deuil « habituel ». Je vais parler de ces différences mais restons un instant au niveau des ressemblances. Dans son déroulement le deuil après suicide, comme tous les deuils, va passer par une période de choc suivie d’un long mouvement dépressif avant d’arriver à terme au retour vers la vie. Même en dehors du suicide ce temps de la dépression du deuil est très variable. S’il peut s’étendre sur des années après un suicide ou la mort d’un enfant, le deuil n’est ni anormal ni compliqué pour autant même s’il est très difficile.4Les mêmes processus intérieurs du travail de deuil se retrouvent dans les deuils après suicide comme dans les autres. La douleur et la souffrance sont au cœur du vécu de la personne endeuillée et personne, par aucun moyen, ne peut en mesurer la profondeur et la durée. La douleur du deuil est également irréductible. Elle est lourde, elle fait mal, elle fait peine mais elle est le signe le plus manifeste de l’attachement à la personne décédée. Aussi l’accompagnant ne peut jamais avoir le désir de la soulager mais tout juste de l’accueillir et d’en partager une partie. Cette douleur, sacrée en quelque sorte, est aussi totalement subjective dans son ressenti comme dans ses expressions selon les expériences douloureuses vécues antérieurement dans l’histoire de la famille. Le deuil intérieur s’exprime également dans un mouvement de régression psychique et comportementale. C’est une autre raison qui implique que la personne en deuil soit entourée et soutenue par ses proches.5Dans ce mouvement de régression psychique se manifeste, surtout dans les premiers temps qui suivent la mort de l’être cher, une forte poussée à s’identifier à lui jusqu’au point d’avoir envie de le retrouver dans la mort. Cette identification narcissique est habituellement temporaire et débouche sur un processus de réorganisation psychique qui, à terme, se révèle souvent bénéfique pour la croissance psychique et spirituelle de la personne endeuillée à qui nous n’allons, bien sûr, pas tenir de tels propos ; si elle doit en reconnaître la réalité, elle la découvrira au fil de l’évolution de son deuil. Mais cette identification narcissique entraînant un désir de mort partagée peut se révéler pernicieuse chez certaines personnes déjà antérieurement fragilisées, déjà tentées par la mort ou ayant éventuellement déjà réalisé des gestes suicidaires. Notons d’emblée ici une première particularité du deuil après suicide : le suicide augmente la force de la tentation de mourir. Mais, dans tous les deuils, des identifications plus limitées et positives à la personne du disparu dans ses aspects physiques et/ou moraux se manifestent ; elles perpétuent la présence du disparu et prolongent en quelque sorte sa vie, mais parfois elles se révèlent maléfiques lorsque, par exemple – et ce n’est pas si rare – la personne en deuil reprend les symptômes de la maladie du défunt, éventuellement jusqu’à en mourir comme lui. Les difficultés, les complications et les pathologies du deuil se portent fréquemment sur le corps et la santé physique.6Un autre point nodal, central, incontournable, donc essentiel, capital du vécu intérieur du deuil est l’obligation de se mettre devant la réalité de la perte, la réalité de la mort et celle du suicide. Reconnaître la réalité des faits est indispensable pour aller de l’avant. Mais cela ne se fait pas en un temps ; une longue durée de souffrance et de peine est nécessaire ; d’où ce nom de « travail de deuil » qui achemine progressivement vers l’obligation d’accepter ce à quoi on ne peut plus rien : « c’est comme ça ». L’endeuillé est également bien obligé, malgré lui et à reculons, d’accepter l’état misérable dans lequel il se trouve.7Mais pendant tout un temps il refuse. Le refus qu’il est attitude presque générale et tout à fait normale au début de tout deuil est bien évidemment beaucoup plus fort après une mort traumatique et encore plus après un suicide. Ici ce refus met du temps à céder et il est assez fréquent qu’il débouche sur une position de déni qui porte davantage sur les circonstances de la mort que sur sa réalité, l’endeuillé croyant plus à un accident voire à un meurtre qu’au suicide. Des mois après la mort, parfois même des années, des endeuillés après suicide pensent à certains moments qu’il ne s’agit que d’un mauvais rêve et qu’ils vont se réveiller. Cette illusion ne dure normalement que peu de temps. La difficulté est aussi pour tout endeuillé de tenter d’accepter l’état dans lequel plonge la mort de l’être aimé, un état insupportable. Bien des endeuillés après suicide ont de la difficulté, même dans les groupes où la parole est favorisée par celle des autres, à reconnaître pour eux certains des sentiments dont nous allons bientôt parler.8Le deuil est un processus d’intériorisation. La personne qui est morte occupe tout l’espace de la vie psychique ; on ne pense qu’à elle. La relation se transforme profondément : la mort prive de sa présence réelle, physique, objective mais sa présence psychique, affective et spirituelle en augmente d’autant dans le cœur de celui qui en est en deuil. Le vécu du deuil implique la remontée des souvenirs, les bons puis les moins bons ce qui amène au pardon. Accordé au défunt il autorise alors à se pardonner soi-même ce qui entraîne un soulagement partiel des sentiments de culpabilité.9Car les sentiments de culpabilité accompagnent tous les deuils, certes dans des proportions variables. Assez souvent les anglo-saxons ont du mal à reconnaître cette réalité de tout deuil. Le malentendu vient du fait que, dans ce cas, ils ne prennent en compte que les sentiments liés à une culpabilité réelle et consciente qui existent chez certaines personnes en deuil, même si vues de l’extérieur, elles paraissent irréprochables alors que, chez d’autres, ils ne se manifestent pas. Mais à côté de la culpabilité réelle, objective, existent des sentiments inconscients de culpabilité qui sont en relation avec l’ambivalence, mélange d’amour et d’hostilité, celui-là l’emportant d’ordinaire sur celle-ci, qui est présente, à des degrés divers, dans toutes les relations à autrui même les plus chères, les plus aimantes. La culpabilité intense et semblant excessive de certains endeuillés fait penser qu’ils se considèrent comme les seuls responsables de cette mort comme s’il avait été en leur pouvoir, dans le reliquat de leur mégalomanie infantile, de l’empêcher.10Ce bref rappel des constituants essentiels du déroulement du deuil et du travail intérieur qui l’accompagne permet d’appréhender plusieurs des particularités des deuils après suicides. A l’évidence le choc après un suicide est particulièrement violent en relation avec le caractère à la fois brutal et auto provoqué de cette mort. Peuvent s’ajouter encore à la violence du choc l’aspect inattendu, surprenant de certains suicides et l’état du corps après le geste fatal. L’intensité du choc est maximale chez celui ou celle qui découvre le suicidé. Parfois la violence du choc se décharge immédiatement dans des cris déchirants ; plus souvent, dans les premiers moments, le choc extrême s’exprime dans l’abattement et une sorte d’anesthésie affective qui peut durer des semaines et parfois davantage. Durant cette période de choc différé, des difficultés de santé et de comportements négatifs sont à craindre. La douleur se creuse progressivement et les endeuillés après suicide disent habituellement qu’elle est bien plus profonde au bout de quelques mois qu’elle ne l’était au commencement.11L’état dépressif de ces deuils est également marqué par sa profondeur et sa longue durée. Son intensité est entretenue à la fois par la présence des images traumatiques du disparu qui s’imposent à la conscience, par les interrogations torturantes et interminables sur les significations et motivations de cet acte et par les sentiments de culpabilité qui les accompagnent. Cette situation délicate ne peut être soulagée, en partie, que par une aide spécialisée et particulière. Mais il faut cependant reconnaître que, même bien accompagnés et correctement traités, les endeuillés après suicide vivent une dépression importante et longue. Cette longue période dépressive est celle de toutes les interrogations, de toutes les mises en cause : l’endeuillé après suicide ne cesse de se demander et de se reprocher ce qu’il a fait, ce qu’il n’a pas fait, ce qu’il n’a pas compris, ce qu’il n’a pas entendu. C’est la période des si, des pourquoi et des comment où l’intéressé revisite le passé en lui trouvant des sens a posteriori, croyant alors qu’il aurait dû les comprendre comme des indices du danger.12La brutalité du choc, l’importance de la dépression, l’omniprésence des images traumatiques sont des traits communs à tous les deuils traumatiques que ce soit par suicide ou par accident. Ces images torturantes sont visuelles lorsque l’endeuillé a été celui qui a trouvé le corps ; elles sont auditives pour les proches qui n’ont pas assisté mais auxquels le récit en a été fait. Pour ceux qui ont la douleur supplémentaire d’être confrontés à la vision du cadavre, son état est de grande importance. Lorsqu’il est défiguré, altéré, ces images sont encore plus insupportables. Au contraire, aller dire adieu au défunt à la chambre mortuaire ou au funérarium, après les soins de thanatopraxie qui lui ont rendu un aspect présentable et, si possible, apaisé est de grande importance dans ces deuils comme dans tous les autres à la fois pour rendre hommage au défunt et pour faciliter la reconnaissance de la réalité. Ces images traumatiques visuelles ou auditives s’imposent d’elles-mêmes à la conscience lorsqu’on pense au défunt, de manière presque continue au début. Non seulement elles s’ajoutent à la douleur de sa disparition mais elles bloquent aussi plus ou moins temporairement le travail de deuil qui nécessite l’évocation des souvenirs avec le disparu, des épisodes antérieurs à sa disparition.13L’anxiété également est particulièrement importante dans ce type de deuil (Farberow et colls., 1987). La catastrophe entraîne la peur d’un autre malheur, un autre suicide par exemple ou une autre perte. « Un malheur n’arrive jamais seul » dit un de nos dictons populaires qui, en quelque sorte, énonce une croyance de l’inconscient collectif. Et l’angoisse est aussi en rapport avec les conséquences redoutées de cet événement néfaste. Ce dicton s’accorde particulièrement au suicide. Au malheur du malheureux qui s’est tué vient s’ajouter celui de ceux qui restent ; le malheur est partagé, il est même transmis, à la suite de, indique