L'animalité chez le zèbre ?
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L'animalité chez le zèbre ?
Salut !
Je ne suis pas zébro-testée (et n'ai pas l'intention de l'être puisque je m'identifie avant tout à un ressenti zèbre plutôt qu'un diagnostic rayé), et la question que je vais poser va peut être tomber complètement à côté de la plaque...
Je me demandais si votre douance affectait votre rapport à votre corps et à vos sens. Je ne parle pas d'avoir des sens plus développés ou des capacités extraordinaires (je laisse cette croyance à qui veut mais elle ne me concerne pas ! xD ) plutôt d'avoir une foi inexplicable et inexpliqué en son intuition et un besoin de se fier à ses sens pour se sentir entouré, rassuré et en confiance.
Je m'explique. Personnellement je voue un culte aux odeurs et aux textures. J'ai un besoin fou de sentir mon environnement, de le cartographier de manière odorante. Chaque odeur est une couleur, veut dire quelque chose. J'adore les odeurs corporelles qui me rassurent, même celles qu'on pourrait juger repoussantes, car elles m'assurent une proximité avec un corps en bonne santé que je trouve rassurant. J'adore toucher les choses, les sentir près de moi, avoir des textures douces, rugueuses, lisses ou fraîche autour de moi comme une stimulation apaisante de mes sens. Je vais même parfois (et j'ai honte de l'avouer) jusqu'à sentir et lécher les choses de mon entourage : habits, animaux, compagnon, coussins, draps, murs, stylos... histoire de m'assurer de la nature de mon environnement. C'est une manière d'être au monde un peu "animale"basée sur les sens. J'ai besoin de me projeter dans mes sens et parfois d'oublier que j'ai une conscience pour basculer dans un hamac d'inconscience et de non-réflexion.
Des gens partageant ce genre d'expériences ?
Je ne suis pas zébro-testée (et n'ai pas l'intention de l'être puisque je m'identifie avant tout à un ressenti zèbre plutôt qu'un diagnostic rayé), et la question que je vais poser va peut être tomber complètement à côté de la plaque...
Je me demandais si votre douance affectait votre rapport à votre corps et à vos sens. Je ne parle pas d'avoir des sens plus développés ou des capacités extraordinaires (je laisse cette croyance à qui veut mais elle ne me concerne pas ! xD ) plutôt d'avoir une foi inexplicable et inexpliqué en son intuition et un besoin de se fier à ses sens pour se sentir entouré, rassuré et en confiance.
Je m'explique. Personnellement je voue un culte aux odeurs et aux textures. J'ai un besoin fou de sentir mon environnement, de le cartographier de manière odorante. Chaque odeur est une couleur, veut dire quelque chose. J'adore les odeurs corporelles qui me rassurent, même celles qu'on pourrait juger repoussantes, car elles m'assurent une proximité avec un corps en bonne santé que je trouve rassurant. J'adore toucher les choses, les sentir près de moi, avoir des textures douces, rugueuses, lisses ou fraîche autour de moi comme une stimulation apaisante de mes sens. Je vais même parfois (et j'ai honte de l'avouer) jusqu'à sentir et lécher les choses de mon entourage : habits, animaux, compagnon, coussins, draps, murs, stylos... histoire de m'assurer de la nature de mon environnement. C'est une manière d'être au monde un peu "animale"basée sur les sens. J'ai besoin de me projeter dans mes sens et parfois d'oublier que j'ai une conscience pour basculer dans un hamac d'inconscience et de non-réflexion.
Des gens partageant ce genre d'expériences ?
Azaby- Messages : 44
Date d'inscription : 22/11/2015
Re: L'animalité chez le zèbre ?
salut, je ne suis pas testé non plus. Et j ai un comportement peut etre similaire avec l audition, le silence m angoisse. Je comble donc généralement le vide avec la musique. Je pense que tant que tu ne va pas renifler le derriere du premier inconnu venu ca n est pas vraiment un probleme en soi^^
Maxim- Messages : 222
Date d'inscription : 20/04/2016
Age : 41
Localisation : Dans la lune
Re: L'animalité chez le zèbre ?
Pas son derrière, non xD
Par nécessité de connaître son odeur. Je sais que telle personne a une odeur grise et âcre d'humidité et de cigarette, mais suffisamment tendre pour laisser sentir une gentillesse et une délicatesse dans les mouvements. Untel a une odeur corporelle forte et affirmée, rigide, il ne faut pas l'approcher de trop près.
Unetelle a une odeur rousse, détendue, sèche, on peut blaguer avec elle, la toucher, bouger assez vite. Lui a une odeur fruitée, enveloppante et douce comme une mousse fraîche, une odeur rose et verte dans laquelle je veux me blottir : lui c'est mon compagnon.
Chaque personnalité est associée à une odeur c'est très important pour moi !
Je comprends ton idée d'audition !
Par nécessité de connaître son odeur. Je sais que telle personne a une odeur grise et âcre d'humidité et de cigarette, mais suffisamment tendre pour laisser sentir une gentillesse et une délicatesse dans les mouvements. Untel a une odeur corporelle forte et affirmée, rigide, il ne faut pas l'approcher de trop près.
