Pourquoi vivre ?
+7
Fata Morgana
CD_CD
Joffrey Gaultier
urgences
doggie
askonmadi
Kerlmor
11 participants
Page 1 sur 1
Pourquoi vivre ?
Bonjours, je suis un petit nouveau sur ce site. Et l'optique de pouvoir communiquer avec des personnes successible de comprendre ce que je vais dire sans me juger m'apaise.
Voilà, j'ai maintenant 20 ans et les reflection que j'ai eu tout au long de ma vie sur le monde qui m'entoure, les interrogations, les réponses m'ont menés vers une conclusion simple qui peut se résumer au titre du poste. Je vais m'expliquer :
J'ai appris à l'âge de 15 ans que j'étais un THQI. Et c'est tout. On m'a lamais expliqué ce que c'était, ça a conforté ma mère qui s'amuse encore à dire "nan mais déjà à l'âge de 2 ans je ne lui suffisait plus" et personne ne m'a expliqué ce que cela impliqué a part les cliché etc. Donc oui j'étais bon en cours, je m'intéressé et comprenais des sujets bien au-delà de mon niveau d'étude, j'ai eu mon bac avec une super mention sans rien faire mais tout ça est un peu vide.
Comment interagir avec un monde en décalage avec vous? Je n'ai jamais compris l'intérêt des gens pour le superficiel. J'ai vite réalisé les mensonges et la propagande des médias, la fausseté de notre monde et je pense n'ai jamais su m'y adapter. Je ne veux peut-être pas faire d'effort mais comment communiquer avec des gens dont les questions sont du type "il va se passer quoi dans le prochain épisode des anges de la téléréalité?" alors que les miennes sont du type "comment se déroule la fusion nucléaire dans une étoile à neutrons ?" ? Donc très vite au collège puis par la suite je me suis exilé des gens. Parce que ne les trouvé dans consistances, dans émotions. Et je me suis renfermés sur les jeux vidéos. Des jeux de construction, de logique, de gestion. Quelque chose de stimulant mais qui ne marche qu'un temps. Jusqu'à ce que ça me lasse.
Je n'ai qu'un nombre infime d'amis. Pourtant je m'en fais facilement mais je me deffais d'eux encore plus vite. Et pourtant ça me pèse de plus en plus la solitude. N'étant pas proche de mes parents et vivant seul il m'arrive de passer des jours entier à ne prononcer aucun mot, moi qui suis si bavard. Après, bien sur j'ai eu deux relations amoureuses pendant cette période de lycée. Dont la seconse que j'ai aimé plus que sans limite. Mais un raisonnement logique a fait que je l'ai quitté et je regrette ce jeste encore un an plus tard bien qu'il était raisonné et logique sur le fond.
Depuis un an je ne trouve plus personne. "Tu t'attache trop vite et ça me fais peur", " tu m'aime déjà plus que ce que je pourrai t'aimer " et pleins d'autres excuses que je trouvé plus stupide les unes que les autres.
Jusqu'à il y a peu de temps.
Dans mes périodes de déprime je réfléchi et j'ai réalisé que toutes les choses que je vivais étaient fades. Comme si, soit elles n'étaient pas assé riches en émotion, soit je n'étais pas capable de les capter. Et après une discution avec ma meilleure amie où je lui ai avoué ne pas trouver l'intérêt de vivre dans un monde où je ressentirai plus de malheur que de bonheur la tristesse qu'elle a éprouvé m'a frappé. Alors je me suis questionné. J'ai réfléchi à "pourquoi avais-je était plus touché par sa tristesse que par la perspective de ma propre mort?" et je me suis souvenu de ce chiffre que m'avais annoncé la neuropsychologie comme un "bravo vous avez droit à un cookie" et je me suis questionné dessus. Et j'ai fais des recherches. J'ai compris que j'étais un zèbre et pas un mouton. Mais la question ce pause toujours pour moi.
Maintenant que je sais que je ne serai jamais vraiment épanouie par mes études et mon travail et que j'en serai vite las. Que je sais que j'aurai autant de mal à me faire des amis dans le futur que j'en ai déjà eu. Que la seule chose qui est un vrai but pour moi, donner et recevoir de l'amour n'est qu'une quête dont je risque de ressortir déçu et anéanti parce que je m'implique trop.
Hormis le malheur que ça engendrera, quel est la raison qui vous poussent tous à continuer à vous battre? J'aimerai savoir parce qu'avec toute la logique que j'ai je ne trouve pas. Et j'en aurai bien besoin.
Si tu as pris la peine de me lire je te remercie énormément. Ça m'a fais du bien d'écrire ce premier post et je m'excuse pour la longueur, et les eventuelles fautes. Et si tu prend le temps de me répondre je te serai encore plus reconnaissant.
Voilà, j'ai maintenant 20 ans et les reflection que j'ai eu tout au long de ma vie sur le monde qui m'entoure, les interrogations, les réponses m'ont menés vers une conclusion simple qui peut se résumer au titre du poste. Je vais m'expliquer :
J'ai appris à l'âge de 15 ans que j'étais un THQI. Et c'est tout. On m'a lamais expliqué ce que c'était, ça a conforté ma mère qui s'amuse encore à dire "nan mais déjà à l'âge de 2 ans je ne lui suffisait plus" et personne ne m'a expliqué ce que cela impliqué a part les cliché etc. Donc oui j'étais bon en cours, je m'intéressé et comprenais des sujets bien au-delà de mon niveau d'étude, j'ai eu mon bac avec une super mention sans rien faire mais tout ça est un peu vide.
Comment interagir avec un monde en décalage avec vous? Je n'ai jamais compris l'intérêt des gens pour le superficiel. J'ai vite réalisé les mensonges et la propagande des médias, la fausseté de notre monde et je pense n'ai jamais su m'y adapter. Je ne veux peut-être pas faire d'effort mais comment communiquer avec des gens dont les questions sont du type "il va se passer quoi dans le prochain épisode des anges de la téléréalité?" alors que les miennes sont du type "comment se déroule la fusion nucléaire dans une étoile à neutrons ?" ? Donc très vite au collège puis par la suite je me suis exilé des gens. Parce que ne les trouvé dans consistances, dans émotions. Et je me suis renfermés sur les jeux vidéos. Des jeux de construction, de logique, de gestion. Quelque chose de stimulant mais qui ne marche qu'un temps. Jusqu'à ce que ça me lasse.
Je n'ai qu'un nombre infime d'amis. Pourtant je m'en fais facilement mais je me deffais d'eux encore plus vite. Et pourtant ça me pèse de plus en plus la solitude. N'étant pas proche de mes parents et vivant seul il m'arrive de passer des jours entier à ne prononcer aucun mot, moi qui suis si bavard. Après, bien sur j'ai eu deux relations amoureuses pendant cette période de lycée. Dont la seconse que j'ai aimé plus que sans limite. Mais un raisonnement logique a fait que je l'ai quitté et je regrette ce jeste encore un an plus tard bien qu'il était raisonné et logique sur le fond.
Depuis un an je ne trouve plus personne. "Tu t'attache trop vite et ça me fais peur", " tu m'aime déjà plus que ce que je pourrai t'aimer " et pleins d'autres excuses que je trouvé plus stupide les unes que les autres.
Jusqu'à il y a peu de temps.
Dans mes périodes de déprime je réfléchi et j'ai réalisé que toutes les choses que je vivais étaient fades. Comme si, soit elles n'étaient pas assé riches en émotion, soit je n'étais pas capable de les capter. Et après une discution avec ma meilleure amie où je lui ai avoué ne pas trouver l'intérêt de vivre dans un monde où je ressentirai plus de malheur que de bonheur la tristesse qu'elle a éprouvé m'a frappé. Alors je me suis questionné. J'ai réfléchi à "pourquoi avais-je était plus touché par sa tristesse que par la perspective de ma propre mort?" et je me suis souvenu de ce chiffre que m'avais annoncé la neuropsychologie comme un "bravo vous avez droit à un cookie" et je me suis questionné dessus. Et j'ai fais des recherches. J'ai compris que j'étais un zèbre et pas un mouton. Mais la question ce pause toujours pour moi.
Maintenant que je sais que je ne serai jamais vraiment épanouie par mes études et mon travail et que j'en serai vite las. Que je sais que j'aurai autant de mal à me faire des amis dans le futur que j'en ai déjà eu. Que la seule chose qui est un vrai but pour moi, donner et recevoir de l'amour n'est qu'une quête dont je risque de ressortir déçu et anéanti parce que je m'implique trop.
Hormis le malheur que ça engendrera, quel est la raison qui vous poussent tous à continuer à vous battre? J'aimerai savoir parce qu'avec toute la logique que j'ai je ne trouve pas. Et j'en aurai bien besoin.
Si tu as pris la peine de me lire je te remercie énormément. Ça m'a fais du bien d'écrire ce premier post et je m'excuse pour la longueur, et les eventuelles fautes. Et si tu prend le temps de me répondre je te serai encore plus reconnaissant.
Kerlmor- Messages : 6
Date d'inscription : 02/04/2016
Age : 29
Localisation : Marseille-Nice
Re: Pourquoi vivre ?
salut,
Tout d'abord bienvenue sur ZC, j'espère que tu y trouveras, comme moi il y a quelques temps, beaucoup d'informations sur les zèbres, de très bonnes sources de lecture, de documentation et des gens inspirants.
Ton message me touche car je me reconnais beaucoup dedans ! Le décalage, le passage par les jeux vidéos, le parcours scolaire, les relations, les questions... toutes ces questions...
Mes délires c'était la physique quantique en fin de collège, la relativité en début de lycée... Pas trop les sujets mainstream de l'époque...
L'intensité des sentiments, ouai c'est un truc de zèbre, y'a quelques beaux fils sur le sujet avec de super témoignages.
Alors je vais contraster un peu ton propos, tu PEUX être épanoui par tes études et ton travail car ca se décide.
Oui c'est compliqué, oui c'est décevant et frustrant, des déceptions personnelles et professionnelles il y en a toujours, les relations avec les autres...
C'est dur car tu vois tous les détails, tu ressens toutes les injustices et les souffrances...
Mais tu es maitre de ce que tu fais autour et avec. Tu peux te créer des "side projects", faire des choses pour toi, pour ton plaisir, pour aller plus loin...
Moi je m'en suis crée des projets, si ca t'intéresse on pourra en parler.
Vois tes études comme un tremplin, comme une base et des outils pour que tu puisses construire avec ce que tu veux.
Tu étudies quoi ? tu voudrai faire quoi plus tard ?
Pour la déception, j'en connais un rayon, car comme toi, je m'attache vite, mes sentiments sont très forts, très vite et oscillent intensément.
Pourquoi je me bat ? Car ce que je fais correspond à ce en quoi en je crois, même si beaucoup de gens trouvent que c'est naïf, candide, immature.
Voila quelques petites réponses en vrac, en tout cas je pense que tu es tombé au bon endroit et que d'autres t'apporteront surement d'autres réponses et d'autres témoignages
Tout d'abord bienvenue sur ZC, j'espère que tu y trouveras, comme moi il y a quelques temps, beaucoup d'informations sur les zèbres, de très bonnes sources de lecture, de documentation et des gens inspirants.
Ton message me touche car je me reconnais beaucoup dedans ! Le décalage, le passage par les jeux vidéos, le parcours scolaire, les relations, les questions... toutes ces questions...
Mes délires c'était la physique quantique en fin de collège, la relativité en début de lycée... Pas trop les sujets mainstream de l'époque...
L'intensité des sentiments, ouai c'est un truc de zèbre, y'a quelques beaux fils sur le sujet avec de super témoignages.