que l’anxiété est particulièrement importante après le suicide d’un adolescent qui, chez les parents, peut entraîner une « peur de la contagion » surtout si un frère ou une sœur a déjà fait montre de quelque difficulté avant ce suicide (Rando, 1985 ; Kovarsky, 1989). Cela peut les conduire à des attitudes de surprotection dont les intéressés ont du mal à se plaindre afin de ne pas augmenter le chagrin des parents.14A l’opposé, et de manière en apparence contradictoire, les endeuillés peuvent éprouver du soulagement lorsque le suicide arrive au terme d’une longue évolution de maladie dépressive, borderline ou psychopathique émaillée de nombreuses crises en particulier suicidaires avec menaces et tentatives répétées dont éventuellement certaines graves. La mort peut apparaître comme un soulagement, peut-on penser, pour la personne malade qui lutte depuis des années avec un succès variable mais dont l’état va en s’aggravant. Mais elle est aussi un soulagement pour ceux qui restent et qui souffrent maintenant de la perte et du deuil et souffraient auparavant des difficultés de la maladie et des souffrances de celui ou celle qui est morte. Certaines personnes en deuil ressentent clairement ce sentiment même si elles ne vont pas en parler ; d’autres ne peuvent pas l’éprouver consciemment ; il risquerait d’augmenter par trop une culpabilité déjà bien assez écrasante. Parmi les douze veuves par suicide avec lesquelles Wallace (1972) est en contact à l’Ecole de Médecine de Harvard deux font état de ce soulagement. Il est également présent chez trois des trente-neuf personnes rencontrées par Rudestam (1977).15La honte est également très souvent retrouvée sur le terrain au contact des endeuillés après suicide, bien qu’ils ne la verbalisent ni volontiers ni facilement. Parmi les 57 personnes en veuvage que Barrett et Scott (1990) ont rencontrés, ils trouvent la honte plus importante chez les endeuillés après suicide que dans les trois autres groupes : accidents, morts naturelles inattendues et morts naturelles attendues.16« La honte semble être une expression centrale et particulière du deuil après suicide. Il y a une nette différence au 9e mois (par rapport à l’autre groupe). En tant qu’expérience centrale elle interfère dans les modalités de relation des endeuillés après suicide avec les autres et les manières dont le soutien leur est donné. Presque tous les parents avaient l’impression d’avoir été en faute quelque part, ce qui remettait en question leurs compétences parentales. Ces endeuillés se sentent embarrassés avec leurs parents et leurs amis. Ils ne se sentent plus des soutiens efficaces pour le restant de la famille. Ce sentiment est extrêmement stressant et blessant car il crée une dissonance dans leur identité (« concept of sel ») en mettant au premier plan des actions et des attitudes qui sont en contradiction avec leurs propres idées de ce qu’ils sont ou devraient être ».(Séguin, Lesage et Kiély, 1995)17Au sein de tous les deuils traumatiques, deux éléments sont bien particuliers aux deuils après suicide ; ils découlent directement du fait que le décès est un acte posé par le défunt lui-même : ce sont la stigmatisation sociale et l’importance des sentiments de culpabilité.18Dans toutes les sociétés traditionnelles et les religions occidentales le suicide est considéré comme un prototype de la mauvaise mort. Ceux qui sont morts ainsi risquent de venir demander des comptes aux vivants ; il importe de s’en tenir à l’écart. Le suicide, essentiellement depuis Saint Augustin est criminalisé à la fois par les lois civiles et les lois religieuses. C’est un crime qui doit donc être puni, en premier lieu, par le suicidé lui-même. Son corps était traîné par les pieds sur la voie publique avant d’être pendu comme tout bon condamné. Ses proches sont aussi punis car les biens du suicidé étaient confisqués au profit de divers bénéficiaires qui varient selon les localités et les époques ; mais ce sont toujours des dignitaires : le roi, la couronne, l’évêque, l’abbé ou la puissance civile de proximité, le comte. Mais le suicide n’a jamais cessé d’exister à toutes les époques. Dans l’ancienne France, le suicide était essentiellement le fait des classes laborieuses et des maîtres artisans. Mais dans l’étude de Jean-Claude Schmitt [1][1] Schmitt J.C., (1976), « Le suicide au Moyen-Age »,...10 des 54 suicidés qu’il étudie sont des ecclésiastiques qui ne sont pas soumis aux mêmes sévices. Les nobles, pour leur part, ont droit aux suicides héroïques et ont de multiples possibilités de se faire tuer : guerres, tournois, croisades. Déjà au Moyen Age les hommes se suicident deux fois plus souvent que les femmes et par les mêmes moyens que de nos jours. Il n’existe qu’une excuse : la folie. Aussi est-elle largement utilisée. Le suicide est toujours stigmatisé par la religion juive traditionnelle ; seule la folie est une excuse. A travers l’histoire se retrouvent les mêmes oppositions : suicides réprouvés/suicides nobles ; suicides évidents/suicides camouflés. Les lois civiles et religieuses mettront beaucoup de temps à s’adoucir alors que, dans la pratique, l’indulgence commence à se manifester lorsqu’il n’y a pas scandale. L’attitude de l’Eglise Catholique à l’égard des suicidés lui a souvent été reprochée. Il n’y a pas si longtemps, tout juste quelques décennies, ces morts n’avaient pas le droit aux funérailles chrétiennes ni ne pouvaient être enterrés en terre consacrée. Aller dans ce sens, c’est oublier que le suicide est condamné par toutes les sociétés traditionnelles et pratiquement toutes les religions.19Trois équipes de chercheurs se sont particulièrement attachées à cette question de la stigmatisation sociale du suicide : Laurence Calhoun et ses collaborateurs (1979, 1980, 1982, 1984), Liliane Range (1987, 1990) qui a beaucoup travaillé avec l’équipe précédente et Carole Van Dongen (1988, 1990, 1992).20L’équipe de Calhoun a réalisé en 1982 l’étude suivante : 148 adultes grand public choisis au hasard sont interrogés dans le hall d’un supermarché sur l’annonce nécrologique de la mort d’un enfant. Les réactions sont plus négatives, activement ou passivement, à l’égard des parents d’enfants décédés par suicide qui sont considérés comme plus perturbés et reçoivent moins de soutien.21Ces constatations confirment les affirmations de Cain et Fast (1966 a et b) qui avaient déjà signalé le blâme des parents par les proches et la communauté, l’évitement (« ils sont montrés du doigt »), le manque de soutien, la honte au point que certaines familles déménagent rapidement. Souvent ces sentiments et ces attitudes entretiennent la loi du secret. Rudestam (1977), chez 39 familles endeuillées par suicide dans l’Ohio, remarque que 17 ne veulent pas en parler et 12 mentent sur la cause de la mort qui est présentée comme naturelle ou accidentelle. Ce fait avait également été signalé antérieurement par Cain. D’autre part, Shepherd et Barraclough (1974) indiquent que, sur 44 personnes qui ont perdu leur conjoint par suicide, une assez large minorité a souffert des réactions des autres.22Enfin si ces attitudes de stigmatisation de l’entourage d’un suicidé sont assez fréquentes sans être générales, il est difficile, dans chaque situation concrète, de pouvoir apprécier ce qui revient aux attitudes de l’entourage et ce qui est le ressenti par les endeuillés à partir de leurs sentiments personnels de honte et de culpabilité. Ce qui est vécu par les intéressés comme du rejet peut aussi être lié à la gêne éprouvée par les proches vis-à-vis de la conduite à tenir dans cette situation bien particulière.23La recension et l’analyse de trente publications anglo-saxonnes de ces dernières années dont certaines qui refusent de considérer le deuil après suicide comme particulier met en évidence que les sentiments de culpabilité sont l’item le plus souvent rencontré (21 fois). Il est habituellement reconnu que l’âge et du suicidé et du proche endeuillé ont de l’importance dans l’intensité des réactions de deuil ainsi que le lien de parenté. Le suicide d’un enfant et celui d’un conjoint sont donnés pour les plus difficiles ; ceci correspond à l’expérience clinique. Celui d’un parent dans l’enfance est également problématique, l’enfant étant par son état d’enfant particulièrement et cruellement sensible à la culpabilité. La culpabilité est toujours plus forte dans les deuils difficiles ; elle est essentiellement en rapport avec des caractères de la relation à la perte et à la structure psychologique de l’endeuillé mais elle est encore aggravée par certaines modalités de la mort, ici en particulier le suicide. La culpabilité est un thème qui revient constamment dans l’accompagnement des endeuillés après suicide, en particulier dans les groupes de soutien mis en place pour eux. Elle est reconnue plus importante dans ce type de deuil que dans les autres par tous les auteurs même ceux qui concluent au manque de spécificité du deuil après suicide, comme Cleiren (1994).24Elle s’avère être à la base de très nombreuses réactions tant de l’endeuillé après suicide que de son entourage proche et moins proche. La culpabilité s’articule avec la stigmatisation sociale pour renforcer la solitude et la difficulté à trouver et surtout à accepter du soutien.25Comme pour nombre de ces réactions que nous envisageons la culpabilité n’est pas réservée aux seuls deuils après suicide puisqu’elle est surtout conditionnée par l’ambivalence existant dans la relation antérieure et qui est activée par les causes mêmes qui vont conduire au suicide ; elle est cependant plus importante. Mais elle est plus fréquente ici, d’une plus grande intensité et, de ce fait, plus susceptible de pouvoir entraîner parfois des conséquences tragiques. Henley (1984) qui la voit particulièrement importante chez les conjoints qui se sont, au moins tacitement sinon explicitement, promis de se prêter assistance – on est marié pour le meilleur et pour le pire – tout en ajoutant que celle des enfants dont un parent se suicide est également préoccupante. Ces positions sont partagées par de très nombreux auteurs (Cain et Fast (1966), Herzog et Resnik (1969), Henslin (1970,1972), Wallace (1973), Rudestam (1977)). Warren (1977) fait valoir que la culpabilité s’accompagne d’autres altérations du surmoi chez ces personnes. L’idéal du moi régresse en relation avec la baisse de l’estime de soi du fait que le suicide d’un être très aimé nous donne le sentiment d’avoir échoué à le garder en vie, d’avoir été et d’être nuls. Il reste à prouver le contraire ; d’où l’intensité, chez certains de ces endeuillés après suicide, des forces de réparation et de résilience (Cyrulnik 1999, Hanus 2001).26Les particularités du deuil après suicide conduisent à la mise en place de modalités spécifiques d’accompagnement et de soutien. Comme toutes les personnes en deuil, celles qui le deviennent après un suicide ont besoin de l’aide de leur entourage naturel qui, selon les situations, se révèle très variable tant sur le plan quantitatif que qualitatif. Nous n’insisterons pas ici sur toutes les recommandations incongrues et souvent malvenues qui sont adressées aux endeuillés avec les meilleures intentions du monde. Par contre il est toujours utile de rappeler que les personnes qui se trouvent dans cette situation ont habituellement le plus grand mal à demander de l’aide ; il est donc nécessaire de prendre l’initiative et de leur adresser des signes d’attention et d’intérêt. Certains endeuillés, surtout dans ces situations de mort traumatique, viennent demander de l’aide soit à des professionnels du soutien psychologique soit à des associations spécialisées dont les différents « Vivre son deuil ». Est-il besoin de rappeler que l’accompagnement familial, amical, bénévole ou professionnel repose sur quelques éléments bien précis : la présence autant psychologique que physique, l’écoute qui cherche à se trouver à une bonne distance d’empathie et qui implique des moments de parole de l’écoutant et enfin la continuité en prenant soin de ne pas se lancer dans un accompagnement indéfini. L’avantage des associations est que ce travail est fait en équipe et que les bénévoles y bénéficient d’une supervision.27L’accompagnement des endeuillées après suicide demande des personnes spécialement formées bien sûr au deuil et au suicide mais aussi au deuil après suicide et à ses particularités. Dans un premier temps, lorsque ces personnes touchées par le suicide d’un proche appellent à l’écoute téléphonique des bénévoles, il est souhaitable de leur proposer un entretien qu’elles acceptent facilement si elles ne l’ont pas demandé elles-mêmes de prime abord. Cet entretien, ces entretiens car il se renouvellera d’ordinaire plusieurs fois, privilégie l’écoute de la souffrance et des autres vécus émotionnels mais il incite aussi à parler des circonstances de la mort, du moment, du lieu, de la modalité du suicide, de son caractère prévisible ou tout à fait inattendu. Comme dans toute souffrance parler soulage en permettant d’exprimer avec des mots les images intérieures du drame et les sentiments éprouvés. Un deuxième temps de l’entretien incite à parler du passé du suicidé non seulement ses difficultés personnelles et familiales lorsqu’elles ont existé mais aussi de son enfance et de sa jeunesse. Ce premier entretien permet habituellement d’apprécier le type de relation qui unissait le défunt et l’endeuillé.28Cet entretien n’est pas toujours individuel, il devient éventuellement familial. Ce qui est une pratique habituelle après le suicide d’un jeune où les deux parents viennent ensemble demander de l’aide. Il peut se réaliser parfois dans d’autres formes de suicide. Mais lorsqu’il s’agit justement d’un jeune, il est indispensable de demander la venue des frères et sœurs sans se laisser arrêter par un premier refus qui cède habituellement avec un peu d’insistance. Des paroles importantes sont alors échangées entre les parents et les autres enfants car il circule dans ces familles la crainte d’une autre catastrophe surtout lorsqu’un autre enfant ne va pas très bien.29Les personnes en deuil tirent souvent bénéfice des groupes de paroles qui heureusement vont en se multipliant à travers le pays. Mais ce bénéfice apparaît encore plus net pour les enfants et adolescents en deuil et pour les endeuillés après suicide. Je n’y insiste pas aujourd’hui puisque Claudine Dahan vous en parlera demain matin mais je souhaite tout juste signaler déjà l’utilité de se retrouver avec d’autres personnes vivant la même situation dans un espace protégé où il est possible de dire (la honte, la culpabilité, le soulagement) ce qui est pratiquement indicible ailleurs.30Mais beaucoup reste encore à faire : actuellement une minorité de familles demandent de l’aide en ces circonstances et celles qui le font sont souvent celles qui vont le moins mal ; elles s’inscrivent déjà dans une démarche active de progression. Ces groupes de soutien spécifiques sont encore peu nombreux. Leur extension est limitée à la fois par le petit nombre de demandes et par le manque actuel d’animateurs. C’est la raison pour laquelle la Fédération a mis en place une formation spécifique pour ces futurs animateurs de groupes d’endeuillés après suicide.31D’autres modalités de soutien sont encore nécessaires : Un projet est en voie de réalisation dans une collaboration entre la Fédération, l’Union Nationale pour la Prévention du Suicide et la Direction Générale de la Santé dont Fabienne Debaux nous entretiendra également demain matin. La brochure de l’association « Vous êtes en deuil » réalisée il y a quelques années et tirées à plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires est toujours appréciée par les personnes en deuil mais les endeuillés après suicide disent généralement qu’ils ne s’y retrouvent pas, la trouvant trop générale. Aussi est-on sur le point de terminer en collaboration, comme je viens de le rappeler, une autre brochure « Vous êtes en deuil après un suicide » (ou peut-être « je suis en deuil après un suicide »). L’implication de la DGS témoignera à cette population d’endeuillés après suicide, qui constitue un groupe à risques en terme de santé publique, de l’attention, de l’intérêt et de la reconnaissance des pouvoirs publics ce qui constituera un juste contrepoids à la stigmatisation sociale de ce type de mort.32Un autre projet est en cours et qui verra sans doute le jour à plus long terme, celui d’une Conférence de Consensus sur « l’impact du suicide sur l’entourage » où des experts préciseront devant un jury qui rendra des recommandations les spécificités du deuil après suicide, la nécessité et les modalités de sa prise en charge.33Améliorer ces modalités de prise en charge et aussi et au premier chef une question d’information et de formations des professionnels et des bénévoles associatifs, démarche dans laquelle la Fédération Européenne Vivre son deuil est engagée et où elle rejoint l’UNPS dans la prévention du suicide.
Notes
[1]Schmitt J.C., (1976), « Le suicide au Moyen-Age », Annales, Economies, Sociétés, Civilisations. Janvier-Février.Pour citer cet article
Hanus Michel, « Les particularités du deuil après suicide », Études sur la mort 1/2005 (no 127) , p. 49-58URL : www.cairn.info/revue-etudes-sur-la-mort-2005-1-page-49.htm.DOI : 10.3917/eslm.127.0049.https://www.cairn.info/revue-etudes-sur-la-mort-2005-1-page-49.htm
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http://social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/Brochure.pdf
vous êtes en deuil après un suicide unps.fr
Re: Amour et résilience ?
Maintenant je vois de la douance, de la résilience et ce forum dans Nono !!!
"dans notre monde tu pourras renaître et avec nous tu retrouveras peut être ta joie... "
intense et puissant si en nobles et piqûres rien nous poussons la philosophie jusqu'à l'ivresse...
Re: Amour et résilience ?
- Spoiler:
- Boris Cyrulnik, en Israël, parle de Germaine Tillion, de Simone Veil, et de résilience
Enfant, le futur célèbre psychiatre juif a échappé de justesse aux camps de concentration, vécu dans de nombreuses familles d’accueil, puis suivi son propre chemin
DAHLIA PEREZ 26 avril 2017, 09:57 Mis à jour : 26 avril 2017, 10:00On ne présente plus Boris Cyrulnik, célèbre psychiatre et écrivain juif connu pour avoir vulgarisé le concept de « résilience ». Fils de résistants Juifs polonais déportés, il est lui-même porteur d’une histoire qui a très certainement influé sur son parcours de chercheur.Il s’exprimera au Campus Francophone du Collège Académique de Netanya ce jeudi sur deux femmes au parcours exceptionnel, résilientes et qui ont su, elles-aussi, surmonter les souffrances de la Shoah avant de pleinement se réaliser : la résistante, ethnographe et écrivain Germaine Tillion et Simone Veil, passeuse de mémoire, magistrate, ardente défenseure des droits des femmes.Ce qui les rapproche ? Elles ont connu la déportation à Ravensbrück et à Auschwitz-Birkenau, et n’ont jamais renoncer pour autant à s’affirmer et à se défendre.Boris Cyrulnik, qui travaille régulièrement avec des universitaires israéliens, nous en dit plus sur ces femmes qui, pour le citer, « ont joué un grand rôle dans la reconnaissance du rôle des femmes pendant la guerre, et dans leur épanouissement quand la paix est revenue ».Vous donnerez ce jeudi une conférence au Collège Académique de Netanya, qui s’intitule : “Destins croisés : Germaine Tillion et Simone Veil” Germaine Tillion a été déportée, résistante, écrivain et ethnographe, Simone Veil, rescapée de la Shoah et passeuse de mémoire, femme politique très connue pour ces nombreux combats. Qu’est-ce qui vous a parlé en priorité dans le destin de ces deux femmes au parcours exceptionnel ?Conférence de Boris Cyrulnik à Netanya, le 27 avril 2017Ce qui m’a enchanté dans le parcours de ces deux femmes, c’est leur courage. Je me suis demandé comment elles avaient eu la force de surmonter des épreuves aussi terrifiantes que Ravensbrück pour Germaine Tillion et Auschwitz pour Simone Veil.Elles ont eu une enfance très sécurisante grâce à une famille très proche et soudée. Quand la tragédie est arrivée, elles ont soufferts bien sûr, énormément, mais elles ont gardé espoir. Et la manière dont elles ont gardé espoir est évocatrice de la résilience. Germaine Tillion a souhaité mourir tellement elle a souffert à Ravensbrück.Le jour où elle décide d’en finir, elle sort et elle voit la beauté du ciel bleu. Elle a alors cette phrase : « Je ne peux pas mourir quand le ciel est si bleu. » Simone Veil, elle, souffre aussi énormément. Elle a été sauvée par sa beauté, sa propre beauté. Elle dit qu’elle a gardé espoir parce qu’elle avait le soutien affectueux de sa famille.Ces deux femmes-là ont été renforcées par l’affectivité. Si bien que, après la guerre, tout de suite Germaine Tillion s’est mise au travail pour recueillir le témoignages de huit milles femmes déportées, et Simone Veil, tout de suite après aussi, s’est lancé dans des études, a fondé un foyer avant de tenter l’aventure sociale où elle a été très utile, notamment pour les