Le regard de l'autre.
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Le regard de l'autre.
Mon sujet d'intérêt du moment, sur lequel je peine à avancer : le regard de l'autre.
J'ouvre donc ce fil pour aborder tout ce qui est connexe à cette question, ces questions, en particulier dans l'influence que ça a vis à vis de la relation qu'on entretient avec nous même.
- détails:
Le regard réel de l'autre sur moi
Le regard fantasmé de l'autre sur moi
Mon regard réel sur l'autre
Mon regard fantasmé sur l'autre
Mon regard réel sur moi même
Mon regard fantasmé sur moi même
L'écoute, le contact, le toucher, la douceur, la violence, la parole, sont ici d'autres extensions du regard
Le moi et l'autre ne se résument pas à ce qu'on paraît être, mais à tout ce qu'on fait et réalise.
"Le regard fantasmé de l'autre sur moi", inclue donc "Le regard fantasmé de l'autre sur ce que j'écris", entre autre exemples ... l'exhaustivité demanderait une longue liste !
J'ouvre donc ce fil pour aborder tout ce qui est connexe à cette question, ces questions, en particulier dans l'influence que ça a vis à vis de la relation qu'on entretient avec nous même.
Re: Le regard de l'autre.
Difficile, difficile, comment différencier le regard que l'on a de soi, et le regard de l'autre, sans les comparer, fantasmé ou réel ? Quel regard est vraiment réel ? Le regard est limité, il n'englobe pas tout, doit on tout miser sur le regard ?
J'ai le fantasme de mettre mon regard sur moi même en premier, et voir des ajustements dans le regard des autres, enfin bref pour moi, tout n'est qu'illusion, même le réel, ce qui revient à dire que le réel est un fantasme, ça se résume à de la croyance, croire en soi, croire en l'autre, alors je me regarde et je me dis que je suis là, tout en sachant que je ne suis pas tout à fait là !
J'ai le fantasme de mettre mon regard sur moi même en premier, et voir des ajustements dans le regard des autres, enfin bref pour moi, tout n'est qu'illusion, même le réel, ce qui revient à dire que le réel est un fantasme, ça se résume à de la croyance, croire en soi, croire en l'autre, alors je me regarde et je me dis que je suis là, tout en sachant que je ne suis pas tout à fait là !
Invité- Invité
Re: Le regard de l'autre.
Si tu casses un miroir, sept ans de malheur !
Mais ça doit pas empêcher d'en avoir un chez soi
Mais ça doit pas empêcher d'en avoir un chez soi
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Le regard de l'autre.
Quand on sait que les miroirs devraient réfléchir avant de renvoyer l'image.
Invité- Invité
Re: Le regard de l'autre.
Ah mais c'est ca mon univers !!
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Le regard de l'autre.
Pola a écrit:Ah mais c'est ca mon univers !!
Ça y est je sais ce que tu es, t'es une huitre, une fine de claire !
Invité- Invité
Re: Le regard de l'autre.
Ca me parle plus que la mystérieuse énergie noire
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Le regard de l'autre.
C'est un grand sujet.
J'aime bien ce que tu en dis, Suce !
J'ai toujours été très affecté par certaines critiques, qui étaient des interprétations de mon comportement, venant de proches, parents et amis. Autant je suis prêts à reconnaître mes comportements égoïstes, mesquins, autant me sentir attaqué à tort, incompris et toujours perçu dans ce cas dans un sens négatif, a toujours eu un effet désastreux sur moi : j'ai l'impression que je ne peux pas être moi-même, naturel, que je dois surveiller ma façon d'être, et finalement ça me donne l'envie de ne plus avoir de contact du tout avec d'autres personnes que les rares avec lesquelles je ne crains pas ce genre d'incompréhension. Bref l'impression d'être rejeté.
