Ethique de l'imaginaire : Se doit t'on d'en développer une dans sa pratique de l'imaginaire ?
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Ishtar
Stauk
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Ethique de l'imaginaire : Se doit t'on d'en développer une dans sa pratique de l'imaginaire ?
Pour ce qui est du thème du fil, tout est dans le titre.
Le sujet est libre, chacun a le droit de faire les interprétations des termes qui lui semblent pertinentes, de les définir ou non, et d'élargir à tout ce qui est connexe à l'imagination.
Évitez les posts multiples, préférez éditer votre dernier post, plutôt que d'en aligner un second (ou un troisième) de façon successive.
Si vous continuez sur une idée que vous avez déjà abordé, n'hésitez pas non plus à avoir recours à l'édition (mais à partir d'une certaine taille de texte, cette contrainte ne s'applique plus, et vous êtes invité à scinder le post en deux, pour autant que les deux partie soit séparées par la contribution d'un autre intervenant). Le but étant d'éviter de noyer les propos dans les contributions d'une minorité hyperactive, qui n'aurait pas particulièrement envie de développer.
N'hésitez pas à avoir quelques interaction raisonnables entre les intervenants, mais si une discussion prend plus de 4 posts, et commence à s'éloigner du sujet, n'hésitez pas à la transférer vers des fils persos. Là encore l'objectif est de ne pas faire d'ombre à la visibilité des contributions nouvelles.
Ce fil est dans "relation à l'autre", car je suis particulièrement intéressé par la notion "d'ami imaginaire", mais je trouve dommage de se restreindre à ce terme, car je ne sais pas objectivement mettre de frontière franche entre cet aspect particulier, et l'ensemble des actes d'imagination.
Le sujet est libre, chacun a le droit de faire les interprétations des termes qui lui semblent pertinentes, de les définir ou non, et d'élargir à tout ce qui est connexe à l'imagination.
Évitez les posts multiples, préférez éditer votre dernier post, plutôt que d'en aligner un second (ou un troisième) de façon successive.
Si vous continuez sur une idée que vous avez déjà abordé, n'hésitez pas non plus à avoir recours à l'édition (mais à partir d'une certaine taille de texte, cette contrainte ne s'applique plus, et vous êtes invité à scinder le post en deux, pour autant que les deux partie soit séparées par la contribution d'un autre intervenant). Le but étant d'éviter de noyer les propos dans les contributions d'une minorité hyperactive, qui n'aurait pas particulièrement envie de développer.
N'hésitez pas à avoir quelques interaction raisonnables entre les intervenants, mais si une discussion prend plus de 4 posts, et commence à s'éloigner du sujet, n'hésitez pas à la transférer vers des fils persos. Là encore l'objectif est de ne pas faire d'ombre à la visibilité des contributions nouvelles.
Ce fil est dans "relation à l'autre", car je suis particulièrement intéressé par la notion "d'ami imaginaire", mais je trouve dommage de se restreindre à ce terme, car je ne sais pas objectivement mettre de frontière franche entre cet aspect particulier, et l'ensemble des actes d'imagination.
Re: Ethique de l'imaginaire : Se doit t'on d'en développer une dans sa pratique de l'imaginaire ?
Comment je cultive et developpe mon imagination et pourquoi:
soit je rêve de choses pour les faire et mieux apprécier quand je les fait
soit je rêve de choses pour ne pas les faire et mieux apprécier ce que je fait
Bref, l'imagination, c'est ce qui permet d'avoir une vie pleine et équilibrée.
Il n'y a que le langage, donc ce que l'on dit vouloir faire, qui nous permet de nous y retrouver.
A mon sens, il ne doit y avoir aucune ethique associées a l'imagination.
Non pas un palliatif, mais une voie d'exploration: explorer les champs des possibles, pouvoir se faire une idee, investiguer, pour pouvoir se situer.
Parfois cela permet aussi de travailler l'acceptance, s'impregner jusqu a ne plus etre mal a l'aise avec des choses que l'on aurait du mal a accepter. Non pas se forcer vers un futur, mais accepter un passé ou un present qui ne nous conviendrait.
L'imaginaire comme palliatif serait un poison pour un present ou un futur que l on gagnerait a vivre.
Le Don qui Chante je préfère rêver dans la réalité afin de mieux m'y inscrire.
Je plussoi
soit je rêve de choses pour les faire et mieux apprécier quand je les fait
soit je rêve de choses pour ne pas les faire et mieux apprécier ce que je fait
Bref, l'imagination, c'est ce qui permet d'avoir une vie pleine et équilibrée.
Il n'y a que le langage, donc ce que l'on dit vouloir faire, qui nous permet de nous y retrouver.
A mon sens, il ne doit y avoir aucune ethique associées a l'imagination.
Non pas un palliatif, mais une voie d'exploration: explorer les champs des possibles, pouvoir se faire une idee, investiguer, pour pouvoir se situer.
Parfois cela permet aussi de travailler l'acceptance, s'impregner jusqu a ne plus etre mal a l'aise avec des choses que l'on aurait du mal a accepter. Non pas se forcer vers un futur, mais accepter un passé ou un present qui ne nous conviendrait.
L'imaginaire comme palliatif serait un poison pour un present ou un futur que l on gagnerait a vivre.
Le Don qui Chante je préfère rêver dans la réalité afin de mieux m'y inscrire.
Je plussoi
Dernière édition par Revz le Jeu 11 Aoû 2016 - 10:35, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Ethique de l'imaginaire : Se doit t'on d'en développer une dans sa pratique de l'imaginaire ?
S'imposer une éthique même dans son propre imaginaire me semble relever d'une "pathologie mentale".
Par contre,l'éthique citée prend tout sons sens quand il s'agit de créer(accomplir) dans la matière une chose que l'on a imaginée
Par contre,l'éthique citée prend tout sons sens quand il s'agit de créer(accomplir) dans la matière une chose que l'on a imaginée
oui,je pense que la plupart du temps,c'est la façon dont nous utilisons notre imaginaire:comme un palliatifsoit je rêve de choses pour ne pas les faire et mieux apprécier ce que je fait
Ishtar- Messages : 215
Date d'inscription : 17/07/2015
Re: Ethique de l'imaginaire : Se doit t'on d'en développer une dans sa pratique de l'imaginaire ?
Pendant longtemps je pensais, "Créer s'est s'inscrire dans la réalité, moi je préfère rêver.", j'ai changé d'avis, je préfère rêver dans la réalité afin de mieux m'y inscrire.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: Ethique de l'imaginaire : Se doit t'on d'en développer une dans sa pratique de l'imaginaire ?
J'ai beaucoup de mal à rédiger ne serait qu'un brouillon de réponse à ma propre question : le sujet me parait simplement trop vaste, trop technique, trop profond.
Je vais commencer par un extrait (du wiki sur l'éthique) qui donne une perspective historique sur l'éthique
Pour ce qui est de l'imagination, elle s'oppose naturellement au réel, pourtant j'aimerais montrer que la frontière entre réel et imaginaire est bien moins nette que ce que beaucoup de gens aimeraient croire (je dis ça suite à de nombreuses discussions que j'ai eu autour de la notion de vérité avec des camarades).
L'exemple le plus probant de perméabilité entre l'imagination, le fantasme et la réalité, est l'effet placebo. Une autre exemple est le phénomène de l'argent. Tout le monde est convaincu que l'argent est réel, et de fait il possède une réalité d'usage. Mais cette réalité d'usage est totalement conditionnée à l'imaginaire, et au fantasme commun qui habitent ceux qui en font usage. Les critiques du capitalismes aiment arguer que si on est dans le désert, et qu'on a besoin de boire, si on est sur une île déserte et qu'on a besoin de se nourrir, alors l'argent perd sa valeur qui n'est que subjective, du simple fait que plus personne n'y croit.
On remarque donc que les croyances ne sont pas neutres vis à vis du monde physique, elles sont des conséquences bien réelles, que ce soit directement sur le corps (placebo), ou moins directement sur les actions qu'on mène armé de notre modèle de comment le monde se doit de fonctionner (argent). Il existe à n'en pas douter, de nombreux autres exemples de cette perméabilité entre réel et imaginaire (dont les croyances sont une instance particulière).
Puisque l'imaginaire a donc cette influence sur la réalité, la question de l'éthique se pose. Elle se poserait moins selon moi, si l'influence pratique était nulle. Une autre conséquence majeure de l'imaginaire sur le corps physique, est celle des états émotionnelles. Quand on fantasme, parfois même sans aucun support matériel tangible, perdu dans nos rêveries, il n'est pas rare qu'on provoque des modifications de nos réactions corporelles similaires voir égales à ce qu'une réalité pourrait produire. L'imaginaire agit sur nos états émotionnels. Comment dés lors ne pas se demander ce qui se passerait si l'on commençait à organiser notre imagination autant pour obtenir des effets particuliers, que pour le simple plaisir de laisser l'esprit vagabonder.
Mais n'existe t'il pas un danger à trop agir sur soi même par les voies de l'imagination ? Personnellement cette idée d'agir sur moi même n'est pas nouvelle, et le danger que j'ai toujours ressenti est celui de l'isolement : si je deviens totalement maître de mon corps par le biais de mon imagination, qu'est ce qui me poussera encore à vivre, à me connecter aux autres ? A rechercher des stimulations externes à ce monde intérieur ?
J'ai essayé de présenter plus haut mes arguments en faveur de l'influence de l'imagination sur le réel. J'aimerais maintenant rappeler que le réel lui aussi, agit sur l'imagination. Car que fait l'imagination, d'autre que de rassembler des éléments déjà expérimentés dans la réalité ? Sans réalité, point d'imagination. Même si l'imagination permet de créer, de structurer, d'inventer. Même ainsi l'imagination est fortement dépendante du réel. Elle est dépendante dans le spectre de solutions qu'elle peut proposer. Elle est dépendante aussi du fait que le corps a ses besoins, sa logique, et que l'imagination en dépit de ses pouvoirs étranges sur le corps, a certainement des limites. On doutera du fait qu'une personne puisse continuer longtemps à vivre dans un monde imaginaire, si son corps physique refuse de s'hydrater.
De même je doute qu'il soit productif de se passer totalement des autres, de relations, de chaleur humaine et de connivence. Pour autant s'il existe un mal qui est particulièrement répandu, particulièrement destructeur, c'est bien celui des solitudes. Et l'imagination peut être un filet extraordinaire par rapport à ces solitudes. Elle peut donner l'assurance d'être moins victimes des aléas de la vie, des moments où on se retrouve sans amis, sans soutiens, sans connivence.
Mais elle demande un certain soin dans son usage, pour aller bien, elle demande qu'on ne fasse pas n'importe quoi, car il y a une facilité pour le corps et l'esprit à se perdre définitivement s'il devient trop facile d'effacer nos besoins instinctifs, s'il devient trop facile de se passer de la réalité. L'imagination peut être un soutient, mais elle peut devenir étouffante et toxique, dés lors qu'elle nous priverait par exemple, de cette quête sans fin qui consiste à augmenter notre capacité à imaginer elle même.
Et pour augmenter la capacité à imaginer, il n'existe pas de moyen plus économique que de vivre la réalité. Il n'existe pas de solution plus élégante que d'être pleinement présent, dans les divers situations qui font la richesse de l'expérience humaine. Et un domaine de l'expérience humaine ou chaque instant est tout particulièrement riche, ce sont les moments où l'on est en interaction avec l'autre.
Aussi je voudrais conclure cette courte et superficielle tentative de réponse, par l'affirmation qu'on gagnerait à user de notre imagination, pour compenser les aléas inévitables de la vie, pour rendre les moments difficiles plus faciles. Mais qu'il existe une forme d'éthique nécessaire pour que cette relation que l'on a aux mondes imaginaire ne deviennent pas une source du souffrance encore plus grande. Je dis qu'une éthique de l'imaginaire se doit d'affirmer comme première règle, de préserver la capacité d'imagination qu'on emploi, et même pour mettre la barre un peu plus haut, qu'une éthique de l'imaginaire se doit d'affirmer qu'il est nécessaire pour dire qu'on fait un bon usage de son imagination, d'être convaincu que la piste et dynamique du corps physique sur laquelle la pratique imaginaire nous engage, vas non pas la réduire, non pas la conserver intacte, mais lui ouvrir de nouvelles possibilité et l'augmenter.
Et pour cela, je dis qu'une éthique est nécessaire, et qu'elle ne se limite pas à la mémorisation de ce principe directeur, je dis qu'elle doit se confronter en permanence à l'existence réelle, je dis que cette morale doit s'enrichir de ceux qui comme nous explorent ces terres inconnues. Lui qui veut user de son pouvoir d'imagination pour améliorer sa vie, gagnera à partager son éthique avec d'autre, et à s'enrichir de la leur. Il gagnera à comprendre les écueils et impasses que ses pairs rencontrent, il gagnera à examiner ces nouveaux usages qu'il n'imaginait pas.
C'est dans la collaboration qu'on obtiendra les meilleurs résultats, dans la pratique communautaire qu'on apprendra comment atteindre le compromis optimal, l'équilibre entre le monde réel avec toute sa richesse et ses hasards, et le monde imaginaire avec sa disponibilité permanente et sont absence de limite.
Je vais commencer par un extrait (du wiki sur l'éthique) qui donne une perspective historique sur l'éthique
- Ethique historique:
L’éthique a connu de nombreuses et importantes transformations au cours de son histoire. Concernant l’éthique occidentale il est ainsi possible d'établir certaines grandes périodes.
Dans l’Antiquité, l’éthique était dominée par le concept de « vertu » aussi bien chez Socrate que chez Platon, Aristote, les Stoïciens et Épicure. Ainsi, l’homme bon est celui qui réalise bien sa fonction, son télos. Il s’agit donc de réaliser pleinement la nature et ce qui constitue la nature humaine, afin d’atteindre le bonheur.
Au Moyen Âge l'éthique antique, celle de Platon puis d’Aristote, intégrée au niveau sur la tradition biblique.
Au début du xviie siècle, Descartes fut le premier philosophe à prendre nettement ses distances avec l’éthique antique, qu’il jugeait trop « spéculative11 ». S’appuyant sur une nouvelle métaphysique, il fonde une morale dans un sens beaucoup plus individuel.
Fin du xviiie siècle, le développement de l'éthique moderne se poursuit avec la pensée Kant et la naissance de l’éthique déontologique : une réflexion critique sur les conditions de possibilité de la morale mettant l’accent sur le devoir.
Fin du xixe siècle, avec Heidegger, l’éthique quitte toute dimension morale pour prendre les traits de la vérité de l'Être, voir La Lettre sur l'humanisme où il n'y a plus contradiction entre éthique et ontologie comme le craignait Lévinas.
À l'apogée du xxe siècle et à l'aube du xxie siècle se développe l'éthique appliquée en rapport avec de nouvelles préoccupations environnementales et sociétales. C'est à travers la déontologie que s'établissent les codes de comportements au sein de la gouvernances et des activités professionnelles.
Jacques Ruffié a écrit:Il n'y a d'éthique que lorsqu'il y a liberté
Pour ce qui est de l'imagination, elle s'oppose naturellement au réel, pourtant j'aimerais montrer que la frontière entre réel et imaginaire est bien moins nette que ce que beaucoup de gens aimeraient croire (je dis ça suite à de nombreuses discussions que j'ai eu autour de la notion de vérité avec des camarades).
L'exemple le plus probant de perméabilité entre l'imagination, le fantasme et la réalité, est l'effet placebo. Une autre exemple est le phénomène de l'argent. Tout le monde est convaincu que l'argent est réel, et de fait il possède une réalité d'usage. Mais cette réalité d'usage est totalement conditionnée à l'imaginaire, et au fantasme commun qui habitent ceux qui en font usage. Les critiques du capitalismes aiment arguer que si on est dans le désert, et qu'on a besoin de boire, si on est sur une île déserte et qu'on a besoin de se nourrir, alors l'argent perd sa valeur qui n'est que subjective, du simple fait que plus personne n'y croit.
On remarque donc que les croyances ne sont pas neutres vis à vis du monde physique, elles sont des conséquences bien réelles, que ce soit directement sur le corps (placebo), ou moins directement sur les actions qu'on mène armé de notre modèle de comment le monde se doit de fonctionner (argent). Il existe à n'en pas douter, de nombreux autres exemples de cette perméabilité entre réel et imaginaire (dont les croyances sont une instance particulière).
lao tseu a écrit:Celui qui dirige les autres est peut-être puissant, mais celui qui s'est maîtrisé lui même a encore plus de pouvoir
Puisque l'imaginaire a donc cette influence sur la réalité, la question de l'éthique se pose. Elle se poserait moins selon moi, si l'influence pratique était nulle. Une autre conséquence majeure de l'imaginaire sur le corps physique, est celle des états émotionnelles. Quand on fantasme, parfois même sans aucun support matériel tangible, perdu dans nos rêveries, il n'est pas rare qu'on provoque des modifications de nos réactions corporelles similaires voir égales à ce qu'une réalité pourrait produire. L'imaginaire agit sur nos états émotionnels. Comment dés lors ne pas se demander ce qui se passerait si l'on commençait à organiser notre imagination autant pour obtenir des effets particuliers, que pour le simple plaisir de laisser l'esprit vagabonder.
Mais n'existe t'il pas un danger à trop agir sur soi même par les voies de l'imagination ? Personnellement cette idée d'agir sur moi même n'est pas nouvelle, et le danger que j'ai toujours ressenti est celui de l'isolement : si je deviens totalement maître de mon corps par le biais de mon imagination, qu'est ce qui me poussera encore à vivre, à me connecter aux autres ? A rechercher des stimulations externes à ce monde intérieur ?
J'ai essayé de présenter plus haut mes arguments en faveur de l'influence de l'imagination sur le réel. J'aimerais maintenant rappeler que le réel lui aussi, agit sur l'imagination. Car que fait l'imagination, d'autre que de rassembler des éléments déjà expérimentés dans la réalité ? Sans réalité, point d'imagination. Même si l'imagination permet de créer, de structurer, d'inventer. Même ainsi l'imagination est fortement dépendante du réel. Elle est dépendante dans le spectre de solutions qu'elle peut proposer. Elle est dépendante aussi du fait que le corps a ses besoins, sa logique, et que l'imagination en dépit de ses pouvoirs étranges sur le corps, a certainement des limites. On doutera du fait qu'une personne puisse continuer longtemps à vivre dans un monde imaginaire, si son corps physique refuse de s'hydrater.
De même je doute qu'il soit productif de se passer totalement des autres, de relations, de chaleur humaine et de connivence. Pour autant s'il existe un mal qui est particulièrement répandu, particulièrement destructeur, c'est bien celui des solitudes. Et l'imagination peut être un filet extraordinaire par rapport à ces solitudes. Elle peut donner l'assurance d'être moins victimes des aléas de la vie, des moments où on se retrouve sans amis, sans soutiens, sans connivence.
Mais elle demande un certain soin dans son usage, pour aller bien, elle demande qu'on ne fasse pas n'importe quoi, car il y a une facilité pour le corps et l'esprit à se perdre définitivement s'il devient trop facile d'effacer nos besoins instinctifs, s'il devient trop facile de se passer de la réalité. L'imagination peut être un soutient, mais elle peut devenir étouffante et toxique, dés lors qu'elle nous priverait par exemple, de cette quête sans fin qui consiste à augmenter notre capacité à imaginer elle même.
Et pour augmenter la capacité à imaginer, il n'existe pas de moyen plus économique que de vivre la réalité. Il n'existe pas de solution plus élégante que d'être pleinement présent, dans les divers situations qui font la richesse de l'expérience humaine. Et un domaine de l'expérience humaine ou chaque instant est tout particulièrement riche, ce sont les moments où l'on est en interaction avec l'autre.
Boudha a écrit:Imagine que chaque individu dans l'univers est éveillé sauf toi.
Tous sont tes maîtres et font exactement ce qu'il faut pour t'aider
à apprendre la patience, la parfaite sagesse, la parfaite compassion
Aussi je voudrais conclure cette courte et superficielle tentative de réponse, par l'affirmation qu'on gagnerait à user de notre imagination, pour compenser les aléas inévitables de la vie, pour rendre les moments difficiles plus faciles. Mais qu'il existe une forme d'éthique nécessaire pour que cette relation que l'on a aux mondes imaginaire ne deviennent pas une source du souffrance encore plus grande. Je dis qu'une éthique de l'imaginaire se doit d'affirmer comme première règle, de préserver la capacité d'imagination qu'on emploi, et même pour mettre la barre un peu plus haut, qu'une éthique de l'imaginaire se doit d'affirmer qu'il est nécessaire pour dire qu'on fait un bon usage de son imagination, d'être convaincu que la piste et dynamique du corps physique sur laquelle la pratique imaginaire nous engage, vas non pas la réduire, non pas la conserver intacte, mais lui ouvrir de nouvelles possibilité et l'augmenter.
Et pour cela, je dis qu'une éthique est nécessaire, et qu'elle ne se limite pas à la mémorisation de ce principe directeur, je dis qu'elle doit se confronter en permanence à l'existence réelle, je dis que cette morale doit s'enrichir de ceux qui comme nous explorent ces terres inconnues. Lui qui veut user de son pouvoir d'imagination pour améliorer sa vie, gagnera à partager son éthique avec d'autre, et à s'enrichir de la leur. Il gagnera à comprendre les écueils et impasses que ses pairs rencontrent, il gagnera à examiner ces nouveaux usages qu'il n'imaginait pas.
Descartes a écrit:Pour atteindre la vérité, il faut une fois dans la vie se défaire de toutes les opinions qu'on a reçues, et reconstruire de nouveau tout le système de ses connaissances.
C'est dans la collaboration qu'on obtiendra les meilleurs résultats, dans la pratique communautaire qu'on apprendra comment atteindre le compromis optimal, l'équilibre entre le monde réel avec toute sa richesse et ses hasards, et le monde imaginaire avec sa disponibilité permanente et sont absence de limite.
Re: Ethique de l'imaginaire : Se doit t'on d'en développer une dans sa pratique de l'imaginaire ?
Si tu es intéressé par la création d'un être imaginaire ou le report de Soi dans l'imaginaire, il y a la piste de la dissociation (Attention, il ne s'agit pas forcément de dissociations pathologiques graves comme la schizophrénie ou les personnalités multiples).
Paraitrait-il que nous nous scindons en plusieurs Moi, et que l'être imaginaire serait une dissociation de soi...
dissociation
Paraitrait-il que nous nous scindons en plusieurs Moi, et que l'être imaginaire serait une dissociation de soi...
dissociation
Sur le plan fonctionnel, la dissociation est un processus mental complexe permettant à des individus de faire face à des situations douloureuses, traumatisantes ou incohérentes. Elle est caractérisée par une désintégration de l'ego. L'intégrité de l'ego peut être définie comme la capacité d'incorporer à la perception les évènements externes ou les expériences sociales et d'agir en conséquence. Une personne incapable de faire cela avec succès peut vivre des dérèglements émotionnels ainsi que l'écroulement potentiel de l'intégrité de l'ego. En d'autres termes, cet état de dérèglement émotionnel peut être si intense qu'il peut produire, dans les cas extrêmes, une "dissociation".
La dissociation est un écroulement de l'ego si intense que la personnalité est considérée comme littéralement cassée en morceaux. La différence entre une fugue psychotique et la dissociation est que le psychotique "part" de la réalité alors que dans la dissociation, une partie de la personne essaye de se détacher d'une situation qu'elle ne peut pas gérer tandis qu'une autre partie reste connectée à la réalité. Alors que le psychotique rompt avec la réalité, une partie de la personne dissociée y reste connectée.
Des éléments qui constituent l'esprit, comme la conception que l'on a de son corps, de la réalité, de sa conscience etc. sont, chez les personnes saines, connectés dans le cerveau, associés pour former sa personnalité. La dissociation est une perte de cette connexion pour un ou plusieurs des éléments constituant le "Moi". Ces troubles comprennent par exemple la déréalisation, dissociant la réalité qu'on a du monde : la personne vivant ces troubles témoigne vivre comme dans un rêve, dans un monde dépourvu de sens voire inexistant.
Les enfants ne naissent pas avec une personnalité unifiée. Celle-ci se développe à partir de nombreuses sources et expériences. Chez les enfants subjugués, son développement est entravé et de nombreuses parties de ce qui aurait dû être incorporé à une personnalité unifiée reste séparé. Des études faites en Amérique du Nord montrent que 97 à 98 % des adultes présentant des troubles dissociatifs de l'identité rapportent avoir été victimes d'abus dans leur enfance.
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Ethique de l'imaginaire : Se doit t'on d'en développer une dans sa pratique de l'imaginaire ?
Hello diatribe, merci pour ce partage, j'ai envie d'ajouter la liste des "maladies" connexes, car ils considèrent que la dissociation est une maladie, alors que de l'autre coté ils disent aussi que c'est un mécanisme normal (chez les enfants, et chez les traumatisés)
Je dirais donc en première approximation que le risque de "dissociation" spontané est relativement élevée au niveau de la population du forum.
Je ne lis nul part que le désir non réalisé de dissociation soit une maladie : ouf ! Je ne suis pas malade .. mais j'aimerais bien essayer, pour voir si ça améliore les choses ... enfin bon, bon bon bon.
Beaucoup des symptômes de dissociation mentale peuvent aussi apparaître dans d'autres pathologies. Ces pathologies sont :
dépressions,
anxiété,
phobies,
panique très importante,
symptômes physiques (forts maux de tête, ou autres douleurs corporelles),
niveaux de fonctionnement fluctuant entre très efficaces et nuls,
lapsus de temps et amnésie,
dysfonctions sexuelles,
désordres alimentaires,
stress post-traumatique,
préoccupations et tentatives suicidaires,
automutilation,
abus de psychotropes.
D'autres symptômes comprennent la dépersonnalisation, ou la déréalisation, une impression d'être irréel, détaché de soi, de se sentir comme un observateur de sa propre vie.
Tous ces symptômes ne sont que des indicateurs de possibilité de la maladie.
Je dirais donc en première approximation que le risque de "dissociation" spontané est relativement élevée au niveau de la population du forum.
Je ne lis nul part que le désir non réalisé de dissociation soit une maladie : ouf ! Je ne suis pas malade .. mais j'aimerais bien essayer, pour voir si ça améliore les choses ... enfin bon, bon bon bon.
Re: Ethique de l'imaginaire : Se doit t'on d'en développer une dans sa pratique de l'imaginaire ?
Sur la dissociation, nous echangions en irl recement sur le rapport aux clones sur un forum.
Nous disions que nous pouvions etre tenté de mieux explorer les facettes de nos personnalités en creant, en virtuel, plusieurs personnages.
J'ai moi meme ressenti cette envie, ce besoin, il y a quelques temps.
Presenter ici un revz deconne, un revz conseil, un revz psychologue, un revz spirituel/metaphisique, etc...
A priori, un gain de credibilité dans chacune de mes facettes, et une facilité de comprehension pour les lecteurs.
Ce que je n'ai pas fait, y voyant un certain danger, ne me sentant pas stable mentalement a cette epoque, ayant vecu trop de choses difficiles d'un seul coup et pas en maitrise totale de mes moyens cognitifs.
La conclusion de la conversation etait effectivement celle ci, que se priver de l'effort de cohesion de notre mental pouvait, attiser et accelerer certains processus de demultiplication.
On va loin, on va vite, on est un peu foufou, et si on est pas tres bien, ca peut aller grave vite.
Surtout si on commence a developper quelques un des symptomes associés/ables a de la schizophrenie, de par une realité qui ne plairait pas (ce qui est relativement courant).
Aussi, je remercie le modo anonyme qui m'a empeche de creer mon premier clone et je loue la charte du forum qui interdit cela.
Dans certains cas, je pense que de la souplesse sur la regle est pertinente, encore faut il accepter et etre qualifié pour porter cette responsabilité, dans certains cas, je pense que cela peut etre dangeureux voir contreproductif.
Un corps, un esprit. Si certains on plusieurs esprits, autant s'entourer de personnes qui acceptent et savent gerer cela, pour se retrouver et se reunifier, ou pas , plutot que de trouver un confort et une facilité qui serait un piege au final.
Voila la conclusion d'une conversation a 4 lyonais, et le retour de ma propre experience sur le sujet
Moi, je suis arrivé ici avec un corps, un esprit, et bien ca na pas changé, des fois je me dis que ca aurait pu.
Je suis une vrai boule a facette, mes facettes sont bien collees sur une boule
Me dis des fois a quoi ca sert? Ba ptete a un jour rencontrer quelqu un qui emeteraient plusieurs lumieres, plusieurs rayons, plusieurs espris dans un seul corps?
Ca serait super non? Une boule a facette eclairee de toutes parts, des rayons de lumiere tous reflechis sur une seule.sphere?
Ca ferait un soleil
Nous disions que nous pouvions etre tenté de mieux explorer les facettes de nos personnalités en creant, en virtuel, plusieurs personnages.
J'ai moi meme ressenti cette envie, ce besoin, il y a quelques temps.
Presenter ici un revz deconne, un revz conseil, un revz psychologue, un revz spirituel/metaphisique, etc...
A priori, un gain de credibilité dans chacune de mes facettes, et une facilité de comprehension pour les lecteurs.
Ce que je n'ai pas fait, y voyant un certain danger, ne me sentant pas stable mentalement a cette epoque, ayant vecu trop de choses difficiles d'un seul coup et pas en maitrise totale de mes moyens cognitifs.
La conclusion de la conversation etait effectivement celle ci, que se priver de l'effort de cohesion de notre mental pouvait, attiser et accelerer certains processus de demultiplication.
On va loin, on va vite, on est un peu foufou, et si on est pas tres bien, ca peut aller grave vite.
Surtout si on commence a developper quelques un des symptomes associés/ables a de la schizophrenie, de par une realité qui ne plairait pas (ce qui est relativement courant).
Aussi, je remercie le modo anonyme qui m'a empeche de creer mon premier clone et je loue la charte du forum qui interdit cela.
Dans certains cas, je pense que de la souplesse sur la regle est pertinente, encore faut il accepter et etre qualifié pour porter cette responsabilité, dans certains cas, je pense que cela peut etre dangeureux voir contreproductif.
Un corps, un esprit. Si certains on plusieurs esprits, autant s'entourer de personnes qui acceptent et savent gerer cela, pour se retrouver et se reunifier, ou pas , plutot que de trouver un confort et une facilité qui serait un piege au final.
Voila la conclusion d'une conversation a 4 lyonais, et le retour de ma propre experience sur le sujet
Moi, je suis arrivé ici avec un corps, un esprit, et bien ca na pas changé, des fois je me dis que ca aurait pu.
Je suis une vrai boule a facette, mes facettes sont bien collees sur une boule
Me dis des fois a quoi ca sert? Ba ptete a un jour rencontrer quelqu un qui emeteraient plusieurs lumieres, plusieurs rayons, plusieurs espris dans un seul corps?
Ca serait super non? Une boule a facette eclairee de toutes parts, des rayons de lumiere tous reflechis sur une seule.sphere?
Ca ferait un soleil
Invité- Invité
Re: Ethique de l'imaginaire : Se doit t'on d'en développer une dans sa pratique de l'imaginaire ?
Revz a écrit:
Je suis une vrai boule a facette, mes facettes sont bien collees sur une boule
Me dis des fois a quoi ca sert? Ba ptete a un jour rencontrer quelqu un qui emeteraient plusieurs lumieres, plusieurs rayons, plusieurs espris dans un seul corps?
Ca serait super non? Une boule a facette eclairee de toutes parts, des rayons de lumiere tous reflechis sur une seule.sphere?
Ca ferait un soleil
Et si ça se trouve, ce quelqu'un là ça sera toi, si on pousse l'idée jusqu'au bout. C'est peut être ça que signifie l'expression "s'aimer soi même".
"On est jamais aussi bien aimé que par soi même", comme le souligne le fameux dicton.
Si j'avais du courage, je répondrais à ma propre fiche zeetic tiens .. en soulignant toutes mes qualités, et tout ce que j'apprécie chez moi. Et puis après je répondrais gêné que j'ai toujours eu du mal à recevoir des compliments, et puis je demanderais à la personne qui m'a répondu (moi donc) si par hasard il serait pas en train de se moquer de moi ! Auquel cas ça ne serait pas gentil de sa part de me donner de faux espoirs.
Enfin on verra, j'ai peur que ça rende ma fiche encore plus confuse au final, et je ne désespère pas, un soir, de trouver l'âme sœur grâce à cette fiche ! La fameuse qui vient me visiter parfois quand je dors, et qui me provoque ces réveils avec un sourire bien heureux aux lèvres, même dans les moments de grand inconfort.
A moins que ça ne soit que le reflet de ce que je suis au final, quelqu'un d'heureux qui s'ignore ... mmm, je me demande ce qu'en penserait Pikachu.
- Spoiler:
- Pikaa ?
Re: Ethique de l'imaginaire : Se doit t'on d'en développer une dans sa pratique de l'imaginaire ?
@stauk tu sais, on se connais pas trop et je suis assez particulier pour etre, malgré tout ce que j'ecris ici, pas forcement suivable ni comprensible
Je m'aime me suis toujours aimé
Meme si j'avais une legere tendendance a m'insuporter en raison d'une zebritude pas forcement assumee ou comprise par moi meme
Les gens qui me connaissent savent que je suis un vrai soleil
Apres, je suis arrivé ici en mode eclipse totale, brisé par certains aveuglement sur ma vie personelle.
Un soleil brille grace au feu qui l'anime de l'interieur, la prise de conscience de ma zebritude et le deblocage de mon emotionnel m'ont violement eclairé sur ma vie personnelle et certaines relations toxiques qui me piquaient mon gaz et qui auraint fini par m'empecher de briller en me transformant en lune sur le long terme.
Aussi, ne te trompe pas, je suis depuis quelques temps maintenant redevenu le soleil que j'aurais du ne jamais arreter d'etre.
Ma fiche zeetic.. la mienne fu cree surtout pour marquer mon celibat, un palier important, un panneau necessaire de part la grande proximité que j'ai avec la mere de mon fils.
Une proximité, une bienveillance, une complicité, qui seraient certainement enviees par de nombreux couples, et qui provoque encore une certaine incomprenssion dans mon entourage.
Relation zebree, comprise par certains, bien que tous etonnés, enviée par beaucoup de separés.
J'ai creé ma fiche quand je n'allais pas bien, car j'esperais trouver un reconfort avant de rencontrer le bonheur.
Le bonheur, l'eveil, l'illumination. Des choses assez incroyables et qui m'apportent une joie et une facilité dans ma vie assez improbable. Mais au combien doux, joyeux et beau. Et qui ne manqueraient pas si elles me quittaient, car une vie plus classique c'est pas mal nonplus enfin, cela n a pas d'importance en fait, l'essentiel etant d'etre moi et d'avoit retouvé mon coeur d'elephant
Je dois la mettre a jour depuis un certain temps, je l'ai laissé la, sans rien en attendre, si ce n'est, peut etre, une derniere main tendu a la femme qui a su captiver et faire revivre mon coeur.
Bientot arrivera le moment de la refaire, non plus dans le contexte de trouver des bras pour me reconforter, non pas pour laisser cette main tendue, mais pour trouver quelqu un avec qui partager tout ce bonheur, ce fun, cette joie que j'ai fini par (re trouver).
Je m'aime me suis toujours aimé
Meme si j'avais une legere tendendance a m'insuporter en raison d'une zebritude pas forcement assumee ou comprise par moi meme
Les gens qui me connaissent savent que je suis un vrai soleil
Apres, je suis arrivé ici en mode eclipse totale, brisé par certains aveuglement sur ma vie personelle.
Un soleil brille grace au feu qui l'anime de l'interieur, la prise de conscience de ma zebritude et le deblocage de mon emotionnel m'ont violement eclairé sur ma vie personnelle et certaines relations toxiques qui me piquaient mon gaz et qui auraint fini par m'empecher de briller en me transformant en lune sur le long terme.
Aussi, ne te trompe pas, je suis depuis quelques temps maintenant redevenu le soleil que j'aurais du ne jamais arreter d'etre.
Ma fiche zeetic.. la mienne fu cree surtout pour marquer mon celibat, un palier important, un panneau necessaire de part la grande proximité que j'ai avec la mere de mon fils.
Une proximité, une bienveillance, une complicité, qui seraient certainement enviees par de nombreux couples, et qui provoque encore une certaine incomprenssion dans mon entourage.
Relation zebree, comprise par certains, bien que tous etonnés, enviée par beaucoup de separés.
J'ai creé ma fiche quand je n'allais pas bien, car j'esperais trouver un reconfort avant de rencontrer le bonheur.
Le bonheur, l'eveil, l'illumination. Des choses assez incroyables et qui m'apportent une joie et une facilité dans ma vie assez improbable. Mais au combien doux, joyeux et beau. Et qui ne manqueraient pas si elles me quittaient, car une vie plus classique c'est pas mal nonplus enfin, cela n a pas d'importance en fait, l'essentiel etant d'etre moi et d'avoit retouvé mon coeur d'elephant
Je dois la mettre a jour depuis un certain temps, je l'ai laissé la, sans rien en attendre, si ce n'est, peut etre, une derniere main tendu a la femme qui a su captiver et faire revivre mon coeur.
Bientot arrivera le moment de la refaire, non plus dans le contexte de trouver des bras pour me reconforter, non pas pour laisser cette main tendue, mais pour trouver quelqu un avec qui partager tout ce bonheur, ce fun, cette joie que j'ai fini par (re trouver).
Invité- Invité
Re: Ethique de l'imaginaire : Se doit t'on d'en développer une dans sa pratique de l'imaginaire ?
Revz a écrit:
Meme si j'avais une legere tendendance a m'insuporter en raison d'une zebritude pas forcement assumee ou comprise par moi meme
Ah oui ! Moi j'appelle ça la zerbitude
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Ethique de l'imaginaire : Se doit t'on d'en développer une dans sa pratique de l'imaginaire ?
Oui, eenrubé za peu s'abarenter a ude vorbe de zerbitude excelent
Invité- Invité
Re: Ethique de l'imaginaire : Se doit t'on d'en développer une dans sa pratique de l'imaginaire ?
Pour moi il y a une différence entre imaginaire et rêve, c'est seulement qu'un rêve correspond à nous, ce que l'on souhaite ou redoute, alors que l'imaginaire est totalement libre, on peut se créer ses personnages, explorer des caractères jusqu'au point où on n'en veut plus. Là se crée notre éthique personnelle.
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