Pourquoi vivre puisqu'il faut mourir un jour

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vlinder, bonsoir.....


je passe et lis ici ce que je décris si souvent quand je vais tres mal,tout comme toi dans ces moments où l'on à l'impression d'avancer dans un long tunnel sombre et sans fin où l'espoir n'a pas de place,trop absorbé par cet épaisse brume noire qui s'insinue dans les pensées pour les pervertir et parasiter toute onde positive qui subsisterait!
l'envie d'embrasser la mort si douce comparée à ce monde de souffrance!!!
la mort si prometteuse de repos bien mérité ,mais ce n'est pas le vrai repos ,juste un espoir fou que toutes ces pensées noires s'arrêtent......
avoir l'impression que la vie est un gouffre sans fin dans lequel on se débat pour ne pas devenir folle!car oui la folie suicidaire s'insinue un peu plus loin un peu plus profondément jusqu'à nous ronger dans notre âme qui n'aspire qu'a une chose,être comprise,acceptée,aimée comme tu aimes et enfin sentir une petite étincelle de vie dans cette mort spirituelle que l'on ressent!
quand je suis mal tout se transforme en négatif ,même ce que j'apprécie d'habitude ne m'est plus d'aucun intérêt,plus rien n'a d'interêt et je me dis comme toi,pour quoi faire tout ça!quand on connait à l'avance (ou crois connaitre) tous les tenants et aboutissants de tout! que l'on se dit que tout à un début et une fin et que cette fin on la refuse car souffrance encore!
mais à force de chercher un sens à tout ,plus rien n'a de sens!(jeanne siaud facchin,trop intelligent pour être heureux?)
alors je pourrais te dire que ma vie ayant été un long calvaire de souffrances physiques et morales,le manque d'amour de mes parent ou amoureux ou d'amis,rien ,non ne peut faire partir la brûme si ce n'est la brume elle même!
il faut d'abord savoir quel est ta plus grande souffrance,celle qui te fais arriver à penser tout ce que tu décris!
moi je rentre dans ces phases quand je ressent une frustration ou que je ressens la solitude extreme qui me nourrie de doutes et de peurs,angoisses sans nom.....

la peur de ne pas avoir d'avenir car pas visible en l'état et le passé comme seul modèle!et si ce passé ne revêt aucun bonheur,comment croire que ça pourrait changer?
la mort encore parait si belle face à cet inconnu terrifiant qu'est l'avenir!
j'aimerais t'éclairer plus mais il faut déjà savoir ce qui t'as poussée à ressentir ça!(moi c'est la peur de ne jamais trouver la bonne personne car pour moi une vie sans amour est déjà la mort de l'âme)pour toi c'est peut être autre chose mais c'est ce quelque chose qu'il faut décrypter car il y à un moyen ,voire plusieurs d'aller mieux mais il faut identifier le VRAI probleme!
trop de lucidité tue l'espoir et l'envie d'essayer , la lucidité acquise par l'expérience fait croire que rien ne peut changer alors qu'au contraire rien n'est jamais figé ,c'est notre façon de regarder les problemes qui n'est pas la bonne!!!je reviendrais ici car j'attend de voir si tu peux devellopper un peu concernant ce qui à provoqué cette crise existentielle,je sais que tu penses tres profondément ce que tu dis et que c'est une souffrance immense,je la connais trop bien cette façon de ne plus rien attendre de la vie car plus capable de rêver!!!
je te donne pas de recette miracle car on à chacun la nôtre mais je suis toute disposée à te donner mes astuces à moi pour aller mieux!

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La lumière est là,
tu souffres, tu pleures, tu cries.
La lumière est là.
Respire et pose toi.
Tous ces combats fous
que tu mènes
pour qu’on te voit.
Laisse tomber : reconnais-toi !
Peur, attente, violence,
“Moi” au-dessus de “ça”,
“Je maîtrise et contrôle
subis, serrant les dents”,
“un jour je vaincrai”,
“tout sera, comme je crois”.
Et pourtant non : quelque chose
ronge toutes les victoires,
rend amère les joies,
Toutes ces guerres,
que tu mènes pour toi,
et la lumière est là,
derrière tout ça :
ces barrières que tu élèves,
tes colères, tes peurs,
impatience et douleurs,
tu cherches ta voie,
car elle est là, proche
et lointaine à la fois.
Le vent souffle,
et bouscule ta vie,
tes branches souffrent,
tu ne sais plus vers qui,
tourner ton âme ébahie, ...
Parfois c’est un poids,
qui t’écrase jusqu’à la nuit,
jusqu’au néant et à l’oubli,
tristesse ou doute,
mépris ou peur,
insondable et qui
noie l’espérance.
Quelque chose survit,
une lumière est là,
un fil de joie,
et ton âme s’ouvre,
ose un petit pas,
quelque chose change :

nouvelle
Naissance.

Tu n’avais pas vécu :
tu ne la connaissais pas.
Une paix, une joie,
t’emporte immobile,
la lumière est là.
Elle est toi et te guide,
tu n’y crois pas,
mais saisis son fil,
tu l’attrapes, crois la tenir,
jusqu’au prochain oubli
elle s’envole déjà,
ton cœur éperdu,
ne peut la retenir ...

Inscrite dans ton âme,
et dans ta chair,
souffrance et grâce,
sa trace guide tes pas,
au-delà des gouffres sombres,
que côtoie ton chemin.
La lumière est là,
elle est ta vie.
Elle est ta voie.
Tu gardes le fil,
tournoies éperdu,
remercies le ciel,
de te l’avoir rendue.
Pleures et chantes,
sans plus savoir pourquoi ...
dans les bras de cette lumière,
énergie-joie, qui est toi ...
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Écrit il y a quelques années, que j'avais envie de partager ici. Courage. Bonne soirée.

Merci beaucoup, beaucoup d'émotions en te lisant...
Merci pour ce partage...

Tu as l'âge d'eau...



Dans les métamorphoses du vide...

Pourquoi inspirer puisqu'il faut ensuite expirer ?
Pourquoi faire son lit le matin puisqu'on le défera le soir ?
Pourquoi créer des liens alors qu'ils finiront par se rompre ?
Pourquoi commencer puisque tout a une fin ?
.........
Vue sous cet angle, vivre est absurde, en effet. Le choix de vivre ou ne pas vivre est entre nos mains.
........
Pourquoi vivre s'il faut mourir un jour ?
Tu trouveras la réponse à cette question en vivant, justement. Te la poser est la point de départ de tout.

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Pourquoi faut-il manger ? Il faudra recommencer demain.

Oui, ces moments sont comme un éboulement ...

On est pas trop bien, alors des pensées et des sentiments de culpabilité nous titillent, et ces pensées et sentiments titillent à leur tour, nos doutes, nos questions, le manque d'estime et de confiance en soi ... et main dans la main, doute et culpabilité, nous poussent dans l'impuissance, le désespoir, et on se sent encore plus mal, et encore plus de doute et de culpabilité et le "shaker" à émotions négatives s'emballe ... à la fin on est submergé par quinze tonne de pensées et émotions négatives, on n'a plus aucune lucidité par rapport à la situation, on porte le poids du monde et une souffrance émotionnelle énorme, sur les épaules (pour, en réalité, bien peu de choses) ... Reste plus qu'attendre, en cessant d'en rajouter à chaque pensée et émotion, que le "bazar" se calme tout seul ... ce qui finit par se produire : au bout d'un moment, le pire est atteint, et rien ne peut être ajouté. Mais dommage d'en arriver là.

Je n'ai pas répondu à ta description de ta situation, pourtant c'était tellement évident que chaque élément que tu présentais, l'était entièrement sous l'égide de ta culpabilité et de ta responsabilité, et d'une totale négativité ... et il était/est parfaitement possible de reprendre chacun d'entre eux, pour montrer qu'il n'a pas tout l'impact négatif que tu lui as attribué, et/ou que ta responsabilité n'y est que partielle et limitée ...

Si tu veux travailler à éviter que "ça revienne" toujours et encore, il faut t’entraîner ! T’entraîner à détecter quand les premiers "rochers négatifs" commencent à tomber sur les autres, t'entraîner à reconnaître que tu ne portes pas la responsabilité de toutes les fautes commises autour de toi, que tu as ta part, mais pas *toute* la part, que l'autre (les autres) aussi n'ont pas fait ce qu'il faut/fallait, n'ont pas répondu/perçu/senti certaines de tes demandes et attentes, vitales pour toi ...
Trouver des stratégies pour lutter et combattre ... ne pas se laisser piéger, emporter par cet "éboulement" ...

Ta vraie question n'était pas : "pourquoi vivre puisqu'il faut mourir un jour", mais "comment sortir de cette totale négativité (émotionnellement douloureuse et épuisante) dans laquelle je suis présentement enfermée" !

Un peu de vigilance, de la patience, de l'intelligence, et tu sauras éviter les "rechutes" ! Bonne route !

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La vie, une expérience, elle est.
Regardez sa beauté, tout est parfait.
C'est comme partir en vacance...
On racontera l'histoire, en rentrant.

Il fut un moment
Il posa des questions
Quand il réalisa, enfin
Qu'il est "les réponse".

Il était une fois,
Elle frappait à la porte
Quand cette porte fut ouverte,
Elle, stupéfait, voyait
Qu'elle était de l'intérieur.

La vie, on la crée.
Chaque parole,
Chaque pensée,
Est une pierre.

Il y a ici le terrain,
Il y a là-bas les matériaux.
Il faut les rassembler
Les transformer.

Construire.

On est le maitre de l'oeuvre.
Le dieu de la terre.
On décide, on agit.
On détruit, on construit.

Cependant, il faut voir.
La LUMIERE...qu'elle soit.
Qu'elle vous éclare,
Vous illumine.

Spécial dédicace à V.

Un doux sourire pour celle à qui j'ai eu une pensée hier en entendant ça pendant un concert.
Vlinder, dis moi ce que tu penses de cette zic.

Moi j'aime mieux :

vlinder a écrit:Je commence à sentir les premiers signes, les repérer, en temps normal je ne tombe plus si bas, la semaine dernière avait été particulière, propice à cet effondrement...
Je me suis relevée... Je vais tâcher de ne plus tomber...

Merci pour tes mots, j'avais besoin de les lire, les entendre... ça me fait du bien, réellement... je suis engluée dans ma culpabilité, mes peurs...

Vlinder, ce que tu écris m'émeut beaucoup, car je comprends tout à fait ce que tu peux ressentir. La projection intellectuelle est une chose, mais quand on touche à certains extrêmes, seules les personnes ayant vécu des extrêmes similaires peuvent réellement comprendre et compatir (je ne me souviens plus de rien en latin, mais "comprendre et compatir", c'est néanmoins fort de sens, "prendre avec et pâtir avec").

Tu dis "tâcher de ne plus tomber".
Je serais tentée de dire que l'on tombe toujours. C'est plutôt qu'avec le temps qui nous apprend, à nous apprivoiser et à apprivoiser l'univers dans lequel nous naviguons, on tombe de moins haut, on se relève plus vite.
Pourquoi ? Parce qu'on accepte, au moins un tout petit peu, que l'on peut tomber.
Tu ne peux pas essayer de ne plus tomber, tu tomberas toujours. La seule différence, c'est que tu tomberas différemment. Ce ne sera pas un sans fautes, ce sera moins pire.

Essaie d'être indulgente avec toi-même, essaie d'être gentille avec toi-même. Mon psy me soumet souvent cet exercice pourtant tellement évident : que dirais-tu à un(e) ami(e) qui se retrouve à terre ? La réponse vient en général assez facilement. Et bien essaie de faire de même avec toi.

Une autre piste intéressante, de mon psy également. "Humiliation et culpabilité, même ressenti". Tu es humiliée, tu as été humiliée, tu as mal...donc tu culpabilises et retourne cette douleur contre toi. Crois moi, je sais de quoi je parle. Le plus vicieux dans tout cela, c'est que cette culpabilité est plus ou moins consciente.
Le travail, là, consiste à ne pas valider la culpabilité.
Un exemple tout bête : tu te tords le pied en marchant. Réaction première : "mais quelle conne !". Que ferais-tu si ton ami(e) qui marche à côté de toi se tord le pied et lâche un "aïe" ? Tu lui demandes illico si ça va, si elle ne s'est pas fait mal. Mais tu ne vas pas lui dire "quelle conne, tu ne pouvais pas faire attention ?".

Voilà, deux pistes que je te donne. C'est un travail de tous les jours, de tous les instants. Et le chemin est long, très long. Il est également nécessaire d'apprendre la patience, l'humilité. Apprendre à vivre avec ses fragilités. Vaste challenge, n'est-ce pas ?
Mais tant qu'à rester sur Terre, autant rendre notre passage le moins désagréable possible, non ?

"Le bonheur est un état d'insatisfaction non-permanent"

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Que de belles réponses devant lesquelles je reste admiratif. @Vlinder : tes amis de ZC sont comme une cure de luminothérapie
J'ai profité également de toutes ces attentions littéraires ou musicales très intéressantes !