femmes. Donc ces deux histoires, ces deux biographies m’ont paru très illustratives de la résilience.Vous êtes justement connu pour avoir vulgarisé ce concept de « résilience » (renaître de sa souffrance). Quelles sont selon vous les principales similitudes qui lient le destin de ces deux femmes françaises, vu sous cet angle ?On dit souvent que j’ai vulgarisé la résilience, à vrai dire je préfère dire que j’ai participé aux recherches sur la résilience. Ils se trouvent que ces recherches ont eu un grand succès littéraire mais c’est en fait un travail scientifique et il y a eu beaucoup de recherches menées à ce sujet. C’est actuellement la théorie la plus défendue dans les facultés de psychologie et de médecine.Germaine Tillion a été élevée dans une pension catholique et elle garde un lien affectif pour ces parents. C’est une jeune femme qui vient juste de terminer ses études quand elle rentre chez elle en passant par l’Allemagne. Elle comprend que ce pays, au cœur des années trente, est en train de préparer une tragédie. Quand elle le dit, personne ne veut la croire, c’est à dire que la société française commence à ce moment-là à pratiquer le déni. Et le déni en effet est protecteur, parce que ça empêche l’angoisse, mais cela empêche aussi d’affronter le problème.Et quand le problème se pose, Germaine Tillion, le soir même de la capitulation et de la collaboration de Pétain, propose de s’engager dans un réseau de résistance pour aider les prisonniers. Puis elle choisit progressivement de soutenir les parachutistes en leur fournissant des armes.Germaine Tillion. (Crédit : capture d’écran YouTube)Elle est dénoncée par des gens avec qui elle travaillait, et, en déportation, elle retrouve des mécanismes de défense qui caractérise la résilience. Elle a beaucoup d’humour et Geneviève de Gaulle disait qu’elle se mettait toujours à coté de Germaine Tillion car celle-ci tournait souvent en dérision les gardiennes SS, et, dans cet invraisemblable enfer, elle faisait rire les déportés.Simone Veil a un peu les mêmes mécanismes de défense, c’est-à-dire qu’elle a moins d’humour que Germaine Tillion mais elle témoigne beaucoup d’affection et elle en provoque beaucoup, ce qui lui donne la force d’affronter l’horreur du réel. Ces deux femmes s’engagent culturellement et politiquement. Ça nous prouve que les deux mots-clés de la résilience après la guerre ont été « soutien affectif » et « rage de comprendre ». Germaine Tillion était partisane de l’indépendance de l’Algérie.Quand le FLN (le Front de libération nationale) s’est mis à commettre des actes terroristes, elle est entré dans une rage folle et elle leur a envoyé ce message via les premières pages des journaux français : « Vous êtes devenus des assassins ». Elle s’adresse alors à ses anciens amis… Simone Veil a la même réaction. Elle veut témoigner tout de suite de ce qui s’est passé à Auschwitz, mais la culture française de l’époque n’y attache alors pas beaucoup d’importance, car elle reste encore dans le déni.Malgré tout, elle continuera à témoigner et à s’engager politiquement. Donc, il y a un parallèle entre le courage de ces deux femmes qui s’explique par le soutien affectif qu’elles avaient reçu de leurs familles avant le traumatisme. Puis, pendant les agressions vécues, Germaine Tillion s’est protégé avec le bouclier de l’humour et Simone Veil a tenu grâce à l’affection qu’elle a donné et reçu.C’est ce qui a permis à ces deux femmes de devenir remarquables. Germaine Tillion est rentrée au Panthéon, c’est à dire au paradis des héros français, mais je pense qu’elle ne voulait pas être une héroïne. Elle voulait simplement faire son métier, ne tuer personne et ne mourir pour personne. Simone Veil elle aussi ne voulait tuer personne et elle ne voulait pas mourir, mais elle aussi a été « héroïsée » et adorée en France pour son utilité politique et ses combats pour les femmes.Simone Veil (Crédit : CC BY 2.0)Pensez-vous que l’empathie qu’a éprouvée Germaine Tillion pour le sort des Algériens, cette défense de la dignité humaine, l’a aidé à « réparer » sa propre souffrance ?Avant la guerre, elle a séjourné chez les Berbères, en Algérie, et elle avait tissé des liens d’amitié et d’estime avec des gens qui avaient une culture arabe qui n’était pas très francisée.Elle avait été choquée de voir que les Algériens musulmans étaient considérés comme sujets de la France et non pas comme citoyens : ils n’avaient pas le droit de vote dans leur propre pays. Elle a donc milité en faveur de l’indépendance de l’Algérie en affirmant que ces gens avaient une culture et qu’ils évolueraient comme tout le monde.La France ne les considérait pas comme citoyens. Les Juifs algériens avaient eu la nationalité française d’emblée depuis 1870 et beaucoup d’Arabes l’avaient mal pris, jusqu’à aujourd’hui… Elle a donc pris parti pour eux et quand ils sont devenus des terroristes, elle les a traités d’assassins.Pour Germaine Tillion, ce n’était pas une manière d’obtenir son indépendance que de poser des bombes dans une pâtisserie où se trouvait des grands-mères avec leurs petits-enfants.« Elle voulait simplement faire son métier, ne tuer personne et ne mourir pour personne »Hors, Simone Veil a eu un peu la même réaction avec les femmes en affirmant qu’elles devaient devenir des personnes à part entière et non pas des annexes de familles, des annexes d’hommes ou des annexes d’enfants.Elles ont réagi toutes les deux comme des femmes fortes, car elles ont compris en quelque sorte pendant la guerre combien la déshumanisation pouvait mener à la tragédie humaine, et mettre à mort des millions de gens sans aucune culpabilité.Il est donc nécessaire de considérer l’être humain, quelque soit sa religion ou son sexe, comme une personne à part entière. On suit et on comprend parfaitement aujourd’hui Simone Veil et Germaine Tillion, alors que c’est le résultat d’un combat pour ces deux femmes.Germaine Tillion, partisane de l’indépendance de l’Algérie, a toujours dénoncé le terrorisme qui cible des victimes civiles innocentes. De quelle manière aurait-elle appréhendé la vague d’attentats qui a touché la France ces dernières années selon vous ?Merci pour cette question. En France, en Israël, ces faits-là sont des crimes et ces gens qui les commettent sont des assassins, pas des résistants.On a le droit de contester une politique, de manifester, de ne pas être d’accord, mais tuer des enfants en posant des bombes n’est pas un acte de libération. C’est un assassinat.Germaine Tillion a employé ces mots à Alger et je pense qu’elle aurait employé les mêmes mots pour Mohammed Merah qui est entré dans une école à Toulouse pour tuer des enfants juifs.Miriam Monsonégo, fille du rabbin Yaacov Monsonégo, tués par Mohamed Merah à l’école juive Ozar Hatorah de Toulouse en mars 2012. (Crédit : Flash90)De quelle manière leur vécu, leurs parcours de militantes pour des causes comme la transmission de la Shoah ou l’indépendance de Algérie nous parlent, à la lumière de l’actualité ?Je pense aujourd’hui que le terrorisme mondial est devenu un adage totalitaire qui veut imposer sa loi par le bourreau.Pour l’instant, ils ont imposé leurs décrets dans certains pays musulmans et ils cherchent à l’imposer dans d’autres pays, mais heureusement, jusqu’à présent, la réaction de la plupart des états s’est révélée excellente.Il n’y a pas eu de chaos, comme on l’a vu par exemple après les attentats de Paris. C’est à dire que, face à l’adversité, les gens ont mené la politique contraire au terrorisme.Le président américain Barack Obama avec le président français François Hollande devant un mémorial à l’extérieur du Bataclan, à Paris, le 30 novembre 2015. (Crédit : Jim Watson/AFP)Le but de ces individus est de passer à la télévision à une heure de grande écoute, de façon à pouvoir terroriser la population et imposer leurs lois. Comme à Paris les gens se sont soudés, ils n’ont pas eu de prise sur eux. Il n’y a pas eu d’idée de vengeance.Dans les années trente, il y aurait eu une réponse à la violence par la violence, hors quand le chaos s’installe, l’État devient vulnérable et les terroristes peuvent imposer leur loi.Les Parisiens ont très bien réagi. Il peut y avoir certes une riposte par la force et par les armes, mais l’important est de rester solidaire. Dans ce cas-là, je pense et j’espère qu’on arrivera à vaincre le terrorisme.Leurs personnalités représentent une référence non seulement féministe, mais aussi historique dans les choix sociaux et politiques qu’elles ont faits…Oui, et on constate qu’aujourd’hui il y a de plus en plus de femmes qui s’impliquent dans la politique, la médecine, les sciences ou la littérature, donc je pense que des femmes d’exception comme Simone Veil et Germaine Tillion ont montré la voie.En politique, les femmes sont de plus en plus nombreuses à prendre des responsabilités et elles l’assument extrêmement bien. C’est probablement la première fois dans l’histoire humaine, et c’est donc un signe d’évolution de notre culture occidentale.Cela nous aide à repenser un vivre-ensemble, et comment les hommes et les femmes vont se coordonner, penser le mariage et l’éducation des enfants plus tard. Je pense donc que l’épanouissement des femmes en Occident est un marqueur de notre bonne évolution sociale, mais ce n’est pas le cas dans toutes les sociétés…Quel message et quelles valeurs Germaine Tillion et Simone Veil pourraient-elles transmettre selon vous aux jeunes générations d’aujourd’hui et à la jeunesse française ?Ces femmes ont un langage démocratique. Il faut chercher à comprendre, et c’est le contraire du langage totalitaire.J’arrive au dernier chapitre de mon existence en voyant réapparaître un autre langage totalitaire qui instrumentalise la religion, et là je pense qu’il faut s’en méfier. Attention à ce langage.Il est toujours nécessaire de se défendre et de comprendre celui qui ne pense pas comme noushttp://fr.timesofisrael.com/boris-cyrulnik-en-israel-parle-de-germaine-tillion-et-simone-veil-et-de-resilience/Et là le gars m'a dit : pourquoi tu ne t'engueules... pas avec les gens, et je lui ai dit répondu : la haine, quelle perte de temps. Sinon bon film, bon je files, je vais "au" coiffeur et ensuite je vais dire bonjour chez les tupes
Re: Amour et résilience ?
I am so sure a écrit:Maintenant je vois de la douance, de la résilience et ce forum dans Nono !!!"dans notre monde tu pourras renaître et avec nous tu retrouveras peut être ta joie... "intense et puissant si en nobles et piqûres rien nous poussons la philosophie jusqu'à l'ivresse...
Il ne peut y avoir piqure de rappel, que ça ça a été piqué au bon endroit et on ne peut se rappeler si on ne se savait pas certains trucs et si je ne me retrouvais pas en confiance ? à en dire certains. Je me sens comme un mille feuilles a qui on aurait faire rentrer une autre crème pâtissière dont je n'aurai pas pu soupçonner l'existence. Il semblerait donc que "les feuilles dites np mais à ma sauce aussi dite douée que j'y ai apportées parce qu'on m'avait encore une fois pas dit que je l'allais faire cette découverte donc je n'ai pas penser à dissocier et à ne pas mélanger" et ensuite,
forcément ! personne ne pouvait m'aider entre guillemets à trier ce que j'avais vécu et donc "mélanger" et là c'est tordu (chez moi tordu c'est : génial on m'a mis une bille dans une construction mentale et ça la modifie, de fait ça modifie je crois l'image mentale archivée dans mon cerveau (on est des dingues moi je vous le dis, enfin moi je suis sûre, avoir une usine pareille dans le cerveau, il faut être bien barrée bref) donc ça fait bizarre dire ça du coup mais tant pis je le dis, si on te met tout à coup, enfin moi, une bille qui change tout et c'est assez rare (non pas forcément que je le sois mais moi pour me rentrer des billes il faut avoir du courage et être tenace et courir vite aussi, enfin bref)
ça doit faire un peu comme ça :
Vas y pour voir fais une phrase structurée là tout de suite avec cette vidéo et encore là tu as les images en extérieur mais en intérieur mental !! forcément ! personne ne pouvait m'aider entre guillemets à trier ce que j'avais vécu et donc "mélanger" et là c'est tordu (chez moi tordu c'est : génial on m'a mis une bille dans une construction mentale et ça la modifie, de fait ça modifie je crois l'image mentale archivée dans mon cerveau (on est des dingues moi je vous le dis, enfin moi je suis sûre, avoir une usine pareille dans le cerveau, il faut être bien barrée bref) donc ça fait bizarre dire ça du coup mais tant pis je le dis, si on te met tout à coup, enfin moi, une bille qui change tout et c'est assez rare (non pas forcément que je le sois mais moi pour me rentrer des billes il faut avoir du courage et être tenace et courir vite aussi, enfin bref)
ça doit faire un peu comme ça :
Et pendant le cours laps de temps que tu mettras à la faire, moi je vais m'occuper à faire les miennes. Pour ne pas te faire perdre de ton temps.
Ca fait déjà deux plans : le mode dit np, le mode dit doué et mon mode "mélangé des deux sans classement du coup, c'est anarchique, je m'autorisais à penser anarchiquement sans ce classement là moi avant de forum, on m'avait dit que je devrais expliquer ! déjà expliquer c'est surprenant (on me torture depuis 4/5 ans ici et je laisse parfois faire en plus je vire parfois sado maso mentalement ? diantre) bref) et donc je vais remettre la bille là dedans et je reviens
Re: Amour et résilience ?
Invité a écrit:Fab. Fabrice a écrit:
Si tu rencontre quelqu'un de "doué" il se peu qu'il fasse partie d'une catégorie qui attend(/génére) un contact intense, immédiat, profond et vrai dans l'immédiat, et dans ce schéma d'expérience tu lui aura tout livré sur tes trauma avant la fin de la nuit ne serait-ce que parcequ'il les pressentira au travers de tout ce que tu raconte d'autre après, je ne peu pas dire si ça marcherai pour toi avec quelqu'un comme ça (?) et si lui se contenterai du "peu" ( à mon sens) que tu est prêt à lui livrer , ta vision de la fonction de "l'autre" étant nécéssairement limitative pour lui.Je te surconfirme avoir pris tes conseils et bien veiller à ces nouvelles données que tu m'as donné et te confirme donc les ayant "appliqué" avec des doués connus de moi et dans toutes les tranches du domaine affectif que tu avais raison, on avait du me donner ce conseil mais je ne le sentais pas où c'était pas mon moment choisi sur ces sujets ou alors tu as su me le communiquer de la façon dont j'avais besoin de l'entendre. Bref sans prétention mais c'est assez rare et curieux pour moi pour que je le souligne deux fois et je te remercie de nouveau car j'aurai blessé des personnes en me demandant encore une fois ce que j'avais bien pu faire pour. J'étais déjà quand je l'estimais utile et avisé dans le contexte délicate et précautionneuse mais il me manquait une info dite comme ça ou que sais je. En tout cas, merci beaucoup, ça m'a retiré des épines de mes roses, j'ai pas les mots pour le dire mieux (Je ne vais pas te raconter ma vie non plus !!!! )
Ne vous dérangez pas pour moi, je reprends des forces, il faut de l'énergie pour faire des phrases structurées..
Fab. Fabrice- Messages : 1328
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Re: Amour et résilience ?
Interlude schématique only for fun (enfin moi je suis en train de trouver ça "super fun" et c'est marrant de montrer "ça", ce qui se passe dans les coulisses de mon "concert" mental et avec du aussi )
- Spoiler:
- Veuillez ne pas quitter, elle prépare des phrases, je sais on voit rien et mes pixels sont nuls, mais c'est pour montrer que je bosse et je vais rajouter le gâteau aussi. et la cerise par contre il me faut trouver une "surcerise" (ça fait presque l'anagramme de sucreries t'as vu ? et là y'a un cocker qui doit aboyer )du coup en plus.T'as vu, les points de lumière, ça fait un smiley
Je vais vraiment finir par me faire un dico de base.
Re: Amour et résilience ?
Faites gaffe de ne pas vous cogner la t^te !
Et qu'est-ce que vous matez sur vos pompes ?
Et qu'est-ce que vous matez sur vos pompes ?
croquetou- Messages : 261
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Re: Amour et résilience ?
(Tu me confirme que je n'aurais pas dû m'abstenir de demander un truc à I am so sure depuis que je l'ai ressenti, hier)
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Je trouve le premier gateau très joli, surtout avec la touche de rouge, ca me fait envie d'y plonger...
( Le second, si je le croise, je le Mord ! )
Fab. Fabrice- Messages : 1328
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Re: Amour et résilience ?
Fab. Fabrice a écrit:
(Tu me confirme que je n'aurais pas dû m'abstenir de demander un truc à I am so sure depuis que je l'ai ressenti, hier)
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Je trouve le premier gateau très joli, surtout avec la touche de rouge, ca me fait envie d'y plonger...
( Le second, si je le croise, je le Mord ! )
Je ne veux pas connaître plus profondément tes rapports plus spécifiques avec les gâteaux au chocolat et je t'épargne les miens
Re: Amour et résilience ?
Amour et résilience !
Fab. Fabrice- Messages : 1328
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Re: Amour et résilience ?
Ouch, je n'imaginai pas tout cela, pas autant, je ne l'entrevoyais que seulement
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( Hasard , j'ai cet été tenté d'apprivoiser ce pavot, sans succès jusqu'à présent, au printemps peut-être)
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( Hasard , j'ai cet été tenté d'apprivoiser ce pavot, sans succès jusqu'à présent, au printemps peut-être)
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Dernière édition par Fab. Fabrice le Lun 21 Aoû 2017 - 18:46, édité 1 fois (Raison : Précision fleurie)
Fab. Fabrice- Messages : 1328
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Re: Amour et résilience ?
Hello, tu n'as rien raté, c'était pas intéressant du tout et moi même je me suis imaginée durant ce temps bien mieux où d'ailleurs je suis arrivée
Je vais d'ailleurs faire verrouiller ce fil, je lirai celui qui sera peut être ouvert qui sait sur cette thématique
Merci d'y avoir participé
Je vais d'ailleurs faire verrouiller ce fil, je lirai celui qui sera peut être ouvert qui sait sur cette thématique
Merci d'y avoir participé
Re: Amour et résilience ?
Tout te construit, même cela, cela te fait aujourd'hui, ta richesse y compris.
Tout le plaisir fût pour moi, désolé de te perdre ici.
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Fab. Fabrice- Messages : 1328
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Re: Amour et résilience ?
Changement de programme (une histoire de trop de rimes en iques.. rien d'intéressant pour ce sujet sauf si quelqu'un/une y voit un lien ou un tic ou un toc utile pour ce thème évidemment).
Et je pense qui sait ouvrir un sujet "résilience" mais généralisé et pas forcément uniquement donc comme ici dans le domaine affectif.
Si je rapporte lescacahuétes, des vidéos ou des articles dont je ne comprendrai pas forcément tout, quelqu'un peut me fournir un pavé argumenté ? que je pourrais mettre avant ? si je cite l'auteur ?
Ca suit avec la fleur La musique adoucit les moeurs
Bon alors on disait qu'en fait Nanette elle le savait pas qu'elle pouvait résilier encore plus avec Nono dans un domaine qu'elle ne connaissait pas d'elle ? (c'est beau, hein ouais... donc tout va bien
Il y aurait donc un "double effet kiss cool version boomerang"
et "un double effet résilience à étages, avec des histoires de billes, dans des vidéos scientifiques et des schémas à faire ou pas, d'effets qui iraient entre deux personnes entre leurs cerveaux et/ou leurs coeurs. Et tout est donc question de moment, de dimension, semble t il". Un mode "surheureuse" ?
Et cette phrase on le voit, est déjà bien trop longue et pas assez structurée ni même argumentée et agrémentée de connaissances.
Pardonnez moi je n'en suis qu'à lire le nouveau Tout en Un Abc du Bac et j'ai pris le S plutôt que le littéraire sur le conseil d'un jeune vendeur de 30 ans qui m'a semblé, de ma vue littéraire acquise en mode aléatoire et mode picorette, de très bon conseil et loin d'être bête histoire de me renseigner sur des domaines inconnus plutôt comme il me l'a dit mais surtout pas pour aller le passer le Bac... surtout S .
Il paraît que faire comme cela et sortir un peu de sa zone de confort, ça remplit mieux une résilience éventuelle, je vais tester sa théorie
Et donc dans ce fil parlant de résilience dans les situations extrêmes confère la première vidéo postée dans ce fil de Mr Boris Cylrulnik.
Il existerait des sur sur tuteurs de résilience ou alors dans d'autres domaines et mon cas s'aggrave donc ou pas, j'ai de la surchance et en plus dans plusieurs domaines de compétents
J'ai aussi le tout en un de la 3ème - Abc du Brevet. Je me suis souvenue que la 3ème j'y suis restée qu'une année, elle devait pas me plaire celle là, je ne l'ai faite qu'une fois, du coup je suis curieuse de me le refaire des années après Et je pense qui sait ouvrir un sujet "résilience" mais généralisé et pas forcément uniquement donc comme ici dans le domaine affectif.
Si je rapporte les
Ca suit avec la fleur La musique adoucit les moeurs
Bon alors on disait qu'en fait Nanette elle le savait pas qu'elle pouvait résilier encore plus avec Nono dans un domaine qu'elle ne connaissait pas d'elle ? (c'est beau, hein ouais... donc tout va bien
Il y aurait donc un "double effet kiss cool version boomerang"
et "un double effet résilience à étages, avec des histoires de billes, dans des vidéos scientifiques et des schémas à faire ou pas, d'effets qui iraient entre deux personnes entre leurs cerveaux et/ou leurs coeurs. Et tout est donc question de moment, de dimension, semble t il". Un mode "surheureuse" ?
Et cette phrase on le voit, est déjà bien trop longue et pas assez structurée ni même argumentée et agrémentée de connaissances.
Pardonnez moi je n'en suis qu'à lire le nouveau Tout en Un Abc du Bac et j'ai pris le S plutôt que le littéraire sur le conseil d'un jeune vendeur de 30 ans qui m'a semblé, de ma vue littéraire acquise en mode aléatoire et mode picorette, de très bon conseil et loin d'être bête histoire de me renseigner sur des domaines inconnus plutôt comme il me l'a dit mais surtout pas pour aller le passer le Bac... surtout S .
Il paraît que faire comme cela et sortir un peu de sa zone de confort, ça remplit mieux une résilience éventuelle, je vais tester sa théorie
Et donc dans ce fil parlant de résilience dans les situations extrêmes confère la première vidéo postée dans ce fil de Mr Boris Cylrulnik.
Il existerait des sur sur tuteurs de résilience ou alors dans d'autres domaines et mon cas s'aggrave donc ou pas, j'ai de la surchance et en plus dans plusieurs domaines de compétents
Re: Amour et résilience ?
- Spoiler:
J'y vois des liens et vous ?
Du coup je recite ma vidéo de départ de l'époque. Si je mets les neuro au rencard en quelques phrases en les classant dans "mauvaises bases" c'est embêtant
Je viendrais ajouter probablement une vidéo sur "la résilience dans les situations "Ice Cream". Continuez, ne vous dérangez pas pour moi, je vous lis et je repasserai...
par Fab. Fabrice le Lun 21 Aoû 2017 - 18:44
Ouch, je n'imaginai pas tout cela, pas autant, je ne l'entrevoyais que seulement
( Hasard , j'ai cet été tenté d'apprivoiser ce pavot, sans succès jusqu'à présent, au printemps peut-être)
Apprivoiser, ça c'est un joli mot
Re: Amour et résilience ?
( N'ayant, par choix, pas de facilité pour les documents liés -particuliérement Utubés-, je ne te livrerai sans jamais les avoir réellement consultés que ce que je connait d'expérience du sujet, j'espère ne pas tomber à coté ou être trop décallé face à cet illustre médiatisé)
Apprivoiser est en effet le plus joli des mots, c'est le mot qui correspond à un comportement; ammener l'autre à venir, plus précisément à ce qu'il consente de venir à soi, en le rassurant, en l'assurant d'une bienveillance, c'est en fait parfois même pour lui le premier pas de la résilience je pense, parfois cela doit conforter aussi celle de l'offrant tant finalement le plus peureux des deux n'est pas forcément celui qui semblerai.
C'est en réalité le contraire de forcer, apprivoiser est incommensuralement plus plaisant mais, parfois avec certains très (trop (?)) farouches ou encore marqués, c'est l'échec, probablement pas assez pertinent dans sa proposition à l'autre, il n'est possible que d'éventuellement le dompter ce qui laissera toujours un regret de la chose passée à portée, à portée d'esprit, d'envie, une tentative ici échouée dans l'exemple de ce semblant d'orchidé bien plus fragile au fond que celles marchandées en pot.
L'aboutissement de tout cela étant s'apprivoiser soi même, souvent nécéssaire mais trop(?) rarement à portée, participer à l'apporter est au fond l'aboutissement le plus ultime que l'on puisse se faire soi même en cadeau, l'ultime possibilité de résilier, c'est alors d'abord un don au sens premier mais aussi plus peut-être, si il est cultivé ( avec néanmoins plus de succès que mes pavots)
( Quand à dresser, troisième option parfois usitée, je n'ai aucune compétence, encore moins autorité, ne serait-ce qu'à en juger, faute de l'approcher mais ils faut bien dans cette discussion le citer puisque cela est)
.
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Quand à ta proposition de participer, je ne sais s tu pourra considérer le peu livré ici comme un début.
Apprivoiser est en effet le plus joli des mots, c'est le mot qui correspond à un comportement; ammener l'autre à venir, plus précisément à ce qu'il consente de venir à soi, en le rassurant, en l'assurant d'une bienveillance, c'est en fait parfois même pour lui le premier pas de la résilience je pense, parfois cela doit conforter aussi celle de l'offrant tant finalement le plus peureux des deux n'est pas forcément celui qui semblerai.
C'est en réalité le contraire de forcer, apprivoiser est incommensuralement plus plaisant mais, parfois avec certains très (trop (?)) farouches ou encore marqués, c'est l'échec, probablement pas assez pertinent dans sa proposition à l'autre, il n'est possible que d'éventuellement le dompter ce qui laissera toujours un regret de la chose passée à portée, à portée d'esprit, d'envie, une tentative ici échouée dans l'exemple de ce semblant d'orchidé bien plus fragile au fond que celles marchandées en pot.
L'aboutissement de tout cela étant s'apprivoiser soi même, souvent nécéssaire mais trop(?) rarement à portée, participer à l'apporter est au fond l'aboutissement le plus ultime que l'on puisse se faire soi même en cadeau, l'ultime possibilité de résilier, c'est alors d'abord un don au sens premier mais aussi plus peut-être, si il est cultivé ( avec néanmoins plus de succès que mes pavots)
( Quand à dresser, troisième option parfois usitée, je n'ai aucune compétence, encore moins autorité, ne serait-ce qu'à en juger, faute de l'approcher mais ils faut bien dans cette discussion le citer puisque cela est)
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Quand à ta proposition de participer, je ne sais s tu pourra considérer le peu livré ici comme un début.
Dernière édition par Fab. Fabrice le Mar 22 Aoû 2017 - 19:33, édité 3 fois (Raison : parfois même)
Fab. Fabrice- Messages : 1328
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Re: Amour et résilience ?
- Spoiler:
- Spoiler:
blessures/contre blessures
décaler
donc éviter
donc avancer
donc finir par dépasser
de fait même pas encaisser ce qui du coup n'a pas existé sauf pour les autres et ceux qui le rappellent/ou le pensent de vous/
ça remplace dans un cercle conversatif et exploser les pansements ou ces sujets qui ramènent dans la répétition des ou de scénarios,
quand on peut être la tempête, il faut faire son Hector et pas bouger avec les tempêtes surtout celles du passé ou ceux qui les ramènent à l'esprit au présent (les ombres passent... ) et se faire sa vie dans son co con bien
mais pas tous les autres, voire même pas tous les autres presque un peu pareils
Cravachée de lumière
La mer houle à la mort
Ses clameurs solitaires
Sur les bouées du port
Un enfant joue dehors
Le coeur dans les filets
A défier le sort
En jetant des galets {x2}
Bientôt il sera l'heure
Il quittera l'enfance
Tout en narguant sa peur
Il tentera sa chance
Plus loin que l'horizon
Là où l'ombre s'efface
il doit couper les ponts
Pour retrouver les traces
Pour retrouver sa trace
Il sait que l'aube est infidèle
Et son destin comme cette houle
Qui ne déploie jamais ses ailes
Il sait que rien n'est plus cruel
Que le silence que la mer roule
Comme une caresse ou un appel
Il sait
Alors il partira
Comme est parti ce frère
Dont il parlait tout bas
Le soir dans ses prières
Personne ici ne pleure
L'absence d'un bateau
Chacun a sa douleur
Qu'il garde bien au chaud {x2}
Il sait que l'aube est infidèle
Et son destin comme cette houle
Qui ne déploie jamais ses ailes
Il sait que rien n'est plus cruel
Que le silence que la mer roule
Comme une caresse ou un appel
Il sait
Le cortège est passé
Il ne l'a pas suivi
Il ne va plus prier
Il sait qu'il a grandi
Alors les dents serrées
Il jette ses galets
A la gueule des noyés
Pour voir la mer pleurer {x2}
Il jette ses galets
A la gueule des noyés
Pour voir la mer pleurer
Courir ailleurs
et aller faireuh des ricochets dans les cercles qui vont bien là dans vos rosaces à vous
Ne pas être co baille dans sa vie, ne pas être le co baille de sa vie.
Ré
Si
Lit
Anse
Douces anses
Re: Amour et résilience ?
- Spoiler:
Comment rester sujet de sa vie ? Faire face aux traumatismes récurrents, petites agressions insidieuses, récurrentes, oxydations lentes mais réelles rongeant le métal de notre personne ? Faire face au découragement. Rester debout.
Il s’agit, explicite la philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury, de réinventer les formes de légitimité, de faire sujet.
Comment ? Le temps – loin d’être un ennemi – est un atout, un allié.
Car aller chercher la force là où elle se trouve, c’est d’abord repérer quelles sont nos ressources disponibles. Et cela prend du temps. Encore s’agit-il de s’éloigner de proches influençant négativement nos vies. Ou sera-ce, au contraire, d’investir de nouvelles relations sociales, voire intellectuelles. Se lancer dans des activités gratifiantes : dessiner, chanter, danser, écrire ou se promener ou faire de la couture, pourquoi non ? Le neuropsychiatre Boris Cyrulnik parle de « S’appuyer sur ce que l’on a autour de soi afin de vivre le moins mal possible ». Faire matière de sa blessure. Ce qui protège n’hésite-t-il pas à affirmer, c’est l’action. Autrement dit, se reconstruire en construisant. Elaborer.
Se rendre sa capacité d’agir.
Merci à Cynthia Fleury, Boris Cyrulnik et Martin Legros de leurs aimables accords.
2 septembre 2017
--------------------
Re: Amour et résilience ?
Ajoutée le 15 sept. 2017
Le neuropsychiatre Boris Cyrulnik se livre à un exercice fascinant avec son ouvrage « Psychothérapie de Dieu » (Odile Jacob).
----------------------------------------------------------------------------------
Si vous rêvez de Boris qui ferait des concerts bizarres avec David Gahan et d'autres avec des so sures à talons et des boas et que vous vous faites karnaval en pensant faire de l'impro, ne consultez pas, vous êtes normaux-rêvants....
Dites que c'est de ma faute...
- Spoiler:
Re: Amour et résilience ?
- Spoiler:
- COMMENT DEVENIR RÉSILIENT ? NOS VALEURS #5
par Virginie | MOI - me connaître
COMMENT DEVENIR RÉSILIENT ? NOS VALEURS #5
Bienvenue à nouveau sur Moi & Les Autres. Comme ce n'est pas la 1ère fois que vous venez ici, vous voudrez sans doute découvrir les 30 questions qui vous permettent de vous libérer cliquez ici pour les télécharger les gratuitement.
La résilience c’est un état d’esprit, une force, des habitudes et comportements qui nous permettent d’aller de l’avant après un choc, un traumatisme ou un gros stress. Afin de prendre les bonnes habitudes, celles qui sont vraiment importantes pour nous, il faut bien connaitre nos propres valeurs. C’est ce que nous allons voir dans cet article, le cinquième de notre série sur la résilience.
CLARIFIER NOS VALEURS ET NOUS ENGAGER
Une autre façon de le dire, c’est d’identifier ce qui nous importe vraiment dans la vie. Lorsque l’on fait ce que l’on aime et ce en quoi on croit, on est en mesure d’améliorer notre capacité à être résilient. Clarifier nos valeurs et s’efforcer de vivre en cohérences avec ces valeurs qui sont les nôtres nous aide à donner un sens à notre vie et donc à aller de l’avant.
COMMENT VIVRE EN HARMONIE AVEC NOS VALEURS PERSONNELLES
« La personne qui a une raison de vivre peut supporter presque n’importe quoi ». Friedrich Nietzche.
Russ Harris, un psychologue australien parle de l’engagement comme la façon ‘aller de l’avant avec les meilleurs voies possibles. En parlant d’engagement, on ne veut pas dire : être parfait, toujours suivre la bonne voie ou ne jamais s’égarer. L’engagement signifie que lorsque vous échouez (ce qui est inévitable), ou que vous déraillez, vous verrez vos défauts et continuerez d’avancés dans la direction qui vous convient. C’est-à-dire la direction qui se rapproche le plus de vos valeurs. Quand nous avons un but dans la vie, que notre vie a du sens pour nous, nous pouvons surmonter plus facilement l’adversité. Le sens que l’on donne à notre vie nous permet d’aller de l’avant et de continuer à poursuivre ce qui nous importe réellement dans la vie. Ceci est l’un des ingrédients pour devenir une personne résiliente.
COMMENT VIVRE EN COHÉRENCE AVEC NOS VALEURS PERSONNELLES ?
DÉFINITION DES VALEURS
Allons un peu plus en profondeur et définissons les valeurs afin de mieux comprendre ce qu’elles sont, ce qu’elles nous apportent et comment vivre en cohérence avec elles.
Nos valeurs sont les directions que nous voulons donner à notre vie (en priorité). Par exemple, une personne qui donne de l’importance à la valeur travail va être très engagé dans son activité professionnelle. Nos valeurs nous aident à prendre des décisions en matière de comportement. Sans valeurs (pour nous guider), nos comportements, nos habitudes ou nos routines n’auraient aucun sens pour nous. Mais lorsque nous avons des valeurs que nous respectons, elles expliquent nos comportements et nous donnent une raison de faire ce que nous faisons chaque jour dans notre quotidien. Les valeurs sont ce qui explique nos comportements sur la durée. Il ne s’agit d’un évènement unique et ponctuel mais de quelque chose que nous faisons tout au long de notre vie. Les valeurs ne sont pas une liste de tâches à achever pour être satisfait, c’est un chemin de vie.
EXEMPLE DE LA FAMILLE
Il est facile de comprendre ce que nous entendons par nos valeurs en prenant l’exemple des jeunes parents.
Imaginez l’un des parents d’un bébé (ou nouveau-né) qui changent des couches à longueur de journée. Maintenant, si vous vous concentrez sur l’action de changer des couches, en soi, cela peut paraître ennuyant, voir même frustrant. Vous changez la couche et le bébé recommence à la salir ; vous la changez de nouveau et encore une fois, le nouveau-né se soulage dans la couche ; et encore une fois vous devez hanger la couche et ainsi de suite pendant des jours, des mois et des années. Mais si vous prenez cette même action en la regardant sous l’angle de votre valeur « famille », il ne s’agit plus seulement de changer une couche sale mais aussi de prendre soin de votre bébé chéri et d’être un parent aimant. Et c’est une occasion de nouer des liens avec votre enfant.
Donc quand vos valeurs profondes sont de chérir et aimer votre famille, vous commencez à voir les actions quotidiennes les plus répugnantes (comme changer une couche) sous un autre angle. Il s’agit bien plus que de changer une couche. Et à la fin de la journée, quand vous faites un bilan de ce que vous avez fait dans la journée en vous demandant « suis-je la personne que je veux être ? » votre réponse est OUI ! Pour conclure, on peut dire que les valeurs sont tout ce que vous faites pour être la personne que vous voulez être, les choses les plus importantes que vous faites.
Valeur famille
ÊTRE LA PERSONNE QUE VOUS VOULEZ ÊTRE DANS LA VIE
Ce qui arrive quand une personne (vous par exemple) vit en adéquation avec ces valeurs, c’est que celle-ci devient la personne qu’elle veut être, la vie prend du sens. La personne qui vit en cohérence avec ses valeurs donne du sens à sa vie, à un but qu’il veut atteindre au-delà des simples tâches quotidiennes et la vie se remplie avec un objectif plus grand que sa propre personne. Donné un sens à sa vie minimise l’impact du stress sur cette dernière. Il est enfin possible de traverser les situations stressantes et douloureuses en s’engageant dans ce qui nous importe vraiment. Par exemple, nous occuper de notre enfant au-delà des problèmes de la vie et du mal qui nous entoure.
LES VALEURS DÉFINISSENT NOS OBJECTIFS DE VIE
Il existe un malentendu très commun lorsque nous parlons de valeurs. Et la plupart des gens confondent les objectifs avec les valeurs, mais les valeurs sont bien différentes des objectifs. Les deux sont en relation, mais ce sont deux concepts différents.
D’abord, les valeurs représentent un choix de chemin vie, comme nous l’avons vu plus haut. En d’autres termes, c’est un peu le compas de votre vie. Il pointe dans la direction que vous souhaitez prendre dans la vie. Par exemple : la famille. Pour aller vers votre valeur famille, vous ferez un tas de petites choses concrètes qui seront des objectifs à court, moyen ou long terme.
Un objectif est quelque chose que vous achevez au cours du chemin, alors même que vous allez dans la direction de vos valeurs. Par exemple, un objectif peut-être d’avoir un diplôme. C’est un objectif qui a une date de fin. Une fois que vous l’avez atteint, il prend fin. Alors qu’une valeur va au-delà de l’obtention du diplôme. C’est par exemple votre amour pour apprendre toujours de nouvelles choses. Et cet amour d’apprendre peut durer toute la vie, ne jamais s’arrêter. Donc avec votre amour de l‘apprentissage, vous pouvez obtenir votre diplôme. Vous pouvez poursuivre différentes opportunités de développement dans votre carrière. Vous pouvez passer pleins de diplômes et apprendre pleins de choses tout au long de votre vie.
Une valeur est donc quelque chose qui ne cesse jamais dans votre vie, alors que les objectifs prennent fin. Les objectifs sont comme des paliers à franchir, vous pouvez vous faire une liste de tâches et les rayer chaque fois que vous avez réalisé quelque chose.
EXEMPLE DU VOYAGE
Par exemple, les amoureux de voyages, la valeur sera l’amour du voyage et connaître des cultures différentes. Un des objectifs peut-être de se fixer des voyages concrets. Par exemple, si vous vous voulez aller en Chine, une fois que vous aurez fait ce voyage, vous pourrez le rayer de votre liste. Votre amour du voyage et votre volonté de connaître de nouvelles cultures ne s’arrêtera pas pour autant. L’accomplissement de vos objectifs (aller dans différent pays que vous pouvez colorez sur votre carte du monde) vous donnent l’indication que vous êtes sur la bonne voie. Vous vivez la vie que vous voulez, la vie de vos rêves.
Valeur voyage
LES OBJECTIFS SE CONSTRUISENT À PARTIR DE NOS VALEURS
Beaucoup de gens ne prennent pas le temps de se fixer des objectifs et les atteindre. Ceci est en partie dû au fait qu’ils n’ont pas fait le travail initial, définir leur valeur, définir qu’ils veulent être dans la vie. En clarifiant qui vous voulez être dans les différents domaines de votre vie (amour, famille, travail, vie sociale, santé) ; puis en développant des objectifs en cohérence, vous vous dirigez chaque fois un peu plus vers la personne que vous voulez être. (LA ROUE DE LA VIE). Et quand vous réalisez vos objectifs, ils vous communiquent en retour que vous vivez à fond votre vie. Vous faites ce qui est le plus important.
L’IMPORTANCE DE NOS VALEURS
Nous avons discuté précédemment de la différence entre nos valeurs et nos objectifs. Peut-être que vous vous demandez ce que sont les valeurs ? C’est pourquoi, nous allons prendre quelques lignes pour parler de l’importance des valeurs. Premièrement nos valeurs nous servent de guides pour tout un tas de choses, quand on prend le temps de les définir et les clarifier préalablement. Ce sont elles qui guident nos actions (comme nous l’avons vu dans l’exemple des jeunes parents). Pourquoi vous levez-vous le matin et faites ce que vous faites ? Pourquoi faites-vous du sport en vous levant le matin par exemple ? Qu’est-ce qui motive cette pratique ? Pourquoi mangez-vous ce que vous mangez ? Pourquoi, lorsque vous avez des interactions sociales, vous vus comportez de la façon dont vous le faites ? Peut-être que vous êtes aimables et courtois ? Vous demandez à votre interlocuteur comment il va et comment a été sa semaine ?
NOS VALEURS SONT NOTRE BASE POUR AGIR
Nos valeurs sont notre boussole d’action, elles nous préparent à « savoir » comment nous voulons agir et nous comporter dans la journée. Elles nous aident à prendre des décisions parce que nous sommes souvent confrontés à des dilemmes, que ce soit via des situations conflictuelles ou parce que nous devons faire un choix ou un autre. Nos valeurs peuvent nous aider à prendre la bonne décision si nous réfléchissons un moment à ce qui est le plus important pour nous en ce moment.
La plupart de nos valeurs nous aide à transformer l’interprétation de nos comportements journaliers. Nous pouvons faire tant de chose qui nous ennuient, nous frustrent ou nous rendent nerveux chaques jours. Ceci est dû au fait que nous n’agissons pas en fonction de nos valeurs. Nous ne prenons pas le temps de vérifier si ce que l’on fait est vraiment important pour nous (avec un objectif de vie). Et donc, quand on agit sans prendre en compte nos valeurs, nous avons plus de risques à être frustré et plus stressé.
PRENONS L’EXEMPLE D’UN HOMME MARIÉ
J’ai trouvé ce témoignage sur internet et je le reprends ici car il illustre bien notre propos et explique ce que nous entendons par agir en fonction de nos valeurs.
Comment les valeurs peuvent transformer les comportements quotidiens en quelque chose de bien plus significatif.
Cet homme est marié. Sa femme aime garder la maison propre et rangé, ce qui a moins de valeur pour lui. Cependant, il accorde une grande importance à être un mari aimant et dévoué. L’une de ses tâches domestique est de s’assurer que la vaisselle soit propre, bien rangé et à l’abri de la saleté. Si ce monsieur ne se connecte pas avec sa valeur de mari aimant avant d’accomplir cette tâche, il a de grandes chances de trouver ça stupide, ennuyeux et qu’en plus, ça lui prend du temps au lieu de faire des choses qu’il a envie de faire.
Pourtant, s’il prend un moment pour se connecter avec ses valeurs essentielles et qu’il se rend compte de l’importance qu’a pour lui être un bon mari, aimant et attentionné, alors il n’accorde pas le même dénigrement à son action. Il ne s’agit plus seulement de faire la vaisselle. Il s’agit d’être le mari qui veut être en accordant de l’importance à sa femme et ses besoins. Ceci est le pouvoir qu’ont les valeurs sur notre quotidien. En tant que couple, que parents, qu’employés, qu’amis, nous sommes perpétuellement confrontés à ce choix : agir en fonction de nos valeurs ou ne pas être cohérent avec nos valeurs.
Valeur couple
L’IMPACT DU STRESS SUR NOS ACTIONS ET NOS VALEURS
Ok, nous savons maintenant combien il est important d’agir en fonction de nos valeurs pour nous sentir bien et donner un sens à nos actions, et à notre vie sur le long terme. Toutefois, le stress, la course à la productivité, la multiplication des tâches, ne nous rendent pas la tâche facile. Nous sommes sans cesse sollicités par ci par là et nous nous noyons dans tout ce que nous faisons, nous voyons, nous écoutons, sans pouvoir penser cinq minutes à nos valeurs et ce qui est important pour nous, vraiment important.
LE STRESS EST NOTRE PLUS GROS ENNEMI
L’un des plus gros facteurs qui nous empêchent de vivre en cohérence avec nos valeurs, c’est le stress. Comme nous l’avons vu dans les articles précédents de cette série sur la résilience, le stress peut-être chronique et avoir des effets néfastes sur nos pensées et notre santé. Quand nous sommes très stressés ou angoissés, nous avons tendance à perdre la boussole comme le dis l’expression populaire. En d’autres mots, nous n’agissons plus toujours avec nos valeurs. De ce fait, nous ne prenons pas forcément les meilleures décisions. En états de stress (ou en état de choc), on a plutôt tendance à agir impulsivement, en réponse à notre état émotionnel. En général, cette stratégie n’est pas la plus efficace et ne répond pas toujours à nos valeurs profondes.
Donc, pour vivre plus en adéquation avec nos valeurs et nous sentir bien avec nous-mêmes et les décisions que l’on prend, il faut déjà clarifier nos valeurs. En clarifiant nos valeurs, en étant conscient de ce qu’elles nous apportent et en sachant quels sont les comportements qui nous permettent de vivre en adéquations avec celles-ci, nous faisons le choix de nous rapprocher de la meilleure version de nous-même. Et ceci, malgré le stress que nous vivons ou les pensées toxiques que nous tournons en boucle dans notre tête.
LA MÉTAPHORE DU TIRE À LA CORDE AVEC UN MONSTRE
Pour bien comprendre comme il est inutile de lutter contre le stress et que ceci nous fait juste perdre pied, les chercheurs ont développé la métaphore du tir-à-la-corde avec un monstre.
Imaginez que vous soyez engagés dans une partie de tir à la corde avec un horrible monstre. Il est énorme, très vilain et d’une force peu commune. Entre vous et le monstre il y a un ravin qu’on dirait bien sans fond. Si vous perdez cette partie de tir-à-la-corde, vous allez tomber dans ce ravin et y disparaître. Alors vous tirez de toutes vos forces pour gagner contre ce monstre et ne pas tomber dans le trou en vous laissant tirer par lui.
Mais, en face de vous, vous avez un monstre ! Donc évidement, plus vous tirez, plus il réplique et sa force physique vous domine largement. L’horrible monstre tire plus fort lui aussi et vous vous approchez de plus en plus dangereusement du bord du précipice. Deux solutions : tirer de toutes vos forces pour essayer de gagner contre ce vilain monstre (votre réponse émotionnelle) ou lâcher la corde (accepter de ne pas vous battre).
La chose la plus difficile à réaliser c’est que votre tâche n’est pas de gagner au tir-à-la-corde avec ce monstre. Votre tâche, c’est de lâcher la corde.
Métaphore du tire à la corde
EXPLICATION DE LA MÉTAPHORE DU TIRE À LA CORDE AVEC UN MONSTRE
Dans cette métaphore, le monstre représente le stress. Il est inutile de lutter contre le stress. C’est un état naturel et présent dans notre vie, quoi que l’on fasse. Plus nous allons nous battre et tirer fort sur la corde, plus nous allons perdre de l’énergie. C’est une stratégie que nous regretterons sur le long terme.
Alors que si nous lâchons la corde, le monstre va tirer la corde avec lui-même et ne vous préjudiciera pas. En gros, si vous acceptez que le stress soit présent dans votre vie (les gens toxiques, les chocs, les coups dures), mais que vous restez toujours focalisés sur ce qui vous importe vraiment (l’amour, la famille, la santé…) alors vous pouvez lâcher la corde.
CONCLUSION
Dans la vie, nous ne pouvons pas éviter le stress. Il est là par les comportements toxiques des autres, les peurs de l’avenir, les jugements, entre autres. Par contre, si nous avons des valeurs profondes, dans lesquelles nous croyons et qui nous font avancer dans la vie, le stress quotidien aura moins d’impact sur nous. Nous serons quand résister et tirer sur la corde et quand la lâcher pour faire des choses plus importantes pour nous (en relations avec nos valeurs).
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Re: Amour et résilience ?
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Re: Amour et résilience ?
Je vous rassure par anticipation par dons (pardon lol) je vais pas vous la faire tous les jours, mais qui sait peut être que les scientifiques un jour découvriront que ça participe neurologiquement et chimiquement alors savoir à une résilience surtout bien plus à fond en ces périodes sous la douche J'ai ça en commun avec des le le doué anciens dunkerquois dispersé en France ou l'étranger. On sait qu'est ce qu'on chante en arrivant... dans la salle de bains...
- Spoiler:
Re: Amour et résilience ?
Dans la série elle fait des liens partout : qui sont les enfants cachés ? Nathalie zadje Cyrulnik ans co et plus particulièrement de la page 60 à 70 sur l encryptage. Les contes de la crypte aussi en série mais rien à voir ou si la sol ça mi ré mi raid haut
C était un message au passage de la.criptes tonique...
C était un message au passage de la.criptes tonique...
Re: Amour et résilience ?
Finir mal. Orelsan
Si seul. Orelsan
Paradis. Orelsan.
Message perso à David gahan : je compenserai ces infidélités en sucettes chupa géantes au bout de mes petits bras dans la fosse au prochain concert
Si seul. Orelsan
Paradis. Orelsan.
Message perso à David gahan : je compenserai ces infidélités en sucettes chupa géantes au bout de mes petits bras dans la fosse au prochain concert
Re: Amour et résilience ?
Célébrités. Leurs blessures secrètes. Toute une histoire. You tube.
Drôle d endroit pour une rencontre. Tout une histoire. You tube.
Et je vous tank cul avec ma tronche de bidibulle... Brigitte Fontaine
Drôle d endroit pour une rencontre. Tout une histoire. You tube.
Et je vous tank cul avec ma tronche de bidibulle... Brigitte Fontaine
Re: Amour et résilience ?
Emmanuel Moire et marine de nicola sur la résilience. Toute une histoire.
Dernière édition par I am just Nath le Sam 7 Sep 2019 - 22:06, édité 1 fois
Re: Amour et résilience ?
30 ans, jolies, petillantes, elles ont un cancer. Toute une histoire. You tube.
Sois tranquille. Emmanuel Moire.
Beau malheur. Emmanuel Moire.
Chauffard. Bénabar.
Feu de joie. Bénabar.
Le début de la suite. Bénabar.
Sois tranquille. Emmanuel Moire.
Beau malheur. Emmanuel Moire.
Chauffard. Bénabar.
Feu de joie. Bénabar.
Le début de la suite. Bénabar.
Dernière édition par I am just Nath le Sam 7 Sep 2019 - 22:09, édité 2 fois
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