Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
(J'rigole au cas où j'aurais compris quelque chose)
'C.Z.- Messages : 2910
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Au cas où
- Princesse:
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Pour plus d'infos cliquez là -> Appel tigres XXX Règles de courtoisie XXX pour les nouveaux XXX C'est quoi les Tigres ? <-
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
https://lilianeheldkhawam.wordpress.com/2016/01/23/qui-dirige-la-bns-liliane-held-khawam/
En Suisse, la Banque nationale (BNS), les banques et PostFinance sont les principaux agents du trafic des paiements. En ce qui concerne la BNS, elle a pour tâche, conformément à la loi sur la banque nationale (LBN), de faciliter et d’assurer le bon fonctionnement de systèmes de paiement sans numéraire. Pour ce faire, elle assume le rôle d’administrateur du système suisse de paiements interbancaires (voir le rapport sur le système SIC, disponible en allemand et en anglais). Toutefois, la BNS n’exploite pas le système SIC elle-même. Introduit en 1987, celui-ci est exploité, sur mandat de la BNS, par SIX Interbank Clearing SA.
Kass- Messages : 6955
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'C.Z.- Messages : 2910
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Gedimat a écrit:Numero6 a écrit:Je hais Gedimat !
C'est officiel.
Gedimat c'est super ! En ce moment le panneau soudé Zephyr maille de 100x55.5mm fil diam.4mm long.2,50m haut.1,02m vert est à 24 euros seulement !
http://www.gedimat.fr/
Princesse, ôh toi ma Princesse...
Longtemps dans les campagnes françaises les instituteurs étaient considérés comme ceux qui ne savaient rien. Économie, météo, élevage, rapports de force... Ils apprenaient à lire et à écrire aux enfants, mais du monde réel ils ne savaient que les livres. Pas de problème, on ne demande pas à un boulanger de savoir faire un balayage.
Rien n'a changé, les enseignants sont toujours moqués quand à leur prétention de connaitre le monde. A l'heure de l'apéro, ils font de parfaits convives, leur cécité autorise des plaisanteries inédites.
Le seul changement notable de l'époque moderne se situe au niveau de leur efficience. Le débat quand à l'origine de ce phénomène reste ouvert.
La naïveté du corps en saignant provient du fait qu'ils n'appréhendent la complexité du monde que par sa traduction bien ordonnée dans les livres. Ce qui leurs donne cette illusion de connaitre le monde et les choses. Quand ils ne connaissent que la grammaire, l'orthographe et l'éducation des gamins.
Il s'ensuit une sous-estimation de l'esprit de tous les autres. Comme avant, comme toujours.
Distrayante à l'apéro, cette tendance peut s'avérer odieuse quand une petite binoclarde de banlieue impose avec condescendance la vision conceptuelle du 27° congrès du parti E.N. à une honorable mère de famille. Et quand elle s'autorise à conclure à un manque d'éducation ou à un obscurantisme lorsqu'elle se trouve confrontée au refus d'une mère de laisser porter atteinte aux repères éducatifs qu'elle considère les plus indispensables pour ses enfants. Et quand la même binoclarde se sent la mission impériale d'imposer la théorie du genre, se faisant ainsi l'instrument du lobby LGBT pour le droit fondamental de la moitié de l'humanité à servir de matrice sur pattes.
Par contre à l'apéro c'est toujours distrayant.
Tu noteras que Gedimat à mis un lien. Un lien cliquable. Il a donc utilisé l’icône permettant de mettre un lien, celle qui est juste à coté de l’icône Youtube, tu sais, sur la barre d'outils des messages.
Tu aurais du te méfier pourtant. « panneau soudé Zephyr », trop énorme l'allusion !
Stauk n'est pas enseignant et il est aussi tombé dans le panneau.
A ce rythme-là, ça va finir par me couter une fortune en cahuètes vos plaisanteries.
FilipiX, tu me repasses les chips steplé ?
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Et de me réjouir, que d'à chaque fois que je suis prête de tomber, j'ai toujours la chance de le faire dans le pan haut ...
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Kass a écrit:https://lilianeheldkhawam.wordpress.com/2016/01/23/qui-dirige-la-bns-liliane-held-khawam/En Suisse, la Banque nationale (BNS), les banques et PostFinance sont les principaux agents du trafic des paiements. En ce qui concerne la BNS, elle a pour tâche, conformément à la loi sur la banque nationale (LBN), de faciliter et d’assurer le bon fonctionnement de systèmes de paiement sans numéraire. Pour ce faire, elle assume le rôle d’administrateur du système suisse de paiements interbancaires (voir le rapport sur le système SIC, disponible en allemand et en anglais). Toutefois, la BNS n’exploite pas le système SIC elle-même. Introduit en 1987, celui-ci est exploité, sur mandat de la BNS, par SIX Interbank Clearing SA.
Panamza et le blog de Liliane Held-Khawam ont tous les deux le mérite de fournir des éléments de réflexion sourcés.
Le blog de Liliane perd en pertinence à mes yeux parce que son mode de pensée consiste à rappeler la règle en permanence, tout ce qui échappe aux normes, aux lois votés par le peuple suisse.
Chez moi cela produit l'effet inverse de celui qu'elle aimerait provoquer. Au lieu de renforcer l'importance de la règle, elle me démontre articles après articles qu'ils existent des règles, mais que personne ne les respecte dans la guerre économique en cours.
Quand je lisais les banquiers suisses s'alarmer de l'urgence de mettre en place un nouveau système monétaire sans numéraire, je notais que l'urgence était traitée avec la célérité suisse. Rien à redire, en France on en parle même pas.
Et à l'époque je m'étais posé cette question :
Si tout le trafic monétaire international (au sens de mouvement, pas de fraude) repose sur un système transposable dans tous les pays, une sorte d'équivalence universelle (je ne connaissais pas le SIC), que représentera à l'avenir une banque et ce qu'elle contient ? Si même les DAB ne servent plus à rien ?
Merci pour la réponse. C'est rassurant pour les suisses, ils n'auront pas à subir les vertus civilisatrices de la VI° flotte.
Numero6- Messages : 6843
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Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
six s'if a écrit:Et de me réjouir, que d'à chaque fois que je suis prête de tomber, j'ai toujours la chance de le faire dans le pan haut ...
Toi aussi le « panneau soudé Zephyr » t'a mis la puce à l'oreille ?
Steplé ma belle tu peux m'épargner une de tes habituelles vannes pourries que la pensée d'un truc qui gratte va forcément t'inspirer ?
Numero6- Messages : 6843
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Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
- Spoiler:
Je ne sais absolument pas qui est ce William Arthur Ward,
Mais de bon matin, il me semble Awarde et al marmotte elle met sur le papier tout ce qu'il a lu et elle en fait en faisant du tri un pare chemin bon après les tests amants ou pas Ca ne situe qu'au niveau du questionnement de savoir si on va se décrasser le turbo chez l'Eléphant bleu ou si on le fait en manuel. C'est secondaire, l'important c'est les essuies glaces.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:six s'if a écrit:Et de me réjouir, que d'à chaque fois que je suis prête de tomber, j'ai toujours la chance de le faire dans le pan haut ...
Toi aussi le « panneau soudé Zephyr » t'a mis la puce à l'oreille ?
Steplé ma belle tu peux m'épargner une de tes habituelles vannes pourries que la pensée d'un truc qui gratte va forcément t'inspirer ?
Yes I Can
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Tu vois quand tu veux !
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Bizarrement, je ne me sens pas con cernée... Et puis, on ne m'invite pas à l'apéro.
Gedimat pose une question sur le fonctionnement de la barre d'outils, je me doute qu'il sait s'en servir et que c'est une allusion à tous ceux qui se disent surdoués mais qui ne cherchent pas à découvrir tout seul comment ça marche.
Peu m'importe, je suis en salle info en ce moment avec mes élèves et j'avais envie de tester ma capacité à expliquer ce genre de choses simplement sans jargon... Je suis assez contente de moi.
Ça me donne surtout l'occasion de faire de l'autodérision en jouant sur cette caricature à laquelle tu tiens
Et non, je n'ai pas compris la blague du "panneau soudé Zéphyr"...
Gedimat pose une question sur le fonctionnement de la barre d'outils, je me doute qu'il sait s'en servir et que c'est une allusion à tous ceux qui se disent surdoués mais qui ne cherchent pas à découvrir tout seul comment ça marche.
Peu m'importe, je suis en salle info en ce moment avec mes élèves et j'avais envie de tester ma capacité à expliquer ce genre de choses simplement sans jargon... Je suis assez contente de moi.
Ça me donne surtout l'occasion de faire de l'autodérision en jouant sur cette caricature à laquelle tu tiens
Et non, je n'ai pas compris la blague du "panneau soudé Zéphyr"...
'C.Z.- Messages : 2910
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Localisation : Côte d'Azur (de la Bretonie)
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
En tout cas, la plus grande miss conseils de la ZC, c'est pas moi !
'C.Z.- Messages : 2910
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Localisation : Côte d'Azur (de la Bretonie)
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Princesse a écrit:Et non, je n'ai pas compris la blague du "panneau soudé Zéphyr"...
'tain, je suis vachement déçu sur ce coup.
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Princesse Déconne a écrit:En tout cas, la plus grande miss conseils de la ZC, c'est pas moi !
Bof, celle-là, tout le monde la connait.
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Pourquoi cette vidéo me fait-elle irrésistiblement penser à un modérateur aux prises avec une hypersensible à trois heures du matin ?
Oui.
Pourquoi ?
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Six s'if, ôh, ma six s'if,
Pourquoi suis-je aussi con ?
C'est vrai quoi, c'est seulement en t'envoyant le MP pour récupérer mes boules que je me suis dit « tiens, je n'avais pas fait attention, y a un six dans son pseudo. Et tiens, oh ben, c'est pourquoi qu'il y a aussi un if dans le même pseudo ».
Bon, mais sans plus tu vois, l'allusion à mon corps d’albâtre ne faisait que renforcer ma conviction profonde, six s'if est très intelligente, la preuve, elle s'intéresse à moi. Ce qui reste le meilleur signe de santé mentale chez une femme à mes yeux.
J'ai bien mis un an à saisir le caractère susceptible du Stroumph, je ne suis pas à un bug près.
Sur le rapport de mon autopsie, le légiste indiquera : « Contenu de la boite crânienne : hypertrophie ovarienne en état de macération avancée ».
Alors je me suis dit qu'il n'était pas impossible que la gardienne de mes boules soit victime du même syndrome. Un cerveau qui affale les voiles quand les vents ne sont pas porteurs.
Il y a lurette et lurette que j'avais constaté cet état semi-comateux, quasi automatique chez une femme qui n'entend pas ce qu'elle a envie d'entendre. Pas besoin de 300 Joules pour la ranimer, une seule phrase, celle qu'elle a envie d'entendre, et hop, tous aux cabestans, hissez la grand-voile, nous allons à Valparaiso.
Ouais, elle avait envie d'aller à Valparaiso. Cherche pas, y a rien à comprendre. Elle avait envie d'aller à Valparaiso. C'est pas systématique, parfois elles sont attirées par Vesoul aussi. Et pourtant, hein, Vesoul, faut aimer. Mais ce n'est pas non plus le problème. Elle voulait revoir Vesoul, alors on a revu Vesoul.
L'état semi-comateux engendre un langage corporel digne d'un couvre-feu, les lumières sont en bernes, le regard fixe est absorbé par la moquette. L'observateur débutant se convainc d'une panne cérébrale, il s'inquiète, il s'interroge, il culpabilise. Il s'acharne, il lutte, il tente de traverser les brumes de ce cerveau en perdition, il croit parvenir à forces d'arguments judicieux à détourner l'envie Vesoulienne, c'est quand même une ville de merde pour y passer des vacances.
Jusqu'au moment où il va se laisser aller à concéder une toute petite bonne note à la Pizzeria de la Rue des Maitres-Chanteurs à Vesoul. Tous les guides le signalent, La pizzeria Sui Dé, un ancien coolie reconverti dans le coulis, est le palais des enchantements.
Réveil cérébral.
Elle aime la pizza. Depuis trois secondes seulement, elle aime la pizza. Avant, l'odeur de graillon et d'huile d'olive lui donnait des haut-le-cœur. Face à cet enthousiasme soudain pour la gastronomie italo-albanaise, vous faites l'erreur de lui signaler le meilleur pizzaiolo bruxellois.
Boum, re-panne cérébrale.
Donc, tu finis par l'amener à Vesoul. Et jamais au grand jamais vous n'irez chez Sui Dé. Le Bardolino lui colle des migraines épouvantables. Et toi, tu n'aimes pas quand elle a la migraine, ça finit par user la béquille.
L'observateur pressé en tirera la seule conclusion possible : les femmes sont stupides.
Le vieux sage se demande ce qui a bien te pousser à l'amener à Vesoul. Valparaiso c'est quand même vachement plus beau.
Pour rester dans l'analogie maritime il y a aussi la folie féminine, le discours incohérent, les sauts de carpe émotionnels, le truc qui te ravage la tête, l'hystérisation de la phrase, la théâtralisation de la plus petite contrariété.
Point de folie messeigneurs, elle est tout simplement en train de tirer des bords. Elle louvoie contre un vent contraire, celui qui ne souffle pas en direction de Vesoul. Le haubanage est si perfectionné qu'il autorise des louvoyages très serrés, plus la folie est apparente, plus le skipper est redoutable, insensible à la logique, détestant le réel, niant le vent contraire jusqu'à épuisement de ses forces.
Seul moyen de ralentir cette course folle : provoquer l'empannage. Lui infliger l'allure de vent arrière, sans prévenir. Exiger d'aller à Vesoul. Déclencher la colère de Neptune contre son entêtement à refuser Vesoul.
« Comment peut-on ne pas aimer Vesoul ? Mais tu es folle ma fille ! Si tu avais pour deux sous de jugeote tu saurais que le seul endroit au monde digne d'y consacrer un week-end, c'est Vesoul. Vesoul, Vesoul, Vesoul. »
Que Neptune s'entoure de Poséidon, de Zéphyr, du méthane suidé, un seul objectif, une seule volonté : il faut l'empanner.
Vesoul était un caprice, il doit se transmuter en devoir. Que l'or devienne du plomb.
Vesoul dépouillé de l'attrait du caprice, elle finit enfin par se soumettre à la logique : Valparaiso c'est vachement plus beau. Ouais, ça tombe très bien, c'est justement là où elle voulait aller, parce que sa copine Charlotte y a gouté les meilleurs tapas de sa vie.
Les femmes sont folles et stupides. T'as raison mon con.
Pourquoi suis-je aussi con ?
C'est vrai quoi, c'est seulement en t'envoyant le MP pour récupérer mes boules que je me suis dit « tiens, je n'avais pas fait attention, y a un six dans son pseudo. Et tiens, oh ben, c'est pourquoi qu'il y a aussi un if dans le même pseudo ».
Bon, mais sans plus tu vois, l'allusion à mon corps d’albâtre ne faisait que renforcer ma conviction profonde, six s'if est très intelligente, la preuve, elle s'intéresse à moi. Ce qui reste le meilleur signe de santé mentale chez une femme à mes yeux.
J'ai bien mis un an à saisir le caractère susceptible du Stroumph, je ne suis pas à un bug près.
Sur le rapport de mon autopsie, le légiste indiquera : « Contenu de la boite crânienne : hypertrophie ovarienne en état de macération avancée ».
Alors je me suis dit qu'il n'était pas impossible que la gardienne de mes boules soit victime du même syndrome. Un cerveau qui affale les voiles quand les vents ne sont pas porteurs.
Il y a lurette et lurette que j'avais constaté cet état semi-comateux, quasi automatique chez une femme qui n'entend pas ce qu'elle a envie d'entendre. Pas besoin de 300 Joules pour la ranimer, une seule phrase, celle qu'elle a envie d'entendre, et hop, tous aux cabestans, hissez la grand-voile, nous allons à Valparaiso.
Ouais, elle avait envie d'aller à Valparaiso. Cherche pas, y a rien à comprendre. Elle avait envie d'aller à Valparaiso. C'est pas systématique, parfois elles sont attirées par Vesoul aussi. Et pourtant, hein, Vesoul, faut aimer. Mais ce n'est pas non plus le problème. Elle voulait revoir Vesoul, alors on a revu Vesoul.
L'état semi-comateux engendre un langage corporel digne d'un couvre-feu, les lumières sont en bernes, le regard fixe est absorbé par la moquette. L'observateur débutant se convainc d'une panne cérébrale, il s'inquiète, il s'interroge, il culpabilise. Il s'acharne, il lutte, il tente de traverser les brumes de ce cerveau en perdition, il croit parvenir à forces d'arguments judicieux à détourner l'envie Vesoulienne, c'est quand même une ville de merde pour y passer des vacances.
Jusqu'au moment où il va se laisser aller à concéder une toute petite bonne note à la Pizzeria de la Rue des Maitres-Chanteurs à Vesoul. Tous les guides le signalent, La pizzeria Sui Dé, un ancien coolie reconverti dans le coulis, est le palais des enchantements.
Réveil cérébral.
Elle aime la pizza. Depuis trois secondes seulement, elle aime la pizza. Avant, l'odeur de graillon et d'huile d'olive lui donnait des haut-le-cœur. Face à cet enthousiasme soudain pour la gastronomie italo-albanaise, vous faites l'erreur de lui signaler le meilleur pizzaiolo bruxellois.
Boum, re-panne cérébrale.
Donc, tu finis par l'amener à Vesoul. Et jamais au grand jamais vous n'irez chez Sui Dé. Le Bardolino lui colle des migraines épouvantables. Et toi, tu n'aimes pas quand elle a la migraine, ça finit par user la béquille.
L'observateur pressé en tirera la seule conclusion possible : les femmes sont stupides.
Le vieux sage se demande ce qui a bien te pousser à l'amener à Vesoul. Valparaiso c'est quand même vachement plus beau.
Pour rester dans l'analogie maritime il y a aussi la folie féminine, le discours incohérent, les sauts de carpe émotionnels, le truc qui te ravage la tête, l'hystérisation de la phrase, la théâtralisation de la plus petite contrariété.
Point de folie messeigneurs, elle est tout simplement en train de tirer des bords. Elle louvoie contre un vent contraire, celui qui ne souffle pas en direction de Vesoul. Le haubanage est si perfectionné qu'il autorise des louvoyages très serrés, plus la folie est apparente, plus le skipper est redoutable, insensible à la logique, détestant le réel, niant le vent contraire jusqu'à épuisement de ses forces.
Seul moyen de ralentir cette course folle : provoquer l'empannage. Lui infliger l'allure de vent arrière, sans prévenir. Exiger d'aller à Vesoul. Déclencher la colère de Neptune contre son entêtement à refuser Vesoul.
« Comment peut-on ne pas aimer Vesoul ? Mais tu es folle ma fille ! Si tu avais pour deux sous de jugeote tu saurais que le seul endroit au monde digne d'y consacrer un week-end, c'est Vesoul. Vesoul, Vesoul, Vesoul. »
Que Neptune s'entoure de Poséidon, de Zéphyr, du méthane suidé, un seul objectif, une seule volonté : il faut l'empanner.
Vesoul était un caprice, il doit se transmuter en devoir. Que l'or devienne du plomb.
Vesoul dépouillé de l'attrait du caprice, elle finit enfin par se soumettre à la logique : Valparaiso c'est vachement plus beau. Ouais, ça tombe très bien, c'est justement là où elle voulait aller, parce que sa copine Charlotte y a gouté les meilleurs tapas de sa vie.
Les femmes sont folles et stupides. T'as raison mon con.
Dernière édition par Numero6 le Lun 01 Fév 2016, 13:18, édité 1 fois (Raison : Je fais ce que je veux.)
Numero6- Messages : 6843
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Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
- Spoiler:
T'as déjà essayé de faire entrer une boule de pétanque dans une enveloppe timbrée ?
La vie c'est comme un Cochonou. Et il faut juste un Bridou, un bruit doux, un bruit doux nours
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Si t'es un gros miné, prends un Titi.
Et mets le HF, plutôt qu'HS... Moi je dis rien, j'écoute.
Où je lis
Chacun sa boîte à Titi, chacun prend ses outils ou pas. et le Trou Bleu ou pas
Et mets le HF, plutôt qu'HS... Moi je dis rien, j'écoute.
Où je lis
Chacun sa boîte à Titi, chacun prend ses outils ou pas. et le Trou Bleu ou pas
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Tu as sans doute raison, six, je crois que je digère mal le Verlaine au petit déjeuner.
L’art tout d’abord doit être et paraître sincère
Et clair, absolument : c’est la loi nécessaire
Et dure, n’est-ce pas, les jeunes, mais la loi ;
Car le public, non le premier venu, mais moi,
Mais mes pairs et moi, par exemple, vieux complices,
Nous, promoteurs de vos, de nos pauvres malices.
Nous autres qu’au besoin vous sauriez bien chercher,
Le vrai, le seul Public qu’il faille raccrocher.
Le Public, pour user de ce mot ridicule,
Dorénavant il bat en retraite et recule
Devant vos trucs un peu trop niais d’aujourd’hui,
Tordu par le fou rire ou navré par l’ennui.
L’art, mes enfants, c’est d’être absolument soi-même,
Et qui m’aime me suive et qui me suit qu’il m’aime,
Et si personne n’aime ou me suit, allons seul.
Mais traditionnel et soyons notre aïeul !
Obéissons au sang qui coule dans nos veines
Et qui ne peut broncher en conjectures vaines.
Flux de verve gauloise et flot d’aplomb romain
Avec, puisqu’un peu Franc, de bon limon germain,
Moyennant cette allure et par cette assurance
Il pourra bien germer des artistes en France.
Je crois que la poésie me donne des flatulences, au son d'un pet j'évoque le vent divin.
L’art tout d’abord doit être et paraître sincère
Et clair, absolument : c’est la loi nécessaire
Et dure, n’est-ce pas, les jeunes, mais la loi ;
Car le public, non le premier venu, mais moi,
Mais mes pairs et moi, par exemple, vieux complices,
Nous, promoteurs de vos, de nos pauvres malices.
Nous autres qu’au besoin vous sauriez bien chercher,
Le vrai, le seul Public qu’il faille raccrocher.
Le Public, pour user de ce mot ridicule,
Dorénavant il bat en retraite et recule
Devant vos trucs un peu trop niais d’aujourd’hui,
Tordu par le fou rire ou navré par l’ennui.
L’art, mes enfants, c’est d’être absolument soi-même,
Et qui m’aime me suive et qui me suit qu’il m’aime,
Et si personne n’aime ou me suit, allons seul.
Mais traditionnel et soyons notre aïeul !
Obéissons au sang qui coule dans nos veines
Et qui ne peut broncher en conjectures vaines.
Flux de verve gauloise et flot d’aplomb romain
Avec, puisqu’un peu Franc, de bon limon germain,
Moyennant cette allure et par cette assurance
Il pourra bien germer des artistes en France.
Je crois que la poésie me donne des flatulences, au son d'un pet j'évoque le vent divin.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:Tu as sans doute raison, six, je crois que je digère mal le Verlaine au petit déjeuner.
ou pas, là n'est pas la question
L’art tout d’abord doit être et paraître sincère
Et clair, absolument : c’est la loi nécessaire
Et dure, n’est-ce pas, les jeunes, mais la loi ;
Car le public, non le premier venu, mais moi,
Mais mes pairs et moi, par exemple, vieux complices,
Nous, promoteurs de vos, de nos pauvres malices.
Nous autres qu’au besoin vous sauriez bien chercher,
Le vrai, le seul Public qu’il faille raccrocher.
Le Public, pour user de ce mot ridicule,
Dorénavant il bat en retraite et recule
Devant vos trucs un peu trop niais d’aujourd’hui,
Tordu par le fou rire ou navré par l’ennui.
L’art, mes enfants, c’est d’être absolument soi-même,
Et qui m’aime me suive et qui me suit qu’il m’aime,
Et si personne n’aime ou me suit, allons seul.
Mais traditionnel et soyons notre aïeul !
Obéissons au sang qui coule dans nos veines
Et qui ne peut broncher en conjectures vaines.
Flux de verve gauloise et flot d’aplomb romain
Avec, puisqu’un peu Franc, de bon limon germain,
Moyennant cette allure et par cette assurance
Il pourra bien germer des artistes en France.
Je crois que la poésie me donne des flatulences, au son d'un pet j'évoque le vent divin.
Bonne journée à toi
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Bonne journée fillette,
HFT quand même, tu veux ma mort ou bien ?
Je lis Verlaine et tu m'envoies un tâcheron de la plume, résistant au Prozac et au Saint-Emilion.
HFT quand même, tu veux ma mort ou bien ?
Je lis Verlaine et tu m'envoies un tâcheron de la plume, résistant au Prozac et au Saint-Emilion.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Le coup de la panne pour aller à Vesoul, faut oser. Baisse la tête, l'amure change de bord (et non, on ne vire pas de bord, faut suivre, on empanne), faudrait pas se faire assommer par la bôme. Et hop, le foc vent arrière.
La voile c'est vraiment un truc de mec.
La voile c'est vraiment un truc de mec.
Dernière édition par Mily le Lun 01 Fév 2016, 13:55, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
L'art d'être soi-même est une œuvre perpétuelle contre les caprices de la vie et des autres, heureusement que j'ai mon Hulk comme dernier rempart de ma dignité, de mon intégrité physique et psychique.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Mily a écrit:
La voile c'est vraiment un truc de mec.
Et le voile, c'est un truc de gonzesse ?
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Pour calmer les flatulences, voici un petit cadeau.
Ses purs ongles très haut dédiant leur onyx,
L'Angoisse, ce minuit, soutient, lampadophore,
Maint rêve vespéral brûlé par le Phénix
Que ne recueille pas de cinéraire amphore
Sur les crédences, au salon vide : nul ptyx
Aboli bibelot d'inanité sonore,
(Car le Maître est allé puiser des pleurs au Styx
Avec ce seul objet dont le Néant s'honore.)
Mais proche la croisée au nord vacante, un or
Agonise selon peut-être le décor
Des licornes ruant du feu contre une nixe,
Elle, défunte nue en le miroir, encor
Que, dans l'oubli fermé par le cadre, se fixe
De scintillations sitôt le septuor.
Ses purs ongles très haut dédiant leur onyx,
L'Angoisse, ce minuit, soutient, lampadophore,
Maint rêve vespéral brûlé par le Phénix
Que ne recueille pas de cinéraire amphore
Sur les crédences, au salon vide : nul ptyx
Aboli bibelot d'inanité sonore,
(Car le Maître est allé puiser des pleurs au Styx
Avec ce seul objet dont le Néant s'honore.)
Mais proche la croisée au nord vacante, un or
Agonise selon peut-être le décor
Des licornes ruant du feu contre une nixe,
Elle, défunte nue en le miroir, encor
Que, dans l'oubli fermé par le cadre, se fixe
De scintillations sitôt le septuor.
Gabriel- Messages : 2311
Date d'inscription : 10/12/2015
Age : 52
Localisation : 59
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:Mily a écrit:
La voile c'est vraiment un truc de mec.
Et le voile, c'est un truc de gonzesse ?
Ouais, et puis nous, on est prag-ma-tiques ... on rentre au moteur.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ah non mais attendez, mais ça déchire Verlaine. Je suis comme tout le monde, j'ai été à l'école, c'est fou le nombre de trucs dont on a réussi à me dégouter.
Allez je ne résiste pas, c'est trop bon, je vous l'inflige en entier, le pouème. Juste pour rester dans la vague zébrée, je grasse les parties qui pourraient vaguement rappeler ZC.
J'ai dit à l'esprit vain, à l'ostentation
Paul Verlaine
Bonheur (1891).
J'ai dit à l'esprit vain, à l'ostentation,
L'Ilion de l'orgueil futile, le Sion
De la frivolité sans cœur et sans entrailles,
La citadelle enfin du Faux :
« Croulez, murailles
Ridicules et pis, remparts bêtes et pis.
Contrescarpes, sautez comme autant de tapis
Qu'un valet matinal aux fenêtres secoue,
Fossés que l'eau remplit, concrétez-vous en boue
Qu'il ne reste plus rien qu'un souvenir banal
De tout votre appareil, et que cet arsenal,
Chics fougueux et froids, mots secs, phrase redondante,
Et cætera, se rende à l'émeute grondante
Des sentiments enfin naturels et réels. »
Ah ! j'en suis revenu, des « dandysmes » « cruels »
Vrais ou faux, dans la vie (accident ou coutume)
Ou dans l'art ou tout bêtement dans le costume.
Le vêtement de son état avec le moins
De taches et de trous possible, apte aux besoins,
Aux lies, aux chics qu'il faut, le linge, mal terrible
D'empois et d'amidon, le plus fréquent possible,
Et souple et frais autour du corps dispos aussi,
Voilà pour le costume, et quant à l'art, voici :
L'art tout d'abord doit être et paraître sincère
Et clair, absolument : c'est la loi nécessaire
Et dure, n'est-ce pas, les jeunes, mais la loi ;
Car le public, non le premier venu, mais moi,
Mais mes pairs et moi, par exemple, vieux complices,
Nous, promoteurs de vos, de nos pauvres malices.
Nous autres qu'au besoin vous sauriez bien chercher,
Le vrai, le seul Public qu'il faille raccrocher.
Le Public, pour user de ce mot ridicule,
Dorénavant il bat en retraite et recule
Devant vos trucs un peu trop niais d'aujourd'hui,
Tordu par le fou rire ou navré par l'ennui.
L'art, mes enfants, c'est d'être absolument soi-même,
Et qui m'aime me suive et qui me suit qu'il m'aime,
Et si personne n'aime ou me suit, allons seul.
Mais traditionnel et soyons notre aïeul !
Obéissons au sang qui coule dans nos veines
Et qui ne peut broncher en conjectures vaines.
Flux de verve gauloise et flot d'aplomb romain
Avec, puisqu'un peu Franc, de bon limon germain,
Moyennant cette allure et par cette assurance
Il pourra bien germer des artistes en France.
Mais, plus de fioritures, bons petits,
Ni de ce pessimisme et ni du cliquetis
De ce ricanement comme d'armes faussées,
Et ni de ce scepticisme en sottes fusées ;
Autrement c'est la mort et je vous le prédis
De ma voix de bonhomme, encore un peu. Jadis.
Foin ! d'un art qui blasphème et fi ! d'un art qui pose,
Et vive un vers bien simple, autrement c'est la prose.
La Simplicité, — c'est d'ailleurs l'avis rara, —
Ô la Simplicité, tout-puissant, qui l'aura
Véritable, au service, en outre, de la Vie
Elle vous rend bon, franc, vous demi-déifie.
Que dis-je ? elle vous déifie en Jésus-Christ
Par l'opération du même Saint-Esprit
Et l'humblesse sans nom de son Eucharistie,
Sur les siècles épand l'ordre et la sympathie,
Règne avec la candeur et lutte par la foi,
Mais la foi tout de go, sans peur et sans émoi
Ni de ces grands raffinements des exégètes,
Elle trempe les cœurs, rassérène les têtes,
Enfante la vertu, met en fuite le mal
Et fixerait le monde en son état normal
N'était la Liberté que Dieu dispense aux âmes
Et dont le premier homme et nous, nous abusâmes
Jusqu'aux tristes excès où nous nous épuisons
Dans des complexités comme autant de prisons.
Et puis, c'est l'unité désirable et suprême :
On vit simple, comme on naît simple, comme on aime
Quand on aime vraiment et fort, et comme on hait
Et comme l'on pardonne, au bout, lorsque l'on est
Purement, nettement simple et l'on meurt de même,
Comme on naît, comme on vit, comme on hait, comme on aime,
Car aimer c'est l'Alpha, fils, et c'est l'Oméga
Des simples que le Dieu simple et bon délégua
Pour témoigner de lui sur cette sombre terre
En attendant leur vol calme dans sa lumière.
Oui, d'être absolument soi-même, absolument !
D'être un brave homme épris de vivre, et réclamant
Sa place à toi, juste Soleil de tout le monde.
Sans plus se soucier, naïveté profonde !
De ce tiers, l'apparat, que du fracas, ce quart,
Pour le costume, dans la vie et quant à l'art ;
Dédaigneux au superlatif de la réclame,
Un digne homme amoureux et frère de la Femme,
Élevant ses enfants pour ici-bas et pour
Leur lot gagné dûment en le meilleur Séjour,
Fervent de la patrie et doux aux misérables,
Fier pourtant, partant, aux refus inexorables
Devant les préjugés et la banalité
Assumant à l'envi ce masque dégoûté
Qui rompt la patience et provoque la claque
Et, pour un peu, ferait défoncer la baraque !
Rude à l'orgueil tout en pitoyant l'orgueilleux,
Mais dur au fat et l'écrasant d'un mot joyeux
S'il juge toutefois qu'il en vaille la peine
Et que sa nullité soit digne de l'aubaine.
Oui, d'être et de mourir loin d'un siècle gourmé
Dans la franchise, ô vivre et mourir enfermé,
Et s'il nous faut, par surcroît, de posthumes socles,
Gloire au poète pur en ces jours de monocles !
Allez je ne résiste pas, c'est trop bon, je vous l'inflige en entier, le pouème. Juste pour rester dans la vague zébrée, je grasse les parties qui pourraient vaguement rappeler ZC.
J'ai dit à l'esprit vain, à l'ostentation
Paul Verlaine
Bonheur (1891).
J'ai dit à l'esprit vain, à l'ostentation,
L'Ilion de l'orgueil futile, le Sion
De la frivolité sans cœur et sans entrailles,
La citadelle enfin du Faux :
« Croulez, murailles
Ridicules et pis, remparts bêtes et pis.
Contrescarpes, sautez comme autant de tapis
Qu'un valet matinal aux fenêtres secoue,
Fossés que l'eau remplit, concrétez-vous en boue
Qu'il ne reste plus rien qu'un souvenir banal
De tout votre appareil, et que cet arsenal,
Chics fougueux et froids, mots secs, phrase redondante,
Et cætera, se rende à l'émeute grondante
Des sentiments enfin naturels et réels. »
Ah ! j'en suis revenu, des « dandysmes » « cruels »
Vrais ou faux, dans la vie (accident ou coutume)
Ou dans l'art ou tout bêtement dans le costume.
Le vêtement de son état avec le moins
De taches et de trous possible, apte aux besoins,
Aux lies, aux chics qu'il faut, le linge, mal terrible
D'empois et d'amidon, le plus fréquent possible,
Et souple et frais autour du corps dispos aussi,
Voilà pour le costume, et quant à l'art, voici :
L'art tout d'abord doit être et paraître sincère
Et clair, absolument : c'est la loi nécessaire
Et dure, n'est-ce pas, les jeunes, mais la loi ;
Car le public, non le premier venu, mais moi,
Mais mes pairs et moi, par exemple, vieux complices,
Nous, promoteurs de vos, de nos pauvres malices.
Nous autres qu'au besoin vous sauriez bien chercher,
Le vrai, le seul Public qu'il faille raccrocher.
Le Public, pour user de ce mot ridicule,
Dorénavant il bat en retraite et recule
Devant vos trucs un peu trop niais d'aujourd'hui,
Tordu par le fou rire ou navré par l'ennui.
L'art, mes enfants, c'est d'être absolument soi-même,
Et qui m'aime me suive et qui me suit qu'il m'aime,
Et si personne n'aime ou me suit, allons seul.
Mais traditionnel et soyons notre aïeul !
Obéissons au sang qui coule dans nos veines
Et qui ne peut broncher en conjectures vaines.
Flux de verve gauloise et flot d'aplomb romain
Avec, puisqu'un peu Franc, de bon limon germain,
Moyennant cette allure et par cette assurance
Il pourra bien germer des artistes en France.
Mais, plus de fioritures, bons petits,
Ni de ce pessimisme et ni du cliquetis
De ce ricanement comme d'armes faussées,
Et ni de ce scepticisme en sottes fusées ;
Autrement c'est la mort et je vous le prédis
De ma voix de bonhomme, encore un peu. Jadis.
Foin ! d'un art qui blasphème et fi ! d'un art qui pose,
Et vive un vers bien simple, autrement c'est la prose.
La Simplicité, — c'est d'ailleurs l'avis rara, —
Ô la Simplicité, tout-puissant, qui l'aura
Véritable, au service, en outre, de la Vie
Elle vous rend bon, franc, vous demi-déifie.
Que dis-je ? elle vous déifie en Jésus-Christ
Par l'opération du même Saint-Esprit
Et l'humblesse sans nom de son Eucharistie,
Sur les siècles épand l'ordre et la sympathie,
Règne avec la candeur et lutte par la foi,
Mais la foi tout de go, sans peur et sans émoi
Ni de ces grands raffinements des exégètes,
Elle trempe les cœurs, rassérène les têtes,
Enfante la vertu, met en fuite le mal
Et fixerait le monde en son état normal
N'était la Liberté que Dieu dispense aux âmes
Et dont le premier homme et nous, nous abusâmes
Jusqu'aux tristes excès où nous nous épuisons
Dans des complexités comme autant de prisons.
Et puis, c'est l'unité désirable et suprême :
On vit simple, comme on naît simple, comme on aime
Quand on aime vraiment et fort, et comme on hait
Et comme l'on pardonne, au bout, lorsque l'on est
Purement, nettement simple et l'on meurt de même,
Comme on naît, comme on vit, comme on hait, comme on aime,
Car aimer c'est l'Alpha, fils, et c'est l'Oméga
Des simples que le Dieu simple et bon délégua
Pour témoigner de lui sur cette sombre terre
En attendant leur vol calme dans sa lumière.
Oui, d'être absolument soi-même, absolument !
D'être un brave homme épris de vivre, et réclamant
Sa place à toi, juste Soleil de tout le monde.
Sans plus se soucier, naïveté profonde !
De ce tiers, l'apparat, que du fracas, ce quart,
Pour le costume, dans la vie et quant à l'art ;
Dédaigneux au superlatif de la réclame,
Un digne homme amoureux et frère de la Femme,
Élevant ses enfants pour ici-bas et pour
Leur lot gagné dûment en le meilleur Séjour,
Fervent de la patrie et doux aux misérables,
Fier pourtant, partant, aux refus inexorables
Devant les préjugés et la banalité
Assumant à l'envi ce masque dégoûté
Qui rompt la patience et provoque la claque
Et, pour un peu, ferait défoncer la baraque !
Rude à l'orgueil tout en pitoyant l'orgueilleux,
Mais dur au fat et l'écrasant d'un mot joyeux
S'il juge toutefois qu'il en vaille la peine
Et que sa nullité soit digne de l'aubaine.
Oui, d'être et de mourir loin d'un siècle gourmé
Dans la franchise, ô vivre et mourir enfermé,
Et s'il nous faut, par surcroît, de posthumes socles,
Gloire au poète pur en ces jours de monocles !
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
L'avait tout compris le mec.
En plus il écrit plutôt pas mal.
Une grande dame
Belle "à damner les saints", à troubler sous l'aumusse
Un vieux juge ! Elle marche impérialement,
Elle parle - et ses dents font un miroitement -
Italien, avec un léger accent russe.
Ses yeux frois où l'émail sertit le bleu de Prusse
Ont l'éclat insolent et dur du diamant.
Pour la splendeur du sein, pour le rayonnement
De la peau, nulle reine ou courtisane, fût-ce
Cléopâtre la lynce ou la chatte Ninon,
N'égale sa beauté praticienne, non !
Vois, ô bon Buridan : "C'est une grande dame !"
Il faut - pas de milieu ! - l'adorer à ses genoux,
Plat, n'ayant d'astre au cieux que ses lourds cheveux roux,
Ou bien lui cravacher la face, à cette femme !
En plus il écrit plutôt pas mal.
Une grande dame
Belle "à damner les saints", à troubler sous l'aumusse
Un vieux juge ! Elle marche impérialement,
Elle parle - et ses dents font un miroitement -
Italien, avec un léger accent russe.
Ses yeux frois où l'émail sertit le bleu de Prusse
Ont l'éclat insolent et dur du diamant.
Pour la splendeur du sein, pour le rayonnement
De la peau, nulle reine ou courtisane, fût-ce
Cléopâtre la lynce ou la chatte Ninon,
N'égale sa beauté praticienne, non !
Vois, ô bon Buridan : "C'est une grande dame !"
Il faut - pas de milieu ! - l'adorer à ses genoux,
Plat, n'ayant d'astre au cieux que ses lourds cheveux roux,
Ou bien lui cravacher la face, à cette femme !
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Mily a écrit:Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:Mily a écrit:
La voile c'est vraiment un truc de mec.
Et le voile, c'est un truc de gonzesse ?
Ouais, et puis nous, on est prag-ma-tiques ... on rentre au moteur.
T'énerves pas m'amour, je vais aller te faire le plein.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Gabriel a écrit:Pour calmer les flatulences, voici un petit cadeau.
Ses purs ongles très haut dédiant leur onyx,
L'Angoisse, ce minuit, soutient, lampadophore,
Maint rêve vespéral brûlé par le Phénix
Que ne recueille pas de cinéraire amphore
Sur les crédences, au salon vide : nul ptyx
Aboli bibelot d'inanité sonore,
(Car le Maître est allé puiser des pleurs au Styx
Avec ce seul objet dont le Néant s'honore.)
Mais proche la croisée au nord vacante, un or
Agonise selon peut-être le décor
Des licornes ruant du feu contre une nixe,
Elle, défunte nue en le miroir, encor
Que, dans l'oubli fermé par le cadre, se fixe
De scintillations sitôt le septuor.
Merci, Gab'.
Mais là je me tape un trip Verlaine, ça se boit comme du petit lait, c'est simple, c'est limpide.
Avec Mallarmé, je rame franchement. Mais c'est peut-être pas le bon jour.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:Mily a écrit:Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:Mily a écrit:
La voile c'est vraiment un truc de mec.
Et le voile, c'est un truc de gonzesse ?
Ouais, et puis nous, on est prag-ma-tiques ... on rentre au moteur.
T'énerves pas m'amour, je vais aller te faire le plein.
En voilà un qui a tout compris.
We deliver.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Et si un jour les profs nous épargnaient leurs merdouilles,
de l'instance du labeur arrêtaient de nous casser les couilles.
Transformant chaque jour l'enchantement des poètes maudits
en fiches de lecture stériles. Cochon qui s'en dédit.
de l'instance du labeur arrêtaient de nous casser les couilles.
Transformant chaque jour l'enchantement des poètes maudits
en fiches de lecture stériles. Cochon qui s'en dédit.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
C'est pas encore vraiment ça. Je débute dans le domaine.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:Bonne journée fillette,
HFT quand même, tu veux ma mort ou bien ?
Je lis Verlaine et tu m'envoies un tâcheron de la plume, résistant au Prozac et au Saint-Emilion.
Promis, je grandirai un jour, un jour .....
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ou bien Mirbeau, ou bien Verlaine, je me délecte des hommes aux cerveaux de gonzesses.
Qu'il en soit ainsi, je me soumets, et je vais pas de ce pas rectifier mon objectif fesses.
Qu'il en soit ainsi, je me soumets, et je vais pas de ce pas rectifier mon objectif fesses.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je pense que tu es meilleur vers l'aine que dans du Verlaine, mais je respecte l'intention.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:
T'énerves pas m'amour, je vais aller te faire le plein.
En voilà un qui a tout compris.
We deliver.
Ben oui, depuis le temps que j'explique que ça écaille mon vernis de faire le plein.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Mily a écrit:Numero6 a écrit:Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:
T'énerves pas m'amour, je vais aller te faire le plein.
En voilà un qui a tout compris.
We deliver.
Ben oui, depuis le temps que j'explique que ça écaille mon vernis de faire le plein.
Tu offres les petits fours et le champagne à chaque vernissage ?
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je pensais plutôt à de la bière et des chips ...
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je suis preneur, j'aime pas les chichis, à la bonne franquette comme on dit.
Tu devrais pratiquer un mordançage pour ton vernis, il n'en serait que plus solide.
Tu devrais pratiquer un mordançage pour ton vernis, il n'en serait que plus solide.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ah non, la relance pas avec le mordançage, depuis qu'elle a réussi à le placer celui-là, mais comment qu'elle se la ramène, bière et chips, pfffff.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Oh bah si on me cherche, je suis dans la cuisine, j'ai abandonné le mordançage pour travailler le macaronnage.
- Et vive la France:
Ouais ouais ouais, les coques sont pas terribles, j'aurais dû opter pour une meringue italienne. Je suis pas encore au niveau de Pierre Hermé, mais mes amerloques sont contents en attendant ...
Ouais, je sais faire des macarons moi Môssieur, ouais, je me la pète ... parfaitement !
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Il y a quinze jours on dégustait du vieux rhum. Là on passe à la bière.
La phase de séduction est passée.
Encore huit jours et on se finit à l'eau de Cologne frelatée.
Tout fout l'camp.
La phase de séduction est passée.
Encore huit jours et on se finit à l'eau de Cologne frelatée.
Tout fout l'camp.
Gabriel- Messages : 2311
Date d'inscription : 10/12/2015
Age : 52
Localisation : 59
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Gabriel a écrit:Il y a quinze jours on dégustait du vieux rhum. Là on passe à la bière.
La phase de séduction est passée.
Encore huit jours et on se finit à l'eau de Cologne frelatée.
Tout fout l'camp.
Nan mais j'ai fait des macarons... des ma-ca-rons ... vous avez une idée du temps que ça prend ?
Vous voulez quoi de plus ?
- Spoiler:
- Non, répondez pas ...
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Mily a écrit:Gabriel a écrit:Il y a quinze jours on dégustait du vieux rhum. Là on passe à la bière.
La phase de séduction est passée.
Encore huit jours et on se finit à l'eau de Cologne frelatée.
Tout fout l'camp.
Nan mais j'ai fait des macarons... des ma-ca-rons ... vous avez une idée du temps que ça prend ?
Vous voulez quoi de plus ?
- Spoiler:
Non, répondez pas ...
Une tarte aux citrons meringuée, c'est possible ?
Gabriel- Messages : 2311
Date d'inscription : 10/12/2015
Age : 52
Localisation : 59
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Avec une meringue italienne, t'as pas peur de faire des macaronis ?
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Bon, j'ai le droit de déconner aussi ? C'est mon fil après tout.
Pour les macarons, je ne peux pas lutter. Tout ça pour des américains...
Pour les macarons, je ne peux pas lutter. Tout ça pour des américains...
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Verlaine il est sympa, Schopenhauer il est pas con non plus.
« L’espèce seule a une vie éternelle, et seule, par conséquent, elle est capable de souhaits éternels, d’éternelles satisfactions et d’éternelles douleurs. Mais ici tous ces sentiments sont emprisonnés dans l’étroite poitrine d’un mortel : il n’est donc pas étonnant que celle-ci paraisse vouloir éclater et ne trouve nul moyen d’exprimer cette attente d’infinie volupté ou de malheur infini qui remplit son âme.
De là découle la source de toute la poésie érotique du genre supérieur, qui, en raison de son sujet, s’élève à ces métaphores transcendantes qui semblent planer au-dessus des choses terrestres. Voilà le thème des Pétrarque, la matière des Saint-Preux, des Werther, des Jacques Ortis qui, sans cela, ne pourraient être ni compris ni expliqués. Cette valeur infinie que l’on attribue à la femme aimée ne peut reposer sur quelques qualités intellectuelles, ou sur des qualités objectives, réelles, d’abord parce que souvent son amant ne la connaît pas assez bien : tel était le cas de Pétrarque. Le génie de l’espèce peut seul deviner d’un coup d’oeil quelle valeur elle a pour lui, pour la réalisation de ses fins. Aussi, d’ordinaire, les grandes passions prennent-elles naissance dès le premier regard :
Faut dire que j'aime bien aussi Shakespeare (Shakeuspeuare, pas moyen de m'en rappeler sinon), magnificence sublime de l'affrontement entre passions humaines et génie de l'espèce.
King Lear ça déchire. (Je mets en gras ce que je veux, c'est juste pour faire joli) Ce vieux gland qui se lamente de l'ingratitude de ses filles. Ben oui, dégage connard, t'as fait ton temps, tu crois quoi le chenu, qu'elles vont préférer te nourrir ou nourrir la marmaille ? C'est rassurant, tu peux être roi même en étant très con. Et puis pendant ce temps-là le William, il se gave en droits d'auteur.
Bon, allez je vous le fait en zèbre, ça sera plus facile pour vous.
Quand une gonzesse vous branche, vous êtes victimes sans le savoir de puissants attracteurs qui échappent à votre raison. Brassage génétique qui associe ressemblance et dissemblance.
Dans un article très sérieux dont j'ai totalement la flemme de vous retrouver les références, le QI et la largeur du nez, critères dont le pouvoir d'attraction pourrait sembler incongru, le QI encore moins que le nez qui à moins le mérite d'être apparent, se montraient déterminants sur les choix amoureux.
Ça faisait un moment que ça me trottait dans la tête ces attracteurs étranges. Tous ces artifices qui se substituent aux critères de séduction purement physiques, la nature transcendée par la culture comme dit Gedimat quand il a trop tisé.
De la manière de se tenir à table à la hauteur des talons, de l'arrogance du port de tête à la délicatesse du maquillage, tous ces signaux subtils se substituent au ventre plat, aux hanches rebondies et à la poitrine svelte, signes malgré tout persistant dans nos cerveaux du génie de l'espèce.
J'aime bien lire Schopi, il est sympa lui, il n'oppose pas le grand élan amoureux, si crucial pour certaines au point d'en faire l'essence de tout, avec le génie de l'espèce, qui nous pousse lui à nous diriger droit vers le bon reproducteur, en fonction de critères physiques, culturels ou sociaux.
Bon, les talons c'est moi qui rajoute, il en parle pas vraiment Schopi des Jimy Choo. Mais sinon il est pas con pour un allemand.
Ah mais ! je savais bien que j'avais raison, non mais.
Et non les talons ne sont pas destinés à flatter les attracteurs naturels, à faire saillir les fesses ou à galber les mollets : ils se sont substitués aux attracteurs naturels.
C'est ainsi que la seule étude que j'ai trouvé sur le sujet a été réalisée avec des sujets féminins assis à un bar. Et la longueur des talons était déterminante dans le choix des sujets masculins en maraude.
Cette substitution peut s'exercer à l'encontre des attracteurs naturels, et la vision d'un cul anorexique peut finir par stimuler l'élan bital naturellement propulsé vers un cul bien rebondi.
Et c'est pas de notre faute si des homos, nauséeux à la vue d'une chaglatte, choisissent des mannequins efflanquées, y sont bons dans la mode, y sont bons dans la mode, c'est comme ça, et puis c'est tout.
Si vous n'étiez pas aussi soumises aux critères de la mode édictés par ceux qui ne jurent que par un petit cul de mec, vous arrêteriez de nous gonfler avec vos régimes à la con. Que nous, on s'en fout. Dans une certaine limite s'entend. Ne jamais oublier l'attracteur naturel du rapport taille-hanche de 0,70, the perfect one.
Et comme il dit Schopi la nature va toujours reprendre ses droits, et l'élan naturel nous pousser vers les rondeurs. Quitte à cacher aux potes nos inclinaisons instinctives pour le « plein la main comme on aime », que ça fait pas chic en société.
J'entends déjà les sifflements des mètre-rubans dégainés de leur fourreau.
Les filles, à vos talons !
« L’espèce seule a une vie éternelle, et seule, par conséquent, elle est capable de souhaits éternels, d’éternelles satisfactions et d’éternelles douleurs. Mais ici tous ces sentiments sont emprisonnés dans l’étroite poitrine d’un mortel : il n’est donc pas étonnant que celle-ci paraisse vouloir éclater et ne trouve nul moyen d’exprimer cette attente d’infinie volupté ou de malheur infini qui remplit son âme.
De là découle la source de toute la poésie érotique du genre supérieur, qui, en raison de son sujet, s’élève à ces métaphores transcendantes qui semblent planer au-dessus des choses terrestres. Voilà le thème des Pétrarque, la matière des Saint-Preux, des Werther, des Jacques Ortis qui, sans cela, ne pourraient être ni compris ni expliqués. Cette valeur infinie que l’on attribue à la femme aimée ne peut reposer sur quelques qualités intellectuelles, ou sur des qualités objectives, réelles, d’abord parce que souvent son amant ne la connaît pas assez bien : tel était le cas de Pétrarque. Le génie de l’espèce peut seul deviner d’un coup d’oeil quelle valeur elle a pour lui, pour la réalisation de ses fins. Aussi, d’ordinaire, les grandes passions prennent-elles naissance dès le premier regard :
« Who everlov’d, that lov’d not at first sight ?
[Aima-t-il jamais, qui n’aima pas au premier regard ?]
SHAKESPEARE, you like it, III, 5.
»[Aima-t-il jamais, qui n’aima pas au premier regard ?]
SHAKESPEARE, you like it, III, 5.
Faut dire que j'aime bien aussi Shakespeare (Shakeuspeuare, pas moyen de m'en rappeler sinon), magnificence sublime de l'affrontement entre passions humaines et génie de l'espèce.
King Lear ça déchire. (Je mets en gras ce que je veux, c'est juste pour faire joli) Ce vieux gland qui se lamente de l'ingratitude de ses filles. Ben oui, dégage connard, t'as fait ton temps, tu crois quoi le chenu, qu'elles vont préférer te nourrir ou nourrir la marmaille ? C'est rassurant, tu peux être roi même en étant très con. Et puis pendant ce temps-là le William, il se gave en droits d'auteur.
Bon, allez je vous le fait en zèbre, ça sera plus facile pour vous.
Quand une gonzesse vous branche, vous êtes victimes sans le savoir de puissants attracteurs qui échappent à votre raison. Brassage génétique qui associe ressemblance et dissemblance.
Dans un article très sérieux dont j'ai totalement la flemme de vous retrouver les références, le QI et la largeur du nez, critères dont le pouvoir d'attraction pourrait sembler incongru, le QI encore moins que le nez qui à moins le mérite d'être apparent, se montraient déterminants sur les choix amoureux.
Ça faisait un moment que ça me trottait dans la tête ces attracteurs étranges. Tous ces artifices qui se substituent aux critères de séduction purement physiques, la nature transcendée par la culture comme dit Gedimat quand il a trop tisé.
De la manière de se tenir à table à la hauteur des talons, de l'arrogance du port de tête à la délicatesse du maquillage, tous ces signaux subtils se substituent au ventre plat, aux hanches rebondies et à la poitrine svelte, signes malgré tout persistant dans nos cerveaux du génie de l'espèce.
J'aime bien lire Schopi, il est sympa lui, il n'oppose pas le grand élan amoureux, si crucial pour certaines au point d'en faire l'essence de tout, avec le génie de l'espèce, qui nous pousse lui à nous diriger droit vers le bon reproducteur, en fonction de critères physiques, culturels ou sociaux.
Bon, les talons c'est moi qui rajoute, il en parle pas vraiment Schopi des Jimy Choo. Mais sinon il est pas con pour un allemand.
Ah mais ! je savais bien que j'avais raison, non mais.
Et non les talons ne sont pas destinés à flatter les attracteurs naturels, à faire saillir les fesses ou à galber les mollets : ils se sont substitués aux attracteurs naturels.
C'est ainsi que la seule étude que j'ai trouvé sur le sujet a été réalisée avec des sujets féminins assis à un bar. Et la longueur des talons était déterminante dans le choix des sujets masculins en maraude.
Cette substitution peut s'exercer à l'encontre des attracteurs naturels, et la vision d'un cul anorexique peut finir par stimuler l'élan bital naturellement propulsé vers un cul bien rebondi.
Et c'est pas de notre faute si des homos, nauséeux à la vue d'une chaglatte, choisissent des mannequins efflanquées, y sont bons dans la mode, y sont bons dans la mode, c'est comme ça, et puis c'est tout.
Si vous n'étiez pas aussi soumises aux critères de la mode édictés par ceux qui ne jurent que par un petit cul de mec, vous arrêteriez de nous gonfler avec vos régimes à la con. Que nous, on s'en fout. Dans une certaine limite s'entend. Ne jamais oublier l'attracteur naturel du rapport taille-hanche de 0,70, the perfect one.
Et comme il dit Schopi la nature va toujours reprendre ses droits, et l'élan naturel nous pousser vers les rondeurs. Quitte à cacher aux potes nos inclinaisons instinctives pour le « plein la main comme on aime », que ça fait pas chic en société.
J'entends déjà les sifflements des mètre-rubans dégainés de leur fourreau.
Les filles, à vos talons !
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Et comme la nature reprend ses droits dans l'autre sens aussi, l'éclatement de la bulle misandrique est déjà en cours.
Même les polonaises ont retrouvé leur penchant naturel pour le brutal et le bizarre.
Même les polonaises ont retrouvé leur penchant naturel pour le brutal et le bizarre.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
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