Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
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Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
Bonsoir!
Je me décide enfin à poster, je ne dirais pas que c'est une question de survie mais pas loin. Je sors d'une rupture et d'une relation incompréhensibles et j'ai besoin d'avis objectifs en dehors de mon entourage.
Je vous pose les jalons: depuis l'âge de 15 ans, j'ai "enchainé" les relations de couple (plutôt longues). Je me suis toujours dit que j'avais des difficultés à être seule, sans plus. J'ai toujours eu de l'attachement pour ces hommes, et 2 fois de l'amour, du vrai, pour la personne et non pour la relation (pareil, je ne le vois qu'avec le recul depuis peu). Depuis quelques mois, je sais que c'est de la dépendance affective, je DOIS avoir quelqu'un, quelque part, important pour moi et réciproquement, quelque chose de stable, de sûr. Le célibat me rend malade.
L'an dernier, j'ai débuté une relation avec quelqu'un. Il se dit HP, ça peut être utile pour la suite de l'histoire. Coup de foudre, première fois de ma vie! Le contact passait vraiment bien, notre premier rdv a duré presque 6h... Bref, nous poursuivons sur cette voie, et arrivent les premiers soucis. Je le "sens" moins impliqué que moi. Il parle peu, j'essaye de m'éloigner car je sais que je vais en chi**, je vois beaucoup mon ex, j'essaye de me convaincre que je n'ai rien à faire avec ce type. Il finit par me quitter, comme une daube, avant de partir quelques mois pour le boulot, sans motif, sans justification, juste parce qu'il ne me "sentait pas dedans" (je l'ai su plus tard). Je souffre comme je n'ai jamais souffert, le fameux ex vit avec moi H24 pour que je survive. On s'envoie de longs mails d'explications inutiles. On se revoit quelques mois plus tard pour boire un verre, il finit par me redire quelque chose du genre "ah tu m'aimais? j'avais pas vu". Je le plante sur le champ. Quand on a comme moi, BEAUCOUP de mal à montrer et parler de ses sentiments, s'entendre dire ça, c'est abominable, ça réduit tous les efforts surhumains à néant. Je pensais vraiment que ça transparaissait.
Bref, là dessus ça aurait dû s'arrêter, on est d'accord. Mais non, 4 mois après notre rupture, certaine d'avoir tourné la page (haha la puissance de l'auto-persuasion), je le recontacte pour "passer la nuit ensemble". Il hésite "est-ce une bonne idée", blabla (il blablate et réflechit BEAUCOUP) finit par accepter. C'est magique, et je retombe dans la souffrance... Oui mais là coup de théâtre cette nuit lui a fait un électrochoc il est sûr de m'aimer il veut qu'on retente, et c'est vrai qu'après moult explications on s'était juste "mal compris" dans notre relation, pensant que l'autre s'en foutait et se fermant chacun comme une huître.
On recommence donc à Noël dernier, 1 mois et demi génial même si angoissant ++++ pour moi avec la peur qu'il me quitte à nouveau. Il repart 4 mois et demi pour le boulot, on se voit un week end sur deux pendant ce temps. Et là, c'est le drame. La dépendante tarée psychopathe se met en marche, en quête de preuves et de MOTS d'amour. Pour faire simple, je l'ai souvent gonflé pour savoir ce qu'il ressentait, pour être sûre, stable. Il n'arrive absolument pas à s'exprimer et tout ce que j'obtiens est "si je ne t'aimais pas je ne serai pas là". Ca aurait suffi à une personne normale mais c'est mal me connaître. Bref le temps passe et toutes les 3-4 semaines je lui refais ce genre de drame car je ne le "sens pas". Plus j'en fais, plus il commence à douter de nous. Sa non communication et mon excès de communication ont fini par tout foutre en l'air et il m'a quittée il y a deux semaines. Depuis, je ne mange presque plus, n'attend que de ses nouvelles (on se parle presque tous les jours sur Messenger), bref, je le veux. C'est plus que de la peur de la solitude cette fois, je suis dingue de ce type, parce que c'est lui. Cerise sur le gâteau, je l'ai sollicité hier soir pour qu'on se voit, après beaucoup d'hésitations de son côté, il a pris son petit vélo pour venir chez moi, nous avons passé une nuit magique (vraiment, pleine d'amour et de papouilles), et aujourd'hui douche froide à nouveau car il ne veut pas qu'on se revoit "pour ne pas qu'on en souffre". Je résume: on s'aime, on a envie de se voir H24, MAIS il ne veut pas car "ça ne marche pas entre nous". Au lieu d'essayer de faire en sorte que. Mais est-ce encore la peine...
Question n°1: comment survivre à ça? Comment arrêter cet espoir vain? J'essaye de sortir le plus possible mais n'arrive vraiment pas à vivre sans lui. J'ai acheté le bouquin de Cristina Marques sur la dépendance affective et vais bientôt l'entamer.
Question n°2: quel est son souci?? Sérieusement, un homme qui parait vraiment si amoureux, et qui le dit, mais qui ne veut pas vivre cet amour, ça existe?! Il se dit HP mais, sans aucune communication émotionnelle et une vie basée uniquement sur la réflexion et non les sentiments, ça colle? Il arrive à être tellement objectif (à 100% même), alors que je suis viscéralement passionnée....
Désolée pour ce pavé j'attends vos (nombreuses) expériences à ce sujet.
Je me décide enfin à poster, je ne dirais pas que c'est une question de survie mais pas loin. Je sors d'une rupture et d'une relation incompréhensibles et j'ai besoin d'avis objectifs en dehors de mon entourage.
Je vous pose les jalons: depuis l'âge de 15 ans, j'ai "enchainé" les relations de couple (plutôt longues). Je me suis toujours dit que j'avais des difficultés à être seule, sans plus. J'ai toujours eu de l'attachement pour ces hommes, et 2 fois de l'amour, du vrai, pour la personne et non pour la relation (pareil, je ne le vois qu'avec le recul depuis peu). Depuis quelques mois, je sais que c'est de la dépendance affective, je DOIS avoir quelqu'un, quelque part, important pour moi et réciproquement, quelque chose de stable, de sûr. Le célibat me rend malade.
L'an dernier, j'ai débuté une relation avec quelqu'un. Il se dit HP, ça peut être utile pour la suite de l'histoire. Coup de foudre, première fois de ma vie! Le contact passait vraiment bien, notre premier rdv a duré presque 6h... Bref, nous poursuivons sur cette voie, et arrivent les premiers soucis. Je le "sens" moins impliqué que moi. Il parle peu, j'essaye de m'éloigner car je sais que je vais en chi**, je vois beaucoup mon ex, j'essaye de me convaincre que je n'ai rien à faire avec ce type. Il finit par me quitter, comme une daube, avant de partir quelques mois pour le boulot, sans motif, sans justification, juste parce qu'il ne me "sentait pas dedans" (je l'ai su plus tard). Je souffre comme je n'ai jamais souffert, le fameux ex vit avec moi H24 pour que je survive. On s'envoie de longs mails d'explications inutiles. On se revoit quelques mois plus tard pour boire un verre, il finit par me redire quelque chose du genre "ah tu m'aimais? j'avais pas vu". Je le plante sur le champ. Quand on a comme moi, BEAUCOUP de mal à montrer et parler de ses sentiments, s'entendre dire ça, c'est abominable, ça réduit tous les efforts surhumains à néant. Je pensais vraiment que ça transparaissait.
Bref, là dessus ça aurait dû s'arrêter, on est d'accord. Mais non, 4 mois après notre rupture, certaine d'avoir tourné la page (haha la puissance de l'auto-persuasion), je le recontacte pour "passer la nuit ensemble". Il hésite "est-ce une bonne idée", blabla (il blablate et réflechit BEAUCOUP) finit par accepter. C'est magique, et je retombe dans la souffrance... Oui mais là coup de théâtre cette nuit lui a fait un électrochoc il est sûr de m'aimer il veut qu'on retente, et c'est vrai qu'après moult explications on s'était juste "mal compris" dans notre relation, pensant que l'autre s'en foutait et se fermant chacun comme une huître.
On recommence donc à Noël dernier, 1 mois et demi génial même si angoissant ++++ pour moi avec la peur qu'il me quitte à nouveau. Il repart 4 mois et demi pour le boulot, on se voit un week end sur deux pendant ce temps. Et là, c'est le drame. La dépendante tarée psychopathe se met en marche, en quête de preuves et de MOTS d'amour. Pour faire simple, je l'ai souvent gonflé pour savoir ce qu'il ressentait, pour être sûre, stable. Il n'arrive absolument pas à s'exprimer et tout ce que j'obtiens est "si je ne t'aimais pas je ne serai pas là". Ca aurait suffi à une personne normale mais c'est mal me connaître. Bref le temps passe et toutes les 3-4 semaines je lui refais ce genre de drame car je ne le "sens pas". Plus j'en fais, plus il commence à douter de nous. Sa non communication et mon excès de communication ont fini par tout foutre en l'air et il m'a quittée il y a deux semaines. Depuis, je ne mange presque plus, n'attend que de ses nouvelles (on se parle presque tous les jours sur Messenger), bref, je le veux. C'est plus que de la peur de la solitude cette fois, je suis dingue de ce type, parce que c'est lui. Cerise sur le gâteau, je l'ai sollicité hier soir pour qu'on se voit, après beaucoup d'hésitations de son côté, il a pris son petit vélo pour venir chez moi, nous avons passé une nuit magique (vraiment, pleine d'amour et de papouilles), et aujourd'hui douche froide à nouveau car il ne veut pas qu'on se revoit "pour ne pas qu'on en souffre". Je résume: on s'aime, on a envie de se voir H24, MAIS il ne veut pas car "ça ne marche pas entre nous". Au lieu d'essayer de faire en sorte que. Mais est-ce encore la peine...
Question n°1: comment survivre à ça? Comment arrêter cet espoir vain? J'essaye de sortir le plus possible mais n'arrive vraiment pas à vivre sans lui. J'ai acheté le bouquin de Cristina Marques sur la dépendance affective et vais bientôt l'entamer.
Question n°2: quel est son souci?? Sérieusement, un homme qui parait vraiment si amoureux, et qui le dit, mais qui ne veut pas vivre cet amour, ça existe?! Il se dit HP mais, sans aucune communication émotionnelle et une vie basée uniquement sur la réflexion et non les sentiments, ça colle? Il arrive à être tellement objectif (à 100% même), alors que je suis viscéralement passionnée....
Désolée pour ce pavé j'attends vos (nombreuses) expériences à ce sujet.
Ponitodesbois- Messages : 78
Date d'inscription : 18/08/2016
Localisation : Tours
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
Je suis désolée si c'est pas ce que tu veux entendre, mais son souci, dans ce que tu racontes, c'est a priori ton comportement...
Aimer c'est pas dépendre de l'autre jusqu'à l'étouffer (façon dont ton comportement peut être perçu, un autre adorera ca)
Des preuves d'amour, il en donne, à sa façon à lui, à toi à les voir, et non à lui de ne pas être naturel.
Demande toi comment tu réagirais si tu disais du mieux que tu peux à qq1 que tu l'aimes et que tu tiens à elle, et qu'elle te répondait qu'elle te croit pas, pour te reposer ensuite la même question ?
Faut que tu sortes de ce comportement qui au final est néfaste pour toi.
Et la, j'ai pas de solution. À part te dire de te faire aider par un psy compétent. Comprendre d'où ça vient, et apprendre à gérer cette peur d'être abandonnée.
Maintenant, pour survivre à ca, faire ce que tu fais déjà, sortir, voir du monde, et laisser le temps faire.
Ptet ne pas te lancer de suite dans une autre relation. Apprendre à t'aimer toi, et t'occuper de toi.
Les chagrins d'amour, c'est long et chiant, on y passe tous' et Ya pas de solution miracle malheureusement.
La mienne, de solution, mais pas miracle, c'est de faire disparaître l'objet du désir. Comme quand tu arrêtes une drogue, faut se désintoxiquer... Mais c'est dur...
Courage...
Aimer c'est pas dépendre de l'autre jusqu'à l'étouffer (façon dont ton comportement peut être perçu, un autre adorera ca)
Des preuves d'amour, il en donne, à sa façon à lui, à toi à les voir, et non à lui de ne pas être naturel.
Demande toi comment tu réagirais si tu disais du mieux que tu peux à qq1 que tu l'aimes et que tu tiens à elle, et qu'elle te répondait qu'elle te croit pas, pour te reposer ensuite la même question ?
Faut que tu sortes de ce comportement qui au final est néfaste pour toi.
Et la, j'ai pas de solution. À part te dire de te faire aider par un psy compétent. Comprendre d'où ça vient, et apprendre à gérer cette peur d'être abandonnée.
Maintenant, pour survivre à ca, faire ce que tu fais déjà, sortir, voir du monde, et laisser le temps faire.
Ptet ne pas te lancer de suite dans une autre relation. Apprendre à t'aimer toi, et t'occuper de toi.
Les chagrins d'amour, c'est long et chiant, on y passe tous' et Ya pas de solution miracle malheureusement.
La mienne, de solution, mais pas miracle, c'est de faire disparaître l'objet du désir. Comme quand tu arrêtes une drogue, faut se désintoxiquer... Mais c'est dur...
Courage...
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
Oh non je l'entends et j'en suis consciente, pour ça que je suis en mission désintox! Cela dit, être face à un mur, qui n'a jamais parlé de ses sentiments en 1 an et demi, ça rend fou... Ca ne me fait pas plaisir de le "cuisiner" pour avoir des infos, mais dans l'état dans lequel j'étais il y a quelques mois, c'est tout ce que j'ai réussi à faire. Je m'en suis excusée et je lui ai expliqué les démarches dans lesquelles j'étais pour m'en sortir. Et malgré la nuit passée ensemble, rien à faire. Je le sens terrifié par tout, il n'arrive pas à savoir pourquoi.
De son côté, il est en remise en question totale de sa vie... Son boulot, LE truc le plus important pour lui, n'avance pas comme il l'aimerait. Son couple, ça allait moyennement à cause des prises de tête. Et sa paternité (oui, il a une fille) posait souci également. Son discours était donc récemment "je ne sais pas si je veux être en couple j'ai l'impression d'être moins efficace dans la progression de ma carrière"....... Il est également conscient du fait qu'il mette toujours tout sur le dos des autres plutôt que de se prendre en charge lui-même.
Nous sommes donc deux tarés qui n'arrivent pas à se comprendre et qui ont tous les deux besoin de "se faire soigner". Mais voilà, sur la dizaine d'hommes connus, jamais je n'ai aimé comme ça, et je n'accepte pas que ça ne puisse pas marcher. C'est défaitiste et trop facile comme réponse... Difficile de se faire une raison dans ces conditions. S'il ne m'aimait pas, ce serait terrible sur le coup mais tellement plus simple à accepter!
Quant à apprendre à m'aimer et à m'occuper de moi, la route est longue.... Je suis tellement mal dès que je me retrouve seule. Et les potes sont pas dispo tous les jours, heureusement pour eux ils ont une vie! De couple, équilibrée..........
De son côté, il est en remise en question totale de sa vie... Son boulot, LE truc le plus important pour lui, n'avance pas comme il l'aimerait. Son couple, ça allait moyennement à cause des prises de tête. Et sa paternité (oui, il a une fille) posait souci également. Son discours était donc récemment "je ne sais pas si je veux être en couple j'ai l'impression d'être moins efficace dans la progression de ma carrière"....... Il est également conscient du fait qu'il mette toujours tout sur le dos des autres plutôt que de se prendre en charge lui-même.
Nous sommes donc deux tarés qui n'arrivent pas à se comprendre et qui ont tous les deux besoin de "se faire soigner". Mais voilà, sur la dizaine d'hommes connus, jamais je n'ai aimé comme ça, et je n'accepte pas que ça ne puisse pas marcher. C'est défaitiste et trop facile comme réponse... Difficile de se faire une raison dans ces conditions. S'il ne m'aimait pas, ce serait terrible sur le coup mais tellement plus simple à accepter!
Quant à apprendre à m'aimer et à m'occuper de moi, la route est longue.... Je suis tellement mal dès que je me retrouve seule. Et les potes sont pas dispo tous les jours, heureusement pour eux ils ont une vie! De couple, équilibrée..........
Ponitodesbois- Messages : 78
Date d'inscription : 18/08/2016
Localisation : Tours
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
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Dernière édition par ortolan le Mer 13 Déc 2017 - 13:35, édité 1 fois
ortolan- Messages : 13579
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 404 Not Found
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
La route est super longue oui, c'est certain, mais ça vaut le coup de tenter.
Tu vaux le coup.
On y arrive, je le vois sur moi...
Mais c'est pas terminé.
Tu sais, le jour où toi tu es sereine, tu peux envisager une relation avec une telle personne qui montre si peu ses sentiments.
Vu que tu ne le cuisines plus, petit à petit, elle prend confiance et s'ouvre.
A priori ce garçon ne va pas, et si toi tu n'es pas à l'aise à 100% dans tes Basques, tu ne peux pas être un soutien fiable pour lui.
Maintenant ce sentiment tu l'as ressenti la, tu le ressentiras une autre fois. Ca c'est certain, même si c'est inconcevable aujourd'hui.
Prends ton temps.......
Écris, ça aide pas mal, quand les amis sont pas là où qu'ils n'ont pas envie.
Tu vaux le coup.
On y arrive, je le vois sur moi...
Mais c'est pas terminé.
Tu sais, le jour où toi tu es sereine, tu peux envisager une relation avec une telle personne qui montre si peu ses sentiments.
Vu que tu ne le cuisines plus, petit à petit, elle prend confiance et s'ouvre.
A priori ce garçon ne va pas, et si toi tu n'es pas à l'aise à 100% dans tes Basques, tu ne peux pas être un soutien fiable pour lui.
Maintenant ce sentiment tu l'as ressenti la, tu le ressentiras une autre fois. Ca c'est certain, même si c'est inconcevable aujourd'hui.
Prends ton temps.......
Écris, ça aide pas mal, quand les amis sont pas là où qu'ils n'ont pas envie.
Dernière édition par chuna56 le Dim 11 Sep 2016 - 10:59, édité 1 fois (Raison : mots fantaisis, ma tablette est capricieuse et moi pas assez attentive :p)
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
Hello,
Je suis quasiment exactement dans la même situation que toi ; coup de foudre avec un garçon, amour fou, pour la première fois de ma vie. Besoin exacerbé d'être rassurée sur ses sentiments et leur pérennité de ma part, quand lui me répétait "et même si ça s'arrête demain, quoi ? Ce qui compte c'est l'instant présent et en ce moment, on est ensemble" - ce qui évidemment me faisait partir en vrille. Bref, ça s'est mal fini, c'était il y a trois ans. Il est revenu vers moi, ça s'est re-mal fini un mois après. On n'a plus eu de contacts pendant ce temps mais il était vital à mon équilibre. Nous sommes de nouveau en contact quotidien depuis deux ou trois mois et je sens bien que je glisse à nouveau dans cette dépendance vis-à-vis de lui.
Donc, comme ça, j'aurais tendance à dire que c'est malsain, qu'il faut que tu trouves ton propre équilibre sans cette personne, qu'ensuite seulement tu peux vivre une histoire avec quelqu'un en étant toi-même une entité à part entière, et non te fondre dans l'entité que tu formes ou crois former avec ce garçon. Seulement j'ai bien conscience que c'est TRES dur. (Perso je n'y arrive pas, dans ma situation c'est simple, je ne suis pas bien quand il n'est pas là (dépression, crises d'angoisse), et je suis bien quand il n'est pas loin de moi. Sauf que ça ne peut pas fonctionner, parce qu'on ne se remettra pas ensemble, etc, donc ça va encore mal finir et le travail que j'ai fait durant ces trois ans sans lui va être réduit en poussière). BREF. Je ne sais pas si cela peut t'aider, mais comme je pense comprendre pas trop mal ta situation, on peut en discuter davantage par MP si tu le souhaites.
Je suis quasiment exactement dans la même situation que toi ; coup de foudre avec un garçon, amour fou, pour la première fois de ma vie. Besoin exacerbé d'être rassurée sur ses sentiments et leur pérennité de ma part, quand lui me répétait "et même si ça s'arrête demain, quoi ? Ce qui compte c'est l'instant présent et en ce moment, on est ensemble" - ce qui évidemment me faisait partir en vrille. Bref, ça s'est mal fini, c'était il y a trois ans. Il est revenu vers moi, ça s'est re-mal fini un mois après. On n'a plus eu de contacts pendant ce temps mais il était vital à mon équilibre. Nous sommes de nouveau en contact quotidien depuis deux ou trois mois et je sens bien que je glisse à nouveau dans cette dépendance vis-à-vis de lui.
Donc, comme ça, j'aurais tendance à dire que c'est malsain, qu'il faut que tu trouves ton propre équilibre sans cette personne, qu'ensuite seulement tu peux vivre une histoire avec quelqu'un en étant toi-même une entité à part entière, et non te fondre dans l'entité que tu formes ou crois former avec ce garçon. Seulement j'ai bien conscience que c'est TRES dur. (Perso je n'y arrive pas, dans ma situation c'est simple, je ne suis pas bien quand il n'est pas là (dépression, crises d'angoisse), et je suis bien quand il n'est pas loin de moi. Sauf que ça ne peut pas fonctionner, parce qu'on ne se remettra pas ensemble, etc, donc ça va encore mal finir et le travail que j'ai fait durant ces trois ans sans lui va être réduit en poussière). BREF. Je ne sais pas si cela peut t'aider, mais comme je pense comprendre pas trop mal ta situation, on peut en discuter davantage par MP si tu le souhaites.
Cloctopus- Messages : 24
Date d'inscription : 05/09/2016
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
On peut évoquer un peu les clichés si ça peut aider.
C'est flippant pour l'un et pour l'autre de s'engager dans une histoire forte.
Les femmes se rassurent en se projetant sur l'avenir, les hommes se rassurent en pensant qu'ils sont libres.
Au bout de plus de 20 ans de vie commune, mon homme a toujours son appartement. Genre.
Faut trouver un compromis.
C'est flippant pour l'un et pour l'autre de s'engager dans une histoire forte.
Les femmes se rassurent en se projetant sur l'avenir, les hommes se rassurent en pensant qu'ils sont libres.
Au bout de plus de 20 ans de vie commune, mon homme a toujours son appartement. Genre.
Faut trouver un compromis.
Bimbang- Messages : 6445
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
@cloctopus Je n'ai pas encore assez de messages sur le forum pour les mp a priori! C'est dommage je développerais bien un peu avec toi. /EDIT: c'est bon c'était 5 messages ^^/ Ce que tu me dis me rassure et m'effraye à la fois, car malgré la travail fourni pendant 3 ans, tu te sens encore vulnérable... J'ai tellement envie de sortir de ça, qu'il ne "gagne" pas. Je reste persuadée que lui sera remis dans 1 semaine, ou l'est peut-être déjà. Pourquoi vous être remis en contact de ton côté?
Il m'a clairement dit aujourd'hui que cette nuit passée ensemble, malgré la perfection du truc, n'était qu'une parenthèse et qu'on avait trop de choses à régler tous les deux pour que ça marche. Maintenant, il faut que j'aille de l'avant. J'avais peut-être besoin de me refaire mal à ce point pour avancer...
Ce soir j'entame le bouquin pour me sauver de la dépendance
Il m'a clairement dit aujourd'hui que cette nuit passée ensemble, malgré la perfection du truc, n'était qu'une parenthèse et qu'on avait trop de choses à régler tous les deux pour que ça marche. Maintenant, il faut que j'aille de l'avant. J'avais peut-être besoin de me refaire mal à ce point pour avancer...
Ce soir j'entame le bouquin pour me sauver de la dépendance
Ponitodesbois- Messages : 78
Date d'inscription : 18/08/2016
Localisation : Tours
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
Bonsoir Ponito,
Bien qu'à contexte très different, je me suis retrouvée dans bon nombre de ressentis que tu décris.
Perte d'appétit, besoin d'être rassurée sur les sentiments de l'autre, difficulté à passer à autre chose (ou même juste ne plus penser à cette personne)...
Pour l'anecdote, mon sommeil était aussi tourmenté, je ressassais en permanence la situation dans tous les sens (comment on éteint ce cerveau, punaise?!?!?!) et dans les périodes les plus difficiles j'ai également perdu du poids (déjà que je ne suis pas très en chair...).
A l'époque je ne me savais pas HP et lui non plus (je suis persuadée qu'il est aussi concerné) donc aucune possibilité d'expliquer quoi que ce soit par cette particularité, ne serait-ce que pour mieux comprendre ce qu'il se passait.
J'ignorais que l'on pouvait AUTANT s'attacher à qlqu'un. Qu'une personne pouvait me manquer à ce point (hypersensibilité?). Et dans mon ignorance, je pensais être celle qui souffrait le plus car lui ne s'exprimait pas beaucoup sur le sujet les premiers temps.
Je me suis demandée plusieurs fois si j'allais voir le bout du tunnel, tellement je me fatiguais toute seule.
Les choses ne se passant pas bien entre nous, à quoi bon? Mais comment faire...?
Cela ne s'est pas fait du jour au lendemain mais le salut est arrivé!
Comment? Par la force de volonté. Et des efforts conscients et ciblés pour ne PLUS penser à lui, ne PLUS le chercher, ne PLUS parler de lui et ne PLUS ressasser cette histoire. Si je me sentais fléchir et avais de nouveau envie d'avoir de ses nouvelles, une partie de moi me disait "Ah NON! On avait dit stop. Basta!"
Et je me faisais une petite piqûre de rappel des mauvais moments, histoire de m'encourager à ne pas rechuter.
Cela a pris des mois... et un beau jour, la cure de désintoxication avait porté ses fruits. J'avais tourné la page.
J'avais vraiment besoin de souffler et de reprendre des forces.
Comme toi, cela a été d'autant plus difficile que je ne pouvais accepter que cela ne puisse pas marcher alors que nous éprouvions tous les deux la même chose l'un pour l'autre. Mais force est de constater que cela ne suffit pas.
Cela m'a permis de mieux me connaitre et donc mieux appréhender la suite. Je ne regrette rien.
J'ai surtout appris que dans ces situations, la demi-mesure n'est pas possible: je ne pourrai jamais être amie avec cet homme.
C'est tout ou rien, l'attraction et l'affection sont trop fortes. Alors je garde la bonne distance et je ne me mens plus en me croyant plus forte que mes sentiments.
Bon courage!
Bien qu'à contexte très different, je me suis retrouvée dans bon nombre de ressentis que tu décris.
Perte d'appétit, besoin d'être rassurée sur les sentiments de l'autre, difficulté à passer à autre chose (ou même juste ne plus penser à cette personne)...
Pour l'anecdote, mon sommeil était aussi tourmenté, je ressassais en permanence la situation dans tous les sens (comment on éteint ce cerveau, punaise?!?!?!) et dans les périodes les plus difficiles j'ai également perdu du poids (déjà que je ne suis pas très en chair...).
A l'époque je ne me savais pas HP et lui non plus (je suis persuadée qu'il est aussi concerné) donc aucune possibilité d'expliquer quoi que ce soit par cette particularité, ne serait-ce que pour mieux comprendre ce qu'il se passait.
J'ignorais que l'on pouvait AUTANT s'attacher à qlqu'un. Qu'une personne pouvait me manquer à ce point (hypersensibilité?). Et dans mon ignorance, je pensais être celle qui souffrait le plus car lui ne s'exprimait pas beaucoup sur le sujet les premiers temps.
Je me suis demandée plusieurs fois si j'allais voir le bout du tunnel, tellement je me fatiguais toute seule.
Les choses ne se passant pas bien entre nous, à quoi bon? Mais comment faire...?
Cela ne s'est pas fait du jour au lendemain mais le salut est arrivé!
Comment? Par la force de volonté. Et des efforts conscients et ciblés pour ne PLUS penser à lui, ne PLUS le chercher, ne PLUS parler de lui et ne PLUS ressasser cette histoire. Si je me sentais fléchir et avais de nouveau envie d'avoir de ses nouvelles, une partie de moi me disait "Ah NON! On avait dit stop. Basta!"
Et je me faisais une petite piqûre de rappel des mauvais moments, histoire de m'encourager à ne pas rechuter.
Cela a pris des mois... et un beau jour, la cure de désintoxication avait porté ses fruits. J'avais tourné la page.
J'avais vraiment besoin de souffler et de reprendre des forces.
Comme toi, cela a été d'autant plus difficile que je ne pouvais accepter que cela ne puisse pas marcher alors que nous éprouvions tous les deux la même chose l'un pour l'autre. Mais force est de constater que cela ne suffit pas.
Cela m'a permis de mieux me connaitre et donc mieux appréhender la suite. Je ne regrette rien.
J'ai surtout appris que dans ces situations, la demi-mesure n'est pas possible: je ne pourrai jamais être amie avec cet homme.
C'est tout ou rien, l'attraction et l'affection sont trop fortes. Alors je garde la bonne distance et je ne me mens plus en me croyant plus forte que mes sentiments.
Bon courage!
ADR- Messages : 953
Date d'inscription : 17/06/2015
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
ADR a écrit:
Comme toi, cela a été d'autant plus difficile que je ne pouvais accepter que cela ne puisse pas marcher alors que nous éprouvions tous les deux la même chose l'un pour l'autre. Mais force est de constater que cela ne suffit pas.
En plus du manque c'est vraiment ça qui me perturbe, ne pas comprendre comment deux personnes qui s'aiment n'arrivent pas à s'accorder...
Ton témoignage me rassure vraiment, comme quoi c'est faisable. La suppression/blocage sur les réseaux sociaux a été un grand pas pour moi, même si je suis sûre qu'il ne m'aurait JAMAIS recontactée (c'est moi qui venait 98% du temps...), au moins je n'attends plus. Bon, j'ai pas bloqué le téléphone et le mail. Chaque chose en son temps.
Ponitodesbois- Messages : 78
Date d'inscription : 18/08/2016
Localisation : Tours
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
Ponitodesbois a écrit:ADR a écrit:Comme toi, cela a été d'autant plus difficile que je ne pouvais accepter que cela ne puisse pas marcher alors que nous éprouvions tous les deux la même chose l'un pour l'autre. Mais force est de constater que cela ne suffit pas.
En plus du manque c'est vraiment ça qui me perturbe, ne pas comprendre comment deux personnes qui s'aiment n'arrivent pas à s'accorder...
Je peux t'assurer que je me suis également bien torturée à ce sujet!
Même si dans mon cas, il y avait une différence d'âge, de culture, de religion et de milieu social (qui dit mieux?! ) qui pouvaient constituer bien des raisons pour expliquer nos difficultés, j'ai mis pas mal de temps à lâcher l'affaire.
Notre chère persévérance et le dicton "tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir" semblaient gouverner mon mental telle une dictature totalitaire!
Mais quand on atteint les limites de ce qu'on peut endurer, on touche le fond (et là aussi, j'ai été bien surprise par mes réactions... j'avais honte d'accepter certains comportements "franchement, là c'est trop..." et en même temps, je n'arrivais pas à m'éloigner une bonne fois pour toute). Comme disent les Anglophones, la seule direction qu'on puisse emprunter dans ces cas-là, c'est vers le haut.
Avec le recul, je ne pense pas que ces différences aient été la cause directe de notre incapacité à s'entendre.
Elles ont plutôt eu un impact significatif sur sa confiance en soi et en conséquence, il se sentait TRES mal à l'aise.
On ajoute notre hypersensibilité réciproque, qui amplifiait le moindre petit truc, ET notre ignorance de tout ce qui est HP et ses caractéristiques... bah ça fait une bonne situation merdique!
Ponitodesbois a écrit:Ton témoignage me rassure vraiment, comme quoi c'est faisable.
Yes, you can! *en mode Obama*
Ponitodesbois a écrit:La suppression/blocage sur les réseaux sociaux a été un grand pas pour moi, même si je suis sûre qu'il ne m'aurait JAMAIS recontactée (c'est moi qui venait 98% du temps...)
Mais t'es une sacrée copieuse, ma parole!
Faut arrêter de faire pareil que moi
Ponitodesbois a écrit:au moins je n'attends plus. Bon, j'ai pas bloqué le téléphone et le mail. Chaque chose en son temps.Et puis on sait jamais s'il fait un gros travail sur lui et se rend compte que je suis la femme de sa vie.Raaah je vaincrais cet espoir débile!!
Courage, et comme tu dis, chaque chose en son temps.
(Il est pour qui le bisous Pola???)
ADR- Messages : 953
Date d'inscription : 17/06/2015
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
@ADR Ici aussi différences professionnelles ++, lui a une gosse, pas du "même monde".... Bref plein de GROS STOP qu'on voit mais qu'on accepte d'ignorer gentiment car ce qui compte, c'est cet amour irrationnel qui bouffe les tripes! Les mecs "bien", profondément attachés à moi, m'ennuient... Y'a toujours des "critères" non remplis... (ouais j'suis relou)
Et sinon concernant son absence totale d'empathie et son intellect primant +++, compatible en étant HP, vu que c'est ce qu'il revendique?
Et sinon concernant son absence totale d'empathie et son intellect primant +++, compatible en étant HP, vu que c'est ce qu'il revendique?
Ponitodesbois- Messages : 78
Date d'inscription : 18/08/2016
Localisation : Tours
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
Bonjour,
Je vais peut-être émettre une hypothèse qui fait mal, mais bon tant pis. Peut-être qu'il ne t'aime pas, et qu'il a dis cela pour te faire "plaisir" (du moins pour éviter que tu souffres) et maintenant il ne sait pas comment... mettre fin à la chose sans te mettre un gros stop bien clair.
Je vais peut-être émettre une hypothèse qui fait mal, mais bon tant pis. Peut-être qu'il ne t'aime pas, et qu'il a dis cela pour te faire "plaisir" (du moins pour éviter que tu souffres) et maintenant il ne sait pas comment... mettre fin à la chose sans te mettre un gros stop bien clair.
Lainie- Messages : 3164
Date d'inscription : 22/07/2015
Localisation : Canterbury plains
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
Ponitodesbois a écrit: ce qui compte, c'est cet amour irrationnel qui bouffe les tripes! Les mecs "bien", profondément attachés à moi, m'ennuient...
"Fuis moi je te suis, suis moi je te fuis"
Invité- Invité
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
Bah dans ce cas c'est un gros conn*** immature de toute façon puisque je lui ai clairement dit que ça me faciliterait les choses qu'il me dise s'il ne m'aimait pas, et il a insisté plusieurs fois à me dire qu'il ne pouvait pas me mentir et qu'il ne le ferait pas, que ce serait plus simple mais que...non. Et puis pourquoi inventer des passages en voiture près de mon boulot etc..Buffle a écrit: Peut-être qu'il ne t'aime pas, et qu'il a dis cela pour te faire "plaisir" (du moins pour éviter que tu souffres) et maintenant il ne sait pas comment... mettre fin à la chose sans te mettre un gros stop bien clair.
Non moi la meilleure hypothèse que je retiens c'est la pathologie mentale Et le gros manque de courage et de certitude associés.
Eh oui, fuis moi je te suis, l'histoire de ma vie
(Bon sinon j'ai passé la nuit avec un autre je suis carrément fière de moi même si évidemment y'a eu comparaisons et moments de "qu'est-ce que je fouuus")
Ponitodesbois- Messages : 78
Date d'inscription : 18/08/2016
Localisation : Tours
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
Je crois que tu avance à grand pas ... bon courage pour la suite
Invité- Invité
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
Godzilla, en effet, passer la nuit avec un autre au hasard, on avance graaaaaaaaaave
ADR- Messages : 953
Date d'inscription : 17/06/2015
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
Chacun choisit les solutions qu'il peut...
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
@ADR : Non non pas sur ce point là ^^
Plus que Ponito puisse envisager que le prince n'était pas charmant du tout.
Plus que Ponito puisse envisager que le prince n'était pas charmant du tout.
Invité- Invité
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
Godzilla a écrit:@ADR : Non non pas sur ce point là ^^
Plus que Ponito puisse envisager que le prince n'était pas charmant du tout.
Dans ce cas, je te rejoins!
En tout cas, celui-là ne faisait pas l'affaire visiblement... allez Ponito, le bout du tunnel est plus proche que tu ne penses
@Chuna - je taquine
ADR- Messages : 953
Date d'inscription : 17/06/2015
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
Ponitodesbois a écrit:
Et sinon concernant son absence totale d'empathie et son intellect primant +++, compatible en étant HP, vu que c'est ce qu'il revendique?
Réponse simple et efficace: oui.
Réponse un peu plus étayée:
intellect primant +++, c'est non seulement compatible avec HP, mais c'est presque incompatible avec non HP.
Absence d'empathie (ou plutôt, impression d'absence d'empathie, car il y a bien des gens ayant une forte empathie mais qui intériorisent et donnent l'impression de ne pas en avoir du tout), ça n'a pas de lien avec le fait qu'il soit HP ou non.
Ça peut venir d'autre chose, par exemple les Asperger sont réputés pour leur manque d'empathie (alors qu'en fait ils ont un trop plein d'empathie, mais les gens normaux ne le voient pas), en plus d'après ce que j'ai pu lire ils seraient statistiquement sur-représentés parmis les HQI (le pourcentage de HQI étant également Asperger est supérieur au pourcentage de non HQI étant Asperger), donc c'est une piste à creuser.
Ça peut aussi tout simplement venir de sa personnalité (il est peut-être timide, peu romantique...ou tout simplement il préfère penser à des choses 'sérieuses' plutôt que de te dire 15 fois par jour qu'il t'aime, il trouve ça inutile de te le dire puisque tu es sensée le savoir).
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
Asperzebre a écrit:
Ça peut aussi tout simplement venir de sa personnalité (il est peut-être timide, peu romantique...ou tout simplement il préfère penser à des choses 'sérieuses' plutôt que de te dire 15 fois par jour qu'il t'aime, il trouve ça inutile de te le dire puisque tu es sensée le savoir).
Non c'est vraiment le côté "il sait pas faire" avec les gens. Si quelqu'un pleure devant lui ou lui raconte ses états d'âme, il panique et a tendance à se barrer... Pratique Et puis tout tourne autour de lui, l'organisation de sa vie. Bref, le raisonnable domine largement le sentimental, ses décisions se basent uniquement sur la réflexion, et pour tout.
Et puis j'me tape qui je veux oh! ^^ Le pauvre homme me soutient depuis ma rupture il fallait bien le remercier et aller plus loin dans mon réconfort!
(mais là je viens d'aller sur le FB de mon ex, il a changé de photo, il est canon, j'ai la gerbe, donc oui ça retombe vite!)
Ponitodesbois- Messages : 78
Date d'inscription : 18/08/2016
Localisation : Tours
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
Piano à ce cliché SVP (la femme languie d'amour, l'homme qui va boire des bieres avec ses potes).Les femmes se rassurent en se projetant sur l'avenir, les hommes se rassurent en pensant qu'ils sont libres.
Perso même si me sentir libre m'est important, avoir un futur avec madame est important, genre uber important.
Firemane- Messages : 595
Date d'inscription : 19/06/2016
Localisation : Belgique
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
Je ne pense pas que les différences que tu mentionnes Ponito soient un problème en elles-même. Ce n'est pas non plus parce que l'on se ressemble en tout point que l'on s'entend forcément!
Tout dépends à mon avis de comment cela se répercute sur le fonctionnement de la personne.
A ce moment de votre existance, apparemment ça ne s'emboite pas. Faut prendre une bonne respiration et tourner la page.
COURAGE!!!
Tout dépends à mon avis de comment cela se répercute sur le fonctionnement de la personne.
A ce moment de votre existance, apparemment ça ne s'emboite pas. Faut prendre une bonne respiration et tourner la page.
COURAGE!!!
ADR- Messages : 953
Date d'inscription : 17/06/2015
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
@Firemane : ça fait des milliers d'années que "les" hommes propagent leurs clichés sur les femmes. Soyons magnanimes : elles ont bien le droit, de nos jours, de se vautrer à leur tour dans les clichés pourris sur les hommes. En espérant que ça leur passera Mais c'est sûr, quelques générations d'hommes vont en chier grave (surtout les "gentils" !)
Invité- Invité
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
Euh on doit sortir les kleenex?!?!?!
ADR- Messages : 953
Date d'inscription : 17/06/2015
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
J'ai ce qu'il faut à coté de mon pcADR a écrit:Euh on doit sortir les kleenex?!?!?!
Firemane- Messages : 595
Date d'inscription : 19/06/2016
Localisation : Belgique
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
Firemane a écrit:J'ai ce qu'il faut à coté de mon pcADR a écrit:Euh on doit sortir les kleenex?!?!?!
Eh bien je te laisse pleurer sur le sort de la gente masculine!
ADR- Messages : 953
Date d'inscription : 17/06/2015
Firemane- Messages : 595
Date d'inscription : 19/06/2016
Localisation : Belgique
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
J'aime pas les pleurnichards, c'est tout!
ADR- Messages : 953
Date d'inscription : 17/06/2015
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
Qui a dit que je pleurais ?
Firemane- Messages : 595
Date d'inscription : 19/06/2016
Localisation : Belgique
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
Bah allez, l'alcool délie les langues, allons-y Alonzo.
L'amour, ça ne se commande pas, évident.
Oui, oui.
Je suis un homme, plutôt bien placé pour comprendre comment ils fonctionnent, donc.
Certains - un bon paquet en fait - veulent juste tremper leur biscuit. S'ils sont pas trop mal doté par la nature, coté look, ils emballent. S'ils sont également pas trop cons, ils camoufleront leurs envie primaire derrière tout un beau écran de fumée "mais je suis un être compliqué et sensible et nanana blablabla" pour scorer et se barrer sans remords. Ca plait à certaines. (pas vraiment leurs faute cela dit... conditionnement de la société patriarcale, tout le toutim)
D'autres gars - pas assez "joueurs", pas assez sûr d'eux, trop couillons/trop "pures" en un mot - seront les dindons de la farce.
Est-ce vraiment si grave ?
Au regard des injustices hallucinantes que subissent encore les femmes en 2016, on aurait envie de répondre non.
Cela n'invalide pas pour autant leurs souffrance.
L'amour, ça ne se commande pas, évident.
Oui, oui.
Je suis un homme, plutôt bien placé pour comprendre comment ils fonctionnent, donc.
Certains - un bon paquet en fait - veulent juste tremper leur biscuit. S'ils sont pas trop mal doté par la nature, coté look, ils emballent. S'ils sont également pas trop cons, ils camoufleront leurs envie primaire derrière tout un beau écran de fumée "mais je suis un être compliqué et sensible et nanana blablabla" pour scorer et se barrer sans remords. Ca plait à certaines. (pas vraiment leurs faute cela dit... conditionnement de la société patriarcale, tout le toutim)
D'autres gars - pas assez "joueurs", pas assez sûr d'eux, trop couillons/trop "pures" en un mot - seront les dindons de la farce.
Est-ce vraiment si grave ?
Au regard des injustices hallucinantes que subissent encore les femmes en 2016, on aurait envie de répondre non.
Cela n'invalide pas pour autant leurs souffrance.
Invité- Invité
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
Firemane a écrit:Qui a dit que je pleurais ?
Personne. Mais tu es dans les starting block, on dirait
ADR- Messages : 953
Date d'inscription : 17/06/2015
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
Y a plein d'utilisations pour les mouchoirs à coté d'un pc. Cet organe peut pleurer cela dit, mais bon, c'est différent.
Amis de la poésie bonsoir.
Sinon je plussoie les propos du kaiju.
Amis de la poésie bonsoir.
Sinon je plussoie les propos du kaiju.
Firemane- Messages : 595
Date d'inscription : 19/06/2016
Localisation : Belgique
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
J'adore poster un pavé qui vient des tripes et être totalement ignoré, j'adore ça !
edit : ah ben oui mais si tu edit aussi !
edit : ah ben oui mais si tu edit aussi !
Invité- Invité
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
Godzilla a écrit:Bah allez, l'alcool délie les langues, allons-y Alonzo.
L'amour, ça ne se commande pas, évident.
Oui, oui.
Je suis un homme, plutôt bien placé pour comprendre comment ils fonctionnent, donc.
Certains - un bon paquet en fait - veulent juste tremper leur biscuit. S'ils sont pas trop mal doté par la nature, coté look, ils emballent. S'ils sont également pas trop cons, ils camoufleront leurs envie primaire derrière tout un beau écran de fumée "mais je suis un être compliqué et sensible et nanana blablabla" pour scorer et se barrer sans remords. Ca plait à certaines. (pas vraiment leurs faute cela dit... conditionnement de la société patriarcale, tout le toutim)
Godzilla a écrit:D'autres gars - pas assez "joueurs", pas assez sûr d'eux, trop couillons/trop "pures" en un mot - seront les dindons de la farce. Est-ce vraiment si grave ?
Au regard des injustices hallucinantes que subissent encore les femmes en 2016, on aurait envie de répondre non.
Cela n'invalide pas pour autant leurs souffrance.
Je suis entièrement d'accord.
Si seulement il y avait moins de nanana et blablabla et on affichait la couleur direct (qui a dit que toutes les femmes ne pensent qu'à se marier avec le 1er gars qui leur plaît?!?!?!), qu'est-ce qu'on gagnerait comme temps et économiserait comme souffrance!!!
(c'est toi kaiju?!)
ADR- Messages : 953
Date d'inscription : 17/06/2015
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
Kaiju = monstre japonais = GODZILLA
Sinon +10000
Bah que dire ? Je me positionne au dela de la "guerre des sexes"
Les gens que je respecte sont ceux qui ne "jouent" pas avec les sentiments d'autrui par pur égoisme, qu'ils soient hommes ou femmes
Sinon +10000
Bah que dire ? Je me positionne au dela de la "guerre des sexes"
Les gens que je respecte sont ceux qui ne "jouent" pas avec les sentiments d'autrui par pur égoisme, qu'ils soient hommes ou femmes
Invité- Invité
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
Un kaiju = un gros monstre (généralement japonais). Comme Godzilla. Y a aussi Pacific Rim qui utilise le terme Kaiju.
Un monde où on pourrait directement discuter des sentiments, émotions et des intentions de deux homos sapiens sapiens ? Oh, le rêve.
Un monde où on pourrait directement discuter des sentiments, émotions et des intentions de deux homos sapiens sapiens ? Oh, le rêve.
Firemane- Messages : 595
Date d'inscription : 19/06/2016
Localisation : Belgique
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
Firemane a écrit:Un kaiju = un gros monstre (généralement japonais). Comme Godzilla. Y a aussi Pacific Rim qui utilise le terme Kaiju.
Un monde où on pourrait directement discuter des sentiments, émotions et des intentions de deux homos sapiens sapiens ? Oh, le rêve.
"I have a dream..."
Oula, je digresse!!!
Dodo time
ADR- Messages : 953
Date d'inscription : 17/06/2015
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
Ben non ADR, c'est ça. Pile ça.
Des fils entiers de connards qui se paluchent sur l'intelligence artificiels
Et les sentiments naturels ? C'est pas un tout ptit peu plus important ?
Bref. Goodnight
Des fils entiers de connards qui se paluchent sur l'intelligence artificiels
Et les sentiments naturels ? C'est pas un tout ptit peu plus important ?
Bref. Goodnight
Invité- Invité
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
Réellement, ça ce serait le rêve, et là j'en pleurerais (trv3 story).
Des sentiments honnêtes, authentiques ... des discussions entières et simples à ce sujet, où on cherche à se connaitre, se comprendre, accepter la différence de l'autre, etc etc. C'est beau.
Des sentiments honnêtes, authentiques ... des discussions entières et simples à ce sujet, où on cherche à se connaitre, se comprendre, accepter la différence de l'autre, etc etc. C'est beau.
Firemane- Messages : 595
Date d'inscription : 19/06/2016
Localisation : Belgique
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
Godzilla a écrit:Kaiju = monstre japonais = GODZILLA
Sinon +10000
Bah que dire ? Je me positionne au dela de la "guerre des sexes"
Les gens que je respecte sont ceux qui ne "jouent" pas avec les sentiments d'autrui par pur égoisme, qu'ils soient hommes ou femmes
Ca m'émeut presque de lire qlqu'un qui pense comme moi. Enfin comme "nous"
Quand on est quasiment toujours entourés de calculateurs et manipulateurs (vous pouvez décliner au féminin... faites-vous plaisir, elles sont nombreuses!), on se demande si on est du même monde.
Cela me rappelle une scène du film "Coup de foudre à Notting Hill".
A un moment, le coloc' de Hugh Grant descends les escaliers de leur maison en portant un t-shirt "fancy a fuck?"
En fait, faudrait pouvoir le dire irl sans que l'interlocuteur(trice) ne s'en offusque (ou le contraire, par ex. "tu me plais vraiment").
Aaaaahhhhh si seulement!
ADR- Messages : 953
Date d'inscription : 17/06/2015
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
Je maintiens que les zebres et les tigres c'est nul, et je me sens bien plus proche du dinosaure.
Une espèce éteinte qui cherche ses camarades perdus dans l'univers.
#jesuisunstégosaure
Une espèce éteinte qui cherche ses camarades perdus dans l'univers.
#jesuisunstégosaure
Firemane- Messages : 595
Date d'inscription : 19/06/2016
Localisation : Belgique
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
[quote="Firemane"]
Un monde où on pourrait directement discuter des sentiments, émotions et des intentions de deux homos sapiens sapiens ? Oh, le rêve.[/quote]
Exactement ce que j'ai essayé de faire avec ce trouduc. Naïveté.
Bon je vois que mon plan cucu vous a émoustillés, ça sort les mouchoirs...
Un monde où on pourrait directement discuter des sentiments, émotions et des intentions de deux homos sapiens sapiens ? Oh, le rêve.[/quote]
Exactement ce que j'ai essayé de faire avec ce trouduc. Naïveté.
Bon je vois que mon plan cucu vous a émoustillés, ça sort les mouchoirs...
Ponitodesbois- Messages : 78
Date d'inscription : 18/08/2016
Localisation : Tours
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
Je pense que ce n'est pas une mauvaise expérience qui doit te décourager de trouver un jour. J'ai moi même des difficultés avec la chose, et bien que je déprime de temps en temps, je ne perd pas espoir (paradoxe inside).
Firemane- Messages : 595
Date d'inscription : 19/06/2016
Localisation : Belgique
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
@Tous : c'est donc le fil des doux réveurs/réveuses.
Oui, enfin, les réveurs/réveuses ont une fonction : on se fout de leur gueules, ils.elles en chient, mais au final (en général xx années après leur mort) on dit ah mais ils avaient raisons, faisons ça !
... on est juste en avance sur notre temps au final
#make Love, not War (arf ces hippies ! Pas si cons !)
Oui, enfin, les réveurs/réveuses ont une fonction : on se fout de leur gueules, ils.elles en chient, mais au final (en général xx années après leur mort) on dit ah mais ils avaient raisons, faisons ça !
... on est juste en avance sur notre temps au final
#make Love, not War (arf ces hippies ! Pas si cons !)
Invité- Invité
Re: Rupture, dépendance affective et autres joyeusetés
Je me suis toujours considéré comme un hippie metaleu geek. La meilleure combinaison possible EVER. Trust me BLYAT.#make Love, not War (arf ces hippies ! Pas si cons !)
Firemane- Messages : 595
Date d'inscription : 19/06/2016
Localisation : Belgique
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
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