Alors je vais contraster un peu ton propos, tu PEUX être épanoui par tes études et ton travail car ca se décide.
Oui c'est compliqué, oui c'est décevant et frustrant, des déceptions personnelles et professionnelles il y en a toujours, les relations avec les autres...
C'est dur car tu vois tous les détails, tu ressens toutes les injustices et les souffrances...
Mais tu es maitre de ce que tu fais autour et avec. Tu peux te créer des "side projects", faire des choses pour toi, pour ton plaisir, pour aller plus loin...
Moi je m'en suis crée des projets, si ca t'intéresse on pourra en parler.
Vois tes études comme un tremplin, comme une base et des outils pour que tu puisses construire avec ce que tu veux.
Tu étudies quoi ? tu voudrai faire quoi plus tard ?
Pour la déception, j'en connais un rayon, car comme toi, je m'attache vite, mes sentiments sont très forts, très vite et oscillent intensément.
Pourquoi je me bat ? Car ce que je fais correspond à ce en quoi en je crois, même si beaucoup de gens trouvent que c'est naïf, candide, immature.
Voila quelques petites réponses en vrac, en tout cas je pense que tu es tombé au bon endroit et que d'autres t'apporteront surement d'autres réponses et d'autres témoignages
askonmadi- Messages : 136
Date d'inscription : 30/12/2013
Age : 34
Localisation : Paris
Re: Pourquoi vivre ?
Salut Kerlmor, bienvenue.
J'ai dû louper une étape du raisonnement... comment sais-tu tout ça?
Kerlmor a écrit:
Maintenant que je sais que je ne serai jamais vraiment épanouie par mes études et mon travail et que j'en serai vite las. Que je sais que j'aurai autant de mal à me faire des amis dans le futur que j'en ai déjà eu. Que la seule chose qui est un vrai but pour moi, donner et recevoir de l'amour n'est qu'une quête dont je risque de ressortir déçu et anéanti parce que je m'implique trop.
J'ai dû louper une étape du raisonnement... comment sais-tu tout ça?
Invité- Invité
Re: Pourquoi vivre ?
Tout d’abord merci askonmadi pour ton message.
Je suis comme toi passionné de physique quantique, de physique des particules etc et aussi beaucoup de biologie (parce qu'a mes yeux ce n'est que de la physique complexe. Je fais d'ailleur des études de biologie. J'ai passé un an en prépa microbiologie mais des problèmes perso (séparation de mes parents, problèmes cardiaques qui se sont manifestés, séparation avec ma seconde copine, et ambiance plus que malsaine en prépa) m'ont poussés à fuir un peut ça, et j'ai atterri en BTS biotechnologie où j'ai repris un peu du pils de la bette avec des gens plus sociaux et plus agréable. J'aimerai poursuivre mes études dans une licence assez sur l'étude de l'évolution et de l'adaptation qui est un processus qui me fascine beaucoup.
Pour répondre à ta question Héméralopie, je m'en suis rendu compte comme ça. Un jours creux où j'ai réaliser me lasser de tout extrêmement vite. Que ce soit des gens, des cours etc... Rien ne me stimule assez. Les cours sont lents, répétitifs et très souvent on ne répond pas à mes questions (par paresse, peur d’être incompris, ou simplement parce que l'enseignant ne connais pas la réponse). Les relations vont souvent (trop souvent) dans un seul sens et je me lasse vite de donner sans recevoir. (Mais je suis vraiment contant d'avoir trouvé deux personnes qui sont aussi proche de moi que je ne le suis d'eux, mais c'est rare et ça aide beaucoup).
Et quand je parle de l'amour c'est parce que c'est l'état dans lequel je me sens heureux, et être amoureux, rendre quelqu'un heureux, donner de tout notre être pour recevoir autant en échange c'est pour moi le bonheur. et c'est en général ce qui défini le bonheur pur moi.
J'aimerai trouver des occupations, faire des choses de mes mains. J'admire la mécanique, la métallurgie, la verrerie, la ferronnerie. Ce sont des choses que je trouve vraiment belles et que j'aimerai pratiquer et qui me feraient beaucoup de bien je pense mais je n'ai ni le temps,ni l'espace ni l’argent de m'y consacrer.
Qu'entendu tu par "side projects" ?
Je suis comme toi passionné de physique quantique, de physique des particules etc et aussi beaucoup de biologie (parce qu'a mes yeux ce n'est que de la physique complexe. Je fais d'ailleur des études de biologie. J'ai passé un an en prépa microbiologie mais des problèmes perso (séparation de mes parents, problèmes cardiaques qui se sont manifestés, séparation avec ma seconde copine, et ambiance plus que malsaine en prépa) m'ont poussés à fuir un peut ça, et j'ai atterri en BTS biotechnologie où j'ai repris un peu du pils de la bette avec des gens plus sociaux et plus agréable. J'aimerai poursuivre mes études dans une licence assez sur l'étude de l'évolution et de l'adaptation qui est un processus qui me fascine beaucoup.
Pour répondre à ta question Héméralopie, je m'en suis rendu compte comme ça. Un jours creux où j'ai réaliser me lasser de tout extrêmement vite. Que ce soit des gens, des cours etc... Rien ne me stimule assez. Les cours sont lents, répétitifs et très souvent on ne répond pas à mes questions (par paresse, peur d’être incompris, ou simplement parce que l'enseignant ne connais pas la réponse). Les relations vont souvent (trop souvent) dans un seul sens et je me lasse vite de donner sans recevoir. (Mais je suis vraiment contant d'avoir trouvé deux personnes qui sont aussi proche de moi que je ne le suis d'eux, mais c'est rare et ça aide beaucoup).
Et quand je parle de l'amour c'est parce que c'est l'état dans lequel je me sens heureux, et être amoureux, rendre quelqu'un heureux, donner de tout notre être pour recevoir autant en échange c'est pour moi le bonheur. et c'est en général ce qui défini le bonheur pur moi.
J'aimerai trouver des occupations, faire des choses de mes mains. J'admire la mécanique, la métallurgie, la verrerie, la ferronnerie. Ce sont des choses que je trouve vraiment belles et que j'aimerai pratiquer et qui me feraient beaucoup de bien je pense mais je n'ai ni le temps,ni l'espace ni l’argent de m'y consacrer.
Qu'entendu tu par "side projects" ?
Kerlmor- Messages : 6
Date d'inscription : 02/04/2016
Age : 29
Localisation : Marseille-Nice
Re: Pourquoi vivre ?
Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi tu penses que tout ça se répétera inéluctablement, comme si c'était ton essence...?
Invité- Invité
Re: Pourquoi vivre ?
Je dis pas que c'est mon essence, mais plutôt le résultat de l'observation de comment je réagis.
Je me suis toujours lassé de tout. Plus ou moins vite mais il y a toujours un moment où je ne trouve plus d’intérêt aux choses.
C'est plus une constatation de mon comportement qu'autre chose en faite.
Je me suis toujours lassé de tout. Plus ou moins vite mais il y a toujours un moment où je ne trouve plus d’intérêt aux choses.
C'est plus une constatation de mon comportement qu'autre chose en faite.
Kerlmor- Messages : 6
Date d'inscription : 02/04/2016
Age : 29
Localisation : Marseille-Nice
Invité- Invité
Re: Pourquoi vivre ?
De la manière dont tu as réagit dans certains environnements, avec ton expérience actuelle. Je ne crois pas que ça te permette de conclure que ça sera nécessairement vrai à l'avenir, dans d'autres environnements, avec d'autres personnes, et avec ce que tu apprendras (avec le temps) de toi-même.Kerlmor a écrit:Je dis pas que c'est mon essence, mais plutôt le résultat de l'observation de comment je réagis.
Invité- Invité
Re: Pourquoi vivre ?
Kerlmor a écrit:Je ne veux peut-être pas faire d'effort mais comment communiquer avec des gens dont les questions sont du type "il va se passer quoi dans le prochain épisode des anges de la téléréalité?" alors que les miennes sont du type "comment se déroule la fusion nucléaire dans une étoile à neutrons ?" ?
C'est une échelle à deux barreaux ?
Faut choisir entre la peste et choléra ?
Re: Pourquoi vivre ?
Bonsoir Kerlmor,
Pourquoi vivre? pour réaliser t'es rêves! changer le monde ou du moins ton monde! le dessiner à ton image... c'est du boulot tous çà..
Tu penses que les émotions, ta maturité restera figée à vie? ..
Le problème c'est avoir beaucoup d’aptitudes te limite "bizarrement" à tourner en rond! (du moins à mon avis!) ... prendre un chemin... lequel et pour combien de temps?
la bonne nouvelle ..en tout cas..d'après mon expérience ..(je ne sais pas si je suis HQI ou THQI ou si même j'ai un QI lol... bref) c'est qu'on change et nos centre d'intérêt..nos besoin aussi ..
Autre chose ... après mon introspection j'ai l'impression que l'isolement ou la tendance à la solitude n'est pas forcement lié au fait d'être zebres mais plutôt du fait d'avoir ressenti du rejet ..c'est plus une 'réaction' un 'mécanisme' de défense qu'un trait de caractère ... après c'est juste mon feeling...
On peux se ressourcer sans s'isoler ...pas au point d'en souffrir ...
alors quand tu aura fait le ménage dans t'es priorités, dans ta façon de voir le monde ...
le vois tu à sa bonne fréquence? les interactions familiales et autres ont elle était bénéfique ou au contraire à 'redéfinir' ...
parce que la vie est belle...faut juste utiliser le bon œil ------->
Pourquoi vivre? pour réaliser t'es rêves! changer le monde ou du moins ton monde! le dessiner à ton image... c'est du boulot tous çà..
Tu penses que les émotions, ta maturité restera figée à vie? ..
Le problème c'est avoir beaucoup d’aptitudes te limite "bizarrement" à tourner en rond! (du moins à mon avis!) ... prendre un chemin... lequel et pour combien de temps?
la bonne nouvelle ..en tout cas..d'après mon expérience ..(je ne sais pas si je suis HQI ou THQI ou si même j'ai un QI lol... bref) c'est qu'on change et nos centre d'intérêt..nos besoin aussi ..
Autre chose ... après mon introspection j'ai l'impression que l'isolement ou la tendance à la solitude n'est pas forcement lié au fait d'être zebres mais plutôt du fait d'avoir ressenti du rejet ..c'est plus une 'réaction' un 'mécanisme' de défense qu'un trait de caractère ... après c'est juste mon feeling...
On peux se ressourcer sans s'isoler ...pas au point d'en souffrir ...
alors quand tu aura fait le ménage dans t'es priorités, dans ta façon de voir le monde ...
le vois tu à sa bonne fréquence? les interactions familiales et autres ont elle était bénéfique ou au contraire à 'redéfinir' ...
parce que la vie est belle...faut juste utiliser le bon œil ------->
urgences- Messages : 410
Date d'inscription : 22/07/2013
Re: Pourquoi vivre ?
Je suis d'accord avec toi zebulonlezebre, mais même s'il y a un grand nombre d'occupation, l'argent, l'espace, le temps, la santé restent des contraintes qui ne sont pas toujours franchissables.
Comme tu le dis, il est pas toujours facile de communiquer avec les non-zèbres. Quand je discute avec ma meilleure amis des fois je sens une incompréhension totale de sa part. Et il arrive aussi que ce soit dans le même sens. Il ne s'agit pas d'une "échelle à deux barreaux" comme tu le dis doggie, mais c’était une métaphore pour illustrer le fausser entre les centres d’intérêt.
Et pour l'amour c'est pareil, je ne me sens pas capable d’être amoureux de quelqu'un qui n'a aucune curiosité, aucun intellect, aucune culture. Peut importe le niveau d'affect que je peu avoir avec cette personne. Comme je ne pourrais pas aimer pleinement quelqu'un qui n'est pas entier et qui freina ses sentiments.
Héméralopie, cette "analyse" de moi même s'appuie sur le faite que ses 6 dernières années j'ai changé 4 fois d’environnement, dont 2 fois où je suis allé a changer de ville. Surement dans le but inconscient de trouver ma place. Et je désespère un peu de la trouver à vrai dire. C'est surement pour ca que je semble si catégorique mais j'ai du mal à nuancer ce que je dis...
Ton message est apparu en pleine rédaction urgences
Je vois ce que tu veux dire. Oui j'éprouve du rejet. J'en ai toujours éprouvé. Et mes interaction familiales sont limités (pourtant je m'entant bien avec toute ma famille mais il ne savent rien de moi, et je n'éprouve plus le désir de leur faire partager ma vie depuis longtemps.
Mes tendances à la solitudes sont dues au faite que je ne sort pas, je ne bois pas, je ne fume pas etc. Certains diraient que je ne fais rien pour me sociabiliser mais je n'ai pas envie de m'imposer quelque chose qui me répugne et faire des rencontres sociales dans un milieux qui me déplais. Mes interaction sociales sont majoritairement virtuelles et très éphémères.
La question est donc quel sens donner à ca vie? Sauf que donner un sens, c'est ce donner une direction. Si je marche vers le nord il sera beaucoup plus dur pour moi d'aller vers le sud par la suite si je change d'avis (chose qui m'arrive souvent).
Comme tu le dis, il est pas toujours facile de communiquer avec les non-zèbres. Quand je discute avec ma meilleure amis des fois je sens une incompréhension totale de sa part. Et il arrive aussi que ce soit dans le même sens. Il ne s'agit pas d'une "échelle à deux barreaux" comme tu le dis doggie, mais c’était une métaphore pour illustrer le fausser entre les centres d’intérêt.
Et pour l'amour c'est pareil, je ne me sens pas capable d’être amoureux de quelqu'un qui n'a aucune curiosité, aucun intellect, aucune culture. Peut importe le niveau d'affect que je peu avoir avec cette personne. Comme je ne pourrais pas aimer pleinement quelqu'un qui n'est pas entier et qui freina ses sentiments.
Héméralopie, cette "analyse" de moi même s'appuie sur le faite que ses 6 dernières années j'ai changé 4 fois d’environnement, dont 2 fois où je suis allé a changer de ville. Surement dans le but inconscient de trouver ma place. Et je désespère un peu de la trouver à vrai dire. C'est surement pour ca que je semble si catégorique mais j'ai du mal à nuancer ce que je dis...
Ton message est apparu en pleine rédaction urgences
Je vois ce que tu veux dire. Oui j'éprouve du rejet. J'en ai toujours éprouvé. Et mes interaction familiales sont limités (pourtant je m'entant bien avec toute ma famille mais il ne savent rien de moi, et je n'éprouve plus le désir de leur faire partager ma vie depuis longtemps.
Mes tendances à la solitudes sont dues au faite que je ne sort pas, je ne bois pas, je ne fume pas etc. Certains diraient que je ne fais rien pour me sociabiliser mais je n'ai pas envie de m'imposer quelque chose qui me répugne et faire des rencontres sociales dans un milieux qui me déplais. Mes interaction sociales sont majoritairement virtuelles et très éphémères.
La question est donc quel sens donner à ca vie? Sauf que donner un sens, c'est ce donner une direction. Si je marche vers le nord il sera beaucoup plus dur pour moi d'aller vers le sud par la suite si je change d'avis (chose qui m'arrive souvent).
Kerlmor- Messages : 6
Date d'inscription : 02/04/2016
Age : 29
Localisation : Marseille-Nice
Re: Pourquoi vivre ?
Je pense que régler le problème émotionnelle lié au rejet et quelque chose d'important...
nous sommes émotions d'abord ...puis intellectuel et spirituel ( a qui veut) .. mais quand on vient au monde, on à besoin d'interaction émotionnelle, manger dormir! les choses vitales...
on crois qu'on peux continuer sans cette partie vitale, interaction émotionnelles ... et la remplacer par l'intellectuel ... mais c'est un leurre ..
vidéo intéressante:
https://www.ted.com/talks/emilie_wapnick_why_some_of_us_don_t_have_one_true_calling?language=fr
nous sommes émotions d'abord ...puis intellectuel et spirituel ( a qui veut) .. mais quand on vient au monde, on à besoin d'interaction émotionnelle, manger dormir! les choses vitales...
on crois qu'on peux continuer sans cette partie vitale, interaction émotionnelles ... et la remplacer par l'intellectuel ... mais c'est un leurre ..
vidéo intéressante:
https://www.ted.com/talks/emilie_wapnick_why_some_of_us_don_t_have_one_true_calling?language=fr
urgences- Messages : 410
Date d'inscription : 22/07/2013
Re: Pourquoi vivre ?
Sauf que ; comment ne pas se sentir rejeté quand je ne rencontre personne qui est capable de comprendre ce que je raconte quand je parle de ce que je ressent? Quelqu'un qui me rit au nez? Ou quelqu'un qui me traite carrément de menteur voulant me rendre "intéressant"? Comment ne pas se sentir seul quand un spécialiste te dis "félicitation, il y a moins de 0.1% des gens qui sont comme toi" (je précise que c'est pas clairement ce qui a était dis mais l'idée générale est là)?
J'ai beaucoup de mal à agir avec les gens, je ne comprend que très mal un grand nombre de normes sociales et ai du mal à m’intégrer vraiment malgré mon coté caméléon.
J'ai beaucoup apprécié la vidéo et m'y suis reconnu. Je suis effectivement un multi-potentialiste. Mais par exemple je suis incapable de n’effectuer qu'une seule tache. J'éprouve le besoin d'avoir minimum deux écrans sur chacune de mes ordis pour jouer, regarder des documentaires ou séries, j'éprouve le besoin de manger, de cuisiner, de textoter etc pour occuper mon corps et mon esprit.
Par exemple, l'heure du coucher est une horreur pour moi. Je suis obligé de m'épuiser pour réussir à trouver le sommeil sans passer par la case "cogitage". Et encore, ses deux derniers mois je ne dors que rarement plus de 5h... Donc oui j'ai ces "super-pouvoirs", mais ils sont aussi ma kryptonite...
(Mon dieux j'ai TELLEMENT l'impression d’être décousu dans mes réponses mais j'ai beaucoup de difficulté à orienter mes idées Je suis désolé pour ca )
J'ai beaucoup de mal à agir avec les gens, je ne comprend que très mal un grand nombre de normes sociales et ai du mal à m’intégrer vraiment malgré mon coté caméléon.
J'ai beaucoup apprécié la vidéo et m'y suis reconnu. Je suis effectivement un multi-potentialiste. Mais par exemple je suis incapable de n’effectuer qu'une seule tache. J'éprouve le besoin d'avoir minimum deux écrans sur chacune de mes ordis pour jouer, regarder des documentaires ou séries, j'éprouve le besoin de manger, de cuisiner, de textoter etc pour occuper mon corps et mon esprit.
Par exemple, l'heure du coucher est une horreur pour moi. Je suis obligé de m'épuiser pour réussir à trouver le sommeil sans passer par la case "cogitage". Et encore, ses deux derniers mois je ne dors que rarement plus de 5h... Donc oui j'ai ces "super-pouvoirs", mais ils sont aussi ma kryptonite...
(Mon dieux j'ai TELLEMENT l'impression d’être décousu dans mes réponses mais j'ai beaucoup de difficulté à orienter mes idées Je suis désolé pour ca )
Kerlmor- Messages : 6
Date d'inscription : 02/04/2016
Age : 29
Localisation : Marseille-Nice
Re: Pourquoi vivre ?
Bonjour Kelmor.
Ton témoignage est très arrogant.
Avec le mince espoir de t'ouvrir la voie vers l'auto critique, l'humilité, et au final pour devenir un homme meilleur, je t'offre mon message.
"Petit nouveau" -> Tu n'es pas une victime ou un faible tu es un homme adulte, ça suffit la callimerosation. Bonjour, je suis nouveau. Point.
Phrase inutilement complexe -> Phrase compliquée -> Non élégance (comme en mathématiques) -> Expression d'un manque de maîtrise du langage + désir inconscient d'impressionner avec des mots "complexes" ou métaphores inutiles.
Faut arrêter de croire que ce que tu dis va être difficile à comprendre, ce ne sont que des banalités invariables que n'importe quel homme à l'intelligence supérieure à son milieu ressent et exprime. Tous les surdoués ressentent et expriment ça dans leur vie.
Tout le monde juge sauf les êtres qui n'ont pas de sens moral, et qui par conséquent sont incapables de juger, c'est à dire de donner une valeur aux personnes ou aux actes. Nous vivons dans des sociétés décadentes très immorales mais pour autant les gens continuent de juger, quel que soient le niveau d'hypocrisie ou de lâcheté qui les pousse à dire "qu'ils ne jugent pas".
Si on est réellement travaillé par des questions et réflexions, on lit. Et on ne lit pas des petits profs contemporains genre André Compte-Sponville, on lit des classiques. Par exemple tu as Aristote, Ethique à Nicomaque. Ou bien Kant. Et ce n'est pas si difficile.
Pour moi tes réflexions sont nécessairement secondaires, en arrière plan, de tes préoccupations réelles, sinon tu aurai fait ce travail et tu exprimerai une beaucoup plus grande humilité. Et plus encore, tu n'exprimerai pas ta thèse, simple, est le nihilisme "à qui quoi bon vivre, la vie n'a pas de sens". Tu aurai compris que la vie a évidemment un sens et ce sens c'est le Bien (progrès moral et technique collectif + efforts personnels en gros).
D'accord à 15 ans tu peux ne pas avoir l'autonomie d'apprendre par toi même ce que ça implique d'avoir un très haut quotient intellectuel. Mais il faut arrêter de se victimiser et cherhcer par toi même. Cela n'a jamais été aussi facile avec internet. Tu ne crois pas qu'à 15 ans tu aurai pu par toi même chercher par internet, lire des livres ?
Une fois encore il y a deux explications pour moi : soit tu n'était pas vraiment intéressé par tout ça, mais plutôt préoccupée par le jeu vidéo et une vie de vice, soit tu étais fainéant (par le vice) et tu as mit de côté cette question. Il aurai suffit de quelques livres pour comprendre ce qu'il y avait à comprendre (c'est à dire pas grand chose car la notion de surdoués inclue déjà le THQIsme, il suffit de quelques sites quelques témoignages pour comprendre 80 % du truc).
C'est marrant parce que tu as des gens comme Elon Musk, Bill Gates, Laurent Alexandre et des dizaines de milliers d'autres, qui ne trouvent pas que tout est un peu vide.
Prenons l'exemple d'Elon Musk. C'est un homme exceptionnellement intelligent, doué d'une capacité de travail infinie, et douée d'une volonté de fer. Et bien, cet homme vers ses 15 ans, a connu un épisode de questionnement existentiel. "Que faire, à quoi bon etc." mais il a passé ce cap, et il l'a passé parce qu'il a travaillé sur lui même, en lisant des philosophes, en réfléchissant. Si tu avais vraiment fait ce travail, cet effort, je pense que tu ne te poserai plus d'éternelles questions d'adolescents alors que tu as 20 ans.
En es-tu conscient ? As-tu l'humilité de le reconnaître ? Ou es-ce que ma question va te choquer, voir peut-être te brutaliser mentalement ?...
Ben on interagit le moins possible et on se trouve de amis intelligents et honnêtes... Cela n'a jamais été aussi facile qu'aujourd'hui, par internet.
Moi même ici sur ce forum de surdoués, je suis toujours impressionné par le niveau de bêtise, de narcissisme et d'arrogance, alors imagines dans la vie réelle ? Encore qu'il existe beaucoup de gens simples mais honnêtes et de bon sens.
Tu n'as jamais compris, vraiment ? C'est simple, ils sont stupides ou médiocre, donc ils s'intéressent à des centres d'intérêts correspondant à leur intelligente (les vêtements, la mode, les stars, pour les connes par exemple).
Il n'y a pas à les mépriser ou faire semblant de ne pas les comprendre. Comme tu es intelligent, tu peux comprendre la stupidité (comme un humain peut comprendre les centres d'intérêts d'un chien : la bouffe, le jeu et le sexe) mais par contre les gens stupides ne peuvent pas comprendre les centres d'intérêts des gens supérieurement intelligents.
Je salue ta lucidité ici, sans ironie. C'est bien d'avoir prit conscience que nous vivons dans un monde de menteurs et de politiquement correct, auxquels la plupart des gens se soumettent (parce beaucoup d'humains sont de nature servile et aiment penser ce que les maitres leurs disent comme dirai Aristote).
Ben comme je t'ai dit tu ne les fréquentes pas. Et cesses de te plaindre, sois digne.
Tu la chance immense, incommensurable, d'être vivant, et d'être un être humain. Et d'être née dans une époque de fin de l'Histoire humaine, où la technologie avance à vitesse exponentielle et nous mène à un monde merveilleux où la puissance humaine et l'intelligence atteindront des niveaux qui devraient te donner des frissons. Tu as une intelligente supérieure.
Tu as le devoir de contribuer à sauver notre monde.
Si tu t'es renfermé dans les jeux vidéos, alors c'est que tu es vicieux et non vertueux, et cela compromets tout ton potentiel. Trop de gens s'amusent dans notre monde. Tu dois totalement arrêter le jeu et apprendre à travailler, apprendre l'abnégation par l'effort physique.
Le jeu vidéo c'est une impasse intellectuel, une activité de substitution au travail et à la production réels : l'étude, l'écriture, l'entrepreneuriat etc.
Infime c'est un nombre en-dessous de zéro et à virgule. Mauvais mot. Tu as un seul vrai ami oui ou non ? Si tu n'en a pas, tu en cherches. Tu sors, tu vas bien finir par trouver d'autres hommes intelligents motivés par la quête du savoir. Il y en a crois moi.
Personnellement j'ai du mal à trouver des amis, je n'en ai qu'un seul véritable et total. Mais c'est parce qu'en plus d'une grande intelligence je veux des hommes virils et moraux, ce qui est encore plus rare. Mais trouver des jeunes hommes très intelligents et passionnés c'est facile.
Un ami, entre hommes, c'est jusqu'à la mort. On ne peut pas perdre un vrai ami. Tu ne peux pas te "défaire" de ces amis, ce ne sont juste pas des amis du tout, ou alors tu es incapable d'amitié réelle, pour des raisons de nature psychologique (tu es immoral, tu es égocentrique, tu es incapable d'empathie etc.).
Le Bien. C'est à dire comme je l'ai dit, l'accomplissement du potentiel humain collectif par plus de progrès moral, plus de progrès technique, et la réalisation personnelle, sur le plan intellectuel (études), relationnelle (amitiés et couple), physique (être en bonne forme pour être fier et productif).
Si tu es vraiment intéressé, tu peux me contacter et je te proposerai des lectures pour creuser le sujet.
Ton témoignage est très arrogant.
Avec le mince espoir de t'ouvrir la voie vers l'auto critique, l'humilité, et au final pour devenir un homme meilleur, je t'offre mon message.
Kerlmor a écrit:Bonjours, je suis un petit nouveau sur ce site.
"Petit nouveau" -> Tu n'es pas une victime ou un faible tu es un homme adulte, ça suffit la callimerosation. Bonjour, je suis nouveau. Point.
Et l'optique de pouvoir communiquer avec des personnes successible de comprendre ce que je vais dire sans me juger m'apaise.
Phrase inutilement complexe -> Phrase compliquée -> Non élégance (comme en mathématiques) -> Expression d'un manque de maîtrise du langage + désir inconscient d'impressionner avec des mots "complexes" ou métaphores inutiles.
Susceptible de comprendre ce que je vais dire sans me juger m'apaise.
Faut arrêter de croire que ce que tu dis va être difficile à comprendre, ce ne sont que des banalités invariables que n'importe quel homme à l'intelligence supérieure à son milieu ressent et exprime. Tous les surdoués ressentent et expriment ça dans leur vie.
Sans me juger
Tout le monde juge sauf les êtres qui n'ont pas de sens moral, et qui par conséquent sont incapables de juger, c'est à dire de donner une valeur aux personnes ou aux actes. Nous vivons dans des sociétés décadentes très immorales mais pour autant les gens continuent de juger, quel que soient le niveau d'hypocrisie ou de lâcheté qui les pousse à dire "qu'ils ne jugent pas".
Voilà, j'ai maintenant 20 ans et les reflection que j'ai eu tout au long de ma vie sur le monde qui m'entoure, les interrogations, les réponses m'ont menés vers une conclusion simple qui peut se résumer au titre du poste. Je vais m'expliquer :
Si on est réellement travaillé par des questions et réflexions, on lit. Et on ne lit pas des petits profs contemporains genre André Compte-Sponville, on lit des classiques. Par exemple tu as Aristote, Ethique à Nicomaque. Ou bien Kant. Et ce n'est pas si difficile.
Pour moi tes réflexions sont nécessairement secondaires, en arrière plan, de tes préoccupations réelles, sinon tu aurai fait ce travail et tu exprimerai une beaucoup plus grande humilité. Et plus encore, tu n'exprimerai pas ta thèse, simple, est le nihilisme "à qui quoi bon vivre, la vie n'a pas de sens". Tu aurai compris que la vie a évidemment un sens et ce sens c'est le Bien (progrès moral et technique collectif + efforts personnels en gros).
J'ai appris à l'âge de 15 ans que j'étais un THQI. Et c'est tout. On m'a lamais expliqué ce que c'était,
D'accord à 15 ans tu peux ne pas avoir l'autonomie d'apprendre par toi même ce que ça implique d'avoir un très haut quotient intellectuel. Mais il faut arrêter de se victimiser et cherhcer par toi même. Cela n'a jamais été aussi facile avec internet. Tu ne crois pas qu'à 15 ans tu aurai pu par toi même chercher par internet, lire des livres ?
Une fois encore il y a deux explications pour moi : soit tu n'était pas vraiment intéressé par tout ça, mais plutôt préoccupée par le jeu vidéo et une vie de vice, soit tu étais fainéant (par le vice) et tu as mit de côté cette question. Il aurai suffit de quelques livres pour comprendre ce qu'il y avait à comprendre (c'est à dire pas grand chose car la notion de surdoués inclue déjà le THQIsme, il suffit de quelques sites quelques témoignages pour comprendre 80 % du truc).
j'ai eu mon bac avec une super mention sans rien faire mais tout ça est un peu vide.
C'est marrant parce que tu as des gens comme Elon Musk, Bill Gates, Laurent Alexandre et des dizaines de milliers d'autres, qui ne trouvent pas que tout est un peu vide.
Prenons l'exemple d'Elon Musk. C'est un homme exceptionnellement intelligent, doué d'une capacité de travail infinie, et douée d'une volonté de fer. Et bien, cet homme vers ses 15 ans, a connu un épisode de questionnement existentiel. "Que faire, à quoi bon etc." mais il a passé ce cap, et il l'a passé parce qu'il a travaillé sur lui même, en lisant des philosophes, en réfléchissant. Si tu avais vraiment fait ce travail, cet effort, je pense que tu ne te poserai plus d'éternelles questions d'adolescents alors que tu as 20 ans.
En es-tu conscient ? As-tu l'humilité de le reconnaître ? Ou es-ce que ma question va te choquer, voir peut-être te brutaliser mentalement ?...
Comment interagir avec un monde en décalage avec vous?
Ben on interagit le moins possible et on se trouve de amis intelligents et honnêtes... Cela n'a jamais été aussi facile qu'aujourd'hui, par internet.
Moi même ici sur ce forum de surdoués, je suis toujours impressionné par le niveau de bêtise, de narcissisme et d'arrogance, alors imagines dans la vie réelle ? Encore qu'il existe beaucoup de gens simples mais honnêtes et de bon sens.
Je n'ai jamais compris l'intérêt des gens pour le superficiel.
Tu n'as jamais compris, vraiment ? C'est simple, ils sont stupides ou médiocre, donc ils s'intéressent à des centres d'intérêts correspondant à leur intelligente (les vêtements, la mode, les stars, pour les connes par exemple).
Il n'y a pas à les mépriser ou faire semblant de ne pas les comprendre. Comme tu es intelligent, tu peux comprendre la stupidité (comme un humain peut comprendre les centres d'intérêts d'un chien : la bouffe, le jeu et le sexe) mais par contre les gens stupides ne peuvent pas comprendre les centres d'intérêts des gens supérieurement intelligents.
J'ai vite réalisé les mensonges et la propagande des médias, la fausseté de notre monde et je pense n'ai jamais su m'y adapter.
Je salue ta lucidité ici, sans ironie. C'est bien d'avoir prit conscience que nous vivons dans un monde de menteurs et de politiquement correct, auxquels la plupart des gens se soumettent (parce beaucoup d'humains sont de nature servile et aiment penser ce que les maitres leurs disent comme dirai Aristote).
Je ne veux peut-être pas faire d'effort mais comment communiquer avec des gens dont les questions sont du type "il va se passer quoi dans le prochain épisode des anges de la téléréalité?" alors que les miennes sont du type "comment se déroule la fusion nucléaire dans une étoile à neutrons ?" ? Donc très vite au collège puis par la suite je me suis exilé des gens. Parce que ne les trouvé dans consistances, dans émotions.
Ben comme je t'ai dit tu ne les fréquentes pas. Et cesses de te plaindre, sois digne.
Tu la chance immense, incommensurable, d'être vivant, et d'être un être humain. Et d'être née dans une époque de fin de l'Histoire humaine, où la technologie avance à vitesse exponentielle et nous mène à un monde merveilleux où la puissance humaine et l'intelligence atteindront des niveaux qui devraient te donner des frissons. Tu as une intelligente supérieure.
Tu as le devoir de contribuer à sauver notre monde.
Et je me suis renfermés sur les jeux vidéos. Des jeux de construction, de logique, de gestion. Quelque chose de stimulant mais qui ne marche qu'un temps. Jusqu'à ce que ça me lasse.
Si tu t'es renfermé dans les jeux vidéos, alors c'est que tu es vicieux et non vertueux, et cela compromets tout ton potentiel. Trop de gens s'amusent dans notre monde. Tu dois totalement arrêter le jeu et apprendre à travailler, apprendre l'abnégation par l'effort physique.
Le jeu vidéo c'est une impasse intellectuel, une activité de substitution au travail et à la production réels : l'étude, l'écriture, l'entrepreneuriat etc.
Je n'ai qu'un nombre infime d'amis. Pourtant je m'en fais facilement mais je me deffais d'eux encore plus vite.