Unetelle a une odeur rousse, détendue, sèche, on peut blaguer avec elle, la toucher, bouger assez vite. Lui a une odeur fruitée, enveloppante et douce comme une mousse fraîche, une odeur rose et verte dans laquelle je veux me blottir : lui c'est mon compagnon.
Chaque personnalité est associée à une odeur c'est très important pour moi !
Je comprends ton idée d'audition !
Azaby- Messages : 44
Date d'inscription : 22/11/2015
Re: L'animalité chez le zèbre ?
Je dois bien dire que c est assez particulier comme fonctionnement. Tu associe les odeurs et les couleurs mais aussi les odeurs et la personnalité des gens. C est la synesthésie, si ce n est deja fais tu devrais peut etre te renseigner sur le sujet. En tout cas je ne suis pas concerné, j espere que tu trouvera des gens qui ont aussi cette particularité pour partager.
Maxim- Messages : 222
Date d'inscription : 20/04/2016
Age : 41
Localisation : Dans la lune
Re: L'animalité chez le zèbre ?
J'ai (re)découvert que j'étais douée de synesthésie via un article sur BrainPickings.org - un excellent site que je recommande à tous, zèbres plus ou moins rayés.
Invité- Invité
Re: L'animalité chez le zèbre ?
Ahah oui j'ai une synesthésie odeur-couleurs, personnalités-odeurs-couleurs-textures, graphèmes-couleurs également
Mais c'est pas particulièrement ce que je pointais !
Mais c'est pas particulièrement ce que je pointais !
Azaby- Messages : 44
Date d'inscription : 22/11/2015
Re: L'animalité chez le zèbre ?
Je ne suis pas synesthèse, mais je trouve ces phénomènes très intéressant. "Voir" le monde avec ces sens, ça doit être hallucinant.
hohenheim- Messages : 221
Date d'inscription : 29/01/2016
Age : 41
Localisation : Annecy le vieux (74)
Re: L'animalité chez le zèbre ?
Les kinesthésiques voient principalement le monde à travers le spectre sensoriel... Qu'il s'agisse de cela ou de la synesthésie dans les 2 cas ce sont des caractéristiques attribuées aux zèbres sans faire de généralités non plus et cette façon d'appréhender le monde est décuplée par l'hypersensibilité.
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: L'animalité chez le zèbre ?
Ma question ne s'articulait pas particulièrement autour de la synesthésie en elle-même, plutôt autour du rapport zébré de l'humain à ses pulsions, son corps et ses sens.
Mais merci des réponses !
Mais merci des réponses !
Azaby- Messages : 44
Date d'inscription : 22/11/2015
Re: L'animalité chez le zèbre ?
Je pense que ton sujet est flou... Si je me limite à ton premier post, je pense que tu es juste kinesthésique. Je vis le monde à travers les sens et le ressenti parce que je suis kinesthésique et non par qu'il y aurait une animalité diifférente chez le zèbre par rapport aux autres. Par contre être kinesthésique est une particularité puisque - de 10% de la population fonctionne ainsi, si on ajoute les - de 2 % de la population surdouée, il est un peu normal de se sentir différent par rapport à la norme/majorité. Ce que tu appelles pulsion sensorielle j'appelle ça ta nature kinesthésique et il m'est facile de dire cela parce que je fonctionne ainsi.
Pour ce qui est de l'instinct/intuition il est plus facile pour un kinesthésique de fonctionner ainsi puisque ses antennes sensorielles sont en éveil naturellement et très développées de part l'approche dominante des sens...
Je comprends bien que tu ne connais pas bien le sujet de la kinesthésie et que cela ne semble pas répondre à ton sujet, pourtant il me semble que ce n'est ni plus ni moins que cela.
Pour ce qui est de l'instinct/intuition il est plus facile pour un kinesthésique de fonctionner ainsi puisque ses antennes sensorielles sont en éveil naturellement et très développées de part l'approche dominante des sens...
Je comprends bien que tu ne connais pas bien le sujet de la kinesthésie et que cela ne semble pas répondre à ton sujet, pourtant il me semble que ce n'est ni plus ni moins que cela.
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: L'animalité chez le zèbre ?
Je ne dis pas que le mot est à côté de la plaque ou qu'il ne définit pas ce que je vis !
Je dis que ma question ne s'axe pas autour de "mettre un mot dessus" mais plutôt sur "l'impact factuel que ça aurait sur les vies et expériences de chacun". ^^
Je dis que ma question ne s'axe pas autour de "mettre un mot dessus" mais plutôt sur "l'impact factuel que ça aurait sur les vies et expériences de chacun". ^^
Azaby- Messages : 44
Date d'inscription : 22/11/2015
Re: L'animalité chez le zèbre ?
Le truc c'est ce que cela n'a d'impact que sur toi... D'ailleurs pourquoi veux-tu que ton filtre personnel est un impact sur autrui ?
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: L'animalité chez le zèbre ?
Admettons que je parle de synesthésie, ce n'est pas parce que ma synesthésie m'est personnelle (A jaune, BC orange, D orange-brun, E rouge etc etc.) que d'autres ne vivent pas une autre forme de synesthésie.
J'utilise le mot "animalité" en titre du topic pour une bonne raison : j'ai déjà rencontré des zèbres qui considéraient réellement ça comme une facette de leur inconscient et de leurs pulsions. Kinesthésie, synesthésie ou autre caractéristiques liées à la douance mise à part, j'axe plus ma question sur la sensation que certains zèbres pourraient avoir d'être un "animal-humain" dans la mesure d'une projection dans leurs sens approchant de près ou de loin celle que je définis ! Le confort dans la non-pensée, le rapport aux sens primitifs, l'identification à un animal totem ou au furry fandom peut être ?
Ma question est vague parce qu'elle est en éventail et s'intéresse à un panel d'expérience large !
J'utilise le mot "animalité" en titre du topic pour une bonne raison : j'ai déjà rencontré des zèbres qui considéraient réellement ça comme une facette de leur inconscient et de leurs pulsions. Kinesthésie, synesthésie ou autre caractéristiques liées à la douance mise à part, j'axe plus ma question sur la sensation que certains zèbres pourraient avoir d'être un "animal-humain" dans la mesure d'une projection dans leurs sens approchant de près ou de loin celle que je définis ! Le confort dans la non-pensée, le rapport aux sens primitifs, l'identification à un animal totem ou au furry fandom peut être ?
Ma question est vague parce qu'elle est en éventail et s'intéresse à un panel d'expérience large !
Azaby- Messages : 44
Date d'inscription : 22/11/2015
Re: L'animalité chez le zèbre ?
Le biais de la question, c'est que je ressens le monde à travers un filtre sensoriel fort qui diffère de la majeure partie des gens, donc je vis des choses qui peuvent aller dans le sens de ce que tu exprimes, sauf que je ne l'attribue pas à la notion d'animalité, mais à celle de la kinesthésie ou hypersensibilité...
Disons que je pense que tu aurais davantage de partage, puisque c'est ce que tu demandes, si tu employais les bons mots pour exprimer ce que tu décris.
Je pense qu'en parlant d'animalité au lieu de parler de kinesthésie, tu n'attireras pas à toi les profils que tu recherches.
D'autre part si tu veux échanger avec des "semblables", en recherchant les topics sur le sujet de la kinesthésie et de synesthésie sur le forum (et il y en a) tu aurais pu aller partager pleinement ton témoignage avec ceux qui ont déjà exprimé ce type de perception.
Normalement quand on parle d'animalité chez l'homme, il s'agit des instincts primaires, dont il ne reste globalement que la pulsion sexuelle, instinct de reproduction et de survie de l'espèce...
Sur ce je vais te laisser à ton sujet...
Disons que je pense que tu aurais davantage de partage, puisque c'est ce que tu demandes, si tu employais les bons mots pour exprimer ce que tu décris.
Je pense qu'en parlant d'animalité au lieu de parler de kinesthésie, tu n'attireras pas à toi les profils que tu recherches.
D'autre part si tu veux échanger avec des "semblables", en recherchant les topics sur le sujet de la kinesthésie et de synesthésie sur le forum (et il y en a) tu aurais pu aller partager pleinement ton témoignage avec ceux qui ont déjà exprimé ce type de perception.
Normalement quand on parle d'animalité chez l'homme, il s'agit des instincts primaires, dont il ne reste globalement que la pulsion sexuelle, instinct de reproduction et de survie de l'espèce...
Sur ce je vais te laisser à ton sujet...
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: L'animalité chez le zèbre ?
Je ne considère pas qu'"animalité" soit un mauvais mot.
Parce que certains pourraient ressentir une animalité autre que kinesthésique liée à la douance ( https://lanimalliminal.wordpress.com/therian/ ) ou à l'autisme ( l'http://akhila.feralscribes.org/2013/oiseautistique/ ).
Animalité peut être perçue dans le sens sexuel et dans l'aspect survie. Mais aussi en tant que métaphore d'un mode de vie, d'une inadaptation à certains préceptes sociaux...
Je ne recherche aucun profil en particulier. Ce que je sais, c'est que dans les communautés de furry fandom par exemple, la prévalence de la douance est supérieure à la norme. Je trouve que c'est à creuser et je ne vois pas quel meilleur terme appliquer à ça que "animalité" puisque je parle non-exclusivement de kinesthésie, non-exclusivement d'Asperger, non-exclusivement de stéréotypies, non-exclusivement d'inadaptation sociale, non-exclusivement de rapport aux sens exacerbé.... je parle d'un peu tout à la fois en fonction du profil d'individu concerné.
Je ne "recherche" aucun profil, je lance plutôt une bouteille à la mer à ceux qui pourraient s'identifier de près ou de loin à ça !
Parce que certains pourraient ressentir une animalité autre que kinesthésique liée à la douance ( https://lanimalliminal.wordpress.com/therian/ ) ou à l'autisme ( l'http://akhila.feralscribes.org/2013/oiseautistique/ ).
Animalité peut être perçue dans le sens sexuel et dans l'aspect survie. Mais aussi en tant que métaphore d'un mode de vie, d'une inadaptation à certains préceptes sociaux...
Je ne recherche aucun profil en particulier. Ce que je sais, c'est que dans les communautés de furry fandom par exemple, la prévalence de la douance est supérieure à la norme. Je trouve que c'est à creuser et je ne vois pas quel meilleur terme appliquer à ça que "animalité" puisque je parle non-exclusivement de kinesthésie, non-exclusivement d'Asperger, non-exclusivement de stéréotypies, non-exclusivement d'inadaptation sociale, non-exclusivement de rapport aux sens exacerbé.... je parle d'un peu tout à la fois en fonction du profil d'individu concerné.
Je ne "recherche" aucun profil, je lance plutôt une bouteille à la mer à ceux qui pourraient s'identifier de près ou de loin à ça !
Azaby- Messages : 44
Date d'inscription : 22/11/2015
Re: L'animalité chez le zèbre ?
Désolée du double-post, mais pour les anglophones : http://akhila.feralscribes.org/category/croaks/
Très intéressant trait tiré entre cette "animalité" ressentie et explorée et la douance :
"I’m a clouded leopard and I’m introverted because of intellectual giftedness, and intellectual giftedness is a raven thing and I’m a raven and clouded leopard. Still there is a need for visual, olfactive, tactile and other stimulations and novelty. Clouded leopard is the going back and forth the mind and body, sensory input, processing, adaptability, awareness, overexcitability. Touch and tongue and taste. Perception and intuition. Depth.
Très intéressant trait tiré entre cette "animalité" ressentie et explorée et la douance :
"I’m a clouded leopard and I’m introverted because of intellectual giftedness, and intellectual giftedness is a raven thing and I’m a raven and clouded leopard. Still there is a need for visual, olfactive, tactile and other stimulations and novelty. Clouded leopard is the going back and forth the mind and body, sensory input, processing, adaptability, awareness, overexcitability. Touch and tongue and taste. Perception and intuition. Depth.
Azaby- Messages : 44
Date d'inscription : 22/11/2015
Re: L'animalité chez le zèbre ?
http://akhila.feralscribes.org/2006/connait-toi-toi-meme/ Aussi, par exemple.
Azaby- Messages : 44
Date d'inscription : 22/11/2015
Re: L'animalité chez le zèbre ?
Salut Azaby
Ton sujet me parle (ouiiii y en a enfin une !). Je fais comme toi, depuis très longtemps je renifle les gens, me blottie dans leur odeur quand elle me plaît, et me tient loin d'eux dès que cette odeur me repousse. J'ai fait la vérification de me forcer à apprécier une personne dont l'odeur me repoussait. Je ne la respirai pas, et passais de bons moments avec elle. Jusqu'à ce qu'elle me plante un couteau dans le dos en début de semaine. Chaque fois que j'ai tenté cette vérification ça a donné la même chose. Trahison, abandon, vicieux, méchanceté gratuite, manipulation... tandis que ça n'est jamais arrivé avec ceux que je pouvais renifler et aimer l'odeur. J'ai fait un lien avec l'expression "je ne peux pas le sentir". Chez moi elle a tout son sens.
Ce que tu racontes au niveau des textures fraiches, douces, rugueuses, je le comprends aussi : je ne peux pas me coucher dans un lit si il n'est pas un peu rugueux, et frais. Sinon ça me brule les pieds, je ne suis pas à l'aise, c'est trop doux, c'est trop chaud, c'est pas bien. Tu vois ce que je veux dire?
Je passe mon temps à renifler aussi mes animaux; me frotter contre eux, passer un coup de langue aussi... (Par contre les poils sur la langue, j'suis pas fanna^^) et mon chat adore apparemment parce qu'il me le rend bien.
Quand tu parles d'animalité, de faire plus attention à ce genre de perceptions qui te donnent un instinct des gens, de leur personnalité, des environnements autour de toi... C'est ce que j'ai essayé d'expliquer aux gens qui sont mes amis depuis longtemps, et à l'instar des réponses que tu as eu plus haut ils ne comprennent pas ce que tu veux expliquer. En te lisant j'ai eu l'impression de lire mon langage. De lire quelqu'un qui essaie d'exprimer son instinct. Sa vision du monde en odeur comme une synesthète oui mais pour qui ça va aussi plus loin que ça. Qui a appris que son odorat est le plus fiable des instinct. Que son toucher est plus sensible que n'importe quel raisonnement.
Et bouh diou cha fait un bien fou ! J'apprécierai beaucoup en discuter davantage avec toi si tu le veux. J'ai essayé d'en discuter avec des Furry, mais ce n'est pas encore la même chose. Ils singent beaucoup les animaux mais ne le ressentent pas de la même façon. C'est un effort pour eux. Pas quelque chose d'intrinsèque à leur vie. Du moins pour ceux avec qui j'en discutais. Ils ne sont pas et ne se décrivent pas comme des "animaux humains" (d'ailleurs c'est cette expression qui m'a poussé à te répondre, parce que c'est exactement celle que j'utilise moi-même pour me définir), pour ceux que j'ai rencontré, et deviennent des animaux le temps des rencontres furry. En dehors, ça leur manque mais ce n'est pas quelque chose d'irrépressible comme je le ressens, que tu n'as pas le choix de faire car c'est ton instinct.
Je sais pas si tu vois ce que je veux dire?
Ton sujet me parle (ouiiii y en a enfin une !). Je fais comme toi, depuis très longtemps je renifle les gens, me blottie dans leur odeur quand elle me plaît, et me tient loin d'eux dès que cette odeur me repousse. J'ai fait la vérification de me forcer à apprécier une personne dont l'odeur me repoussait. Je ne la respirai pas, et passais de bons moments avec elle. Jusqu'à ce qu'elle me plante un couteau dans le dos en début de semaine. Chaque fois que j'ai tenté cette vérification ça a donné la même chose. Trahison, abandon, vicieux, méchanceté gratuite, manipulation... tandis que ça n'est jamais arrivé avec ceux que je pouvais renifler et aimer l'odeur. J'ai fait un lien avec l'expression "je ne peux pas le sentir". Chez moi elle a tout son sens.
Ce que tu racontes au niveau des textures fraiches, douces, rugueuses, je le comprends aussi : je ne peux pas me coucher dans un lit si il n'est pas un peu rugueux, et frais. Sinon ça me brule les pieds, je ne suis pas à l'aise, c'est trop doux, c'est trop chaud, c'est pas bien. Tu vois ce que je veux dire?
Je passe mon temps à renifler aussi mes animaux; me frotter contre eux, passer un coup de langue aussi... (Par contre les poils sur la langue, j'suis pas fanna^^) et mon chat adore apparemment parce qu'il me le rend bien.
Quand tu parles d'animalité, de faire plus attention à ce genre de perceptions qui te donnent un instinct des gens, de leur personnalité, des environnements autour de toi... C'est ce que j'ai essayé d'expliquer aux gens qui sont mes amis depuis longtemps, et à l'instar des réponses que tu as eu plus haut ils ne comprennent pas ce que tu veux expliquer. En te lisant j'ai eu l'impression de lire mon langage. De lire quelqu'un qui essaie d'exprimer son instinct. Sa vision du monde en odeur comme une synesthète oui mais pour qui ça va aussi plus loin que ça. Qui a appris que son odorat est le plus fiable des instinct. Que son toucher est plus sensible que n'importe quel raisonnement.
Et bouh diou cha fait un bien fou ! J'apprécierai beaucoup en discuter davantage avec toi si tu le veux. J'ai essayé d'en discuter avec des Furry, mais ce n'est pas encore la même chose. Ils singent beaucoup les animaux mais ne le ressentent pas de la même façon. C'est un effort pour eux. Pas quelque chose d'intrinsèque à leur vie. Du moins pour ceux avec qui j'en discutais. Ils ne sont pas et ne se décrivent pas comme des "animaux humains" (d'ailleurs c'est cette expression qui m'a poussé à te répondre, parce que c'est exactement celle que j'utilise moi-même pour me définir), pour ceux que j'ai rencontré, et deviennent des animaux le temps des rencontres furry. En dehors, ça leur manque mais ce n'est pas quelque chose d'irrépressible comme je le ressens, que tu n'as pas le choix de faire car c'est ton instinct.
Je sais pas si tu vois ce que je veux dire?
Caly- Messages : 19
Date d'inscription : 19/04/2016
Age : 30
Localisation : Birmingham
Re: L'animalité chez le zèbre ?
Je perçois exactement ce que tu veux dire et je t'avoue que ça me fait plaisir de saisir une expérience qui s'approche de la mienne
Question stupide : mais si tu devais t'identifier à un animal, te dire "cet animal est ce à quoi je ressemble, dans mes sensations, dans mon éveil au monde et dans ma perception de mon environnement", lequel ce serait ?
Effectivement j'ai beaucoup traîné avec des furries aussi mais ils ne renvoyaient rien de ce qui m'approchait véritablement !
J'aimerais beaucoup en discuter en effet
Question stupide : mais si tu devais t'identifier à un animal, te dire "cet animal est ce à quoi je ressemble, dans mes sensations, dans mon éveil au monde et dans ma perception de mon environnement", lequel ce serait ?
Effectivement j'ai beaucoup traîné avec des furries aussi mais ils ne renvoyaient rien de ce qui m'approchait véritablement !
J'aimerais beaucoup en discuter en effet
Azaby- Messages : 44
Date d'inscription : 22/11/2015
Re: L'animalité chez le zèbre ?
D'ailleurs j'ai écrit un roman sur cette animalité-humaine, je pourrai te le faire parvenir si tu le souhaites !
Malheureusement, puisque rares sont ceux qui arrivent à percevoir la pensée que je veux transmettre, il n'a pas trouvé d'éditeur :-(
A l'heure actuelle !
Malheureusement, puisque rares sont ceux qui arrivent à percevoir la pensée que je veux transmettre, il n'a pas trouvé d'éditeur :-(
A l'heure actuelle !
Azaby- Messages : 44
Date d'inscription : 22/11/2015
Re: L'animalité chez le zèbre ?
Ah une coupine n'animal !
Je ne sais pas trop auquel je m'identifierai réellement, je sais que j'ai une grande affinité avec les chats mais ça ne me correspond pas totalement et en fait aucun animal ne me correspond totalement. C'est aussi ce que j'entends par animal humain : en gros, je suis animale, mais pas une autre espèce. Je suis une humaine "éveillée" à mes instincts et mes ressentis. Tu vois ce que je veux dire? Les diktats de sociétés, je ne les comprends que parce qu'on me les explique. Je suis plus à l'aise à suivre mon instinct et mon odorat/mon toucher. ça, ça me parle. Être un autre animal, ou plutôt le dire ne me sert qu'à expliquer aux gens comment je marche un peu de manière à ce qu'ils puissent toucher des doigts ce que je veux leur expliquer. C'est l'utilisation d'un "analogue" pas totalement analogue mais plus compréhensible. un peu comme la vulgarisation scientifique en fait. J'ai un côté félin, un côté canin... un côté équin pitétre aussi. Au fond, je ne sais pas trop. Je suis moi, jusqu'au bout des coussinets.
Et toi tu serais quel animal?
J'adorerai te lire. C'est dommage que les éditeurs ne laissent pas leur chance à certains livres... Mais ils sont bien obligés de faire des choix après tout !
Je ne sais pas trop auquel je m'identifierai réellement, je sais que j'ai une grande affinité avec les chats mais ça ne me correspond pas totalement et en fait aucun animal ne me correspond totalement. C'est aussi ce que j'entends par animal humain : en gros, je suis animale, mais pas une autre espèce. Je suis une humaine "éveillée" à mes instincts et mes ressentis. Tu vois ce que je veux dire? Les diktats de sociétés, je ne les comprends que parce qu'on me les explique. Je suis plus à l'aise à suivre mon instinct et mon odorat/mon toucher. ça, ça me parle. Être un autre animal, ou plutôt le dire ne me sert qu'à expliquer aux gens comment je marche un peu de manière à ce qu'ils puissent toucher des doigts ce que je veux leur expliquer. C'est l'utilisation d'un "analogue" pas totalement analogue mais plus compréhensible. un peu comme la vulgarisation scientifique en fait. J'ai un côté félin, un côté canin... un côté équin pitétre aussi. Au fond, je ne sais pas trop. Je suis moi, jusqu'au bout des coussinets.
Et toi tu serais quel animal?
J'adorerai te lire. C'est dommage que les éditeurs ne laissent pas leur chance à certains livres... Mais ils sont bien obligés de faire des choix après tout !
Caly- Messages : 19
Date d'inscription : 19/04/2016
Age : 30
Localisation : Birmingham
Re: L'animalité chez le zèbre ?
Hm. Me concernant je m'associerais plutôt à une chouette dans le recul, l'amour du rythme, de la douceur et de la distance... Et à un renard dans l'aspect plus actif, bondissant, accro aux odeurs, très contact. J'ai d'ailleurs une fausse queue de renard et une paire d'oreilles que je porte ''pour la déconne'' mais qui traduisent une réelle métaphore de mon être au monde humain. :3
Je peux te faire lire une version de mon roman ! Contacte moi par MP on pourra échanger nos mails ou nos facebooks pour que je t'envoie ça !
Je peux te faire lire une version de mon roman ! Contacte moi par MP on pourra échanger nos mails ou nos facebooks pour que je t'envoie ça !
Azaby- Messages : 44
Date d'inscription : 22/11/2015
Re: L'animalité chez le zèbre ?
Ca dépend ce que tu entends par animalité (qui pour moi n'est pas un "gros mot"). Moi, j'y mets quelque chose plus proche de la nature que lié à l'éducation.
J'ai une grande part intellectuelle/ liée à "l'humanité" (je suis très intéressée par la culture, l'art, la science, la lecture, l'échange d'idées, la philosophie, les religions, coutumes, légendes...) mais j'ai aussi une grande part d'"animalité".
Ce que moi j'y mets, c'est:
- l'acceptation que la Nature a son rythme et qu'on ne peut pas vraiment aller contre. Espérer avoir des fruits d'été toute l'année, ça n'a aucun sens pour moi, c'est irrationnel, stupide et inutile parce qu'on en a pas besoin, les fruits et légumes d'hiver sont chouettes également et l'alternance des saisons permet de varier l'alimentation et les plaisirs. Si un chat me griffe, je ne vais pas le gronder, il a agi par instinct parce qu'il s'est senti agressé. C'est une réaction normale et je n'ai pas à m'en offusquer car en général, je l'ai un peu cherché car j'ai continué à "l'embêter" alors que j'ai bien vu qu'il n'appréciait pas franchement. Genre continuer à caresser un chat alors qu'il commence à remuer de la queue: il était content de mes caresses mais maintenant, ça suffit, il en a marre.
- généralement, je rationalise ce qui se passe dans mon corps et je l'accepte comme étant "comme ça". Avoir mal, c'est un signal comme quoi un "truc" ne va pas dans la machine bien huilée qu'est notre corps, il faut donc regarder ce qui s'y passe pour se soigner. J'ai tendance quand je suis malade à laisser mon corps "bosser" (je prends des antalgiques si besoin mais si j'ai un rhume ou une rhinopharyngite (les seules maladies que j'ai en général dans l'année), j'attends que ça passe, c'est tout). Je sais que la fièvre a un rôle a jouer et je ne fais généralement rien pour la faire baisser. J'ai remarqué que j'ai de la fièvre et qu'à un moment, j'ai une grosse poussée de fièvre avec généralement une unique nuit difficile et au matin, ça va nettement mieux: la maladie est sur la fin. Je vais plus chez le médecin pour m'assurer que je ne risque pas de contaminer les autres que pour moi (sauf doute sur une maladie grave évidemment).
Les filles du lycée qui se plaignaient de "puer" après le sport et d'avoir sué m'ont toujours fait rire intérieurement. Je me disais qu'heureusement qu'elles avaient sué sinon bonjour la surchauffe! Et c'était un odeur de transpiration normale qui n'a rien de désagréable contrairement à l'odeur en cas de peur ou de stress. Certes un vestiaire plein de filles en sueur, ça ne sent pas la rose mais pour moi, ça a toujours été normal vu que ça peut difficilement être autrement. Pareillement, je ne comprends pas trop le souci avec le fait d'avoir des auréoles sur un tee-shirt en fin de journée, c'est normal si on a marché toute la journée. Ce n'est pas agréable à porter, c'est vrai mais ça n'a pas de raison d'être socialement mal vu au point de tenter de le cacher. Pareil pour les normes sociales (épilation notamment, je le fais si j'ai envie parce que ces poils ne me dérangent pas et que j'ai souvent autre chose "à foutre que de passer 2 h dans ma salle de bain sachant que deux semaines plus tard, ça sera pareil (voire avant)". C'est une norme sociale et je n'ai pas à m'y plier si je n'ai pas envie et personne n'a à me juger là-dessus! Du coup, je suis dans un entre-deux selon les envies et j'ai rarement des remarques. De même, ces messieurs qui me disent "désolé, je n'ai pas eu le temps de m'épiler" quand nous avons une relation plus qu'amicale ont généralement droit à une réponse du genre "je te rassure, c'est normal d'avoir des poils". A mon sens, les garder ou pas est un choix purement esthétique qui est personnel, bien que ça n'empêche pas les compromis.
- la nature me fascine. J'ai une grande tendresse pour elle, je m'émerveille devant les pierres, les plantes, les animaux, les paysages. Je me sens en paix quand je suis en bord de mer ou en forêt (je n'aime pas la campagne). Je ne résiste pas à câliner un chat que je croise ou caresser un cheval, j'aime observer les oiseaux, écouter leur chant, regarder les couchers de soleil, sentir le vent/ le froid/ le soleil sur ma peau.
- le corps humain me fascine; cette "machine" qui va fonctionner pendant 50, 70, 100 ans. Le fait qu'on respire ou que notre cœur bat sans qu'on y pense. Le fait que si je me coupe, le saignement va finir par s'arrêter et la plaie cicatriser. Depuis toute petite, je trouve ça magique, merveilleux. J'ai conscience de son caractère éphémère et parfois je pense que je ne serai plus, ça m'angoisse, mais je sais que c'est dans l'ordre des choses et que si j'étais immortelle, je finirais par en avoir marre à un moment. Et donc que c'est bien comme ça.
- j'apprécie de sentir par tous les sens. De toutes manières, je "capte" des informations en permanence par tous les sens: j'entends les sons autour de moi quand je fais quelque chose (casse-pied quand je travaille), je suis sensible aux variations de température. Quand je mange un bon plat, je le "mange" autant par le goût, que par la vue ou l'odorat. Ca ne se fait pas trop de manger avec les mains, donc j'évite mais des fois, seule chez moi, je prends plaisir à le faire (quand il n'y a pas une tonne de sauce mais ça m'arrive souvent. Certes, il y a une part de régression mais il y a aussi le plaisir simple (je dirais même primaire) du toucher, de sentir la texture/ la chaleur de la nourriture sous mes doigts).
Je ne sais pas si ça répond à la question...
J'ai une grande part intellectuelle/ liée à "l'humanité" (je suis très intéressée par la culture, l'art, la science, la lecture, l'échange d'idées, la philosophie, les religions, coutumes, légendes...) mais j'ai aussi une grande part d'"animalité".
Ce que moi j'y mets, c'est:
- l'acceptation que la Nature a son rythme et qu'on ne peut pas vraiment aller contre. Espérer avoir des fruits d'été toute l'année, ça n'a aucun sens pour moi, c'est irrationnel, stupide et inutile parce qu'on en a pas besoin, les fruits et légumes d'hiver sont chouettes également et l'alternance des saisons permet de varier l'alimentation et les plaisirs. Si un chat me griffe, je ne vais pas le gronder, il a agi par instinct parce qu'il s'est senti agressé. C'est une réaction normale et je n'ai pas à m'en offusquer car en général, je l'ai un peu cherché car j'ai continué à "l'embêter" alors que j'ai bien vu qu'il n'appréciait pas franchement. Genre continuer à caresser un chat alors qu'il commence à remuer de la queue: il était content de mes caresses mais maintenant, ça suffit, il en a marre.
- généralement, je rationalise ce qui se passe dans mon corps et je l'accepte comme étant "comme ça". Avoir mal, c'est un signal comme quoi un "truc" ne va pas dans la machine bien huilée qu'est notre corps, il faut donc regarder ce qui s'y passe pour se soigner. J'ai tendance quand je suis malade à laisser mon corps "bosser" (je prends des antalgiques si besoin mais si j'ai un rhume ou une rhinopharyngite (les seules maladies que j'ai en général dans l'année), j'attends que ça passe, c'est tout). Je sais que la fièvre a un rôle a jouer et je ne fais généralement rien pour la faire baisser. J'ai remarqué que j'ai de la fièvre et qu'à un moment, j'ai une grosse poussée de fièvre avec généralement une unique nuit difficile et au matin, ça va nettement mieux: la maladie est sur la fin. Je vais plus chez le médecin pour m'assurer que je ne risque pas de contaminer les autres que pour moi (sauf doute sur une maladie grave évidemment).
Les filles du lycée qui se plaignaient de "puer" après le sport et d'avoir sué m'ont toujours fait rire intérieurement. Je me disais qu'heureusement qu'elles avaient sué sinon bonjour la surchauffe! Et c'était un odeur de transpiration normale qui n'a rien de désagréable contrairement à l'odeur en cas de peur ou de stress. Certes un vestiaire plein de filles en sueur, ça ne sent pas la rose mais pour moi, ça a toujours été normal vu que ça peut difficilement être autrement. Pareillement, je ne comprends pas trop le souci avec le fait d'avoir des auréoles sur un tee-shirt en fin de journée, c'est normal si on a marché toute la journée. Ce n'est pas agréable à porter, c'est vrai mais ça n'a pas de raison d'être socialement mal vu au point de tenter de le cacher. Pareil pour les normes sociales (épilation notamment, je le fais si j'ai envie parce que ces poils ne me dérangent pas et que j'ai souvent autre chose "à foutre que de passer 2 h dans ma salle de bain sachant que deux semaines plus tard, ça sera pareil (voire avant)". C'est une norme sociale et je n'ai pas à m'y plier si je n'ai pas envie et personne n'a à me juger là-dessus! Du coup, je suis dans un entre-deux selon les envies et j'ai rarement des remarques. De même, ces messieurs qui me disent "désolé, je n'ai pas eu le temps de m'épiler" quand nous avons une relation plus qu'amicale ont généralement droit à une réponse du genre "je te rassure, c'est normal d'avoir des poils". A mon sens, les garder ou pas est un choix purement esthétique qui est personnel, bien que ça n'empêche pas les compromis.
- la nature me fascine. J'ai une grande tendresse pour elle, je m'émerveille devant les pierres, les plantes, les animaux, les paysages. Je me sens en paix quand je suis en bord de mer ou en forêt (je n'aime pas la campagne). Je ne résiste pas à câliner un chat que je croise ou caresser un cheval, j'aime observer les oiseaux, écouter leur chant, regarder les couchers de soleil, sentir le vent/ le froid/ le soleil sur ma peau.
- le corps humain me fascine; cette "machine" qui va fonctionner pendant 50, 70, 100 ans. Le fait qu'on respire ou que notre cœur bat sans qu'on y pense. Le fait que si je me coupe, le saignement va finir par s'arrêter et la plaie cicatriser. Depuis toute petite, je trouve ça magique, merveilleux. J'ai conscience de son caractère éphémère et parfois je pense que je ne serai plus, ça m'angoisse, mais je sais que c'est dans l'ordre des choses et que si j'étais immortelle, je finirais par en avoir marre à un moment. Et donc que c'est bien comme ça.
- j'apprécie de sentir par tous les sens. De toutes manières, je "capte" des informations en permanence par tous les sens: j'entends les sons autour de moi quand je fais quelque chose (casse-pied quand je travaille), je suis sensible aux variations de température. Quand je mange un bon plat, je le "mange" autant par le goût, que par la vue ou l'odorat. Ca ne se fait pas trop de manger avec les mains, donc j'évite mais des fois, seule chez moi, je prends plaisir à le faire (quand il n'y a pas une tonne de sauce mais ça m'arrive souvent. Certes, il y a une part de régression mais il y a aussi le plaisir simple (je dirais même primaire) du toucher, de sentir la texture/ la chaleur de la nourriture sous mes doigts).
Je ne sais pas si ça répond à la question...
Invité- Invité
Re: L'animalité chez le zèbre ?
L Homme est un animal! En intellectualisant les choses on a tendance a l oublier. Peut etre que tu es Azaby, comme l a bien dis Caly, restée plus proche de tes instincts et ressentis que la plupart des gens. Je trouve ca plutot sain et positif^^
Maxim- Messages : 222
Date d'inscription : 20/04/2016
Age : 41
Localisation : Dans la lune
Re: L'animalité chez le zèbre ?
Merci pour ces réponses !
Je suis en effet assez d'accord avec ce qui a été dit. Je trouve ça aussi sain de resté connecté avec l'aspect pulsionnel de notre personnalité. Contente d'avoir trouvé des gens qui cernent ce que je veux dire
Je suis en effet assez d'accord avec ce qui a été dit. Je trouve ça aussi sain de resté connecté avec l'aspect pulsionnel de notre personnalité. Contente d'avoir trouvé des gens qui cernent ce que je veux dire
Azaby- Messages : 44
Date d'inscription : 22/11/2015
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