En plus pour moi aimer les autres c'est inconditionnel. Je juge vraiment rarement les autres, peut-être même jamais, je me dis qu'il y a des raisons à leurs actes, paroles déplaisants. Je suis toujours mal à l'aise quand on parle en mal de personnes devant moi, je pense toujours, j'ose dire parfois :"OK. Tout ça n'est pas bien de sa part, mais nous ne savons pas qui est cette personne, pourquoi elle en arrive là... D'accord, peut-être vaut-il mieux l'éviter, mais bon ça n'est pas un monstre, elle évoluera sans doute, le mieux serait de lui dire ce qu'on ressent (façon CNV), etc...".
Mais cela ne m'empêche pas, lorsque je me sens attaqué dans ce que je suis, de ne pas avoir le recul suffisant pour me dire "C'est mal formulé, ce n'est pas une attaque personnelle, mais forcément un ressenti réel de la part des personnes concernées, c'est l'occasion d'améliorer ma communication, ou au moins d'expliquer des choses pas comprises, et encore d'expliquer que parfois je suis trop dans la lune pour comprendre des règles de comportements sociaux ou les mettre en pratique. Des fois je suis juste à côté de la plaque, je suis désolé si ça vous froisse, ce n'est pas volontaire, il n'y a pas de mauvaises intentions de ma part, je fonctionne juste de manière bizarre parfois, parce que je suis hyper sensible et que tout ce qui ne vas pas dans un groupe me rend mal à l'aise et m'obnubile, ou que je suis préoccupé (je vais éviter de dire que je m'ennuie, restons diplomate -de toute façon ça se voit...) et que je pars dans mes pensées."
Mais bon comme dit Suce, faut régler en soi ce qui ne va pas ; et puis je pense qu'il faut que je trouve le moyen d'expliquer simplement, et même parfois préventivement avec des gens que je connais peu -ce qui me mets mal à l'aise et peut me faire commettre des impairs, genre humour pourri- que je suis un peu "bizarre". Après tout, j'y suis bien obligé pour l'alimentation (intolérances/allergies), ça ne fera qu'un petit alinéa de plus.
"Bonjour, je suis Monsieur Bizarre !"
Avec de l'humour, tout peut passer.
Au boulot !
J'aime bien ce que tu en dis, Suce !
J'ai toujours été très affecté par certaines critiques, qui étaient des interprétations de mon comportement, venant de proches, parents et amis. Autant je suis prêts à reconnaître mes comportements égoïstes, mesquins, autant me sentir attaqué à tort, incompris et toujours perçu dans ce cas dans un sens négatif, a toujours eu un effet désastreux sur moi : j'ai l'impression que je ne peux pas être moi-même, naturel, que je dois surveiller ma façon d'être, et finalement ça me donne l'envie de ne plus avoir de contact du tout avec d'autres personnes que les rares avec lesquelles je ne crains pas ce genre d'incompréhension. Bref l'impression d'être rejeté.
En plus pour moi aimer les autres c'est inconditionnel. Je juge vraiment rarement les autres, peut-être même jamais, je me dis qu'il y a des raisons à leurs actes, paroles déplaisants. Je suis toujours mal à l'aise quand on parle en mal de personnes devant moi, je pense toujours, j'ose dire parfois :"OK. Tout ça n'est pas bien de sa part, mais nous ne savons pas qui est cette personne, pourquoi elle en arrive là... D'accord, peut-être vaut-il mieux l'éviter, mais bon ça n'est pas un monstre, elle évoluera sans doute, le mieux serait de lui dire ce qu'on ressent (façon CNV), etc...".
Mais cela ne m'empêche pas, lorsque je me sens attaqué dans ce que je suis, de ne pas avoir le recul suffisant pour me dire "C'est mal formulé, ce n'est pas une attaque personnelle, mais forcément un ressenti réel de la part des personnes concernées, c'est l'occasion d'améliorer ma communication, ou au moins d'expliquer des choses pas comprises, et encore d'expliquer que parfois je suis trop dans la lune pour comprendre des règles de comportements sociaux ou les mettre en pratique. Des fois je suis juste à côté de la plaque, je suis désolé si ça vous froisse, ce n'est pas volontaire, il n'y a pas de mauvaises intentions de ma part, je fonctionne juste de manière bizarre parfois, parce que je suis hyper sensible et que tout ce qui ne vas pas dans un groupe me rend mal à l'aise et m'obnubile, ou que je suis préoccupé (je vais éviter de dire que je m'ennuie, restons diplomate -de toute façon ça se voit...) et que je pars dans mes pensées."
Mais bon comme dit Suce, faut régler en soi ce qui ne va pas ; et puis je pense qu'il faut que je trouve le moyen d'expliquer simplement, et même parfois préventivement avec des gens que je connais peu -ce qui me mets mal à l'aise et peut me faire commettre des impairs, genre humour pourri- que je suis un peu "bizarre". Après tout, j'y suis bien obligé pour l'alimentation (intolérances/allergies), ça ne fera qu'un petit alinéa de plus.
"Bonjour, je suis Monsieur Bizarre !"
Avec de l'humour, tout peut passer.
Au boulot !
Sun Simiao- Messages : 735
Date d'inscription : 04/08/2016
Localisation : ici
Re: Le regard de l'autre.
Oui bien sûr Stauk, je faisais la distinction entre juger des actes et juger des Êtres.
Bien sûr que je juge comme tout le monde, je n'imagine pas qu'on puisse penser sans juger, ce qui est la même chose que discriminer, classer, ordonner, comparer, évaluer, apprécier, aimer...
Je considère d'ailleurs comme une grave erreur l'anathème qu'on a jeté sur le fait de juger des créations artistiques (c'est mon domaine), sous prétexte qu'il serait mal de juger, de comparer... Pour moi c'est symptomatique du recul de la pensée. Pour revenir à l'esthétique, sans juger on ne peut pas apprécier finement.
Le tout est de ne pas juger ou évaluer les Hommes, mais les choses, et de savoir qu'on est soi même en évolution, qu'on ne détient aucune vérité, et que ces jugements/appréciations ne sont utiles qu'à être partagés avec d'autres : ainsi chacun peut s'enrichir du regard de l'autre : on peut alors modifier son regard en le complexifiant, élargir sa sensibilité, en comprenant-intégrant un autre point de vue.
Le rejet de la critique -qui certes dans ses excès peut mettre à mal un artiste de valeur- est un rejet de la pensée.
Il est probable que ce rejet vienne du fait qu'on ne distingue pas un jugement, une critique portant sur des actes, des choses, d'un jugement portant sur la personne elle-même. Et cela est très profond, vient de l'éducation, tant des parents que de l'école.
Bien sûr que je juge comme tout le monde, je n'imagine pas qu'on puisse penser sans juger, ce qui est la même chose que discriminer, classer, ordonner, comparer, évaluer, apprécier, aimer...
Je considère d'ailleurs comme une grave erreur l'anathème qu'on a jeté sur le fait de juger des créations artistiques (c'est mon domaine), sous prétexte qu'il serait mal de juger, de comparer... Pour moi c'est symptomatique du recul de la pensée. Pour revenir à l'esthétique, sans juger on ne peut pas apprécier finement.
Le tout est de ne pas juger ou évaluer les Hommes, mais les choses, et de savoir qu'on est soi même en évolution, qu'on ne détient aucune vérité, et que ces jugements/appréciations ne sont utiles qu'à être partagés avec d'autres : ainsi chacun peut s'enrichir du regard de l'autre : on peut alors modifier son regard en le complexifiant, élargir sa sensibilité, en comprenant-intégrant un autre point de vue.
Le rejet de la critique -qui certes dans ses excès peut mettre à mal un artiste de valeur- est un rejet de la pensée.
Il est probable que ce rejet vienne du fait qu'on ne distingue pas un jugement, une critique portant sur des actes, des choses, d'un jugement portant sur la personne elle-même. Et cela est très profond, vient de l'éducation, tant des parents que de l'école.
Sun Simiao- Messages : 735
Date d'inscription : 04/08/2016
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