Infime c'est un nombre en-dessous de zéro et à virgule. Mauvais mot. Tu as un seul vrai ami oui ou non ? Si tu n'en a pas, tu en cherches. Tu sors, tu vas bien finir par trouver d'autres hommes intelligents motivés par la quête du savoir. Il y en a crois moi.
Personnellement j'ai du mal à trouver des amis, je n'en ai qu'un seul véritable et total. Mais c'est parce qu'en plus d'une grande intelligence je veux des hommes virils et moraux, ce qui est encore plus rare. Mais trouver des jeunes hommes très intelligents et passionnés c'est facile.
Un ami, entre hommes, c'est jusqu'à la mort. On ne peut pas perdre un vrai ami. Tu ne peux pas te "défaire" de ces amis, ce ne sont juste pas des amis du tout, ou alors tu es incapable d'amitié réelle, pour des raisons de nature psychologique (tu es immoral, tu es égocentrique, tu es incapable d'empathie etc.).
Hormis le malheur que ça engendrera, quel est la raison qui vous poussent tous à continuer à vous battre? J'aimerai savoir parce qu'avec toute la logique que j'ai je ne trouve pas. Et j'en aurai bien besoin.
Le Bien. C'est à dire comme je l'ai dit, l'accomplissement du potentiel humain collectif par plus de progrès moral, plus de progrès technique, et la réalisation personnelle, sur le plan intellectuel (études), relationnelle (amitiés et couple), physique (être en bonne forme pour être fier et productif).
Si tu es vraiment intéressé, tu peux me contacter et je te proposerai des lectures pour creuser le sujet.
Joffrey Gaultier- Messages : 167
Date d'inscription : 01/02/2013
Localisation : Paris
Re: Pourquoi vivre ?
Oui, soit humble et adopte la façon de penser de joffrey. Moi aussi je m'y mets, suis convaincu
Dernière édition par doggie le Lun 4 Avr 2016 - 0:10, édité 1 fois
Re: Pourquoi vivre ?
Kerlmor a écrit:Sauf que ; comment ne pas se sentir rejeté quand je ne rencontre personne qui est capable de comprendre ce que je raconte quand je parle de ce que je ressent? Quelqu'un qui me rit au nez? Ou quelqu'un qui me traite carrément de menteur voulant me rendre "intéressant"? Comment ne pas se sentir seul quand un spécialiste te dis "félicitation, il y a moins de 0.1% des gens qui sont comme toi" (je précise que c'est pas clairement ce qui a était dis mais l'idée générale est là)?
J'ai beaucoup de mal à agir avec les gens, je ne comprend que très mal un grand nombre de normes sociales et ai du mal à m’intégrer vraiment malgré mon coté caméléon.
J'ai beaucoup apprécié la vidéo et m'y suis reconnu. Je suis effectivement un multi-potentialiste. Mais par exemple je suis incapable de n’effectuer qu'une seule tache. J'éprouve le besoin d'avoir minimum deux écrans sur chacune de mes ordis pour jouer, regarder des documentaires ou séries, j'éprouve le besoin de manger, de cuisiner, de textoter etc pour occuper mon corps et mon esprit.
Par exemple, l'heure du coucher est une horreur pour moi. Je suis obligé de m'épuiser pour réussir à trouver le sommeil sans passer par la case "cogitage". Et encore, ses deux derniers mois je ne dors que rarement plus de 5h... Donc oui j'ai ces "super-pouvoirs", mais ils sont aussi ma kryptonite...
(Mon dieux j'ai TELLEMENT l'impression d’être décousu dans mes réponses mais j'ai beaucoup de difficulté à orienter mes idées Je suis désolé pour ca )
Crois moi, c'est très compréhensible ce que tu dis
t'es idées contrairement à ce que 'tu penses' sont très claire ..
tu as un fonctionnement différent sur certains aspects ... accepte le ..
maintenant dans t'es interactions avec les autres ...sont il obligé de te suivre? qu'attend tu d'eux ?
Je reviens sur le rejet ... je crois que le plus blessant c'était dans la famille ... entre frère et sœurs...avec un parent ...
ressentir le rejet...ou la limite de l'autre est gênant pour tous je crois... alors dans mon cas aussi.. je ne parle plus de mes projets ..ni de mes ambitions ...ni d'argent avec ma famille ... pourquoi blesser des égos des personnes qui compte pour nous ? j'ai renoncé à partager çà avec eux..
un milliardaire ne va pas te parler de tous les trucs qui peux s'offrir ... pareil un spécialiste ou quelqu'un qui à un prix nobel pareil..ne va pas dire ..le contenu de ses recherche en détails avec les gens qu'il entour (famille - amis) ... mais il le fera avec la même catégorie de personne ..
çà ne les empechent pas d'avoir de belle connexion émotionnelle familiales et amicales ..
tout est une question de dosage..
mais avoir ressenti du rejet ....çà ..personnellement çà m'a fait du mal .. mais maintenant c'est fini .. et je peux te dire que çà libère vraiment..
urgences- Messages : 410
Date d'inscription : 22/07/2013
Re: Pourquoi vivre ?
Joffrey Gaultier a écrit:Tu n'as jamais compris, vraiment ? C'est simple, ils sont stupides ou médiocre, donc ils s'intéressent à des centres d'intérêts correspondant à leur intelligente (les vêtements, la mode, les stars, pour les connes par exemple).
Bonjour Joffrey, à vrai dire je suis un peu désemparé par quelqu'un qui me traite d'arrogant en osant dire ça, mais le fond de ta pensé est compréhensible. Non je ne me suis pas renseigné sur mes capacités parce que je n'avais pas ce réflexe à l'époque, j'étais dans une période où ma santé était critique et avec le temps c'est passé sous le tapis.
Oui je fais des fautes d'orthographe et je ne lis pas beaucoup. J'ai de grosses difficultés de lectures, cela m'ennuis profondément. Mais tu dira surement que c'est pas feignantise ou par vice.
Je ne vais pas parler du reste ou tu mêle astucieusement réflexions constructives et poussées à remarques désobligeantes, pour en venir à ton idée principal: Le but de la vie est le Bien.
Comment le but peut être le bien s'il est si peu prestent dans notre monde? Et puis la bonté est d'une tel subjectivité. Ce qui semble "bon" à mes yeux peut ne pas l’être pour quelqu’un d'autre...
Kerlmor- Messages : 6
Date d'inscription : 02/04/2016
Age : 29
Localisation : Marseille-Nice
Re: Pourquoi vivre ?
Tu fais preuve d'un grand manque de respect en ignorant 90 % de mon long message, que j'ai généreusement écrit pour toi. J'attends que tu t'investisses davantage dans une réponse construite, même si ça te déplaît de devoir répondre à un message désagréable pour ton image de toi.
Si tu ne me réponds davantage, je répondrai peut-être à ta thèse si banale du "tout est relatif, tout est subjectif même le Bien".
Cette banalité, c'est la "banalité du Mal" pour moi, pour reprendre cette idiote d'Hannah Arendt et son expression "La banalité du Mal".
Si tu ne me réponds davantage, je répondrai peut-être à ta thèse si banale du "tout est relatif, tout est subjectif même le Bien".
Cette banalité, c'est la "banalité du Mal" pour moi, pour reprendre cette idiote d'Hannah Arendt et son expression "La banalité du Mal".
Joffrey Gaultier- Messages : 167
Date d'inscription : 01/02/2013
Localisation : Paris
Re: Pourquoi vivre ?
@Kerlmor
https://www.zebrascrossing.net/f90-labo-du-bonheur
Là, t'as le coin de ceux qui se disent "tigres" - genre ils ont des gros QI et tout le bordel et ils ronronnent.
https://www.zebrascrossing.net/t21299-est-ce-que-thqi-peut-aussi-vouloir-dire-tres-heureux-quotidient-intelectuel
Ici, t'as des gens avec des gros Q.I. qui se demandent si leur joie de vivre est normale.
https://www.zebrascrossing.net/f90-labo-du-bonheur
Là, t'as le coin de ceux qui se disent "tigres" - genre ils ont des gros QI et tout le bordel et ils ronronnent.
https://www.zebrascrossing.net/t21299-est-ce-que-thqi-peut-aussi-vouloir-dire-tres-heureux-quotidient-intelectuel
Ici, t'as des gens avec des gros Q.I. qui se demandent si leur joie de vivre est normale.
Invité- Invité
Ton pas ok.
Joffrey..... Tu lui rentres dedans de façon agressive et ça ne va pas.
C.
C.
Joffrey Gaultier a écrit:Bonjour Kelmor.
Ton témoignage est très arrogant.
Avec le mince espoir de t'ouvrir la voie vers l'auto critique, l'humilité, et au final pour devenir un homme meilleur, je t'offre mon message.Kerlmor a écrit:Bonjours, je suis un petit nouveau sur ce site.
"Petit nouveau" -> Tu n'es pas une victime ou un faible tu es un homme adulte, ça suffit la callimerosation. Bonjour, je suis nouveau. Point.Et l'optique de pouvoir communiquer avec des personnes successible de comprendre ce que je vais dire sans me juger m'apaise.
Phrase inutilement complexe -> Phrase compliquée -> Non élégance (comme en mathématiques) -> Expression d'un manque de maîtrise du langage + désir inconscient d'impressionner avec des mots "complexes" ou métaphores inutiles.Susceptible de comprendre ce que je vais dire sans me juger m'apaise.
Faut arrêter de croire que ce que tu dis va être difficile à comprendre, ce ne sont que des banalités invariables que n'importe quel homme à l'intelligence supérieure à son milieu ressent et exprime. Tous les surdoués ressentent et expriment ça dans leur vie.Sans me juger
Tout le monde juge sauf les êtres qui n'ont pas de sens moral, et qui par conséquent sont incapables de juger, c'est à dire de donner une valeur aux personnes ou aux actes. Nous vivons dans des sociétés décadentes très immorales mais pour autant les gens continuent de juger, quel que soient le niveau d'hypocrisie ou de lâcheté qui les pousse à dire "qu'ils ne jugent pas".Voilà, j'ai maintenant 20 ans et les reflection que j'ai eu tout au long de ma vie sur le monde qui m'entoure, les interrogations, les réponses m'ont menés vers une conclusion simple qui peut se résumer au titre du poste. Je vais m'expliquer :
Si on est réellement travaillé par des questions et réflexions, on lit. Et on ne lit pas des petits profs contemporains genre André Compte-Sponville, on lit des classiques. Par exemple tu as Aristote, Ethique à Nicomaque. Ou bien Kant. Et ce n'est pas si difficile.
Pour moi tes réflexions sont nécessairement secondaires, en arrière plan, de tes préoccupations réelles, sinon tu aurai fait ce travail et tu exprimerai une beaucoup plus grande humilité. Et plus encore, tu n'exprimerai pas ta thèse, simple, est le nihilisme "à qui quoi bon vivre, la vie n'a pas de sens". Tu aurai compris que la vie a évidemment un sens et ce sens c'est le Bien (progrès moral et technique collectif + efforts personnels en gros).J'ai appris à l'âge de 15 ans que j'étais un THQI. Et c'est tout. On m'a lamais expliqué ce que c'était,
D'accord à 15 ans tu peux ne pas avoir l'autonomie d'apprendre par toi même ce que ça implique d'avoir un très haut quotient intellectuel. Mais il faut arrêter de se victimiser et cherhcer par toi même. Cela n'a jamais été aussi facile avec internet. Tu ne crois pas qu'à 15 ans tu aurai pu par toi même chercher par internet, lire des livres ?
Une fois encore il y a deux explications pour moi : soit tu n'était pas vraiment intéressé par tout ça, mais plutôt préoccupée par le jeu vidéo et une vie de vice, soit tu étais fainéant (par le vice) et tu as mit de côté cette question. Il aurai suffit de quelques livres pour comprendre ce qu'il y avait à comprendre (c'est à dire pas grand chose car la notion de surdoués inclue déjà le THQIsme, il suffit de quelques sites quelques témoignages pour comprendre 80 % du truc).j'ai eu mon bac avec une super mention sans rien faire mais tout ça est un peu vide.
C'est marrant parce que tu as des gens comme Elon Musk, Bill Gates, Laurent Alexandre et des dizaines de milliers d'autres, qui ne trouvent pas que tout est un peu vide.
Prenons l'exemple d'Elon Musk. C'est un homme exceptionnellement intelligent, doué d'une capacité de travail infinie, et douée d'une volonté de fer. Et bien, cet homme vers ses 15 ans, a connu un épisode de questionnement existentiel. "Que faire, à quoi bon etc." mais il a passé ce cap, et il l'a passé parce qu'il a travaillé sur lui même, en lisant des philosophes, en réfléchissant. Si tu avais vraiment fait ce travail, cet effort, je pense que tu ne te poserai plus d'éternelles questions d'adolescents alors que tu as 20 ans.
En es-tu conscient ? As-tu l'humilité de le reconnaître ? Ou es-ce que ma question va te choquer, voir peut-être te brutaliser mentalement ?...Comment interagir avec un monde en décalage avec vous?
Ben on interagit le moins possible et on se trouve de amis intelligents et honnêtes... Cela n'a jamais été aussi facile qu'aujourd'hui, par internet.
Moi même ici sur ce forum de surdoués, je suis toujours impressionné par le niveau de bêtise, de narcissisme et d'arrogance, alors imagines dans la vie réelle ? Encore qu'il existe beaucoup de gens simples mais honnêtes et de bon sens.Je n'ai jamais compris l'intérêt des gens pour le superficiel.
Tu n'as jamais compris, vraiment ? C'est simple, ils sont stupides ou médiocre, donc ils s'intéressent à des centres d'intérêts correspondant à leur intelligente (les vêtements, la mode, les stars, pour les connes par exemple).
Il n'y a pas à les mépriser ou faire semblant de ne pas les comprendre. Comme tu es intelligent, tu peux comprendre la stupidité (comme un humain peut comprendre les centres d'intérêts d'un chien : la bouffe, le jeu et le sexe) mais par contre les gens stupides ne peuvent pas comprendre les centres d'intérêts des gens supérieurement intelligents.J'ai vite réalisé les mensonges et la propagande des médias, la fausseté de notre monde et je pense n'ai jamais su m'y adapter.
Je salue ta lucidité ici, sans ironie. C'est bien d'avoir prit conscience que nous vivons dans un monde de menteurs et de politiquement correct, auxquels la plupart des gens se soumettent (parce beaucoup d'humains sont de nature servile et aiment penser ce que les maitres leurs disent comme dirai Aristote).Je ne veux peut-être pas faire d'effort mais comment communiquer avec des gens dont les questions sont du type "il va se passer quoi dans le prochain épisode des anges de la téléréalité?" alors que les miennes sont du type "comment se déroule la fusion nucléaire dans une étoile à neutrons ?" ? Donc très vite au collège puis par la suite je me suis exilé des gens. Parce que ne les trouvé dans consistances, dans émotions.
Ben comme je t'ai dit tu ne les fréquentes pas. Et cesses de te plaindre, sois digne.
Tu la chance immense, incommensurable, d'être vivant, et d'être un être humain. Et d'être née dans une époque de fin de l'Histoire humaine, où la technologie avance à vitesse exponentielle et nous mène à un monde merveilleux où la puissance humaine et l'intelligence atteindront des niveaux qui devraient te donner des frissons. Tu as une intelligente supérieure.
Tu as le devoir de contribuer à sauver notre monde.Et je me suis renfermés sur les jeux vidéos. Des jeux de construction, de logique, de gestion. Quelque chose de stimulant mais qui ne marche qu'un temps. Jusqu'à ce que ça me lasse.
Si tu t'es renfermé dans les jeux vidéos, alors c'est que tu es vicieux et non vertueux, et cela compromets tout ton potentiel. Trop de gens s'amusent dans notre monde. Tu dois totalement arrêter le jeu et apprendre à travailler, apprendre l'abnégation par l'effort physique.
Le jeu vidéo c'est une impasse intellectuel, une activité de substitution au travail et à la production réels : l'étude, l'écriture, l'entrepreneuriat etc.Je n'ai qu'un nombre infime d'amis. Pourtant je m'en fais facilement mais je me deffais d'eux encore plus vite.
Infime c'est un nombre en-dessous de zéro et à virgule. Mauvais mot. Tu as un seul vrai ami oui ou non ? Si tu n'en a pas, tu en cherches. Tu sors, tu vas bien finir par trouver d'autres hommes intelligents motivés par la quête du savoir. Il y en a crois moi.
Personnellement j'ai du mal à trouver des amis, je n'en ai qu'un seul véritable et total. Mais c'est parce qu'en plus d'une grande intelligence je veux des hommes virils et moraux, ce qui est encore plus rare. Mais trouver des jeunes hommes très intelligents et passionnés c'est facile.
Un ami, entre hommes, c'est jusqu'à la mort. On ne peut pas perdre un vrai ami. Tu ne peux pas te "défaire" de ces amis, ce ne sont juste pas des amis du tout, ou alors tu es incapable d'amitié réelle, pour des raisons de nature psychologique (tu es immoral, tu es égocentrique, tu es incapable d'empathie etc.).Hormis le malheur que ça engendrera, quel est la raison qui vous poussent tous à continuer à vous battre? J'aimerai savoir parce qu'avec toute la logique que j'ai je ne trouve pas. Et j'en aurai bien besoin.
Le Bien. C'est à dire comme je l'ai dit, l'accomplissement du potentiel humain collectif par plus de progrès moral, plus de progrès technique, et la réalisation personnelle, sur le plan intellectuel (études), relationnelle (amitiés et couple), physique (être en bonne forme pour être fier et productif).
Si tu es vraiment intéressé, tu peux me contacter et je te proposerai des lectures pour creuser le sujet.
CD_CD- Messages : 661
Date d'inscription : 05/09/2015
Age : 48
Re: Pourquoi vivre ?
Joeffrey, on dirait l'idéologie d'un lebensborn...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Pourquoi vivre ?
@Kerlmor : Bonjour,
Peut-être peux-tu essayer de remplacer le mot "arrogance" par "résignation" ou "renoncement" ; c'est une extraction personnelle de ce que j'ai ressenti dans la substance du message de Joffrey ; lequel, je pense voulait te donner une impulsion pour réagir et aussi, peut-être pour te faire prendre conscience que le cadeau de la VIE est le plus précieux présent qui nous est offert ; UNE VIE.
"Sois le changement que tu veux dans le monde" Gandhi
Bonjour Joffrey, à vrai dire je suis un peu désemparé par quelqu'un qui me traite d'arrogant en osant dire ça, mais le fond de ta pensé est compréhensible.
Peut-être peux-tu essayer de remplacer le mot "arrogance" par "résignation" ou "renoncement" ; c'est une extraction personnelle de ce que j'ai ressenti dans la substance du message de Joffrey ; lequel, je pense voulait te donner une impulsion pour réagir et aussi, peut-être pour te faire prendre conscience que le cadeau de la VIE est le plus précieux présent qui nous est offert ; UNE VIE.
"Sois le changement que tu veux dans le monde" Gandhi
Invité- Invité
Re: Pourquoi vivre ?
Je trouves aussi que l'intervention de Joffrey est agressive ..
Si une personne déjà réservé se confie et il à se genre de réaction en face...
Si une personne déjà réservé se confie et il à se genre de réaction en face...
urgences- Messages : 410
Date d'inscription : 22/07/2013
Re: Pourquoi vivre ?
Bonjour, je passe les messages et je reviens à la question de base. Ton questionnement rejoint le mien ces derniers mois. J'ignore si ça t'aidera mais je te fais part des éléments de réflexion qui m'ont fait avancer.
Maintenant que je sais que je ne serai jamais vraiment épanouie par mes études et mon travail et que j'en serai vite las.
Aujourd'hui, je cherche un moitié/ moitié: un travail à peu près bien payé qui me permette de m'offrir les moyens de m'épanouir à côté et un travail "correct" où je ne m'ennuie pas trop et dans un environnement supportable. J'ai fini par accepter que le travail idéal n'existe pas et que je dois jouer le jeu mais je ne parviens pas à me résigner à faire un travail "pourri" pour un salaire qui ne me permette pas de profiter de la vie. De toutes façons, vu la situation actuelle, il faudrait déjà que je commence par trouver un emploi... La question que je me suis posée, c'est: est-ce que le chômage et ce qui va avec (pas d'argent, la solitude; l'ennui, le sentiment d'inutilité) est plus supportable qu'un travail "pourri" > oui; qu'un travail pas super épanouissant, où je traîne un peu des pieds le matin mais où je dois surveiller l'heure de partir parce que je vois pas trop le temps passer et avec une ambiance sympa mais sans plus mais qui me permette de partir en vacances, m'offrir des loisirs et une tranquillité d'esprit? Ca m'a demandé un long travail de deuil mais j'ai fini par revoir mes ambitions à la baisse. Aujourd'hui, je préfère un travail pas super épanouissant avec un salaire qui me permette des extras et d'épargner plutôt que le chômage en évitant les boulots "boulets" où je compte les jours jusqu'à la fin du contrat. De toutes façons, j'ai assez donné de ce côté-là, physiquement, ça me donne la nausée, je ne peux plus car j'ai atteint ma limite.
Que je sais que j'aurai autant de mal à me faire des amis dans le futur que j'en ai déjà eu. Que la seule chose qui est un vrai but pour moi, donner et recevoir de l'amour n'est qu'une quête dont je risque de ressortir déçu et anéanti parce que je m'implique trop.
J'ai eu ce questionnement ces derniers un an et demie. La question finale que je me suis posée, c'est "est-ce que je préfère rester seule, libre avec des sms à mes deux amis et 4 we ensemble par an (budget limité oblige!); le célibat mais du temps libre, un emploi du temps qui ne dépend que de moi, la liberté totale, des loisirs que je vis seule faute de mieux en restant les yeux ouverts et prête à saisir toute occasion qui se présente si je croise quelqu'un qui me plaît" ou est-ce que je préfère me faire des "amis" pour sortir, qui ne seront pas forcément là en cas de soucis ou de joie, quitte à m'ennuyer, me forcer à faire des choses qui ne m'intéressent pas sans contrepartie; relations a priori éphémères donc avec la déception et la souffrance qui va avec (je suis prête à faire des choses qui ne m'intéressent pas plus que ça pour découvrir de nouvelles choses et faire découvrir aux autres des choses qui de prime abord ne les intéresse pas plus que ça; mais ponctuellement).
Là, par contre, je ne suis pas prête à le faire. Encore passer des soirées à m'ennuyer en faisant semblant de m'amuser et en guettant une heure acceptable pour partir, c'est non merci. Je préfère garder mon argent et mon temps pour faire des choses qui me plaisent; même seule. Même si je râle par moments, si j'en pleure de solitude, je ne peux plus, j'ai trop donné. Donc tant pis, je laisse la porte ouverte mais j'écoute mon instinct et je suis sélective.
Hormis le malheur que ça engendrera, quel est la raison qui vous poussent tous à continuer à vous battre? J'aimerai savoir parce qu'avec toute la logique que j'ai je ne trouve pas. Et j'en aurai bien besoin."
J'ai la foi chevillée au corps, tout simplement. Je ne suis ni "conne", ni méchante ou autre défaut important: c'est mathématique, je vais finir par trouver les bonnes personnes et le bon travail. C'est une certitude absolue que j'ai. Il me faut garder "la foi", continuer à travailler à m'améliorer et à construire ma vie. Le reste, seule la chance peut décider. C'est un peu le souci, c''est que je peux faire tout ce que je veux, c'est aussi une affaire de chance et ça, je n'y peux rien. Donc je vis au présent, un jour après l'autre pour moi et rien que pour moi. Je continue à m'améliorer, à me rapprocher de mon idéal car parfois, je me dis que c'est peut-être un peu pour ça que ça bloque, le "destin" a peut-être décidé que j'ai des choses à apprendre, à vivre avant d'atteindre mes objectifs parce que les montagnes que je vais devoir abattre pour les atteindre sont aujourd'hui trop hautes pour moi. Même si je ne vois pas pourquoi je ne peux pas apprendre ces choses qui me manquent après avoir atteint ces objectifs mais bon... Ca me permet de continuer à y croire sans trop souffrir.
De temps en temps, je regarde en arrière pour mesurer le chemin parcouru et je suis fière de mon évolution personnelle, même si rien ne bouge côté professionnel et relationnel, je suis bien plus heureuse maintenant que j'ai compris des choses et réglè certains soucis. Je préfère être bien dans ma peau au chômage et seule et en pleurer 20 % du temps qu'être mal dans ma peau, au chômage et seule à broyer du noir 80 % du temps avec 20 % du temps où j'arrive à laisser ça de côté pour profiter du présent. Ca me donne une chose dont beaucoup de gens rêvent: du temps! Du temps pour lire, peu d'obligations donc la liberté de m'organiser comme je veux, du temps pour écrire, me cultiver (internet est magique pour ça, il y a plein de choses gratuites: films, documentaires, ebooks, musique. Le souci majeur que je rencontre, c'est quoi chercher...), étudier, jouer, dessiner. Seule certes, faute de mieux mais je profite de ce luxe dans notre société où les gens sont de plus en plus pressés. Parce que j'ai conscience que c'est un luxe, une richesse.
J'ignore si ça peut t'aider, mais ça m'aide à tenir au jour le jour. Et quand je vais mal, tant pis, je m'autorise à aller mal. Si je veux passer ma journée enfermée chez moi à lire, regarder des films ou des dessins animés, je le fais. Parce que je sais que je souffre d'ennui, de chômage et de solitude; je prends soin de moi parce que je mérite qu'on le fasse et comme il n'y a personne pour le faire, je le fais par "amour pour moi". Ca m'est plus bénéfique que de me flageller.
En résumé, c'est un mélange d'acceptation (sur le plan intellectuel) et de refus de laisser tomber (mon cœur ne peut pas s'y résigner, tout simplement!). Pour l'instant, mon cœur est plus fort que ma raison donc je suis cette voie coûte que coûte. Je suis en accord avec moi-même tout simplement et tant pis pour les conséquences.
(Désolée, je suis partie un peu dans tous les sens...).
Maintenant que je sais que je ne serai jamais vraiment épanouie par mes études et mon travail et que j'en serai vite las.
Aujourd'hui, je cherche un moitié/ moitié: un travail à peu près bien payé qui me permette de m'offrir les moyens de m'épanouir à côté et un travail "correct" où je ne m'ennuie pas trop et dans un environnement supportable. J'ai fini par accepter que le travail idéal n'existe pas et que je dois jouer le jeu mais je ne parviens pas à me résigner à faire un travail "pourri" pour un salaire qui ne me permette pas de profiter de la vie. De toutes façons, vu la situation actuelle, il faudrait déjà que je commence par trouver un emploi... La question que je me suis posée, c'est: est-ce que le chômage et ce qui va avec (pas d'argent, la solitude; l'ennui, le sentiment d'inutilité) est plus supportable qu'un travail "pourri" > oui; qu'un travail pas super épanouissant, où je traîne un peu des pieds le matin mais où je dois surveiller l'heure de partir parce que je vois pas trop le temps passer et avec une ambiance sympa mais sans plus mais qui me permette de partir en vacances, m'offrir des loisirs et une tranquillité d'esprit? Ca m'a demandé un long travail de deuil mais j'ai fini par revoir mes ambitions à la baisse. Aujourd'hui, je préfère un travail pas super épanouissant avec un salaire qui me permette des extras et d'épargner plutôt que le chômage en évitant les boulots "boulets" où je compte les jours jusqu'à la fin du contrat. De toutes façons, j'ai assez donné de ce côté-là, physiquement, ça me donne la nausée, je ne peux plus car j'ai atteint ma limite.
Que je sais que j'aurai autant de mal à me faire des amis dans le futur que j'en ai déjà eu. Que la seule chose qui est un vrai but pour moi, donner et recevoir de l'amour n'est qu'une quête dont je risque de ressortir déçu et anéanti parce que je m'implique trop.
J'ai eu ce questionnement ces derniers un an et demie. La question finale que je me suis posée, c'est "est-ce que je préfère rester seule, libre avec des sms à mes deux amis et 4 we ensemble par an (budget limité oblige!); le célibat mais du temps libre, un emploi du temps qui ne dépend que de moi, la liberté totale, des loisirs que je vis seule faute de mieux en restant les yeux ouverts et prête à saisir toute occasion qui se présente si je croise quelqu'un qui me plaît" ou est-ce que je préfère me faire des "amis" pour sortir, qui ne seront pas forcément là en cas de soucis ou de joie, quitte à m'ennuyer, me forcer à faire des choses qui ne m'intéressent pas sans contrepartie; relations a priori éphémères donc avec la déception et la souffrance qui va avec (je suis prête à faire des choses qui ne m'intéressent pas plus que ça pour découvrir de nouvelles choses et faire découvrir aux autres des choses qui de prime abord ne les intéresse pas plus que ça; mais ponctuellement).
Là, par contre, je ne suis pas prête à le faire. Encore passer des soirées à m'ennuyer en faisant semblant de m'amuser et en guettant une heure acceptable pour partir, c'est non merci. Je préfère garder mon argent et mon temps pour faire des choses qui me plaisent; même seule. Même si je râle par moments, si j'en pleure de solitude, je ne peux plus, j'ai trop donné. Donc tant pis, je laisse la porte ouverte mais j'écoute mon instinct et je suis sélective.
Hormis le malheur que ça engendrera, quel est la raison qui vous poussent tous à continuer à vous battre? J'aimerai savoir parce qu'avec toute la logique que j'ai je ne trouve pas. Et j'en aurai bien besoin."
J'ai la foi chevillée au corps, tout simplement. Je ne suis ni "conne", ni méchante ou autre défaut important: c'est mathématique, je vais finir par trouver les bonnes personnes et le bon travail. C'est une certitude absolue que j'ai. Il me faut garder "la foi", continuer à travailler à m'améliorer et à construire ma vie. Le reste, seule la chance peut décider. C'est un peu le souci, c''est que je peux faire tout ce que je veux, c'est aussi une affaire de chance et ça, je n'y peux rien. Donc je vis au présent, un jour après l'autre pour moi et rien que pour moi. Je continue à m'améliorer, à me rapprocher de mon idéal car parfois, je me dis que c'est peut-être un peu pour ça que ça bloque, le "destin" a peut-être décidé que j'ai des choses à apprendre, à vivre avant d'atteindre mes objectifs parce que les montagnes que je vais devoir abattre pour les atteindre sont aujourd'hui trop hautes pour moi. Même si je ne vois pas pourquoi je ne peux pas apprendre ces choses qui me manquent après avoir atteint ces objectifs mais bon... Ca me permet de continuer à y croire sans trop souffrir.
De temps en temps, je regarde en arrière pour mesurer le chemin parcouru et je suis fière de mon évolution personnelle, même si rien ne bouge côté professionnel et relationnel, je suis bien plus heureuse maintenant que j'ai compris des choses et réglè certains soucis. Je préfère être bien dans ma peau au chômage et seule et en pleurer 20 % du temps qu'être mal dans ma peau, au chômage et seule à broyer du noir 80 % du temps avec 20 % du temps où j'arrive à laisser ça de côté pour profiter du présent. Ca me donne une chose dont beaucoup de gens rêvent: du temps! Du temps pour lire, peu d'obligations donc la liberté de m'organiser comme je veux, du temps pour écrire, me cultiver (internet est magique pour ça, il y a plein de choses gratuites: films, documentaires, ebooks, musique. Le souci majeur que je rencontre, c'est quoi chercher...), étudier, jouer, dessiner. Seule certes, faute de mieux mais je profite de ce luxe dans notre société où les gens sont de plus en plus pressés. Parce que j'ai conscience que c'est un luxe, une richesse.
J'ignore si ça peut t'aider, mais ça m'aide à tenir au jour le jour. Et quand je vais mal, tant pis, je m'autorise à aller mal. Si je veux passer ma journée enfermée chez moi à lire, regarder des films ou des dessins animés, je le fais. Parce que je sais que je souffre d'ennui, de chômage et de solitude; je prends soin de moi parce que je mérite qu'on le fasse et comme il n'y a personne pour le faire, je le fais par "amour pour moi". Ca m'est plus bénéfique que de me flageller.
En résumé, c'est un mélange d'acceptation (sur le plan intellectuel) et de refus de laisser tomber (mon cœur ne peut pas s'y résigner, tout simplement!). Pour l'instant, mon cœur est plus fort que ma raison donc je suis cette voie coûte que coûte. Je suis en accord avec moi-même tout simplement et tant pis pour les conséquences.
(Désolée, je suis partie un peu dans tous les sens...).
Invité- Invité
Re: Pourquoi vivre ?
@Kerlmor,
tu as parlé hier sur la difficulté de dormir, voici une vidéo de relaxation très intéressante...
tu as parlé hier sur la difficulté de dormir, voici une vidéo de relaxation très intéressante...
urgences- Messages : 410
Date d'inscription : 22/07/2013
Re: Pourquoi vivre ?
Je t'ai envoye un MP je crois
Panaeo- Messages : 214
Date d'inscription : 23/11/2015
Re: Pourquoi vivre ?
Pourquoi on continue à se battre ? Deux choses : l'instinct de survie qui fait que pour se suicider vraiment et aller au bout du truc sans se rater il faut vraiment ne plus avoir la moindre envie, la moindre dose de sérotonine dans le corps et que même en dépression sévère, c'est rare d'en être à ce point. Ton être entier est programmé pour aimer l'air qui remplit ses poumons etc.
Et puis tu n'as pas trouvé ce que tu cherches, tu désespère de le trouver, mais tu en as toujours envie. Et ça te maintient en vie, sans mauvais jeu de mots...
Et puis tu n'as pas trouvé ce que tu cherches, tu désespère de le trouver, mais tu en as toujours envie. Et ça te maintient en vie, sans mauvais jeu de mots...
Invité- Invité
Re: Pourquoi vivre ?
Salut Kerimor,
Je passe aussi les messages agressifs. Je voudrais surtout répondre à ta question, celle que je me pose depuis toujours, et je n'ai pas vraiment une réponse mais plusieurs. En plus je ne peux pas dire d'avoir eu une jeunesse tapie d'indices, je n'ai pas non plus ton jeune age, chose qui change la donne.
Mais disons que côté sensibilité nous nous ressemblons : des zèbres.
Je m'attache comme toi très rapidement aux gens et je les aimes, souvent, voir trop. Je suis surtout quelqu'un qui se jette dans les sentiments sans aucun recul, parfois me faisant très mal. Mais je me préfère comme ça, c'est devenu presque un choix, une religion.
Ce choix là me porte à avoir des relations particulières, aussi professionnelles, car au lieux de rentrer en conflit je préfère d'emblée déclarer à mes potentiels adversaires toutes mes qualités et mes faiblesses, avec un sous-entendu bien sur : "tu me fiche la paix et tu peux être sur je ferais autant". Dans le cas contraire je deviens une vraie hyène, et ma vengeance, soutenue par la force qui lui confère cette démarche, devient extrêmement redoutable et sans équivoque.
C'est une technique que j'ai appris avec le temps. Elle me convient parfaitement et surtout me permet d'exister parmi les cons et les méchants. Et je peux t'assurer que s'il y a des méchants très intelligents, il y a aussi des cons intéressant, sympathiques et pleins d'humanité. On peut pas tout avoir, il faut savoir se contenter de ce qu'ils peuvent te donner, et si ce don est sincère et désintéressé il faut pouvoir l’accueillir cœur ouvert. Ce qu'en soi justifie nos places respectives dans ce monde : la bonté. C'était la première réponse et je dirais la première valeur qui nous pousse à vivre ou à survivre, ça dépends des moments.
Au delà de la place que nous occupons il y a la finalité, et là il y a encore plusieurs réponses.
Je pourrais citer les plus basiques : "perpétrer une lignée" ; ou encore : "se faire un max de plaisir, tout en évitant de s’écraser sur une étoile à neutron comme une pauvre merde superfluide" (la quantique me passionne aussi).
Mais reste ce sentiment profond que nous appelons amour, qui nous pousse vers les autres et qui suscite aussi la bonté. C'est difficile pour des esprits cartésiens comme les nôtres de qualifier ce sentiment que pourtant est parmi le plus puissant de nos vécus. Alors c'est quoi l'amour ? Un simple réflexe animal destiné à perpétrer l'espèce ? Ça serait trop réductif. En plus si on se fie à ce concept il y a de quoi se flinguer sans hésitation, alors que nous sommes toujours là, enfin, je parle pour moi surtout, pas pour les morts.
Il y a avait un livre de science fiction (de Dan Simmons je crois) ou l'amour se retrouvait classé parmi les forces de physique fondamentale, comme la force forte ou la gravitation. Alors, nous serions poussés à nous embrasser par des gluons d'amour, ou vers l'empathie par des gravitons de compassion ? C'est une idée amusante, surtout une idée qui arrive à concilier mes obsessions rationnelles avec mes sentiments profonds et irrationnels. Ça peut motiver, c'est une sympathique hypothèse de deuxième réponse, qui englobe aussi la première, en physique comme tu le sais on cherche à unifier les forces...
Après que dire, je change souvent de bord et ce n'est pas la seule réponse qui trotte dans ma tête. Quoi qu'il en soit, sans ce genre de réponses je serais devenu fou bien avant tes 20 ans. C'est à toi de formuler les tiennes, et cette quête est largement suffisante à justifier ton existence. Le reste n'est que méthodes de survie (et de loisir aussi, quand tu peux).
Je passe aussi les messages agressifs. Je voudrais surtout répondre à ta question, celle que je me pose depuis toujours, et je n'ai pas vraiment une réponse mais plusieurs. En plus je ne peux pas dire d'avoir eu une jeunesse tapie d'indices, je n'ai pas non plus ton jeune age, chose qui change la donne.
Mais disons que côté sensibilité nous nous ressemblons : des zèbres.
Je m'attache comme toi très rapidement aux gens et je les aimes, souvent, voir trop. Je suis surtout quelqu'un qui se jette dans les sentiments sans aucun recul, parfois me faisant très mal. Mais je me préfère comme ça, c'est devenu presque un choix, une religion.
Ce choix là me porte à avoir des relations particulières, aussi professionnelles, car au lieux de rentrer en conflit je préfère d'emblée déclarer à mes potentiels adversaires toutes mes qualités et mes faiblesses, avec un sous-entendu bien sur : "tu me fiche la paix et tu peux être sur je ferais autant". Dans le cas contraire je deviens une vraie hyène, et ma vengeance, soutenue par la force qui lui confère cette démarche, devient extrêmement redoutable et sans équivoque.
C'est une technique que j'ai appris avec le temps. Elle me convient parfaitement et surtout me permet d'exister parmi les cons et les méchants. Et je peux t'assurer que s'il y a des méchants très intelligents, il y a aussi des cons intéressant, sympathiques et pleins d'humanité. On peut pas tout avoir, il faut savoir se contenter de ce qu'ils peuvent te donner, et si ce don est sincère et désintéressé il faut pouvoir l’accueillir cœur ouvert. Ce qu'en soi justifie nos places respectives dans ce monde : la bonté. C'était la première réponse et je dirais la première valeur qui nous pousse à vivre ou à survivre, ça dépends des moments.
Au delà de la place que nous occupons il y a la finalité, et là il y a encore plusieurs réponses.
Je pourrais citer les plus basiques : "perpétrer une lignée" ; ou encore : "se faire un max de plaisir, tout en évitant de s’écraser sur une étoile à neutron comme une pauvre merde superfluide" (la quantique me passionne aussi).
Mais reste ce sentiment profond que nous appelons amour, qui nous pousse vers les autres et qui suscite aussi la bonté. C'est difficile pour des esprits cartésiens comme les nôtres de qualifier ce sentiment que pourtant est parmi le plus puissant de nos vécus. Alors c'est quoi l'amour ? Un simple réflexe animal destiné à perpétrer l'espèce ? Ça serait trop réductif. En plus si on se fie à ce concept il y a de quoi se flinguer sans hésitation, alors que nous sommes toujours là, enfin, je parle pour moi surtout, pas pour les morts.
Il y a avait un livre de science fiction (de Dan Simmons je crois) ou l'amour se retrouvait classé parmi les forces de physique fondamentale, comme la force forte ou la gravitation. Alors, nous serions poussés à nous embrasser par des gluons d'amour, ou vers l'empathie par des gravitons de compassion ? C'est une idée amusante, surtout une idée qui arrive à concilier mes obsessions rationnelles avec mes sentiments profonds et irrationnels. Ça peut motiver, c'est une sympathique hypothèse de deuxième réponse, qui englobe aussi la première, en physique comme tu le sais on cherche à unifier les forces...
Après que dire, je change souvent de bord et ce n'est pas la seule réponse qui trotte dans ma tête. Quoi qu'il en soit, sans ce genre de réponses je serais devenu fou bien avant tes 20 ans. C'est à toi de formuler les tiennes, et cette quête est largement suffisante à justifier ton existence. Le reste n'est que méthodes de survie (et de loisir aussi, quand tu peux).
QubiK- Messages : 264
Date d'inscription : 15/05/2016
Localisation : Fondu dans le réseau
Re: Pourquoi vivre ?
Salut Kerimor,
Je vais essayer de te repondre.
La vie n'est pas facile pour personne.
D'abord, tu es jeune encore. Pose toi les questions suivantes: cherches tu les bonnes personnes? regardes-tu les filles qui sont bien pour toi ou tu suis un peu les fantasmes de tous les autres hommes? As- tu peur finalement de quelque chose, es- tu prêt pour une relation ou dois-tu encore te connaître mieux et apprendre à vivre seul?
Tu as des amis. C'est bien. Une vrai amie ou ami, ça suffit. La plupart des gens n'ont pas, ou pour eux les amis sont des semblables pour faire la fête ou coucher ensemble.
Le boulot?? ça t'inquiéte ?? Quand on est intelligent, on peut changer facilement. J'ai changé de boulot deux fois, et mon copain 3 fois. Et j'ai en tête toujours des nouveaux projets et mon copain idem...
( je ne suis pas française, je peux faire quelques fautes, je m'excuse).
Pendant que tu cherches la personne, la solitude, c'est vrai, est pénible, car c'est une solitude subie, en quelque sorte. Tu aimeras la solitude par la suite, lorsque tu seras avec quelqu'un.
Tu finiras pour trouver la place dans le monde aussi.
Bien sûr ça va de soi, rien n'est facile. La vie n'est pas parfaite, elle est injuste, etc. À toi de t'adapter, d'accepter, de lutter, de comprendre, d'aider à faire un monde meilleur pour toi et pour les autres, de vivre pour te battre, ou de laisser tomber, de mourir. Tu as le choix. Mais tu peux être aussi en dépression, attention, personne ne veut mourir lorsqu'il/ elle est en bonne santé…
Je vais essayer de te repondre.
La vie n'est pas facile pour personne.
D'abord, tu es jeune encore. Pose toi les questions suivantes: cherches tu les bonnes personnes? regardes-tu les filles qui sont bien pour toi ou tu suis un peu les fantasmes de tous les autres hommes? As- tu peur finalement de quelque chose, es- tu prêt pour une relation ou dois-tu encore te connaître mieux et apprendre à vivre seul?
Tu as des amis. C'est bien. Une vrai amie ou ami, ça suffit. La plupart des gens n'ont pas, ou pour eux les amis sont des semblables pour faire la fête ou coucher ensemble.
Le boulot?? ça t'inquiéte ?? Quand on est intelligent, on peut changer facilement. J'ai changé de boulot deux fois, et mon copain 3 fois. Et j'ai en tête toujours des nouveaux projets et mon copain idem...
( je ne suis pas française, je peux faire quelques fautes, je m'excuse).
Pendant que tu cherches la personne, la solitude, c'est vrai, est pénible, car c'est une solitude subie, en quelque sorte. Tu aimeras la solitude par la suite, lorsque tu seras avec quelqu'un.
Tu finiras pour trouver la place dans le monde aussi.
Bien sûr ça va de soi, rien n'est facile. La vie n'est pas parfaite, elle est injuste, etc. À toi de t'adapter, d'accepter, de lutter, de comprendre, d'aider à faire un monde meilleur pour toi et pour les autres, de vivre pour te battre, ou de laisser tomber, de mourir. Tu as le choix. Mais tu peux être aussi en dépression, attention, personne ne veut mourir lorsqu'il/ elle est en bonne santé…
Belena- Messages : 772
Date d'inscription : 30/05/2016
Age : 51
Localisation : Finistère
Re: Pourquoi vivre ?
pourquoi vivre? parce que la vie est la vie, parce qu'on en a qu'une, certes insatisfaisante mais on n'a que celle là
oui la vie c'est con mais la mort encore plus, alors je te conseille de toujours croire en toi, de puiser dans ta force mentale et de toujours résister. Pour le principe
oui la vie c'est con mais la mort encore plus, alors je te conseille de toujours croire en toi, de puiser dans ta force mentale et de toujours résister. Pour le principe
Sissy- Messages : 7
Date d'inscription : 16/05/2017
Age : 44
Localisation : pyrénées atlantiques
Sujets similaires
» Pourquoi je me suis résigné (momentanément) à vivre seul plutôt que mal accompagné et combien il m'en coûte, car je ne préfère pas vivre seul que mal accompagné, je préfère largement vivre mal accompagné plutôt que seul !
» Pourquoi vivre puisqu'il faut mourir un jour
» (re)-vivre, et laisser vivre, tel est mon credo...
» Pourquoi Patate ?
» je sais pas vivre.
» Pourquoi vivre puisqu'il faut mourir un jour
» (re)-vivre, et laisser vivre, tel est mon credo...
» Pourquoi Patate ?
» je sais pas vivre.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum