qu'avez vous changé après un test positif?
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qu'avez vous changé après un test positif?
Qu'avez vous fait quand vous avez eu les résultats de votre test pour évoluer de façon positive?
Qu'est ce qui vous a aidé en pratique?
Qu'est ce que vous ne recommenceriez pas à posteriori?
merci pour vos réponses...
Qu'est ce qui vous a aidé en pratique?
Qu'est ce que vous ne recommenceriez pas à posteriori?
merci pour vos réponses...
Invité- Invité
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
Bonsoir,
Alors pour essayer de répondre dans un ordre plutôt logique...
- J'ai essayer de changer mon regard sur moi-même; avec l'aide de certains proches, quand on est habitué à ne jamais se sentir à sa place et/ou, quand on sait que quelque chose ne tourne pas rond chez nous, on a tendance à se dire qu'on a un problème ou qu'on ne vaut rien, c'est une sorte de défense, de peur envers ce qu'on ne connaît pas, ce qu'on ne peut expliquer ni contrôler...changer la façon de se voir, se retrouver est pour moi, la première chose à faire (puis virer tout ce dont on ne doit plus s'occuper parce que, de toute façon, ce n'est pas pour nous et cela nous gâchait l'existence...) en un mot : Ménage dans sa vie!!
- En pratique? Dans la vie de tous les jours? De comprendre comment je pouvais fonctionner, et ainsi, m'adapter pour faire ce que je sais faire, et apprendre sans (trop) me casser la tête. Je n'ai pas encore assez de recul, mais je dirais que lorsqu'on fait des efforts dont notre entourage est enfin conscient et quand il essaie de s'adapter lorsqu'il le faut, cela remonte le morale et encourage à poursuivre...
-Je ne recommencerai pas à essayer de me changer pour me fondre dans la masse, je ne recommencerai pas à me fuir, mais plutôt à me chercher, et j'espère, à tirer une petite fierté de ce que je suis...j'espère
Ai-je bien répondu?
Alors pour essayer de répondre dans un ordre plutôt logique...
- J'ai essayer de changer mon regard sur moi-même; avec l'aide de certains proches, quand on est habitué à ne jamais se sentir à sa place et/ou, quand on sait que quelque chose ne tourne pas rond chez nous, on a tendance à se dire qu'on a un problème ou qu'on ne vaut rien, c'est une sorte de défense, de peur envers ce qu'on ne connaît pas, ce qu'on ne peut expliquer ni contrôler...changer la façon de se voir, se retrouver est pour moi, la première chose à faire (puis virer tout ce dont on ne doit plus s'occuper parce que, de toute façon, ce n'est pas pour nous et cela nous gâchait l'existence...) en un mot : Ménage dans sa vie!!
- En pratique? Dans la vie de tous les jours? De comprendre comment je pouvais fonctionner, et ainsi, m'adapter pour faire ce que je sais faire, et apprendre sans (trop) me casser la tête. Je n'ai pas encore assez de recul, mais je dirais que lorsqu'on fait des efforts dont notre entourage est enfin conscient et quand il essaie de s'adapter lorsqu'il le faut, cela remonte le morale et encourage à poursuivre...
-Je ne recommencerai pas à essayer de me changer pour me fondre dans la masse, je ne recommencerai pas à me fuir, mais plutôt à me chercher, et j'espère, à tirer une petite fierté de ce que je suis...j'espère
Ai-je bien répondu?
Lena46- Messages : 120
Date d'inscription : 28/10/2015
Age : 26
Localisation : Lot (France)/Brighton (Angleterre)
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
Merci pour ta réponse Lena46,
En effet, changer le regard que l'on porte sur soi fait partie de l'évolution pour moi aussi, et comme tu le décris bien, cela passe d'essayer d'être normal à essayer d'être soi-même.
J'espère que l'espace libéré par les différents conflits (peur du regard des autres, gestion de la sensation de rejet et de mal faire) va permettre de laisser la place à autre chose (mais quoi? ;-))
En effet, changer le regard que l'on porte sur soi fait partie de l'évolution pour moi aussi, et comme tu le décris bien, cela passe d'essayer d'être normal à essayer d'être soi-même.
J'espère que l'espace libéré par les différents conflits (peur du regard des autres, gestion de la sensation de rejet et de mal faire) va permettre de laisser la place à autre chose (mais quoi? ;-))
Invité- Invité
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
A vous, tout simplement.
Lena46- Messages : 120
Date d'inscription : 28/10/2015
Age : 26
Localisation : Lot (France)/Brighton (Angleterre)
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
oui à moi et aussi à être moi épuisée par des pensées négatives donc libérer de l'espace pour faire des choses plus positives!!!
Invité- Invité
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
Il le faut! Mais ce qui peut être éprouvant dans le travail sur soi, c'est bien cette difficulté à se trouver, à faire face à nos petites parts d'ombre. Voilà pourquoi personne ne peut le faire à notre place....et se dire qu'on en est pleinement responsable n'est parfois pas si simple à assumer...
Lena46- Messages : 120
Date d'inscription : 28/10/2015
Age : 26
Localisation : Lot (France)/Brighton (Angleterre)
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
J'ai enfin décidé de m'assumer comme un être suprême.
Bon ok, non. J'ai juste assumé le fait que je sois différente, que c'était comme ça, j'ai donc arrêté de culpabiliser pour quelque chose que je ne peux pas changer (seulement camoufler au mieux...). Bon je suis en train, c'est pas encore fait.
J'ai également décidé que NON je n'avais pas eu mes diplômes par hasard, que toute ma vie n'a pas relevé d'un coup de chance et que donc OUI il faut que je passe mon doctorat. (Bon, la dernière phrase est très très prématuré, mais je veux arriver à ça)
Bon ok, non. J'ai juste assumé le fait que je sois différente, que c'était comme ça, j'ai donc arrêté de culpabiliser pour quelque chose que je ne peux pas changer (seulement camoufler au mieux...). Bon je suis en train, c'est pas encore fait.
J'ai également décidé que NON je n'avais pas eu mes diplômes par hasard, que toute ma vie n'a pas relevé d'un coup de chance et que donc OUI il faut que je passe mon doctorat. (Bon, la dernière phrase est très très prématuré, mais je veux arriver à ça)
Lainie- Messages : 3164
Date d'inscription : 22/07/2015
Localisation : Canterbury plains
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
Bon appartement le concept d'avoir des projets très prématurés comme tu dis n'est pas en option chez nous!!!
Bon courage pour ton doctorat!
Bon courage pour ton doctorat!
Invité- Invité
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
Zaurore a écrit:Qu'avez vous fait quand vous avez eu les résultats de votre test pour évoluer de façon positive?
Qu'est ce qui vous a aidé en pratique?
Qu'est ce que vous ne recommenceriez pas à posteriori?
merci pour vos réponses...
moi je me suis fait évaluer justement dans l'espoir que cela m'aide à évoluer positivement
ce qui m'aide est de savoir que je ne suis pas le seul à vivre cela et qu'il y a moyen d'évoluer positivement et que même si c'est hard il y a moyen
je referai exactement le même parcours , je ne regrette rien de ce processus toujours en cours d'ailleurs
j'en suis même vachement fier
Invité- Invité
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
faut que je passe mon doctorat
Bonne chance également, j'espère un jour, arriver jusque là!
Lena46- Messages : 120
Date d'inscription : 28/10/2015
Age : 26
Localisation : Lot (France)/Brighton (Angleterre)
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
Buffle a écrit:J'ai enfin décidé de m'assumer comme un être suprême.
Bon ok, non. J'ai juste assumé le fait que je sois différente, que c'était comme ça, j'ai donc arrêté de culpabiliser pour quelque chose que je ne peux pas changer (seulement camoufler au mieux...). Bon je suis en train, c'est pas encore fait.
J'ai également décidé que NON je n'avais pas eu mes diplômes par hasard, que toute ma vie n'a pas relevé d'un coup de chance et que donc OUI il faut que je passe mon doctorat. (Bon, la dernière phrase est très très prématuré, mais je veux arriver à ça)
chouette de vouloir se lancer dans un doctorat , c'est une continuité de ce que l'on a fait ,une voie logique en quelque sorte , bonne chance aussi sur ce chemin
Invité- Invité
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
zebulonlezebre a écrit:
moi je me suis fait évaluer justement dans l'espoir que cela m'aide à évoluer positivement
ce qui m'aide est de savoir que je ne suis pas le seul à vivre cela et qu'il y a moyen d'évoluer positivement et que même si c'est hard il y a moyen
je referai exactement le même parcours , je ne regrette rien de ce processus toujours en cours d'ailleurs
j'en suis même vachement fier
Merci pour cette note positive! Oui c'est vrai c'est dur mais je commence à me dire que je sais maintenant de quelle façon je veux vivre, et cette autre manière d'evoluer est plus difficile mais aussi plus intense et plus intéressante! Je lis "the gifted adut" en ce moment et ça m'aide beaucoup.
Invité- Invité
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
Zaurore a écrit:Bon appartement le concept d'avoir des projets très prématurés comme tu dis n'est pas en option chez nous!!!
Bon courage pour ton doctorat!
Effectivement, disons que je sais où je suis, je sais où je DOIS atterrir, maintenant la mise en application... Va me falloir un sacré coup de pied au cul pour me booster.
Mon copain (non HP) me dit sans cesse que je réussit, que je suis "trop forte" "trop intelligente" alors que je lui rabâche que non, je suis une andouille dyslexique qui connait pas ses tables de multiplications. Que j'ai réussit mes diplôme en coup de bol vu que je révise jamais. Là il me réplique que la chance sur 5 diplômes (bientôt 6) ça fait un peu beaucoup. Bref confiance en moi : -3689654236789
Lainie- Messages : 3164
Date d'inscription : 22/07/2015
Localisation : Canterbury plains
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
Lena46 a écrit:faut que je passe mon doctorat
Bonne chance également, j'espère un jour, arriver jusque là!
On va monter un club des thésards désespérés, j'adorerais!
Thèse de ?
Lainie- Messages : 3164
Date d'inscription : 22/07/2015
Localisation : Canterbury plains
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
zebulonlezebre a écrit:Buffle a écrit:J'ai enfin décidé de m'assumer comme un être suprême.
Bon ok, non. J'ai juste assumé le fait que je sois différente, que c'était comme ça, j'ai donc arrêté de culpabiliser pour quelque chose que je ne peux pas changer (seulement camoufler au mieux...). Bon je suis en train, c'est pas encore fait.
J'ai également décidé que NON je n'avais pas eu mes diplômes par hasard, que toute ma vie n'a pas relevé d'un coup de chance et que donc OUI il faut que je passe mon doctorat. (Bon, la dernière phrase est très très prématuré, mais je veux arriver à ça)
chouette de vouloir se lancer dans un doctorat , c'est une continuité de ce que l'on a fait ,une voie logique en quelque sorte , bonne chance aussi sur ce chemin
Je trouve ça bien aussi, j'adore étudier
Merci
Lainie- Messages : 3164
Date d'inscription : 22/07/2015
Localisation : Canterbury plains
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
Ce que j'ai changé après le test ?
J'ai arrêté de me flageller parce que je n'arrive pas à être ou à faire comme les autres.
J'ai arrêté de m'en vouloir parce que "je prends tout trop à cœur".
J'ai arrêté de vouloir être aimée par tout le monde.
J'ai arrêté de faire semblant pour plein de choses.
J'ai commencé à m'écouter, à dire non, à penser à moi d'abord, à m'occuper de moi comme je m'occuperais d'un animal, d'un môme, d'un être cher : avec bienveillance, tendresse et respect. A me faire plaisir, à me chouchouter.
J'ai commencé à accepter réellement ma différence, à accepter de tracer mon propre chemin, mes rails à moi, même s'ils ne vont pas au même endroit que ceux des autres et que ça peut être flippant parfois de se sentir seule sur son chemin.
En fait j'ai commencé à aller bien.
J'ai arrêté de me flageller parce que je n'arrive pas à être ou à faire comme les autres.
J'ai arrêté de m'en vouloir parce que "je prends tout trop à cœur".
J'ai arrêté de vouloir être aimée par tout le monde.
J'ai arrêté de faire semblant pour plein de choses.
J'ai commencé à m'écouter, à dire non, à penser à moi d'abord, à m'occuper de moi comme je m'occuperais d'un animal, d'un môme, d'un être cher : avec bienveillance, tendresse et respect. A me faire plaisir, à me chouchouter.
J'ai commencé à accepter réellement ma différence, à accepter de tracer mon propre chemin, mes rails à moi, même s'ils ne vont pas au même endroit que ceux des autres et que ça peut être flippant parfois de se sentir seule sur son chemin.
En fait j'ai commencé à aller bien.
Deedee- Messages : 1936
Date d'inscription : 04/01/2013
Age : 47
Localisation : Nantes
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
Merci pour ta réponse Deedoo! J'ai encore du mal à accepter de ne pas faire comme tout le monde...mais tout ça ne t'a pas pris un mois, non? Je suis tellement impatiente....
Invité- Invité
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
J'ai changé mon passé.
J'ai regardé mon passé avec un nouveau prisme, un nouveau schème de pensée.
Ça m'a pris 2 mois environ pour comprendre mon passé et enfin commencer à m'intéresser à mon présent.
J'ai regardé mon passé avec un nouveau prisme, un nouveau schème de pensée.
Ça m'a pris 2 mois environ pour comprendre mon passé et enfin commencer à m'intéresser à mon présent.
nairolfg74- Messages : 209
Date d'inscription : 16/08/2015
Age : 32
Localisation : Lyon
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
Je me suis pardonné. Si si c'était de ma faute.
Maintenant que je sais le coup retors que la nature m'a fait, j'accepte d'être ce pécore déprimé et constamment pensif. Une machine à décortiquer les mots, les concepts et tutti quanti.
Je suis innocent de tous ces bugs. Le disque dur était singulier au départ. On a failli me formater, mais j'étais très bien protégé, on n'a pas pu entrer...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
Thèse de ?
Je ne sais pas encore, je ne suis qu'en Terminale, mais j'aimerais réaliser une thèse en alliant archéologie et philosophie...et vous?
[quote][/
Je me suis pardonné. Si si c'était de ma faute.quote] J'essaie de la faire maintenant que j'ai mes résultats, c'est un retour en arrière qui est sans doute nécessaire pour aller de l'avant.
Lena46- Messages : 120
Date d'inscription : 28/10/2015
Age : 26
Localisation : Lot (France)/Brighton (Angleterre)
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
Lena46 a écrit:Thèse de ?
Je ne sais pas encore, je ne suis qu'en Terminale, mais j'aimerais réaliser une thèse en alliant archéologie et philosophie...et vous?[/
Je me suis pardonné. Si si c'était de ma faute.quote] J'essaie de la faire maintenant que j'ai mes résultats, c'est un retour en arrière qui est sans doute nécessaire pour aller de l'avant.
Ah cool, quelqu'un qui se lance comme moi dans un foutoir sans nom sans aucun débouché d'emploi! :p
Blague à part ça à l'air très intéressant. (La philo et l'archéo ça me fait penser aux sociologues historiens, c'est un super job... Ça rejoint un peu le smilblick ?
Pour moi c'est un peu plus proche, je suis en M1 (en mars je vais me chauffer pour aller à ça: http://www.anrt.asso.fr/fr/espace_cifre/forum_12.jsp?p=70#.VjoDTtIvegA )
Je le ferais dans un domaine des sciences humaines et sociales; thématique RH notamment
Lainie- Messages : 3164
Date d'inscription : 22/07/2015
Localisation : Canterbury plains
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
Pareil que Fata, si ce n'est que je me réaproprie MA réalité et que j'apprends chaque jour à m'accepter et à profiter de ce qui me nourri tout en écartant ce qui ne m'est pas nécessaire pour ne pas me jeter sur une porte de grange en criant "clouez moi !" Comme j'ai su le faire en bon Calimero (masque de...) pendant des lustres.
- Spoiler:
- Oui Labelette, c'est pas toujours gagné mais je m'y emploie et grand merci pour ton aide si tu lis ça...
Kondomm- Messages : 899
Date d'inscription : 21/01/2014
Age : 47
Localisation : ;●) Grand Rouveau ou à côté.
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
La révélation date d'hier !!!
Et avec le bilan très détaillé qui met des termes sur des années de souffrances, de volonté de ressembler a la masse.
Je vous livre quelques lignes du bilan qui me font un bien fou.
"Elle ne parvient pas à appréhender de façon pleinement efficace et sereine son mode de fonctionnement atypique. Elle éprouve un sentiment de différence douloureux qu'elle masque a travers des conduites d'hyper adaptation à l'autre. De plus elle présente de nombreuses croyances négatives sur elle même qui ont pour substrats une estime de soi fragile. Les doutes sur soi et les jugements négatifs sont très présents dans sont fonctionnement et saturent par moment son espace interne."
Je ne sais pas encore comment je vais réparer tout ça, ça fait 39 ans que je lutte contre les "éléments" mais je ressens déjà un grand soulagement.
Et avec le bilan très détaillé qui met des termes sur des années de souffrances, de volonté de ressembler a la masse.
Je vous livre quelques lignes du bilan qui me font un bien fou.
"Elle ne parvient pas à appréhender de façon pleinement efficace et sereine son mode de fonctionnement atypique. Elle éprouve un sentiment de différence douloureux qu'elle masque a travers des conduites d'hyper adaptation à l'autre. De plus elle présente de nombreuses croyances négatives sur elle même qui ont pour substrats une estime de soi fragile. Les doutes sur soi et les jugements négatifs sont très présents dans sont fonctionnement et saturent par moment son espace interne."
Je ne sais pas encore comment je vais réparer tout ça, ça fait 39 ans que je lutte contre les "éléments" mais je ressens déjà un grand soulagement.
Zebrasca- Messages : 147
Date d'inscription : 03/07/2015
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
Zebrasca a écrit:La révélation date d'hier !!!
Je ne sais pas encore comment je vais réparer tout ça, ça fait 39 ans que je lutte contre les "éléments" mais je ressens déjà un grand soulagement.
c'est déjà bien de te poser la question de comment. J'avais le même questionnement que toi il y a quelques semaines, et j'ai trouvés quelques moyens pour commencer à réparer...
Invité- Invité
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
Personnellement ce n'est pas tant mon regard sur moi-même qui a changé mais plutôt ma perception de mon histoire et des autres, j'ai pu interpréter de façon différente mon vécu, le voir sous un autre angle et cela m'a beaucoup apaisé. Il y a bien longtemps que j'avais compris que j'étais différente et je l'avais accepté (je m'aime plutôt bien comme je suis ) mais ce que je ne comprenais pas c'est pourquoi et en quoi j'étais différente. Du coup j'attendais toujours des autres qu'ils soient comme moi, et je n'avais pas réalisé que ce que je leur demandais était impossible. Maintenant que je n'en ai conscience, le fossé entre moi et les autres est moindre, et je gère beaucoup mieux mes relations interpersonnelles. En plus quand je vois venir des situations qui dans le passé étaient conflictuelles, maintenant je m'en amuse, je m'agace moins et moins vite, et le fait que je change mon attitude, change aussi celle des autres.
Au final, comprendre enfin ma différence fût la clé de mon regard sur le monde et du pourquoi du comment je vivais toutes ces choses.
J'aurai aimé le savoir plus tôt, ceci-dit j'imagine que je l'ai appris au bon moment (c'était il y a 2 ans) quand j'étais prête à en faire quelque chose de bien et de bon pour moi.
Au final, comprendre enfin ma différence fût la clé de mon regard sur le monde et du pourquoi du comment je vivais toutes ces choses.
J'aurai aimé le savoir plus tôt, ceci-dit j'imagine que je l'ai appris au bon moment (c'était il y a 2 ans) quand j'étais prête à en faire quelque chose de bien et de bon pour moi.
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
De mon côté cela n'a pas changé grand-chose, de la même façon qu'après un premier diplôme, un premier emploi, une première relation amoureuse... Et pourtant à chaque fois je pouvais l'imaginer, en fonction de ce qu'avaient vécu les autres, mais sans trop y croire. À bientôt 52 ans, j'en suis toujours à espérer une révélation.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
EmiM a écrit: Du coup j'attendais toujours des autres qu'ils soient comme moi, et je n'avais pas réalisé que ce que je leur demandais était impossible. Maintenant que je n'en ai conscience, le fossé entre moi et les autres est moindre, et je gère beaucoup mieux mes relations interpersonnelles. En plus quand je vois venir des situations qui dans le passé étaient conflictuelles, maintenant je m'en amuse, je m'agace moins et moins vite, et le fait que je change mon attitude, change aussi celle des autres.
Au final, comprendre enfin ma différence fût la clé de mon regard sur le monde et du pourquoi du comment je vivais toutes ces choses.
J'aurai aimé le savoir plus tôt, ceci-dit j'imagine que je l'ai appris au bon moment (c'était il y a 2 ans) quand j'étais prête à en faire quelque chose de bien et de bon pour moi.
Ce que tu dis la est tres important et je commence a realiser cela.
Honnetement je ne me suis jamais sentie aussi bien de toute ma vie.
Zebrasca- Messages : 147
Date d'inscription : 03/07/2015
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
Je crois que de nombreux Z font cette erreur, d'attendre toujours d'autrui qu'il les comprenne et qu'il puisse faire ce que nous faisons, mais tant qu'on n'a pas conscience que nous exigeons des autres d'être ce qu'ils ne sont pas, on peut toujours les traiter de con, je crois que les cons c'est nous, nous qui demandons des choses dont nous ne réalisons pas qu'elles sont impossibles et qui au delà de nous mettre dans tous nos états crée chez les autres de grands malaises. Combien de fois m'a t-on dit qu'ils ne se sentaient pas à la hauteur de mes exigences, que j'étais trop exigeante avec autrui. Je trouvais que ce n'était pas le cas, que ce que je pouvais, ils pouvaient et devaient le faire. Quelle grossière erreur !!! L'idiote c'était moi, qui n'avait pas les yeux en face des trous pour comprendre que mes attentes étaient irréalisables.
Cela peut sembler prétentieux de considérer qu'ils ne peuvent pas être comme nous, cela peut plus humblement être de la lucidité, sans mépris ni condescendance. Parce que je ne compte plus le nombre de fois où l'on 'a dit que j'étais hautaine, méprisante et/ou condescendante, et ça me blessait profondément parce que je ne me voyais pas comme ça. Ce n'était pas mon intention et pourtant c'était bien ce que je faisais subir sans m'en rendre compte.
Maintenant je pense avoir transformé ma communication pour créer des ponts, pour faire preuve de tolérance et de compréhension, au lieu de penser qu'ils sont tous des cons qui ne veulent pas alors que ce n'est pas une question de volonté mais de capacités.
Alors il est certain que cela a changé ma vie de trouver cette clé de compréhension de mon fonctionnement et de celui des autres au passage.
Cela peut sembler prétentieux de considérer qu'ils ne peuvent pas être comme nous, cela peut plus humblement être de la lucidité, sans mépris ni condescendance. Parce que je ne compte plus le nombre de fois où l'on 'a dit que j'étais hautaine, méprisante et/ou condescendante, et ça me blessait profondément parce que je ne me voyais pas comme ça. Ce n'était pas mon intention et pourtant c'était bien ce que je faisais subir sans m'en rendre compte.
Maintenant je pense avoir transformé ma communication pour créer des ponts, pour faire preuve de tolérance et de compréhension, au lieu de penser qu'ils sont tous des cons qui ne veulent pas alors que ce n'est pas une question de volonté mais de capacités.
Alors il est certain que cela a changé ma vie de trouver cette clé de compréhension de mon fonctionnement et de celui des autres au passage.
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
J'ai rien changé (bon testé la première fois à 7 ans et je n"ai eu l'informations que à 16 ans, j'ai eu des instit et un entourage sensibilisé sans avoir à porter le poids horrible du "tu es différent '' )
_________________
IMPERATOR•KALTHU•CAESAR•DIVVS
Pour plus d'infos cliquez là -> Appel tigres XXX Règles de courtoisie XXX pour les nouveaux XXX C'est quoi les Tigres ? <-
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
Deedee a écrit:Ce que j'ai changé après le test ?
J'ai arrêté de me flageller parce que je n'arrive pas à être ou à faire comme les autres.
J'ai arrêté de m'en vouloir parce que "je prends tout trop à cœur".
J'ai arrêté de vouloir être aimée par tout le monde.
J'ai arrêté de faire semblant pour plein de choses.
J'ai commencé à m'écouter, à dire non, à penser à moi d'abord, à m'occuper de moi comme je m'occuperais d'un animal, d'un môme, d'un être cher : avec bienveillance, tendresse et respect. A me faire plaisir, à me chouchouter.
J'ai commencé à accepter réellement ma différence, à accepter de tracer mon propre chemin, mes rails à moi, même s'ils ne vont pas au même endroit que ceux des autres et que ça peut être flippant parfois de se sentir seule sur son chemin.
En fait j'ai commencé à aller bien.
Quel joli post.
A la fois affirmé et sensible.
Invité- Invité
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
ah oui, me sens pleine d'un nouvel espace où je suis moi... et c'est bien bon ! Mais c'est récent, peut être que je changerai d'avis dans quelques mois....Zaurore a écrit:oui à moi et aussi à être moi épuisée par des pensées négatives donc libérer de l'espace pour faire des choses plus positives!!!
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
par quels moyens tu as transformé ta communication en pratique? Je trouve que c'est le plus dur en ce moment, de passer d'un état de demande permanente aux autres à une état de coopération. Si tu as des pistes, je suis preneuse...EmiM a écrit:
Maintenant je pense avoir transformé ma communication pour créer des ponts, pour faire preuve de tolérance et de compréhension, au lieu de penser qu'ils sont tous des cons qui ne veulent pas alors que ce n'est pas une question de volonté mais de capacités.
Alors il est certain que cela a changé ma vie de trouver cette clé de compréhension de mon fonctionnement et de celui des autres au passage.
Invité- Invité
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
changer d'avis à quel sujet?adelaidelechat a écrit:
ah oui, me sens pleine d'un nouvel espace où je suis moi... et c'est bien bon ! Mais c'est récent, peut être que je changerai d'avis dans quelques mois....
Invité- Invité
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
Changer d'avis Zaurore sur cette sensation de nouvelle liberté, peut être que je vais me re-ratatiner comme avant... en même temps quand j'écris ça, je ne crois pas ! MErci de m'avoir posé la question !
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
adelaidelechat a écrit:Changer d'avis Zaurore sur cette sensation de nouvelle liberté, peut être que je vais me re-ratatiner comme avant... en même temps quand j'écris ça, je ne crois pas ! MErci de m'avoir posé la question !
oui je crois pas non plus
Invité- Invité
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
Bonjour Zaurore, si je puis me permettre la réponse à ta question est dans ce que tu écris "de passer d'un état de demande permanente aux autres à une état de coopération"Zaurore a écrit:par quels moyens tu as transformé ta communication en pratique? Je trouve que c'est le plus dur en ce moment, de passer d'un état de demande permanente aux autres à une état de coopération. Si tu as des pistes, je suis preneuse...
Plus tu es conscient de tes attentes, plus tu les prends en charge et moins tu les fais porter aux autres. Avoir des attentes implique de prendre le risque qu'elles ne soient pas comblées et donc d'être déçu voire frustré. Tous les leviers sont là pour bien vivre ces attentes, on peut agir sur les attentes mêmes c'est à dire les cultiver ou les éliminer, on peut agir sur le fait de les prendre en charge c'est à dire s'en responsabiliser, ainsi on récolte les bienfaits quand on s'apporte ce dont on a besoin et on assume les échecs quand on ne subvient pas à nos propres besoins. Le but de se responsabiliser de ses attentes est de ne plus dépendre des autres pour les satisfaire, et donc de ne pas accuser autrui quand il ne répond pas à nos besoins, parce qu''il n'est pas responsable de nos besoins.
Alors en pratique, il s'agit ni plus ni moins que de responsabiliser de ses choix en toute conscience, j'ai des attentes qui m’appartiennent, dont j'ai globalement conscience, mais je ne les remets pas entre les mains d'autrui. J'ai arrêté de vouloir qu'on me comprenne, je m'occupe de me comprendre moi, j'ai arrêté de vouloir qu'autrui m'aime, je m'aime moi, j'ai arrêté de vouloir qu'autrui me respecte, je me respecte moi et si j'agis pour moi, pour mon bien être et bien il s'avère que je choisis mieux mes relations et que j'attire à moi de "meilleures" personnes...
Ce que je veux dire c'est qu'on veut toujours que les autres changent et répondent à nos exigences, mais c'est à nous d'y répondre en tout premier lieu ; si quelqu'un ne nous apporte pas ce que l'on attend, il est plus logique de rechercher une personne qui le peut, plutôt que de vouloir changer la personne qui ne le peut pas, pourtant combien sommes-nous à faire ça ? nous voulons faire entrer un triangle dans un carré et nous ne nous voyons pas forcer, au point de tout péter parce que ça s'emboite pas... Le jour où on accueille ce qui est, où on accepte ce qui est et où on apprend à faire nos choix en fonction de ce qui est, au lieu de faire nos choix "comme des sales gosses" en fonction de ce que l'on veut, alors on perçoit les choses différemment, on choisit, on agit différemment et on obtient donc des résultats différents. C'est Einstein je crois qui disait que refaire sans cesse la même chose en espérant un résultat différent était un manque d'intelligence, pour ne pas dire de la stupidité. Hors nombre d'entre nous s'acharne à répéter indéfiniment des schémas en pensant qu'ils obtiendront un résultat différent et sans se rendre compte qu'ils sont leur propre saboteur, tout en se victimisant de leurs malheurs...
J'ai appris à me responsabiliser de mes échecs, ce qui m'a permis d'avoir du pouvoir sur mes réussites. Quand on est victime des autres pour ses propres échecs, cela signifie que l'on a aucun pouvoir sur ses propres réussites, et être impuissant ou en incapacité dans la vie cela fait des handicapés de la vie, inconscients de s''amputer eux-mêmes.
Si chacun comprend cela et change sa perception de soi, des choses, des autres, pour devenir responsable de lui-même, alors tout devient possible.
Voilà comment j'appréhende la vie pour être bien et cultiver les réussites, et c'est ce principes général qui m'a permis de changer mes relations aux autres, mais surtout mon bout de la relation, comment je le gère, comment je le ressens, comment je n'en souffre plus.
EmiM- Messages : 5707
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Re: qu'avez vous changé après un test positif?
merci pour ta réponse très détailléeEmiM a écrit:
Bonjour Zaurore, si je puis me permettre la réponse à ta question est dans ce que tu écris "de passer d'un état de demande permanente aux autres à une état de coopération"
je me rend compte à quel point j'ai pu être dans l'attente vis à vis des autres maintenant. ça ne m'a pas empêché certains choix, mais ils se faisaient dans la souffrance d'être incomprise. Ce qui est dur c'est parfois de cerner ses propres besoin et d'en avoir conscience tout simplementEmiM a écrit:
Plus tu es conscient de tes attentes, plus tu les prends en charge et moins tu les fais porter aux autres. Avoir des attentes implique de prendre le risque qu'elles ne soient pas comblées et donc d'être déçu voire frustré. Tous les leviers sont là pour bien vivre ces attentes, on peut agir sur les attentes mêmes c'est à dire les cultiver ou les éliminer, on peut agir sur le fait de les prendre en charge c'est à dire s'en responsabiliser, ainsi on récolte les bienfaits quand on s'apporte ce dont on a besoin et on assume les échecs quand on ne subvient pas à nos propres besoins. Le but de se responsabiliser de ses attentes est de ne plus dépendre des autres pour les satisfaire, et donc de ne pas accuser autrui quand il ne répond pas à nos besoins, parce qu''il n'est pas responsable de nos besoins.
c'est bien d'attirer de meilleures personnes!EmiM a écrit:
Alors en pratique, il s'agit ni plus ni moins que de responsabiliser de ses choix en toute conscience, j'ai des attentes qui m’appartiennent, dont j'ai globalement conscience, mais je ne les remets pas entre les mains d'autrui. J'ai arrêté de vouloir qu'on me comprenne, je m'occupe de me comprendre moi, j'ai arrêté de vouloir qu'autrui m'aime, je m'aime moi, j'ai arrêté de vouloir qu'autrui me respecte, je me respecte moi et si j'agis pour moi, pour mon bien être et bien il s'avère que je choisis mieux mes relations et que j'attire à moi de "meilleures" personnes...
moi ce qui est dur en ce moment, c'est que je travaille dans un environnement plein de gens et perpétuelle demande, et qui font beaucoup porter la responsabilité de leurs désagrements aux personnes qui les encadrent. On nous reproche de ne pas communiquer, de ne pas considérer leurs demandes (mais comment faire, je me sens submergée parfois), voir on nous reproche seulement la frustration qui est engendrée par leur perception des choses et le fait de prendre des décisions qui n'auraient pas été les leurs. J'essaye de communiquer, mais parfois ça m'épuise, je n'arrive pas à faire comprendre aux personnes qu'elles peuvent en partie au moins répondre à leurs besoins et demandes par leurs propres moyens. Mon rêve serait de travailler en collaboration avec les personnes qui m'entourent, mais j'ai parfois l'impression que certains aiment et nourrissent le conflit. que faire?
bien sur, la dynamique de groupe n'aide pas!
parfois ce qui est dur c'est aussi d'exprimer ses propres besoins, surtout quand je ne me sens pas en confiance. Dire ce qui m'est cher à des personnes que je sens prêtes à me sauter à la gorge au moindre signe de faiblesse, c'est pas toujours évidentEmiM a écrit:
Ce que je veux dire c'est qu'on veut toujours que les autres changent et répondent à nos exigences, mais c'est à nous d'y répondre en tout premier lieu ; si quelqu'un ne nous apporte pas ce que l'on attend, il est plus logique de rechercher une personne qui le peut, plutôt que de vouloir changer la personne qui ne le peut pas, pourtant combien sommes-nous à faire ça ? nous voulons faire entrer un triangle dans un carré et nous ne nous voyons pas forcer, au point de tout péter parce que ça s'emboite pas... Le jour où on accueille ce qui est, où on accepte ce qui est et où on apprend à faire nos choix en fonction de ce qui est, au lieu de faire nos choix "comme des sales gosses" en fonction de ce que l'on veut, alors on perçoit les choses différemment, on choisit, on agit différemment et on obtient donc des résultats différents. C'est Einstein je crois qui disait que refaire sans cesse la même chose en espérant un résultat différent était un manque d'intelligence, pour ne pas dire de la stupidité. Hors nombre d'entre nous s'acharne à répéter indéfiniment des schémas en pensant qu'ils obtiendront un résultat différent et sans se rendre compte qu'ils sont leur propre saboteur, tout en se victimisant de leurs malheurs...
quel pouvoir sur tes réussites?EmiM a écrit:
J'ai appris à me responsabiliser de mes échecs, ce qui m'a permis d'avoir du pouvoir sur mes réussites. Quand on est victime des autres pour ses propres échecs, cela signifie que l'on a aucun pouvoir sur ses propres réussites, et être impuissant ou en incapacité dans la vie cela fait des handicapés de la vie, inconscients de s''amputer eux-mêmes.
EmiM a écrit:
Si chacun comprend cela et change sa perception de soi, des choses, des autres, pour devenir responsable de lui-même, alors tout devient possible.
oui, c'est vrai que tout deviendrait possible, mais je ne sais pas si tout le monde aurait la volonté d'agir comme ça.
Invité- Invité
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
Ahhh voilà qui me parle beaucoup !EmiM a écrit:
Le but de se responsabiliser de ses attentes est de ne plus dépendre des autres pour les satisfaire, et donc de ne pas accuser autrui quand il ne répond pas à nos besoins, parce qu''il n'est pas responsable de nos besoins.....
Quand on est victime des autres pour ses propres échecs, cela signifie que l'on a aucun pouvoir sur ses propres réussites, et être impuissant ou en incapacité dans la vie cela fait des handicapés de la vie, inconscients de s''amputer eux-mêmes.
Si chacun comprend cela et change sa perception de soi, des choses, des autres, pour devenir responsable de lui-même, alors tout devient possible.
Voilà comment j'appréhende la vie pour être bien et cultiver les réussites, et c'est ce principes général qui m'a permis de changer mes relations aux autres, mais surtout mon bout de la relation, comment je le gère, comment je le ressens, comment je n'en souffre plus.
Je suis responsable de mes sentiments, et besoins, je peux en prendre la responsabilité et choisir d'en faire quelque chose (ou pas)
La question n'est pas : qu'est-ce que les autres peuvent faire pour moi ? mais: qu'est-ce que je peux faire pour prendre soin de ce qui se vit en moi.
Si j'attends que ça vienne de l'autre alors je perds le pouvoir que j'ai sur ma situation. C'est la différence entre sympathie et empathie. je peux avoir de l'empathie pour moi m'aime. C'est quand on a de la "sympathie" pour moi (ahh ma pauv chérie, quelle ordure celui/celle-là !) que je ne me sens pas accueillie : Je peux m'accueillir moi m'aime et prendre soin de ce qui se vit en moi sans sauter à des conclusions hâtives et simplistes. Je peux aussi demander à être juste écoutée, accueillie, c'est tout.
Depuis que j'essaie de mettre ça en pratique (je ne dis pas que c'est facile...) je ne fais plus de demandes aux autres auxquelles ils ne peuvent répondre... et du coup je ne suis pas déçue. Je garde mon "pouvoir" sur la situation, l'autre ne m'en dépossède pas en essayant de résoudre à ma place.
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
La marque de préservatifs que j'utilisais !
Désolé ça fait dix fois que je me la fais dans ma tête en voyant le titre, alors maintenant elle va me laisser tranquille...
Désolé ça fait dix fois que je me la fais dans ma tête en voyant le titre, alors maintenant elle va me laisser tranquille...
Dernière édition par Alexandre le Mer 16 Déc 2015 - 14:54, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
J'ai connu la souffrance d'être incomprise, et elle n'existait que parce que je la remettais entre les mains d'autrui. Si on cultive l'attente d'être compris et quelle n'est pas comblée, on crée notre propre déception, qui peut en effet nous faire souffrir. Il suffit d'arrêter d'avoir cette attente, pour que la souffrance cesse, ou de la gérer en toute conscience, différemment de ce que l'on faisait, pour changer notre état et son impact sur notre environnement.Zaurore a écrit:je me rend compte à quel point j'ai pu être dans l'attente vis à vis des autres maintenant. ça ne m'a pas empêché certains choix, mais ils se faisaient dans la souffrance d'être incomprise. Ce qui est dur c'est parfois de cerner ses propres besoin et d'en avoir conscience tout simplement
Bien sur qu'il est agréable de trouver une oreille attentive, qui nous écoute sans nous juger et qui peut nous comprendre. Mais est-ce indispensable ? Est-ce nécessaire ? dans quelle relation ? à quelle fréquence ? Dans quel but ? etc...
Il me semble important lorsqu’on a une attente, de comprendre déjà par soi-même ce qu'elle implique profondément, plus nous sommes au clair sur nous-même, plus nous sommes en capacité de la gérer, de nous gérer positivement.
La conscience passe nécessairement par la douleur, c'est pour cela que c'est dur d'être conscient, parce qu'il faut accueillir ce qui nous fait mal, l'accepter et en faire quelque chose. La douleur n'a pas qu'un aspect négatif, sans nous ne saurions où nous avons mal, et savoir où on a mal est le meilleur moyen de se soigner au bon endroit. La douleur sert à ça, à savoir où et quelles sont nos blessures à soigner, à guérir, il est bien dommage que la majeure partie des gens refusent d'avoir mal et par là même refuse d'être et de se voir blessé. Quand on nie être blessé, on ne peut s'apporter les soins nécessaires. Donc c'est une bonne chose que la nature nous ait offert un outil (une alarme) qui nous alerte sur ce dont on doit prendre soin, ne tient qu'à nous de l'utiliser et de s'en servir à bon escient.
Je ne peux pas savoir ce que tu vis exactement et faire l'arbitre, la seule chose dont je suis sure c'est qu'on ne peut pas faire collaborer les gens, si on ne ne comprend pas leurs demandes, leur position, si on n'est pas à l'écoute (soit dit en passant ceux qui veulent être écouté, sont souvent ceux qui ne savent pas écouter). Il faut comprendre les jeux/je de miroir qui se jouent. Tu ne peux pas demander à des personnes d'écouter et de comprendre des choix, si tu n'es pas capable de faire de même. Il faut les entendre, il faut leur répondre, il faut leur parler d'eux et trouver des solutions qui répondent à leurs problèmes de quelques façons que ce soient, une fois que cela sera fait, tu pourras leur demander d'écouter, de comprendre et de faire certaines choses. Mais il faut les faire passer en premier, sinon ça ne marche pas. Si on est attentif aux gens, ils peuvent l'être avec nous, mais on ne peut pas exiger d'autrui ce que l'on ne fait pas soi-même. C'est le B-A ba des relations humaines. (Ce livre serait pas mal pour comprendre ce que l'on ramène dans notre boulot : "Ne prenez pas votre patron pour votre mère", paru aux Editions de l'homme en 1995)c'est bien d'attirer de meilleures personnes!
moi ce qui est dur en ce moment, c'est que je travaille dans un environnement plein de gens et perpétuelle demande, et qui font beaucoup porter la responsabilité de leurs désagrements aux personnes qui les encadrent. On nous reproche de ne pas communiquer, de ne pas considérer leurs demandes (mais comment faire, je me sens submergée parfois), voir on nous reproche seulement la frustration qui est engendrée par leur perception des choses et le fait de prendre des décisions qui n'auraient pas été les leurs. J'essaye de communiquer, mais parfois ça m'épuise, je n'arrive pas à faire comprendre aux personnes qu'elles peuvent en partie au moins répondre à leurs besoins et demandes par leurs propres moyens. Mon rêve serait de travailler en collaboration avec les personnes qui m'entourent, mais j'ai parfois l'impression que certains aiment et nourrissent le conflit. que faire? Mad
bien sur, la dynamique de groupe n'aide pas!
Je ne sais pas pourquoi tu voudrais dire des choses cher à ton cœur à des gens "prêts à te sauter" à la gorge, en tout cas, pour peu que cela soit les bonnes personnes, je ne pense pas que l'on fasse ça dans ce genre de situation. Il faut dire les choses importantes quand les gens sont pleinement disponibles à les entendre et quelqu’un en colère est généralement sourd, donc c'est pas à ce moment là qu'il faut être en demande d'écoute. Pour échanger et communiquer, il faut être au calme et disponible mutuellement l'un pour l'autre, sinon l'échange risque d'être impossible. Le seul moyen de savoir si l'autre peut, sait nous écouter et donc s'il est digne de confiance, dans le sens où on peut se confier à lui/elle, c'est d'essayer. Si tu as essayé, une fois, deux fois, trois fois et que cela n'a rien donné, il faut admettre la réalité, c'est à dire que la personne à laquelle tu veux pas parler, n'est pas la bonne personne, et donc il faut cesser de façon imagée de demander à ton plombier de réparer ta voiture. Il faut adresser nos demandes aux "bonnes personnes" à celles dont on sait qu'elles le peuvent. Demander quelque chose à quelqu'un qui ne peut pas va surement poser des problèmes de part et d'autre.parfois ce qui est dur c'est aussi d'exprimer ses propres besoins, surtout quand je ne me sens pas en confiance. Dire ce qui m'est cher à des personnes que je sens prêtes à me sauter à la gorge au moindre signe de faiblesse, c'est pas toujours évident
J'emploie le mot pouvoir pour parler des capacités, des aptitudes, avoir du pouvoir, c'est l'action pouvoir, faire, agir, être apte, être capable... si on est responsable de ses échecs, on n'est responsable aussi de ses réussites. Si on n'est pas responsable de ses échecs, parce que c'est de la faute aux autres, que c'est de la malchance, que c'est à cause d'un imprévu etc... ça veut dire quelque part que je ne pouvais pas réussir, puisque je ne suis pas responsable de mon échecs. Par contre, si je suis capable de comprendre pourquoi j'ai échoué, alors je sais comment j'aurai pu réussir et donc la prochaine fois je pourrais réussir. La responsabilité individuelle est le meilleur moyen d'avoir le pouvoir (magique ) d'agir, avec une chance sur deux de réussir ou d'échouer, parce que oser agir c'est prendre le risque d'autant échouer que de réussir Il n'y a que ceux qui n'agissent pas qui n'échouent jamais, mais on oublie souvent qu'on ne réussit jamais non plus quand on n'agit pas.quel pouvoir sur tes réussites?
Donc j'encouragerais chacun à essayer, à tenter, à oser faire autant de choses que possible, parce qu'après tout, qu'a-t-on d'autre à faire de notre vie, si ce n'est vivre plein de choses ?
Je ne l'ai pas dit en ayant le souhait que tout le monde s'y mette. La seule question qui se pose, se la pose à toi.. Toi as-tu envie de tenter ce chemin ? Et si il te convient, auras-tu envie de le partager avec autrui ? Qui lui même fera peut être de même et ainsi de suiteoui, c'est vrai que tout deviendrait possible, mais je ne sais pas si tout le monde aurait la volonté d'agir comme ça.
EmiM- Messages : 5707
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Re: qu'avez vous changé après un test positif?
EmiM a écrit:
J'ai connu la souffrance d'être incomprise, et elle n'existait que parce que je la remettais entre les mains d'autrui. Si on cultive l'attente d'être compris et quelle n'est pas comblée, on crée notre propre déception, qui peut en effet nous faire souffrir. Il suffit d'arrêter d'avoir cette attente, pour que la souffrance cesse, ou de la gérer en toute conscience, différemment de ce que l'on faisait, pour changer notre état et son impact sur notre environnement. Bien sur qu'il est agréable de trouver une oreille attentive, qui nous écoute sans nous juger et qui peut nous comprendre. Mais est-ce indispensable ? Est-ce nécessaire ? dans quelle relation ? à quelle fréquence ? Dans quel but ? etc...
Merci de poser ces questions. Ce que l'attends de ma relation avec l'autre, c'est de partager certains points de vue et certains buts. Je n'aimerai pas avoir une relation trop proche avec quelqu'un dont le but est trop éloigné des miens (par exemple, je n'aime pas que certaines connaissances critiquent devant moi des personnes qui me sont chères, car c'est une forme d’agression à leur égard). Pour moi, attendre de quelqu'un qu'il me comprenne, c'est certe lui faire porter un bien lourd fardeau, mais c'est aussi lui accorder beaucoup de confiance et de valeur (de la valeur à mes yeux, pas de façon objective. Je conçoit très bien ne pas être proche de personnes de grande valeur). Je pense qu'arrêter d'avoir cette attente me conduirais à amputer ma relation avec les autres et à ne pas leur accorder l'attention et la confiance qu'ils méritent. Pour moi, partir sur une relation en n'en attendant rien de spécial n'a pas beaucoup de sens.
Est ce que tu veux dire que je peux "recycler" la douleur et en faire une force pour avancer dans certains projets? J'aime beaucoup cette conception des choses, et en y réfléchissant, je connais bien quelques personnes qui utilisent une grande douleur (la perte d'un proche, par exemple) pour avancer et monter certains projets et aider d'autres personnes (faire une association de prévention par exemple).EmiM a écrit:
Il me semble important lorsqu’on a une attente, de comprendre déjà par soi-même ce qu'elle implique profondément, plus nous sommes au clair sur nous-même, plus nous sommes en capacité de la gérer, de nous gérer positivement.
La conscience passe nécessairement par la douleur, c'est pour cela que c'est dur d'être conscient, parce qu'il faut accueillir ce qui nous fait mal, l'accepter et en faire quelque chose. La douleur n'a pas qu'un aspect négatif, sans nous ne saurions où nous avons mal, et savoir où on a mal est le meilleur moyen de se soigner au bon endroit. La douleur sert à ça, à savoir où et quelles sont nos blessures à soigner, à guérir, il est bien dommage que la majeure partie des gens refusent d'avoir mal et par là même refuse d'être et de se voir blessé. Quand on nie être blessé, on ne peut s'apporter les soins nécessaires. Donc c'est une bonne chose que la nature nous ait offert un outil (une alarme) qui nous alerte sur ce dont on doit prendre soin, ne tient qu'à nous de l'utiliser et de s'en servir à bon escient.
Merci pour ce conseil, c'est vrai que combler les attentes des autres peut permettre d'être plus à l'écoute. Pour certains, voir beaucoup, en tout cas.
Il faut les entendre, il faut leur répondre, il faut leur parler d'eux et trouver des solutions qui répondent à leurs problèmes de quelques façons que ce soient, une fois que cela sera fait, tu pourras leur demander d'écouter, de comprendre et de faire certaines choses. Mais il faut les faire passer en premier, sinon ça ne marche pas. Si on est attentif aux gens, ils peuvent l'être avec nous, mais on ne peut pas exiger d'autrui ce que l'on ne fait pas soi-même. C'est le B-A ba des relations humaines. (Ce livre serait pas mal pour comprendre ce que l'on ramène dans notre boulot : "Ne prenez pas votre patron pour votre mère", paru aux Editions de l'homme en 1995)
Je pense que certaines personnes (une minorité, heureusement), peuvent avoir des attentes démesurées envers autrui qui sont le reflet de problématiques qu'elles n'ont pas réglées avec elle même. A mon sens, dans le monde du travail, ça tourne beaucoup autour de la frustration (de ne pas avoir un meilleur poste, de ne pas décider de tout à la place du patron, ect). Le problème est qu'a vouloir essayer d'aider ces personnes, elles se retournent souvent contre moi, étant dans l'incapacité de percevoir ou de vouloir agir sur la cause de leurs souffrance.
Oui c'est vrai dans une dynamique interpersonnelle, qui est souvent plus simple qu'une dynamique de groupe, où une personne en colère s'attribue souvent le monopole de la conversation et empêche l'expression du reste du groupe.Je ne sais pas pourquoi tu voudrais dire des choses cher à ton cœur à des gens "prêts à te sauter" à la gorge, en tout cas, pour peu que cela soit les bonnes personnes, je ne pense pas que l'on fasse ça dans ce genre de situation. Il faut dire les choses importantes quand les gens sont pleinement disponibles à les entendre et quelqu’un en colère est généralement sourd, donc c'est pas à ce moment là qu'il faut être en demande d'écoute.
Pour échanger et communiquer, il faut être au calme et disponible mutuellement l'un pour l'autre, sinon l'échange risque d'être impossible. Le seul moyen de savoir si l'autre peut, sait nous écouter et donc s'il est digne de confiance, dans le sens où on peut se confier à lui/elle, c'est d'essayer. Si tu as essayé, une fois, deux fois, trois fois et que cela n'a rien donné, il faut admettre la réalité, c'est à dire que la personne à laquelle tu veux pas parler, n'est pas la bonne personne, et donc il faut cesser de façon imagée de demander à ton plombier de réparer ta voiture. Il faut adresser nos demandes aux "bonnes personnes" à celles dont on sait qu'elles le peuvent. Demander quelque chose à quelqu'un qui ne peut pas va surement poser des problèmes de part et d'autre.
Encore difficile à appliquer dans une dynamique de groupe, où bien souvent une seule personne ne veut pas "prendre la responsabilité de", par peur des critiques, voir des représailles de ses pairs.Le groupe est beaucoup plus statique et peu enclin au changement à mon sens. Il est bien souvent difficile de donner la parole à de nombreuses personnes prêtent à changer, contre de "grandes gueules" minoritaires mais qui "font peur" aux autres par leur négativisme et leur potentiel à nuire à tout ce qui est un peu différent de ce qu'elles estiment être ce qu'elles veulent.
oui, c'est vrai vivre plein de chose est un but. Le problème est de trouver le beaucoup d'énergie nécessaire pour vaincre les résistances
La responsabilité individuelle est le meilleur moyen d'avoir le pouvoir (magique ) d'agir, avec une chance sur deux de réussir ou d'échouer, parce que oser agir c'est prendre le risque d'autant échouer que de réussir Il n'y a que ceux qui n'agissent pas qui n'échouent jamais, mais on oublie souvent qu'on ne réussit jamais non plus quand on n'agit pas.
Donc j'encouragerais chacun à essayer, à tenter, à oser faire autant de choses que possible, parce qu'après tout, qu'a-t-on d'autre à faire de notre vie, si ce n'est vivre plein de choses ?
Je ne pense pas que tout le monde ai envie de faire du chemin avec moi, le problème c'est plutôt de trouver quelques personnes, prêtes à venir avec moi, à me faire prendre leurs détours à à me suivre sur les miens.oui, c'est vrai que tout deviendrait possible, mais je ne sais pas si tout le monde aurait la volonté d'agir comme ça.
Je ne l'ai pas dit en ayant le souhait que tout le monde s'y mette. La seule question qui se pose, se la pose à toi.. Toi as-tu envie de tenter ce chemin ? Et si il te convient, auras-tu envie de le partager avec autrui ? Qui lui même fera peut être de même et ainsi de suite
J'ai encore du mal à accepter que ce n'est pas la réalité de tout le monde, que certains préféreront toujours rester dans leur petit jardin. Celà dit, je ne pense pas que ce choi soit fondamentalement mieux ni moins bien, peut être juste s'agit t'il d'accepter la différence, et de pouvoir quand même partager un peu de temps avec eux
Invité- Invité
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
Bonjour Zaurore, ton exemple est intéressant, parce que lorsque tu es confrontée à cette situation, tu as plusieurs levier ; celui de refuser de t'entourer de gens qui ne partagent pas tes valeurs (la critique des autres ici), celui de faire part de ton sentiment à autrui pour qu'il cesse ce comportement qui te blesse, celui d'entrer en empathie avec celui qui critique pour ne pas t'offusquer de son comportement, celui d'écouter les critiques faites pour te faire ton propre avis... Et comme tu peux le constater, suivant la façon dont on juge d'une situation va intervenir sur nos propres actions et ressentis. Certaines options nourrissent ce qui te blesse et t'oblige à te "défendre" tout du moins te protéger, à agir pour poser des limites, quand d'autres options te permette d'agir sur ta perception et ton accueil d'autrui pour modifier ton ressenti et faire que la blessure ne soit pas... Il n'y a pas de bons choix, il n'y a que les choix qui nous correspondent. Personnellement, il y a des ressentis que je souhaite respecter, parce que je pense qu'ils sont en adéquation avec ma personne, et il y en a d'autres sur lesquels j'ai travaillé, parce que je considérais qu'ils m'entravaient plus qu'ils ne me servaient.Zaurore a écrit:par exemple, je n'aime pas que certaines connaissances critiquent devant moi des personnes qui me sont chères, car c'est une forme d’agression à leur égard
Dans l'exemple que tu as donné, j'aurai tendance à accueillir l'autre et à ne pas me formaliser, parce que je suis pour le respect des ressentis d'autrui et que les critiques qu'ils émettent sont leurs ressentis, cela leur appartient, cela les concerne eux.. Je ne m'empêcherai pas d'essayer de comprendre pourquoi ils ressentent cela, pour comprendre leur point de vue et ce qui les fait dire ça. Et si l'échange s'est bien passé, cela me permettrait de comprendre leurs pensées, et d'y adhérer ou non, mais en tout cas, je ne serai pas blessée.
Il y a un paradoxe indéniable sur la question des attentes dans les relations, d'un côté il est normal d'avoir des attentes du genre, le respect mutuel, la qualité de la communication, le partage, la réciprocité que l'on peut attendre pour être bien dans une relation, et d'un autre côté certaines attentes ne devraient pas dépendre d'autrui, alors du coup comment trier nos attentes, comment les justifier, comment leur donner du sens, comment les trouver raisonnable, réaliste ??? je n'ai pas de recettes, c'est à chacun de choisir et on peut l'espérer de choisir au mieux, mais la vie m'a vraiment appris que ce qui peut sembler être adéquat un jour ne l'est pas toujours par la suite. Il y a des moments où rester sur mes positions fut le bon choix, et à d'autres moments, le bon choix fut de bouger mes lignes, de dépasser mes émotions, et je me suis aperçue que la seule chose qui changeait c'était mon choix d'être ouverte ou fermée, attentive ou sur la défensive, optimiste ou résignée, combative et passive etc...
Plus jeune, j'étais dure, très dure et je bougeais peu mes lignes, mais je me suis aperçue que ce qui me protégeait pouvait aussi m'entraver et me limiter et maintenant j'apprends davantage à essayer autre chose, même si parfois c'est à l'encontre de ce qu'il paraît. Parfois c'est bien et parfois ça foire, mais au moins j'ai essayé et j'ai appris ce qui était souple chez moi et ce qui était rigide, ce qui doit être respecté et protéger quoiqu'il arrive et ce qui peut être moins fondamentale en moi.
Je ne saurai dire s'il s'agit réellement de recyclage, mais faire de nos blessures des forces, là j'adhère complètement, je le vois comme çaEst ce que tu veux dire que je peux "recycler" la douleur et en faire une force pour avancer dans certains projets?
Combler ça me parait beaucoup, mais écouter et comprendre, oui c'est un bon début, parce que cela permettra d'utiliser les bons mots, pour communiquer "correctement".Merci pour ce conseil, c'est vrai que combler les attentes des autres peut permettre d'être plus à l'écoute
Je t'ai donné mon avis plutôt sur les relations de 1 à 1, et dans le cas d'un groupe, en effet je ne suis pas sure que cela soit adapté et en plus je crains de ne pas être d'une grande aide, parce que je ne saisis pas bien ce à quoi tu es confrontée. Un groupe est une somme d'individus et je ne comprends pas bien pourquoi tu ne peux pas avoir des communications isolées, qui désamorceraient une à une les personnes posant problème, afin qu'elles deviennent plus coopératives, lorsqu'elles sont dans le groupe. En plus il me semble inadéquat de s'adresser à un individu devant le groupe, ce sont deux communications différentes et elles ne doivent pas servir aux mêmes buts.
Si une personne est en colère et gêne la communication adressée au groupe, je pense qu'il faut lui demander de respecter le but de l'échange et l'inviter à sortir si elle ne peut pas se maitriser. Cela demande de la fermeté, avec les gens qui agissent comme des sales gosses irresponsables, il faut faire preuve d'autorité, tout en étant juste dans les mots et l'attitude, mais cela s'apprend c'est possible, il faut les responsabiliser, si ils ne savent pas l'être.Oui c'est vrai dans une dynamique interpersonnelle, qui est souvent plus simple qu'une dynamique de groupe, où une personne en colère s'attribue souvent le monopole de la conversation et empêche l'expression du reste du groupe.
Des fois on focalise tellement sur l'obstacle qu'on ne voit pas la petite passerelle derrière un fourré. Des fois, il n'y a rien à vaincre, des fois il y a juste à modifier la scène pour changer la donne... Bon ça fait phrase toute faite, mais je maintiens que changer son point de vue peut permettre de voir que l'obstacle/les résistances ne sont pas toujours ce que l'on croit, et ainsi trouver des solutions, devenir créatif pour changer le ton, les mots, l'attitude qui créera d'autres choses.... Parfois j'ai observé que ce qui nous coute de l'énergie est une façon de nous indiquer que ce n'est pas le bon choix, et si on réfléchit à quoi faire qui nous coutera peu ou pas d'énergie, pour atteindre notre objectif, ce peut être une façon de trouver le chemin qu'on ne voyait pas.oui, c'est vrai vivre plein de chose est un but. Le problème est de trouver le beaucoup d'énergie nécessaire pour vaincre les résistances
Accepter la différence me semble une bonne piste quand même, parce qu'on est toujours dans la réciprocité, si tu n'acceptes les différences d'autrui, alors pourquoi autrui accepterait-il les tiennes ? ;-)Celà dit, je ne pense pas que ce choi soit fondamentalement mieux ni moins bien, peut être juste s'agit t'il d'accepter la différence, et de pouvoir quand même partager un peu de temps avec eux
Dernière édition par EmiM le Mer 23 Déc 2015 - 10:57, édité 1 fois
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
Oui EmiM, je suis d'accord, c'est très juste de dire que ce qui protège entrave aussi. C'est ce que je ressens sur différentes choses que je découvre depuis la découverte de mes rayures, j'en avais conscience avant, mais là, c'est encore plus fort.
M'ouvrir au risque d'un choix de vie sans entrave. Quitte à me vautrer. Elargir le regard pour aller derrière ce qu'on perçoit comme entravant (et voir le petit pont)
Que c'est doux pour moi de lire ces échanges.
Merci
M'ouvrir au risque d'un choix de vie sans entrave. Quitte à me vautrer. Elargir le regard pour aller derrière ce qu'on perçoit comme entravant (et voir le petit pont)
Que c'est doux pour moi de lire ces échanges.
Merci
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
Merci aussi pour ces échanges.
J'ai aussi changé des choses depuis le test. Plutôt beaucoup, mais pas toutes dès le début.
Avant le test je ne comprenais pas pourquoi le monde et moi, on ne "collait" pas. J'avais de grands plaisirs, des intuitions que je sentais valables, mais je ne rencontrais personne qui partage, qui comprenne.
Après le test, j'ai d'abord été perdue, sans savoir ce que je devais penser, à quel point je devais avoir confiance en mes idées lorsqu'elles sont différentes de celles des autres. J'ai alterné une trop grande confiance en moi avec des angoisses défaitistes ("je n'arriverai à rien")
Puis j'ai un peu stabilisé tout ça, même si une phrase, un évènement mineurs me placent parfois à la limite de basculer.
J'ai accepté que ce qui m'intéresse, m'interpelle, puisse ne pas intéresser des personnes qui sont en face de moi, pas parce que cela ne les concerne pas mais parce que cela ne fait pas partie de leur monde mental. Du coup, je fais plus attention aux autres et moins à moi, j'essaie de tenir compte des personnes comme elles sont et non comme j'aurais voulu qu'elles soient. Cela me demande un effort important puisqu'il faut que j'anticipe les limites à aborder selon les individus avec qui je me trouve. J'ai commencé à aimer rester un moment (pas trop longtemps) à côté d'une personne sans rien échanger avec elle, juste parce que je l'apprécie pour sa manière d'être. J'ai accepté que ce qui amuse les autres ne m'amuse pas (genre soirée où la musique empêche de parler, ou les longues conversations sans consistance) et je zappe ces réunions sans la soif de m'intégrer d'avant, mais je reconnais que je me sens souvent très frustrée, et que le fait de savoir pourquoi n'empêche pas cette frustration.
J'ai aussi une meilleure connaissance de mes possibilités, et je sais m'appuyer maintenant sur cette connaissance pour progresser dans les domaines qui m'intéressent : je me fais confiance, ce qui me permet d'être tenace jusqu'à trouver une solution. J'utilise la coopération avec les autres avec plus d'efficacité puisque je sais ce qui me manque (que d'autres ont) et ce que j'apporte.
Je m'engage dans le domaine artistique, plus seulement en terme de détente, mais aussi dans une recherche conceptuelle et expressive : même si je ne sais pas si je serai un jour d'un bon niveau ("un jour", à mon âge cela devient limite utopique), je sais que je progresse régulièrement, que mon travail gagne en force, au-delà de la technique.
Paradoxalement je lis moins, parce que je cherche en moi les univers que je cherchais auparavant dans la fiction, qui me semble moins riche qu'auparavant. Cela me manque un peu de ne plus plonger dans un livre, mais je sais que c'est juste une étape avant d'entrer dans d'autres textes qui me conviendront mieux.
Enfin, j'ai gagné en confiance face à un conjoint, zèbre aussi mais différemment de moi, un angoissé qui a des difficultés à accepter l'altérité et m'entrainait dans ses angoisses en me remettant tout le temps en question. Nous y avons tous les deux gagné.
Alors oui, le test m'a fait changer beaucoup de choses , la lecture de ce forum aussi, et je vis mieux, même si tout est fragile, prêt à m'emporter dans les angoisses.
J'ai aussi changé des choses depuis le test. Plutôt beaucoup, mais pas toutes dès le début.
Avant le test je ne comprenais pas pourquoi le monde et moi, on ne "collait" pas. J'avais de grands plaisirs, des intuitions que je sentais valables, mais je ne rencontrais personne qui partage, qui comprenne.
Après le test, j'ai d'abord été perdue, sans savoir ce que je devais penser, à quel point je devais avoir confiance en mes idées lorsqu'elles sont différentes de celles des autres. J'ai alterné une trop grande confiance en moi avec des angoisses défaitistes ("je n'arriverai à rien")
Puis j'ai un peu stabilisé tout ça, même si une phrase, un évènement mineurs me placent parfois à la limite de basculer.
J'ai accepté que ce qui m'intéresse, m'interpelle, puisse ne pas intéresser des personnes qui sont en face de moi, pas parce que cela ne les concerne pas mais parce que cela ne fait pas partie de leur monde mental. Du coup, je fais plus attention aux autres et moins à moi, j'essaie de tenir compte des personnes comme elles sont et non comme j'aurais voulu qu'elles soient. Cela me demande un effort important puisqu'il faut que j'anticipe les limites à aborder selon les individus avec qui je me trouve. J'ai commencé à aimer rester un moment (pas trop longtemps) à côté d'une personne sans rien échanger avec elle, juste parce que je l'apprécie pour sa manière d'être. J'ai accepté que ce qui amuse les autres ne m'amuse pas (genre soirée où la musique empêche de parler, ou les longues conversations sans consistance) et je zappe ces réunions sans la soif de m'intégrer d'avant, mais je reconnais que je me sens souvent très frustrée, et que le fait de savoir pourquoi n'empêche pas cette frustration.
J'ai aussi une meilleure connaissance de mes possibilités, et je sais m'appuyer maintenant sur cette connaissance pour progresser dans les domaines qui m'intéressent : je me fais confiance, ce qui me permet d'être tenace jusqu'à trouver une solution. J'utilise la coopération avec les autres avec plus d'efficacité puisque je sais ce qui me manque (que d'autres ont) et ce que j'apporte.
Je m'engage dans le domaine artistique, plus seulement en terme de détente, mais aussi dans une recherche conceptuelle et expressive : même si je ne sais pas si je serai un jour d'un bon niveau ("un jour", à mon âge cela devient limite utopique), je sais que je progresse régulièrement, que mon travail gagne en force, au-delà de la technique.
Paradoxalement je lis moins, parce que je cherche en moi les univers que je cherchais auparavant dans la fiction, qui me semble moins riche qu'auparavant. Cela me manque un peu de ne plus plonger dans un livre, mais je sais que c'est juste une étape avant d'entrer dans d'autres textes qui me conviendront mieux.
Enfin, j'ai gagné en confiance face à un conjoint, zèbre aussi mais différemment de moi, un angoissé qui a des difficultés à accepter l'altérité et m'entrainait dans ses angoisses en me remettant tout le temps en question. Nous y avons tous les deux gagné.
Alors oui, le test m'a fait changer beaucoup de choses , la lecture de ce forum aussi, et je vis mieux, même si tout est fragile, prêt à m'emporter dans les angoisses.
Plurebati- Messages : 176
Date d'inscription : 24/01/2014
Age : 65
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
Merci Plurebati pour ton témoignage.
J'ai bien aimé le passage sur l'évolution de tes gouts et activités (livres et arts).
Et le fait de passer par des périodes de confiance en soi trop importantes alternant avec des phases de faible estime. Heureusement, tout cela semble rentrer dans l'ordre plus tard :-)
Est ce que ton conjoint a toujours autant d'angoisse où a t'il réussi à les apaiser?
J'ai bien aimé le passage sur l'évolution de tes gouts et activités (livres et arts).
Et le fait de passer par des périodes de confiance en soi trop importantes alternant avec des phases de faible estime. Heureusement, tout cela semble rentrer dans l'ordre plus tard :-)
Est ce que ton conjoint a toujours autant d'angoisse où a t'il réussi à les apaiser?
Invité- Invité
Re: qu'avez vous changé après un test positif?
J'ai encore parfois le sentiment de marcher sur une poutre, mais j'ai appris à rester en équilibre même en cas de grand vent, et même à m'en servir pour nous rétablir tous les deux. Il apprécie, et trouve en lui comment faire en sorte que le vent se lève moins souvent, moins fortement et moins longtemps.
Plurebati- Messages : 176
Date d'inscription : 24/01/2014
Age : 65
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