Argyne aphrodite au fer en cadeau

Le soleil roule dans l'abysse, je ne rêve plus
Une larme coule sur ma ligne, les yeux fermés je pleure
Je n'entend plus la lumière, mon coeur s'éteint
L'amour encore s'envole et ne reviendra plus

Le coeur du bruit me touche, ses ombres me défont
Le son du vide évapore mon âme, je fond
Dans ma bulle magnétique, je m'électrise puis disparaît
Mon corps s'enfuit, coule sous le poids de l'infini

Sans interruption, ma conscience fractale me fracasse
L'oxymore m'habite, je suis quantique, je suis l'oxymore,
Je transpire l'univers, je suis en trans et il me mord
Mon anatomie se désintègre, et accueille l'atome ultime intègre
Le sang saupoudre ma peine, mes veines s'enflamment.
Ondoyé, noyé du vide je m'envole.
Ailleurs, l'envers vit sa gravité et l'émouvante mouvance mène la danse
Ne pas exister c'est aimer la vérité, ne pas y penser c'est l'humanité de l'être.
Le virtuel catégorique virtuose de l'allégorie s'abstrait

Mon coeur est serti du ciel et n'y échappe pas
L'océan se libère de l'au-delà couché sur son lit de fer
ose le cosmos, l'osmose en rêve
Les pinceaux du rêveur composent sa mélodie immatérielle,
Il invente l'impossible sur sa toile immaculée
Et suspend le temps de sa vie décomposée.
Sa planète consomme son souffle, il se consume

Conscience intime, invisible, passion électrique, que veut la chimie ?
Mon sang d' hélium transpire son souffle de plomb
Rêves atomisés, rêves phagocytés,
Mes neurones sont repus achevant la liberté.
Les violons me lancent, avec violence, les sentiments m'évident.
Envol d' émotion, "chuts" en béton, armés de paix épaulent mon être.
Lâche, il rugit, il se dissèque, humide, et se dit qu'il est temps.