Comment retrouver le goût des autres ?
+13
JCVD
Fata Morgana
Mily_Moheori
zion
Alaintuitif
Lothil
potiron
guyom zigre doUx
david50
mypseudo
♚ Strigide ♚
Maxim
Skeptika
17 participants
Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Discussions générales relatives à la zébritude :: Difficultés zébresques
Page 1 sur 1
Comment retrouver le goût des autres ?
Je n'ai plus vraiment d'amis. Je crois que j'en ai saoulé certains, mais j'en ai rejeté moi même la plupart. C'est comme un grand vide maintenant autour de moi. Ils m'ennuyaient trop, j'ai fini par ne plus en pouvoir de jouer un rôle, de picoler pour alléger l'esprit et embrasser la mondanité. Avant ça m'amusait quelque part, et je m'efforçais de trouver un intérêt aux conversations, aux gens, mais c'est comme si je n'y arrivais plus, que j'avais perdu le truc.
Je m'ennuie tellement, tellement, quand je suis avec des gens, j'ai fini par prendre goût à la solitude, au point d'être presque toujours seule désormais. Pourtant je ne désire pas l'être, c'est juste que c'est moins pire. Si seulement je pouvais rencontrer des gens qui m'intéressent, me stimulent, me donnent envie de passer du temps avec eux. Même quand j'ai l'impression que ça arrive, c'est toujours insatisfaisant finalement. Je ne sais pas ce que je cherche.
Parfois je me dis que je cherche peut-être à me fuir moi-même en fuyant les autres.
Désolée pour ce boulgiboulga égocentrique. Je ne sais même pas ce que j'espère avec ce post.
Je m'ennuie tellement, tellement, quand je suis avec des gens, j'ai fini par prendre goût à la solitude, au point d'être presque toujours seule désormais. Pourtant je ne désire pas l'être, c'est juste que c'est moins pire. Si seulement je pouvais rencontrer des gens qui m'intéressent, me stimulent, me donnent envie de passer du temps avec eux. Même quand j'ai l'impression que ça arrive, c'est toujours insatisfaisant finalement. Je ne sais pas ce que je cherche.
Parfois je me dis que je cherche peut-être à me fuir moi-même en fuyant les autres.
Désolée pour ce boulgiboulga égocentrique. Je ne sais même pas ce que j'espère avec ce post.
Skeptika- Messages : 35
Date d'inscription : 22/05/2015
Age : 30
Re: Comment retrouver le goût des autres ?
ah l ennui c est presque ennuyant d en parler^^.
J ai envie de faire quelques suppositions te concernant: ne serais tu pas quelqu un de toujours disponible pour les autres? cherchant toujours à aider? psy de comptoir?
Etre disponible pour les autres parce que "de toute facon on a rien d autre à faire" mène au sentiment que les autres ne peuvent rien nous apporter. Que l échange ne va toujours que dans un sens. L habitude s est installée: nos amis sont habitués à cette attention pour leurs personnes qui fini par nous épuiser.
J ai envie de te donner le conseil que je donnerais à moi même: te lancer un défi, une activité dont tu ne connais rien et où tu devra te reposer sur les autres pour apprendre. Sports, stages, bénévolat, peu importe tant que ca te met hors de ta zone de confort. Et dés que tu sens que tu retombe dans tes vieux travers à être disponible pour les autres puisque tu arrive enfin à maitriser le sujet tu recommence!
Le fait de te lancer dans une activité qui t interesse toi et dont tu ne connais rien devrait te permettre de retrouver gout à l échange puisque ces gens ont quelque chose à t apporter. Quelqu un reussira peut etre à te surprendre!
J ai envie de faire quelques suppositions te concernant: ne serais tu pas quelqu un de toujours disponible pour les autres? cherchant toujours à aider? psy de comptoir?
Etre disponible pour les autres parce que "de toute facon on a rien d autre à faire" mène au sentiment que les autres ne peuvent rien nous apporter. Que l échange ne va toujours que dans un sens. L habitude s est installée: nos amis sont habitués à cette attention pour leurs personnes qui fini par nous épuiser.
J ai envie de te donner le conseil que je donnerais à moi même: te lancer un défi, une activité dont tu ne connais rien et où tu devra te reposer sur les autres pour apprendre. Sports, stages, bénévolat, peu importe tant que ca te met hors de ta zone de confort. Et dés que tu sens que tu retombe dans tes vieux travers à être disponible pour les autres puisque tu arrive enfin à maitriser le sujet tu recommence!
Le fait de te lancer dans une activité qui t interesse toi et dont tu ne connais rien devrait te permettre de retrouver gout à l échange puisque ces gens ont quelque chose à t apporter. Quelqu un reussira peut etre à te surprendre!
Maxim- Messages : 222
Date d'inscription : 20/04/2016
Age : 41
Localisation : Dans la lune
Re: Comment retrouver le goût des autres ?
Quelqu'un de toujours dispo pour les autres, cherchant toujours à aider... ça se nuance je crois, mais le psy de comptoir ça c'est sûr c'est bien moi. D'ailleurs l'année dernière, lorsque j'ai décidé de me supprimer de ma bande de potes, le "push" final a été quand j'ai pensé à ce que les gens savaient de moi VS ce que moi je savais d'eux. Pour chaque personne de la bande (une vingtaine de personnes), je savais au moins dans les grands traits leur histoire de vie. Parce que je m'y étais intéressée, parce que j'avais servi de psy de comptoir, etc. Puis je me suis demandée à combien d'entre eux j'avais divulgué des infos perso, que ce soit spontanément ou pour répondre à une question.
Aucun. Littéralement aucun, hormis mon ex dans le lot. Ces gens ne savaient rien de moi. Ils s'en foutaient même, visiblement.
Pourtant je suis loin d'être une personnalité effacée, c'est même l'inverse, j'ai tendance à déranger.
Mais pourtant les écouter n'était pas qu'un comblement du vide, de l'ennui. Honnêtement la plupart du temps ça m'intéressait vraiment. J'adore écouter les gens me parler de leurs problèmes. Je ne crois pas que ça soit malsain. J'aime essayer de décrypter les choses, voir ce que les autres n'ont pas vu.
C'est une très bonne idée que tu me donnes là. Je vais y réfléchir en effet. J'avais envie de me mettre à la randonnée ces derniers temps, je vais peut-être voir dans ce domaine là.
Aucun. Littéralement aucun, hormis mon ex dans le lot. Ces gens ne savaient rien de moi. Ils s'en foutaient même, visiblement.
Pourtant je suis loin d'être une personnalité effacée, c'est même l'inverse, j'ai tendance à déranger.
Mais pourtant les écouter n'était pas qu'un comblement du vide, de l'ennui. Honnêtement la plupart du temps ça m'intéressait vraiment. J'adore écouter les gens me parler de leurs problèmes. Je ne crois pas que ça soit malsain. J'aime essayer de décrypter les choses, voir ce que les autres n'ont pas vu.
C'est une très bonne idée que tu me donnes là. Je vais y réfléchir en effet. J'avais envie de me mettre à la randonnée ces derniers temps, je vais peut-être voir dans ce domaine là.
Skeptika- Messages : 35
Date d'inscription : 22/05/2015
Age : 30
Re: Comment retrouver le goût des autres ?
Bonjour,
C'est un sujet intéressant qui est soulevé ici. Je pense que le coeur du problème (ayant été souvent confrontée à la problématique) se situe dans le fait que les relations ne peuvent nous (les gens touchés par ce souci) satisfaire d'elles-mêmes. La majorité des amitiés (et même couples) se suffisent à elles-mêmes avec par exemple moultes sorties pour sortir/passer du temps ensemble. Il n'y a pas de ligne directrice et c'est ce qui manque cruellement dans beaucoup de cas. Peut-être que les personnes non-surdouées peuvent se satisfaire de cette relation qui tourne en boucle sur elle-même tout en étant reliée à leur vie privée (sûrement même que certains surdoués y trouvent leur compte) mais il y a assurément besoin de "plus que ça" (au delà de ça serait plus juste en fait) pour un certain nombre de personnes (surdouées et peut-être certains non-surdoués même si j'en ai jamais rencontré dans ce cas). Un but, des projets, des visions au minimum qui ne s'entrechoquent pas. Souvent les relations restent relativement superficielles car si chacun creusait au point de connaître en détail chaque personne qui l'entoure il y aurait certainement un grand ménage spontané et progressif (les personnes s'éloignant les unes des autres si rien ne les lie en profondeur dès l'instant où ça quitte la superficialité).
Les passions communes permettent d'inscrire les relations dans quelque chose de plus grand et de plus solide car les ramifications sont bien plus nombreuses. Les visions qui sont complémentaires ou proches permettent d'échanger des heures pour les peaufiner et voir comment cela peut se retranscrire dans le réel et c'est immense. Il y a aussi la vision des relations qui compte beaucoup, tout le monde n'a pas envie des mêmes choses et n'investit pas les mêmes choses dans les termes "amis" etc. Je pensais que le tri se faisait naturellement (deux personnes ayant des visions radicalement différentes ne peuvent lier une amitié) mais c'est faux car beaucoup restent en superficialité et chacun voit ce qu'il veut dans la relation, ce qui est vraiment mauvais.
L'avantage des relations qui ne reposent pas uniquement sur l'envie de rire ensemble et de passer du temps ensemble c'est que vous pouvez ne plus vous parler pendant 5 ans et vous retrouver pour un projet avec la même intensité qu'avant car ce sont des relations qui s'entretiennent même sans lien puisqu'elles sont en partie alimentées par ses sujets de prédilection et l'avancement dans la vie (quand il y a ligne directrice de chemin de vie et d'attitude, ce qui va souvent de pair).
Je pense que tu gagnerais à trouver des personnes qui ont une ligne directrice interne proche de la tienne ou qui ne contrarie pas la tienne en tout cas et ayant des passions communes aux tiennes. Tu peux aussi observer leur rapport à l'amitié assez rapidement en voyant leur façon de se comporter avec leurs amis. Tu verras bien ce qui fait que tu te sens bien et ne t'apporte pas d'ennui et tu pourras remodeler tout ton social en fonction de ça
L'idée apportée par Maxim me paraît vraiment pertinente, ce serait un bon début !
C'est un sujet intéressant qui est soulevé ici. Je pense que le coeur du problème (ayant été souvent confrontée à la problématique) se situe dans le fait que les relations ne peuvent nous (les gens touchés par ce souci) satisfaire d'elles-mêmes. La majorité des amitiés (et même couples) se suffisent à elles-mêmes avec par exemple moultes sorties pour sortir/passer du temps ensemble. Il n'y a pas de ligne directrice et c'est ce qui manque cruellement dans beaucoup de cas. Peut-être que les personnes non-surdouées peuvent se satisfaire de cette relation qui tourne en boucle sur elle-même tout en étant reliée à leur vie privée (sûrement même que certains surdoués y trouvent leur compte) mais il y a assurément besoin de "plus que ça" (au delà de ça serait plus juste en fait) pour un certain nombre de personnes (surdouées et peut-être certains non-surdoués même si j'en ai jamais rencontré dans ce cas). Un but, des projets, des visions au minimum qui ne s'entrechoquent pas. Souvent les relations restent relativement superficielles car si chacun creusait au point de connaître en détail chaque personne qui l'entoure il y aurait certainement un grand ménage spontané et progressif (les personnes s'éloignant les unes des autres si rien ne les lie en profondeur dès l'instant où ça quitte la superficialité).
Les passions communes permettent d'inscrire les relations dans quelque chose de plus grand et de plus solide car les ramifications sont bien plus nombreuses. Les visions qui sont complémentaires ou proches permettent d'échanger des heures pour les peaufiner et voir comment cela peut se retranscrire dans le réel et c'est immense. Il y a aussi la vision des relations qui compte beaucoup, tout le monde n'a pas envie des mêmes choses et n'investit pas les mêmes choses dans les termes "amis" etc. Je pensais que le tri se faisait naturellement (deux personnes ayant des visions radicalement différentes ne peuvent lier une amitié) mais c'est faux car beaucoup restent en superficialité et chacun voit ce qu'il veut dans la relation, ce qui est vraiment mauvais.
L'avantage des relations qui ne reposent pas uniquement sur l'envie de rire ensemble et de passer du temps ensemble c'est que vous pouvez ne plus vous parler pendant 5 ans et vous retrouver pour un projet avec la même intensité qu'avant car ce sont des relations qui s'entretiennent même sans lien puisqu'elles sont en partie alimentées par ses sujets de prédilection et l'avancement dans la vie (quand il y a ligne directrice de chemin de vie et d'attitude, ce qui va souvent de pair).
Je pense que tu gagnerais à trouver des personnes qui ont une ligne directrice interne proche de la tienne ou qui ne contrarie pas la tienne en tout cas et ayant des passions communes aux tiennes. Tu peux aussi observer leur rapport à l'amitié assez rapidement en voyant leur façon de se comporter avec leurs amis. Tu verras bien ce qui fait que tu te sens bien et ne t'apporte pas d'ennui et tu pourras remodeler tout ton social en fonction de ça
L'idée apportée par Maxim me paraît vraiment pertinente, ce serait un bon début !
♚ Strigide ♚- Messages : 345
Date d'inscription : 20/09/2013
Age : 96
Localisation : Ailleurs ?
Re: Comment retrouver le goût des autres ?
Je trouve vos retours très enrichissants. Je fais un lien proche du votre. Avoir le goût des autres c'est nourrir ses propres goûts et investir pour soi. Apprendre à équilibrer entre trouver de l'intérêt dans sa vie, avoir des violons d'Ingres et croiser bien sûr, d'autres passionnés.
mypseudo- Messages : 537
Date d'inscription : 24/11/2015
Age : 50
Localisation : entre ici et là bas
Re: Comment retrouver le goût des autres ?
Skeptika a écrit:Parfois je me dis que je cherche peut-être à me fuir moi-même en fuyant les autres.
Où à te trouver toi même en fuyant cette fausse image que te renvoie le regard des autres.
david50- Messages : 5185
Date d'inscription : 16/09/2013
Re: Comment retrouver le goût des autres ?
Skeptika a écrit:Je n'ai plus vraiment d'amis. Je crois que j'en ai saoulé certains, mais j'en ai rejeté moi même la plupart. C'est comme un grand vide maintenant autour de moi. Ils m'ennuyaient trop, j'ai fini par ne plus en pouvoir de jouer un rôle, de picoler pour alléger l'esprit et embrasser la mondanité. Avant ça m'amusait quelque part, et je m'efforçais de trouver un intérêt aux conversations, aux gens, mais c'est comme si je n'y arrivais plus, que j'avais perdu le truc.
Je m'ennuie tellement, tellement, quand je suis avec des gens, j'ai fini par prendre goût à la solitude, au point d'être presque toujours seule désormais. Pourtant je ne désire pas l'être, c'est juste que c'est moins pire. Si seulement je pouvais rencontrer des gens qui m'intéressent, me stimulent, me donnent envie de passer du temps avec eux. Même quand j'ai l'impression que ça arrive, c'est toujours insatisfaisant finalement. Je ne sais pas ce que je cherche.
Parfois je me dis que je cherche peut-être à me fuir moi-même en fuyant les autres.
Désolée pour ce boulgiboulga égocentrique. Je ne sais même pas ce que j'espère avec ce post.
bonjour Skeptica, personnellement et aussi sur ce sujet le livre de monique de kermadec "l'adulte surdoué à la conquête du bonheur", bien que le titre est zarbi, est un bon outil. vraiment . (je n'ai pas % sur la vente hein ).
courage !
Re: Comment retrouver le goût des autres ?
Cool sujet ♪ Je pense aussi que les activités de groupe et les passions communes sont de bonnes pistes. Quelques questions à pouf (ignore celles qui ne t'inspirent rien) :
Quels sont les sujets de conversation qui ne t'ennuient pas (à part la psycho de comptoir) ?
Quelles sont les parties de ta vie que tu aimerais raconter aux autres ?
Est-ce envisageable pour toi de changer de sujet quand ils te saoûlent ?
Qu'est-ce qui t'a le plus éloigné d'eux : l'ennui ou bien la colère née de cette impression qu'ils se foutent de ta vie ?
Comment est-ce possible que tes fréquentations ne connaissent rien sur toi si tu es loin d'être une personnalité effacée (est-ce qu'ils oublient ce que tu dis ? t'ignorent ? ou parlent plus fort ? ou bien tu parles d'autre chose que de toi ?)
Quels sont les sujets de conversation qui ne t'ennuient pas (à part la psycho de comptoir) ?
Quelles sont les parties de ta vie que tu aimerais raconter aux autres ?
Est-ce envisageable pour toi de changer de sujet quand ils te saoûlent ?
Qu'est-ce qui t'a le plus éloigné d'eux : l'ennui ou bien la colère née de cette impression qu'ils se foutent de ta vie ?
Comment est-ce possible que tes fréquentations ne connaissent rien sur toi si tu es loin d'être une personnalité effacée (est-ce qu'ils oublient ce que tu dis ? t'ignorent ? ou parlent plus fort ? ou bien tu parles d'autre chose que de toi ?)
Re: Comment retrouver le goût des autres ?
Bonjour Skeptika,
Je me retrouve un peu dans la même situation que toi, je n'ai pas de véritable ami, des connaissances oui mais pas d'ami. Déjà toute petite, j'avais ce sentiment de rejet des autres puis à l'adolescence, j'ai eu une amie durant un an ou deux mais j'ai eu droit à un méchant revers de sa part. Cette trahison m'a blessée au plus profond et depuis lors d'une part je n'ose plus aller vers les autres et d'autre part je ne trouve personne qui ait les mêmes centres d'intérêt ni même une personne qui me donne l'impression d'une réciprocité dans le "sentiment" amical à la même échelle.
Quand je donne c'est à 100%. Je ne suis pas pour autant une personne qui étouffe l'autre bien au contraire. Je suis aussi consciente que je ne peux demander à qui que ce soit d'agir de la même manière, il faut que ça vienne d'elle-même. Alors même si j'en crève de ce manque d'amitié je ne me lance plus dans la recherche car je souffrirait encore plus de vivre une pseudo amitié basée sur des besoins purement égoïstes. J'ai trop souffert par le passé, je ne veux plus de cela.
Je ne trouve pas non plus d'intérêt à me trouver dans un groupe, c'est bruyant, ça parle de tout et n'importe quoi.
Parler pour parler c'est pas mon truc, faire du bruit pour faire du bruit , non merci. Par contre, si on peut captiver mon attention, si mon interlocuteur à quelque chose à m'apprendre, si nous avons les mêmes centres d'intérêt (et ils sont nombreux entre la cosmologie, la philosophie des sciences, la peinture, la musique, les courants philosophiques, l'écologie.... l'ésotérisme et j'en passe) et tenir une conversation qui fait bouillonner les neurones, s'il y a cette connexion ça peut coller tout de suite mais pour l'instant pas trouvé grand monde.....
Bref je n'attends plus rien de ce côté là, c'est souvent quand on ne cherche plus que ça finit par venir d'où on ne s'y attends pas, il paraît....
Je me retrouve un peu dans la même situation que toi, je n'ai pas de véritable ami, des connaissances oui mais pas d'ami. Déjà toute petite, j'avais ce sentiment de rejet des autres puis à l'adolescence, j'ai eu une amie durant un an ou deux mais j'ai eu droit à un méchant revers de sa part. Cette trahison m'a blessée au plus profond et depuis lors d'une part je n'ose plus aller vers les autres et d'autre part je ne trouve personne qui ait les mêmes centres d'intérêt ni même une personne qui me donne l'impression d'une réciprocité dans le "sentiment" amical à la même échelle.
Quand je donne c'est à 100%. Je ne suis pas pour autant une personne qui étouffe l'autre bien au contraire. Je suis aussi consciente que je ne peux demander à qui que ce soit d'agir de la même manière, il faut que ça vienne d'elle-même. Alors même si j'en crève de ce manque d'amitié je ne me lance plus dans la recherche car je souffrirait encore plus de vivre une pseudo amitié basée sur des besoins purement égoïstes. J'ai trop souffert par le passé, je ne veux plus de cela.
Je ne trouve pas non plus d'intérêt à me trouver dans un groupe, c'est bruyant, ça parle de tout et n'importe quoi.
Parler pour parler c'est pas mon truc, faire du bruit pour faire du bruit , non merci. Par contre, si on peut captiver mon attention, si mon interlocuteur à quelque chose à m'apprendre, si nous avons les mêmes centres d'intérêt (et ils sont nombreux entre la cosmologie, la philosophie des sciences, la peinture, la musique, les courants philosophiques, l'écologie.... l'ésotérisme et j'en passe) et tenir une conversation qui fait bouillonner les neurones, s'il y a cette connexion ça peut coller tout de suite mais pour l'instant pas trouvé grand monde.....
Bref je n'attends plus rien de ce côté là, c'est souvent quand on ne cherche plus que ça finit par venir d'où on ne s'y attends pas, il paraît....
Re: Comment retrouver le goût des autres ?
potiron a écrit:Cool sujet ♪ Je pense aussi que les activités de groupe et les passions communes sont de bonnes pistes. Quelques questions à pouf (ignore celles qui ne t'inspirent rien) :
Quels sont les sujets de conversation qui ne t'ennuient pas (à part la psycho de comptoir) ?
Quelles sont les parties de ta vie que tu aimerais raconter aux autres ?
Est-ce envisageable pour toi de changer de sujet quand ils te saoûlent ?
Qu'est-ce qui t'a le plus éloigné d'eux : l'ennui ou bien la colère née de cette impression qu'ils se foutent de ta vie ?
Comment est-ce possible que tes fréquentations ne connaissent rien sur toi si tu es loin d'être une personnalité effacée (est-ce qu'ils oublient ce que tu dis ? t'ignorent ? ou parlent plus fort ? ou bien tu parles d'autre chose que de toi ?)
merci , involontairement cela recoupe mon ressenti actuel
finalement c'est un peu cela, sans parler de soi forcément les autres n'en savent rien mais quand on parle de soi que les autres s'en foutent en effet il ya colère ou ennui
l'idée est donc de parler de soi à des gens qui s'en foutent pas mais ça...
Invité- Invité
Re: Comment retrouver le goût des autres ?
Personnellement, je pense que je peux affirmer que j'ai plutôt "le goût des autres".
J'ai mené ma carrière en tant qu'assistant social à écouter les problèmes des autres puis depuis peu, je suis devenu coach thérapeute, ce qui finalement est du même registre.
Je porte donc un intérêt "professionnel" aux autres. Même si je n'ai pas forcément envie de recevoir telle ou telle personne, c'est le choix professionnel que j'ai fait donc je me force un peu et, chaque fois, je parviens à retrouver de l'intérêt à la relation.
Comment je fais ? Ben, je fais preuve d'empathie jusqu'à "faire un voyage" avec l'autre.
Ce voyage dure le temps de l'entretien, autant que possible nous le faisons à deux, l'autre me permettant de découvrir sa réalité et ses paysages.
Parfois, je me fixe moi-même des défis : parvenir à faire comprendre quelque chose très éloigné de sa réalité, réussir à faire rire ou même écourter un long verbiage sans intérêt pour la résolution du problème… je vis mes relations comme un jeu et cela anime mon goût des autres.
Sur le plan des loisirs, après ma séparation et mon déménagement, je me suis retrouvé seul. Vraiment seul.
Aussi, j'ai pris les moyens de me tisser un réseau de relations à partir du site "OnVaSortir". Là, j'ai découvert des centres que je ne connaissait pas. J'ai ainsi pratiqué des ateliers d'écriture, du théâtre d'impro, de la bachata et du tango argentin, des jeux d'apéro, des sites de randonnée, des conférences, des vernissages d'expo, etc..
J'y ai rencontré beaucoup de gens avec qui je n'avais pas spécialement d'arômes crochus (pas assez pour qu'on deviennent amis) mais finalement, je crois que le nombre de relations nourrit également. Je veux dire par là que 300 relations superficielles apportent peut être l'équivalent de 3 relations profondes (que j'ai fini par avoir tout de même).
Enfin, ladite "profondeur", je la trouve en moi. Par la biais de la méditation notamment.
Je veux dire par là par une recherche spirituelle.
Là, les mots ne sont plus nécessaires et ma connexion à l'univers, à la beauté de la nature, aux autres… se fait naturellement.
J'espère que mon témoignage te permettra de trouver ta propre voie.
J'ai mené ma carrière en tant qu'assistant social à écouter les problèmes des autres puis depuis peu, je suis devenu coach thérapeute, ce qui finalement est du même registre.
Je porte donc un intérêt "professionnel" aux autres. Même si je n'ai pas forcément envie de recevoir telle ou telle personne, c'est le choix professionnel que j'ai fait donc je me force un peu et, chaque fois, je parviens à retrouver de l'intérêt à la relation.
Comment je fais ? Ben, je fais preuve d'empathie jusqu'à "faire un voyage" avec l'autre.
Ce voyage dure le temps de l'entretien, autant que possible nous le faisons à deux, l'autre me permettant de découvrir sa réalité et ses paysages.
Parfois, je me fixe moi-même des défis : parvenir à faire comprendre quelque chose très éloigné de sa réalité, réussir à faire rire ou même écourter un long verbiage sans intérêt pour la résolution du problème… je vis mes relations comme un jeu et cela anime mon goût des autres.
Sur le plan des loisirs, après ma séparation et mon déménagement, je me suis retrouvé seul. Vraiment seul.
Aussi, j'ai pris les moyens de me tisser un réseau de relations à partir du site "OnVaSortir". Là, j'ai découvert des centres que je ne connaissait pas. J'ai ainsi pratiqué des ateliers d'écriture, du théâtre d'impro, de la bachata et du tango argentin, des jeux d'apéro, des sites de randonnée, des conférences, des vernissages d'expo, etc..
J'y ai rencontré beaucoup de gens avec qui je n'avais pas spécialement d'arômes crochus (pas assez pour qu'on deviennent amis) mais finalement, je crois que le nombre de relations nourrit également. Je veux dire par là que 300 relations superficielles apportent peut être l'équivalent de 3 relations profondes (que j'ai fini par avoir tout de même).
Enfin, ladite "profondeur", je la trouve en moi. Par la biais de la méditation notamment.
Je veux dire par là par une recherche spirituelle.
Là, les mots ne sont plus nécessaires et ma connexion à l'univers, à la beauté de la nature, aux autres… se fait naturellement.
J'espère que mon témoignage te permettra de trouver ta propre voie.
Alaintuitif- Messages : 1159
Date d'inscription : 24/05/2016
Age : 57
Localisation : Bordeaux Cestas
Re: Comment retrouver le goût des autres ?
Mdrr skeptika ! Moi c'est exactement la même chose.
J'ai decouvert qu'en fait mon environnement me perçois comme nettement supérieur ! Dans le sens très pure d'esprit, créatif , puissant, drôle, intelligent, vivant !
Mais connaissent très bien notre grande faille, soit : notre profonde gentillesse...
Du coup ils prennent simplement plaisir à retourné la situation contre nous.
Pour les autres plus droit d'esprit, c'est plus délicat...
Y'a un angle de reponse très très claire, mais j'sais meme pas si tu va te reconnecter un jour alors j'vais me gardé de faire un exposé
Pour ceux que ça interesse quand même.
Quand t'as le réel pouvoir, c'est toi qui doit tout parametré, et faut qu'après sa suive.
Donc quand tes potes ne connaissent rien de toi, c'est qu'inconsciemment ya une très bonne raison.
Plus t'es intelligent, plus tu as raison, plus tu vas créer les sitaution, plus tu seras seul.
Apres...xd...tu peut toujours te réfugié dans l'affect obsessionnel ! Tomber amoureux, et tout
Toujours un moment où j'me demande comment j'suis pas encore devenu un cauchemard xd !
Toujours des éclaires de profonde haine ancestrale qui me traverse...enfin bon ^^
J'ai decouvert qu'en fait mon environnement me perçois comme nettement supérieur ! Dans le sens très pure d'esprit, créatif , puissant, drôle, intelligent, vivant !
Mais connaissent très bien notre grande faille, soit : notre profonde gentillesse...
Du coup ils prennent simplement plaisir à retourné la situation contre nous.
Pour les autres plus droit d'esprit, c'est plus délicat...
Y'a un angle de reponse très très claire, mais j'sais meme pas si tu va te reconnecter un jour alors j'vais me gardé de faire un exposé
Pour ceux que ça interesse quand même.
Quand t'as le réel pouvoir, c'est toi qui doit tout parametré, et faut qu'après sa suive.
Donc quand tes potes ne connaissent rien de toi, c'est qu'inconsciemment ya une très bonne raison.
Plus t'es intelligent, plus tu as raison, plus tu vas créer les sitaution, plus tu seras seul.
Apres...xd...tu peut toujours te réfugié dans l'affect obsessionnel ! Tomber amoureux, et tout
Toujours un moment où j'me demande comment j'suis pas encore devenu un cauchemard xd !
Toujours des éclaires de profonde haine ancestrale qui me traverse...enfin bon ^^
zion- Messages : 409
Date d'inscription : 27/04/2016
Age : 30
Localisation : marseille
Re: Comment retrouver le goût des autres ?
- Comment retrouver le goût des autres ?:
Z'avez essayé de les lécher ?
Mily_Moheori- Messages : 908
Date d'inscription : 07/03/2016
Re: Comment retrouver le goût des autres ?
Lol
C'est quoi le "goût des autres" ?
Ça n'a pas tant à voir avec la zébritude qu'avec la simple réalité humaine: rien, jamais, n'est parfait, ça coincera toujours quelque part. La sagesse alors c'est de pouvoir aimer l'imperfection.
C'est quoi le "goût des autres" ?
Même quand j'ai l'impression que ça arrive, c'est toujours insatisfaisant finalement. Je ne sais pas ce que je cherche.
Ça n'a pas tant à voir avec la zébritude qu'avec la simple réalité humaine: rien, jamais, n'est parfait, ça coincera toujours quelque part. La sagesse alors c'est de pouvoir aimer l'imperfection.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Comment retrouver le goût des autres ?
Merci à tous d'avoir répondu, je ne m'attendais pas à tant de retours et je ne me suis pas connectée sur le site depuis plusieurs jours d'où la réponse tardive (pardon !), mais je vais tâcher de répondre tant que je peux.
Je suis d'accord avec tout ce que tu dis avant ce passage Strigide, mais c'est là où le bât blesse pour moi. J'ai des amis que je connais depuis mon enfance, depuis mes 2 ans mêmes. On se voit beaucoup moins depuis 4 ans, depuis que j'ai déménagé dans le sud, mais même avec eux je crois que ça coince un peu maintenant. Je me sens plutôt bien, mieux qu'avec les amitiés récentes que je m'étais faite. Mais je finis toujours par retrouver les mêmes genre de conversations, les mêmes arguments, le même conformisme finalement malgré toutes les apparentes altérités, et cet ennui, aliénant. Et ce sentiment de solitude, de décalage, d'incompréhension mutuelle. Bien sûr on se comprend en surface. Mais dans le fond, c'est si... solitaire.
Cet avancement dans la vie dont tu parles, il peut changer, il peut changer de forme. De sens. De consistance. Et ne plus faire écho avec les autres.
Je ne comprend pas pourquoi. Je me déteste de penser comme ça, de ressentir ça, ça sonne tellement arrogant. Mais c'est ainsi.
C'est possible, mais essayer de se trouver seule, n'est-ce pas une peine perdue, un écran de fumée ?
Je vais essayer de regarder ça, merci
- Je trouve généralement un grand intérêt à discuter de la vie personnelle et intime d'une personne, avec elle, mais ça rejoint la psychologie de comptoir donc... à part ça, j'aime bien débattre de sujets assez ouverts et controversés, pas tellement la politique plutôt des choses comme le transhumanisme, le rapport à l'existence, à la religion, à la société, à la connaissance, à l'autre, réfléchir à des idées pour améliorer ci ou ça... J'en sais rien, j'aime surtout apprendre des choses grâce à l'autre, au moins ouvrir de nouvelles perspectives.
- En groupe, non. D'autant plus que le groupe d'"amis" que j'avais était assez conséquent, et pas mal dans la superficialité, les conversations un peu simplistes et mondaines.
- Honnêtement les deux. Mais je crois que c'est surtout l'ennui qui m'a progressivement rongé, et la colère, ou plutôt la frustration je dirais liée à leur manque d'intérêt qui a fini de me faire réaliser que je n'avais rien à gagner avec eux.
- Comment est-ce possible, eh bien ce n'est même pas spécialement lié à moi, ils sont juste comme ça, même entre eux, ne s'intéressent pas vraiment à l'autre. Ce sont des relations assez superficielles, et pourtant ça se prétend être une "famille". Mon ex avec qui je suis restée 1 an et demi et qui fait partie de ce groupe avait cette même frustration. Mais j'ai l'impression que c'est courant, c'est loin de n'être qu'avec eux que j'ai vécu ça. Tellement de gens sont capables de passer des heures à raconter leur vie mais ne vont pas s'intéresser plus de 3 minutes à celle de leur interlocuteur. Après, je ne parle jamais spontanément de moi en effet, ou de ma vie, contrairement aux autres, ce qui n'aide pas. J'aurais l'impression de déranger, de passer pour quelqu'un de narcissique ou que sais-je.
Eh oui, je te comprends. Le risque c'est d'être toujours déçu. Quant à trouver des gens qui partagent ce genre d'intérêt, hélas c'est extrêmement difficile. Je n'en trouve pas, et c'est désespérant.
Parce qu'ils éprouvent un réel intérêt à discuter avec nous, et vice versa. Ca devrait être fluide. Je ne peux pas croire qu'il n'y a qu'avec un autre zèbre qu'on peut trouver ça, ce serait tellement... injuste.
C'est en quelque sorte ce que je faisais avant. Mais c'est comme si j'avais perdu le goût, la patience et l'intérêt de le faire. Je me ferme avant même que le voyage ne commence, ça ne m'intéresse pas, plus. Parce qu'il n'y a rien d'intéressant à trouver de toute façon.
Je sais que ce raisonnement est faux, que parfois le voyage est riche, mais il m'habite néanmoins.
Ca ne me correspond pas tant, j'ai développé depuis petite une armure assez glaciale. Je ne crois pas qu'on me voit comme quelqu'un de gentil.
C'est un peu ce que j'ai fait... bad idea. Ca rend les choses encore plus compliqués, floues, obscures et incertaines. Et c'est une fuite.
♚ Strigide ♚ a écrit:L'avantage des relations qui ne reposent pas uniquement sur l'envie de rire ensemble et de passer du temps ensemble c'est que vous pouvez ne plus vous parler pendant 5 ans et vous retrouver pour un projet avec la même intensité qu'avant car ce sont des relations qui s'entretiennent même sans lien puisqu'elles sont en partie alimentées par ses sujets de prédilection et l'avancement dans la vie (quand il y a ligne directrice de chemin de vie et d'attitude, ce qui va souvent de pair).
Je suis d'accord avec tout ce que tu dis avant ce passage Strigide, mais c'est là où le bât blesse pour moi. J'ai des amis que je connais depuis mon enfance, depuis mes 2 ans mêmes. On se voit beaucoup moins depuis 4 ans, depuis que j'ai déménagé dans le sud, mais même avec eux je crois que ça coince un peu maintenant. Je me sens plutôt bien, mieux qu'avec les amitiés récentes que je m'étais faite. Mais je finis toujours par retrouver les mêmes genre de conversations, les mêmes arguments, le même conformisme finalement malgré toutes les apparentes altérités, et cet ennui, aliénant. Et ce sentiment de solitude, de décalage, d'incompréhension mutuelle. Bien sûr on se comprend en surface. Mais dans le fond, c'est si... solitaire.
Cet avancement dans la vie dont tu parles, il peut changer, il peut changer de forme. De sens. De consistance. Et ne plus faire écho avec les autres.
Je ne comprend pas pourquoi. Je me déteste de penser comme ça, de ressentir ça, ça sonne tellement arrogant. Mais c'est ainsi.
david50 a écrit:Skeptika a écrit:Parfois je me dis que je cherche peut-être à me fuir moi-même en fuyant les autres.
Où à te trouver toi même en fuyant cette fausse image que te renvoie le regard des autres.
C'est possible, mais essayer de se trouver seule, n'est-ce pas une peine perdue, un écran de fumée ?
guyom zigre doUx a écrit:bonjour Skeptica, personnellement et aussi sur ce sujet le livre de monique de kermadec "l'adulte surdoué à la conquête du bonheur", bien que le titre est zarbi, est un bon outil. vraiment . (je n'ai pas % sur la vente hein ).
courage !
Je vais essayer de regarder ça, merci
potiron a écrit:Cool sujet ♪ Je pense aussi que les activités de groupe et les passions communes sont de bonnes pistes. Quelques questions à pouf (ignore celles qui ne t'inspirent rien) :
Quels sont les sujets de conversation qui ne t'ennuient pas (à part la psycho de comptoir) ?
Quelles sont les parties de ta vie que tu aimerais raconter aux autres ?
Est-ce envisageable pour toi de changer de sujet quand ils te saoûlent ?
Qu'est-ce qui t'a le plus éloigné d'eux : l'ennui ou bien la colère née de cette impression qu'ils se foutent de ta vie ?
Comment est-ce possible que tes fréquentations ne connaissent rien sur toi si tu es loin d'être une personnalité effacée (est-ce qu'ils oublient ce que tu dis ? t'ignorent ? ou parlent plus fort ? ou bien tu parles d'autre chose que de toi ?)
- Je trouve généralement un grand intérêt à discuter de la vie personnelle et intime d'une personne, avec elle, mais ça rejoint la psychologie de comptoir donc... à part ça, j'aime bien débattre de sujets assez ouverts et controversés, pas tellement la politique plutôt des choses comme le transhumanisme, le rapport à l'existence, à la religion, à la société, à la connaissance, à l'autre, réfléchir à des idées pour améliorer ci ou ça... J'en sais rien, j'aime surtout apprendre des choses grâce à l'autre, au moins ouvrir de nouvelles perspectives.
- En groupe, non. D'autant plus que le groupe d'"amis" que j'avais était assez conséquent, et pas mal dans la superficialité, les conversations un peu simplistes et mondaines.
- Honnêtement les deux. Mais je crois que c'est surtout l'ennui qui m'a progressivement rongé, et la colère, ou plutôt la frustration je dirais liée à leur manque d'intérêt qui a fini de me faire réaliser que je n'avais rien à gagner avec eux.
- Comment est-ce possible, eh bien ce n'est même pas spécialement lié à moi, ils sont juste comme ça, même entre eux, ne s'intéressent pas vraiment à l'autre. Ce sont des relations assez superficielles, et pourtant ça se prétend être une "famille". Mon ex avec qui je suis restée 1 an et demi et qui fait partie de ce groupe avait cette même frustration. Mais j'ai l'impression que c'est courant, c'est loin de n'être qu'avec eux que j'ai vécu ça. Tellement de gens sont capables de passer des heures à raconter leur vie mais ne vont pas s'intéresser plus de 3 minutes à celle de leur interlocuteur. Après, je ne parle jamais spontanément de moi en effet, ou de ma vie, contrairement aux autres, ce qui n'aide pas. J'aurais l'impression de déranger, de passer pour quelqu'un de narcissique ou que sais-je.
Lothil a écrit:Quand je donne c'est à 100%.
(...)
Je ne trouve pas non plus d'intérêt à me trouver dans un groupe, c'est bruyant, ça parle de tout et n'importe quoi.
Parler pour parler c'est pas mon truc, faire du bruit pour faire du bruit , non merci. Par contre, si on peut captiver mon attention, si mon interlocuteur à quelque chose à m'apprendre, si nous avons les mêmes centres d'intérêt (et ils sont nombreux entre la cosmologie, la philosophie des sciences, la peinture, la musique, les courants philosophiques, l'écologie.... l'ésotérisme et j'en passe) et tenir une conversation qui fait bouillonner les neurones, s'il y a cette connexion ça peut coller tout de suite mais pour l'instant pas trouvé grand monde.....
Eh oui, je te comprends. Le risque c'est d'être toujours déçu. Quant à trouver des gens qui partagent ce genre d'intérêt, hélas c'est extrêmement difficile. Je n'en trouve pas, et c'est désespérant.
zebulonlezebre a écrit:
l'idée est donc de parler de soi à des gens qui s'en foutent pas mais ça...
Parce qu'ils éprouvent un réel intérêt à discuter avec nous, et vice versa. Ca devrait être fluide. Je ne peux pas croire qu'il n'y a qu'avec un autre zèbre qu'on peut trouver ça, ce serait tellement... injuste.
Alaintuitif a écrit:Je porte donc un intérêt "professionnel" aux autres. Même si je n'ai pas forcément envie de recevoir telle ou telle personne, c'est le choix professionnel que j'ai fait donc je me force un peu et, chaque fois, je parviens à retrouver de l'intérêt à la relation.
Comment je fais ? Ben, je fais preuve d'empathie jusqu'à "faire un voyage" avec l'autre.
Ce voyage dure le temps de l'entretien, autant que possible nous le faisons à deux, l'autre me permettant de découvrir sa réalité et ses paysages.
C'est en quelque sorte ce que je faisais avant. Mais c'est comme si j'avais perdu le goût, la patience et l'intérêt de le faire. Je me ferme avant même que le voyage ne commence, ça ne m'intéresse pas, plus. Parce qu'il n'y a rien d'intéressant à trouver de toute façon.
Je sais que ce raisonnement est faux, que parfois le voyage est riche, mais il m'habite néanmoins.
zion a écrit:Mais connaissent très bien notre grande faille, soit : notre profonde gentillesse...
Du coup ils prennent simplement plaisir à retourné la situation contre nous.
Ca ne me correspond pas tant, j'ai développé depuis petite une armure assez glaciale. Je ne crois pas qu'on me voit comme quelqu'un de gentil.
zion a écrit:Plus t'es intelligent, plus tu as raison, plus tu vas créer les sitaution, plus tu seras seul.
Apres...xd...tu peut toujours te réfugié dans l'affect obsessionnel ! Tomber amoureux, et tout
C'est un peu ce que j'ai fait... bad idea. Ca rend les choses encore plus compliqués, floues, obscures et incertaines. Et c'est une fuite.
Skeptika- Messages : 35
Date d'inscription : 22/05/2015
Age : 30
Re: Comment retrouver le goût des autres ?
Merci pour ce feed-back.
Il m'évoque une question, à explorer peut être?: es- tu sûre qu'il ne s'agit tout simplement pas d'un symptôme que certains de tes besoins ne sont pas satisfaits?
C'est en effet un cas assez fréquent (et assez surprenant pour celui/celle qui le vit) que nos affects soient touchés comme un signal d'alarme.
Si tu changes alors un des paramètres de ta vie, la flamme intérieure se trouve de nouveau alimentée de plus belle.
Allez, je poursuis cette piste de réflexion jusqu'au bout : as-tu essayé de prendre des Fleurs de Bach, des porter des minéraux (oranges comme la Calcite et bleus comme la calcédoine par exemple), de faire des exercices de circulation énergétique?
Il m'évoque une question, à explorer peut être?: es- tu sûre qu'il ne s'agit tout simplement pas d'un symptôme que certains de tes besoins ne sont pas satisfaits?
C'est en effet un cas assez fréquent (et assez surprenant pour celui/celle qui le vit) que nos affects soient touchés comme un signal d'alarme.
Si tu changes alors un des paramètres de ta vie, la flamme intérieure se trouve de nouveau alimentée de plus belle.
Allez, je poursuis cette piste de réflexion jusqu'au bout : as-tu essayé de prendre des Fleurs de Bach, des porter des minéraux (oranges comme la Calcite et bleus comme la calcédoine par exemple), de faire des exercices de circulation énergétique?
Alaintuitif- Messages : 1159
Date d'inscription : 24/05/2016
Age : 57
Localisation : Bordeaux Cestas
Re: Comment retrouver le goût des autres ?
Alaintuitif a écrit:es- tu sûre qu'il ne s'agit tout simplement pas d'un symptôme que certains de tes besoins ne sont pas satisfaits?
Qu'entends-tu par "besoins" ?
Si je prends la question à l'envers, force est de constater que peu de mes besoins sont satisfaits en réalité.
Je vis en territoire urbain où il faut crapahuter hors du centre-ville pour trouver un parc, alors que je rêve d'habiter en pleine nature, entourée par la végétation et les animaux.
Je bénéficie d'à peu près zéro stimulation intellectuelle, pire, la plupart des gens que je connais, surtout ma famille, ont tendance à vomir tout ce qui est un peu trop intellectuel. Le zèbre avec qui j'étais depuis février (fini depuis deux semaines) m'a procuré ça au début, mais ça s'est très vite étiolé, il est assez vite devenu compliqué d'avoir des conversations poussées sans que ça ne finisse en engueulade. Je ne supportais pas son nihilisme acide et son refus de se remettre en question, j'en devenais condescendante, ce qui avait la faculté de le mettre dans une rage inouïe, après quoi impossible de poursuivre une conversation calme et raisonnée.
Je suis en master à Sciences Po en province, un univers que je qualifierais d'extrêmement hypocrite, de tristement terre à terre et de désespérément creux. J'ai essayé dans les premières années d'avoir des débats intéressants en sortant un peu des sentiers battus, quitte à déranger un peu, je me suis heurtée à des murs perplexes et froids.
Et puis j'ai besoin de lien social, d'affection, d'amour. C'est pourquoi j'aimerais retrouver le goût des autres, j'aimerais vraiment.
Alaintuitif a écrit:as-tu essayé de prendre des Fleurs de Bach, des porter des minéraux (oranges comme la Calcite et bleus comme la calcédoine par exemple), de faire des exercices de circulation énergétique?
Jamais. Tu pourrais m'en parler un peu plus ?
Skeptika- Messages : 35
Date d'inscription : 22/05/2015
Age : 30
Re: Comment retrouver le goût des autres ?
C'est un sujet délicat.
Il y a un film qui traite de cette problématique, enfin…
Enfin…
C'est très complexe !
Mine de rien, tu abordes deux problèmes quasiment tabou !
Le cannibalisme et l'agueusie.
D'un point de vue purement anthropologique, il n'y a pas de mal à cela, mais sur un forum occidental et présenté comme quelque chose de presque banal, je trouve ça assez choquant.
Que pourrais-je donc bien te conseiller ?! Rien qui ne fasse extrême violence à ma morale chrétienne en tout cas.
Essaye la sauce tomate ou la sauce au pistou.
Ou alors la sauce au vin rouge.
Mais bon.
Ça me gêne quand même.
Je ne voudrais pas, par simple compassion, avoir l'air de servir la soupe à un psychopathe un peu grave !
C'est un peu Bordeaux-er-line tout ça !
Mon conseil : tourne-toi plutôt vers les Médocs !
Allez ! J'arrête là les calembours nuls.
Je ne voudrais pas que mon conseil ne soit vain et que, par trop de jeu de mots douteux, mon initiative amicale ne tombe à l'eau.
Il y a un film qui traite de cette problématique, enfin…
Enfin…
C'est très complexe !
Mine de rien, tu abordes deux problèmes quasiment tabou !
Le cannibalisme et l'agueusie.
D'un point de vue purement anthropologique, il n'y a pas de mal à cela, mais sur un forum occidental et présenté comme quelque chose de presque banal, je trouve ça assez choquant.
Que pourrais-je donc bien te conseiller ?! Rien qui ne fasse extrême violence à ma morale chrétienne en tout cas.
Essaye la sauce tomate ou la sauce au pistou.
Ou alors la sauce au vin rouge.
Mais bon.
Ça me gêne quand même.
Je ne voudrais pas, par simple compassion, avoir l'air de servir la soupe à un psychopathe un peu grave !
C'est un peu Bordeaux-er-line tout ça !
Mon conseil : tourne-toi plutôt vers les Médocs !
Allez ! J'arrête là les calembours nuls.
Je ne voudrais pas que mon conseil ne soit vain et que, par trop de jeu de mots douteux, mon initiative amicale ne tombe à l'eau.
JCVD- Messages : 6627
Date d'inscription : 03/03/2013
Age : 106
Re: Comment retrouver le goût des autres ?
Si seulement je pouvais rencontrer des gens qui m'intéressent, me stimulent, me donnent envie de passer du temps avec eux. Même quand j'ai l'impression que ça arrive, c'est toujours insatisfaisant finalement. Je ne sais pas ce que je cherche.
Tout cela ne me parait être qu'une question de probabilité...multiplie tes chances en participant à des IRL ? Ou mieux, organise toi même les choses avec les personnes qui suscitent des "émotions" différentes de l'ennui? (des personnes rencontrées virtuellement ici même)
Si tu veux retrouver le goût, stimule toi et réeduque toi. Tu sembles totalement te replier sur ton néant intérieur. Enfin, je ne veux pas te brusquer, mais je suis presque persuadée que c'est réversible et cela de façon assez simple.
Invité- Invité
Re: Comment retrouver le goût des autres ?
@ Skeptika :
Je vais faire abstraction du commentaire de JCVD (ci-dessus) qui se veut drôle. Accessoirement, je me sens blessé d'avoir été traité de psychopathe border-line sous couvert de calembours.
Je réponds donc à tes questions.
Je faisais allusion aux besoins qui sont à la base de la Communication Non Violente. Marshall Rosenberg les définit ainsi : « Les besoins sont des manifestations de la vie ». Il les considère comme des cadeaux « beaux et précieux ». Dans ses interventions, il incite ses interlocuteurs à en parler en leur demandant de répondre aux questions suivantes :
Qu'est-ce qui est vivant en nous ?
Qu'est-ce qui pourrait nous rendre la vie plus belle ?
Marshall Rosenberg les définit ainsi :
ils sont universels (communs à tous les êtres humains) ;
ils sont l'énergie vitale qui nous mobilise pour agir dans le sens qui va nous faire croître ;
ils sont indépendants de tout contexte. Notamment, ils ne sont attachés :
ni à une personne en particulier,
ni à un objet,
ni à une action,
ni à une situation particulière ;
il y a un nombre infini de manières de les satisfaire. M. Rosenberg appelle "stratégies" les actions que l'on met en œuvre pour les satisfaire.
Quelques précisions sur le sens du mot "besoin" :
« Un besoin n’est jamais quelque chose que l’on peut faire, ni quelque chose que l’on peut prendre ou toucher. » Mais on peut identifier la satisfaction ou non de ses besoins par une sensation physique.
Il existe une carte de sentiments et de besoins qui permet de distinguer le besoin au sens de la CNV de l'usage courant du mot besoin (par exemple : « j'ai besoin d'une bonne bière » ou « j'ai besoin que tu sois gentil avec moi »).
Dans la perspective de Max-Neef, reprise par Rosenberg, neuf besoins fondamentaux recouvrent à peu près toute la palette des besoins humains :
Besoins physiologiques, bien-être physique ;
Sécurité ;
Empathie, compréhension ;
Créativité ;
Amour, intimité ;
Jeu, distraction ;
Repos, détente, récupération ;
Autonomie ;
Sens, spiritualité ;
Chacune de ces familles de besoins contient les besoins détaillés. Ex. dans les besoins physiologiques on trouve : la faim, la soif, le besoin de dormir, etc.
Il n'existe pas de liste définitive des besoins. Le site du Centre pour la Communication NonViolente donne une liste de besoins classés par famille en précisant « La liste de besoins suivante n'est ni exhaustive ni définitive. Elle est destinée à être un point de départ pour toute personne souhaitant approfondir la connaissance de soi et pour faciliter une meilleure compréhension et une meilleure relation entre les personnes. ».
A titre personnel, j'ai déjà subi par le passé, un burn-out alors même que j'étais dans une situation où certains de mes besoins n'étaient pas satisfaits. J'avais une vie plutôt tranquille à cette époque et je n'avais pas conscience des raisons de ce malaise. J'ai fait le tour des médecins et des psy du coin mais aucun n'avait eu l'idée de me parler de cela.
Certains m'ont proposé des médocs pour me relaxer et pour dormir.
Je me suis montré réticent et j'ai plutôt recherché la raison de mon état et d'autres solutions plus naturelles.
Il m'a alors été conseillé de faire du Qi-gong, du tai-chi chuan, du yoga. Ces pratiques énergétiques sont maintenant reconnues en France.
http://www.psychologies.com/Bien-etre/Relaxation/Pratiques-energetiques/Reponses-d-expert/Quelles-sont-les-indications-et-contre-indications-pour-le-Qi-Gong
Il en est de même de l'utilisation des minéraux :
http://www.femininbio.com/sante-bien-etre/selections-shopping/10-pierres-mineraux-bien-etre-lithotherapie-66129
S'agissant des Fleurs de Bach : bien qu'elles soient souvent en vente en pharmacie, elles ne semblent pas avoir démontré leur efficacité d'un point de vue scientifique.
http://www.passeportsante.net/fr/Therapies/Guide/Fiche.aspx?doc=elixirs_floraux_th
L'article ci-dessous te permettra peut-être de te faire une idée plus personnelle.
Je t'ai simplement suggéré ces pistes-là en pensant que tu pourrais te faire ta propre idée sur la question. Je ne pensais pas me faire railler de la sorte.
Comme j'ai vraisemblablement heurté l'intelligence de certains, j'éviterai désormais de m'exposer publiquement.
Quant à toi, Skeptika, je te souhaite de retrouver rapidement le goût des autres même lorsqu'ils laissent un goût légèrement amer.
Je vais faire abstraction du commentaire de JCVD (ci-dessus) qui se veut drôle. Accessoirement, je me sens blessé d'avoir été traité de psychopathe border-line sous couvert de calembours.
Je réponds donc à tes questions.
Je faisais allusion aux besoins qui sont à la base de la Communication Non Violente. Marshall Rosenberg les définit ainsi : « Les besoins sont des manifestations de la vie ». Il les considère comme des cadeaux « beaux et précieux ». Dans ses interventions, il incite ses interlocuteurs à en parler en leur demandant de répondre aux questions suivantes :
Qu'est-ce qui est vivant en nous ?
Qu'est-ce qui pourrait nous rendre la vie plus belle ?
Marshall Rosenberg les définit ainsi :
ils sont universels (communs à tous les êtres humains) ;
ils sont l'énergie vitale qui nous mobilise pour agir dans le sens qui va nous faire croître ;
ils sont indépendants de tout contexte. Notamment, ils ne sont attachés :
ni à une personne en particulier,
ni à un objet,
ni à une action,
ni à une situation particulière ;
il y a un nombre infini de manières de les satisfaire. M. Rosenberg appelle "stratégies" les actions que l'on met en œuvre pour les satisfaire.
Quelques précisions sur le sens du mot "besoin" :
« Un besoin n’est jamais quelque chose que l’on peut faire, ni quelque chose que l’on peut prendre ou toucher. » Mais on peut identifier la satisfaction ou non de ses besoins par une sensation physique.
Il existe une carte de sentiments et de besoins qui permet de distinguer le besoin au sens de la CNV de l'usage courant du mot besoin (par exemple : « j'ai besoin d'une bonne bière » ou « j'ai besoin que tu sois gentil avec moi »).
Dans la perspective de Max-Neef, reprise par Rosenberg, neuf besoins fondamentaux recouvrent à peu près toute la palette des besoins humains :
Besoins physiologiques, bien-être physique ;
Sécurité ;
Empathie, compréhension ;
Créativité ;
Amour, intimité ;
Jeu, distraction ;
Repos, détente, récupération ;
Autonomie ;
Sens, spiritualité ;
Chacune de ces familles de besoins contient les besoins détaillés. Ex. dans les besoins physiologiques on trouve : la faim, la soif, le besoin de dormir, etc.
Il n'existe pas de liste définitive des besoins. Le site du Centre pour la Communication NonViolente donne une liste de besoins classés par famille en précisant « La liste de besoins suivante n'est ni exhaustive ni définitive. Elle est destinée à être un point de départ pour toute personne souhaitant approfondir la connaissance de soi et pour faciliter une meilleure compréhension et une meilleure relation entre les personnes. ».
A titre personnel, j'ai déjà subi par le passé, un burn-out alors même que j'étais dans une situation où certains de mes besoins n'étaient pas satisfaits. J'avais une vie plutôt tranquille à cette époque et je n'avais pas conscience des raisons de ce malaise. J'ai fait le tour des médecins et des psy du coin mais aucun n'avait eu l'idée de me parler de cela.
Certains m'ont proposé des médocs pour me relaxer et pour dormir.
Je me suis montré réticent et j'ai plutôt recherché la raison de mon état et d'autres solutions plus naturelles.
Il m'a alors été conseillé de faire du Qi-gong, du tai-chi chuan, du yoga. Ces pratiques énergétiques sont maintenant reconnues en France.
http://www.psychologies.com/Bien-etre/Relaxation/Pratiques-energetiques/Reponses-d-expert/Quelles-sont-les-indications-et-contre-indications-pour-le-Qi-Gong
Il en est de même de l'utilisation des minéraux :
http://www.femininbio.com/sante-bien-etre/selections-shopping/10-pierres-mineraux-bien-etre-lithotherapie-66129
S'agissant des Fleurs de Bach : bien qu'elles soient souvent en vente en pharmacie, elles ne semblent pas avoir démontré leur efficacité d'un point de vue scientifique.
http://www.passeportsante.net/fr/Therapies/Guide/Fiche.aspx?doc=elixirs_floraux_th
L'article ci-dessous te permettra peut-être de te faire une idée plus personnelle.
Je t'ai simplement suggéré ces pistes-là en pensant que tu pourrais te faire ta propre idée sur la question. Je ne pensais pas me faire railler de la sorte.
Comme j'ai vraisemblablement heurté l'intelligence de certains, j'éviterai désormais de m'exposer publiquement.
Quant à toi, Skeptika, je te souhaite de retrouver rapidement le goût des autres même lorsqu'ils laissent un goût légèrement amer.
Alaintuitif- Messages : 1159
Date d'inscription : 24/05/2016
Age : 57
Localisation : Bordeaux Cestas
Re: Comment retrouver le goût des autres ?
Oui visiblement leur but secret est de sortir assez de mots à la minute que pour pirater le cerveau de leur interlocuteur et en faire leur jouet de soumission (une classique DOS attack somme toute). Ou alors quelqu'un a menacé de noyer leur chien s'il gardaient le silence pendant plus de 10 secondes alors ils n'arrêtent pas de parler. Ou alors ils sont payés à la phrase par le lobby des extravertis, tout simplement.Skeptika a écrit:Tellement de gens sont capables de passer des heures à raconter leur vie mais ne vont pas s'intéresser plus de 3 minutes à celle de leur interlocuteur.
Paradoxalement je passe pas mal de temps en interaction avec les autres mais je crois que je n'ai pas le goût des autres. Enfin en tout cas pas le goût des autres tout le temps et avec tout le monde, du genre d'aimer aller à la rencontre de mes frères humains quels qu'ils soient pour apprendre à se connaître et disserter du sens de la vie et de l'actualité des terroristes qui jouent au football (je crois que cette idée serait relativement proche de ma conception de l'enfer si jamais je voulais y croire). Mais par contre j'ai un goût des autres qui varie fort dans le temps et qui très ciblé : parfois l'envie de voir une personne en particulier, de tenter une nouvelle rencontre dans un endroit spécifique, de parler de tel ou tel truc avec quelqu'un, ou même parfois d'écouter quelqu'un qui déblatère tous ses mots sans pouvoir s'arrêter (ça c'est rare, mais quand je suis à moitié endormi en fin de repas j'aime encore bien).
Je sais pas trop bien ce qui me motive dans ces cas là... Pour les trucs dont j'aurais envie de parler je sais que ça m'aide quand je prend la peine de farfouiller et que je tombe sur quelque chose qui me touche (que ce soit un film, un article ou autre chose), de préférence peu commun et sujet à discussion. Pour les personnes je sais que ça m'aide quand je repense aux moments de complicité ou à d'autre souvenirs marrants que j'ai eu avec cette personne, et qui me donne envie d'en faire d'autres. Et pour le reste il y a toujours le café et le vin, si je les mélange pas trop ça m'inspire généralement aussi un peu plus de goût de l'autre. Si tu penses que tout ça peut t'aider aussi, tente le coup.
Re: Comment retrouver le goût des autres ?
Alaintuitif,
Par quel biais t'es-tu mis à la méditation, seul, dans un groupe ? En suivant une formation ?
Je suis en pleine recherche de retours d'expérience !
Par quel biais t'es-tu mis à la méditation, seul, dans un groupe ? En suivant une formation ?
Je suis en pleine recherche de retours d'expérience !
Lysanthine- Messages : 4
Date d'inscription : 30/04/2016
Re: Comment retrouver le goût des autres ?
Je suis dans une situation similaire depuis plus d'un an maintenant. J'ai probablement saoulé des gens, mais j'ai tourné le dos à la majorité de mon entourage. Je pourrais décrire le même ressenti que dans ton premier message, j'en suis arrivé aux mêmes idées.
Il y a deux phrases qui m'interpellent : "je ne sais pas ce que je cherche" et "c'est peut-être un moyen de me fuir moi-même".
Je pense qu'elles sont toutes les deux liées, et dans ce constat tu as à la fois probablement tort et raison. Je dirais qu'au vu de ton histoire, tu n'as pas trouvé chez les gens la nourriture nécessaire pour répondre à tes besoins, et que tu cherches à fuir ce "toi" sur un chemin qui ne te correspond pas, ce faux-self en quelques sortes.
Cette action de te tourner vers la solitude, elle n'est pas anodine. Je veux dire par là que se retrouver seul, c'est un moyen efficace pour faire connaissance avec soi-même, trouver son vrai-self, sa réelle identité et dans ce sens il ne s'agit pas d'une fuite.
Tu ne sais pas ce que tu veux car tu es dans un paradoxe. Tu souhaites retrouver le goût des autres car tu espères pouvoir trouver des gens qui te nourrissent et qui te donnent le sentiment d'être complet, avec qui tu n'as pas besoin de te forcer, d'être quelqu'un d'autre, de faire des choses à l'encontre de tes envies, mais tu as également besoin de communier avec toi-même, chose que tu n'arrivais pas à faire auparavant avec cet entourage qui ne te correspondait pas.
De mon côté, j'en suis arrivé à penser que finalement, peut-être que je suis autonome dans ma façon de me nourrir, j'apprécie ma solitude car elle me stimule, elle m'apporte des idées, une réflexion plus profonde, une plus grande introspection. Il y a énormément de positif dans le fait d'être seul, mais également du négatif : le sentiment de ne pas pouvoir partager, et de ne pouvoir compter que sur soi-même. J'ai envie de trouver des personnes avec qui avoir des échanges riches, de pouvoir faire des sorties qui me branchent avec des gens qui s'amusent autant que moi et qui ne me freinent pas. Et dans ce sens là, ce n'est pas toujours évident.
Il y a peut-être une réflexion à approfondir autour de "qu'est-ce que l'amitié pour moi ?". N'as-tu pas un niveau d'exigence trop élevé envers autrui ? Dans le sens où il ne s'agit pas d'abaisser ce niveau d'exigence, mais de savoir lâcher prise quitte à s'ouvrir aux autres tout en gardant une certaine distance. Une ouverture pour prendre ce que chacun peut t'offrir avec ses propres moyens, ses propres limites. Et une certaine distance pour conserver ta propre identité sans enfreindre tes propres moyens, tes propres limites.
C'est ce que je fais depuis un certain temps, j'ai pas encore réussi à trouver de réels amis mais socialement, j'en attends moins et j'arrive à me préserver. Mes interactions sociales ne sont pas toujours très stimulantes mais je suis à l'écoute des autres, je leur apporte ce que je suis capable d'offrir sans surplus, sans surinvestissement, sans dépenser trop d'énergie, et étrangement j'arrive à mieux m'écouter aussi. Mieux je connais les gens, mieux j'arrive à me connaitre.
Je n'ai réglé pour autant cette envie de trouver des gens comme moi, avec une envie de partager, une réciprocité, des envies, des passions communes mais faute de mieux… Je prends ce qu'il y a sur mon chemin.
Il y a deux phrases qui m'interpellent : "je ne sais pas ce que je cherche" et "c'est peut-être un moyen de me fuir moi-même".
Je pense qu'elles sont toutes les deux liées, et dans ce constat tu as à la fois probablement tort et raison. Je dirais qu'au vu de ton histoire, tu n'as pas trouvé chez les gens la nourriture nécessaire pour répondre à tes besoins, et que tu cherches à fuir ce "toi" sur un chemin qui ne te correspond pas, ce faux-self en quelques sortes.
Cette action de te tourner vers la solitude, elle n'est pas anodine. Je veux dire par là que se retrouver seul, c'est un moyen efficace pour faire connaissance avec soi-même, trouver son vrai-self, sa réelle identité et dans ce sens il ne s'agit pas d'une fuite.
Tu ne sais pas ce que tu veux car tu es dans un paradoxe. Tu souhaites retrouver le goût des autres car tu espères pouvoir trouver des gens qui te nourrissent et qui te donnent le sentiment d'être complet, avec qui tu n'as pas besoin de te forcer, d'être quelqu'un d'autre, de faire des choses à l'encontre de tes envies, mais tu as également besoin de communier avec toi-même, chose que tu n'arrivais pas à faire auparavant avec cet entourage qui ne te correspondait pas.
De mon côté, j'en suis arrivé à penser que finalement, peut-être que je suis autonome dans ma façon de me nourrir, j'apprécie ma solitude car elle me stimule, elle m'apporte des idées, une réflexion plus profonde, une plus grande introspection. Il y a énormément de positif dans le fait d'être seul, mais également du négatif : le sentiment de ne pas pouvoir partager, et de ne pouvoir compter que sur soi-même. J'ai envie de trouver des personnes avec qui avoir des échanges riches, de pouvoir faire des sorties qui me branchent avec des gens qui s'amusent autant que moi et qui ne me freinent pas. Et dans ce sens là, ce n'est pas toujours évident.
Il y a peut-être une réflexion à approfondir autour de "qu'est-ce que l'amitié pour moi ?". N'as-tu pas un niveau d'exigence trop élevé envers autrui ? Dans le sens où il ne s'agit pas d'abaisser ce niveau d'exigence, mais de savoir lâcher prise quitte à s'ouvrir aux autres tout en gardant une certaine distance. Une ouverture pour prendre ce que chacun peut t'offrir avec ses propres moyens, ses propres limites. Et une certaine distance pour conserver ta propre identité sans enfreindre tes propres moyens, tes propres limites.
C'est ce que je fais depuis un certain temps, j'ai pas encore réussi à trouver de réels amis mais socialement, j'en attends moins et j'arrive à me préserver. Mes interactions sociales ne sont pas toujours très stimulantes mais je suis à l'écoute des autres, je leur apporte ce que je suis capable d'offrir sans surplus, sans surinvestissement, sans dépenser trop d'énergie, et étrangement j'arrive à mieux m'écouter aussi. Mieux je connais les gens, mieux j'arrive à me connaitre.
Je n'ai réglé pour autant cette envie de trouver des gens comme moi, avec une envie de partager, une réciprocité, des envies, des passions communes mais faute de mieux… Je prends ce qu'il y a sur mon chemin.
Jo'- Messages : 170
Date d'inscription : 21/10/2015
Age : 31
Localisation : Nord
Re: Comment retrouver le goût des autres ?
hello où en es-tu skeptika ?
zebulonlezebre a écrit:
l'idée est donc de parler de soi à des gens qui s'en foutent pas mais ça...
"Parce qu'ils éprouvent un réel intérêt à discuter avec nous, et vice versa. Ca devrait être fluide. Je ne peux pas croire qu'il n'y a qu'avec un autre zèbre qu'on peut trouver ça, ce serait tellement... injuste."
Je pense que tu trouveras un jour. Peut-être es-tu juste un peu trop en avance sur ton temps.
Sinon, interventions très pertinentes, comme souvent.
zebulonlezebre a écrit:
l'idée est donc de parler de soi à des gens qui s'en foutent pas mais ça...
"Parce qu'ils éprouvent un réel intérêt à discuter avec nous, et vice versa. Ca devrait être fluide. Je ne peux pas croire qu'il n'y a qu'avec un autre zèbre qu'on peut trouver ça, ce serait tellement... injuste."
Je pense que tu trouveras un jour. Peut-être es-tu juste un peu trop en avance sur ton temps.
Sinon, interventions très pertinentes, comme souvent.
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Comment retrouver le goût des autres ?
Bonjour,
Je suis neurotypique, enfin non testée, mais ce fil me parle énormément. La majorité de mes amies sont telles que décrites ci-dessus. Je sers de psy de comptoir, disponible pour écouter, parfois conseiller,... mais surtout écouter ! Effectivement parler de moi plus de trois minutes sans être interrompue relève de l'exploit. Elles ramènent tout à elles et parfois changent carrément de sujet pour ne parler que de leurs préoccupations. Ca calme et oui parfois (souvent ?) ça me gonfle, grave ! Mais ... que faire ? Les virer ? Non, parce ce sont aussi des amies qui savent être généreuses, gentilles, qui m'apprécient quelque part... et en cas de coup dur, elles savent aussi être là.
Après je pense qu'il y a un niveau d'exigence dans l'échange qui n'est pas le même pour tout le monde. Il est très difficile de trouver des personnes, voire des âmes sœurs avec lesquelles on peut avoir des conversations "profondes", de qualité. Tout le monde n'aime pas se prendre la tête comme nous aimons le faire
La société est aussi tellement individualiste et égocentrique : beaucoup aiment que le monde leur tourne autour alors quand en plus ces personnes trouvent des oreilles attentives...
Alors retrouver le goût des autres, ce n'est pas simple. Je pense que le partage d'une activité est une bonne idée comme proposée auparavant. Une nouvelle activité, sportive par exemple, permet effectivement d'avoir des sujets communs de conversation où chacun échange pour progresser, pour s'émuler. Moi, ça m'aide et ça me sort d'un certain isolement.
En tout cas, vous lire m'a fait du bien car je vois que je ne suis pas la seule à avoir le sentiment d'être là pour écouter mais au fond, tellement invisible.
Je suis neurotypique, enfin non testée, mais ce fil me parle énormément. La majorité de mes amies sont telles que décrites ci-dessus. Je sers de psy de comptoir, disponible pour écouter, parfois conseiller,... mais surtout écouter ! Effectivement parler de moi plus de trois minutes sans être interrompue relève de l'exploit. Elles ramènent tout à elles et parfois changent carrément de sujet pour ne parler que de leurs préoccupations. Ca calme et oui parfois (souvent ?) ça me gonfle, grave ! Mais ... que faire ? Les virer ? Non, parce ce sont aussi des amies qui savent être généreuses, gentilles, qui m'apprécient quelque part... et en cas de coup dur, elles savent aussi être là.
Après je pense qu'il y a un niveau d'exigence dans l'échange qui n'est pas le même pour tout le monde. Il est très difficile de trouver des personnes, voire des âmes sœurs avec lesquelles on peut avoir des conversations "profondes", de qualité. Tout le monde n'aime pas se prendre la tête comme nous aimons le faire
La société est aussi tellement individualiste et égocentrique : beaucoup aiment que le monde leur tourne autour alors quand en plus ces personnes trouvent des oreilles attentives...
Alors retrouver le goût des autres, ce n'est pas simple. Je pense que le partage d'une activité est une bonne idée comme proposée auparavant. Une nouvelle activité, sportive par exemple, permet effectivement d'avoir des sujets communs de conversation où chacun échange pour progresser, pour s'émuler. Moi, ça m'aide et ça me sort d'un certain isolement.
En tout cas, vous lire m'a fait du bien car je vois que je ne suis pas la seule à avoir le sentiment d'être là pour écouter mais au fond, tellement invisible.
Calba- Messages : 4
Date d'inscription : 16/11/2016
Localisation : Isere
Re: Comment retrouver le goût des autres ?
tes amies ne seraient pas un peu anxieuses, aussi, quelquepart ?
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Comment retrouver le goût des autres ?
Oui probablement mais pas plus que la moyenne. Je pense qu'elles ont soif de reconnaissance.... peut-être parce que sans travail pour l'une, sans vie de couple pour l'autre, .... ? Après on a tous besoin de reconnaissance mais on n'est pas obligé d'écraser l'autre pour cela. En groupe, elles monopolisent la parole et tout le monde écoute, elles font leur show !!! C'est marrant que tout le monde l'accepte... moi aussi d'une certaine manière, mais parfois je quitte le groupe quand je sature. J'en viens à me dire que c'est moi qui dois avoir un problème d'égo ! Qui n'en a pas ?
Calba- Messages : 4
Date d'inscription : 16/11/2016
Localisation : Isere
Re: Comment retrouver le goût des autres ?
je sais que dans certaines sociétés (voire, toutes ?) la mode est de se plaindre, c'est bien vu et pour tout (le temps, la politique, les impôts, le coût de certaines choses...) ça permet de ne pas parler des vrais problèmes (la psychose ou dépression de l'un, la pollution, Monsanto et Bayer, les guerres martiales et économiques, les tortures sur tous les animaux perpétrés par l'Homme, les maladies et leurs vraies causes...). L'être humain a des pulsions de vie et de mort. Le truc c'est d'apprendre à transformer les pulsions de mort en pulsion de vie (de les canaliser). On n'est pas toujours aidé par les religions en cela, je crois que c'est vraiment un cheminement à faire soi-même...
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Sujets similaires
» Sentiment d'imposteur : retrouver le goût de l'effort, la confiance en ses capacités pour reconstruire
» comment retrouver sa motivation ?
» Comment retrouver les références d'un vieux manuel scolaire ?!
» Comment pensent les autres ?
» Comment reconnaitre d'autres Z ?
» comment retrouver sa motivation ?
» Comment retrouver les références d'un vieux manuel scolaire ?!
» Comment pensent les autres ?
» Comment reconnaitre d'autres Z ?
Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Discussions générales relatives à la zébritude :: Difficultés zébresques
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum