L'automne
+13
siamois93
parsem / parsec
Miss aux yeux arc-en-ciel
ifness
Simplex-un-Sim-Complexe
Belena
jean-thevenet
tieutieu
Nawd
ortolan
Darth Lord Tiger Kalthu
utilisateurdebase
'C.Z.
17 participants
Page 3 sur 4
Page 3 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Re: L'automne
Il me semble relire une certaine dame
qui a mal à l'âme.
(je n'ai pas joué de ces allitérations)
Aube,
lorsque saisons s'ensuivent,
la vie passe,
et les automnes succèdent aux printemps.
Les rossignols futiles
chantent leur chant
les lagopèdes quittent leurs neiges
la vie va (chantait un chanteur).
J'ai lu souvent que les schémas répétitifs de l'âme humaine
lassaient.
Elles me lassent aussi.
Mais chaque âme est une arme
qui peut acculer l'Autre en ses retranchements.
Ainsi Lancelot. Galwain.
Notre "nature humaine" (paradigme perdu, écrivait Morin)
possède ses limites.
On peut lire en Homère
des vers silencieux
que Hugo occupa.
Si : je le déclare :
il est possible ici
(ou ailleurs)
d'établir une communication.
Sinon : quelle solution ?
Il existe certes d'autres mondes que ce monde-ci,
mais la jouissance procède ce ce monde (ci)
la rencontre est fille de ce monde (ci)
c'est dommage : nous le quitterons bien assez tôt.
Ne le méprisons pas : il est le démiurge de nos vies.
Restera :
la Mort, fille de la Naissance.
Alors, Aube, lève-toi.
qui a mal à l'âme.
(je n'ai pas joué de ces allitérations)
Aube,
lorsque saisons s'ensuivent,
la vie passe,
et les automnes succèdent aux printemps.
Les rossignols futiles
chantent leur chant
les lagopèdes quittent leurs neiges
la vie va (chantait un chanteur).
J'ai lu souvent que les schémas répétitifs de l'âme humaine
lassaient.
Elles me lassent aussi.
Mais chaque âme est une arme
qui peut acculer l'Autre en ses retranchements.
Ainsi Lancelot. Galwain.
Notre "nature humaine" (paradigme perdu, écrivait Morin)
possède ses limites.
On peut lire en Homère
des vers silencieux
que Hugo occupa.
Si : je le déclare :
il est possible ici
(ou ailleurs)
d'établir une communication.
Sinon : quelle solution ?
Il existe certes d'autres mondes que ce monde-ci,
mais la jouissance procède ce ce monde (ci)
la rencontre est fille de ce monde (ci)
c'est dommage : nous le quitterons bien assez tôt.
Ne le méprisons pas : il est le démiurge de nos vies.
Restera :
la Mort, fille de la Naissance.
Alors, Aube, lève-toi.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Re: L'automne
L'aurore
accuse.
Le crépuscule
récuse.
Nous sommes pardonnés :
nous pouvons vivre.
accuse.
Le crépuscule
récuse.
Nous sommes pardonnés :
nous pouvons vivre.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Invité- Invité
Re: L'automne
Ici je pense à Aube,
qui interfère (j'ai relu) assez peu avec les autres intervenants.
C'est un choix.
Ainsi ai-je pu par ailleurs insérer des textes sans me préoccuper (je désirais ne pas me préoccuper) des autres.
c'est une manière de participer à Zc qui n'engage pas.
On peut aussi se répondre par messages interposés.
Avec bienveillance, complicité, ou agressivité.
En ce cas précis, je ne puis qu'être d'accord avec toi, Grey.
"Les répétitions sont éternelles dans la tête des liants.".
Mais où as-tu trouvé ça ?
Oui, c'est ainsi qu'Homère, mon Homère, fut éternel et prégnant dans l'esprit des Anciens.
Qu'Arthur fut un mythe puissant, et ses compagnons.
Nous répétons les mêmes schémas, il ne faut pas se leurrer,
nous pouvons avancer, certes, et heureusement, mais humblement, pas à pas,
des génies tels que Morin nous y aident,
mais restons humbles.
J'aimerais cependant connaître d'où tu sors cette phrase.
qui interfère (j'ai relu) assez peu avec les autres intervenants.
C'est un choix.
Ainsi ai-je pu par ailleurs insérer des textes sans me préoccuper (je désirais ne pas me préoccuper) des autres.
c'est une manière de participer à Zc qui n'engage pas.
On peut aussi se répondre par messages interposés.
Avec bienveillance, complicité, ou agressivité.
En ce cas précis, je ne puis qu'être d'accord avec toi, Grey.
"Les répétitions sont éternelles dans la tête des liants.".
Mais où as-tu trouvé ça ?
Oui, c'est ainsi qu'Homère, mon Homère, fut éternel et prégnant dans l'esprit des Anciens.
Qu'Arthur fut un mythe puissant, et ses compagnons.
Nous répétons les mêmes schémas, il ne faut pas se leurrer,
nous pouvons avancer, certes, et heureusement, mais humblement, pas à pas,
des génies tels que Morin nous y aident,
mais restons humbles.
J'aimerais cependant connaître d'où tu sors cette phrase.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: L'automne
Merci, j'ai la réponse.
C'était une question.
Cette phrase est remarquable.
C'était une question.
Cette phrase est remarquable.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: L'automne
Ce n'était pas cette vidéo, mais l'autre me semblait finalement sans intérêt.
