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Remy_Valencia
Le Don qui Chante
nico say
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Re: don't try suicide
par Gulliver Lun 08 Fév 2016, 12:35
Bonjour à tous !!
Et bonjour, Argos34, vieille branche !!! J'ai déjà vu ce pseudo quelque part et il est vrai qu'il a toute sa place sur ce forum...
Et je n'oublie pas que c'est toi qui m'a fait découvrir la musique klezmer...
Musique klezmer et prévention anti-suicide... C'est inattendu et c'est à croire qu'il n'ya a pas de hasard...
En même temps c'est une musique assez déprimante car très nostalgique, mais la nostalgie peut avoir un effet cathartique bienfaisant. Il y a quelques années je suis sorti d'une dépression en me tapant la série complète de « Six feet under », c'est dire...
Et bonjour, Argos34, vieille branche !!! J'ai déjà vu ce pseudo quelque part et il est vrai qu'il a toute sa place sur ce forum...
Et je n'oublie pas que c'est toi qui m'a fait découvrir la musique klezmer...
Musique klezmer et prévention anti-suicide... C'est inattendu et c'est à croire qu'il n'ya a pas de hasard...
En même temps c'est une musique assez déprimante car très nostalgique, mais la nostalgie peut avoir un effet cathartique bienfaisant. Il y a quelques années je suis sorti d'une dépression en me tapant la série complète de « Six feet under », c'est dire...
Gulliver- Messages : 217
Date d'inscription : 13/12/2014
Re: don't try suicide
par Argos34 Lun 08 Fév 2016, 12:56
Ave Gulliver, vieux hibou !
Déprimante, la musique klezmer ?
Je dirais plutôt débordante de l'énergie du désespoir... et tellement généreuse et entraînante !
Pour moi elle est plus mélancolique que nostalgique.
Déprimante, la musique klezmer ?
Je dirais plutôt débordante de l'énergie du désespoir... et tellement généreuse et entraînante !
Pour moi elle est plus mélancolique que nostalgique.
Argos34- Messages : 218
Date d'inscription : 07/02/2016
Age : 60
Localisation : Montpellier
Re: don't try suicide
par Invité Lun 08 Fév 2016, 12:58
pour la musique j'y suis pour rien ,c'est nicosay qui a donné l'idée
chouette musique un peu fanfare, cirque et tzigane, rom, et autres communautés juives d'europe de l'est, musique joyeusement bordélique en somme
pour ce qui est des gens méchants et cons, je dois faire quand même une distinction sur les autres sous groupes, ceux qui ne sont ni bêtes ni méchants mais juste n'ont pas les mêmes positions, bref des comme soi qui pensent pas comme soi
à force de me plonger dans la cnv et autres pistes sur la communication, je constate que parfois on classe comme con et méchant non pas en soi ceux qui le sont mais parce qu'on le perçoit comme tel
donc dans le groupes des cons et méchants y aussi des gens qui ne le sont pas et que le filtre de com fait passer pour tels
on dit souvent qu'on traite de con ce qu'on ne comprend pas, c'est l'idée donc
ceci dit il ya aussi vraiment des idiots et des méchants , pas l'ombre d'un doute même communicationnel
quant à savoir si la moyenne est bête, elle l'est par rapport à mon référentiel, donc elle ne l'est pas en soi non plus.. tout est relatif
cela apprend l'humilité et la réduction de gros cou, ou hubrys hybris
bref on se définit mieux en tant que zèbre dans un groupe de qi moyens que l'on en pige pas toujours , qui ne sont pas nécessairement cons en soi ni même méchants en soi mais parfois le sont aussi, zèbres inclus
la vraie recherche est donc de ceux avec qui on partage on communique et on s'entend.. vaste sujet
c'est un peu à l'image de ce bazard musical, chacun vient avec son instrument et on essaie de faire une vraie musique qui tienne
le suicide c'est l'isolement en quelque sorte, quoique certains solistes sont très bien en groupe du moment qu'ils restent solistes
comme quoi il ya aussi moyen de valoriser la différence parfois, même violente différence on va dire
la souffrance du surdoué vient à la fois de ce qu'il est mais sans doute aussi de la manière dont il communique avec le monde, et comme le monde communique parfois assez mal ou pas du tout, cela ne facilite pas
le plus grand mal n'est donc pas la bétise ou même la méchanceté mais l'indifférence de nos sociétés et l'absence grandissante de contacts sociaux
quand la société acceptera plus facilement les différences et les considerera comme des richesses on avancera, on entend ce discours avec l'immigration et on conçoit que l'acceptation de la richesse potentielle sous jacente ne soit pas gagnée à la source
bref les zèbres sont minoritaires et différents, l'intégration ou la désintégration sociale ne sont pas acquises mais en construction permanente
la question est de savoir si les efforts moyens de la majorité sont de même ampleur que les efforts moyens de la minorité
bref en attendant que le monde soit dirigé par l'amour et non l'amour du pouvoir et du fric, le plus simple est juste de trouver les gens avec qui on se sent soi et bien
si quelqu'un a une recette facile je suis preneur ;-)
mais le fait de le savoir est un pas en soi.. on avance on avance donc
chouette musique un peu fanfare, cirque et tzigane, rom, et autres communautés juives d'europe de l'est, musique joyeusement bordélique en somme