En revanche, c'est ici la marque du fossé qui, j'ai l'impression, me sépare de vous :

Fée Nix a écrit:Vlinder, ce que tu écris m'émeut beaucoup, car je comprends tout à fait ce que tu peux ressentir. La projection intellectuelle est une chose, mais quand on touche à certains extrêmes, seules les personnes ayant vécu des extrêmes similaires peuvent réellement comprendre et compatir (je ne me souviens plus de rien en latin, mais "comprendre et compatir", c'est néanmoins fort de sens, "prendre avec et pâtir avec").

Au-delà de ces doutes concernant ma douance, je me sens incapable d'exprimer avec autant de clairvoyance cette magnifique empathie salvatrice. Le masque de fer est-il encore trop lourd ou ne sont-ce que des notions étrangères ? J'ai, pour ma part, souvent provoqué des ruptures comme autant de volte-faces ; peut-être inconsciemment calculés & froids en guise de protection… Ce n'est nullement un conseil, uniquement un constat !
La compréhension et l'identification de ces obstacles embusqués, en guise de prévention, sont à coup sûr préférables.

Ça réchauffe, en tout cas :

Vlinder a écrit:Encore merci pour tout, je me sens regonflée, et j'ai le sentiment que nos échanges m'aideront à moins dégringoler la prochaine fois... enfin je l'espère...
Il faudrait que la vie puisse devenir un peu plus légère aussi, elle serait alors moins difficile à porter... Ca a l'air d'en prendre la direction... Ca aussi je l'espère...

Que nous, Zèbres, puissions t'aider à gonfler ton Zeppelin de bonheur !

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Oui, la sensibilité : accepter de vivre les choses, nos douleurs, nos émotions, nos sentiments, nos doutes, sans faux semblants, sans les fuir, en étant honnête avec soi-même, sans en rajouter non plus (pas toujours facile l'équilibre !) ... avec attention et vigilance ... c'est ainsi que l'on apprend de la vie, que l'on construit une véritable "intelligence" qui est aussi "connaissance" et "amour" ! Mais là, on glisse vers un "ailleurs" de la connaissance de soi rarement perçu !

D'accord avec Fée Nix : oui, on "retombe", inutile de mettre la barre trop haut !

Par contre à force de repérer la manière dont on chute, les idées et les émotions fausses/faussées, qui nous font plonger, on développe des "contrepoisons" ...
Les plus importants, les plus globaux : la confiance en soi, la reconnaissance de notre intention positive, le refus de considérer qu'un échec ou une difficulté disent que nous sommes "mauvais", ou "débile", ou "nul", ou "pas aimé, pas aimant", etc ...
Et plus on a conscience des première pierres qui s'annoncent, mieux on sait où ça va aller si on ne se "bat" pas, plus on a d'énergie, de conscience et de confiance, pour se protéger, se donner ce dont on a besoin, y compris amour et tendresse ... et même acceptation si l'on ne parvient pas à enrailler complètement le truc ... Et mieux on accepte, mieux on s'accepte, même dans la chute, plus facile et sereine vient la "remontée" ...

La manière dont tu as été accueillie ici, te montre deux-trois petites choses : nos détresses peuvent être comprises par d'autres, elles peuvent créer en eux, empathie, sympathie, amitié, conseils même, plus ou moins avisés ! (au lieu que toi-même, tu aurais tendance à tellement te juger négativement comme tu l'as "appris" (intégré) depuis si longtemps) ... Elles sont aussi une porte d'échange, une ouverture aux autres ... et quand nous les regardons avec un peu de sérénité, et d'avantage de compréhension, nous en tirons une force, une intelligence, un équilibre de plus en plus fort, serein, nous finissons par faire de cette faille, une force, une compétence, une capacité aussi, à aider les autres ...

Et inutile de brûler les étapes ! A chaque moment sa paix, son équilibre, son bonheur ! Bonne soirée à tous.

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Pourquoi le soleil décide t il de" nous" nourrir ( ainsi que d'autres espèces ) ?

S' il se posait la question le ferait- il encore ??

C'est qu' on devrait peut -être bien le mériter pour un temps impartie , isn't it?

Transmettre cette energie ... ne ferait-il pas partie du projet ??

"think on these things"

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vlinder a écrit:Tu me donnes le sourire, tiens !
Merci

Bah tu vois, tout bête : rien que ça, ça répond à ta question de départ.
Même si je n'y suis personnellement pas encore parvenue, je reste persuadée que la vie, c'est ça : des petits bouts de soleil et de sourires, enfilés à la suite les uns des autres comme sur un collier, auquel tu parviens à trouver ou à donner (ou les deux) un sens. Le fil sur lequel tu les enfile.
Parce que sans ce fil, pas de collier....