la bourée auvergnate en mode boulot...

Pas clair mon titre, n'est ce pas ? C'était pour faire mon intéressante...

A la volée, comme ça, juste après l'avoir vécue, une anecdote du boulot : j'ai un taff intéressant, mais en permanence "entravé" par des lenteurs imputables à l'environnement (notamment mon collègue, avec qui je bosse, et avec lequel j'ai inévitablement des points de validation).
1/ sa validation m'énerve régulièrement, vu que j'ai souvent le sentiment que je maîtrise mieux mon sujet que lui, mais je ne dis rien...
2/ il n'est pas assez disponible pour que ces validations reviennent suffisamment régulièrement et du coup, régulièrement, j'ai des moments de "creux" dans mon planning, qui me sont insupportables (dans ces moments là je surf sur internet, honte sur moi...)
3/ je n'arrive pas à lui dire carrément, je me contente d'allusions, et en voici un exemple à l'instant : il se décide, enfin, à prendre le temps de valider une note que je lui ai pondu... Il ne l'a même pas encore lu (alors que c'était soi disant urgent) et là, je l'avoue... diarrhé verbale, je lui en ai pondu 7 pages !!
Ben oui, je l'avoue, je m'ennuyais, alors je l'ai traité à la manière d'un mini mémoire, avec introduction, transition, tableau de synthèse, bref...
Et là, quand je le vois prendre enfin le temps de, je me dis que effectivement, y en a long !!! Mais comme je lui dit, il peut se contenter de lire les tableaux de synthèse !
Du coup je n'ai pas pu m'empêcher de lui glisser "fallait bien que je m'occupe" (un pas en avant), mais immédiatement après, effrayée par mon audace, je rigole bêtement en ajoutant "nann, j'rigole..." (un pas en arrière)...

Quelqu'un se reconnaît ??

J'ai toujours fait des boulots intenses, sans ces creux, mais je pense que j'ai pas mal de choses à revoir car c'est probablement moi qui m'en rajoutait beaucoup (trop). Ça doit dater de l'école primaire, où on me rajoutait du travail dès que j'avais fini pour éviter que je perturbe ceux qui n'avaient pas fini (que j'allais carrément bastonner !!).

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et les non-matheux , ils font quoi ?

Le boulet ?

T-REX a écrit:Franchement je n'arrive pas à me taire. Tot ou tard il faut que ça sorte... et j'avoue que je ne suis pas très fin généralement. Surtout quand en face il y a un peu de resistance.
Généralement on ne veut pas m'affronter donc les conflits se terminent très vite.

Euh... à te lire, je comprends que certains (moi la première !!) n'est pas forcément envie de t'"affronter" comme tu dis (le terme est révélateur) !!
Je comprends le pseudo !!

T-REX a écrit:J'essaie, justement maintenant que je sais que l'interlocuteur est un etre humain et ressens quelque chose, d'etre plus cool avec lui et d elui laissé une chance... Avant j'écrasais tout de suite.

Ca me fait hurler de rire !! J'en ai rencontré beaucoup, des comme toi, et je te confirme que ça fait mal !
Heureuse d'apprendre que tu as un peu modifié ton point de vue !!

Maurelle, quand on n'est pas matheux, je propose le 1/4 philosophique sur l'inanité de la guerre, la problématique du "entretient-on une force armée pour se défendre ou pour empêcher l'autre d'attaquer ?", développez thèse, antithèse et synthèse en vous appuyant sur des exemples tirés de la litterature,
ou alors chercher des rimes avec canon, obus et cible ??

Plumille je relève le défi mais y'en a qui vont pas être contents que je floode....

Je prends les rimes mais n'ayant pas le talent de Rincemaje, attention, ça ne va pas voler très haut...
Canon,
poils au menton...
Obus,
poils au cul...
Cible,
poils à l’horrible...
(qui ose écrire des trucs pareils mais l'envie de rigoler a été la plus forte )
Désolée et en plus !!!

je suis pliée en 2 !!! que dis-je en 20... 2000...

Merci Maurelle pour cette bonne tranche de rire.

Je me déconnecte sur ce...