pour ce qui est des gens méchants et cons, je dois faire quand même une distinction sur les autres sous groupes, ceux qui ne sont ni bêtes ni méchants mais juste n'ont pas les mêmes positions, bref des comme soi qui pensent pas comme soi
à force de me plonger dans la cnv et autres pistes sur la communication, je constate que parfois on classe comme con et méchant non pas en soi ceux qui le sont mais parce qu'on le perçoit comme tel
donc dans le groupes des cons et méchants y aussi des gens qui ne le sont pas et que le filtre de com fait passer pour tels
on dit souvent qu'on traite de con ce qu'on ne comprend pas, c'est l'idée donc
ceci dit il ya aussi vraiment des idiots et des méchants , pas l'ombre d'un doute même communicationnel
quant à savoir si la moyenne est bête, elle l'est par rapport à mon référentiel, donc elle ne l'est pas en soi non plus.. tout est relatif
cela apprend l'humilité et la réduction de gros cou, ou hubrys hybris
bref on se définit mieux en tant que zèbre dans un groupe de qi moyens que l'on en pige pas toujours , qui ne sont pas nécessairement cons en soi ni même méchants en soi mais parfois le sont aussi, zèbres inclus
la vraie recherche est donc de ceux avec qui on partage on communique et on s'entend.. vaste sujet
c'est un peu à l'image de ce bazard musical, chacun vient avec son instrument et on essaie de faire une vraie musique qui tienne
le suicide c'est l'isolement en quelque sorte, quoique certains solistes sont très bien en groupe du moment qu'ils restent solistes
comme quoi il ya aussi moyen de valoriser la différence parfois, même violente différence on va dire
la souffrance du surdoué vient à la fois de ce qu'il est mais sans doute aussi de la manière dont il communique avec le monde, et comme le monde communique parfois assez mal ou pas du tout, cela ne facilite pas
le plus grand mal n'est donc pas la bétise ou même la méchanceté mais l'indifférence de nos sociétés et l'absence grandissante de contacts sociaux
quand la société acceptera plus facilement les différences et les considerera comme des richesses on avancera, on entend ce discours avec l'immigration et on conçoit que l'acceptation de la richesse potentielle sous jacente ne soit pas gagnée à la source
bref les zèbres sont minoritaires et différents, l'intégration ou la désintégration sociale ne sont pas acquises mais en construction permanente
la question est de savoir si les efforts moyens de la majorité sont de même ampleur que les efforts moyens de la minorité
bref en attendant que le monde soit dirigé par l'amour et non l'amour du pouvoir et du fric, le plus simple est juste de trouver les gens avec qui on se sent soi et bien
si quelqu'un a une recette facile je suis preneur ;-)
mais le fait de le savoir est un pas en soi.. on avance on avance donc
Invité- Invité
Re: don't try suicide
par Gulliver Lun 08 Fév 2016, 13:59
Ah...Argos34 a écrit:Ave Gulliver, vieux hibou !
Joli symbole : le hibou voit dans les ténèbres...
Ce qui rejoint ton propre pseudo.
Merci Argos.
Gulliver- Messages : 217
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Age : 57
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Re: don't try suicide
par nico say Lun 08 Fév 2016, 22:45
Merci Zebulon, c'est tout à fait le truc... On est toujours le con de quelqu'un...
Une des clés du trucs (plus globalement concernant le coté "rencontre du 3e type" et les dommages causés niveau psyché) se trouve dans un essai de Stig Dagerman "Note besoin de consolation et impossible à rassasier" (dispo gratos sur la toile, ou alors direction yootoobe, pour une version reprise par Têtes raides (soit 20 min de musique...qui sera aussi le temps de lire le texte) >>>les deux sont top, vraiment... Disont que la version musicale m'a souvent donné envie de tout retourner (les 7 dernières minutes sont renversantes...selon moi)
Bon bah finalement vous êtes rigolos ici
Dmain je ramène les Gremlins de l'amicale du club de belote de Montpellier city plage !!!
Six sif : peut mieux faire niveau punk: Lard "Fork boy" ...là c'est vraiment en mode HP (pour....Hôpital Psy )
Une des clés du trucs (plus globalement concernant le coté "rencontre du 3e type" et les dommages causés niveau psyché) se trouve dans un essai de Stig Dagerman "Note besoin de consolation et impossible à rassasier" (dispo gratos sur la toile, ou alors direction yootoobe, pour une version reprise par Têtes raides (soit 20 min de musique...qui sera aussi le temps de lire le texte) >>>les deux sont top, vraiment... Disont que la version musicale m'a souvent donné envie de tout retourner (les 7 dernières minutes sont renversantes...selon moi)
Bon bah finalement vous êtes rigolos ici
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Six sif : peut mieux faire niveau punk: Lard "Fork boy" ...là c'est vraiment en mode HP (pour....Hôpital Psy )
nico say- Messages : 16
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Re: don't try suicide
par nico say Lun 08 Fév 2016, 22:49
Pardon : ""Notre besoin de consolation est impossible à rassasier" Stig Dagerman
...oui je ne me relis jamais...pas bien !!!!
...oui je ne me relis jamais...pas bien !!!!
nico say- Messages : 16
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Re: don't try suicide
par Invité Lun 08 Fév 2016, 22:56
nico say a écrit:
Invité- Invité
Re: don't try suicide
par nico say Lun 08 Fév 2016, 23:03
>>> Je dirais même plussix s'if a écrit:nico say a écrit:
nico say- Messages : 16
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Re: don't try suicide
par Invité Ven 12 Fév 2016, 00:23
- Spoiler:
- vieux nokia c'est plus fort que toi.
Invité- Invité
nico say- Messages : 16
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Re: don't try suicide
par Invité Ven 12 Fév 2016, 00:29
nico say a écrit:C'est quoi ce truc "spoiler"? zarb...
Ta vidéo en dessous "Mary Pops :".
Tu n'arrives pas à ouvrir les spoilers non plus ?
Tu devrais demander dans la modération : "demandes techniques"
C'est zarb tes deux soucis techniques là non ?
Invité- Invité
Re: don't try suicide
par nico say Ven 12 Fév 2016, 00:34
Ok donc c'est pas normal...ok je vais voir !!!
Bises !!!!
Bises !!!!
nico say- Messages : 16
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Re: don't try suicide
par nico say Ven 12 Fév 2016, 00:36
Ok donc c'est pas normal...ok je vais voir !!!
Bises et merci (en fait c'est toi "mon" lapin blanc sur ce forum
) !!!!
Bises et merci (en fait c'est toi "mon" lapin blanc sur ce forum
) !!!!
nico say- Messages : 16
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Re: don't try suicide
par Invité Ven 12 Fév 2016, 10:03
nico say a écrit:Ok donc c'est pas normal...ok je vais voir !!!
Bises et merci (en fait c'est toi "mon" lapin blanc sur ce forum
Bizatoi aussi
Normal, pas normal, lapin, lapine
blanc noir je pense, j'espère que tu as bien dormi de fait
avec en toile de fond mary pop"sJe n'ai pas souvenance d'avoir bien dormi après avoir à une époque, ce qui m'arrive encore parfois quand ça suit mon humeur du moment écouté le groupe "Death" mais chacun ses oreilles de lapin
et ce qui leur sonne bien.Par contre, "ACDC", merci à toi de ce rappel, c'est vrai que c'est un peu curieux de mieux s'endormir et plus facilement avec "ACDC" dans les écouteurs.
Je vais étudier rétroactivement ce phénomène, à première vue j'y vais des explications plutôt simples en fait, plutôt que bizarres au fond
Bonne journée
Invité- Invité
Re: don't try suicide
par Invité Ven 12 Fév 2016, 10:09
nico say a écrit:Merci Zebulon, c'est tout à fait le truc... On est toujours le con de quelqu'un...
Une des clés du trucs (plus globalement concernant le coté "rencontre du 3e type" et les dommages causés niveau psyché) se trouve dans un essai de Stig Dagerman "Note besoin de consolation et impossible à rassasier" (dispo gratos sur la toile, ou alors direction yootoobe, pour une version reprise par Têtes raides (soit 20 min de musique...qui sera aussi le temps de lire le texte) >>>les deux sont top, vraiment... Disont que la version musicale m'a souvent donné envie de tout retourner (les 7 dernières minutes sont renversantes...selon moi)
Bon bah finalement vous êtes rigolos ici
Dmain je ramène les Gremlins de l'amicale du club de belote de Montpellier city plage !!!
- Spoiler:
- Je suis dépourvu de foi et ne puis donc être heureux, car un homme qui risque de craindre que sa vie soit une errance absurde vers une mort certaine ne peut être heureux. Je n'ai reçu en héritage ni dieu, ni point fixe sur la terre d'où je puisse attirer l'attention d'un dieu : on ne m'a pas non plus légué la fureur bien déguisée du sceptique, les ruses de Sioux du rationaliste ou la candeur ardente de l'athée. Je n'ose donc jeter la pierre ni à celle qui croit en des choses qui ne m'inspirent que le doute, ni à celui qui cultive son doute comme si celui-ci n'était pas, lui aussi, entouré de ténèbres. Cette pierre m'atteindrait moi-même car je suis bien certain d'une chose : le besoin de consolation que connaît l'être humain est impossible à rassasier. En ce qui me concerne, je traque la consolation comme le chasseur traque le gibier. Partout où je crois l'apercevoir dans la forêt, je tire. Souvent je n'atteins que le vide mais, une fois de temps en temps, une proie tombe à mes pieds. Et, comme je sais que la consolation ne dure que le temps d'un souffle de vent dans la cime d'un arbre, je me dépêche de m'emparer de ma victime. Qu'ai-je alors entre mes bras ? Puisque je suis solitaire : une femme aimée ou un compagnon de voyage malheureux. Puisque je suis poète : un arc de mots que je ressens de la joie et de l'effroi à bander. Puisque je suis prisonnier : un aperçu soudain de la liberté. Puisque je suis menacé par la mort : un animal vivant et bien chaud, un cœur qui bat de façon sarcastique. Puisque je suis menacé par la mer : un récif de granit bien dur. Mais il y a aussi des consolations qui viennent à moi sans y être conviées et qui remplissent ma chambre de chuchotements odieux : Je suis ton plaisir - aime-les tous ! Je suis ton talent - fais-en aussi mauvais usage que de toi-même ! Je suis ton désir de jouissance - seuls vivent les gourmets ! Je suis ta solitude - méprise les hommes ! Je suis ton aspiration à la mort - alors tranche ! Le fil du rasoir est bien étroit. Je vois ma vie menacée par deux périls : par les bouches avides de la gourmandise, de l'autre par l'amertume de l'avarice qui se nourrit d'elle-même. Mais je tiens à refuser de choisir entre l'orgie et l'ascèse, même si je dois pour cela subir le supplice du gril de mes désirs. Pour moi, il ne suffit pas de savoir que, puisque nous ne sommes pas libres de nos actes, tout est excusable. Ce que je cherche, ce n'est pas une excuse à ma vie mais exactement le contraire d'une excuse : le pardon. L'idée me vient finalement que toute consolation ne prenant pas en compte ma liberté est trompeuse, qu'elle n'est que l'image réfléchie de mon désespoir. En effet, lorsque mon désespoir me dit : Perds confiance, car chaque jour n'est qu'une trêve entre deux nuits, la fausse consolation me crie : Espère, car chaque nuit n'est qu'une trêve entre deux jours. Mais l'humanité n'a que faire d'une consolation en forme de mot d'esprit : elle a besoin d'une consolation qui illumine. Et celui qui souhaite devenir mauvais, c'est-à-dire devenir un homme qui agisse comme si toutes les actions étaient défendables, doit au moins avoir la bonté de le remarquer lorsqu'il y parvient. Personne ne peut énumérer tous les cas où la consolation est une nécessité. Personne ne sait quand tombera le crépuscule et la vie n'est pas un problème qui puisse être résolu en divisant la lumière par l'obscurité et les jours par les nuits, c'est un voyage imprévisible entre des lieux qui n'existent pas. Je peux, par exemple, marcher sur le rivage et ressentir tout à coup le défi effroyable que l'éternité lance à mon existence dans le mouvement perpétuel de la mer et dans la fuite perpétuelle du vent. Que devient alors le temps, si ce n'est une consolation pour le fait que rien de ce qui est humain ne dure - et quelle misérable consolation, qui n'enrichit que les Suisses ! Je peux rester assis devant un feu dans la pièce la moins exposée de toutes au danger et sentir soudain la mort me cerner. Elle se trouve dans le feu, dans tous les objets pointus qui m'entourent, dans le poids du toit et dans la masse des murs, elle se trouve dans l'eau, dans la neige, dans la chaleur et dans mon sang. Que devient alors le sentiment humain de sécurité si ce n'est une consolation pour le fait que la mort est ce qu'il y a de plus proche de la vie - et quelle misérable consolation, qui ne fait que nous rappeler ce qu'elle veut nous faire oublier ! Je peux remplir toutes mes pages blanches avec les plus belles combinaisons de mots que puisse imaginer mon cerveau. Etant donné que je cherche à m'assurer que ma vie n'est pas absurde et que je ne suis pas seul sur la terre, je rassemble tous ces mots en un livre et je l'offre au monde. En retour, celui-ci me donne la richesse, la gloire et le silence. Mais que puis-je bien faire de cet argent et quel plaisir puis-je prendre à contribuer au progrès de la littérature - je ne désire que ce que je n'aurai pas : confirmation de ce que mes mots ont touché le cœur du monde. Que devient alors mon talent si ce n'est une consolation pour le fait que je suis seul - mais quelle épouvantable consolation, qui me fait simplement ressentir ma solitude cinq fois plus fort ! Je peux voir la liberté incarnée dans un animal qui traverse rapidement une clairière et entendre une voix qui chuchote : Vis simplement, prends ce que tu désires et n'aie pas peur des lois ! Mais qu'est-ce que ce bon conseil si ce n'est une consolation pour le fait que la liberté n'existe pas - et quelle impitoyable consolation pour celui qui s'avise que l'être humain doit mettre des millions d'années à devenir un lézard ! Pour finir, je peux m'apercevoir que cette terre est une fosse commune dans laquelle le roi Salomon, Ophélie et Himmler reposent côte à côte. Je peux en conclure que le bourreau et la malheureuse jouissent de la même mort que le sage, et que la mort peut nous faire l'effet d'une consolation pour une vie manquée. Mais quelle atroce consolation pour celui qui voudrait voir dans la vie une consolation pour la mort ! Je ne possède pas de philosophie dans laquelle je puisse me mouvoir comme le poisson dans l'eau ou l'oiseau dans le ciel. Tout ce que je possède est un duel, et ce duel se livre à chaque minute de ma vie entre les fausses consolations, qui ne font qu'accroître mon impuissance et rendre plus profond mon désespoir, et les vraies, qui me mènent vers une libération temporaire. Je devrais peut-être dire : la vraie car, à la vérité, il n'existe pour moi qu'une seule consolation qui soit réelle, celle qui me dit que je suis un homme libre, un individu inviolable, un être souverain à l'intérieur de ses limites. Mais la liberté commence par l'esclavage et la souveraineté par la dépendance. Le signe le plus certain de ma servitude est ma peur de vivre. Le signe définitif de ma liberté est le fait que ma peur laisse la place à la joie tranquille de l'indépendance. On dirait que j'ai besoin de la dépendance pour pouvoir finalement connaître la consolation d'être un homme libre, et c'est certainement vrai. A la lumière de mes actes, je m'aperçois que toute ma vie semble n'avoir eu pour but que de faire mon propre malheur. Ce qui devrait m'apporter la liberté m'apporte l'esclavage et les pierres en guise de pain. Les autres hommes ont d'autres maîtres. En ce qui me concerne, mon talent me rend esclave au point de pas oser l'employer, de peur de l'avoir perdu. De plus, je suis tellement esclave de mon nom que j'ose à peine écrire une ligne, de peur de lui nuire. Et, lorsque la dépression arrive finalement, je suis aussi son esclave. Mon plus grand désir est de la retenir, mon plus grand plaisir est de sentir que tout ce que je valais résidait dans ce que je crois avoir perdu : la capacité de créer de la beauté à partir de mon désespoir, de mon dégoût et de mes faiblesses. Avec une joie amère, je désire voir mes maisons tomber en ruine et me voir moi-même enseveli sous la neige de l'oubli. Mais la dépression est une poupée russe et, dans la dernière poupée, se trouvent un couteau, une lame de rasoir, un poison, une eau profonde et un saut dans un grand trou. Je finis par devenir l'esclave de tous ces instruments de mort. Ils me suivent comme des chiens, à moins que le chien, ce ne soit moi. Et il me semble comprendre que le suicide est la seule preuve de la liberté humaine. Mais, venant d'une direction que je ne soupçonne pas encore, voici que s'approche le miracle de la libération. Cela peut se produire sur le rivage, et la même éternité qui, tout à l'heure, suscitait mon effroi est maintenant le témoin de mon accession à la liberté. En quoi consiste donc ce miracle ? Tout simplement dans la découverte soudaine que personne, aucune puissance, aucun être humain, n'a le droit d'énoncer envers moi des exigences telles que mon désir de vivre vienne à s'étioler. Car si ce désir n'existe pas, qu'est-ce qui peut alors exister ? Puisque je suis au bord de la mer, je peux apprendre de la mer. Personne n'a le droit d'exiger de la mer qu'elle porte tous les bateaux, ou du vent qu'il gonfle perpétuellement toutes les voiles. De même, personne n'a le droit d'exiger de moi que ma vie consiste à être prisonnier de certaines fonctions. Pour moi, ce n'est pas le devoir avant tout mais : la vie avant tout. Tout comme les autres hommes, je dois avoir droit à des moments où je puisse faire un pas de côté et sentir que je ne suis pas seulement une partie de cette masse que l'on appelle la population du globe, mais aussi une unité autonome. Ce n'est qu'en un tel instant que je peux être libre vis-à-vis de tous les faits de la vie qui, auparavant, ont causé mon désespoir. Je peux reconnaître que la mer et le vent ne manqueront pas de me survivre et que l'éternité se soucie peu de moi. Mais qui me demande de me soucier de l'éternité ? Ma vie n'est courte que si je la place sur le billot du temps. Les possibilités de ma vie ne sont limitées que si je compte le nombre de mots ou le nombre de livres auxquels j'aurai le temps de donner le jour avant de mourir. Mais qui me demande de compter ? Le temps n'est pas l'étalon qui convient à la vie. Au fond, le temps est un instrument de mesure sans valeur car il n'atteint que les ouvrages avancés de ma vie. Mais tout ce qui m'arrive d'important et tout ce qui donne à ma vie son merveilleux contenu : la rencontre avec un être aimé, une caresse sur la peau, une aide au moment critique, le spectacle du clair de lune, une promenade en mer à la voile, la joie que l'on donne à un enfant, le frisson devant la beauté, tout cela se déroule totalement en dehors du temps. Car peu importe que je rencontre la beauté l'espace d'une seconde ou l'espace de cent ans. Non seulement la félicité se situe en marge du temps mais elle nie toute relation entre celui-ci et la vie. Je soulève donc de mes épaules le fardeau du temps et, par la même occasion, celui des performances que l'on exige de moi. Ma vie n'est pas quelque chose que l'on doive mesurer. Ni le saut du cabri ni le lever du soleil ne sont des performances. Une vie humaine n'est pas non plus une performance, mais quelque chose qui grandit et cherche à atteindre la perfection. Et ce qui est parfait n'accomplit pas de performance : ce qui est parfait œuvre en état de repos. Il est absurde de prétendre que la mer soit faite pour porter des armadas et des dauphins. Certes, elle le fait - mais en conservant sa liberté. Il est également absurde de prétendre que l'homme soit fait pour autre chose que pour vivre. Certes, il approvisionne des machines et il écrit des livres, mais il pourrait tout aussi bien faire autre chose. L'important est qu'il fasse ce qu'il fait en toute liberté et en pleine conscience de ce que, comme tout autre détail de la création, il est une fin en soi. Il repose en lui-même comme une pierre sur le sable. Je peux même m'affranchir du pouvoir de la mort. Il est vrai que je ne peux me libérer de l'idée que la mort marche sur mes talons et encore moins nier sa réalité. Mais je peux réduire à néant la menace qu'elle constitue en me dispensant d'accrocher ma vie à des points d'appui aussi précaires que le temps et la gloire. Par contre, il n'est pas en mon pouvoir de rester perpétuellement tourné vers la mer et de comparer sa liberté avec la mienne. Le moment arrivera où je devrai me retourner vers la terre et faire face aux organisateurs de l'oppression dont je suis victime. Ce que je serai alors contraint de reconnaître, c'est que l'homme a donné à sa vie des formes qui, au moins en apparence, sont plus fortes que lui. Même avec ma liberté toute récente je ne puis les briser, je ne puis que soupirer sous leur poids. Par contre, parmi les exigences qui pèsent sur l'homme, je peux voir lesquelles sont absurdes et lesquelles sont inéluctables. Selon moi, une sorte de liberté est perdue pour toujours ou pour longtemps. C'est la liberté qui vient de la capacité de posséder son propre élément. Le poisson possède le sien, de même que l'oiseau et que l'animal terrestre. Thoreau avait encore la forêt de Walden - mais où est maintenant la forêt où l'être humain puisse prouver qu'il est possible de vivre en liberté en dehors des formes figées de la société ? Je suis obligé de répondre : nulle part. Si je veux vivre libre, il faut pour l'instant que je le fasse à l'intérieur de ces formes. Le monde est donc plus fort que moi. A son pouvoir je n'ai rien à opposer que moi-même - mais, d'un autre côté, c'est considérable. Car, tant que je ne me laisse pas écraser par le nombre, je suis moi aussi une puissance. Et mon pouvoir est redoutable tant que je puis opposer la force de mes mots à celle du monde, car celui qui construit des prisons s'exprime moins bien que celui qui bâtit la liberté. Mais ma puissance ne connaîtra plus de bornes le jour où je n'aurai plus que le silence pour défendre mon inviolabilité, car aucune hache ne peut avoir de prise sur le silence vivant. Telle est ma seule consolation. Je sais que les rechutes dans le désespoir seront nombreuses et profondes, mais le souvenir du miracle de la libération me porte comme une aile vers un but qui me donne le vertige : une consolation qui soit plus qu'une consolation et plus grande qu'une philosophie, c'est-à-dire une raison de vivre.
texte très fort en effet
la raison de vivre est parfois simplement de vivre , juste de parcourir le chemin, la manière dont on le parcourt est son choix propre, et tant qu'à faire je souhaite le parcourir heureux que esclave de valeurs et d'obligations qui ne sont pas miennes, je comprend que le monde est plus fort que moi, qu'il ne m'appartient pas et que je ne maitrise rien, prendre conscience de ce paradoxe de l'absence de maitrise et en même temps d'une totale liberté offre alors le chemin que l'on souhaite arpenter
le libre arbitre est la chose la plus belle qui soit, la plus effrayante, la plupart des gens s'empressent de la réduire dans des modes de vie communs, des clichés d'eux même sans s'écouter vraiment
la vraie liberté c'est aussi de se dire, cela j'aime, cela je n'aime pas, j'ai envie de ceci pas de cela, et on peut aussi avoir envie de clichés , de modes de vie communs, du moment que c'est ce qu'on souhaite
la vie est une chose étrange, la mort est ce l'absence de vie .. posez vous cette question cela signifie quoi être mort ? fin des battements du coeur ? fin du fonctionnement du cerveau..pourtant vos cellules sont encore vivantes, certains disent que votre âme s'envole, alors même la mort est relative et demandez vous c'est quoi le vivant ? comment définissez vous le vivant ? par le mouvement,? un robot est alors aussi vivant ? ah c'est la conscience, l'âme alors ? certes mais les plantes alors elles sont mortes ?
adèle est décédée.. elle est morte adèle..
je ne maitrise pas grand chose et finalement cela me donne une espèce de paix
cela n'exclut pas de renoncer à une partie de cette paix pour être responsable sur son chemin de soi , de ses comportements pour vivre avec les autres
je ne maitrise que cela et se connaitre soi permet de mieux le faire, la vraie responsabilité n'est pas d'e^tre responsable au sens commun, mais conscient et responsable de soi et de son rapport au monde, je ne maitrise rien mais je suis responsable de ce que je suis , de ce que je fais, de ce que je dis , écris
le libre arbitre existe mais ce qu'on en fait est noté patiemment, et à la fin du chemin il nous est demandé
dis moi.. quel chemin as tu arpenté et qu'as tu fait de ta vie ? comment as tu aimé ?
Dernière édition par zebulonlezebre le Ven 12 Fév 2016, 10:30, édité 1 fois
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Re: don't try suicide
par Invité Ven 12 Fév 2016, 10:23
J'ajoute que tu en trouveras plein ici des lapins blancs
et qui sait qui te scieront (si c'est rond voire carré) mieux que moi
mais bien c'est déjà bien
et qui sait qui te scieront (si c'est rond voire carré)
mieux que moi mais bien c'est déjà bien
Invité- Invité
Re: don't try suicide
par Invité Ven 12 Fév 2016, 15:20
nico say a écrit:Ok donc c'est pas normal...ok je vais voir !!!
Bises et merci (en fait c'est toi "mon" lapin blanc sur ce forum
Euh en fait au pire je peux être Alice, mais pas le lapin, je suis une fille ou au pire ou au mieux un
...... 
euh merci du compliment alors ? ou pas ?
Invité- Invité
Re: don't try suicide
par nico say Ven 12 Fév 2016, 20:06
Bonpas de lapin alors...hum lapine? Hum aller va pour Alice !!!
Et merci j'ai bien dormi....pas au son du death metal... ah ah ce truc c'est juste que le trouve tellement déjanté que j'adore... Plus trop metal/hard depuis des années...j'ai juste quelques noms pour quand ça va pas -Devin Townsend, Gamma Ray...- (quelques trucs qui me colleront toujours au plafond...) par ex...
Bref sinon c'est marrant là je ne sais pas quoi écrire sur le forum... j'ai l'impression que ce que je pourrais raconter serait assez stérile...basé sur une perception faussée des choses (de part la tournure de ma vie...qui fait que je pense que tout est biaisé : la solitude engendre -chez moi- un certaine misanthropie...et je sais que c'est idiot car mon ressenti est basé sur de la non relation -bon j'ai des amis mais les vois très peu...ils/elles sont loin-)...et puis j'ai lu certains témoignages, c'est du lourd... bref et puis il y a beaucoup de questions dont je connais déjà la réponse... Mais bon ce n'est que provisoire, et quand la tempête actuelle sera passée je trouverai bien des trucs...
Hum aller va pour Alice !!!Et merci j'ai bien dormi....pas au son du death metal... ah ah ce truc c'est juste que le trouve tellement déjanté que j'adore... Plus trop metal/hard depuis des années...j'ai juste quelques noms pour quand ça va pas -Devin Townsend, Gamma Ray...- (quelques trucs qui me colleront toujours au plafond...) par ex...
Bref sinon c'est marrant là je ne sais pas quoi écrire sur le forum... j'ai l'impression que ce que je pourrais raconter serait assez stérile...basé sur une perception faussée des choses (de part la tournure de ma vie...qui fait que je pense que tout est biaisé : la solitude engendre -chez moi- un certaine misanthropie...et je sais que c'est idiot car mon ressenti est basé sur de la non relation -bon j'ai des amis mais les vois très peu...ils/elles sont loin-)...et puis j'ai lu certains témoignages, c'est du lourd... bref et puis il y a beaucoup de questions dont je connais déjà la réponse... Mais bon ce n'est que provisoire, et quand la tempête actuelle sera passée je trouverai bien des trucs...
nico say- Messages : 16
Date d'inscription : 05/02/2016
Age : 47
Localisation : Zardox X 34 Système Z3 constellation des Gémaux
Re: don't try suicide
par Invité Ven 12 Fév 2016, 20:40
nico say a écrit:Bonpas de lapin alors...hum lapine?
Et merci j'ai bien dormi....pas au son du death metal... ah ah ce truc c'est juste que le trouve tellement déjanté que j'adore... Plus trop metal/hard depuis des années...j'ai juste quelques noms pour quand ça va pas -Devin Townsend, Gamma Ray...- (quelques trucs qui me colleront toujours au plafond...) par ex...
Bref sinon c'est marrant là je ne sais pas quoi écrire sur le forum... j'ai l'impression que ce que je pourrais raconter serait assez stérile...basé sur une perception faussée des choses (de part la tournure de ma vie...qui fait que je pense que tout est biaisé : la solitude engendre -chez moi- un certaine misanthropie...et je sais que c'est idiot car mon ressenti est basé sur de la non relation -bon j'ai des amis mais les vois très peu...ils/elles sont loin-)...et puis j'ai lu certains témoignages, c'est du lourd... bref et puis il y a beaucoup de questions dont je connais déjà la réponse... Mais bon ce n'est que provisoire, et quand la tempête actuelle sera passée je trouverai bien des trucs...
Essaies peut être quand même si ça n'est pas indiscret ? peut être ? maintenant que tu es là ? qui sait ça te fera peut être des pauses dans la tempête ? ça tombe on a Eric Tabarly dans la place ?
Parce qu'entre lourd et "don"t try suicide, le lapin et Alice", là ça fait plutôt ..... court ?
par contre plus sérieusement, tu peux développer comment tu fais pour avoir un ressenti basé sur de la non relation ?
et le concept de la réponse "provisoire" ?
et de la zik ? si mon punk est nul ? voire que tu souhaites me démontrer à quel point je suis nulle aussi dans d'autres styles ?
Hubert-Félix-Thiéphaine Infinitives Voiles ( Suppléments de Mensonge ).wmv
J'aime bien mettre les voiles avec Titi dans les tempêtes pour ma part
et sinon en ciné ? tu as tellement posté partout dans le forum
dans tous les domaines qu'en fait, j'ai l'impression d'en savoir déjà trop mais bon, ça permet d'échanger quand même un Nico qui say ce qui sait ? cela dit si tu as bien dormi c'est déjà bien
sinon les plafonds c'est comme les enceintes, faut éviter de s'y coller la tête il parait
ou alors un coté Spiderman ?
Invité- Invité
Re: don't try suicide
par nico say Ven 12 Fév 2016, 21:10
Euh fait je suis spiderman... mais chut !!!
Joli texte (FHT)... ça me parle beaucoup !!! >>>d'ailleurs moi j'ai aussi plein des voies dans la tête (pas genre schiso...)...autre chose, c'est intérieur
En fait ce que je voulais dire c'est qu'en ce moment je ne me sens pas d'écrire...mais je vais le faire... En fait j'ai l'impression que si je commence ça va être en mode "long "et dans tous les sens... Mode journal intime...et si je dois écrire un truc ici, en plus d'éventuels commentaires sur des publications d'habitants de la savane, cela n'aura de sens pour moi qu'en me livrant (ouai il parait que je suis assez entier comme mec) et donc : pas dans l'immédiat (trop de trucs perso à gérer dans des délais très brefs)...d'ou le fait aussi que je ne suis pas trop tout ce qu'il se passe ici....
Et puis il y a eu le long commentaire de ce monsieur (avec un pseudo qui sonnait genre africain), et je me suis dit "putain tu veux dire quoi après ça"...ok ma vie n'est pas bisounours du tout mais là c'était du lourd...
Bref...
Ciné...pfou...de Chaplin, à Kusturica, en passant par Wes Anderson, Lars Von Trier, Fatih Akin etc etc...beaucoup de trucs d'auteurs...et fan complet de Star wars (j'ai dû voir le dernier 4 fois...les autres 15 ) ou encore Harry Potter (ces trucs tout public me file la pêche et puis c'est direction "Alice in wonderland", j'oublie tout...je redeviens un môme de 8 ans, et c'est cool...cerveau en mode stand-bye)
Joli texte (FHT)... ça me parle beaucoup !!! >>>d'ailleurs moi j'ai aussi plein des voies dans la tête (pas genre schiso...)...autre chose, c'est intérieur
En fait ce que je voulais dire c'est qu'en ce moment je ne me sens pas d'écrire...mais je vais le faire... En fait j'ai l'impression que si je commence ça va être en mode "long "et dans tous les sens... Mode journal intime...et si je dois écrire un truc ici, en plus d'éventuels commentaires sur des publications d'habitants de la savane, cela n'aura de sens pour moi qu'en me livrant (ouai il parait que je suis assez entier comme mec) et donc : pas dans l'immédiat (trop de trucs perso à gérer dans des délais très brefs)...d'ou le fait aussi que je ne suis pas trop tout ce qu'il se passe ici....
Et puis il y a eu le long commentaire de ce monsieur (avec un pseudo qui sonnait genre africain), et je me suis dit "putain tu veux dire quoi après ça"...ok ma vie n'est pas bisounours du tout mais là c'était du lourd...
Bref...
Ciné...pfou...de Chaplin, à Kusturica, en passant par Wes Anderson, Lars Von Trier, Fatih Akin etc etc...beaucoup de trucs d'auteurs...et fan complet de Star wars (j'ai dû voir le dernier 4 fois...les autres 15
) ou encore Harry Potter (ces trucs tout public me file la pêche et puis c'est direction "Alice in wonderland", j'oublie tout...je redeviens un môme de 8 ans, et c'est cool...cerveau en mode stand-bye)
nico say- Messages : 16
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Age : 47
Localisation : Zardox X 34 Système Z3 constellation des Gémaux
Re: don't try suicide
par Invité Ven 12 Fév 2016, 22:03
Bon alors je t'ai pas vu et je t'ai pas lu salut
Je te laisse Titi mais tu me le rends quand tu repasses
Je suis d'accord avec des choses que tu dis mais tu fais les choses dans l'ordre me semble t il
Si auquel cas Spiderman avait besoin d'un conseil ou d'une confirmation d'Alice le Lapin mais comme tu n'es pas passé
Bon Mode Speedy règle des trucs dans des délais indécents
Sinon entier mais non mais non ça n'existe pas.
Oui oui le truc de filles qui écrit sa vie comme dans un journal... beurk
Quand tu passes, tu sonnes,
et si c'est pour une livraison, tu fais comme Chronopost quand t'as 48 h devant toi
Bon en fait "à jamais" quoi ?
salut Je te laisse Titi mais tu me le rends quand tu repasses
Je suis d'accord avec des choses que tu dis mais tu fais les choses dans l'ordre
me semble t il Si auquel cas Spiderman avait besoin d'un conseil ou d'une confirmation d'Alice le Lapin
mais comme tu n'es pas passé Bon Mode Speedy règle des trucs dans des délais indécents
Sinon entier mais non mais non ça n'existe pas.
Oui oui le truc de filles qui écrit sa vie comme dans un journal... beurk
Quand tu passes, tu sonnes,
et si c'est pour une livraison, tu fais comme Chronopost quand t'as 48 h devant toi
Bon en fait "à jamais" quoi ?
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Re: don't try suicide
par Invité Sam 13 Fév 2016, 22:30
nico say a écrit:Pardon : ""Notre besoin de consolation est impossible à rassasier" Stig Dagerman
...oui je ne me relis jamais...pas bien !!!!
Eh Mr Chronopost
J'ai lu ton truc c'est chouette !!!
Pensez à noter dans ta toile d'araignée Post It de faire une petite étude du texte ? (que je vérifie si j'ai bien tout compris
)(sinon je me suis permise de le piquer pour aller le déposer sur un fil d'Auvergne).
Invité- Invité
Re: don't try suicide
par Invité Dim 19 Juin 2016, 14:26
soyons rings, pour bien rester debout sur le ring.
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