Le fait de mal s'entourer

Bonsoir, bonjour, cela depend à quel heures vous lirez ce post.

Je me décide enfin à vous écrire car j'en ai gros sur le coeur ou sur la patate comme on veux, j'imagine que ça dépend des régions comme le pain au chocolat et la chocolatine. Bref, trève de plaisanterie, passons à mon témoignage/vécue qui recherche aussi des avis conseils, autres témoignages. Je vais commencer par une sorte d'historique.

Alors voila, j'ai 27 ans, et depuis toujours je me sent rejetée, exclue, enfants j'étais très éveillée, un peu turbulente (trop sans doute), et à la limite de l'hyperactivité très certainement. J'ai été un peu en échec scolaire mi collège puis dans mon premier lycée, plus ou moins totalement. Pourquoi plus ou moins ? Car c'est à ce moment là durant ces quatre années de bagne (j'appelais le lycée comme cela à l'époque), j'ai été harcelé moralement par un prof, subis moquerie et humiliation de mes "camarades" de classe, et été témoins de scènes assez accablantes. Ces aussi évidement dans ces années là que j'ai commencer à voir un psychiatre, le premier avec qui le courrant ne passais pas, j'ai laisser couler cela très peu de temps, étant tellement mal (crise d'angoisses, phobie, toc, hallucination,délire, paranoia, etc ...) ma mère m'a recommander un psychiatre que je vois toujours à l'heure actuelles. Cela m'a permis de souffler quelques peu. Suite à mon échec au bac, j'ai fait une année par correspondance avec le cned et tenter le bac en candidat libre, j'avais un dossier manquant d'éco gestions dans mes notes, donc pas de bac à nouveau. J'ai laisser de l'eau couler un peu sous les ponts, je ne me voyais pas ne pas avoir cette clé d'accès qu'est le bac. J'ai donc contacter plusieurs lycées, et fais les démarches administratives nécessaires, j'ai trouver un lycée à la dernière minutes qui m'acceptais. C'était comme un nouveau départ, une seconde chance qui s'offrais à moi. J'ai donc repassé ce bac une bonne fois pour toute et je l'ai obtenue, grâce à moi, mais aussi grâce à une super équipe enseignante (bizarrement pas de l'éducation nationale, mais dépendant du ministère agricole) qui a su être soutenante et bienveillante, tout en étant au courant de ma pathologie. Oui car après de longues années de travail aux côtés de mon psychiatre, il se troue que j'ai une maladie, qui sont en fait des troubles de la personnalité psychotiques avec idées de persécution et angoisses. Voila à peu près en résumé mon parcours

Et là je vais essayer de venir au creux du sujet, depuis toujours je crois que je me suis toujours mal entourée, j'étais telement empathique envers les autres, a l'écoute, j'essayais de les aider, de les comprendre, que je pardonnez moi l'expression je me trimballais presque tous les "fardeaux du monde sur le dos". J'encaissais beaucoup, et je n'ai jamais eu qui que ce soit pour ressortir ce que j'encaissais. J'ai toujours eu l'impression d'avoir eu des relations à sens unique voir a usage unique, c'est à dire qu'il n'y avais qu'une personnes sur les deux qui donnais de sa personne, de son temps, de sa générosité, de son amitié et de son amour pour l'humain. A chaque fois c'était décéption sur décéption. Aujourd'hui encore, je suis déçue, peut être que j'attache trop d'importances à tel ou tel personnes, et pourtant sachez que je m'en suis beaucoup détaché car comme dirais l'autre en amitié pourris j'ai de la bouteille.

Ce que je veux, c'est qu'encore maintenant, je me retrouve avec des gens qui sont loin de tout, qui ne se prennent pas en charge autant psychologiquement que pour leur état de santé tout entier. Qui se permettent me dire ce que je dois faire, ou bien pire encore ce qui est le mieux pour moi. J'ai été édifié à la lecture de certains sms que 'j'ai récue, car lors d'une visite de ce soit disant pote, qui connais ma pathologie etc ..; et qui soit disant me comprend, j'aurais été trop égoiste et capricieuse, car pas assez à l'écoute, mais sachant qu'il est bien au courant de mes troubles de concentrations et du fait que j'étais mal ce jours là et que j'étais renfermé sur moi même. Il m'envoie des messages mechant et très offenssant une semaine plus tard...

Ce coup ci j'ai dis stop, je lui ai plutot poliment demander de me foutre la paix, je ne voulais pas que tout recommence, ces derniers temps j'ai beaucoup avancer autant sur le plan personnel (santé etc ...) que sur mes activités, projets et tout ça, bien évidement ce soir je me sent mal, car manque de confiance en moi, peur d'être réelement égoiste, alors que je me remets très souvent en question essaie de prendre beaucoup de recul par rapport à ce que je dis, ce que je vois ce que j'entend, et ce que je comprend. J'essaie surtout de ne pas avoir trop de jugement hâtif sur qui que ce soit, j'ai fait beaucoup de travail sur moi même justement pour ne pas juger les gens quel que soit leurs parcours, et là je me prenais tout ce qui lui était en pleine tronche, c'est à dire un égoiste égocentrée qui rapporte tout à lui. J'ai été profondément bléssée, je pensais pouvoir lui faire confiance.

J'ai cependant quelques bons contacts ou amis ici et là, peu de gens très proches, hors mis ma famille.

J'aimerai avoir des conseils sur comment mieux gérer ce genre de relation, situation, et comment mieux appréhender le futur. Si des gens ont vécu des choses similaires merci de vous manifester.

Bonne soirée..

Salut, je repasse sur le fofo après quelques mois (années ? :p) d'absence, je parcours le fofo plus ou moins et je tombe sur ton post ou plutôt sur ton titre évocateur et je me dis une chose avant de cliquer et de lire ton histoire "pourquoi personne n'a répondu ?"
Alors je te réponds car une pensée m'est venue à la lecture de ce titre, c'est celui de la récurrence des choses, ou cette phrase que j'ai souvent entendu qui sonne comme une fatalité mais qui pour moi est plutôt un symptôme, un truc qui se répète jusqu'à ce que ça te pourrisse la vie et peut-être te donne un bon coup de pied au derch (ou pas, ça dépend si on aime rester là où on est), cette phrase donc que j'ai souvent entendu "mais pourquoi je tombe toujours sur les mauvais mecs/meufs ?(et dérivés)" ou alors" pourquoi ça n'arrive qu'à moi ?". Bon ok, là, c'est une question adressée à "j'ai pas de bol dans la vie, je suis pas verni, c'est mon lot et fatalité, blablabla", ton titre n'est pas une question mais un constat simple "je m'entoure mal, qu'est-ce que je loupe ?" "où je me loupe pour en arriver constamment à la souffrance ?"
Je n'ai pas de réponse, mais je peux te proposer des pistes, de petites pistes qui pourraient te servir de base de travail sur tes questionnement personnels/auto-analyse/volonté d'évoluer, tout ça...
L'égoisme : pourquoi serait-ce une tare de l'être ? première chose, dans la mesure où on est (nous même, donc) avec nous même jusqu'à la fin et qu'on est de toute façon seul avec ce nous même ? notre perception tourne autour de nous même, en toute logique, car on ne peut pas ressentir à travers ce que le voisin ressent, mais bien avec ce que nous même ressentons/percevons. Nous voyons tout à travers nos yeux, bref, nous sommes la personne la plus centrale de notre vie, ce qui amène une logique narcissique et égoiste normale et saine aussi. Le refus de se mettre sur le devant de la scène de sa propre vie me semble déviant, dissonant, masquant quelque chose, en gros. Un gros truc, même. tout ça pour dire que l’égoïsme n'est pas mauvais en soi, et quand je te lis, j'ai envie de te dire "bah, tant pis, tente le, d'être égoiste, tente d'en faire un peu qu'à ta tête, arrête d'essayer de plaire aux autres ou d'atteindre une perfection que tu penses qu'ils attendent ou veulent que tu sois" Quand je te lis, je me retrouve et c'est pour ça que je me permets de te livrer le fond de ma pensée, surtout ça, je te cite

je me remets très souvent en question essaie de prendre beaucoup de recul par rapport à ce que je dis, ce que je vois ce que j'entend, et ce que je comprend. J'essaie surtout de ne pas avoir trop de jugement hâtif sur qui que ce soit, j'ai fait beaucoup de travail sur moi même justement pour ne pas juger les gens quel que soit leurs parcours

Bah oui, c'est bien de faire tout ça, enfin "bien", j'entends par là que ça montre que tu essaies de toute tes forces d'être une belle personne, que tu fais tout ce qui est en ton pouvoir pour taire tes côtés sombres "mauvaises pensées" aprioris sur les gens..; mais mais... quelle énergie dépensée pour, si je lis la suite de ton témoignage, pour un résultat assez médiocre :/ toute cette énergie dépensées pour souffrir encore plus du comportement des autres, de leur non reconnaissance de tous les efforts fournis pour essayer de les comprendre eux, alors qu'eux ne font pas cet effort...
Je vais prendre une image en m'aidant de la géométrie. Imaginons que tu es un carré, mais que toi, tu penses devoir être un rond ou que tu penses que les autres penses que tu es un rond, ou encore que la société attend de toi que tu sois un rond, bah, le bonheur et la paix, surtout, risque d'être passablement compliqué :p Alors ça veut dire quoi, concrètement ? bah déjà, apprends à être un "carré" avec ces angles, donc (comme l'égoisme, par exemple, le fait que t'as bien le droit de l'être), vis pleinement ta vie de carré, donne toi le droit à l'imperfection du carré qui n'aura jamais la rondeur du rond, et quand tu auras enfin vécu l'expérience de la vie d'être un carré, quand tu auras accepté de l'être, et surtout quand tu te seras pardonnée d'être un carré, peut-être que tu te rendras compte que c'est pas si mal, d'être un carré, que ça a de supers avantages, de l'être, qu'à côté, le rond, il a tendance à tourner en boucle, par exemple :p Et après tout ça, bah pourquoi tenter la révolution et défier les lois de la géométrie et arrondir tes propres angles carrés...
Rien n'est figé, tout peut évoluer, du moins, c'est comme ça que je conçois la vie. Je n'aime pas la fatalité le "le sors s'acharne sur ma pauvre personne", j'aime me dire que je peux casser les boucles négatives, que l'espoir est possible et que rien n'est insoluble ou irréalisable. Je pense que tu as juste besoin de redevenir toi même et donc, d'avoir des travers, des défauts qui font justement ton charme. Un peu d’égoïsme ne fait pas de mal et il est peut-être temps pour toi d'endosser tes propres fardeaux avant de chercher à endosser ceux des autres.
Je ne sais pas si tu liras mon post, ça fait 1 mois que tu as écrit le tien, mais j'ai vu que tu t'étais co il y a quelques jours, alors peut-être que tu me liras, on verra bien ^^ J'étais venue pour raconter ma life, pour faire un mini bilan sur mon parcours, pour prendre des nouvelles de certains, aussi, mais ça attendra un peu (beaucoup ?) je sais pas, on verra.
J'espère que tu trouveras des réponses, dans tous les cas ^^

Merci honnêtement d'avoir pris le temps de me lire et surtout de me répondre.

J'ai beaucoup aimé ton image du carré et du rond, c'est tout à fait explicite.

Ces derniers temps j'ai vu le verre à moitié plein en me disant que oui peut être je perds des relations dans ma "vie", des gens qui s'éloignent sans trop de raisons apparentes... Mais je me dis qu été ne vais pas dépenser mon énergie et mon temps à leur courir après. Et surtout est ce que ça en vaut vraiment la peine.? Du coup je vis autrement. J'ai encore beaucoup de travail à faire et sûrement aussi me centrer un peu plus sur moi.

Je te remercie encore. Ça m'a fais du bien de te lire.

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Bonsoir,

je reviens vers vous, car les choses ont évolués. J'ai comme qui dirais "pris ma vie en main", pas simple, pas évident et surtout plus facile à dire qu'a faire. Mais j'y suis parvenue.

Le soir ou je vous avais écris ce message, j'étais dans un tourbillon de haine et de colère, et ce n'est jamais productif ni bénéfique.  Aujourd'hui, tout va beaucoup mieux, après quelques explications j'ai revu ce "pote", puis j'ai laisser de l'eau couler sous les ponts, on se vois beaucoup moins souvent, pour vous dire ça dois faire trois semaines voir un mois que je ne l'ai pas revu physiquement, a part quelques sms échangés, rien de plus. Je crois qu'en effet parfois on peux compter sur des personnes des fois pas. Que des fois les chemins se croisent et c'est pas plus mal. Enfin je ne le bannie pas non plus de ma vie, entièrement, c'est une personne en grande difficulté je pense, et qui ai malgré tout une bonne pâte !

Cependant, j'ai déjà eu ce genre de soucis dans le  passé, la difficulté, d'envoyer baladaer les gens, m'est très familière. Et pourtant ces dernieres temps j'avance je progresse, je passe outre les "blabla" de comptoir et j'en passe. D'ailleurs certaines de ces personnes qui s'agrippent à moi, selon leurs mots, eh bien je n'en entends plus parler depuis que je n'amorce plus la discussion, que ce soit par un simple sms ou une visite. Zero, nada, rien, le néant, pas un signe de vie. Donc bon ..... Comme ce ne sont pas des personnes fiables et qui m'importe très peu, je laisse couler.


D'autres pars, si je vous écris ce soir, c'est pour vous dire que malgré ma grande détresse de ce soir là, je veux vous dire que c'est possible, de changer les choses. En quoi 6 mois de ça j'ai énormément bouger, changer, évoluer, avancer, mais genre vraiment.
Je suis volontaire en service civique, dans une école de théâtre,  je crois que j'ai réelement trouver ce qui me plais ce qui me passionne, ou plutot RE trouver, car j'avais cesser le théâtre à cause de ma maladie, et en fait je reprend goût réellement au théâtre, et me dis que ce n'étais pas juste une passade dans ma vie, mais réellement une passion. Et c'est juste génial, ça ne fait que se retransmettre sur ma vie privée et pro. Je suis plus avenante, toujours prète à rendre service, et bien plus heureuse, j'arrive à canalyser mes idées quand je suis au théâtre, j'arrive à y voir plus clair. Alors qu'auparavant même cela me paraissait inssurmontable. J'arrive à parler avec des personnes que je ne connais pas, a approfondir certaines connaissance que j'avais déjà en les transformant en véritable amitié.
J'arrive à prononcer ces quelques mots : amour, bonheur, homme. Comme si tout un noeud se cachait derrière, comme si je n'avais pas le droit d'être aimer ou d'aimer, comme si je n'avais pas le droit d'être bien et heureuse, ou encore comme si je n'avais pas le droit de me retrouver près d'un homme et de l'aimer.

Mais peu à peu les choses se dénouent, je le sent. J'ai toujours peur de la rechute, mais j'y ai déjà gouter, et je me dis que ça fera partie de ma vie, donc, allons y gaiement =)

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C'est très chouette ! Ravie pour toi
Ça se sent parfaitement dans ce que tu écris que tu vas mieux !

le théâtre, j'aime beaucoup moi aussi

Merci pour vos messages.

Et oui vive le théâtre

L'entourage c'est se qui fait avancer et malheureusement je n'ai jamais su m'entourer....

La famille et parent, c'est un sujet compliqué disons que ma douance m'a sauvée de tout cela.

Le mode pro; une belle bande de profiteur et manipulateur.

Je n'ai jamais réussi à me nourrir de quelqu'un..... toujours seul et moteur dans tout.

Je perçois tellement vite la nature des gens que c'est compliqué.

J'ai vraiment envie d'autre chose mais quoi ??? une chose ou je n'aurai pas à me freiner tout le temps ou à traduire tout ce que je pense en pensées audible par chacun.

Les gens ne font pas d'effort pour me comprendre sans que je traduise et c'est usant.

Moi, je vais vraiment beaucoup d'effort peut être trop....

Mais il ne faut pas non plus se maginaliser......

fréquente des gens non ou moins profiteurs, des gens intelligents.. si tu ne les trouves ici, ce sera ailleurs...

Heureusement que ce forum existe , vraiment....

Des gens intelligent, je n'en trouve pas beaucoup et qui me comprennent encore moins.

Dans mon secteur d'activité, j'ai été "cerné" par mes collègues. Alors c'est bien mort malheureusement.

Pas évident tout ça...

bah déjà, t'habites où ?

moi aussi j'ai été mal entourée. harcelée à l'école primaire par mes camarades et les institutrices, j'ai été diagnostiquée surdouée pour mon entrée en sixième.
J'ai été harcelée aussi dan les sens sexuel du mot, cela a commencé à 13 ans.
j'ai divorcé deux fois, je me suis retrouvée avec des malades mentaux dont deux dangereux, deux délinquants.

ma famille ne comprenait pas. je voulais juste pouvoir faire ma vie, ne pas obéir aux gens soi-disant "normaux".

Sur le plan professionnel j'ai été licenciée deux fois de l'éducation nationale, j'ai eu mon diplôme de master parce que j'ai promis de ne pas utiliser le titre de sociologue...
je n'arrive pas à rédiger un CV, une lettre de motivation "standard".

ou bien personne ne m'aide, ou bien ceux ou celles qui veulent m'aider ne comprennent pas tout.

Dernièrement j'ai avancé grâce à la prestation "regards croisés" au pole emploi, par une psychologue du travail, j'ai eu de la chance avec l'une des mes psys qui a mis fin à ma problématique de harcèlement sexuel, je n'ai plus connu cela depuis que je l'ai rencontrée, et j'ai un compagnon.

j'ai trouvé une clé de lecture de toutes ces histoires depuis peu, je suis très sensible à certaines choses voire maniaque et je projette cela sur les autres, sur le monde. Par exemple je suis douillette, être touchée me chatouille, du coup je traite les autres comme je voudrais être traitée. Cela marche avecles animaux qui apprécient ce tact mais les humains me trouvent distante, trop discrète, effacée.

j'ai décidé de dresser un tableau de tout, en commençant pas ce qui m'est arrivé de plus ancien (une fois, à 4 ans, je ne voulais pas m'abriter dans un endroit car ce n'était pas chez nous, ni regarder par l'accroc dans la toile du manège car on n'avait "pas le droit".
(je n'aime pas qu'on soit derrière mes fesses, comme je le dis si gentiement à mon compagnon)...en bref je vais essayer de décoder avec cette grille de lecture tout ce qu'on m'arrtibue comme "bizarrerie" au moins je pourrai tout assumer, je ne me ferai plus surprendre, c'est vrai que j'ai toujours essayé de garder mon naturel (ce à quoi les psys qui m'ont aidée quand j'étais jeunes m'ont encouragée), mais là je pense que je ne me poserai plus de questions.

et tu travailles tjs ? tu as des collègues en ce moment ?

Je donne des cours à domicile. Je n'ai pas à proprement parler de "collègues" mais l y a eu une rencontre pour échanger et cela s'est bien passé.

Je fais aussi des ménages (on ne sait pourquoi je pensais que je serais plus tranquille...)

Sinon j'ai toujours mon travail d'éducatrice, vu que j'étais en détachement je n'ai pas démissionné, je me suis mise en dispo.

Je me suis de nouveau inscrite pour le CAPES, j'ai été sollicitée par l'académie pour devenir enseignante contractuelle je ne sais pas si je vais être prise mais j'ai postulé.

Demain c'est mon anniversaire je vais avoir 29 ans. Je sent que j'ai eu une belle évolution sur le plan social et par rapport à ma maladie parce que j'ai souhaité que ça avance et que ça bouge. Par moment je me sent vraiment seule et incomprise par rapport à mon hypersensibilite et à ma vulnérabilité je me sent souvent agressé alors que non pas forcément... Je prend mal les choses parfois assez maladroite de la part d'autres... L'hypersensibilite m'a tjrs fais me sentir différente des autres et pas que ça d'ailleurs.... J'ai envie d'une belle année pour mes 29 ans je vous le temps s'écouler les années passer et mon mental qui déraille parfois moins souvent et cette impression d'avoir perdu du temps qu'il m'échappe des doigts...

bjr et bravo à toi pour cette évolution ! c'est très enrichissant de te lire ! j'en connais des plus âgés qui n'ont pas ton intelligence et/ou ta chance !
en ce qui concerne l'hypersensibilité, as-tu fréquenté des gens qui te ressemblaient ?
prends-tu des médicaments, aussi ?

Hello,

oui je fréquente des gens qui ont également une grande sensibilité. Peut être pas aussi extrême que la mienne, car parfois elle me fait vraiment défaut.
Cependant je suis bien entourée, de la bienveillance, et l'envie de me faire avancer évoluer me cerne dans ma voie lactée d'amis. J'ai pu faire de très belle rencontres, très enrichissantes, et ça ne fait que s'accroite.

Sinon pour ce qui est des médicaments, oui j'ai un traitement pour la vie à priori, assez costaud, mais je ne suis pas si endormi que ça au quotidien. Sans doute que c'est le bon dosage ou que je suis assez forte pour surmonter tout ces medocs. Parfois l'envie de tout foutre en l'air me prend.
Le fait d'avoir eu mes 29 ans hier, était hard. Hard dans le sens, que j'ai cette impression immonde, d'avoir perdue du temps, et n'être qu'une sombre merde, ce sont en partis des voix qui me disent ça dans ma tête, et des pensées très néfastes.
Cependant, j'arrive bien mieux à présent à sentir lorsque ça commence à dérailler. A partir sevèrement en vrille.
Avoir 29 ans, c'est aussi bientôt en avoir 30 ...364 jours à présent. Mais c'est surtout que j'ai l'ignoble sensation, que cette pathologie qui m'habite, M'A FAIT perdre du temps, que c'est ça qui est la cause de mon manque de sociabilité etc.... Dur dur, que tu penses à tout ça le jours de ton anniversaire. J'ai toujours eu du mal avec cette date. Depuis la petite enfance.

Et pourtant ce n'est pas ma conception de la vie, que de "perdre du temps", qu'est ce que ça au sens vivant de la chose ? C'est plutot une perte de temps économique dont on devrait parler. Mais dans ma conception de la vie, tout est fait de richesse humaine, de relation, de sociabilisation et d'échanges, partages...