Matins difficiles à en pleurer

+9
Laurent2
armotuste
Pieyre
cyranolecho
ShineFlower
Hakaan
Nhayaa
mrs doubtfull
Lyanah
13 participants

Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Matins difficiles à en pleurer

Message par Lyanah Mar 12 Jan 2016 - 6:32

Je n'ai pas l'impression que le sujet ait déjà été traité... Si c'est le cas, mille pardons ! Embarassed

Le souci dont je souhaite parler c'est... le matin. Ou plutôt les matins où il faut se lever avant d'avoir dormi autant qu'on veut. Surtout quand on n'a pas du tout le quota de sommeil qu'il faut (par exemple moi, 6-8h de sommeil, ça ne me suffit pas). Surtout quand on se lève et qu'il fait noir, aussi. Bref, la plupart des matins.

Les matins comme ça, je me sens mal. Horriblement mal. J'ai envie de pleurer. Rien n'a de sens. Je n'ai même pas vraiment envie de retourner me coucher puisque je sais que c'est "pas bien", qu'il faudrait pas que je perde mon travail, et je me sentirais terriblement coupable d'aller me recoucher parce que j'ai pas assez dormi. Alors je me lève, je fais ce qu'on fait le matin et puis je vais travailler, bien à l'heure (parce que je déteste être en retard). Mais qu'est-ce que je me sens mal !

Ce n'est pas le boulot qui est en cause, parce que même quand je dois me lever pour aller en voyage c'est pareil (j'vous raconte pas la tension le matin-même, heureusement ça passe ensuite). J'ai bien essayé les jolies musiques, les bons p'tits dej, les gels douche parfumés, rien n'y fait. Faut me fiche la paix, me garder dans mon silence (juste une seconde de sonnerie de réveil et c'est tout), me laisser émerger. Je suis très vite réveillée, directement opérationnelle s'il faut faire quelque chose, mais il me faut une bonne heure avant d'avoir un comportement moins "ours" sans me forcer.

Mais comme dit, le pire c'est cette boule au ventre, cette non-envie, ce "à quoi bon" qui fait qu'à un moment je partais travailler sans même me maquiller (et bon sang ce que c'était pas une bonne idée ^^). J'en peux plus d'avoir autant de mal, j'en peux plus d'être mal le matin. Et c'est comme ça depuis... depuis... j'en sais rien, toujours ? D'aussi loin que mes souvenirs remontent j'ai eu des réveils pénibles. Heureusement, je n'ai pas de mal à sortir du lit... c'est déjà ça.

ça vous arrive aussi ? Souvent ? Rarement ? Pas du tout ? Comment vous vous sentez, vous, au réveil ?

Bonne journée flower
Lyanah
Lyanah

Messages : 470
Date d'inscription : 12/11/2014
Age : 40

Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par mrs doubtfull Mar 12 Jan 2016 - 7:28

Mais c'est mon quotidien!
Et même le simulateur d'aube n'y a rien changé....
Je me suis toujours levée très vite ( à quoi ça sert de traîner, de toute façon je suis réveillée) et n'ai jamais eu de panne de réveil. Mais que c'est dur! Une violence tout les matins ( de boulot).
Ce qui me rassure, c'est qu'à la maison, nous sommes tous des ours mal léchés du matin, on ruse pour pouvoir déjeuner seul, du coup, on se comprend !
Sur la quantité de sommeil par contre... Je trouve que c'est une vraie plaie d'avoir besoin d'autant d'heures de repos...
Et je me couche souvent trop tôt à mon goût ( perte de temps!) car je sais que je serai crevée si je ne dors pas assez.
Je rêve d'être en forme avec 5 h de sommeil...
mrs doubtfull
mrs doubtfull

Messages : 779
Date d'inscription : 16/12/2012
Age : 57
Localisation : 69

Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par Nhayaa Mar 12 Jan 2016 - 7:30

Tu as de la chance de réussir à sortir du lit...

Pour moi c'est un véritable cauchemar...et encore, quand j'entends le réveil. Au point que les jours où je dois me lever plus tôt que d'habitude pour quelque chose d'important (travail, rdv...) je ne dors pratiquement pas car je me réveille toutes les 2 heures en sursaut, persuadée de ne pas l'avoir entendu et d'être en retard. Rien que m'endormir m'angoisse, je mets 3 plombes en pensant déjà que je ne vais pas l'entendre, ce qui raccourcit encore ma nuit.

Je hais le matin, c'est pas naturel de devoir se lever avec un réveil. Et même quand je l'entends, je ne peux m'empêcher de faire un Snooze. Puis un autre, puis un autre... si bien que je suis toujours à la bourre ou alors je me rendors carrément. Je déteste devoir me mettre au lit et une fois que j'y suis, je déteste encore plus en sortir. Je ne supporte d'ailleurs plus les boulots du matin (ou trop tôt, en tout cas). C'est un calvaire de se lever, se préparer, partir. Si je n'ai pas au moins encore 30min devant moi une fois que je suis prête pour décompresser un coup avant de décoller, je suis de mauvais poil pour toute la journée. Et comme il n'est bien sûr pas question de me lever 30min plus tôt juste pour ça... bref, c'est un cercle vicieux.
Nhayaa
Nhayaa

Messages : 445
Date d'inscription : 17/08/2015
Age : 39

Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par Hakaan Mar 12 Jan 2016 - 7:59

il est probable que pour certains cela soit en lien avec une aversion pour la scolarité,
pour ma part j'ai le même problème, me lever à 7h ou 8h me déprime voir m'angoisse, c'est comme aller au bagne, parce que j'ai été conditionné comme ça durant 14 ans de ma vie depuis mes 4 ans, pris d'angoisses etc pour aller à l'école,
alors quand en plus y faut travailler pour un con, entouré par des cons, suivre des règles rigides et connes, se farcir des humeurs, une hostilité à la con, ça me rappelle de mauvais souvenirs.
J'ai le même problème quand je dois apprendre un cour, je n'y arrive pas parce que j'y suis obligé, je peux passer 5h devant une feuille, en l'ayant lu 3 fois 5 minutes sans aucune exagération, quand je suis en cour c'est la même chose, quand je rentre chez moi je ne sais absolument pas ce qui s'est passé, si j'arrive à suivre 2 minutes toutes les 10 min c'est déjà un exploit,
alors qu'à coté de ça je peux passer 8h à tenter de résoudre un problème et taser tout ceux qui vont m'approcher pour tenter de me faire décrocher
j'ai essayé beaucoup de choses pour sortir de ces conditionnements qui m'ont fait foirer beaucoup de choses sans y parvenir
Hakaan
Hakaan

Messages : 1088
Date d'inscription : 30/06/2015
Age : 40
Localisation : Avec google map en général

Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par ShineFlower Mar 12 Jan 2016 - 16:26

Maintenant que je ne travaille pas ça va. Avant par contre dur dur de me lever le matin. Je me lève ni trop tôt ni trop tard.
ShineFlower
ShineFlower

Messages : 3583
Date d'inscription : 04/07/2013
Age : 65
Localisation : Chez Dieu

Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par Lyanah Mer 13 Jan 2016 - 6:19

Merci pour vos réponses, je me sens moins seule !

@Thioxan, pour ma part ça n'a aucun rapport avec la scolarité. J'adorais aller à l'école (même si je m'y demandais pourquoi on n'allait pas plus vite dans les cours) et c'est vraiment juste le réveil et on va dire l'heure qui suit qui sont pénibles, très pénibles.

Je me couche très tôt aussi, @mrs doubtfull, déjà parce que je suis épuisée parce que même avec les vacances de Noël je n'ai pas tout à fait récupéré, et puis parce que vue la période, j'ai ma petite déprime hivernale (qui est tout à fait indépendante de ma difficulté à me lever), et puis aussi parce que j'ai découvert que j'arrivais enfin à dormir il y a quelques mois (avant c'était l'insomnie jusqu') 3-4h du mat, l'horreur !) et dormir, c'est bien ! Very Happy

Je n'ai jamais été adepte du "encore cinq minutes", ça risque encore de me filer un mal de crâne ou de me stresser parce que "je vais être à la bourre". Si j'éteins mon réveil et que je reste au lit, je repars pour 3h minimum donc autant que ça en vaille le coup (et qu'il n'y ait pas de conséquence négative).

Enfin voilà... Le matin, c'est dur (et il n'y a rien de sous-entendu là-dessous :p)
Lyanah
Lyanah

Messages : 470
Date d'inscription : 12/11/2014
Age : 40

Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par cyranolecho Mer 13 Jan 2016 - 23:45

Merci ShineFlower pour "Maintenant que je ne travaille pas ça va" et Lyanah pour "Enfin voilà... Le matin, c'est dur (et il n'y a rien de sous-entendu là-dessous :p)"

j'étais un peu soupe au lait, ça m'a remis un peu de sourire.

C'est vrai que les gosses qui font des bons dès le matin ça fait rêver (sauf quand on les a juste à côté)

parfois j'ai vomi d'angoisse dès le matin, mais là ça va mieux, j'arrive pas à lâcher le café, clope (et c'est pas un conseil), ya que ça qui me détend même si ça prend une heure aussi.

je met deux fois le réveil à 1/2 h d'intervalle avec rappel toutes les 5mn, avant c'était 2heures avant de pouvoir décoller, là c'est un peu mieux, environ une heure.

je n'ai toujours pas trouvé de solution pour me réveiller un peu mieux que d'essayer d'aller mieux la veille, mais c'est pas évident, même si ça parait l'être. C'est difficile si j'ai pas réglé des problèmes ou si j'ai pas trouvé un moyen de pas y penser.

J'évite tout médicament pour dormir parce que je suis trop réceptif à ça et que sinon c'est encore pire le lendemain.

J'aimerais arriver à penser le matin à une belle image, à de belles choses, mais les douleurs, qu'elles soient physiques ou morales (supportables) m'empêchent, et je pense à cette journée détestable qui arrive, normal.

j'essaie de régler mes problèmes, je fais de mon mieux pour que la vie ne m'en amène pas trop d'autres, si c'est le cas j'essaie de les accepter, de faire en sorte que l'anticipation des problèmes futurs ne soit pas une obsession.

mais quand la tristesse immense vient dès le matin et que la vie n'a aucune saveur, à part peut être très amère au point de tendre le cou de le rendre douloureux, alors il est rare qu'une bonne journée s'annonce et parfois la pluie fait du bien.
cyranolecho
cyranolecho

Messages : 4873
Date d'inscription : 29/07/2015
Age : 53
Localisation : au pays de Candy... man

Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par Pieyre Jeu 14 Jan 2016 - 0:16

Presque tous les jours je mets le réveil à 4h30 (en prévoyant 6 heures de sommeil), parce que je me propose d'aller courir, et qu'à Paris c'est le seul moment où l'on ne risque pas la pollution ni la promiscuité. Mais je ne le fais pas toujours.
Alors je tarde au lit, parce que je n'ai pas suffisamment de courage pour affronter le matin, c'est-à-dire la moitié de la journée où je suis à la fois angoissé et confus, enfin incapable de rien faire. Il me faut je ne sais quoi, les anxiolytiques, la nicotine, le café, ou autre chose, pour être sinon bien, au moins capable de quelque activité, dans l'après-midi.
J'aimerais que les journées durent 30 ou 40 heures, pour que cela minimise le temps des matins !

Pieyre

Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin

Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par Lyanah Jeu 14 Jan 2016 - 6:43

Quand je ne bosse que de l'après-midi (une journée toutes les deux semaines), je me lève quand j'ai assez dormi (généralement vers 10h, vu que je continue à me coucher tôt, vu que je suis fatiguée) et je n'ai pas ces soucis de matins difficiles. Enfin pas autant. Enfin j'ai le temps de rêvasser et de mettre en route le diesel pour la journée.

Mais bon sang, 6h c'est pas humain ! Je pourrai jamais avoir un boulot posté (genre 3x8), je deviendrais dingue !
Ces derniers jours ce sont rajoutés des douleurs, notamment au dos et à la cage thoracique, des raideurs... et depuis hier pour ne rien arranger j'ai de la fièvre (ça n'a rien à voir, mais se lever avec ne pas savoir si on crève de chaud ou si on crève de froid, c'est bof).

J'aurais bien essayé ces applis "réveil intelligent" qui nous réveillent dans le "bon moment" du cycle de sommeil, mais déjà avoir un téléphone dans mon lit c'est bof, en plus ça pompe la batterie comme pas permis, et puis comme je gigote tout le temps dans mon sommeil ça risque de pas être terriblement efficace niveau "calcul".

Allez, d'ici deux heures je serai réveillée. En forme je sais pas, surtout physiquement, mais au moins mentalement opérationnelle. Woohoo.
... Je déteste les matins.
Lyanah
Lyanah

Messages : 470
Date d'inscription : 12/11/2014
Age : 40

Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par armotuste Dim 14 Fév 2016 - 11:37

J'ai de plus en plus de peine à me lever le matin. Le fait que je considère mon travail comme alimentaire n'est pas en cause, même avec un travail plus "intéressant" je pense que ce serait légèrement mieux, sans plus.
armotuste
armotuste

Messages : 69
Date d'inscription : 12/11/2015
Age : 58
Localisation : dans mes pompes

Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par Laurent2 Sam 26 Mar 2016 - 10:39

(...)


Dernière édition par Laurent2 le Dim 2 Sep 2018 - 15:40, édité 1 fois
Laurent2
Laurent2

Messages : 72
Date d'inscription : 23/03/2016
Age : 36
Localisation : Paris

Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par Invité Sam 26 Mar 2016 - 10:41

Laurent2 a écrit: je vais trouver immédiatement que le monde est un égout sans fond où des phoques immondes rampent et se tordent sur des montagnes de fange.No

Bien joué.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par Perséphone33 Sam 9 Avr 2016 - 20:02

Merci Lyanah d'avoir ouvert ce sujet !
Ah.... le matin... toute une histoire !
J'ai vécu ça de ma naissance à mes 29 ans.
Pourquoi 29 ans ? parce que je suis devenue maman et les nuits, les matins et les soirées ont pris une toute autre tournure !
Avant cela, je vivais un cauchemar...
Lorsque je me réveillais, j'étais terrorisée. Je ne savais jamais comment j'allais me sentir et avec quelle humeur j'allais devoir composer.
Je reprenais mon souffle dans les périodes où quelques matins dans la semaine, je me levais en sautant du lit, je partais courir et étais au top pour la journée.
Les autres matins... c'était l'angoisse. Pas d'autre mot.
Quand tu lèves accablée par une douleur que tu n'attribues à rien... Cette sensation de vide abyssal, de tristesse, de non-sens. Cette envie de tout envoyer "bouler" parce que "je ne comprends pas pourquoi je ressens ça !!"
Cette sensation n'était pas présente que le matin d'ailleurs. En général, la tombée de la nuit ou la musique (certaines musiques) me mettent dans le même état. Par exemple, impossible d'écouter du jazz et pourtant c'est magnifique le jazz .... !
Reste que le matin, tu ne sais pas ce qui t'a mis dans cet état et te voici encore esclave de tes émotions !
Solution : fais un enfant !! lol

Perséphone33

Messages : 36
Date d'inscription : 12/02/2016
Age : 45

Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par Invité Sam 9 Avr 2016 - 20:52

Ce sur quoi j'ai envie de rebondir c'est le "à quoi bon"...

A nouveau, revenons sur cette spécificité, cette lucidité du zèbre...

Pendant le sommeil, la conscience voyage, elle rejoint d'autres plans...
Dans certains de ces plans elle se réunifie, elle retrouve sa cohérence...

Puis lorsqu'elle rejoint le corps, au réveil...
Elle réintègre l'incohérence de ce monde...

Après quelques années de vie, années où le zèbre a tenté d'être lui-même, sans arriver à y parvenir, parce que non-accueilli par son entourage...
Tout en étant conscient de l'incohérence du monde auquel il ne peut rien apporter, puisque non-entendu...

Alors oui... le "à quoi bon" est lourd...
Et le réveil tellement difficile...

Voilà... mon petit grain de sel quant à cette si grande difficulté à émerger chaque matin à ce monde... dans lequel nous avons tant de mal à Etre...

Long hug

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par Invité Sam 9 Avr 2016 - 23:37

Je supporte plus les réveils. Sad comme j'ai besoin de 10 heures de sommeil et que je dois me lever vers 6h00, je n'atteins mon quota que le weekend... mais quelle fatigue ! Du coup depuis quelques mois je me lève souvent à l'arrache et ce sont mes parents qui frappent à ma porte facepalm bref, je vous laisse car je vais profiter de ma longue nuit de sommeil !

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par Invité Dim 10 Avr 2016 - 1:22

Je ne supporte plus les réveils (ou tout autre appareil qui sonne) depuis longtemps.

...mais j'ai trouvé un truc qui marche (en tout cas pour moi). Si mon mental peut être envahissant (le cerveau qui stresse tout seul tel un Hamster au point que j'en arrives à de la fatigue psychique - à ne pas confondre avec la déprime - sur le mode "à quoi bon" rien qu'en ruminant tout un tas de soucis, y compris des choses ne relevant pas de ma responsabilité) il peut aussi être un outil.

Donc au coucher, une fois sous les couvertures et allongée dans la pénombre, juste avant de m'endormir, je me concentre sur l'heure à laquelle je souhaite me réveiller le lendemain. Je m'adresse au Hamster celui qui mouline comme un fou tout seul dans son coin et lui donne comme tâche de me réveiller à la bonne heure le lendemain. Et le hamster, tout content d'avoir un truc à faire, bahil le fait (au lieu demouliner dans de l'angoisse à vide) et ça marche !

Je me réveille de façon spontanée à l'heure souhaitée,et ce avec une précision étonnante. Le hamster, qui est en quelque sorte l'enfant mal révéillé et de mauvais poil qui sommeille en chacun de nous, se sent fier et valorisé : il a mené sa mission a bien. La partie adulte de mon cerveau lève un peu les yeux au ciel Pas sûr en se demandant quand le petit hamster en mode panique va ENFIN grandir...

Bref, on cohabite comme on peut.

PS: Leo Babauta, l'auteur du site zenhabits.net parle de "Childish Mind", c'est le côté impulsif en nous, la petite voix en nous qui dit "j'ai faim", ou "jai pas envie", et qu'en tant qu'adultes nous devons parfois calmer pour parvenir à vivre quand même sans trop de mal.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par Invité Dim 10 Avr 2016 - 2:09

@Beautymist Merci pour ce super conseil Smile
J'avais déjà remarqué cette capacité à se réveiller tout seul, sur des pannes de reveil par exemple. Ou à me réveiller 5 min avant que ça sonne.

C'est mignon tes images de hamster Smile ça change de la ménagerie habituelle.

PS:Belle citation d'un fan Wink

Bonne nuit:

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par Invité Dim 10 Avr 2016 - 2:19

@Revz merci pour l'image, je ne la connaissais, pas celle-là.

Et merci pour le souhait de bonne nuit. Smile

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par Invité Dim 10 Avr 2016 - 2:20

Lui là : Hamster c'est hamster le pensouillard.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par ours Lun 11 Avr 2016 - 11:52

Pour ma part, j'ai besoin de 7/8h de sommeil pour avoir le cerveau qui tourne correctement. Mais après, je peux tricher:
- Je me lève toujours 1h15/30 avant mon heure de départ pour le travail: cela me laisse le temps de glandouiller, manger peinard, me réveiller correctement Si je ne mange pas assez je ne suis pas productif et je fatigue vite. Si je mange trop vite je digère mal, et je somnole une bonne partie de la matinée. Un bon petit dej équilibré me sert de carburant. J'applique ce principe même si je dois partir au taff à 5h (donc lever à 3h45 max).
- Je me couche toujours entre 22h30 et minuit. Cela me fais en général 6/7h de sommeil. Même si je devrais avoir 1h30 de sommeil en plus tant pis, sinon j'ai l'impression de ne rien faire de la journée et je passe la nuit à me torturer la tête. J'ai arrêté de compter les heures restantes à dormir, elles n'apportent pas le sommeil. Je verrais le lendemain.
- Même si je me couche tard, je met éveille à max 8h/9h (réveil s'il le faut). Sinon après cela décale ma prochaine heure de sommeil, donc réduit ma prochaine heure de levée: problème de fatigue à venir. EN se calant sur un rythme assez régulier, le corps encaisse mieux le manque de sommeil.
- Le matin en allant au travail, j'ai des playlist deezer pré-programmée avec des chansons que j’apprécie et qui me boostent: c'est con, mais cela me remonte à block le moral avant d'y aller. Psychologiquement le fais d'avoir des chansons boostantes et pas de publicité / pseudo journal d'informations me donnant des infos déprimantes m'aide à ne pas arriver déprimé / endormis.
- Après des nuits difficiles (peu de sommeil, nuit blanche), je minimise les pauses possible dans la journée: je mange en vitesse et c'est tout. Je ne m'arrête pas, je cours toute la journée mais pas de pause, sinon mon organisme va avoir du mal à re-démarrer et à enchaîner le reste de la journée. Si je ralentis, la journée passera trop lentement et le cycle infernal est lancé.
- Je met un point d'honneur à être toujours rasé et coiffé correctement, quel que soit l'heure du levé. Etre propre et bien habillé est important pour l'image que nous nous renvoyions à nous même. Si vous arrivez barbus "car j'ai pas eu le temps", vous vous sentirez fatigué moralement.
- Je ne bois ni café, ni red-bull, je ne fume pas de cigarette. Bien qu'ils boostent quelques temps, le contre-coup après utilisation me plante complètement ... et je ne veux pas boire de café à longueur de journée :p Même si c'est un tord.
- Quand je me lève tôt et que ma conjointe dors (4/5h du matin), j'essaye de ne pas me dire "la chance elle dors". Je me met des documentaires arté pour avoir une présence positive (pas de mauvaise nouvelle, je fixe mon intention sur des choses culturelles plutôt que de penser négativement à mon manque de sommeil), et j'évite Facebook pour voir mes contacts qui sont encore en boîte à 5h du matin alors que dans 2h je fais l'ouverture du magasin un dimanche matin.
- Sinon petite astuce, choisissez une sonnerie qui vous plaît: rien ne vaut un réveil en douceur plutôt qu'un "ringstone sfr" agressif qui va vous stresser dès le reveil.

Beaucoup de choses sont psychologique et parfois les journées sont un peu longues, je prends pas mal sur moi parfois. Mais cela ne m'empêche pas de faire quelques siestes sur mon temps libre ou bien de dormir plus tard le matin quand je travaille l'après midi, pour re-gagner mes heures de sommeil manquantes.

Le plus dur étant de trouver un juste équilibre entre ce que j'ai besoin (heures de sommeil), ce que je doit faire (aller au travail, m'occuper de la paperasse, ménage/bouffe) et ce que je veux faire (loisirs). Comme les journée terrestres ne font que 24h, tout est histoire de compromis et d'organisation.

ours

Messages : 14
Date d'inscription : 04/12/2015

Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par Invité Lun 11 Avr 2016 - 13:38

@ours merci de ton témoignage

en ce moment pour moi c'est la guerre entre ce dont j'ai besoin, ce que je dois faire, et ce dont j'ai envie.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par Invité Lun 11 Avr 2016 - 18:03

Beautymist a écrit:
en ce moment pour moi c'est la guerre entre ce dont j'ai besoin, ce que je dois faire, et ce dont j'ai envie.
Hihi, c'est la bonne guerre Smile Mais t'es ou? Je ne te vois pas sur le champ de bataille? Shocked


Pour répondre à la question quand meme:

- Avant, il y a une petite dizaine d'année, je me levais d'un seul coup, limite 5 min avant que ça sonne
- Depuis, progressivement, j'ai perdu l'envie de me lever
- Je l'ai repris il un petit peu, il n'y a pas longtemps, mais c'est vite retombé
- Aujourd'hui, j'apprend à me lever à 5 heure du mat', et sa marche trop bien

Rétrospectivement, ma motivation à me lever le matin est proportionnel à ma joie de vivre.
L'envie de pleurer, elle, est proportionnelle à la confiance que je m'accorde dans l'obtention de la dite joie de vivre.
C'est cool d'avoir les bons outils, merci ZC!! Merci à tous Very Happy

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par Pieyre Lun 11 Avr 2016 - 18:23

Quand on est habitué à se lever à une heure déterminée (et qu'on dort suffisamment), il est naturel qu'on se réveille juste avant la sonnerie. Notre organisme a intégré l'heure. Mais il y a aussi un fonctionnement psychique qui s'apparente davantage à une réflexion. Ainsi ce matin je me suis réveillé à 4h, peut-être parce qu'hier mon réveil n'a pas sonné à 4h30 comme je l'avais prévu et que je devais en être préoccupé.

Par ailleurs – mais ce serait à vérifier –, quand on avance en âge, on a moins besoin d'un long sommeil d'une seule traite; on peut toujours dormir un peu en début d'après-midi pour compenser. Ainsi, étant plus jeune, je pouvais passer une nuit blanche; mais, quand je me couchais, j'avais beaucoup de mal à me lever tôt; et puis, une fois levé, il me semble que j'étais rapidement actif. Maintenant c'est plutôt le contraire : il me faut dormir suffisamment tous les jours; je me lève assez facilement; mais ensuite il me faut une bonne partie de la journée pour me réveiller complètement.

Pieyre

Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin

Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par Invité Lun 11 Avr 2016 - 18:41

Pieyre a écrit:
Par ailleurs – mais ce serait à vérifier –, quand on avance en âge, on a moins besoin d'un long sommeil d'une seule traite; on peut toujours dormir un peu en début d'après-midi pour compenser. Ainsi, étant plus jeune, je pouvais passer une nuit blanche; mais, quand je me couchais, j'avais beaucoup de mal à me lever tôt; et puis, une fois levé, il me semble que j'étais rapidement actif. Maintenant c'est plutôt le contraire : il me faut dormir suffisamment tous les jours; je me lève assez facilement; mais ensuite il me faut une bonne partie de la journée pour me réveiller complètement.

J'ai cru remarqué qu'au top de ma forme, 3h part nuit + sieste 30 min peuvent me suffire Shocked A valider sur du long terme a cours terme Very Happy

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par Pieyre Lun 11 Avr 2016 - 18:47

C'est impressionnant !

Le mieux que j'ai fait, il y a quelques années, c'est de dormir régulièrement 5h par nuit, et sans mettre le réveil (cela durant plusieurs mois, sinon quelques rattrapages). Simplement j'étais motivé par des téléchargements à effectuer, qui défilaient toute la journée sur un groupe Usenet, et qui disparaissaient rapidement. Il m'arrivait de presque tomber de sommeil debout dans la journée, mais sinon je tenais bien.

Pieyre

Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin

Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par Invité Lun 11 Avr 2016 - 19:31

Pieyre a écrit:C'est impressionnant !
Je précise que l'essai s'est déroulé sur 2 semaines Wink So, pas tant que ca Wink

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par Pieyre Lun 11 Avr 2016 - 19:44

Si, si, c'est déjà impressionnant. Moi, je ne pourrais pas. Mais il est vrai que j'ai 52 ans, et que cela doit compter.

Maintenant, il y a des besoins divers. Ainsi on connaît l'exemple de Jacques Attali, qui a souvent déclaré ne dormir que quatre heures par nuit.
Et puis il y a des traitements médicamenteux qui modifient beaucoup notre durée de sommeil. Ainsi il y a quelques années on m'a prescrit de la ritaline. Le premier jour où j'en ai pris, je n'ai quasiment pas dormi de la nuit, tout en me sentant normal le lendemain. Et c'était ainsi à chaque fois que j'arrêtais et que je reprenais. Une fois j'ai même testé combien je pouvais durer avec ce médicament sans dormir : j'ai tenu trois jours, en sommeillant juste un peu à mon bureau le troisième jour.

Pieyre

Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin

Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par Invité Lun 11 Avr 2016 - 22:46

J'ai toujours eu besoin de beaucoup d'heures de sommeil. Même jeune, je n'ai jamais pu tenir des nuits blanches. Mon naturel c'est de me lever, tôt et me coucher tôt aussi, avec quelques exceptions si les circonstances l'exigent.

Du coup je passe parfois pour une mémère (alors que j'aime bien faire la fête, mais avec modération). c'est juste que je tiens ni l'alcool ni le manque de sommeil (qui se fait vite sentir).

Mais c'est en partie dû à l'ennui - quand une activité me passionne, je déborde d'énergie. Je passe pour un éteignoir, mais c'est la compagnie de certaines personnes toxiques (ou plus simple : pas intéressantes pour moi) qui m'éteint, m'épuise, me vide.

Il m'est arrivé de me lever à 4h du mat sans aucun souci - c'était pour des fouilles archéologiques.

Et en été, comme je redoute les fortes chaleurs, je me cale facile sur 5h du mat, en me calfeutrant aux heures chaiudes.

En fait, tout ça, ce sont des signes d'hypersensibilité, selon moi. Les préjugés ayant la vie dure, le mode de vie sain est qualifié par les fêtards de toutes sortes de qualifictif peu amènes. Moi je pense très fort (sans toujoursle dire tout haut), que ce sont trop souvent des alcoolos et des dépravés.

Tout est question de dosage et de modération. Et de bonne compagnie.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par Invité Lun 11 Avr 2016 - 23:06

Revz a écrit:
Beautymist a écrit:En ce moment pour moi c'est la guerre entre ce dont j'ai besoin, ce que je dois faire, et ce dont j'ai envie.
Hihi, c'est la bonne guerre Smile Mais t'es ou? Je ne te vois pas sur le champ de bataille? Shocked

J'ai vu l'autre jour un graffiti sur un mur qui disait quelque chose comme : "Si tu es absent lors de mes combats, n'espère même pas être présent lors de mes victoires." C'est une phrase que j'adresse mentalement à mes agresseurs et à mes détracteurs (pas aux membres de ce forum).

Je fais partie de ces (trop nombreuses) personnes qui sont traumatisées par des années de prvations et de sévices, et qui sont exapérées d'être si peu soutenues morsqu'elles ont besoin d'un coup de main pour se reconstuire. Ma vie ? C'est une vie de chien, à peine une existence.

Nous vivons dans une société en déni par rapport à la maltraitance, au fait que c'est une épidémie (mon histoire n'a rien d'exceptionnel, seule ma personnalité et ma façon deréagir l'est) et sur mon parcours, il y a tant de professionnels incompétents que je considère que le remède est pire que le mal. en particulier surmédicaliser ma souffrance morale de zèbre non reconnu, ne serait-ce que pour me faire taire quand je suis en mode caliméro, et s'assurer ainsi, à peu de frais, la paix sociale.

On parle beaucoup de terroristes ces derniers temps, mais parfois... TERROR STARTS AT HOME (pour reprendre le titre d'un excellent épisode de Six Feet Under, qui fait un portrait très juste de ce que peut être une famille dysfonctionnante). J'avais les mêmes à la maison, et ces pervers n'ont pas fini de me pourrir la vie !

C'est à peine s'il existe une structure pour protéger les femmes victimes de violences conjugales alors quand c'est intrafamilial, c'est l'enfer ! La famille, on ne la choisit pas, tout juste peut-on choisir de couper les ponts. Mais pour ça il faut des moyens matériels (dont bien entendu ils m'ont privé, et ce en toute impunité), ou alors un entourage amical (difficle d'appeller "amis" ceux qui disparaissent en cas de galère) ou un réseau de confiance - qui est long, très long à rebâtir.

La douance n'est pas une maladie, et je me bats depuis trop longtemps avec les médecins et autres aidants pour le faire reconnaître. Et à force de se faire agresser, on peut devenir méfiant à l'excès (repli sur soi et solitude font le lit de nouvelles agressions) ou agressif à l'excès, au risque de mordre les rares mains prêtes à se tendre.

C'est très dur à vivre - et je souhaite ça à personne.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par Cléomênia Lun 11 Avr 2016 - 23:10

Les jours de boulot en semaine, j'ai beaucoup de mal à m'endormir tout simplement parce que cette règle universelle de "il faut dormir maintenant" ne me convient pas du tout.

Je ressens peu la fatigue le soir. Je peux tenir éveillée longtemps et veiller tard. Couchée à 01h30 et debout à 06h30 en ce moment (en fait, surtout depuis que je ne fume plus.)

Et pour en venir au sujet, autant j'ai du mal à m'endormir autant je me réveille comme une flèche quand le réveil sonne. Pas de temps mort, pas de difficulté. D'ailleurs, c'en est presque pénible. Je suis tout de suite "aware", comme Jean-Claude.

Le week-end, je suis adepte de la sieste, où là par contre, j'ai dû mal à résister à l'endormissement. C'est mon espace de "récupération" et de temps mort et là par contre j'ai vraiment du mal à émerger.
Cléomênia
Cléomênia

Messages : 659
Date d'inscription : 07/02/2016
Age : 46
Localisation : Au merveilleux pays d'Oz

Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par Invité Lun 11 Avr 2016 - 23:32

Mnémosyne est Cléomênia a écrit:
Le week-end, je suis adepte de la sieste, où là par contre, j'ai dû mal à résister à l'endormissement. C'est mon espace de "récupération" et de temps mort et là par contre j'ai vraiment du mal à émerger.

La sieste, ca m'a changé la vie Very Happy

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par Cléomênia Mar 12 Avr 2016 - 8:20

Beautymist : Et à force de se faire agresser, on peut devenir méfiant à l'excès (repli sur soi et solitude font le lit de nouvelles agressions) ou agressif à l'excès, au risque de mordre les rares mains prêtes à se tendre.

C'est très dur à vivre - et je souhaite ça à personne.

Sad
Je te souhaite des lendemains qui chantent Beautymist. Avec le temps ... va ...
Cléomênia
Cléomênia

Messages : 659
Date d'inscription : 07/02/2016
Age : 46
Localisation : Au merveilleux pays d'Oz

Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par Invité Mar 12 Avr 2016 - 8:43

Mnémosyne est Cléomênia a écrit:
Beautymist : Et à force de se faire agresser, on peut devenir méfiant à l'excès (repli sur soi et solitude font le lit de nouvelles agressions) ou agressif à l'excès, au risque de mordre les rares mains prêtes à se tendre.

C'est très dur à vivre - et je souhaite ça à personne.

Sad
Je te souhaite des lendemains qui chantent Beautymist. Avec le temps ... va ...

Pour avoir tendu une main il y a quelques mois, alors que je commençais à sortir de cette méfiance, je peux éclairer aussi que quand celle ci est tendue avec une immense affection et beaucoup d'émotion, ça fait blesse énormément de se la faire renvoyer, detourner ou...précipiter Razz
... si cela peu t'aider :p

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par Lyanah Mar 12 Avr 2016 - 19:46

Je vois que le sujet a fait couler beaucoup d'encre !

Et je suis toujours dans le cas dont je parlais au début, quoi qu'un peu moins. Un tout petit peu moins.

Je n'ai toujours aucun problème à me lever, cerveau opérationnel dès la sonnerie (voire même avant ^^), habillage maquillage et tout, je peux être prête en même pas 15 minutes brossage des dents compris.

Mais j'ai toujours l'envie de pleurer, le "mais naaaan je veux paaaaas" paniqué, la terreur qui se mêle à la déprime.

Comme j'arrive à dormir un poil plus tôt, et que l'ambiance au boulot est un chouia meilleure, c'est plus calme, un petit peu... Mais je suis quand même pas jouasse et il me faut bien une ou deux heures de boulot avant de réussir à retourner mon humeur. Parfois un peu moins, parfois un peu plus. Il m'arrive même de pleurer sur le trajet, mais pas trop, parce qu'après j'ai des yeux de panda. ^^

M'enfin bon. J'espère qu'avec le soleil qui se lève plus tôt ça m'arrivera moins. Je suis vraiment, vraiment sensible à la météo...
Lyanah
Lyanah

Messages : 470
Date d'inscription : 12/11/2014
Age : 40

Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par Invité Mar 12 Avr 2016 - 19:53

J'avais un truc génial, pour me lever: ma compagne qui me faisait le café Shocked
ca m'a toujours géné, mais maintenant que je ne l'ai plus... sa manque Razz C'étais un bon truc pour se lever le matin Smile

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par Pieyre Mar 12 Avr 2016 - 20:07

Lyanah, il semblerait que la Luminothérapie soit efficace. J'ai du mal à croire qu'il soit aussi simple de résoudre toutes les difficultés liées au sommeil, mais cela doit contribuer.

Pieyre

Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin

Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par Invité Mar 12 Avr 2016 - 21:50

Revz a écrit:J'avais un truc génial, pour me lever: ma compagne qui me faisait le café Shocked
ca m'a toujours géné, mais maintenant que je ne l'ai plus... sa manque Razz C'étais un bon truc pour se lever le matin Smile

hi hi moi y'en a un qui tenait à m'apporter le thé au lit tous les matins. au début, j'ai trouvé ça galant et tout... dommage que ça cachait des défauts hénaurmes.

enfin, c'était il y a fort, fort longtemps et j'aimerais bien que les mauvais souvenirs en tout genre cessent de hanter mon présent.

Merci à tous pour vos mots gentils et encourageants (tout le monde a compris que j'en bave un max en ce moment, donc... j'essaie de pas trop m'étaler.. et d'avancer, même blessée).

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par Invité Ven 15 Avr 2016 - 0:08

Il m’arrive tellement d’emmerdes que je pourrais en distribuer autour de moi.

ki n'en veut ? Very Happy

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par Invité Ven 15 Avr 2016 - 0:46

Beautymist a écrit:
ki n'en veut ? Very Happy
Au bas non... la journée avait commencé avec un sunny

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par Lyanah Ven 15 Avr 2016 - 9:31

Pieyre a écrit:Lyanah, il semblerait que la Luminothérapie soit efficace. J'ai du mal à croire qu'il soit aussi simple de résoudre toutes les difficultés liées au sommeil, mais cela doit contribuer.

La luminothérapie c'est difficile à mettre en oeuvre pour moi...
Déjà les "réveil lumière" me réveillent dès le plus petit allumage de la loupiote, donc soit je me lève direct, soit je redors mais je suis la tête dans le gaz après, et ensuite les lumières à regarder pendant le p'tit dej sont trop fortes, ou trop concentrées (petite surface + puissance) et ça me fait des migraines terribles T_T Mais dès qu'il fait beau je me mets au soleil, c'est déjà ça.

Cela dit, il y a quelques années j'avais une super chouette lampe, puissante mais avec une surface plus grande, donc ça me faisait pas trop mal à la tête. Autant je voyais vraiment l'effet sur le côté "j'ai sommeil parce qu'il fait sombre alors qu'en fait il est juste 15h et il fait très moche", autant pour le lever, je ne voyais aucune différence, même après un an d'utilisation quotidienne. Ni sur le lever, ni sur le moral, que ce soit en hiver ou en été c'était pareil.

Pas grave, je trouverai autre chose Wink
Lyanah
Lyanah

Messages : 470
Date d'inscription : 12/11/2014
Age : 40

Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par Invité Mer 11 Mai 2016 - 11:00

et sinon n peut aussi souffrir d'un trouble de la respiration mal diagnostiqué...

genre APNÉE DU SOMMEIL

qui induit de FAUSSES DEPRESSIONS

donc vérifiez auprès d'un pneumologue;

ronfler et mal dormir, ce n'est pas réservé aux hommes obèses de plus de 50 ans.


je fais partie de ceux qui ont été envoyés en psychiatrie, se sont fait bourrer de médocs agressifs pour une maladie qu'ils n'avaient pas, pour finir sur le tard par avoir confirmation que la détresse était respiratoire, pas "psychologique".

Cette manie  de mettre du "psy" partout... comment on gâche des vies, détruit des être humains... Sad

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Matins difficiles à en pleurer Empty Re: Matins difficiles à en pleurer

Message par [z] Ven 13 Mai 2016 - 13:33


Le sommeil profond est une récupération physique qui dure 4 à 6 heures, pas plus.

Le soir, il y a toujours les bonnes habitudes à reprendre (par exemple, éteindre TOUS les écrans rétro-éclairés au moins une heure avant d'aller au lit), les solutions intermédiaires (Theralène 4%) ou radicales (anxiolytiques+antidépresseurs+somnifères), avec une psychanalyse en prime.

Le sommeil paradoxal, qui fait suite au sommeil profond et dure moins longtemps, est exclusivement réservé à l'activité cérébrale. C'est le monde du rêve ou, à défaut, de la prise de tête.

Depuis que j'ai découvert le rêve lucide, si je me réveille entre 2h et 4h du matin, je ne ne m'inquiète plus. Au contraire: je me réjouis de m'être réveillée et je profite de mon état de veille pour essayer des techniques d'induction du rêve lucide. Et si je n'arrive pas à me rendormir, je reste dans le noir, les yeux fermés, et j'accueille mes divagations avec indulgence.

[z]

Messages : 11
Date d'inscription : 02/04/2013
Age : 50
Localisation : Paris

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum