Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
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Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
Comme dis Kalthu "je ne comprend pas le concept de ne pas faire" je pense que c'est un besoin profond de l’être humain que d’expérimenter, de se planter.
Prend un enfant pas complétement inhibé : t'aura beau lui dire si tu fais ca tu va te faire mal, il sait très bien que tu sais, il a confiance en toi mais il le fera quand même (à moins qu'il n'ait déjà trop peur de ta sanction ou de se faire mal mais c'est pas naturellement ainsi) et bref il va donc chercher a confirmer par lui même ce que tu lui dis, a comprendre pourquoi son idée est mauvaise ou qu'est ce qu'il va se passer, = a infirmer son idée / observer / obtenir de l'experience, = le principe de base de la science ou de toute humain qui apprend a gérer son environnement.
Tout ca pour dire que c'est effectivement compliqué parce que ya toujours des conséquences a gérer, que nos parents souvent le vivent mal, nous le transmettent, sans parler de l’école qui le désapprend totalement, mais ouai c'est en faisant es conneries qu'on progresse. Attention pour cela il faut être responsable c'est à dire assumer et chercher a en tirer quelque chose sinon c'est évidemment négatif pour soi et les autres. Enfin, ya rien de pire, même pour la santé, que l'inhibition, qui est produite justement essentiellement par le fait qu'on ne puisse pas faire nos conneries sans subir de sanction s'y ajoutant, et souvent bien plus problématique que la connerie elle même.
Je vais vite et c'est superficiellement expliqué hein mais voila mon idée
Prend un enfant pas complétement inhibé : t'aura beau lui dire si tu fais ca tu va te faire mal, il sait très bien que tu sais, il a confiance en toi mais il le fera quand même (à moins qu'il n'ait déjà trop peur de ta sanction ou de se faire mal mais c'est pas naturellement ainsi) et bref il va donc chercher a confirmer par lui même ce que tu lui dis, a comprendre pourquoi son idée est mauvaise ou qu'est ce qu'il va se passer, = a infirmer son idée / observer / obtenir de l'experience, = le principe de base de la science ou de toute humain qui apprend a gérer son environnement.
Tout ca pour dire que c'est effectivement compliqué parce que ya toujours des conséquences a gérer, que nos parents souvent le vivent mal, nous le transmettent, sans parler de l’école qui le désapprend totalement, mais ouai c'est en faisant es conneries qu'on progresse. Attention pour cela il faut être responsable c'est à dire assumer et chercher a en tirer quelque chose sinon c'est évidemment négatif pour soi et les autres. Enfin, ya rien de pire, même pour la santé, que l'inhibition, qui est produite justement essentiellement par le fait qu'on ne puisse pas faire nos conneries sans subir de sanction s'y ajoutant, et souvent bien plus problématique que la connerie elle même.
Je vais vite et c'est superficiellement expliqué hein mais voila mon idée
Pampy- Messages : 78
Date d'inscription : 15/04/2014
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
.
Dernière édition par Marya le Mar 11 Avr 2017 - 1:21, édité 1 fois
Marya- Messages : 75
Date d'inscription : 10/12/2016
Age : 93
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
Non, je ne crois pas. Je m'en aperçois après-coup.
ShineFlower- Messages : 3583
Date d'inscription : 04/07/2013
Age : 65
Localisation : Chez Dieu
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
Waho. Au début j'avais pas saisi le sens de cette discussion . Mais je viens de vivre plusieurs moment très bizarres , que je voulais partager avec vous :
Il m'arrive très souvent de savoir que la solution A est la meilleure, et que la solution B est très risquée. Mais la solution B est alléchante. Un peu comme si on avait le choix entre une carotte pas cuite et une crèpe au nutella : on sait que la carotte est meilleure pour la santé, mais on choisi toujours la crèpe au nutella...
J'ai énormément de mal à savoir pourquoi je ne suis pas maitre de mes décisions. Au travail c'est infernal.
(Pour autant, il ne s'agit pas de bouffe, puisque je sais me maitriser... LOL . Pauvre pot de nutella ... )
Je prends ce sujet très au sérieux. S'agit-il uniquement de volonté ? Ou d'un conditionnement ? D'un contexte ?
Pourquoi j'arrive encore à prendre des mauvaises décision alors que j'en ai conscience ?
Il m'arrive très souvent de savoir que la solution A est la meilleure, et que la solution B est très risquée. Mais la solution B est alléchante. Un peu comme si on avait le choix entre une carotte pas cuite et une crèpe au nutella : on sait que la carotte est meilleure pour la santé, mais on choisi toujours la crèpe au nutella...
J'ai énormément de mal à savoir pourquoi je ne suis pas maitre de mes décisions. Au travail c'est infernal.
(Pour autant, il ne s'agit pas de bouffe, puisque je sais me maitriser... LOL . Pauvre pot de nutella ... )
Je prends ce sujet très au sérieux. S'agit-il uniquement de volonté ? Ou d'un conditionnement ? D'un contexte ?
Pourquoi j'arrive encore à prendre des mauvaises décision alors que j'en ai conscience ?
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
message censuré
Dernière édition par Roger le Dim 17 Déc 2017 - 0:31, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
doc-pisto-colle a écrit:Pourquoi j'arrive encore à prendre des mauvaises décision alors que j'en ai conscience ?
Parce que sinon, ce ne serait pas drôle .
Invité- Invité
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
Comme d'hab', Pieyre est d'une extrême sagesse.
(et motivée)
Mais "savoir que c'est une connerie et la faire quand-même"
putaing,
ça me motive.
C'est dingue ce que j'ai fait dans le style.....
Alors, quoi en tirer, comme morale ?
Rien.
Je n'en tire rien.
J'ai commis plein de trucs /des conneries
et je les ai faites.
Et je n'en tire pas gloire, c'est sûr,
mais je ne regrette rien.
Ce fut ma vie, cong, les Autres me montrent du doigt.
Je m'en fous.
Ou plutôt je suis prêt à défendre ma côse devant tout tribunal. (j'ai lu Lysias)
La vie est une connerie,
elle comporte de beaux moments,
mais globalement,
c'est une connerie,
on sait peu de choses,
on est manipulé,
on manipule (sans s'en rendre compte)
c'est bien triste,
lisez Houellebecq, et ce ne sera qu'un aperçu,
on va vers la fin, les enfants,
bah, pas grave.
Qu'est-ce qui est grave ?
(et motivée)
Mais "savoir que c'est une connerie et la faire quand-même"
putaing,
ça me motive.
C'est dingue ce que j'ai fait dans le style.....
Alors, quoi en tirer, comme morale ?
Rien.
Je n'en tire rien.
J'ai commis plein de trucs /des conneries
et je les ai faites.
Et je n'en tire pas gloire, c'est sûr,
mais je ne regrette rien.
Ce fut ma vie, cong, les Autres me montrent du doigt.
Je m'en fous.
Ou plutôt je suis prêt à défendre ma côse devant tout tribunal. (j'ai lu Lysias)
La vie est une connerie,
elle comporte de beaux moments,
mais globalement,
c'est une connerie,
on sait peu de choses,
on est manipulé,
on manipule (sans s'en rendre compte)
c'est bien triste,
lisez Houellebecq, et ce ne sera qu'un aperçu,
on va vers la fin, les enfants,
bah, pas grave.
Qu'est-ce qui est grave ?
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
doc-pisto-colle a écrit:Un peu comme si on avait le choix entre une carotte pas cuite et une crèpe au nutella : on sait que la carotte est meilleure pour la santé, mais on choisi toujours la crèpe au nutella...
Comment dire... La carotte ou la crêpe, c'est juste une question de... projet..dans la recherche de... satisfaction.
Question : S'il m'arrive de savoir que je vais dire une connerie et la dire quand même ?
Réponse : Voir ci-dessus (et hop là, CQFD !)
Histad- Messages : 55
Date d'inscription : 13/02/2017
Age : 53
Localisation : France Allemagne
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
@doc
ce serait pas par hasard un effet névrotique ?
M'est avis que dans ces cas faut aller voir du côté de la psycho.
A vous.
ce serait pas par hasard un effet névrotique ?
M'est avis que dans ces cas faut aller voir du côté de la psycho.
A vous.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
Un effet névrotique ? Vas-y développe, je ne sais pas vraiment ce qu'est :cpaça:
Ce que je veux dire par là, c'est que , de la même manière qu'on ne sait pas résister à la tentation (crèpe au nutella par exemple) , et bien on ne sait pas résister au fait de dire / faire une connerie : Parfois on se rend bien compte des probabilités pour que ça marche (parfois peu élevées) et malgré tout, on tente quand même .
Le pire, c'est en communication : Je sais très bien que ce que je dis n'est jamais reçu correctement (syndrome de cassandre) idem pour mes actes.
Du coup, il m'arrive parfois de "dire des conneries" car elles sont plus recevables que la vérité. ça vous le fait pas, des fois ?
Ce que je veux dire par là, c'est que , de la même manière qu'on ne sait pas résister à la tentation (crèpe au nutella par exemple) , et bien on ne sait pas résister au fait de dire / faire une connerie : Parfois on se rend bien compte des probabilités pour que ça marche (parfois peu élevées) et malgré tout, on tente quand même .
Le pire, c'est en communication : Je sais très bien que ce que je dis n'est jamais reçu correctement (syndrome de cassandre) idem pour mes actes.
Du coup, il m'arrive parfois de "dire des conneries" car elles sont plus recevables que la vérité. ça vous le fait pas, des fois ?
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
Pour te répondre en un mot : Toujours !
Le souci c'est que, curieusement, l'expression de sa connerie se heurte à la connerie du ou des interlocuteurs non réceptifs. Cruel paradoxe, non.
D'Où mon questionnement actuel sur ce sujet : la connerie aussi répandue soit-elle souffre dans son expression d'une incompréhension par le récepteur désigné. Or si l'on part du postulat "les gens sont cons" et que de fait, nous en faisons partie, comment expliquer les difficultés de communication quand nous sommes par cette appartenance communautaire tous acteurs et actrices de la connerie ?
Le souci c'est que, curieusement, l'expression de sa connerie se heurte à la connerie du ou des interlocuteurs non réceptifs. Cruel paradoxe, non.
D'Où mon questionnement actuel sur ce sujet : la connerie aussi répandue soit-elle souffre dans son expression d'une incompréhension par le récepteur désigné. Or si l'on part du postulat "les gens sont cons" et que de fait, nous en faisons partie, comment expliquer les difficultés de communication quand nous sommes par cette appartenance communautaire tous acteurs et actrices de la connerie ?
Histad- Messages : 55
Date d'inscription : 13/02/2017
Age : 53
Localisation : France Allemagne
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
Histad, absolument d'accord.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
Ouaip.
Le syndrome de Cassandre, je le connais bien, dans mon vécu.
Mais on apprend à gérer.
Cassandre est un mythe, autant dire une métaphore utile.
Dans le réel, c'est autre chose.
Oui, j'ai morflé.
(Je morfle actuellement d'ailleurs, suite à..... ben ce genre de choses)
(Et ça me met au bord de la déprime, j'ai dû avoir recours -ce qui aggrave en fait le problème- à d'anciennes connaissances amoureuses mais fidèles et fiables, pour m'aider, la story n'est pas terminée).
"plus recevables que la vérité"
je dirais : plus recevables que l'apparente réalité du vécu (soumis à de faux selfs).
Non ?
Ce que je voulais signifier, c'est l'obstination névrotique à répéter le même schéma.
Exemple : on choisit toujours le même mec/la même meuf
pour que ça se casse la gueule.
D'une manière totalement inconsciente,
ce qui fait qu'on le sentiment d'aller ailleurs alors qu'on est dans le même univers. (pas toujours lisible, c'est l'excuse).
Ensuite, il faut se coltiner le "principe de réalité" (je reste dans l'univers psy).
C'est difficile. parfois impossible. je sais.
T'ai-je fait avancer ?
Au plaisir de, quoiqu'il en soit.
Le syndrome de Cassandre, je le connais bien, dans mon vécu.
Mais on apprend à gérer.
Cassandre est un mythe, autant dire une métaphore utile.
Dans le réel, c'est autre chose.
Oui, j'ai morflé.
(Je morfle actuellement d'ailleurs, suite à..... ben ce genre de choses)
(Et ça me met au bord de la déprime, j'ai dû avoir recours -ce qui aggrave en fait le problème- à d'anciennes connaissances amoureuses mais fidèles et fiables, pour m'aider, la story n'est pas terminée).
"plus recevables que la vérité"
je dirais : plus recevables que l'apparente réalité du vécu (soumis à de faux selfs).
Non ?
Ce que je voulais signifier, c'est l'obstination névrotique à répéter le même schéma.
Exemple : on choisit toujours le même mec/la même meuf
pour que ça se casse la gueule.
D'une manière totalement inconsciente,
ce qui fait qu'on le sentiment d'aller ailleurs alors qu'on est dans le même univers. (pas toujours lisible, c'est l'excuse).
Ensuite, il faut se coltiner le "principe de réalité" (je reste dans l'univers psy).
C'est difficile. parfois impossible. je sais.
T'ai-je fait avancer ?
Au plaisir de, quoiqu'il en soit.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
Bon, c'est un vieux fil, mais j'ai le sentiment que
nous n'avons pas réussi à le faire redémarrer.
Pourtant, cette obstination névrotique que j'évoquais est la source de bien des difficultés à vivre,
les psychos ont souvent affaire à ce genre de situation.
Rompre le fil désastreux parce que névro de son existence.
S'inventer un petit Moi tout neuf et plus "sain".
Je disais : "je sais ce que c'est".
Oui, je me débats avec moi-même, j'avance, mais pas suffisamment.
Je n'ai pas "coupé le cordon" avec ma névrose.
Mais je me bats. etc.....
Alors je continue à faire des conneries (connerie qui consiste parfois à -ne pas faire- alors qu'il faudrait -faire-.)
Avec l'âge, je suis devenu plus philosophe, mais aussi un peu plus déprimé.
Parce que : en sortirai-je ?
nous n'avons pas réussi à le faire redémarrer.
Pourtant, cette obstination névrotique que j'évoquais est la source de bien des difficultés à vivre,
les psychos ont souvent affaire à ce genre de situation.
Rompre le fil désastreux parce que névro de son existence.
S'inventer un petit Moi tout neuf et plus "sain".
Je disais : "je sais ce que c'est".
Oui, je me débats avec moi-même, j'avance, mais pas suffisamment.
Je n'ai pas "coupé le cordon" avec ma névrose.
Mais je me bats. etc.....
Alors je continue à faire des conneries (connerie qui consiste parfois à -ne pas faire- alors qu'il faudrait -faire-.)
Avec l'âge, je suis devenu plus philosophe, mais aussi un peu plus déprimé.
Parce que : en sortirai-je ?
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
Halala, tout le travail de l'inconscient.
C'est précisément parce qu'on ne voit pas d'issues, ou parce qu'on croit que "c'est ainsi", que ça continue.
J'ai longtemps cru que j'étais tête en l'air par exemple, et de ce fait, je pensais que c'était normal, et inconsciemment, j'ai cru que c'était une fatalité, que ça ne pourrait jamais changer, malgré la volonté.
C'est là que j'ai compris : la volonté , seule, ne suffit pas toujours.
Il faut aussi croire à ce qu'on fait, et avoir les moyens de le faire.
S'il s'agit de résoudre un problème, c'est le même principe.
Il existe une multitude d'outils, dont la "PNL" ....
Pour faire un raccourcit, je me répète tous les jours que tout va bien, et ça "programme" l'inconscient : si lui, croit que tout va bien, alors il va faire en sorte que tout aille bien. En revanche, si on est persuadé qu'on va chopper un cancer, bah rien que la peur + la programmation de l'inconscient, va faire en sorte que finalement, on ai un cancer (exemple extrapolé et non vérifié ... )
Par ailleurs, le système immunitaire ne fonctionne pas correctement si on est stressé / anxieux.
C'est donc une cercle vicieux dans lequel il faut a tout prix sortir si jamais on tombe dedans
Ta névrose n'existe pas, c'est parce que tu y crois , qu'elle existe
Le but n'est pas de l'occulter ni de la nier, le but est de la combattre en se mettant dans un contexte favorable, où on peut l'apprivoiser. Mais attention, lutter ne veut pas dire "se battre contre", mais plutot "se battre avec".
C'est précisément parce qu'on ne voit pas d'issues, ou parce qu'on croit que "c'est ainsi", que ça continue.
J'ai longtemps cru que j'étais tête en l'air par exemple, et de ce fait, je pensais que c'était normal, et inconsciemment, j'ai cru que c'était une fatalité, que ça ne pourrait jamais changer, malgré la volonté.
C'est là que j'ai compris : la volonté , seule, ne suffit pas toujours.
Il faut aussi croire à ce qu'on fait, et avoir les moyens de le faire.
S'il s'agit de résoudre un problème, c'est le même principe.
Il existe une multitude d'outils, dont la "PNL" ....
Pour faire un raccourcit, je me répète tous les jours que tout va bien, et ça "programme" l'inconscient : si lui, croit que tout va bien, alors il va faire en sorte que tout aille bien. En revanche, si on est persuadé qu'on va chopper un cancer, bah rien que la peur + la programmation de l'inconscient, va faire en sorte que finalement, on ai un cancer (exemple extrapolé et non vérifié ... )
Par ailleurs, le système immunitaire ne fonctionne pas correctement si on est stressé / anxieux.
C'est donc une cercle vicieux dans lequel il faut a tout prix sortir si jamais on tombe dedans
Ta névrose n'existe pas, c'est parce que tu y crois , qu'elle existe
Le but n'est pas de l'occulter ni de la nier, le but est de la combattre en se mettant dans un contexte favorable, où on peut l'apprivoiser. Mais attention, lutter ne veut pas dire "se battre contre", mais plutot "se battre avec".
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
Putain d'inconscient !
Bien sûr, que la Volonté ne suffit pas.
Néanmoins, je crois en la vertu d'un travail sur-soi, obstiné,
et en celle des études, des lectures, de la "culture",
voire (mais en ce cas on entraîne d'autres personnes en sa galère) en celle des expériences.
Ensuite, il faut "construire" quelque chose.
Quelque chose qui donne du plaisir (du bonheur ?)
quelque chose de sain, aussi.
Ben c'est du boulot, tout ça.
Merci doc.
Tu réagis. Mais d'autres sont bienvenu(e)s.
Il faut ressusciter ce fil !
(je répète : un sujet qui me semble fondamental; encore faut-il en prendre, en sa vie perso, conscience..... )
Bien sûr, que la Volonté ne suffit pas.
Néanmoins, je crois en la vertu d'un travail sur-soi, obstiné,
et en celle des études, des lectures, de la "culture",
voire (mais en ce cas on entraîne d'autres personnes en sa galère) en celle des expériences.
Ensuite, il faut "construire" quelque chose.
Quelque chose qui donne du plaisir (du bonheur ?)
quelque chose de sain, aussi.
Ben c'est du boulot, tout ça.
Merci doc.
Tu réagis. Mais d'autres sont bienvenu(e)s.
Il faut ressusciter ce fil !
(je répète : un sujet qui me semble fondamental; encore faut-il en prendre, en sa vie perso, conscience..... )
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
"savoir que c'est une connerie et la faire quand même"
On dirait une définition de la société marchande et/ou du transhumanisme. Le problème c'est que ces conneries là on les paye et on va tous les payer cash.
On dirait une définition de la société marchande et/ou du transhumanisme. Le problème c'est que ces conneries là on les paye et on va tous les payer cash.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
Fata tu déplaces (intelligemment) le problème. Tu le décales.
Chuis totalement d'accord avec toi ! Plus que totalement !
Différence.
Dans le cas socio-économico-politique que tu évoques, on peut inclure comme causes l'intérêt à courte vue des humains, l'absence de philosophie politique, le cynisme délibéré.... J'en passe.
J'ai été (et je reste) rocardien (là je m'engage dangereusement, par désir de clarté, y'en a qui vont me rentrer dans le chou!).
Cet homme me semblait, me semble encore, une bénédiction. (recherche sur google) Un être seul, en fait.
Réaliste, pragmatique,
mais réaliste, pragmatique.
Oui : il y a 2 interprétations possibles à ces termes, et on ne les différencie généralement pas.
Nous étions dans la sphère privée.
Et, dis-moi si je me trompe, la problématique n'est pas la même.
Sauf que la conclusion est la même et je reprends tes mots : "ces conneries là on les les paye et on va tous les payer cash".
C'est à dire qu'à ne pas savoir lire le présent, voir à long terme, etc...
que ce soit en économico-écologico-politique,
ou bien en psycho-amoroso-vie pratique
on va devoir un jour payer. cash.
Merci d'avoir élargi le champ du sujet.
ceci posé, je ne désire pas trop, pour ma part, qu'il dérive.
Sauf à créer (et à annoncer ici) un nouveau fil parent.
If.
Chuis totalement d'accord avec toi ! Plus que totalement !
Différence.
Dans le cas socio-économico-politique que tu évoques, on peut inclure comme causes l'intérêt à courte vue des humains, l'absence de philosophie politique, le cynisme délibéré.... J'en passe.
J'ai été (et je reste) rocardien (là je m'engage dangereusement, par désir de clarté, y'en a qui vont me rentrer dans le chou!).
Cet homme me semblait, me semble encore, une bénédiction. (recherche sur google) Un être seul, en fait.
Réaliste, pragmatique,
mais réaliste, pragmatique.
Oui : il y a 2 interprétations possibles à ces termes, et on ne les différencie généralement pas.
Nous étions dans la sphère privée.
Et, dis-moi si je me trompe, la problématique n'est pas la même.
Sauf que la conclusion est la même et je reprends tes mots : "ces conneries là on les les paye et on va tous les payer cash".
C'est à dire qu'à ne pas savoir lire le présent, voir à long terme, etc...
que ce soit en économico-écologico-politique,
ou bien en psycho-amoroso-vie pratique
on va devoir un jour payer. cash.
Merci d'avoir élargi le champ du sujet.
ceci posé, je ne désire pas trop, pour ma part, qu'il dérive.
Sauf à créer (et à annoncer ici) un nouveau fil parent.
If.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
Est-ce que ne pas faire quelque chose en sachant que c'est une connerie (de ne pas le faire) rentre dans le sujet?
massa67- Messages : 70
Date d'inscription : 13/11/2016
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
Bien sûr que ça rentre, fais toi plaiz.massa67 a écrit:Est-ce que ne pas faire quelque chose en sachant que c'est une connerie (de ne pas le faire) rentre dans le sujet?
tieutieu- Messages : 953
Date d'inscription : 20/05/2016
Age : 47
Localisation : LA
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
Bon. Je me rends compte que ma précédente réponse était assez indigente, je vais donc m'escrimer à me montrer plus exhaustif.
On fait sans cesse des "conneries" en connaissance de cause. Pour y parer, il faudrait une volonté de tous les instants.
Aller contre ce que l'on se représente comme la meilleure option peut être désigné sous le nom d'acrasie, ou incontinence.
Déjà, je trouve absurde l'idée que si quelqu'un ne choisit pas la meilleure option, c'est nécessairement qu'il ne sait pas réellement que c'était bel et bien la meilleure. Ou alors il faut concéder que des évènements arrivant en coup de vent (inattendus et brefs) peuvent altérer de manière tout aussi inattendue et brève notre pensée.
Imaginons qu'une terrible épreuve vous est imposée : l'être que vous aimez le plus se trouve debout sur vos épaules, avec au cou une corde de sorte que si vous ne la supportez pas avec suffisamment d'aplomb, elle décèdera par pendaison. Combien de personnes pourraient supporter une douleur devenant rapidement insoutenable et allant croissant ? Avec des séquelles physiques palpables pour le "pilier" aussi...
Si on est finaliste, on peut y voir une incohérence ou une erreur de la nature : si la douleur a pour but une action conséquente permettant de se délivrer du mal qui nous ronge, il faut encore que tout degré de douleur soit mentalement supportable, ce qui est selon moi, démenti. C'est très spéculatif de ma part et impossible à mettre à l'épreuve, mais j'ai cette impression.
L'amour que l'on porte à cet être aimé, si on pouvait le mesurer à l'instant t et avec l'hypothèse qu'il en existe une manifestation manifeste (paronomase de bas étage), n'aurait sans doute pas diminué. Sauf à croire à une sorte de "coupure" de connexion entre l'affect et le ressenti physique, ou à de l'autopersuasion causée éventuellement par le choix à faire, et qui partira sans doute aussi vite qu'elle est venue, sans même qu'une culpabilité puisse en résulter.
C'est donc nécessairement qu'il est d'autres forces directrices de l'action.
Par chance, je ne peux réduire la volonté à un tempérament, celle-ci me semble clairement plus facilement améliorable, mais cela concerne la facilité avec laquelle elle s'étend, non son étendue maximale directe. On peut faire une analogie avec la métaplasticité cérébrale.
On fait tous l'expérience d'avoir une volonté fluctuante. Hier, j'étais frais et dispos ; aujourd'hui, je n'ai le cœur à rien.
Peut-être que notre système de récompense nous donne une sorte d'aperçu de lui-même, et que celui-ci dépend de facteurs extérieurs (j'ai bien mieux dormi, hier). Peut-être aussi qu'il y a une dimension autoréalisatrice de cet attrait de la carotte, ou de cette répulsion du bâton (cela a été maintes fois exploré par les philosophes). Peut-être que le surmoi n'est rien d'autre qu'une forme du système de gains/pertes pondérés par des probabilités de manière très "raccourci cognitif imparfait".
Car oui, nous ne pouvons pas juger des tenants et aboutissants des options de manière immédiate. Nous utilisons l'intuition, l'approximation, voire l'arbitraire...
Peut-être aussi que nous nous persuadons d'avoir fait un bon choix, en injectant a posteriori de la rationalité dans nos actes...
Je parlais des lobes frontaux. Ils régissent (entre autres) la capacité d'anticipation. Si le caractère judicieux ou non des possibilités qui s'offrent à nous dépend de conséquences non-immédiates, alors un plus grand volume de ces aires permettra une meilleure décision.
Nous avons aussi tendance à l'anthropomorphisme à outrance. Il y a une intelligence, une volonté, et assimilés, dans tout ce qui peut causer du bien ou du mal, se dit-on de manière inconsciente (ou non). Et donc, certains actes autodestructeurs sont une sorte de cri de l'âme cherchant une résonance. Certaines formes d'intelligences artificielles, certaines marchandises, sont fétichisées : on ressent leur appel, on a envie de s'y abandonner car elles ont un attrait. Quand bien même elles occasionneraient de terribles affres, ce ne serait pas de notre faute, seulement une inadéquation, entre, disons, ses dehors, nos attentes trompées, et la réalité.
Je me souviens d'un raisonnement fallacieux de Socrate conduisant à dire que chaque chose qui est travaillée, l'est par autre chose. Or, l'activité du corps est semblable à un travail. Et il faut bien que quelque chose soit derrière ce travail. C'est donc l'âme. (Second Alcibiade)
Mais peut-on imaginer une volonté autocausale ? D'où sort-elle ? Encore une fois, je pense que la neurobiologie doit pouvoir apporter la réponse.
De toute façon, la volonté est axiomatique. Je pense même que sous réserve d'arguments décisifs (j'ai moi-même essayé d'en trouver), on peut dans le pire des cas la considérer comme une évidence indémontrable.
On fait sans cesse des "conneries" en connaissance de cause. Pour y parer, il faudrait une volonté de tous les instants.
Aller contre ce que l'on se représente comme la meilleure option peut être désigné sous le nom d'acrasie, ou incontinence.
Déjà, je trouve absurde l'idée que si quelqu'un ne choisit pas la meilleure option, c'est nécessairement qu'il ne sait pas réellement que c'était bel et bien la meilleure. Ou alors il faut concéder que des évènements arrivant en coup de vent (inattendus et brefs) peuvent altérer de manière tout aussi inattendue et brève notre pensée.
Imaginons qu'une terrible épreuve vous est imposée : l'être que vous aimez le plus se trouve debout sur vos épaules, avec au cou une corde de sorte que si vous ne la supportez pas avec suffisamment d'aplomb, elle décèdera par pendaison. Combien de personnes pourraient supporter une douleur devenant rapidement insoutenable et allant croissant ? Avec des séquelles physiques palpables pour le "pilier" aussi...
Si on est finaliste, on peut y voir une incohérence ou une erreur de la nature : si la douleur a pour but une action conséquente permettant de se délivrer du mal qui nous ronge, il faut encore que tout degré de douleur soit mentalement supportable, ce qui est selon moi, démenti. C'est très spéculatif de ma part et impossible à mettre à l'épreuve, mais j'ai cette impression.
L'amour que l'on porte à cet être aimé, si on pouvait le mesurer à l'instant t et avec l'hypothèse qu'il en existe une manifestation manifeste (paronomase de bas étage), n'aurait sans doute pas diminué. Sauf à croire à une sorte de "coupure" de connexion entre l'affect et le ressenti physique, ou à de l'autopersuasion causée éventuellement par le choix à faire, et qui partira sans doute aussi vite qu'elle est venue, sans même qu'une culpabilité puisse en résulter.
C'est donc nécessairement qu'il est d'autres forces directrices de l'action.
Par chance, je ne peux réduire la volonté à un tempérament, celle-ci me semble clairement plus facilement améliorable, mais cela concerne la facilité avec laquelle elle s'étend, non son étendue maximale directe. On peut faire une analogie avec la métaplasticité cérébrale.
On fait tous l'expérience d'avoir une volonté fluctuante. Hier, j'étais frais et dispos ; aujourd'hui, je n'ai le cœur à rien.
Peut-être que notre système de récompense nous donne une sorte d'aperçu de lui-même, et que celui-ci dépend de facteurs extérieurs (j'ai bien mieux dormi, hier). Peut-être aussi qu'il y a une dimension autoréalisatrice de cet attrait de la carotte, ou de cette répulsion du bâton (cela a été maintes fois exploré par les philosophes). Peut-être que le surmoi n'est rien d'autre qu'une forme du système de gains/pertes pondérés par des probabilités de manière très "raccourci cognitif imparfait".
Car oui, nous ne pouvons pas juger des tenants et aboutissants des options de manière immédiate. Nous utilisons l'intuition, l'approximation, voire l'arbitraire...
Peut-être aussi que nous nous persuadons d'avoir fait un bon choix, en injectant a posteriori de la rationalité dans nos actes...
Je parlais des lobes frontaux. Ils régissent (entre autres) la capacité d'anticipation. Si le caractère judicieux ou non des possibilités qui s'offrent à nous dépend de conséquences non-immédiates, alors un plus grand volume de ces aires permettra une meilleure décision.
Nous avons aussi tendance à l'anthropomorphisme à outrance. Il y a une intelligence, une volonté, et assimilés, dans tout ce qui peut causer du bien ou du mal, se dit-on de manière inconsciente (ou non). Et donc, certains actes autodestructeurs sont une sorte de cri de l'âme cherchant une résonance. Certaines formes d'intelligences artificielles, certaines marchandises, sont fétichisées : on ressent leur appel, on a envie de s'y abandonner car elles ont un attrait. Quand bien même elles occasionneraient de terribles affres, ce ne serait pas de notre faute, seulement une inadéquation, entre, disons, ses dehors, nos attentes trompées, et la réalité.
Je me souviens d'un raisonnement fallacieux de Socrate conduisant à dire que chaque chose qui est travaillée, l'est par autre chose. Or, l'activité du corps est semblable à un travail. Et il faut bien que quelque chose soit derrière ce travail. C'est donc l'âme. (Second Alcibiade)
Mais peut-on imaginer une volonté autocausale ? D'où sort-elle ? Encore une fois, je pense que la neurobiologie doit pouvoir apporter la réponse.
De toute façon, la volonté est axiomatique. Je pense même que sous réserve d'arguments décisifs (j'ai moi-même essayé d'en trouver), on peut dans le pire des cas la considérer comme une évidence indémontrable.
René Contoir- Messages : 81
Date d'inscription : 14/02/2016
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Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
Beau texte philosophique.
Ponctuellement, j'ai le sentiment d'avoir souvent, pour des actes "mineurs", eu conscience de perpétrer une "connerie", certes, parfois de m'y engager avec délectation (cf les thèmes déjà traités de "l'expérience-malgré-tout" ; j'y ajouterai -en ce qui me concerne- : le goût de la provocation, c'est à dire en fait l'expression d'un désespoir induit par des attitudes -jugées par moi- conformistes; cela m'est souvent arrivé), de la/les faire quand-même, parce que c'est une jouissance de la/les commettre.
Dans des circonstances plus graves, plus lourdes de conséquences (on va dire pour faire simple : des circonstances existentielles)
j'ai en revanche toujours eu le sentiment d'opérer des choix dans le Vide le plus total. Impression d'incapacité; de solitude extrême.
Me retournant vers le passé, relisant les moments de mes décisions (ou choix), parcourant le fleuve vers l'aval, là où le courant m'emportait, tentant -mais hagard, au bord des larmes- de me situer dans mon présent, et me rendant compte que, de toute évidence, soit mes décisions m'avaient définitivement enfermé dans une destinée sur laquelle je ne pouvais/pourrais jamais revenir, soient le cours des choses était encore modifiable mais alors il me faudrait de nouveau prendre des décisions et que celles-ci se feraient dans le Vide du Silence,
comme d'habitude,
je me voyais/me vois comme le frêle esquif ballotté par l'océan,
ou comme l'enfant qu'inconséquents ses parents jettent au monde,
incapable, perdu, hors de tout repère,
appelant au secours amour(s), philosophie, psychologie(s), sciences de toutes espèces,
au secours, parce que
rien, rien de ce que j'ai choisi de "faire" sur le long terme n'a finalement de sens,
mais ici le printemps arrive, c'est merveilleux,
le printemps m'arrive,
je m'abandonne à lui.
Oui, le printemps a-t-il un "sens" ?
Je ne sais et ne saurai jamais rien du Monde, mais le printemps est, je m'abandonne à lui.
Douceur de l'abandon.
Ponctuellement, j'ai le sentiment d'avoir souvent, pour des actes "mineurs", eu conscience de perpétrer une "connerie", certes, parfois de m'y engager avec délectation (cf les thèmes déjà traités de "l'expérience-malgré-tout" ; j'y ajouterai -en ce qui me concerne- : le goût de la provocation, c'est à dire en fait l'expression d'un désespoir induit par des attitudes -jugées par moi- conformistes; cela m'est souvent arrivé), de la/les faire quand-même, parce que c'est une jouissance de la/les commettre.
Dans des circonstances plus graves, plus lourdes de conséquences (on va dire pour faire simple : des circonstances existentielles)
j'ai en revanche toujours eu le sentiment d'opérer des choix dans le Vide le plus total. Impression d'incapacité; de solitude extrême.
Me retournant vers le passé, relisant les moments de mes décisions (ou choix), parcourant le fleuve vers l'aval, là où le courant m'emportait, tentant -mais hagard, au bord des larmes- de me situer dans mon présent, et me rendant compte que, de toute évidence, soit mes décisions m'avaient définitivement enfermé dans une destinée sur laquelle je ne pouvais/pourrais jamais revenir, soient le cours des choses était encore modifiable mais alors il me faudrait de nouveau prendre des décisions et que celles-ci se feraient dans le Vide du Silence,
comme d'habitude,
je me voyais/me vois comme le frêle esquif ballotté par l'océan,
ou comme l'enfant qu'inconséquents ses parents jettent au monde,
incapable, perdu, hors de tout repère,
appelant au secours amour(s), philosophie, psychologie(s), sciences de toutes espèces,
au secours, parce que
rien, rien de ce que j'ai choisi de "faire" sur le long terme n'a finalement de sens,
mais ici le printemps arrive, c'est merveilleux,
le printemps m'arrive,
je m'abandonne à lui.
Oui, le printemps a-t-il un "sens" ?
Je ne sais et ne saurai jamais rien du Monde, mais le printemps est, je m'abandonne à lui.
Douceur de l'abandon.
ifness- Messages : 3028
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Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
Tout prend sens dans l'équilibre ou il s'inscrit, ce même équilibre prend à nouveau sens dans un équilibre plus grand...
Une jeune fille du lycée, a l'asso de la cafet m'a demandé dernièrement qu'elle était ma morale?
Il m'est venu, je n'ai pas de morale sinon l'équilibre.
Une jeune fille du lycée, a l'asso de la cafet m'a demandé dernièrement qu'elle était ma morale?
Il m'est venu, je n'ai pas de morale sinon l'équilibre.
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
Chacun(e) son ressenti.
"Des goûts et des couleurs on ne discute pas" entendais-je jadis.
Oui, tout pourrait prendre sens dans l'équilibre,
beaucoup de spiritualités venues d'orient pensent équilibre, d'ailleurs.
Sauf que je pense, moi if, que l'équilibre n'existe pas,
Que l'Univers, dans son ensemble comme dans ses détails,
après avoir créé un ordre tout provisoire (à l'image de l'Homme se voyant au sommet de la pyramide, de la Création pour les croyants *, de l'Evolution pour les physiciens ou les biologistes, sommet si mortel/illusoire d'une pyramide si fragile), succombe à l'Entropie.
L'équilibre est un (beau mais prétentieux) spectacle de cirque dont nous sommes les spectateurs fascinés, le temps de la représentation.
Quant à la morale, je préfère renvoyer à un Montaigne ou un Spinoza.
Que répondre à quelqu'un qui prétend que l'afflux de réfugiés menace l'équilibre ? (C'est vrai, l'équilibre -instable et/mais apparent- est en partie rompu . Répondre qu'il faut retrouver un autre équilibre ? Certains, en d'autres temps, d'autres lieux, ont répondu par des St Barthélémy ou par des génocides.)
..."Rien n'a de sens, tout n'est que Vide et Chaos, dit-il, levant haut son verre.
- Que la fête commence donc !" décréta le Maître.
* Nota. Pour les croyants monothéistes. Pour bien d'autres, au sommet sont les Dieux.
Je précise : oui, au sommet de la Création, ou de l'Evolution du Monde.
J'ai toujours trouvé ce point de vue plus...raisonnable.
(La religion égyptienne est à cet égard un sommet de métaphysique. Mais où sont-ils allés chercher tout ça ? )
"Des goûts et des couleurs on ne discute pas" entendais-je jadis.
Oui, tout pourrait prendre sens dans l'équilibre,
beaucoup de spiritualités venues d'orient pensent équilibre, d'ailleurs.
Sauf que je pense, moi if, que l'équilibre n'existe pas,
Que l'Univers, dans son ensemble comme dans ses détails,
après avoir créé un ordre tout provisoire (à l'image de l'Homme se voyant au sommet de la pyramide, de la Création pour les croyants *, de l'Evolution pour les physiciens ou les biologistes, sommet si mortel/illusoire d'une pyramide si fragile), succombe à l'Entropie.
L'équilibre est un (beau mais prétentieux) spectacle de cirque dont nous sommes les spectateurs fascinés, le temps de la représentation.
Quant à la morale, je préfère renvoyer à un Montaigne ou un Spinoza.
Que répondre à quelqu'un qui prétend que l'afflux de réfugiés menace l'équilibre ? (C'est vrai, l'équilibre -instable et/mais apparent- est en partie rompu . Répondre qu'il faut retrouver un autre équilibre ? Certains, en d'autres temps, d'autres lieux, ont répondu par des St Barthélémy ou par des génocides.)
..."Rien n'a de sens, tout n'est que Vide et Chaos, dit-il, levant haut son verre.
- Que la fête commence donc !" décréta le Maître.
* Nota. Pour les croyants monothéistes. Pour bien d'autres, au sommet sont les Dieux.
Je précise : oui, au sommet de la Création, ou de l'Evolution du Monde.
J'ai toujours trouvé ce point de vue plus...raisonnable.
(La religion égyptienne est à cet égard un sommet de métaphysique. Mais où sont-ils allés chercher tout ça ? )
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
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Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
Non au centre il y a mon coeur,
là je sais que réside un amour infini,
là au sein de cette joiedivine je ne pourrai jamais plus prétendre que notre monde est absurde, l'image qu'en font les hommes oui, sa véritable nature , non.
là je sais que réside un amour infini,
là au sein de cette joie
Dernière édition par jolindien le Dim 2 Avr 2017 - 6:02, édité 1 fois
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
Je suis content pour toi.
Mais comme c'est quelque chose ayant trait à une conviction spirituelle,
"joie divine", dis-tu, et la suite,
cela me fait penser à certains courants gnostiques.
NB. Je me souviens m'être laissé aller à ce courant caressant en une année (autour de mes 40 ans) pendant laquelle j'ai eu à lutter contre des mauvaises pensées, de mauvaises choses, induites par les autres et de me dire, un peu comme tu le dis :
"il y a dans mon coeur un amour infini, et le Monde serait magnifique à la Lumière de cet amour-là".
J'ai retrouvé cette illusion en potassant des écrits anciens ou récents, des mystiques ou des exégèses, elle n'avait rien d'original : elle est tentante lorsque l'esprit s'en empare.
Je pense qu'elle peut s'inscrire dans le chapître :
"Connerie intellectuelle mais la faire quand-même."
NB.2. Jamais je ne contraindrais quiconque à penser comme moi.
Mais comme c'est quelque chose ayant trait à une conviction spirituelle,
"joie divine", dis-tu, et la suite,
cela me fait penser à certains courants gnostiques.
NB. Je me souviens m'être laissé aller à ce courant caressant en une année (autour de mes 40 ans) pendant laquelle j'ai eu à lutter contre des mauvaises pensées, de mauvaises choses, induites par les autres et de me dire, un peu comme tu le dis :
"il y a dans mon coeur un amour infini, et le Monde serait magnifique à la Lumière de cet amour-là".
J'ai retrouvé cette illusion en potassant des écrits anciens ou récents, des mystiques ou des exégèses, elle n'avait rien d'original : elle est tentante lorsque l'esprit s'en empare.
Je pense qu'elle peut s'inscrire dans le chapître :
"Connerie intellectuelle mais la faire quand-même."
NB.2. Jamais je ne contraindrais quiconque à penser comme moi.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
If,
Je ne pose qu'un regard sur le monde, mais il est beau en lui-même, ce n'est pas mon regard qui le définit.
Ou alors il n'y a rien de réel.
Une illusion...non je ne crois pas, je ne suis pas assis béatement à tout aimer, et cette joie d'être exprimable dans l'intention, juste par l'intention,
elle englobe tout le reste.
C'est drôle, je ne puis m'identifier à un courant particulier.
Pas une conviction if, un état
oui parfois on le nomme,
une multitude de fois j'ai vérifié de manière empirique cet état ,
tiens comme là dans la seconde.
Je ne pose qu'un regard sur le monde, mais il est beau en lui-même, ce n'est pas mon regard qui le définit.
Ou alors il n'y a rien de réel.
Une illusion...non je ne crois pas, je ne suis pas assis béatement à tout aimer, et cette joie d'être exprimable dans l'intention, juste par l'intention,
elle englobe tout le reste.
C'est drôle, je ne puis m'identifier à un courant particulier.
Pas une conviction if, un état
oui parfois on le nomme,
une multitude de fois j'ai vérifié de manière empirique cet état ,
tiens comme là dans la seconde.
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
Je crois te suivre, joli.
Il me semble que parfois j'aime à succomber à cette intention, ou cet état.
Mon souhait est alors celui-ci : échapper aux troubles, aux soucis, aux peurs qui me hantent
pour accéder, par un laisser-aller, par une sorte d'abandon plutôt que de méditation,
à une quiétude devant le monde que, oui, mon regard définit alors comme beau.
Mais je suis méchant, je suis critique, je ne sais (ni ne veux, ne désire, très probablement -ce qui agaçait terriblement mon psychanalyste*-) m'abandonner longtemps,
ni voir le Monde comme beau**.
Ni Kafka ni Cioran ne furent de vilaines personnes !
J'aime bien l'Idée de me situer dans le désespoir existentiel et, néanmoins, rester doux (malgré une expression volontiers dure), sensible, aimable.
* Je lui expliquais que je ne désirais pas me décharger de mes angoisses qui étaient ma richesse et le carburant de mon moteur-à-créer.
** C'est pour cela que j'évoquai un courant gnostique : le Monde, constaté comme lieu de laideur et de souffrances, ne pouvait avoir été créé par le Dieu bon que l'on priait, mais, précédemment, par un Démiurge désinvolte et malsain.
Il faudra que tu expliques comment tu peux écrire : le monde "est beau en lui-même" !
(Moi, je le vois comme un effrayant mélange allant de la plus grande Beauté à la plus noire Laideur, ou comme totalement indifférent à ces notions anthropoformées, donc finalement illisible. Et miné par l'entropie que j'évoquais plus haut.)
Mais nous nous sommes éloignés du thème du fil, ou je me trompe ?
Il me semble que parfois j'aime à succomber à cette intention, ou cet état.
Mon souhait est alors celui-ci : échapper aux troubles, aux soucis, aux peurs qui me hantent
pour accéder, par un laisser-aller, par une sorte d'abandon plutôt que de méditation,
à une quiétude devant le monde que, oui, mon regard définit alors comme beau.
Mais je suis méchant, je suis critique, je ne sais (ni ne veux, ne désire, très probablement -ce qui agaçait terriblement mon psychanalyste*-) m'abandonner longtemps,
ni voir le Monde comme beau**.
Ni Kafka ni Cioran ne furent de vilaines personnes !
J'aime bien l'Idée de me situer dans le désespoir existentiel et, néanmoins, rester doux (malgré une expression volontiers dure), sensible, aimable.
* Je lui expliquais que je ne désirais pas me décharger de mes angoisses qui étaient ma richesse et le carburant de mon moteur-à-créer.
** C'est pour cela que j'évoquai un courant gnostique : le Monde, constaté comme lieu de laideur et de souffrances, ne pouvait avoir été créé par le Dieu bon que l'on priait, mais, précédemment, par un Démiurge désinvolte et malsain.
Il faudra que tu expliques comment tu peux écrire : le monde "est beau en lui-même" !
(Moi, je le vois comme un effrayant mélange allant de la plus grande Beauté à la plus noire Laideur, ou comme totalement indifférent à ces notions anthropoformées, donc finalement illisible. Et miné par l'entropie que j'évoquais plus haut.)
Mais nous nous sommes éloignés du thème du fil, ou je me trompe ?
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
On s'éloigne pour se rapprocher.
Cet assemblage de particules et d'énergie, briques communes à toutes choses, alors comment séparer quand l'élémentaire qui nous fait est semblable.
Les conceptions de l'homme ne sont que la représentation qu'il se fait du monde, cette illusion prend des formes variées, de la plus belle à la plus laide.
Mais ce n'est pas le monde.
Rien que dans la possibilité inscrite devant nous le monde est beau, comment tout cela peut s'agencer, la nature de cet équilibre est la clé de la vie.
Dieu est à l'image que s'en font les hommes...si dieu est en chacun de nous, nous sommes aussi chacun en lui, comment pourrait-il en être autrement?!
Alors le monde est beau en lui-même parce qu'il est,
comme chaque être humain qui retrouve sa nature est beau,
car il est vrai.
Cet assemblage de particules et d'énergie, briques communes à toutes choses, alors comment séparer quand l'élémentaire qui nous fait est semblable.
Les conceptions de l'homme ne sont que la représentation qu'il se fait du monde, cette illusion prend des formes variées, de la plus belle à la plus laide.
Mais ce n'est pas le monde.
Rien que dans la possibilité inscrite devant nous le monde est beau, comment tout cela peut s'agencer, la nature de cet équilibre est la clé de la vie.
Dieu est à l'image que s'en font les hommes...si dieu est en chacun de nous, nous sommes aussi chacun en lui, comment pourrait-il en être autrement?!
Alors le monde est beau en lui-même parce qu'il est,
comme chaque être humain qui retrouve sa nature est beau,
car il est vrai.
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
Houlà !
J'ai déjà dit à Benoît qu'il devait prendre des substances pour s'envoyer en l'air.
Je soupçonne que tu en prends aussi, cher joli. De l'encens, p-ê ?
Des groupes de réflexion constitués d'astrophysiciens, de mathématiciens, d'informaticiens, ont proposé la théorie selon laquelle le monde tel qu'on le perçoit n'est pas la réalité (réalité des atomes, des systèmes planétaires ou galactiques, etc..., mais aussi réalité des formes, d'une roche, d'une chaise, d'un être vivant)), mais une simple information générée par de la matière et/ou de l'énergie.
Nous ne serions rien, sinon de l'information.
C'est un concept fascinant.
PS. S'éloigner pour se rapprocher est valide dans des géométries non-euclidiennes, ou dans un univers sphérique (par ex.). Intéressant.
J'ai déjà dit à Benoît qu'il devait prendre des substances pour s'envoyer en l'air.
Je soupçonne que tu en prends aussi, cher joli. De l'encens, p-ê ?
Des groupes de réflexion constitués d'astrophysiciens, de mathématiciens, d'informaticiens, ont proposé la théorie selon laquelle le monde tel qu'on le perçoit n'est pas la réalité (réalité des atomes, des systèmes planétaires ou galactiques, etc..., mais aussi réalité des formes, d'une roche, d'une chaise, d'un être vivant)), mais une simple information générée par de la matière et/ou de l'énergie.
Nous ne serions rien, sinon de l'information.
C'est un concept fascinant.
PS. S'éloigner pour se rapprocher est valide dans des géométries non-euclidiennes, ou dans un univers sphérique (par ex.). Intéressant.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
@Ifness : l'idée que l'univers soit simplement une simulation "informatique" a été sérieusement défendu par de vrais scientifiques (me demande pas par qui/quand/comment, en général quand j'entends un truc de ce calibre je zappe les détails ^^)
...
Au final c'est intuitivement évident.
Bof, du moment que le joueur se marre, spa si grave...
Sinon je crois que j'ai jamais posté dans ce fil : donc je propose : "sortir du ventre de Moman" ^^
...
Au final c'est intuitivement évident.
Bof, du moment que le joueur se marre, spa si grave...
Sinon je crois que j'ai jamais posté dans ce fil : donc je propose : "sortir du ventre de Moman" ^^
Invité- Invité
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
@ Godzilla : ouioui, j'écrivais ça sérieusement moi aussi.
Je suis fasciné par les questions des origines.
On cherche là l'origine du Monde.
D'où la pertinence de ta proposition, Mr Courbet Junior.(T'es démasqué, God. (c'est profond, ce que j'écris, didonque.)
L'Univers/nous : serions sortis du ventre de Moman.
Remarque, , si on étudie les mythologies, on trouvera quelque chose dans le genre.
Mais, si ce fut réellement connerie, comment eût-on bien pu faire pour y rester ?
A big question, Mr Cioran himself n'a pas apporté de réponse. Il y a inconvénient à être né , certes, mais lorsqu'on est né on est né.
Onh !! Néné ?
Non ?
Je suis fasciné par les questions des origines.
On cherche là l'origine du Monde.
D'où la pertinence de ta proposition, Mr Courbet Junior.(T'es démasqué, God. (c'est profond, ce que j'écris, didonque.)
L'Univers/nous : serions sortis du ventre de Moman.
Remarque, , si on étudie les mythologies, on trouvera quelque chose dans le genre.
Mais, si ce fut réellement connerie, comment eût-on bien pu faire pour y rester ?
A big question, Mr Cioran himself n'a pas apporté de réponse. Il y a inconvénient à être né , certes, mais lorsqu'on est né on est né.
Onh !! Néné ?
Non ?
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
J’avais une amie super géniale, sauf qu’elle était bipolaire.
À l’occasion il lui arrivait de « sauter une coche ».
Toutes les fois, je voyais venir la tempête, en toute lucidité je me disais : Allez quitte, fuis! »
Et je paralysais, me disant : « Non, elle ne fera pas cela ou elle ne dira pas cela »!
J’ai toujours regretté de ne pas avoir écouté mon intuition.
Depuis j’ai réalisé que ne pas m’écouter, c’est cela la connerie.
(Je parle d’elle au passé, car elle est décédé d’un cancer du sein… trop jeune.)
À l’occasion il lui arrivait de « sauter une coche ».
Toutes les fois, je voyais venir la tempête, en toute lucidité je me disais : Allez quitte, fuis! »
Et je paralysais, me disant : « Non, elle ne fera pas cela ou elle ne dira pas cela »!
J’ai toujours regretté de ne pas avoir écouté mon intuition.
Depuis j’ai réalisé que ne pas m’écouter, c’est cela la connerie.
(Je parle d’elle au passé, car elle est décédé d’un cancer du sein… trop jeune.)
ManonD- Messages : 71
Date d'inscription : 07/04/2017
Localisation : Longueuil Québec
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
Oui, ne pas m'écouter, c'est cela la connerie.
On ne mécoute pas suffisamment, je ne cesse de le répéter.
Ou : ne pas t'écouter, c'est cela la connerie ?
Chuis assez partisan de savoir entendre son intuition.
L'intuition ne renvoie pas à quelque chose de magique ou d'illusoire,
mais bien à une "voix" intérieure née de la confluence de vécus, et qui s'exprime disons par le biais d'un processus inconscient , ou non-conscient, ou non-raisonné (car le raisonné a ses limites, l'intuition beaucoup moins, me semble-t-il.)
Ecoutons-nous, donc.
On ne mécoute pas suffisamment, je ne cesse de le répéter.
Ou : ne pas t'écouter, c'est cela la connerie ?
Chuis assez partisan de savoir entendre son intuition.
L'intuition ne renvoie pas à quelque chose de magique ou d'illusoire,
mais bien à une "voix" intérieure née de la confluence de vécus, et qui s'exprime disons par le biais d'un processus inconscient , ou non-conscient, ou non-raisonné (car le raisonné a ses limites, l'intuition beaucoup moins, me semble-t-il.)
Ecoutons-nous, donc.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
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Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
Si l'homme pouvait juste être humain.
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
C'est beau, comme formule,
@ joli !
Mais je ne comprends pas ce que ça veut dire.
Tu sais que je ne suis pas idéaliste, et que la "nature humaine" ne m'inspire guère confiance.
Peut-être sommes-nous parvenus à degré tel de complexité que nous ne parvenons plus à gérer ?
@ joli !
Mais je ne comprends pas ce que ça veut dire.
Tu sais que je ne suis pas idéaliste, et que la "nature humaine" ne m'inspire guère confiance.
Peut-être sommes-nous parvenus à degré tel de complexité que nous ne parvenons plus à gérer ?
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
Effectivement, ces derniers jours j'évoquais ce système si complexe et sa brique élémentaire l'homme qui tend à devenir vide...
L'édifice s'effondrera de lui-même... le vide s'accroche à la densité pour se donner une consistance, cela lui conférerait donc un poids...
Et cette gravité l'entraine vers le bas.
Peut-être que nous considérons l'homme à son enveloppe, mais alors le contenu?
Il y a des hommes que je ne pourrai pas considérer humains, ils en ont l'apparence, mais tout sonne faux à y regarder vraiment.
Et dans les sphères de pouvoir, ceux là prédominent...Ils savent si bien contrôler leurs sujets, s'érigent en idoles, et tout le monde se prosterne, faisant d'un homme qui n'en ait même pas un, un dieu.
Voilà pourquoi la partie est aussi importante que le tout, la partie fait le tout, le tout fait la partie.
Si chacun pouvait juste être humain, tout ces faux disparaitraient.
On se fait voler ce qui fait notre humanité, on devient vide...comme eux, étrange non?
Ou plutôt c'est une tactique bien pensée.
Plus j'avance plus je me rend compte de l'absurdité du système et de ce qu'on appelle vie sociale, vive les conventions, j'emmerde les conventions...
Mais je ne puis accabler l'autre...
Parfois je me demande aussi, pourquoi moi...si le hasard m'était conté, compté.
L'édifice s'effondrera de lui-même... le vide s'accroche à la densité pour se donner une consistance, cela lui conférerait donc un poids...
Et cette gravité l'entraine vers le bas.
Peut-être que nous considérons l'homme à son enveloppe, mais alors le contenu?
Il y a des hommes que je ne pourrai pas considérer humains, ils en ont l'apparence, mais tout sonne faux à y regarder vraiment.
Et dans les sphères de pouvoir, ceux là prédominent...Ils savent si bien contrôler leurs sujets, s'érigent en idoles, et tout le monde se prosterne, faisant d'un homme qui n'en ait même pas un, un dieu.
Voilà pourquoi la partie est aussi importante que le tout, la partie fait le tout, le tout fait la partie.
Si chacun pouvait juste être humain, tout ces faux disparaitraient.
On se fait voler ce qui fait notre humanité, on devient vide...comme eux, étrange non?
Ou plutôt c'est une tactique bien pensée.
Plus j'avance plus je me rend compte de l'absurdité du système et de ce qu'on appelle vie sociale, vive les conventions, j'emmerde les conventions...
Mais je ne puis accabler l'autre...
Parfois je me demande aussi, pourquoi moi...si le hasard m'était conté, compté.
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
Qu’est-ce qu’être humain ?
Être humain, c’est apprivoiser la mort.
Tout au long de notre vie, nous devons laisser mourir… des idées, des amours, des amis, des idéaux, etc. Nous devons quitter l’enfance pour l’adolescence, nous devons quitter l’adolescence pour devenir adulte et d’adulte, nous devons passer à la vieillesse.
Nous devons oublier le corps lisse et parfait et voir naître les rides.
Nous perdons de vue des amis, nous perdons notre emploi, nous devons laisser notre enfant faire sa vie, nous devons prendre notre retraite.
Nous changeons nos idées, nos croyances, nos sentiments.
La vie c’est un million de petites morts, qui se régénèrent en autre chose, en une autre idée, en un autre ami, en un autre amour.
Dès que nous résistons à toute évolution et il y a souffrance.
Qu’est-ce qu’être humain ?
Au lieu d’enseigner la philosophie, on devrait enseigner À philosopher, que tout n’est qu’évolution et que le plaisir dans la vie, c’est d’évoluer.
Être humain, c’est apprivoiser la mort.
Tout au long de notre vie, nous devons laisser mourir… des idées, des amours, des amis, des idéaux, etc. Nous devons quitter l’enfance pour l’adolescence, nous devons quitter l’adolescence pour devenir adulte et d’adulte, nous devons passer à la vieillesse.
Nous devons oublier le corps lisse et parfait et voir naître les rides.
Nous perdons de vue des amis, nous perdons notre emploi, nous devons laisser notre enfant faire sa vie, nous devons prendre notre retraite.
Nous changeons nos idées, nos croyances, nos sentiments.
La vie c’est un million de petites morts, qui se régénèrent en autre chose, en une autre idée, en un autre ami, en un autre amour.
Dès que nous résistons à toute évolution et il y a souffrance.
Qu’est-ce qu’être humain ?
Au lieu d’enseigner la philosophie, on devrait enseigner À philosopher, que tout n’est qu’évolution et que le plaisir dans la vie, c’est d’évoluer.
ManonD- Messages : 71
Date d'inscription : 07/04/2017
Localisation : Longueuil Québec
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
@ Manon
S'il n'y avait que les rides...
Vieillir et la mort , ça n'est pas la même chose.
La mort peut survenir à tout âge.
L'apprivoiser ? Détaille, si tu veux être comprise.
Sinon, je trouve ton "point de vue", ton observatoire perso de la vie, plutôt intéressant.
Oui, au minimum, on découvre (si on n'est pas totalement bouché ou psychorigide), et tu as raison d'écrire "on évolue" et non pas "on change".
(je pense qu'on ne change pas sur le fond ; ma remarque n'est pas auto-centrée, elle résulte de l'observation de plein de personnes qui ont vieilli, ont vu leur vie (très) perturbée, voire sont mortes depuis, hé bien : chassez le naturel, il revient au galop )
Bon, faut pas exagérer, les millions de petites morts, ce n'est pas la mort.
Tu as oublié : on compte les morts, en vieillissant. Famille, amis, proches, mais aussi artistes qu'on appréciait, etc... Se sentir vieillir, c'est aussi se sentir survivant à ces morts, profonde mélancolie.
Et d'accord pour enseigner à philosopher,
sauf qu'à un certain niveau, il n'est pas inutile d'avoir des bases de connaissances (et pas seulement philosophiques, historiques, sociologiques, psychologiques, ethnologiques, etc....., voire scientifiques, c'est dans le champs de le recherche menée par l'esprit humain.)
Mais je me demande bien
où est ???? la connerie qu'on fait tout en sachant que c'en est une, dans tout ça.
S'il n'y avait que les rides...
Vieillir et la mort , ça n'est pas la même chose.
La mort peut survenir à tout âge.
L'apprivoiser ? Détaille, si tu veux être comprise.
Sinon, je trouve ton "point de vue", ton observatoire perso de la vie, plutôt intéressant.
Oui, au minimum, on découvre (si on n'est pas totalement bouché ou psychorigide), et tu as raison d'écrire "on évolue" et non pas "on change".
(je pense qu'on ne change pas sur le fond ; ma remarque n'est pas auto-centrée, elle résulte de l'observation de plein de personnes qui ont vieilli, ont vu leur vie (très) perturbée, voire sont mortes depuis, hé bien : chassez le naturel, il revient au galop )
Bon, faut pas exagérer, les millions de petites morts, ce n'est pas la mort.
Tu as oublié : on compte les morts, en vieillissant. Famille, amis, proches, mais aussi artistes qu'on appréciait, etc... Se sentir vieillir, c'est aussi se sentir survivant à ces morts, profonde mélancolie.
Et d'accord pour enseigner à philosopher,
sauf qu'à un certain niveau, il n'est pas inutile d'avoir des bases de connaissances (et pas seulement philosophiques, historiques, sociologiques, psychologiques, ethnologiques, etc....., voire scientifiques, c'est dans le champs de le recherche menée par l'esprit humain.)
Mais je me demande bien
où est ???? la connerie qu'on fait tout en sachant que c'en est une, dans tout ça.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même …
La connerie, c’est toute la résistance que nous mettons à accepter d’évoluer.
On veut, on ne veut plus,
on regarde en arrière et l’on se dit : « c’est bien le passé » (l’adolescence, par exemple sans les responsabilités, l’enfance avec son inconscience)
et on regarde devant et l’on n’est plus certain que c’est la chose à faire (de toute façon il est trop tard pour reculer).
De ride en ride , nous passons toutes les étapes… à se cogner la tête sur les murs, à se poser un million de questions, à haïr les changements, à résister.
Toute cette résistance, c’est fou, c’est con, c’est moi, c’est toi, c’est tout le monde.
Alors pourquoi résiste-t-on? C’est une connerie et on la fait quand même!
La connerie, c’est toute la résistance que nous mettons à accepter d’évoluer.
On veut, on ne veut plus,
on regarde en arrière et l’on se dit : « c’est bien le passé » (l’adolescence, par exemple sans les responsabilités, l’enfance avec son inconscience)
et on regarde devant et l’on n’est plus certain que c’est la chose à faire (de toute façon il est trop tard pour reculer).
De ride en ride , nous passons toutes les étapes… à se cogner la tête sur les murs, à se poser un million de questions, à haïr les changements, à résister.
Toute cette résistance, c’est fou, c’est con, c’est moi, c’est toi, c’est tout le monde.
Alors pourquoi résiste-t-on? C’est une connerie et on la fait quand même!
ManonD- Messages : 71
Date d'inscription : 07/04/2017
Localisation : Longueuil Québec
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
Ouioui,
cévrai,
tu as raison, c'est comme ça que ça fonctionne.
Tu vois, je n'ai pasrésité à l'envie de te dire que j'étais d'accord avec ta vision.
J'ai résisté à la connerie, alors ?
cévrai,
tu as raison, c'est comme ça que ça fonctionne.
Tu vois, je n'ai pasrésité à l'envie de te dire que j'étais d'accord avec ta vision.
J'ai résisté à la connerie, alors ?
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
En revanche, j'ai pas résisté aux fautes de frappe.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
- Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis tellement triste...
- Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé.
- Ah! pardon, fit le petit prince.
Mais, après réflexion, il ajouta:
- Qu'est-ce que signifie "apprivoiser" ?
- Tu n'es pas d'ici, dit le renard, que cherches-tu ?
- Je cherche les hommes, dit le petit prince. Qu'est-ce que signifie "apprivoiser" ?
- Les hommes, dit le renard, ils ont des fusils et ils chassent. C'est bien gênant ! Ils élèvent aussi des poules. C'est leur seul intérêt. Tu cherches des poules ?
- Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu'est-ce que signifie "apprivoiser" ?
- C'est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie "créer des liens..."
- Créer des liens ?
- Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé.
- Ah! pardon, fit le petit prince.
Mais, après réflexion, il ajouta:
- Qu'est-ce que signifie "apprivoiser" ?
- Tu n'es pas d'ici, dit le renard, que cherches-tu ?
- Je cherche les hommes, dit le petit prince. Qu'est-ce que signifie "apprivoiser" ?
- Les hommes, dit le renard, ils ont des fusils et ils chassent. C'est bien gênant ! Ils élèvent aussi des poules. C'est leur seul intérêt. Tu cherches des poules ?
- Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu'est-ce que signifie "apprivoiser" ?
- C'est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie "créer des liens..."
- Créer des liens ?
ManonD- Messages : 71
Date d'inscription : 07/04/2017
Localisation : Longueuil Québec
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
Oups! Je fais des fautes de copie/collé.
La connerie c’est de croire que les autres ont raison… tous les autres et que nous… oui nous sommes à côté de nos bottines. C’est la connerie la plus difficile à récupérer.
C’est difficile de se battre contre la majorité non pensante.
La connerie c’est de croire que les autres ont raison… tous les autres et que nous… oui nous sommes à côté de nos bottines. C’est la connerie la plus difficile à récupérer.
C’est difficile de se battre contre la majorité non pensante.
ManonD- Messages : 71
Date d'inscription : 07/04/2017
Localisation : Longueuil Québec
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
Tu vois if on y revient invariablement à ce petit garçon blond.
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
Oups !
1) y'en a qui travaillent la nuit, à l'heure où les gens honnêtes dorment encore.
A moins....à moins qu'il ne faille se préparer à aller traire les vaches.
2h29 , 4h07, c'est un peu tôt.
Je penserai plutôt à une garde de nuit.
2) j'ai été élevé à la Phosphatine Fallières cacaotée, en Cie de ce petit garçon blond.
(Oui, tiens, bizarre, en plein désert. L'a rien d'un petit touareg, ce gars-là )
(je plaisante, mais ça m'intriguait déjà, enfant. Comme l'histoire du chasseur et des poules, dans le désert. Un renard des sables ne chasse pas les poules...
Bon, depuis, j'ai compris que c'était une longue poésie, ce texte. On est parfois un peu obtus, quand on est môme )
3) que ce soit clair : j'adore ce texte. Sauf que...
(Ici, y'a un truc que je ne dis pas. )
mais 4) j'ai écrit "on ne m'écoute pas suffisamment, je ne cesse de le répéter".
Je ne fais partie d'aucune majorité non-pensante, ni, cela va de soi, ne crois que les autres ont davantage raison que moi.
Cette réponse- sophisme -à défaut d'être sophistiquée- mise en place, j'attends de pied ferme la sur-réponse éventuelle de Manon.
Nez en moins, j'aimerais bien comprendre pourquoi tu écris cela, Manon.
(En plus de ton papier collé )
1) y'en a qui travaillent la nuit, à l'heure où les gens honnêtes dorment encore.
A moins....à moins qu'il ne faille se préparer à aller traire les vaches.
2h29 , 4h07, c'est un peu tôt.
Je penserai plutôt à une garde de nuit.
2) j'ai été élevé à la Phosphatine Fallières cacaotée, en Cie de ce petit garçon blond.
(Oui, tiens, bizarre, en plein désert. L'a rien d'un petit touareg, ce gars-là )
(je plaisante, mais ça m'intriguait déjà, enfant. Comme l'histoire du chasseur et des poules, dans le désert. Un renard des sables ne chasse pas les poules...
Bon, depuis, j'ai compris que c'était une longue poésie, ce texte. On est parfois un peu obtus, quand on est môme )
3) que ce soit clair : j'adore ce texte. Sauf que...
(Ici, y'a un truc que je ne dis pas. )
mais 4) j'ai écrit "on ne m'écoute pas suffisamment, je ne cesse de le répéter".
Je ne fais partie d'aucune majorité non-pensante, ni, cela va de soi, ne crois que les autres ont davantage raison que moi.
Cette réponse- sophisme -à défaut d'être sophistiquée- mise en place, j'attends de pied ferme la sur-réponse éventuelle de Manon.
Nez en moins, j'aimerais bien comprendre pourquoi tu écris cela, Manon.
(En plus de ton papier collé )
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
Je n'ai pas plus raison que l'autre à tord,
et d'abord quel tord et quelle raison?
Être relatif emprunt d'absolu, ainsi serait l'homme.
et d'abord quel tord et quelle raison?
Être relatif emprunt d'absolu, ainsi serait l'homme.
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
If, je ne travaille pas de nuit, j'habite seulement un autre continent d'où la différence d'heure et de plus tout est hors sujet, j'avais les tentacules tous emmêlés.
ManonD- Messages : 71
Date d'inscription : 07/04/2017
Localisation : Longueuil Québec
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
@Manon :Tu fais des fautes de papier collé et des hors-sujets !
Mais tu n'auras jamais ton bac, ma pôv'fille !
Tu ramasseras les poubelles, oui ! Voilà comment tu vas finir !
Surtout que tu ne loges même pas en notre beau continent...
(Bon sang, j'eusse dû y penser ! Mais Longueuil est un nom si d'ici. Oui, sidici, et alors, ça gêne ?)
Et tu as des tentacules ??? Mais qui es-tu ????
@ joli : Tu sais très bien que j'ai toujours raison.
Inutile d'insister, j'ai mis définitivement fin à l'histoire de la philosophie.
(Nietzsche avait dit " Dieu est mort", j'affirme moi que Nietzsche est mort. CQFD, c'est pas + difficile que ça. )
En revanche, j'ai jamais su si le petit garçon blond était mort ou s'il était retourné sur sa planète. L'affaire reste obscure. Il serait bon d'enquêter.
Mais tu n'auras jamais ton bac, ma pôv'fille !
Tu ramasseras les poubelles, oui ! Voilà comment tu vas finir !
Surtout que tu ne loges même pas en notre beau continent...
(Bon sang, j'eusse dû y penser ! Mais Longueuil est un nom si d'ici. Oui, sidici, et alors, ça gêne ?)
Et tu as des tentacules ??? Mais qui es-tu ????
@ joli : Tu sais très bien que j'ai toujours raison.
Inutile d'insister, j'ai mis définitivement fin à l'histoire de la philosophie.
(Nietzsche avait dit " Dieu est mort", j'affirme moi que Nietzsche est mort. CQFD, c'est pas + difficile que ça. )
En revanche, j'ai jamais su si le petit garçon blond était mort ou s'il était retourné sur sa planète. L'affaire reste obscure. Il serait bon d'enquêter.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
Je ne sais pas ou est passé le petit garçon...pourtant la petite tête blonde haute comme 3 pommes à la maison pourrait être son penchant féminin.
"tu sais papa les gens ils ne changent pas"...,"raconte moi le soleil et les planètes", " la Terre elle est vivante...", "c'est pas juste le papillon il vient sur ton bras et pas sur le mien, moi j'aimerai bien qu'il vienne sur moi"
Elle ne voit pas ce qu'elle est, elle est juste, simplement innocente, ouverte sur le monde, qui chaque matin comme la fleur s'éveille, et en voit la beauté.
Effectivement Nietzsche est mort, cela dit il est vivant en chacun de nous, il n'a pas perdu au change.
Il est vivant comme chaque autre chose en nous,
alors tant de choses pour si peu à la fin,
ou au début...
Sans raison plus de tord
...croire que le mental nous définit, et croire alors à cette finitude.
"tu sais papa les gens ils ne changent pas"...,"raconte moi le soleil et les planètes", " la Terre elle est vivante...", "c'est pas juste le papillon il vient sur ton bras et pas sur le mien, moi j'aimerai bien qu'il vienne sur moi"
Elle ne voit pas ce qu'elle est, elle est juste, simplement innocente, ouverte sur le monde, qui chaque matin comme la fleur s'éveille, et en voit la beauté.
Effectivement Nietzsche est mort, cela dit il est vivant en chacun de nous, il n'a pas perdu au change.
Il est vivant comme chaque autre chose en nous,
alors tant de choses pour si peu à la fin,
ou au début...
Sans raison plus de tord
...croire que le mental nous définit, et croire alors à cette finitude.
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: Savoir que c'est une connerie et la faire quand-même
Bonne nouvelle :
Le petit prince retrouvé (.... est un roman de Jean-Pierre Davidts)
Eh! oui, Nietzsche est mort, Dieu également et le sur-homme n'est jamais venu.
Que faire ?
Chercher un autre niveau de conscience peut-être ?
Une nouvelle approche de la complexité ?
Le petit prince retrouvé (.... est un roman de Jean-Pierre Davidts)
Eh! oui, Nietzsche est mort, Dieu également et le sur-homme n'est jamais venu.
Que faire ?
Chercher un autre niveau de conscience peut-être ?
Une nouvelle approche de la complexité ?
ManonD- Messages : 71
Date d'inscription : 07/04/2017
Localisation : Longueuil Québec
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