Pour toi et celle…
Pour toi et celle…
Miss aux yeux arc-en-ciel- Messages : 1496
Date d'inscription : 21/04/2016
Age : 105
Localisation : Rêves enchantés
Re: L'automne
Merci, Miss aux yeux arc-en-ciel.
(On s'y croirait (là-bas, avant !)).
Et puis c'est l'occasion de voir ce fil se réveiller doucement, à un mois du début de l'automne...
(On s'y croirait (là-bas, avant !)).
Et puis c'est l'occasion de voir ce fil se réveiller doucement, à un mois du début de l'automne...
Invité- Invité
Re: L'automne
Toute vie est un processus de création (néguentropie)
puis de désintégration (entropie)
Et cela reste mystérieux.
Que penser de plus ?
Que lorsqu'on donne la vie on donne la mort ? C'est triste !
Que le printemps crée les feuilles qui tomberont, en automne, bien que belles en leurs teintes ?
Déjà, le crépuscule est moins lumineux, Jupiter s'éloigne, Venus sombre,
et la Galaxie s'estompe.(A Paris, on ne la voit pas !)
Le réveil de l'automne.
Le réveil de l'automne.
Ah, oui ! Tu n'as que 40 ans !
Que sais-tu, de l'automne , à Paris ?
puis de désintégration (entropie)
Et cela reste mystérieux.
Que penser de plus ?
Que lorsqu'on donne la vie on donne la mort ? C'est triste !
Que le printemps crée les feuilles qui tomberont, en automne, bien que belles en leurs teintes ?
Déjà, le crépuscule est moins lumineux, Jupiter s'éloigne, Venus sombre,
et la Galaxie s'estompe.(A Paris, on ne la voit pas !)
Le réveil de l'automne.
Le réveil de l'automne.
Ah, oui ! Tu n'as que 40 ans !
Que sais-tu, de l'automne , à Paris ?
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: L'automne
Oui, je n'ai que 40 ans, mais ma mémoire est lourde, j'ai donc 40 ans + 39 ans + 38 ans + ... + 1 ans, c'est à dire 820 ans (et encore un peu de marge pour atteindre le joli total de Mathusalem). Peut-être que je triche un peu, ou peut-être pas.
*
En guise de début de réponse à ta question sur l'automne à Paris.
J'ai connu beaucoup d'automnes à Paris, et bien d'autres ailleurs, dans d'autres régions, pays et continents. Je ne ressens rien de plus profond et fort que cette saison. Lorsqu'elle aura commencé, je l'évoquerai à nouveau pour compléter ma réponse, y compris pour Paris. La capitale n'est pas exemple des beautés lumineuses et des larmes des cieux amers, ni du froid matinal qui tantôt vivifie et tantôt écrase.
Mais ce temps n'est pas encore venu, et je vais emprunter à nouveau les mots d'une autre pour ce qui approche, déjà.
Les fleurs portent déjà les couleurs de Septembre
Et l'on entend, de loin, s'annoncer les bateaux.
Beau temps pour un chagrin que ce temps couleur d'ambre.
Je reste sur le quai, mon amour. A bientôt.
*
En guise de début de réponse à ta question sur l'automne à Paris.
J'ai connu beaucoup d'automnes à Paris, et bien d'autres ailleurs, dans d'autres régions, pays et continents. Je ne ressens rien de plus profond et fort que cette saison. Lorsqu'elle aura commencé, je l'évoquerai à nouveau pour compléter ma réponse, y compris pour Paris. La capitale n'est pas exemple des beautés lumineuses et des larmes des cieux amers, ni du froid matinal qui tantôt vivifie et tantôt écrase.
Mais ce temps n'est pas encore venu, et je vais emprunter à nouveau les mots d'une autre pour ce qui approche, déjà.
Les fleurs portent déjà les couleurs de Septembre
Et l'on entend, de loin, s'annoncer les bateaux.
Beau temps pour un chagrin que ce temps couleur d'ambre.
Je reste sur le quai, mon amour. A bientôt.
Invité- Invité
Re: L'automne
J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans
J'ai évidemment pensé aux Fleurs du Mal et ne résiste pas à poster ce merveilleux poème en attendant les maux ou les joies de l'auteur de ce fil Que je lis avec plaisir :
J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans.
Un gros meuble à tiroirs encombré de bilans,
De vers, de billets doux, de procès, de romances,
Avec de lourds cheveux roulés dans des quittances,
Cache moins de secrets que mon triste cerveau.
C'est une pyramide, un immense caveau,
Qui contient plus de morts que la fosse commune.
- Je suis un cimetière abhorré de la lune,
Où comme des remords se traînent de longs vers
Qui s'acharnent toujours sur mes morts les plus chers.
Je suis un vieux boudoir plein de roses fanées,
Où gît tout un fouillis de modes surannées,
Où les pastels plaintifs et les pâles Boucher,
Seuls, respirent l'odeur d'un flacon débouché.
Rien n'égale en longueur les boiteuses journées,
Quand sous les lourds flocons des neigeuses années
L'ennui, fruit de la morne incuriosité,
Prend les proportions de l'immortalité.
- Désormais tu n'es plus, ô matière vivante !
Qu'un granit entouré d'une vague épouvante,
Assoupi dans le fond d'un Saharah brumeux ;
Un vieux sphinx ignoré du monde insoucieux,
Oublié sur la carte, et dont l'humeur farouche
Ne chante qu'aux rayons du soleil qui se couche.
J'ai évidemment pensé aux Fleurs du Mal et ne résiste pas à poster ce merveilleux poème en attendant les maux ou les joies de l'auteur de ce fil Que je lis avec plaisir :
J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans.
Un gros meuble à tiroirs encombré de bilans,
De vers, de billets doux, de procès, de romances,
Avec de lourds cheveux roulés dans des quittances,
Cache moins de secrets que mon triste cerveau.
C'est une pyramide, un immense caveau,
Qui contient plus de morts que la fosse commune.
- Je suis un cimetière abhorré de la lune,
Où comme des remords se traînent de longs vers
Qui s'acharnent toujours sur mes morts les plus chers.
Je suis un vieux boudoir plein de roses fanées,
Où gît tout un fouillis de modes surannées,
Où les pastels plaintifs et les pâles Boucher,
Seuls, respirent l'odeur d'un flacon débouché.
Rien n'égale en longueur les boiteuses journées,
Quand sous les lourds flocons des neigeuses années
L'ennui, fruit de la morne incuriosité,
Prend les proportions de l'immortalité.
- Désormais tu n'es plus, ô matière vivante !
Qu'un granit entouré d'une vague épouvante,
Assoupi dans le fond d'un Saharah brumeux ;
Un vieux sphinx ignoré du monde insoucieux,
Oublié sur la carte, et dont l'humeur farouche
Ne chante qu'aux rayons du soleil qui se couche.
Invité- Invité
Re: L'automne
"Que l'homme contemple donc la nature entière dans sa haute et pleine majesté(...)
que la terre lui paraisse comme un point au prix du vaste tour que cet astre décrit
et qu'il s'étonne de ce que ce vaste tour lui-même n'est qu'une pointe très délicate
à l'égard de celui que les astres qui roulent dans le firmament embrassent.
Mais si notre vue s'arrête là, que l'imagination passe outre ;
elle se lassera plutôt de concevoir, que la nature de fournir.
Tout ce monde visible * n'est qu'un trait imperceptible dans l'ample sein de la nature.
Nulle idée n'en approche.
Nous avons beau enfler nos perceptions au-delà des espaces imaginables,
nous n'enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses.
C'est une sphère dont le centre est partout, la circonférence nulle part."
*(NB. M. Conche dit entre crochets "à savoir l'univers issu du big bang")
Pascal. (cité par M. Conche in " Le sens de la philosophie". encre marine, p.52)
que la terre lui paraisse comme un point au prix du vaste tour que cet astre décrit
et qu'il s'étonne de ce que ce vaste tour lui-même n'est qu'une pointe très délicate
à l'égard de celui que les astres qui roulent dans le firmament embrassent.
Mais si notre vue s'arrête là, que l'imagination passe outre ;
elle se lassera plutôt de concevoir, que la nature de fournir.
Tout ce monde visible * n'est qu'un trait imperceptible dans l'ample sein de la nature.
Nulle idée n'en approche.
Nous avons beau enfler nos perceptions au-delà des espaces imaginables,
nous n'enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses.
C'est une sphère dont le centre est partout, la circonférence nulle part."
*(NB. M. Conche dit entre crochets "à savoir l'univers issu du big bang")
Pascal. (cité par M. Conche in " Le sens de la philosophie". encre marine, p.52)
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: L'automne
............
Ton amour
est une sphère dont le centre est partout,
et la circonférence nulle part.
Je déteste les métaphores.
Ton amour
est une sphère dont le centre est partout,
et la circonférence nulle part.
Je déteste les métaphores.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: L'automne
L'automne en Duero/Douro
est une merveille.
J'y suis.
Demandez-moi
avant que je ne rejoigne l"Alentejo puis l'océan à Vila Nova de Milfontes.
Bisous
if
est une merveille.
J'y suis.
Demandez-moi
avant que je ne rejoigne l"Alentejo puis l'océan à Vila Nova de Milfontes.
Bisous
if
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: L'automne
@ ifness
Une photographie prise à un moment de la journée qui se prête à la contemplation des temps serait certainement à sa place ici !
Une photographie prise à un moment de la journée qui se prête à la contemplation des temps serait certainement à sa place ici !
Invité- Invité
Re: L'automne
Les couleurs sont là. Le sentez-vous dans l'air ? Dans le silence du soir précoce ? Dans l'alarme qui ronge les sens sourdement, pour nous rappeler qu'un nouvel automne approche. On peut presque le toucher.
*
Vous ne le sentez peut-être pas tous, pas encore. Beautymist en a montré les couleurs flamboyantes. La Cata Cyclique en a rappelé les mots.
*
Ce qui change.
*
C'est toujours dans cette saison de l'adieu que les choses se ressentent. Comme déjà s'évapore le souvenir de l'amour d'été, cette légère fée bondissant dans les herbes sèches. Une sensation de dernier, d'ultime. La fin du monde serait parfaite en cet instant.
*
Certains mondes n'existent plus.
Il y a dix ans, presque jour pour jour, je m'attardais dans les rues de Damas, dans les ruelles du quartier de Saroujah, seul, attendant quelqu'un qui ne vint pas. Profitant d'un temps diffus ou les heures n'existaient pas, je ressentais profondément les lieux, les humains, toute l'histoire qui défilait sous les pas pressés des habitants, et l'on pouvait entendre résonner les échos lointains de ce mélange de sons si caractéristique des villes orientales.
Le soleil couchant brûlait encore, et l'on sentait les lieux impatients du soir et du lendemain.
Le monde avait alors une saveur assez profonde pour produire une ivresse non mélancolique.
Qui aurait pu prévoir qu'il aurait une fin ?
*
Vous ne le sentez peut-être pas tous, pas encore. Beautymist en a montré les couleurs flamboyantes. La Cata Cyclique en a rappelé les mots.
*
Ce qui change.
*
C'est toujours dans cette saison de l'adieu que les choses se ressentent. Comme déjà s'évapore le souvenir de l'amour d'été, cette légère fée bondissant dans les herbes sèches. Une sensation de dernier, d'ultime. La fin du monde serait parfaite en cet instant.
*
Certains mondes n'existent plus.
Il y a dix ans, presque jour pour jour, je m'attardais dans les rues de Damas, dans les ruelles du quartier de Saroujah, seul, attendant quelqu'un qui ne vint pas. Profitant d'un temps diffus ou les heures n'existaient pas, je ressentais profondément les lieux, les humains, toute l'histoire qui défilait sous les pas pressés des habitants, et l'on pouvait entendre résonner les échos lointains de ce mélange de sons si caractéristique des villes orientales.
Le soleil couchant brûlait encore, et l'on sentait les lieux impatients du soir et du lendemain.
Le monde avait alors une saveur assez profonde pour produire une ivresse non mélancolique.
Qui aurait pu prévoir qu'il aurait une fin ?
Invité- Invité
Re: L'automne
Moi.
Tout a une fin.
Tout.
Même la poésie.
Même le Monde.
Nous sommes bien trop rêveurs,
ou trop imbus de notre humanité .
Moi, donc. J'assume.
Tout a une fin.
Tout.
Même la poésie.
Même le Monde.
Nous sommes bien trop rêveurs,
ou trop imbus de notre humanité .
Moi, donc. J'assume.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: L'automne
On ne pourra plus parler de fin, après la fin
Profitons-en pour gaore de bons mots.
De quoi pouvait-on parler, avant d'exister ?
Profitons-en pour gaore de bons mots.
De quoi pouvait-on parler, avant d'exister ?
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: L'automne
ifness a écrit:
De quoi pouvait-on parler, avant d'exister ?
Du commencement
Invité- Invité
Re: L'automne
"ifness a écrit:
De quoi pouvait-on parler, avant d'exister ?
Du commencement ."
Quel bruit fait une main qui applaudit ?
Le silence n'est il présent simultanément à la musique ?
in principio erat verbum
et la parole est lumière
et la lumière est silence
et le silence est d'or .
et d'or
Je est tissé.
De quoi pouvait-on parler, avant d'exister ?
Du commencement ."
Quel bruit fait une main qui applaudit ?
Le silence n'est il présent simultanément à la musique ?
in principio erat verbum
et la parole est lumière
et la lumière est silence
et le silence est d'or .
et d'or
Je est tissé.
Invité- Invité
Re: L'automne
J'ai pensé à wat...
C'est vrai que quand on voit ça on peut penser que c'est la plus belle des saisons.
Enjoy !
C'est vrai que quand on voit ça on peut penser que c'est la plus belle des saisons.
Enjoy !
parsem / parsec- Messages : 1083
Date d'inscription : 12/05/2015
Age : 37
Localisation : Paris
Re: L'automne
Etant revenu provisoirement sur cette terre,
je vais tenter de me reconnecter un peu plus...
dans un spectre un peu moins autistique.
Je vous ai lus.
@ Aube : je n'ai jamais posté une photo sur un fil.
On fait comment ?
(Je dispose de photos sur mon smartphone et de photos sur carte sim de mon vrai appareil-photo. je suis devenu tellement fainéant -et non-motivé; je me fous de tout; c'est assez grave, m'a dit le docteur) que je ne rentre même plus mes photos sur mon disque dur, elles restent prisonnières de mes cartes sim.)
Mais j'ai toujours été un homme de bonne volonté.
Rien n'est désespéré, au moins pour l'instant.
So long, friends.
if
je vais tenter de me reconnecter un peu plus...
dans un spectre un peu moins autistique.
Je vous ai lus.
@ Aube : je n'ai jamais posté une photo sur un fil.
On fait comment ?
(Je dispose de photos sur mon smartphone et de photos sur carte sim de mon vrai appareil-photo. je suis devenu tellement fainéant -et non-motivé; je me fous de tout; c'est assez grave, m'a dit le docteur) que je ne rentre même plus mes photos sur mon disque dur, elles restent prisonnières de mes cartes sim.)
Mais j'ai toujours été un homme de bonne volonté.
Rien n'est désespéré, au moins pour l'instant.
So long, friends.
if
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
ortolan- Messages : 13579
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 404 Not Found
Re: L'automne
Oui, je me suis emmêlé les pinceaux dans les SD et SIM....
Ok, j'essaierai.
Merci beaucoup pour tes conseils précieux...et rapides !!!
if
Ok, j'essaierai.
Merci beaucoup pour tes conseils précieux...et rapides !!!
if
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: L'automne
Elle était là, désormais, dans sa noire étrangeté.
Une aurore incertaine, un crépuscule sans fin. Le jour sans la lumière, et les bruits effacés.
Les plus belles couleurs qui apaisaient et brisaient le coeur sont parties, laissant place au gris, au sombre, au froid.
On avait cru rêver d'un été lentement décroissant, de l'illusion des joies dissimulant les peurs. On entendait encore dans le fond de notre âme les doux chants de l'automne, et même l'écho des rires.
Non.
Les derniers jours de l'automne enfoncent le passant dans l'angoisse, ils courbent son dos, froncent son visage, et font fumer son souffle. Ils font parfois couler sur sa joue une larme qui gèle dans la nuit.
Pleurer tout ce qui est passé, et le pleurer l'attente d'un destin peut-être funeste dans la saison des glaces, aussi noire qu'une agonie.
Puisse le feu encore une fois nous éclairer et nous préserver de la morsure de l'hiver. Puisse le feu intérieur subsister sans nous consumer.
*
Le sage et le fou dansent ensemble, tourbillonnent et vacillent.
*
Mais ne tomberont pas.
Une aurore incertaine, un crépuscule sans fin. Le jour sans la lumière, et les bruits effacés.
Les plus belles couleurs qui apaisaient et brisaient le coeur sont parties, laissant place au gris, au sombre, au froid.
On avait cru rêver d'un été lentement décroissant, de l'illusion des joies dissimulant les peurs. On entendait encore dans le fond de notre âme les doux chants de l'automne, et même l'écho des rires.
Non.
Les derniers jours de l'automne enfoncent le passant dans l'angoisse, ils courbent son dos, froncent son visage, et font fumer son souffle. Ils font parfois couler sur sa joue une larme qui gèle dans la nuit.
Pleurer tout ce qui est passé, et le pleurer l'attente d'un destin peut-être funeste dans la saison des glaces, aussi noire qu'une agonie.
Puisse le feu encore une fois nous éclairer et nous préserver de la morsure de l'hiver. Puisse le feu intérieur subsister sans nous consumer.
*
Le sage et le fou dansent ensemble, tourbillonnent et vacillent.
*
Mais ne tomberont pas.
Invité- Invité
Re: L'automne
Aube, tu m'impressionnes.
Puissance
et
mystères
de la poésie.
Silence.
Pas même une fugue de Bach.
Puissance
et
mystères
de la poésie.
Silence.
Pas même une fugue de Bach.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: L'automne
Chanson d’automne
Pommier, automne, tes pas enfoncés Dans la terre plate et difforme de pluie...
La brume dessine les contours de l’âme, Avec des couleurs irréelles et précises, L’horizon s’efface,
Les bateaux ont l’air égarés,
Les maisons s’endorment Sous un soleil enveloppé...
Automne, pommier, les envolés lyriques Avec la première ventée,
Grenade éclatée en rouge et en vert Comme un cœur qui bat
Dans une boîte à café...
Automne, souffle de mort,
Agonie lente des êtres moribonds,
Des nouveau-nés inaperçus,
Nausée des filles fragiles,
Plainte aussi c’est l’automne
Ni froid ni chaud,
Pas de vie ni de mort.
On croque des pommes sous un pommier en automne.
Pommier, automne, tes pas enfoncés Dans la terre plate et difforme de pluie...
La brume dessine les contours de l’âme, Avec des couleurs irréelles et précises, L’horizon s’efface,
Les bateaux ont l’air égarés,
Les maisons s’endorment Sous un soleil enveloppé...
Automne, pommier, les envolés lyriques Avec la première ventée,
Grenade éclatée en rouge et en vert Comme un cœur qui bat
Dans une boîte à café...
Automne, souffle de mort,
Agonie lente des êtres moribonds,
Des nouveau-nés inaperçus,
Nausée des filles fragiles,
Plainte aussi c’est l’automne
Ni froid ni chaud,
Pas de vie ni de mort.
On croque des pommes sous un pommier en automne.
Belena- Messages : 772
Date d'inscription : 30/05/2016
Age : 51
Localisation : Finistère
Re: L'automne
Merci, Belena.
if
if
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: L'automne
Père sonne.
Je vais essayer de retrouver le texte que j'avais écrit en me jouant des mots.
C'est un tel b....l, dans mes papiers...
Mère, si...
Je vais essayer de retrouver le texte que j'avais écrit en me jouant des mots.
C'est un tel b....l, dans mes papiers...
Mère, si...
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: L'automne
A y est. J'ai retrouvé. Non sans mâle.
Je livre tel quel, brut, comme ce fut écrit.
.....................................................................................................
Jeux de mots.................Accessibles pour public francophone
Culturellement : limités, donc. Psychanalytiquement corrects.
Je de maux : allons-y.
Suicide.
Je disais : il faut que je tue l'être-en-moi (mon daîmon).
Que, je, tu, lettre, en moi, toi, moi, tu, moi,
Je pensais au suicide puisqu'il me fallait tuer l'être-en-moi,
l'être laid fallait-il tuer
..............................l'être qui
tue ma vie depuis qu'est née ma vie,
depuis qu'Enée me vit, en l'Enfer,
Naissance. Puis Mort.
Né : sens. Puits : mords !
ILS ont suicidé ma vie mes envies
ILS ont mis à mort ma confiance
Con. Fiance.
Fiancée.
Le lai de la Belle Fiancée :
le con de la fiancée, non,
décidément je n'ai pas
confiance.
Sui-cide.
Con-fiance....ou confier ?
Mais se confier...à qui .
Est-ce acquis ?
Non, les dés décident et mentent
décidément ce n'est pas acquis. A qui, donc ?
Pas à qui que ce soit. A personne.
Personne. Nous y reviendrons.
A suivre.
Je livre tel quel, brut, comme ce fut écrit.
.....................................................................................................
Jeux de mots.................Accessibles pour public francophone
Culturellement : limités, donc. Psychanalytiquement corrects.
Je de maux : allons-y.
Suicide.
Je disais : il faut que je tue l'être-en-moi (mon daîmon).
Que, je, tu, lettre, en moi, toi, moi, tu, moi,
Je pensais au suicide puisqu'il me fallait tuer l'être-en-moi,
l'être laid fallait-il tuer
..............................l'être qui
tue ma vie depuis qu'est née ma vie,
depuis qu'Enée me vit, en l'Enfer,
Naissance. Puis Mort.
Né : sens. Puits : mords !
ILS ont suicidé ma vie mes envies
ILS ont mis à mort ma confiance
Con. Fiance.
Fiancée.
Le lai de la Belle Fiancée :
le con de la fiancée, non,
décidément je n'ai pas
confiance.
Sui-cide.
Con-fiance....ou confier ?
Mais se confier...à qui .
Est-ce acquis ?
Non, les dés décident et mentent
décidément ce n'est pas acquis. A qui, donc ?
Pas à qui que ce soit. A personne.
Personne. Nous y reviendrons.
A suivre.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: L'automne
.....................
Quelqu'un sonne. C'est mon père.
Mon père sonne.
Il est âgé. Etagé ? Père. Sonne. Âge. Une personne âgée, un personnage.
Faire paire avec le père : jumeaux. Jumelage. L'âge encore, donc.
Les fils du temps, ou leurs fils, tissent
la vie des fils.
Père et moi, fils. Repère-moi, fils; repère-toi, père.
"Tu as la permission, je suis un père permissif.
- La père-mission ?"
Mission du père, moisson du fils,
du fils, of son, on sonne
du Père au Fils par l'Esprit Saint on sonne l'office.
Oui, tout est véritable, vérifiable, inévitable.
Il est faux que je
que : tu tues
car : tu
es celui qui me tue, en moi me tutoies.
En moi : émoi. Et moi, dans tout cela ?
Je me tais. Je me suis tu. Tuicide,
nous sommes revenus, nus, au point de départ, lorsque le dé part.
Je me tus, écrivais-je.
Me taisant, ne me tuais-je pas ?
Tais-toi et tête, toi, maudit têtu mauvaise tête.
Tu peux prétendre que tu es toi en disant "tais-toi", et tuer moi.
Tu n'es pas en parlant, tu es en écrivant.
Ou bien tues-tu en parlant ?
Tu es l'autre, toi.
Tu es l'autre toît.
Tuer l'autre : toi.
Tu bégaies.
Où l'on s'aperçoit de tous les crimes commis en de simples jeux,
jeux de maux sur le suicide :
Néanmoins, mot de la fin, ou faim des mots :
nulle part elle ne fut là, or
je l'incrimine, elle.*
No one is innocent.
*L'ire onde aile : toute volage qu'elle fût, qu'elle fuit,
en l'automne,
la saison la ramène.
Quelqu'un sonne. C'est mon père.
Mon père sonne.
Il est âgé. Etagé ? Père. Sonne. Âge. Une personne âgée, un personnage.
Faire paire avec le père : jumeaux. Jumelage. L'âge encore, donc.
Les fils du temps, ou leurs fils, tissent
la vie des fils.
Père et moi, fils. Repère-moi, fils; repère-toi, père.
"Tu as la permission, je suis un père permissif.
- La père-mission ?"
Mission du père, moisson du fils,
du fils, of son, on sonne
du Père au Fils par l'Esprit Saint on sonne l'office.
Oui, tout est véritable, vérifiable, inévitable.
Il est faux que je
que : tu tues
car : tu
es celui qui me tue, en moi me tutoies.
En moi : émoi. Et moi, dans tout cela ?
Je me tais. Je me suis tu. Tuicide,
nous sommes revenus, nus, au point de départ, lorsque le dé part.
Je me tus, écrivais-je.
Me taisant, ne me tuais-je pas ?
Tais-toi et tête, toi, maudit têtu mauvaise tête.
Tu peux prétendre que tu es toi en disant "tais-toi", et tuer moi.
Tu n'es pas en parlant, tu es en écrivant.
Ou bien tues-tu en parlant ?
Tu es l'autre, toi.
Tu es l'autre toît.
Tuer l'autre : toi.
Tu bégaies.
Où l'on s'aperçoit de tous les crimes commis en de simples jeux,
jeux de maux sur le suicide :
Néanmoins, mot de la fin, ou faim des mots :
nulle part elle ne fut là, or
je l'incrimine, elle.*
No one is innocent.
*L'ire onde aile : toute volage qu'elle fût, qu'elle fuit,
en l'automne,
la saison la ramène.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: L'automne
Vos messages, chacun à leur manière, contribuent à faire exister ce petit fil de l'automne et lui donnent toujours un éclairage nouveau et inattendu. Même si je ne réagis que rarement (ne sachant de toute façon guère interagir d'une manière générale), sachez que je vous lis et j'apprécie ce que vous apportez.
Si je devais ne plus y venir, je crois, j'espère, qu'il existerait encore, tranquillement, dans sa poésie claire-obscure, grâce à vous. De cela, et d'autres choses encore, je vous remercie.
*
[Mutisme qui préserve.]
*
Heureusement, comme le dit la chanson, nous ne sommes poussière dans le vent.
Je crois même que nous ne sommes que poussière dans le vent.
Ou le serons bientôt.
Si je devais ne plus y venir, je crois, j'espère, qu'il existerait encore, tranquillement, dans sa poésie claire-obscure, grâce à vous. De cela, et d'autres choses encore, je vous remercie.
*
[Mutisme qui préserve.]
*
Heureusement, comme le dit la chanson, nous ne sommes poussière dans le vent.
Je crois même que nous ne sommes que poussière dans le vent.
Ou le serons bientôt.
Invité- Invité
Re: L'automne
C'est extrêmement touchant, Aube, ce que vous (puisque vous) écrivez.
Un peu triste, aussi.
"Si je devais ne plus y venir"...
Oui, j'en suis bien convaincu, Aube, nous ne sommes que poussière dans le vent.
que signifie : "Ou le serons bientôt ,"
que signifie (je relie) "Toute vie est bien entendu un processus de démolition."
*
Présence nécessaire.
*
En attendant nous sommes.
Soyons.
Il est difficile d'être, mais
soyons.
Vous êtes, Aube.
J'ai besoin de votre voix.
J'ai besoin de votre voix,
l'une de plus belle qui soit,
en ce site.
De quoi votre mutisme vous préserve-t-il ?
"Le sage et le fou dansent ensemble,
tourbillonnent et vacillent,
mais ne tomberont pas."
Mais ne tomberont pas.
Un peu triste, aussi.
"Si je devais ne plus y venir"...
Oui, j'en suis bien convaincu, Aube, nous ne sommes que poussière dans le vent.
que signifie : "Ou le serons bientôt ,"
que signifie (je relie) "Toute vie est bien entendu un processus de démolition."
*
Présence nécessaire.
*
En attendant nous sommes.
Soyons.
Il est difficile d'être, mais
soyons.
Vous êtes, Aube.
J'ai besoin de votre voix.
J'ai besoin de votre voix,
l'une de plus belle qui soit,
en ce site.
De quoi votre mutisme vous préserve-t-il ?
"Le sage et le fou dansent ensemble,
tourbillonnent et vacillent,
mais ne tomberont pas."
Mais ne tomberont pas.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Miss aux yeux arc-en-ciel- Messages : 1496
Date d'inscription : 21/04/2016
Age : 105
Localisation : Rêves enchantés
Re: L'automne
Tu es délicieuse, Miss.
Souffle parfois ici une brise de...
Je m'adressais à Aube.
Connais-tu Aube ?
Parfois ce site est un jeu de pistes.
Je suis très mauvais, en jeux de pistes.
A qui t'adresses-tu, Miss ?
Ambiguïté.
Ou précision.
On n'est jamais suffisamment mathématique.
Quel beau fil, ceci étant.
Souffle parfois ici une brise de...
Je m'adressais à Aube.
Connais-tu Aube ?
Parfois ce site est un jeu de pistes.
Je suis très mauvais, en jeux de pistes.
A qui t'adresses-tu, Miss ?
Ambiguïté.
Ou précision.
On n'est jamais suffisamment mathématique.
Quel beau fil, ceci étant.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: L'automne
Je dois vous l'avouer, j'adore cuisiner.
Tout à l'heure derrière un paquet de chips j'ai découvert l'histoire de ce produit (je vous colle ici le texte de Wikipédia.fr) :
L'invention des chips est attribuée à George Crum, un chef cuisinier. C'est à cause d'un client (qui pourrait être Cornelius Vanderbilt) particulièrement exigeant que George Crum mit au point malgré lui ce qui allait devenir l'amuse-gueule le plus répandu au monde[réf. nécessaire]. Pour la deuxième fois de suite, le client refuse son assiette de frites, trop épaisses à son goût. Énervé, le chef George Crum décide non plus de tailler les pommes de terre mais de les émincer en tranches aussi fines que possible. Quelques minutes de friture, un peu de sel et le tour est joué. Mais contre toute attente ces « copeaux » de pommes de terre ont un véritable succès. George Crum décide même d'en faire sa spécialité et de les inscrire sur sa carte. Ils devinrent une spécialité nommée selon le nom du village, Saratoga chips. Toutefois, Georges Crum étant à la fois afro-américain et amérindien, il ne peut en aucun cas déposer de brevet aux États-Unis pour cette invention.
Ainsi de la contrainte naît la création, comme si la liberté de créer n'était qu'une illusion, la création ne se fait que pour réagir à une contrainte.
De même ceci, sur la poussière car j'adhère à cette idée de lumière qui cherche justement à se libérer de la poussière https://fr.wikipedia.org/wiki/Chevirat_haKelim#La_brisure_des_vases :
Tout à l'heure derrière un paquet de chips j'ai découvert l'histoire de ce produit (je vous colle ici le texte de Wikipédia.fr) :
L'invention des chips est attribuée à George Crum, un chef cuisinier. C'est à cause d'un client (qui pourrait être Cornelius Vanderbilt) particulièrement exigeant que George Crum mit au point malgré lui ce qui allait devenir l'amuse-gueule le plus répandu au monde[réf. nécessaire]. Pour la deuxième fois de suite, le client refuse son assiette de frites, trop épaisses à son goût. Énervé, le chef George Crum décide non plus de tailler les pommes de terre mais de les émincer en tranches aussi fines que possible. Quelques minutes de friture, un peu de sel et le tour est joué. Mais contre toute attente ces « copeaux » de pommes de terre ont un véritable succès. George Crum décide même d'en faire sa spécialité et de les inscrire sur sa carte. Ils devinrent une spécialité nommée selon le nom du village, Saratoga chips. Toutefois, Georges Crum étant à la fois afro-américain et amérindien, il ne peut en aucun cas déposer de brevet aux États-Unis pour cette invention.
Ainsi de la contrainte naît la création, comme si la liberté de créer n'était qu'une illusion, la création ne se fait que pour réagir à une contrainte.
De même ceci, sur la poussière car j'adhère à cette idée de lumière qui cherche justement à se libérer de la poussière https://fr.wikipedia.org/wiki/Chevirat_haKelim#La_brisure_des_vases :
- Spoiler:
- Les étincelles de lumière divine restent captives des kelippot, réduites à l’état de déchets, en quelque sorte. La « brisure des vases » opère une rupture catastrophique entre les trois sefirot les plus élevées (la Couronne, la Sagesse et l’Intelligence) et le sefirah la plus basse (le Royaume). Les communications sont rompues entre le haut et le bas, puisque les six sefirot intermédiaires ne sont plus que des débris.
Cette rupture de communication est à l’origine du mal, selon Isaac Louria, dans la mesure où elles retiennent une lumière indispensable à l’accomplissement de la création jusqu’à sa perfection. Les kelippot, les « coquilles », rendent obscur ce qui pourrait paraître clair. Elles engendrent les contresens, les erreurs, des méprises et, en somme, les puissances dont profite le mal, selon Louria.
La structure défaillante de la création divine, présente dans la Kabbale depuis Isaac l'Aveugle (1160 - 1235), trouve une explication chez Isaac Louria. La puissance du Jugement (din), parce qu’il restreint considérablement la puissance de Miséricorde (en quoi consiste la lumière divine), quand se produit la création du monde, fragilise tout l’édifice séfirotique. Le Jugement ne forme pas de vases assez solides pour supporter un afflux intense de compassion. C’est pourquoi, au-delà des kelippot, le Jugement se trouve à la racine du mal.
Re: L'automne
River, oh river, river running deep
Bring me something that will let me get to sleep
In the washing of the water will you take it all away
Bring me something to take this pain away
Invité- Invité
Re: L'automne
J'apprécie et ne me sens pas à "la hauteur" pour contribuer.
(Je suis en voyage dans les textes bibliques, rien à voir.)
Bonheur d'UNE contribution.
Merci, Aube.
(Je suis en voyage dans les textes bibliques, rien à voir.)
Bonheur d'UNE contribution.
Merci, Aube.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: L'automne
L'hiver d'ici a enfin mis à mort le trop long automne.
Gelées blanches sur les amandiers.
Les rouge-queues timides (tels noirs bergeronnettes) et les chardonnerets impies,
le rouge-gorge du sud et le rouge-gorge du nord,
les mésanges bleues enfin (mais le couple de faucons pélerins ?)
les pinsons, fruits des pruniers sauvages,
et puis les vols magnifiques des étourneaux (qui nichent sur le temple),
Bring me something to take this pain away
Gelées blanches sur les amandiers.
Les rouge-queues timides (tels noirs bergeronnettes) et les chardonnerets impies,
le rouge-gorge du sud et le rouge-gorge du nord,
les mésanges bleues enfin (mais le couple de faucons pélerins ?)
les pinsons, fruits des pruniers sauvages,
et puis les vols magnifiques des étourneaux (qui nichent sur le temple),
Bring me something to take this pain away
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: L'automne
@ dust in the wind
I lit a thin green candle
to make you jealous of me
but the room just filled up with mosquitoes
they heard that my body was free
Then I took the dust
of a long sleepness night
and I put it in your little shoe
and then I confess
that i tortured the dress
that you whore for the world to look trough
Our words
are all
dust in the wind
Read you soon, Aube
you're too rare
I lit a thin green candle
to make you jealous of me
but the room just filled up with mosquitoes
they heard that my body was free
Then I took the dust
of a long sleepness night
and I put it in your little shoe
and then I confess
that i tortured the dress
that you whore for the world to look trough
Our words
are all
dust in the wind
Read you soon, Aube
you're too rare
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: L'automne
Les grues cendrées ont crié haut dans le ciel se signant de leur V comme la victoire répétée sur les saisons passant.
Invité- Invité
Re: L'automne
C'est vrai, izo ?
Déjà ?
Déjà ?
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: L'automne
un classique, chanté par les plus grands :
Autumn in New York, why does it seem so inviting?
Autumn in New York, it spells the thrill of first-nighting.
Glittering crowds and shimmering clouds in canyons of steel;
they're making me feel: I'm home.
It's autumn in New York that brings the promise of new love.
Autumn in New York is often mingled with pain.
Dreamers with empty hands may sigh for exotic lands;
It's autumn in New York;
It's good to live it again.
Autumn in New York, why does it seem so inviting?
Autumn in New York, it spells the thrill of first-nighting.
Glittering crowds and shimmering clouds in canyons of steel;
they're making me feel: I'm home.
It's autumn in New York that brings the promise of new love.
Autumn in New York is often mingled with pain.
Dreamers with empty hands may sigh for exotic lands;
It's autumn in New York;
It's good to live it again.
Invité- Invité
Page 3 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Page 3 sur 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum