Etudes supérieures
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Etudes supérieures
Je pense que comme une partie d'entre vous la partie scolarité n'aura pas été une partie de plaisir pour des raisons diverses et variées. En ce qui me concerne, cela fait trois ans que j'ai passé mon bac. Et trois ans que je suis en première année. Toutes dans des lieux différents, dans des environnements différents et avec une réussite allant de moyen à excellent suivant les matières. Alors me diriez vous pourquoi avoir changer encore et encore ? Et bien les dépressions à répétition n'aide pas vraiment. Pourtant j'adorais ce que je faisais, les gens avec qui j'étais (enfin quelques uns) et les environnements dans lesquels j'évoluais. Au final, les études, qui sont pour moi quelque chose de magnifique, sont devenues peu à peu source de frustration.
Principalement, je pense que le problème vient du fait de la structure même des études supérieures : tout n'est que spécialité. On choisit grossièrement dans un premier temps entre les sciences, l'art, le commerce, ... puis on choisit encore : les mathématiques, la physique, la biologie, la médecine, l'informatique, ... puis on se spécialise encore : l'algèbre, la modélisation, la géométrie, les statistiques, la cryptographie, ... et je pense que cela n'a pas vraiment de fin. Alors comment gérer tous ces choix quand on veut tout faire en même temps et au même moment, quand pour soi toute discipline est source de satisfaction et d'émerveillement. Je suis un boulimique du savoir, de la connaissance, des expériences. J'adore apprendre. Du coup, j'ai peur de choisir. Choisir une filière. Choisir
un métier.
Tout cela pour en venir à ces questions. Si des personnes ont déjà été dans la même situation, pourraient-elles me donner des conseils ou me raconter leurs expériences. Ou bien me renseigner sur des choix de filière trans-disciplinaire. Je sais qu'il existe des études comme biostatisque, maths-informatique, physique du vivant et plus encore, mais tout autre exemple plus large serait le bienvenue.
N'étant pas forcément très doué avec les mots surtout pour parler de quelque chose qui me préoccupe vraiment (les mots doivent me faire peur ), je ne sais pas si j'ai pu vraiment expliquer clairement ce que je ressentais. Dans ce cas, désolé si mes questions ont l'air tordues, naïves ou creuses.
Plouf.
Principalement, je pense que le problème vient du fait de la structure même des études supérieures : tout n'est que spécialité. On choisit grossièrement dans un premier temps entre les sciences, l'art, le commerce, ... puis on choisit encore : les mathématiques, la physique, la biologie, la médecine, l'informatique, ... puis on se spécialise encore : l'algèbre, la modélisation, la géométrie, les statistiques, la cryptographie, ... et je pense que cela n'a pas vraiment de fin. Alors comment gérer tous ces choix quand on veut tout faire en même temps et au même moment, quand pour soi toute discipline est source de satisfaction et d'émerveillement. Je suis un boulimique du savoir, de la connaissance, des expériences. J'adore apprendre. Du coup, j'ai peur de choisir. Choisir une filière. Choisir
un métier.
Tout cela pour en venir à ces questions. Si des personnes ont déjà été dans la même situation, pourraient-elles me donner des conseils ou me raconter leurs expériences. Ou bien me renseigner sur des choix de filière trans-disciplinaire. Je sais qu'il existe des études comme biostatisque, maths-informatique, physique du vivant et plus encore, mais tout autre exemple plus large serait le bienvenue.
N'étant pas forcément très doué avec les mots surtout pour parler de quelque chose qui me préoccupe vraiment (les mots doivent me faire peur ), je ne sais pas si j'ai pu vraiment expliquer clairement ce que je ressentais. Dans ce cas, désolé si mes questions ont l'air tordues, naïves ou creuses.
Plouf.
six- Messages : 66
Date d'inscription : 06/05/2011
Age : 34
Re: Etudes supérieures
Hello,
Du coup la question serait : "comment choisir" ? C'est en tous cas celle à laquelle je vais me tâcher de répondre...
Alors que j'arrive au bout de mon cursus, je regrette presque de l'avoir fait et j'ai envie de me lancer dans 4 autres parcours, à mesure que je découvre des métiers, des disciplines, etc. Le fait de me limiter à un certain type de métier m'est incroyablement frustrant. J'ai besoin de tout savoir faire, de tout pouvoir faire, de ne pas louper le coche du futur et des choses intéressantes...
A un ado méthodique et je conseillerais de faire une école généraliste bien classée (en gros X ou HEC & co ) pour avoir toutes les portes ouvertes. Ca a le mérite de ne pas enfermer les gens dans un métier (quoique, ça se discute...). Et ça calme les chefaillons. Le problème avec ce type d'école c'est qu'il est difficile de ne pas avoir de bagage de "spécialiste". De ne pas avoir la sécurité de se dire "j'ai un métier", "moi je fais ça"...
Sinon pourquoi ne pas partir d'un projet personnel, d'un rêve que tu as et que tu peux mettre dans le réel. Tu l'analyses, et tu fais des études en fonction. Tu as besoin de compétences en x ? Tu fais des études en x. Un projet personnel est une source incroyable de motivation.
Ou alors tu peux combiner les deux : des études généralistes qui te permettent de retomber sur tes pattes dans tous les cas, et quelques formations spécialisées en fonction de ton ou tes projets personnel. Mais certains argueront que c'est trop long et que les études généralistes n'ont aucun intérêt (culture ?). C'est aussi jouer la sécurité...
Pour les études, tout le monde voit midi à sa porte. Où que tu sois et quel que soit ton bagage, il y aura toujours quelqu'un pour te reprocher ton parcours. HEC ? Tous des cons. X ? Ils sont tarés. Un pharmacien ? Qu'est ce qu'il fait en entreprise ? C'est pour ça que je te conseille de réfléchir à ta vie, à ton projet personnel, à comment tu conçois ton activité "professionnelle" (je n'aime pas ce mot) pour ensuite en revenir à tes études. L'erreur que j'ai faite c'est de faire des études en me disant que "c'était bien vu de faire ça". L'autre erreur possible, c'est de faire des études de physique juste parce que la physique nous intéresse, alors qu'on devra rapidement se spécialiser et qu'au final on sera frustré de n'en étudier que la portion congrue. D'autant que le zèbre se lasse vite...
J'espère que mon laïus t'aura servi à quelque chose. Comme tu peux le voir, c'est difficile pour tout le monde
Du coup la question serait : "comment choisir" ? C'est en tous cas celle à laquelle je vais me tâcher de répondre...
Alors que j'arrive au bout de mon cursus, je regrette presque de l'avoir fait et j'ai envie de me lancer dans 4 autres parcours, à mesure que je découvre des métiers, des disciplines, etc. Le fait de me limiter à un certain type de métier m'est incroyablement frustrant. J'ai besoin de tout savoir faire, de tout pouvoir faire, de ne pas louper le coche du futur et des choses intéressantes...
A un ado méthodique et je conseillerais de faire une école généraliste bien classée (en gros X ou HEC & co ) pour avoir toutes les portes ouvertes. Ca a le mérite de ne pas enfermer les gens dans un métier (quoique, ça se discute...). Et ça calme les chefaillons. Le problème avec ce type d'école c'est qu'il est difficile de ne pas avoir de bagage de "spécialiste". De ne pas avoir la sécurité de se dire "j'ai un métier", "moi je fais ça"...
Sinon pourquoi ne pas partir d'un projet personnel, d'un rêve que tu as et que tu peux mettre dans le réel. Tu l'analyses, et tu fais des études en fonction. Tu as besoin de compétences en x ? Tu fais des études en x. Un projet personnel est une source incroyable de motivation.
Ou alors tu peux combiner les deux : des études généralistes qui te permettent de retomber sur tes pattes dans tous les cas, et quelques formations spécialisées en fonction de ton ou tes projets personnel. Mais certains argueront que c'est trop long et que les études généralistes n'ont aucun intérêt (culture ?). C'est aussi jouer la sécurité...
Pour les études, tout le monde voit midi à sa porte. Où que tu sois et quel que soit ton bagage, il y aura toujours quelqu'un pour te reprocher ton parcours. HEC ? Tous des cons. X ? Ils sont tarés. Un pharmacien ? Qu'est ce qu'il fait en entreprise ? C'est pour ça que je te conseille de réfléchir à ta vie, à ton projet personnel, à comment tu conçois ton activité "professionnelle" (je n'aime pas ce mot) pour ensuite en revenir à tes études. L'erreur que j'ai faite c'est de faire des études en me disant que "c'était bien vu de faire ça". L'autre erreur possible, c'est de faire des études de physique juste parce que la physique nous intéresse, alors qu'on devra rapidement se spécialiser et qu'au final on sera frustré de n'en étudier que la portion congrue. D'autant que le zèbre se lasse vite...
J'espère que mon laïus t'aura servi à quelque chose. Comme tu peux le voir, c'est difficile pour tout le monde
Pugnace- Messages : 40
Date d'inscription : 17/02/2011
Re: Etudes supérieures
Personnellement, confronté au même choix, j'ai opté pour une classe prépa (vraiment intéressante) puis une grande école de commerce, où je me suis ennuyé comme un rat mort. Des cours plutôt moyens : après deux ans de prépa me voilà de retour en troisième . J'avais plus l'impression d'être initié aux codes de conduite et aux tropismes d'une certaine classe sociale, celle des "jeunes cadres dynamiques", que d'assister à une véritable formation. Mais je me suis accroché, entre amphis séchés, rêveries et bouquins lus en fond de cours obligatoires, et j'ai décroché un diplôme généraliste, bien utile pour "prouver les compétences" que je n'ai pas acquises durant ma scolarité.
Alors, à mon avis, tente un truc qui a encore un peu de prestige auprès des entreprises, le plus généraliste possible. et fais-toi plaisir à côté .
Alors, à mon avis, tente un truc qui a encore un peu de prestige auprès des entreprises, le plus généraliste possible. et fais-toi plaisir à côté .
Benjamin- Messages : 270
Date d'inscription : 10/05/2011
Age : 42
Localisation : Marseille
Re: Etudes supérieures
Au passage, j'ai fait le même parcours que Benjamin, et je me suis autant fait chier en Ecole de Commerce
Pug.
Pug.
Pugnace- Messages : 40
Date d'inscription : 17/02/2011
Re: Etudes supérieures
je suis rassuré, ça venait pas de moi .
Benjamin- Messages : 270
Date d'inscription : 10/05/2011
Age : 42
Localisation : Marseille
Re: Etudes supérieures
Comment ?
Les tas d'hommes et autres digue du c... ne vous plaisaient pas ?
^^
Les tas d'hommes et autres digue du c... ne vous plaisaient pas ?
^^
FunkyKyu- Messages : 1111
Date d'inscription : 23/04/2011
Localisation : Sur un caillou flottant
Re: Etudes supérieures
Personnellement, je ne travaille pas, mais je peux te donner mon opinion su mon futur travail. J'ai trouvé mon futur travail, et je suis sur à 100% que c'est ce que je ferais. Je pense que c'est le plus important. En effet, du moment que je fais ce qui me plait, je suis prêt à faire des petits sacrifices financiers, mais je serais enfin heureux (pas comme au lycée par exemple).
Parce que comme dit Confucius :
"Trouve un travail que tu aimes et tu n'auras pas à travailler un seul jour de ta vie."
Mais c'est peut-être une vision utopiste.
Parce que comme dit Confucius :
"Trouve un travail que tu aimes et tu n'auras pas à travailler un seul jour de ta vie."
Mais c'est peut-être une vision utopiste.
hardkey- Messages : 227
Date d'inscription : 01/05/2011
Age : 30
Localisation : Dans la boite avec ce fucking chat mort vivant.
Re: Etudes supérieures
Moi ce serait 100% écrivain. mais ils sont cinquante à vivreuniquement de ça, en France...
Benjamin- Messages : 270
Date d'inscription : 10/05/2011
Age : 42
Localisation : Marseille
Re: Etudes supérieures
Tout d'abord merci à tous pour vos petits mots et conseils.
Alors pour répondre à Pugnace et Benjamin, faire des études pour le prestige des études est quelque chose que je ne conçois pas. Après, je comprends toutes les facilités de vie que cela pourrait éventuellement apporter mais je suis un peu allergique (peut être à tort ?) à tout cela. J'avais déjà envisager de faire plusieurs "grandes" écoles françaises mais uniquement pour le programme sinon le désintérêt pointerait vite le bout de son nez.
En ce qui concerne les écoles de commerce, je pense que je ne suis pas vraiment fait pour cela et de plus, je trouve ça trop restreint. Après, peut-être en ai-je moi même une vision restreinte.
hardkey, par curiosité, quel est dont ce travail ?
Alors pour répondre à Pugnace et Benjamin, faire des études pour le prestige des études est quelque chose que je ne conçois pas. Après, je comprends toutes les facilités de vie que cela pourrait éventuellement apporter mais je suis un peu allergique (peut être à tort ?) à tout cela. J'avais déjà envisager de faire plusieurs "grandes" écoles françaises mais uniquement pour le programme sinon le désintérêt pointerait vite le bout de son nez.
En ce qui concerne les écoles de commerce, je pense que je ne suis pas vraiment fait pour cela et de plus, je trouve ça trop restreint. Après, peut-être en ai-je moi même une vision restreinte.
Pugnace a écrit:Un projet personnel est une source incroyable de motivation.
Je suis entièrement d'accord avec vous. Cependant, comment trouvez un hypothétique futur job ou un projet personnel quand c'est apprendre qui vous intéresse sans aucune limite sauf les miennes ? C'est une question rhétorique et je chercherais la réponse par moi même mais il est vrai que pour l'instant même en fermant les yeux et en faisant quelques sacrifices, cela ne marche pas.hardkey a écrit:J'ai trouvé mon futur travail, et je suis sur à 100% que c'est ce que je ferais. Je pense que c'est le plus important.
hardkey, par curiosité, quel est dont ce travail ?
six- Messages : 66
Date d'inscription : 06/05/2011
Age : 34
Re: Etudes supérieures
Le travail que je veux faire est chercheur en physique, probablement en physique théorique.
Sinon, nova, à tu déjà pensé à la recherche? Tu découvres de nouvelles choses et tu dois toujours apprendre plus pour te mettre à niveau (même si c'est spécialisé, ce qui peut te rebuter.)
Sinon, nova, à tu déjà pensé à la recherche? Tu découvres de nouvelles choses et tu dois toujours apprendre plus pour te mettre à niveau (même si c'est spécialisé, ce qui peut te rebuter.)
hardkey- Messages : 227
Date d'inscription : 01/05/2011
Age : 30
Localisation : Dans la boite avec ce fucking chat mort vivant.
Re: Etudes supérieures
A vrai dire, oui, j'y ai déjà pensé. Et j'y pense toujours d'ailleurs.
Mais c'est vrai qu'envisager le métier de chercheur apporte énormément de questions et la première est quelle discipline choisir ?
Mais c'est vrai qu'envisager le métier de chercheur apporte énormément de questions et la première est quelle discipline choisir ?
six- Messages : 66
Date d'inscription : 06/05/2011
Age : 34
Re: Etudes supérieures
Sinon tu peux envisager de faire des études à l'étranger.
Pour ce que je connais des différents systèmes éducatifs, le système français est presque le seul à imposer et à limiter ses matières.
Dans d'autres pays comme l'Espagne,l'Allemagne ou les Etats-Unis, tu peux choisir certaines matières librement, selon tes goûts.Enfin vérifie quand-même mais j'en suis à peu près sûr.
Pour ce que je connais des différents systèmes éducatifs, le système français est presque le seul à imposer et à limiter ses matières.
Dans d'autres pays comme l'Espagne,l'Allemagne ou les Etats-Unis, tu peux choisir certaines matières librement, selon tes goûts.Enfin vérifie quand-même mais j'en suis à peu près sûr.
Rootless- Messages : 362
Date d'inscription : 21/06/2010
Localisation : Sud-est de l'Espagne
Re: Etudes supérieures
Nova, ton sujet me parle, et je me suis retrouvée il y a des années dans la même situation que toi avec les mêmes interrogations et frustrations.
J'ai fait le choix de ce qui me questionnait le plus, et que je pensais le plus difficile d'apprendre par moi même, à savoir la biologie/géologie, sciences de la nature, évolution ; en lisant et me renseignant en parallèle sur tout le reste qui m'intéressait. Et à l'université, qui est pour moi le lieu de la création et la transmission du savoir, libre... Puis j'ai fait un master qui était entre plusieurs disciplines, beaucoup d'archéologie, d'histoire, de socio, d'anthropologie des pratiques funéraires, de physique pour les datations, de l'anatomie, de la génétique, etc... c'était un vrai régal :-) Touché un peu à la recherche, je rejoins les zèbres plus haut, ça peut être une bonne piste si tu tombes/choisis un bon labo, une équipe constructive et ouverte aux autres disciplines, aux nouveauté, aux idées qui les remettent en question. Sinon, c'est un vrai enfer.
Et pour finir... je bosse maintenant dans un service de relations internationales :-)
Pour synthétiser : on retombe toujours sur ses pieds :-) Tes choix initiaux seront des enrichissements pour la suite. C'est mal vu en France de changer de voie et de carrière, mais il existe quand même pas mal de petites passerelles, de master interdisciplinaires. Et effectivement, si ca reste un blocage pour toi de faire le premier choix, dans les universités sur un modèle anglo-saxons, les choix de modules sont plus laches.
Mais ton poste fait remonter une envie : créer une université polymathe "Pythagore", avec un cursus reconnu par un vrai diplome en ... polymathie:-). Pour des personnes qui veulent/peuvent étudier plusieurs disciplines parce qu'elles ont compris que les différentes facettes de la connaissance et des explications du monde s'enrichissent. Que oui, vouloir étudier toute la musique, les maths, la philo, la bio, le droit, l'histoire, c'estn ormal :-)our "former" des personnes qui peuvent faire le lien, être des interfaces, des centres de communications, d'analyse du "squelette" des choses. JE suis sure qu'on peut condenser tout ce qui est appris dans une filière en très peu de temps avec un bon intervenant. C'est possible de créer cette université où on pourrait tout apprendre et tester, j'en suis sure... euh... enfin... dans l'absolu.
J'espère ne pas m'etre trop éloignée du sujet :-)
J'ai fait le choix de ce qui me questionnait le plus, et que je pensais le plus difficile d'apprendre par moi même, à savoir la biologie/géologie, sciences de la nature, évolution ; en lisant et me renseignant en parallèle sur tout le reste qui m'intéressait. Et à l'université, qui est pour moi le lieu de la création et la transmission du savoir, libre... Puis j'ai fait un master qui était entre plusieurs disciplines, beaucoup d'archéologie, d'histoire, de socio, d'anthropologie des pratiques funéraires, de physique pour les datations, de l'anatomie, de la génétique, etc... c'était un vrai régal :-) Touché un peu à la recherche, je rejoins les zèbres plus haut, ça peut être une bonne piste si tu tombes/choisis un bon labo, une équipe constructive et ouverte aux autres disciplines, aux nouveauté, aux idées qui les remettent en question. Sinon, c'est un vrai enfer.
Et pour finir... je bosse maintenant dans un service de relations internationales :-)
Pour synthétiser : on retombe toujours sur ses pieds :-) Tes choix initiaux seront des enrichissements pour la suite. C'est mal vu en France de changer de voie et de carrière, mais il existe quand même pas mal de petites passerelles, de master interdisciplinaires. Et effectivement, si ca reste un blocage pour toi de faire le premier choix, dans les universités sur un modèle anglo-saxons, les choix de modules sont plus laches.
Mais ton poste fait remonter une envie : créer une université polymathe "Pythagore", avec un cursus reconnu par un vrai diplome en ... polymathie:-). Pour des personnes qui veulent/peuvent étudier plusieurs disciplines parce qu'elles ont compris que les différentes facettes de la connaissance et des explications du monde s'enrichissent. Que oui, vouloir étudier toute la musique, les maths, la philo, la bio, le droit, l'histoire, c'estn ormal :-)our "former" des personnes qui peuvent faire le lien, être des interfaces, des centres de communications, d'analyse du "squelette" des choses. JE suis sure qu'on peut condenser tout ce qui est appris dans une filière en très peu de temps avec un bon intervenant. C'est possible de créer cette université où on pourrait tout apprendre et tester, j'en suis sure... euh... enfin... dans l'absolu.
J'espère ne pas m'etre trop éloignée du sujet :-)
dzz- Messages : 344
Date d'inscription : 07/11/2010
Age : 41
Localisation : à l'Ouest, toujours plus à l'Ouest
Re: Etudes supérieures
Bonjour à tous! (premier post... je passe à la page "présentations" tout de suite après, promis)
A l'époque, j'ai fait aussi de nombreuses tentatives de "première année", c'est un peu rassurant de voir que nous sommes plusieurs à être concernés. J'ai ensuite abandonné (gros besoin de prendre mon indépendance, tant financièrement qu'existentiellement) et me suis mise à bosser un peu partout, entre autre dans le marketing, avec des jobs du soir en bar ou en resto... après qq années, ayant acquis un beau bureau avec un ordi pour moi et des responsabilités, je me suis dit que je ne pourrais jamais continuer toute ma vie à passer huit heures par jour (au moins) dans un travail alimentaire. Donc, j'ai repris des études l'année dernière, en histoire; avant, j'avais essayé géologie, bio, littérature, beaux-arts... Avec toujours, effectivement, ce problème de cloisonnement. Une discipline un peu ouverte, c'est très reposant, je crois que c'est pour ça que cette fois-ci ça marche plus facilement: en histoire, tout est bon à prendre comme info pour autant que ce soit antérieur à l'instant présent
Et je combine ça avec une activité professionnelle dans l'artistique, avec une petite boîte qui tourne pas mal. Se frotter à l'institution, c'est vraiment trop désagréable pour moi - être son propre boss, quel plaisir
En terme d'orientation, je crois qu'il peut être intéressant de faire le point sur la manière dont on veut vivre, de manière générale. Stabilité financière et vie de famille? voyages et rencontres? en extérieur ou en indoor, en équipe ou en solo, avec un timing régulier ou plutôt varié... Il me semble qu'ensuite, le chemin pour y arriver peut paraître plus clair. Tous les sujets sont intéressants, mais qu'est-on capable de faire de manière assez assidue que pour en faire son gagne-pain? planter des tulipes, par exemple, ça me dirait bien pour plus tard...
De plus, quand on a pas des notes trop pourries à l'école, on est souvent amené à des métiers intellectuels comme si les autres voies ne valaient pas la peine d'être considérées. Pourtant, je crois que bosser "dans le concret" peut être très intéressant - c'est très satisfaisant et apaisant de travailler avec ses mains, et cela n'empêche pas pour autant d'y joindre une stimulation mentale, voire métaphysique - agriculture, art et artisanat, plomberie ... pourquoi pas?
Enfin, on n'est pas obligé de faire la même chose toute sa vie... Faut juste pas se mettre la pression, moi j'dis...
@ Saa: une université polymathe! ça, vraiment, quelle bonne idée - j'en rêve, là!
A l'époque, j'ai fait aussi de nombreuses tentatives de "première année", c'est un peu rassurant de voir que nous sommes plusieurs à être concernés. J'ai ensuite abandonné (gros besoin de prendre mon indépendance, tant financièrement qu'existentiellement) et me suis mise à bosser un peu partout, entre autre dans le marketing, avec des jobs du soir en bar ou en resto... après qq années, ayant acquis un beau bureau avec un ordi pour moi et des responsabilités, je me suis dit que je ne pourrais jamais continuer toute ma vie à passer huit heures par jour (au moins) dans un travail alimentaire. Donc, j'ai repris des études l'année dernière, en histoire; avant, j'avais essayé géologie, bio, littérature, beaux-arts... Avec toujours, effectivement, ce problème de cloisonnement. Une discipline un peu ouverte, c'est très reposant, je crois que c'est pour ça que cette fois-ci ça marche plus facilement: en histoire, tout est bon à prendre comme info pour autant que ce soit antérieur à l'instant présent
Et je combine ça avec une activité professionnelle dans l'artistique, avec une petite boîte qui tourne pas mal. Se frotter à l'institution, c'est vraiment trop désagréable pour moi - être son propre boss, quel plaisir
En terme d'orientation, je crois qu'il peut être intéressant de faire le point sur la manière dont on veut vivre, de manière générale. Stabilité financière et vie de famille? voyages et rencontres? en extérieur ou en indoor, en équipe ou en solo, avec un timing régulier ou plutôt varié... Il me semble qu'ensuite, le chemin pour y arriver peut paraître plus clair. Tous les sujets sont intéressants, mais qu'est-on capable de faire de manière assez assidue que pour en faire son gagne-pain? planter des tulipes, par exemple, ça me dirait bien pour plus tard...
De plus, quand on a pas des notes trop pourries à l'école, on est souvent amené à des métiers intellectuels comme si les autres voies ne valaient pas la peine d'être considérées. Pourtant, je crois que bosser "dans le concret" peut être très intéressant - c'est très satisfaisant et apaisant de travailler avec ses mains, et cela n'empêche pas pour autant d'y joindre une stimulation mentale, voire métaphysique - agriculture, art et artisanat, plomberie ... pourquoi pas?
Enfin, on n'est pas obligé de faire la même chose toute sa vie... Faut juste pas se mettre la pression, moi j'dis...
@ Saa: une université polymathe! ça, vraiment, quelle bonne idée - j'en rêve, là!
Jendo- Messages : 3
Date d'inscription : 01/05/2011
Age : 43
Localisation : Lüttich
Re: Etudes supérieures
Je rejoins Jendo sur l'intérêt du "concret". N'étant pas au courant des problématiques de douance pendant toutes mes études, je me suis concentré sur les métiers intellectuels, en dénigrant tout le reste (ce qui a été facilité par une "timidité" à aborder ces domaines, probablement à cause de mon perfectionnisme et d'une certaine lucidité sur mes compétences).
Maintenant que j'ai goûté au monde de l'entreprise, je ressens un besoin de "retourner à la terre"... pas forcément pour faire agriculteur, mais pour faire quelque chose dans le réel. L'idéal serait de commencer un hobbie qui, après un certain temps de pratique, pourrait devenir une activité professionnelle.
Maintenant que j'ai goûté au monde de l'entreprise, je ressens un besoin de "retourner à la terre"... pas forcément pour faire agriculteur, mais pour faire quelque chose dans le réel. L'idéal serait de commencer un hobbie qui, après un certain temps de pratique, pourrait devenir une activité professionnelle.
Pugnace- Messages : 40
Date d'inscription : 17/02/2011
Re: Etudes supérieures
chercheur ouais j'avais envie, au lycée c'etait marrant les maths c'etait comme des jeux, et sans forcer du tout j'y arrivais très facilement, mais après... grosse claque... arrivé en sup bybye les projets de chercheur, dans 5 semaines je me serais libéré de cette formation pourrie....
le soucis principal d'après moi, quelqu'un l'a deja écrit sur ce topic vite fait, c'est le fait que on s'interesse à beaucoup de choses, et qu'on se lasse vite une fois qu'on a vu quelque chose on veut voir autre chose pour essayer d'en découvrir le plus possible...
Du coup, super système qu'est le système francais, ce n'est pas fait pour nous, deja juste avant le lycée il y a des spécialisations pour certains, puis après le bac grosse catastrophe c'est deja vraiment coupé en petits morceaux, et plus on avance et plus c'est découpé...
résultat je galère aussi, car j'ai envie de voir pleins de choses, mais il n'y a rien qui me tente pour un metier, car je veux découvrir sans m'arreter, et dès que ca devient routinier, ou que on rencontre les memes choses ca devient lassant, et ca peut meme devenir source de haine a force, ca fait 6 mois que je traine dans un endroit qui ne m'apporte plus rien puisque j'ai vu ce que c'etait ok c'etait sympa, mais maintenant que la fin d'année arrive je peux le dire, ca m'enèrve au plus haut points...
bref tout ca pour dire que l'orientation professionnelle pour un zebre est loin d'etre facile, essaie d'aller dans des branches qui te plaisent et peut etre qu'une te sera moins désagréable a la longue que les autres
le soucis principal d'après moi, quelqu'un l'a deja écrit sur ce topic vite fait, c'est le fait que on s'interesse à beaucoup de choses, et qu'on se lasse vite une fois qu'on a vu quelque chose on veut voir autre chose pour essayer d'en découvrir le plus possible...
Du coup, super système qu'est le système francais, ce n'est pas fait pour nous, deja juste avant le lycée il y a des spécialisations pour certains, puis après le bac grosse catastrophe c'est deja vraiment coupé en petits morceaux, et plus on avance et plus c'est découpé...
résultat je galère aussi, car j'ai envie de voir pleins de choses, mais il n'y a rien qui me tente pour un metier, car je veux découvrir sans m'arreter, et dès que ca devient routinier, ou que on rencontre les memes choses ca devient lassant, et ca peut meme devenir source de haine a force, ca fait 6 mois que je traine dans un endroit qui ne m'apporte plus rien puisque j'ai vu ce que c'etait ok c'etait sympa, mais maintenant que la fin d'année arrive je peux le dire, ca m'enèrve au plus haut points...
bref tout ca pour dire que l'orientation professionnelle pour un zebre est loin d'etre facile, essaie d'aller dans des branches qui te plaisent et peut etre qu'une te sera moins désagréable a la longue que les autres
vertus- Messages : 133
Date d'inscription : 12/04/2011
Localisation : Marseille
Re: Etudes supérieures
Ah, ça...
J'essaie toujours de me convaincre que j'ai bien choisi ma voie, que j'ai bien ce que j'ai envie de faire. Mais y a des matins, je me dis que bientôt il se pourrait que j'ai fait le tour...C'est dommage de se dire ça alors qu'on commence à peine à travailler.
La recherche m'est apparue comme une très bonne solution : je trouve ça chouette de vérifier des hypothèses, d'en faire de nouvelles, de revenir dessus...Et puis on a l'impression de n'en avoir jamais fait assez ! Mais quand ça ne me plaira plus, je pense que je recommencerai à écrire...
J'essaie toujours de me convaincre que j'ai bien choisi ma voie, que j'ai bien ce que j'ai envie de faire. Mais y a des matins, je me dis que bientôt il se pourrait que j'ai fait le tour...C'est dommage de se dire ça alors qu'on commence à peine à travailler.
La recherche m'est apparue comme une très bonne solution : je trouve ça chouette de vérifier des hypothèses, d'en faire de nouvelles, de revenir dessus...Et puis on a l'impression de n'en avoir jamais fait assez ! Mais quand ça ne me plaira plus, je pense que je recommencerai à écrire...
Louloute- Messages : 68
Date d'inscription : 25/03/2011
Age : 38
Re: Etudes supérieures
IL y a 4 ans j'ai eu l'équivalent du Bac (j'suis Belge), depuis je collectionne les 1er... avec des résultats étonnant : "9 ou 19" est mon surnom... 19 quand j'aime le/la prof et la matière, 9 dans les autres. Et une phobie scolaire toujours bien présente!
Mais cette année, j'ai eu une révélation... on m'a toujours poussé vers des études universitaire ou haute école car "avec ton potencielle, c'est ce que tu dois faire". Depuis, j'ai reprise des études professionnelle et mon rêve est désormais d'avoir ma propre chocolaterie.... depuis tout va beaucoup mieux et je suis épanuie.
Faire des études pour faire des études, non!
Faire des études, pour faire le métier que tu veux oui!
Mais cette année, j'ai eu une révélation... on m'a toujours poussé vers des études universitaire ou haute école car "avec ton potencielle, c'est ce que tu dois faire". Depuis, j'ai reprise des études professionnelle et mon rêve est désormais d'avoir ma propre chocolaterie.... depuis tout va beaucoup mieux et je suis épanuie.
Faire des études pour faire des études, non!
Faire des études, pour faire le métier que tu veux oui!
Assez de soupe!- Messages : 322
Date d'inscription : 30/05/2010
Age : 35
Localisation : Belgique
Re: Etudes supérieures
AHHHHHHHHHHHHH je viens de tomber sur ce topic en ayant mis "études" dans la recherche avancée car je suis en train de faire mes choix de cours dans des universités étrangères pour faire un semestre erasmus. On est un peu libre de mettre tout ce qu'on veut tant que ça se rapporte un minimum à ce qu'on étudie dans mon école d'ingé '(SupAgro à Montpellier ou ancienne école nationale supérieure d'agronomie de Montpellier ENSAM). Du coup c'est horrible je ressens un gros vide dans la poitrine quand je vois tout ce que j'ai envie d'étudier (mais étudier seulement, hein, je veux pas travailler, moi étudier toute la vie, sans exam parce qu'au final c'est pas super utile, ça m'irait bien). Comment peut-on vivre en se disant qu'il y a 1 000 000 000 de trucs géniaux auxquels on ne pourra pas toucher dans sa vie et au final on mourra sans en avoir l'expérience ??? Pour l'instant je suis vaguement (même très vaguement) tournée "développement durable" (je dis vaguement car comme j'ai du mal à trouver un sens à ma vie je procrastine à mort (xD) et je ne fais rien de mes journées) mais par exemple j'adorerai vivre une expérience de cinéma, ou d'écrivain, ou d'artiste, en même temps je me vois bien dans un désert américain à la recherche de traces de dinosaures, ou encore en train de plancher sur une étude biomimétique ou alors en train d'explorer l'élégant labyrinthe d'une mitochondrie, tout en rêvant de l'évolution naturelle et de la formation des océans.................. C'est atroce de devoir choisir ! Alors bien sûr cette angoisse n'est pas là tout les jours mais bon, ça fait mal quand on y pense !!! Alors moi je vote pour l'université polymathe !
Invité- Invité
Re: Etudes supérieures
Bonsoir !!
Pour ma part je n'ai jamais eu trop de difficultés à l'école ( en dehors de l'adaptation aux méthodes, et aussi (surtout au collège) à l'environnement hostile que les établissement du secondaire représentent)
Je suis actuellement en troisième année de licence langue, littérature et civilisation allemande (llce). Pour le moment ça roule, et je vois à cela plusieurs raisons :
- j'ai eu un coup de coeur pour l'allemand que j'ai commencé en 1ère en tant que lv2. (bien qu'avec la pratique l'enthousiasme du néophyte s'estompe.)
- J'aime beaucoup la littérature, et l'analyse littéraire.
- C'est finalement assez pluri-disciplinaire : je fais de la littérature, un peu de philo, de l'histoire, de la politique, de la grammaire, de la culture, un poil de linguistique et du cinéma en version allemande, et en option j'apprends l'anglais et l'espagnol.
_ la possibilité de faire des études à l'étranger a aussi motivé mon choix
- en licence il y a beaucoup de temps libre, donc je sors un peu, je lis et m'intéresse de près à la philosophie (loisir pour moi ) et je peux me défouler en faisant un peu de sport.
- j'ai un professeur très compréhensif qui m'aide beaucoup.
Non ce qui me fait très peur à moi c'est la suite, le master car je suis dans le flou complèt, et je ne supporte pas ça. Je ne sais même pas lequel choisir, si je dois choisir avec mon coeur ou avec ma tête, si je dois oser le doctorat ou passer directement les concours de l'enseignement, et surtout est-ce que ça va me plaire. Suis-je faite pour enseigner, et si ça me plaît pas ? Parce que j'aurais aimé être psy par exemple.
Que des pensées comme celle-ci , et toujours la question : "Serais-je à la hauteur", des jours où j'ai la force de me batte, d'autres ou je reste sur mes acquis, un peu comme si j'errais...
Honnêtement j'ai peur.
-
Pour ma part je n'ai jamais eu trop de difficultés à l'école ( en dehors de l'adaptation aux méthodes, et aussi (surtout au collège) à l'environnement hostile que les établissement du secondaire représentent)
Je suis actuellement en troisième année de licence langue, littérature et civilisation allemande (llce). Pour le moment ça roule, et je vois à cela plusieurs raisons :
- j'ai eu un coup de coeur pour l'allemand que j'ai commencé en 1ère en tant que lv2. (bien qu'avec la pratique l'enthousiasme du néophyte s'estompe.)
- J'aime beaucoup la littérature, et l'analyse littéraire.
- C'est finalement assez pluri-disciplinaire : je fais de la littérature, un peu de philo, de l'histoire, de la politique, de la grammaire, de la culture, un poil de linguistique et du cinéma en version allemande, et en option j'apprends l'anglais et l'espagnol.
_ la possibilité de faire des études à l'étranger a aussi motivé mon choix
- en licence il y a beaucoup de temps libre, donc je sors un peu, je lis et m'intéresse de près à la philosophie (loisir pour moi ) et je peux me défouler en faisant un peu de sport.
- j'ai un professeur très compréhensif qui m'aide beaucoup.
Non ce qui me fait très peur à moi c'est la suite, le master car je suis dans le flou complèt, et je ne supporte pas ça. Je ne sais même pas lequel choisir, si je dois choisir avec mon coeur ou avec ma tête, si je dois oser le doctorat ou passer directement les concours de l'enseignement, et surtout est-ce que ça va me plaire. Suis-je faite pour enseigner, et si ça me plaît pas ? Parce que j'aurais aimé être psy par exemple.
Que des pensées comme celle-ci , et toujours la question : "Serais-je à la hauteur", des jours où j'ai la force de me batte, d'autres ou je reste sur mes acquis, un peu comme si j'errais...
Honnêtement j'ai peur.
-
Pookie- Messages : 21
Date d'inscription : 30/07/2011
Age : 32
Localisation : Düsseldorf
Re: Etudes supérieures
je vais essayer d'apporter quelque chose à ces nombreux témoignages et conseils:
-j'ai entendu parlé de bi-cursus à la fac: tu fais une première année, et quand tu passe en 2è année, tu fais une première année dans une autre filière en même temps (voire 2 premières années dès les début): je pense que c'est un système qui mérite l'attention des zèbres, puisqu'il apporte une certaine diversité et un "renouveau" sans être obligé d'abandonner ce qu'on a déjà commencé.
-je suis d'accord avec ceux qui conseillent la recherche (pour ce qu'on y apprends) et l'enseignement (il faut toujours évoluer pour s'adapter à ses élèves), mais c'est vrai qu'il faut tomber sur une discipline qui nous plait vraiment, et sur une équipe dans laquelle on se sent bien
-tu peux aussi envisager des études "moins prestigieuses" qui te donneront tous de suite un métier ce qui te permettra de t'occuper, et ensuite reprendre tes études en même temps ( exemple si tu aimes les enfants: un CAP petite enfance, et ensuite tu peux choisir d'étudier l'art...)
-j'ai entendu parlé de bi-cursus à la fac: tu fais une première année, et quand tu passe en 2è année, tu fais une première année dans une autre filière en même temps (voire 2 premières années dès les début): je pense que c'est un système qui mérite l'attention des zèbres, puisqu'il apporte une certaine diversité et un "renouveau" sans être obligé d'abandonner ce qu'on a déjà commencé.
-je suis d'accord avec ceux qui conseillent la recherche (pour ce qu'on y apprends) et l'enseignement (il faut toujours évoluer pour s'adapter à ses élèves), mais c'est vrai qu'il faut tomber sur une discipline qui nous plait vraiment, et sur une équipe dans laquelle on se sent bien
-tu peux aussi envisager des études "moins prestigieuses" qui te donneront tous de suite un métier ce qui te permettra de t'occuper, et ensuite reprendre tes études en même temps ( exemple si tu aimes les enfants: un CAP petite enfance, et ensuite tu peux choisir d'étudier l'art...)
Gaellinacée- Messages : 30
Date d'inscription : 04/07/2011
Age : 30
Localisation : A droite après la deuxième étoile
Re: Etudes supérieures
"Personnellement, confronté au même choix, j'ai opté pour une classe prépa (vraiment intéressante) puis une grande école de commerce, où je me suis ennuyé comme un rat mort. Des cours plutôt moyens : après deux ans de prépa me voilà de retour en troisième Sad. J'avais plus l'impression d'être initié aux codes de conduite et aux tropismes d'une certaine classe sociale, celle des "jeunes cadres dynamiques", que d'assister à une véritable formation. Mais je me suis accroché, entre amphis séchés, rêveries et bouquins lus en fond de cours obligatoires, et j'ai décroché un diplôme généraliste, bien utile pour "prouver les compétences" que je n'ai pas acquises durant ma scolarité."
J'aurais pu écrire ça, à la virgule près. C'est terrible de voir que je n'étais peut être pas seul, et que par décision arbitraire, j'ai préféré rester seul pour éviter de perdre mon temps avec ces gens là.
J'aurais pu écrire ça, à la virgule près. C'est terrible de voir que je n'étais peut être pas seul, et que par décision arbitraire, j'ai préféré rester seul pour éviter de perdre mon temps avec ces gens là.
Inarius- Messages : 117
Date d'inscription : 09/07/2011
Age : 38
Re: Etudes supérieures
D'ailleurs Inarius, j'aurais pu écrire ce que tu viens d'écrire, à la virgule près Les ESC nous apprennent à vivre en entreprise, en gros. Mais pas à travailler. Elles nous poussent d'ailleurs à en foutre le moins possible. Le survol de matières est poussé à son paroxysme. On apprend rien. J'ai l'impression d'en savoir moins après 3 ans d'ESC qu'au début de la première année. Mais peut-être que c'est parce que mon esprit est plus ouvert
Bref, c'est pas la joie, comme dirait l'autre.
Bref, c'est pas la joie, comme dirait l'autre.
Pugnace- Messages : 40
Date d'inscription : 17/02/2011
Re: Etudes supérieures
Salut à tous !
Je suis nouvelle ici mais je voulais ajouter mon grain de sel ^^
Je trouve ça bien dommage effectivement de se limiter à un seul domaine d'études, et vous savez quoi ? Votre post m'a grandement ouvert les yeux ! Je m'explique, je vais rentrer en 5e année de médecine, mais mon parcours ne fut pas sans douleur. Après un redoublement de 1ere année qui m'a un peu miné la confiance en moi (caractéristique intrinsèque au zèbre d'après ce que j'ai lu ^^), j'ai finalement réussi à poursuivre le cursus, mais j'ai douté de nombreuses fois de mon orientation, j'ai voulu faire d'autres études, notamment de sport car le corps humain me passionne. Au final j'aime soigner les gens, ou du moins essayer, m'intéresser à eux, malgré le point où en est arrivée la médecine d'aujourd'hui (ceci est un autre sujet... d'ailleurs j'en parlerai un peu dans le sujet "confiance envers les soignants" !!) !! Mais je ne peux pas me cantonner à un seul avenir, j'aimerais faire un peu de tout (c'est pour cela que je choisirai la médecine générale), partir en voyage, voir du pays, apprendre des langues, d'autres spécialités... Et grâce à ce post je me rends compte que j'ai failli être en échec plusieurs fois dans mes études (je suis toujours très mal classée et c'est ce qui permet de choisir ses stages à l'hôpital) pas simplement parce que je ne travaillais pas (jamais plus d'un mois par an juste avant les exams, je n'ai jamais su bosser mais je me soigne peu à peu), mais parce que la médecine se ferme à tout : la culture générale, les langues, ...
J'ai donc trouvé la solution, je prends des options qui me changent un peu, et je lis pas mal de choses sur ce qui m'intéresse pour mieux cerner mon avenir; et enfin je voyage (je suis actuellement en stage à l'étranger, cela permet de calmer la soif d'apprendre du zèbre momentanément ^^). Merci pour votre aide...
Je suis nouvelle ici mais je voulais ajouter mon grain de sel ^^
Je trouve ça bien dommage effectivement de se limiter à un seul domaine d'études, et vous savez quoi ? Votre post m'a grandement ouvert les yeux ! Je m'explique, je vais rentrer en 5e année de médecine, mais mon parcours ne fut pas sans douleur. Après un redoublement de 1ere année qui m'a un peu miné la confiance en moi (caractéristique intrinsèque au zèbre d'après ce que j'ai lu ^^), j'ai finalement réussi à poursuivre le cursus, mais j'ai douté de nombreuses fois de mon orientation, j'ai voulu faire d'autres études, notamment de sport car le corps humain me passionne. Au final j'aime soigner les gens, ou du moins essayer, m'intéresser à eux, malgré le point où en est arrivée la médecine d'aujourd'hui (ceci est un autre sujet... d'ailleurs j'en parlerai un peu dans le sujet "confiance envers les soignants" !!) !! Mais je ne peux pas me cantonner à un seul avenir, j'aimerais faire un peu de tout (c'est pour cela que je choisirai la médecine générale), partir en voyage, voir du pays, apprendre des langues, d'autres spécialités... Et grâce à ce post je me rends compte que j'ai failli être en échec plusieurs fois dans mes études (je suis toujours très mal classée et c'est ce qui permet de choisir ses stages à l'hôpital) pas simplement parce que je ne travaillais pas (jamais plus d'un mois par an juste avant les exams, je n'ai jamais su bosser mais je me soigne peu à peu), mais parce que la médecine se ferme à tout : la culture générale, les langues, ...
J'ai donc trouvé la solution, je prends des options qui me changent un peu, et je lis pas mal de choses sur ce qui m'intéresse pour mieux cerner mon avenir; et enfin je voyage (je suis actuellement en stage à l'étranger, cela permet de calmer la soif d'apprendre du zèbre momentanément ^^). Merci pour votre aide...
caritapampa- Messages : 21
Date d'inscription : 24/08/2011
Re: Etudes supérieures
A un certain moment, je me suis intéressé de plus près à l'EPITA, pour faire de l'informatique. Cependant, je me suis rendu compte que ça ne me conviendrait pas forcément, car une école d'ingénieur généraliste me permettrait d'étudier des domaines plus variés, et en plus de préparer un Doctorat en autre chose que de l'informatique.
hardkey- Messages : 227
Date d'inscription : 01/05/2011
Age : 30
Localisation : Dans la boite avec ce fucking chat mort vivant.
Re: Etudes supérieures
nova a écrit:Je pense que comme une partie d'entre vous la partie scolarité n'aura pas été une partie de plaisir pour des raisons diverses et variées. En ce qui me concerne, cela fait trois ans que j'ai passé mon bac. Et trois ans que je suis en première année. Toutes dans des lieux différents, dans des environnements différents et avec une réussite allant de moyen à excellent suivant les matières. Alors me diriez vous pourquoi avoir changer encore et encore ? Et bien les dépressions à répétition n'aide pas vraiment. Pourtant j'adorais ce que je faisais, les gens avec qui j'étais (enfin quelques uns) et les environnements dans lesquels j'évoluais. Au final, les études, qui sont pour moi quelque chose de magnifique, sont devenues peu à peu source de frustration.
Principalement, je pense que le problème vient du fait de la structure même des études supérieures : tout n'est que spécialité. On choisit grossièrement dans un premier temps entre les sciences, l'art, le commerce, ... puis on choisit encore : les mathématiques, la physique, la biologie, la médecine, l'informatique, ... puis on se spécialise encore : l'algèbre, la modélisation, la géométrie, les statistiques, la cryptographie, ... et je pense que cela n'a pas vraiment de fin. Alors comment gérer tous ces choix quand on veut tout faire en même temps et au même moment, quand pour soi toute discipline est source de satisfaction et d'émerveillement. Je suis un boulimique du savoir, de la connaissance, des expériences. J'adore apprendre. Du coup, j'ai peur de choisir. Choisir une filière. Choisir
un métier.
Tout cela pour en venir à ces questions. Si des personnes ont déjà été dans la même situation, pourraient-elles me donner des conseils ou me raconter leurs expériences. Ou bien me renseigner sur des choix de filière trans-disciplinaire. Je sais qu'il existe des études comme biostatisque, maths-informatique, physique du vivant et plus encore, mais tout autre exemple plus large serait le bienvenue.
N'étant pas forcément très doué avec les mots surtout pour parler de quelque chose qui me préoccupe vraiment (les mots doivent me faire peur ), je ne sais pas si j'ai pu vraiment expliquer clairement ce que je ressentais. Dans ce cas, désolé si mes questions ont l'air tordues, naïves ou creuses.
Plouf.
A la lecture de ton post j'ai eu envie de justement donner mon expérience en la matière, car j'ai le sentiment que -comme dans mon passé estudiantin- l'angle sous lequel tu prends les études est plus celui de la culture que de la formation à un emploi. Et en effet la formation universitaire étant abstraite, fouillée, dispensée par des chercheurs, elle pousse plus à la curiosité que le BTS comptabilité.
Mais avec le recul je pense pouvoir affirmer que c'est une erreur, ou en tout cas je n'ai atterri nulle part en faisant cela, et j'ai le sentiment d'avoir un peu raté l'occasion d'acquérir une véritable formation professionnelle, si indispensable pour prétendre à des emplois qualifiés.
A l'époque c'était une réalité qui ne me frappait pas pleinement ; les études, les cours, ayant toujours été une occupation "gratuite" de mes journées et la perspective de devoir se lancer dans la vie active restant floue.
Comment comprendre à cet âge qu'il est important d'arriver quelque part, surtout si on n'a pas eu l'illumination de l'orientation ? Ma foi, si je le savais je le mettrais en pratique pour épauler ma petite soeur qui ne semble pas avoir non plus de ligne directrice...
Je te souhaite en tout cas plein de courage, de persévérance, et d'arriver à une place intéressante dans la société
Invité- Invité
Re: Etudes supérieures
Comme l'a dit verus, ce n'est pas dans lesystème français que ça se passe, quelle que soit la branche ! Trop de conformisme, de barrières, d'oeillères, de hierarchie...........de grèves ! Bouh !
QueenHatchepsout- Messages : 72
Date d'inscription : 23/03/2011
Re: Etudes supérieures
Aaah l'école, cet enfer sans fin. Quand on est repéré par des institutrices dès la primaire et que ça vous poursuis jusqu'au lycée...et bien étrangement ça n'aide pas à se concentrer ni à déployer son potentiel.
Un autre piège bien vicieux c'est quand vos parents n'apprennent (et ce n'est qu'à ce moment qu'ils finissent par croire 4 ans d'avertissements) qu'après votre passage que le collège de campagne sert de dernière chance aux élèves éjectés de tout les collèges de la ville la plus proche (vive les délinquants et les dealers lâché à la campagne!).
Le lycée étant situé dans la dite ville l'ambiance qui y règne se passe de commentaires.
Bref mes capacités sont intactes mais à chaque fois que je me lance dans un travail "scolaire" je dois surmonter l'angoisse, le stress et un ennui mortel (même quand le sujet me passionne).
Pas mal de boulot va m'être nécessaire pour évacuer tout ça, ce n'est que cette année que j'ai recommencer à éprouver du plaisir à étudier un sujet.
M'enfin, faut jamais perdre espoir. Obtenir un travail à peu près stable n'est qu'une première étape (à mon avis hein). Après viens le moment de laisser notre nature nous guider. Un zèbre avec un seul domaine de compétence, un seul métier ? Voilà qui me paraît improbable (non?).
Un autre piège bien vicieux c'est quand vos parents n'apprennent (et ce n'est qu'à ce moment qu'ils finissent par croire 4 ans d'avertissements) qu'après votre passage que le collège de campagne sert de dernière chance aux élèves éjectés de tout les collèges de la ville la plus proche (vive les délinquants et les dealers lâché à la campagne!).
Le lycée étant situé dans la dite ville l'ambiance qui y règne se passe de commentaires.
Bref mes capacités sont intactes mais à chaque fois que je me lance dans un travail "scolaire" je dois surmonter l'angoisse, le stress et un ennui mortel (même quand le sujet me passionne).
Pas mal de boulot va m'être nécessaire pour évacuer tout ça, ce n'est que cette année que j'ai recommencer à éprouver du plaisir à étudier un sujet.
M'enfin, faut jamais perdre espoir. Obtenir un travail à peu près stable n'est qu'une première étape (à mon avis hein). Après viens le moment de laisser notre nature nous guider. Un zèbre avec un seul domaine de compétence, un seul métier ? Voilà qui me paraît improbable (non?).
Nekovidens- Messages : 17
Date d'inscription : 17/07/2013
Age : 35
Localisation : Gilles 28
Re: Etudes supérieures
Bonjour/soir à tous/toutes,
Je ne me suis pas présenté, je ne sais si je le ferais.
J'ai un frère Zèbre, moi j'attends le psy...
Bref, je me retrouves dans vos divers questionnements.
J'ai moi même eu du mal à trouver ma voie.
J'ai commencé par la Biologie, 3 ans, avec la peur de la spécialisation, la génétique me passionnait autant (parfois) que les perspectives d'études des/de la théorie de l'évolution, croisons cela avec les neurosciences, un petit peu de philosophie des sciences, de la politiques, et me voila dans la merde.
Dans ce chamboulement mentale intense, en plein hésitation avec un possible changement de filière (pour de la psychologie sans trop savoir vers quelle spécialité aller), j'ai finis par atterrir sur un cursus hybride, préparant à de la recherche en Éthologie (mixe Bio-Psycho).
Résultat: cette année, faite de beaucoup de désillusions quand au monde de la recherche (Stage effectué), m'a permis de découvrir une discipline plus hybride qu'il n'y parait, la psychologie du travail vers laquelle je compte me tourner (inscription en L2 effectuée, 4 ans d'études encore...).
Tout cela pour te dire qu'il m'a fallu 4 ans pour faire un choix qui m'évite de faire des choix entre les différentes disciplines que je pourrais j'espère toutes utiliser.
Ne considère pas que ton choix de filière est un choix de vie.
Je ne suis pas sûr d'avoir aidé, j'aurais au moins transmis.
Je ne me suis pas présenté, je ne sais si je le ferais.
J'ai un frère Zèbre, moi j'attends le psy...
Bref, je me retrouves dans vos divers questionnements.
J'ai moi même eu du mal à trouver ma voie.
J'ai commencé par la Biologie, 3 ans, avec la peur de la spécialisation, la génétique me passionnait autant (parfois) que les perspectives d'études des/de la théorie de l'évolution, croisons cela avec les neurosciences, un petit peu de philosophie des sciences, de la politiques, et me voila dans la merde.
Dans ce chamboulement mentale intense, en plein hésitation avec un possible changement de filière (pour de la psychologie sans trop savoir vers quelle spécialité aller), j'ai finis par atterrir sur un cursus hybride, préparant à de la recherche en Éthologie (mixe Bio-Psycho).
Résultat: cette année, faite de beaucoup de désillusions quand au monde de la recherche (Stage effectué), m'a permis de découvrir une discipline plus hybride qu'il n'y parait, la psychologie du travail vers laquelle je compte me tourner (inscription en L2 effectuée, 4 ans d'études encore...).
Tout cela pour te dire qu'il m'a fallu 4 ans pour faire un choix qui m'évite de faire des choix entre les différentes disciplines que je pourrais j'espère toutes utiliser.
Ne considère pas que ton choix de filière est un choix de vie.
Je ne suis pas sûr d'avoir aidé, j'aurais au moins transmis.
Re: Etudes supérieures
J'avais hésité entre le secteur de la santé et des études plus littéraires. je me suis orientée vers le métier d'infirmières, ça ne me convenait pas. Je suis repartie vers une formation plus littéraire. Aujourd'hui quand j'explique mon parcours à un employeur, il a du mal à comprendre ce grand écart.
Durant mes deux ans de B.T.S., je me suis ennuyée. Je connaissais une partie du programme donc je n'avais pas "la passion" pour ces connaissances apprises au lycée. J'en ai profité pour combler mes lacunes (j'étais nullissime en informatique; oui, "ça ne sert à rien" sauf que pour devenir assistante de direction, ça devient utile.) J'avais pris autant d'options que possible.
Ca ne m'empêche pas de continuer à m'informer dans le domaine médical (merci Science et vie) et de me former en langues (une autre filière qui m'aurait intéressée mais les débouchés sont limités) via des méthodes type assimil et des cours de langue.
Durant mes deux ans de B.T.S., je me suis ennuyée. Je connaissais une partie du programme donc je n'avais pas "la passion" pour ces connaissances apprises au lycée. J'en ai profité pour combler mes lacunes (j'étais nullissime en informatique; oui, "ça ne sert à rien" sauf que pour devenir assistante de direction, ça devient utile.) J'avais pris autant d'options que possible.
Ca ne m'empêche pas de continuer à m'informer dans le domaine médical (merci Science et vie) et de me former en langues (une autre filière qui m'aurait intéressée mais les débouchés sont limités) via des méthodes type assimil et des cours de langue.
Invité- Invité
Re: Etudes supérieures
Un peu comme Bleuenn, domaine médical, études de médecine. Je n'ai pas choisi ce domaine par passion, de base plutôt littéraire. J'aime la SVT mais ça s'arrêtait là. Après la paces réussie je me suis senti pousser des ailes, le WEI m'a remis les pieds sur terre à ce propos. J'ai continué car la vocation est née d'une "obligation" parentale de choisir une filière sérieuse.
Je ne pense pas être un zèbre, en tout cas je ne me reconnais pas dans les portraits que j'ai pu entendre ou lire. Cela dit le domaine médical m'a rassuré sur beaucoup de points et m'aide à me faire violence sur des sujets sensibles tels que la mort ou la souffrance (SP, urgences, etc.)
Je ne pense pas être un zèbre, en tout cas je ne me reconnais pas dans les portraits que j'ai pu entendre ou lire. Cela dit le domaine médical m'a rassuré sur beaucoup de points et m'aide à me faire violence sur des sujets sensibles tels que la mort ou la souffrance (SP, urgences, etc.)
doc63- Messages : 4
Date d'inscription : 25/05/2015
Age : 36
Localisation : Clermont-Ferrand
Re: Etudes supérieures
J'ai 22 ans et je m'apprête à reprendre une première année en septembre, ma troisième première année. C'est dire si le sujet me parle.
Médecine, psycho, puis deux ans d'histoire de l'art, et enfin architecture. J'y atterris pour la même raison que beaucoup ont énoncée précédemment : j'en avais marre de devoir choisir entre technique, esthétique et sciences humaines. Alors quand je me suis présentée aux entretiens des ENSA qui m'avaient (ô miracle) présélectionnée, j'ai répondu à la question "pourquoi l'architecture ?" par le simple fait que c'était le seul moyen pour moi de transformer mon défaut principal en qualité : je suis bonne partout mais excellente en rien, tout me passionne mais rien ne dure, et je ne peux pas me contenter d'une activité qui soit uniquement intellectuelle ou créative. Et apparemment, ça plu aux jury qui m'ont acceptée en affirmant que j'avais tout simplement dessiné le portrait d'un architecte 'qui fait des maths sans être mathématicien, qui fait de la sociologie sans être sociologue, qui fait de la philosophie sans être philosophe, etc."
Je n'ai pas confiance en moi et j'ai très peur de ma capacité à satisfaire ce dessein mégalomane d'assurer le rôle d'un artiste-géologue-sociologue-ingénieur, mais maintenant que les dés sont jetés je n'ai plus le choix que d'essayer d'enfiler toutes ces casquettes à la fois. Au futurs étudiants lassés en perdition, je vous en dirai des nouvelles
Médecine, psycho, puis deux ans d'histoire de l'art, et enfin architecture. J'y atterris pour la même raison que beaucoup ont énoncée précédemment : j'en avais marre de devoir choisir entre technique, esthétique et sciences humaines. Alors quand je me suis présentée aux entretiens des ENSA qui m'avaient (ô miracle) présélectionnée, j'ai répondu à la question "pourquoi l'architecture ?" par le simple fait que c'était le seul moyen pour moi de transformer mon défaut principal en qualité : je suis bonne partout mais excellente en rien, tout me passionne mais rien ne dure, et je ne peux pas me contenter d'une activité qui soit uniquement intellectuelle ou créative. Et apparemment, ça plu aux jury qui m'ont acceptée en affirmant que j'avais tout simplement dessiné le portrait d'un architecte 'qui fait des maths sans être mathématicien, qui fait de la sociologie sans être sociologue, qui fait de la philosophie sans être philosophe, etc."
Je n'ai pas confiance en moi et j'ai très peur de ma capacité à satisfaire ce dessein mégalomane d'assurer le rôle d'un artiste-géologue-sociologue-ingénieur, mais maintenant que les dés sont jetés je n'ai plus le choix que d'essayer d'enfiler toutes ces casquettes à la fois. Au futurs étudiants lassés en perdition, je vous en dirai des nouvelles
Totem- Messages : 4
Date d'inscription : 31/03/2013
Age : 31
Localisation : Paris
Re: Etudes supérieures
Bonjour,
Juste un petit mot pour espérer pouvoir t'aider. Souffrant des mêmes soucis que toi, après mon Bac, ayant peur de m'ennuyer ferme en me spécialisant dès le départ, sachant que j'allais vivre dans un pays atteint de "diplomite aïgue", je me suis orienté dans une section universitaire qui s'appelait à l'époque "Administration Economique et Sociale" (je ne sais même pas si cela existe encore). Cette filière avait un désavantage, c'est qu'elle menait à la fois à peu de débouchées directe mais préparaient à de nombreuses débouchées spécialisées.
Elle était très dure 80% de perte en 1ère année. Cependant, avec environ 12 matières par an, (allant des maths, stats, aux Droits, en Socio, Psycho et...), beaucoup de thèmes divers donc pas moyen de s'ennuyer. Année après année, tu pouvais affiné ton orientation en t'appuyant sur des matières de spécialisation. Aujourd'hui, j'en suis arrivé à avoir un Bac+5 "Ingénierie en Ressources Humaines" et je ne regrette rien.
Si tu as des doutes, fais comme moi, prend le temps de te déterminer. A l'Université, en Droit, en Sciences, en Lettres, il existe presque toujours des filières de ce type.
Dernier avis, ne choisit pas que l'Ecole, que ce que tu veux étudier mais renseigne-toi aussi sur les professeurs qui vont enseigner. Il suffit d'avoir la chance d'avoir eu LE professeur pour que le chemin s'ouvre.
Cordialement
Juste un petit mot pour espérer pouvoir t'aider. Souffrant des mêmes soucis que toi, après mon Bac, ayant peur de m'ennuyer ferme en me spécialisant dès le départ, sachant que j'allais vivre dans un pays atteint de "diplomite aïgue", je me suis orienté dans une section universitaire qui s'appelait à l'époque "Administration Economique et Sociale" (je ne sais même pas si cela existe encore). Cette filière avait un désavantage, c'est qu'elle menait à la fois à peu de débouchées directe mais préparaient à de nombreuses débouchées spécialisées.
Elle était très dure 80% de perte en 1ère année. Cependant, avec environ 12 matières par an, (allant des maths, stats, aux Droits, en Socio, Psycho et...), beaucoup de thèmes divers donc pas moyen de s'ennuyer. Année après année, tu pouvais affiné ton orientation en t'appuyant sur des matières de spécialisation. Aujourd'hui, j'en suis arrivé à avoir un Bac+5 "Ingénierie en Ressources Humaines" et je ne regrette rien.
Si tu as des doutes, fais comme moi, prend le temps de te déterminer. A l'Université, en Droit, en Sciences, en Lettres, il existe presque toujours des filières de ce type.
Dernier avis, ne choisit pas que l'Ecole, que ce que tu veux étudier mais renseigne-toi aussi sur les professeurs qui vont enseigner. Il suffit d'avoir la chance d'avoir eu LE professeur pour que le chemin s'ouvre.
Cordialement
Tournesol06- Messages : 25
Date d'inscription : 01/07/2015
Age : 59
Localisation : NICE
Re: Etudes supérieures
Je me reconnais aussi ici mais j ai eu un cursus different. Contrairement a certains ici je suis toujours alle au bout de ce que j ai entrepris. J ai donc 2 master mais je suis d accord avec vous plus on avance dans les etudes et plus c est facile il suffit d avoir de la patience pour reussir. Comme je suis tres occupee, je suis inscrite a la fac de Rennes (j habite le sud) et je suis des cours a distance. Ces cours de haut niveau me permettent de ne pas perdre de temps a trouver la structure mais je les complète moi meme grace a des lectures spécialisées et des recherches et la c est interessant. Toutes les matieres comprennent des parties tres specifiques dont il est difficile de découvrir l existance si on ne nous le dit pas. Par exemple en economie, il nest pas evident si on ne m avait pas dit que l économie de l inconnu existait honnetement je ne m en serai jamais doute et personne en parle.
Je pense qu il est important de faire les études qui te permettront de faire un métier que tu aimes mais tu as toi5te la vie pour continuer a te cultiver. Exercer un metier avoir un emploi n est pas une fin en soi c est un debut. On doit considerer que c est le support de notre ambition de nos desirs. Tu ne peux pas tout faire a la fois. Perso, quand j ai envie de faire quelque chose je le fais et en meme temps je vois deja plus loin alors je termine ce qui a ete entrepris tout en preparant le terrain pour la suite car tres vite je fais le tour des questions.
J espere t avoir eclaire un peu.
Je pense qu il est important de faire les études qui te permettront de faire un métier que tu aimes mais tu as toi5te la vie pour continuer a te cultiver. Exercer un metier avoir un emploi n est pas une fin en soi c est un debut. On doit considerer que c est le support de notre ambition de nos desirs. Tu ne peux pas tout faire a la fois. Perso, quand j ai envie de faire quelque chose je le fais et en meme temps je vois deja plus loin alors je termine ce qui a ete entrepris tout en preparant le terrain pour la suite car tres vite je fais le tour des questions.
J espere t avoir eclaire un peu.
Zebrasca- Messages : 147
Date d'inscription : 03/07/2015
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