November's Girl and roses

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Message par I am So Sure Dim 18 Déc 2016 - 18:28


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un powerpoint de la douance ? en mode calendrier de l'avant, le basique et si on veut on ouvre la petite fenêtre ou pas si on est concerné. pardon j'ai vu un calendrier de l'avant, de l'après au présent, star wars, le chocolat ça m'inspire, et comme j'ai juré fidélité haute à ma connerie, surtout à ma conne rit Smile

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Message par I am So Sure Dim 18 Déc 2016 - 18:28

Je ne supporte pas que l’on me touche
Ils esquivent les bises et fuient les lieux bondés. Quand d’autres raffolent des câlins et des papouilles, ils ont un mouvement de retrait dès qu’on les effleure. Pourquoi cet évitement du contact physique ?
Agnès Rogelet
November's Girl and roses - Page 20 Je-ne-supporte-pas-que-l-on-me-touche_imagePanoramique647_286
© iStock

















 

1 / 3
 













Sommaire







  • Pourquoi ?

  • Un passé verrouillé

  • La peur de déborder

  • Etre touché… par qui ?

  • Que faire ?

  • Conseils à l'entourage

  • Témoignage








Pourquoi ?

Marie a 29 ans, elle danse, sort, aime… Elle a l’air plutôt bien dans sa peau. Pourtant, elle ne supporte pas qu’on lui pose la main sur l’épaule, qu’on l’entoure de bras amicaux, qu’on lui touche les cheveux. « Le contact physique, c’est pire que d’être vue toute nue. Je me sens dévoilée, j’étouffe, j’ai l’impression que c’est le début de la fin. »
Mais que redoute-t-elle ? Pour la dermatologue et psychanalyste Sylvie Consoli, le corps a une mémoire et porte des marques invisibles. « Notamment les traces des zones corporelles plus ou moins investies par les échanges tactiles avec les figures parentales. J’observe qu’il y a souvent, chez ces personnes qui ont une angoisse du toucher, une histoire corporelle avec la mère plutôt compliquée. » Fuir le contact physique est alors une manière de ne pas décadenasser le grand coffre des souvenirs douloureux.

Un passé verrouillé

« La chair est bavarde », écrit la romancière Alice Ferney (La Conversation amoureuse J’ai lu, 2004).. Et inconsciemment, chacun sait que son corps est le témoin de son histoire. « Chaque individu peut faire le récit de sa vie à travers ce qui est arrivé à son corps, par le souvenir qu’il en a et par ce qu’on lui a raconté », explique le psychanalyste Pascal-Henri Keller. « Tu as été propre à tel âge », « Tu as les mains de ton père », « Cette cicatrice, c’est parce que tu étais casse-cou »… Refuser d’être touché revient à refuser de dévoiler ce passé qui ne passe pas. « Dans des cas extrêmes, explique Sylvie Consoli, les maladies de peau peuvent même être utilisées comme des leurres, afin de maintenir le regard “au-dehors”.»

La peur de déborder

Le toucher est, de nos cinq sens, le seul à être réciproque : quand je touche, je suis aussi touché. Et cette « entrée en matière » peut faire peur à plus d’un titre. « Dès que quelqu’un se montre un peu trop tactile avec moi, explique Coralie, 33 ans, j’ai l’impression qu’il se croit tout permis ou que je pourrais devenir sa chose. Et je deviens agressive. » Coralie redoute d’être envahie par l’autre ou débordée par ses émotions, comme si ses limites corporelles et psychiques étaient peu fiables. Dès lors, elle n’investit son corps, surface de contact et d’échange, que comme un bouclier.
Etre touché… par qui ?
« Il ne faut pas oublier que le corps tout entier, selon Freud, peut fonctionner comme une zone érogène », rappelle Pascal-Henri Keller. Et que tout ce qui le concerne est lié à l’identité psycho-sexuelle. A y regarder de plus près, l’évitement apparemment généralisé ne se rapporterait en réalité qu’à un autre bien précis. Se pose alors la question suivante : « Qui est cet autre avec lequel je ne supporte pas d’éprouver un plaisir qui évoquerait le plaisir sexuel ? » Toutes les hypothèses sont évidemment possibles et seul un travail thérapeutique pourra décrypter ces empreintes corporelles.

Que faire ?








Le Dialogue du corps et de l’esprit de Pascal-Henri Keller.
Un psychanalyste raconte et interroge l’histoire d’une aspiration moderne : la réconciliation du corps et de l’esprit (Odile Jacob, 2006).
Psychanalyse, dermatologie : d’une peau à l’autre de Sylvie et Silla Consoli.
Nos deux mètres carrés de peau forment une sorte de bouclier entre le dedans et le dehors. Les auteurs, l’une dermatologue et psychanalyste, l’autre psychiatre, explorent l’impact psychique des effractions faites au corps (PUF, 2006).


Analysez la situation
On vous a touché ou effleuré, le malaise vous gagne. Essayez de décrypter l’épisode : quelles intentions avez-vous prêtées à celui qui a posé la main sur vous ? Sont-elles pertinentes au regard du contexte, des habitudes tactiles de cette personne avec vous, mais aussi avec autrui? Qu’a-t-il pu vouloir signifier d’autre ? Faire le tri entre le plus plausible et le plus improbable contribuera à apaiser votre agitation.
Touchez-vous vous-même
Parce que le toucher est difficile à éviter, qu’il peut être réconfortant et permettre un meilleur rapport à son corps et à soi, tentez de découvrir les sensations agréables qu’il procure en apprivoisant votre propre contact. Prenez l’habitude de vous malaxer paumes et phalanges avec une crème hydratante, pour plus de douceur. Dénouez les tensions de votre nuque, de vos épaules. Et au coucher, détendez-vous en vous massant les pieds.

Conseils à l'entourage

Il esquive vos baisers, se contorsionne pour ne pas sentir votre main sur son épaule ou sur sa joue ? Ne vous vexez pas : dans la majorité des cas, ce n’est pas vous qu’il rejette, mais ce que le geste que vous ébauchez et son impact sur sa peau représentent pour lui. Evitez d’insister, ainsi que le « Je n’ai pas la peste », et invitez-le à un contact tactile qu’il maîtriserait.
Par exemple, pour lui dire bonjour, ne l’embrassez pas, dites plutôt : « Tu ne m’embrasses pas ? » En le laissant décider, il se sentira moins envahi. Et s’il n’y parvient pas, proposez-lui de trouver un nouveau code tactile, moins menaçant pour lui, pour vous saluer.
Témoignage
Célia, 37 ans, vidéaste : J’avais transformé ma peau en carapace 
« Toute petite déjà, je ronchonnais quand on m’embrassait ou que l’on me serrait dans les bras. Vers 10-12 ans, j’ai développé une stratégie de “sauvage” ! Dès que je voyais quelqu’un dont je supposais qu’il allait me toucher, je me mettais à bouger, sautiller, me tortiller… pour être insaisissable. C’est vers 16 ans que j’ai vraiment commencé à souffrir du contact. Je rougissais beaucoup, pas seulement quand on me touchait, mais même avant, dès que l’on s’approchait de moi. Souvent, après, à la fin de la journée, je me sentais étouffer et me mettais à pleurer. Ça m’arrivait avec des inconnus comme avec certains de mes amis. J’ai commencé à avoir de l’eczéma et une véritable phobie du toucher, qui m’a conduite à consulter un psychanalyste.
Grâce à lui, j’ai compris que j’avais transformé ma peau en carapace, pour ne pas être touchée par les autres, ni physiquement, ni affectivement. Et que je déplaçais sur eux le rejet que j’avais de ma mère et de sa tentation de me posséder, de tout savoir de moi, de me garder près d’elle. Mon analyse m’a réellement sauvé la peau ! »
https://www.psychologies.com/Moi/Moi-et-les-autres/Relationnel/Articles-et-Dossiers/Je-ne-supporte-pas-que-l-on-me-touche#1
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Message par I am So Sure Dim 18 Déc 2016 - 18:29

Pourquoi rencontrons-nous toujours les mêmes problèmes ?




.
November's Girl and roses - Page 20 AiguillesLe 18/06/2014

Lorsqu’un problème vient à nous, nous essayons toujours de le fuir, de le contourner ou de le résoudre. Pour cela, nous avons tendance à utiliser notre mental afin de réfléchir et d’ainsi tenter de trouver la solution à notre problème. C’est un réflexe pour nous, humains, car comme nous sommes faits pour vivre dans l’harmonie, nous allons donc toujours nous diriger vers le chemin qui, nous le croyons, sera le plus rapide. Et pourtant, c’est de loin la moins bonne façon de résoudre réellement un problème.
Quand la vie nous amène une difficulté, immanquablement, c’est que nous l’avons attirée. Elle, elle ne fait que répondre à notre énergie et nous renvoyer exactement la difficulté qui est en résonance avec notre propre vibration. C’est donc nous qui attirons ce que vous vivons. Mais au-delà de cette réalité où il ne s’agit pas de se culpabiliser au sujet des mauvaises choses que nous attirons, il faut être conscient que la magie se cache derrière. En fait, rencontrer une difficulté c’est attirer à nous une vraie source d’évolution.
Chaque problème est un cadeau, ce n’est que son emballage qui est laid, mais pour le savoir, encore faut-il être d’accord de le déballer. Chaque chose qui arrive et que nous jugeons négative n’est en fait qu’une opportunité de la vie pour découvrir la souffrance que cela réveille en nous et enfin pouvoir s’en libérer. Car, sans le réveil de cette souffrance, comment pouvez-vous savoir qu’elle est en vous et comment pouvez-vous alors la transmuter et vous alléger ? C’est notre mental qui juge chacun de nos problèmes et les voit comme des épreuves difficiles, mais il n’est en est rien. Lorsque nous parvenons à ne plus les voir de cette façon et que nous ne résistons plus en tentant de les résoudre coûte que coûte, nous pouvons simplement les voir avec notre cœur et notre conscience et décider d’en faire un outil unique d’évolution et de mieux-être.
Dernièrement, une personne était venue à moi concernant une difficulté qu’elle avait à dire « non ». Tout dans sa vie se dessinait de telle manière que cette difficulté pour elle se trouvait partout : dans son boulot, dans sa vie de couple, dans ses relations,…  Durant des années, elle avait, soit contourné, soit fui, soit baissé les bras devant ce problème et elle venait me voir, car elle ne trouvait plus de solutions pour parvenir à le gérer. En venant, elle pensait que j’arriverai à la faire changer, qu’elle deviendrai plus forte et arriverai peut-être à oser émettre un « non » ferme quand elle le devait, mais ce n’était pas de ça dont elle avait besoin…
En travaillant avec elle, son âme nous a montré les origines de sa difficulté. Nous avons découvert que cette incapacité à dire non, venait du fait que lorsqu’elle était enfant, son père disait toujours « non » à tout. Elle en a tellement souffert que chaque fois qu’elle devait refuser quelque chose à quelqu’un, c’est comme si elle ouvrait à nouveau une porte sur la blessure de cet enfant et étant insupportable pour lui, il l’empêchait de le faire. En fait, il n’y avait rien à changer chez elle et je crois qu’il n’y a jamais rien à changer chez personne ! Ce n’est pas nous qui devons changer, ce sont juste nos blessures, nos peurs, nos croyances, bref nos mémoires qui doivent être libérées afin que nous puissions juste, non pas changer, mais redevenir nous-même, redevenir ce que nous sommes vraiment. Elle n’était pas ce qu’elle croyait être, elle n’était pas une personne qui n’osait pas s’affirmer et refuser, il était juste question d’une petite fille en souffrance qui avait besoin de guérir pour pouvoir de nouveau être ce qu’elle était vraiment.
Lorsque trois semaines plus tard, j’ai revu cette personne, les événements dans sa vie avaient changés de telle manière qu’elle n’était plus confrontée à devoir dire « non ». Tout ce qui dans sa vie était positionné pour la forcer à rencontrer cette peur avait disparu ! Plus rien dans sa vie ne venait la percuter et la forcer à dire « non » ou à refuser. Je ne dis pas que cela ne lui arrivera jamais, mais cela signifie que cette blessure étant libérée, elle n’a plus eu besoin d’être confrontée à ces situations et elles n’ont plus eu raison d’avoir lieu.
Toute sa vie elle avait contourné et tenté de fuir cette peur du « non » qu’elle redoutait tant, et plus elle la fuyait, plus elle revenait en force. Ce que son âme lui demandait c’était simplement d’écouter ce que cette peur faisait revenir à la surface, de laisser ses émotions s’exprimer pour qu’elles puissent enfin se libérer et se dissoudre. C’est si simple et pourtant nous avons tant de mal à comprendre cela et à le mettre en pratique. Combien de gens, pour arriver à ce qui leur semble être une solution, vont plutôt suivre des stages d’affirmation de soi et ne font, en réalité, que se battre contre leur propre enfant blessé. Ils tentent désespérément de l’endurcir pour qu’il arrive enfin, par la force à dire « non » et lorsqu’ils y parviennent, comme la vie continue de leur renvoyer ce qu’ils vibrent, elle ne ferait que leur projeter des situations encore plus difficiles, nécessitant encore plus de force pour parvenir à refuser… Ils entrent alors dans un combat qui s’amplifie de jours en jours et duquel, s’ils continuent de résister, ils ne sortiront jamais gagnants, puisqu’en fait c’est contre eux-mêmes qu’ils se livrent un combat.
Rien de ce qui nous arrive ne doit être perçu comme un combat que nous avons à livrer pour obtenir notre liberté. La résistance et les efforts sont les seuls responsables de notre souffrance et ce n’est que lorsque nous décidons de poser les armes que nous pouvons voir ce que la vie nous amène comme un cadeau et enfin trouver notre liberté.
http://guerisonintuitive.com/pourquoi-rencontrons-nous-toujours-les-memes-problemes/

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Rencontre de trains
November's Girl and roses - Page 20 Pt_jauneLe problème
November's Girl and roses - Page 20 Pt_jauneSolution

November's Girl and roses - Page 20 Herbe

Une locomotive à vapeur croise un TGV et lui demande : 
"Cela fait longtemps que tu as arrêté de fumer ?" 


November's Girl and roses - Page 20 Herbe

November's Girl and roses - Page 20 Pt_vLe problème 

Paris Marseille sont distantes d'environ 900km.
Un train rouge quitte Marseille à 0 heure tandis qu'un train bleu quitte Paris à la même heure.
Le train rouge roule à 100km/h et le bleu roule à 120km/h.
Observer l'animation et repérer sur le graphique l'heure de rencontre approximative puis la distance de Paris de chacun des deux trains ( ;o)… c'est la même ! ).
Ensuite déterminer précisément par le calcul l'heure de rencontre à la seconde près et la distance correspondante de Paris au kilomètre près.
November's Girl and roses - Page 20 LoupePLEIN ECRAN
 
November's Girl and roses - Page 20 Haut3
November's Girl and roses - Page 20 Pt_vSolution 
Le croisement a lieu à 4h5min27s à 491km de Paris.

.On peut raisonner très simplement en considérant que les deux trains se rapprochent à une vitesse de 220km/h (c'est à dire la somme de leurs deux vitesses). Pour parcourir 900 km ils mettront ensemble (900 / 220) heures qu'il suffit de convertir en heures minutes secondes comme nous l'avons vu précédemment.

.On peut aussi procéder en cherchant l'intersection de deux droites (t désigne la durée de parcours et d la distance parcourue par chaque train par rapport à Paris ) :
d = 120 t et d = 900 -100 t soit 
120 t = 900 -100 t 
d'où 220 t = 900 
donc en heures t = 900 / 220 
soit environ 4,0909 heures qui donnent 4 heures 5 minutes et un peu plus de 27 secondes.
On trouve la distance de Paris avec par exemple l'équation d = 120 t 
soit d = 120 (900/220) 
donc d vaut environ 491
et les trains se croisent à environ 491 kilomètres de Paris.


http://therese.eveilleau.pagesperso-orange.fr/pages/truc_mat/textes/trains.htm

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c'est l'histoire de "les doués" qui avaient des problèmes, ils prirent le train ensemble pour aller rencontrer les mêmes solutions.


écris moi la suite....
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Message par I am So Sure Dim 18 Déc 2016 - 18:30


♪ Tout Le Monde Veut Devenir Un Cat ♪
Tout le monde veut devenir un Cat
Parce que un chat quand il est Cat
Retombe sur ces pattes
Tout le monde est piqué
De ces pas si bien rythmé,
Tout semble auprès de lui très démodé

Une cloche, quoi qu'il joue
Sa trompette vous rend fou
Ça swingue comme un pied
Mais c'est pire que l'ennui
Oh là là mes amis
Quelle calamité

C'est comme parmi ces gars
qui veulent chanter
Ben c'est un Cat
Le seul qui sache s'acharne à swinguer
Qui donc danserait encore
La gigue avec des nattes?

Quand tout le monde veut devenir un Cat
Une cloche, quoi qu'il joue
Bientôt sa nous rend fou
Ça swingue comme un pied
Oui c'est pire que l'ennui
Oh là là mes amis
Quelle calamité

Tout le monde veut devenir un Cat
Parce que un chat 
quand il est Cat
Retombe sur ses pattes
A jouer du jazz
On devient vite un acrobate

J'aimerais plus de passion
Plus de cœur et d'abandon
Habillez de couleurs cette chanson
Il n'y a qu'à jouer en d'autres clefs
Moduler oh oui ça me plait
Car j'adore faire certaines
Petites variations
Les autres chats vont s'assembler
Dans la ruelle mal éclairée
La grande nuit va commencer
Nous les laisserons alors s'aimer

Tout le monde
Tout le monde
Tout le monde veut devenir un Cat
Alléluia
Alléluia ! Alléluia !

Tout le monde veut devenir un cat
Tout le monde
Tout le monde
Tout le monde veut devenir un cat
Alléluia ! Alléluia !

Tout le monde veut devenir un cat
Mmmm!
Tout le monde
Tout le monde
Un par un par 3 ou même par 4
Alléluia !
Alléluia ! Alléluia !


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Calamité, cale à mité, cat bien alimenté ne voit plus le laid ou si, tout dépend si il est demi et crée oui mais.
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Message par I am So Sure Dim 18 Déc 2016 - 18:31

http://vanessalalo.com/wp-content/uploads/2011/12/Le-Vide-en-Psychanalyse.pdf
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Message par I am So Sure Dim 18 Déc 2016 - 18:34

Véronique Hervouët — « Les dessous archaïques de la crise identitaire »



Document du mercredi 25 juillet 2012



par  P. Valas 

November's Girl and roses - Page 20 Rubon0-54917
Ce texte exceptionnel est publié en avant première avec l’aimable autorisation du « Cercle Aristote » et de son auteur. Il est une des plus brillantes contributions à l’ouvrage « La nation au XXI[size=12]e siècle, une idée d’avenir ? » à paraître début 2010.[/size]
  Sommaire  

  • Comment se construit l’identité ?
  • De la carence du désir à la crise identitaire
  • Au niveau de l’élaboration subjective
  • Le relativisme culturel
  • L’usage pervers du terme « racisme »
  • La substitution du chiffre à la lettre et l’effacement du Sens
  • Du point de vue de la société occidentale
  • Le fantasme identitaire des « élites » mondialisées
  • Le sacrifice culturel : par pertes et profits
  • Le Nouvel-Homme du Nouvel Ordre Mondial
  • Les ressorts archaïques du victimisme identitaire
  • L’offensive opportuniste et la « passion d’être soi » des sociétés traditionnelles
  • La positivité de l’autocritique et du doute


« Les dessous archaïques de la crise identitaire,
par Véronique Hervouët, psychanalyste »

 
November's Girl and roses - Page 20 9k=
 
Parler de la crise identitaire c’est tout d’abord la situer dans son contexte de crise généralisée : crise économique, crise de l’éducation, crise de l’enseignement, crise des institutions… On peut se douter que ces crises ne sont pas seulement concomitantes. Elles résultent et participent d’un effondrement systémique de la civilisation occidentale. Mon propos consiste à repérer la lame de fond qui l’anime.
Dans le contexte de relativisme politique et culturel que nous traversons, nous pouvons constater que nombre de mots et concepts ne fonctionnent plus comme vecteurs de sens au service de la pensée mais comme des agents de communication au service de « l’air du temps ». Je désigne par là l’idéologie distillée par le discours médiatique, constituée d’émanations inconscientes, de fantasmes, non-dits et dénégations des passages à l’acte en cours (1).
Ainsi en est-il du mot « identité », utilisé confusément pour parler de soi et des autres, à divers titres d’appartenance communautaire, notamment sexuelle, ethnique, religieuse, régionale.
Nous reconnaissons dans cette déclinaison les composantes d’un autre concept à succès : « la diversité » dont les médias nous rebattent les oreilles. Tant pour la légitimer que pour effacer au plus vite de nos mémoires le souvenir d’une cohésion sociale fondée sur le respect des valeurs républicaines, les droits et les devoirs inhérents à la citoyenneté.
Les revendications identitaires contemporaines se manifestent sur un mode passionnel confinant à la violence, mâtiné de victimisme que leur accréditation institutionnelle (2) rend explosives.
Nous y détecterons d’emblée les symptômes d’une souffrance existentielle généralisée, d’une grave crise identitaire.
Afin de l’ouvrir à l’analyse, nous rapporterons tout d’abord ce terme obscur d’ « identité » à la question de « l’Être » qui le sous-tend.
Aborder cette dialectique primaire de « l’Être » nous ramène aux fondements les plus archaïques des sociétés humaines.
— Des archaïsmes inamovibles
Les fondements archaïques dont il est question sont non seulement génériques à l’ensemble de l’humanité, mais encore intrinsèques à la structure psychique de tout sujet humain. Si l’on peut qualifier ces fondements d’archaïques, c’est parce qu’ils se rapportent à notre double appartenance au réel biologique et à la réalité langagière. C’est en effet dans cet espace d’ambiguïtés que, depuis des temps immémoriaux, l’identité subjective est appelée à se construire et se réaliser. La problématique identitaire qui submerge le monde contemporain (passionnelle, caractéristique de son ancrage dans la vie intime) s’articule manifestement aux tremblements de cette phase archaïque. Il est donc urgent d’aviser en quoi consistent ces archaïsmes, parce qu’ils participent de l’histoire de chaque sujet et qu’à ce titre ils sont structurellement récurrents. Mais surtout parce que leur contention est au principe de l’élaboration et du maintien des processus de civilisation (3).

Comment se construit l’identité ?  

L’identité n’est pas une réalité matérielle. C’est une construction qui se réalise par la médiation de la parole et qui comporte deux niveaux inter-dépendants.
L’un constitue et régit l’économie intime de chaque sujet.
L’autre, collectif et institué, en prend le relais pour façonner et structurer le champ social (traditions, religions, lois).
— La construction identitaire du « sujet »
C’est lors de l’acquisition du langage que se produit l’émergence du Sujet humain. C’est en effet le langage qui, dans la relation intersubjective, interpelle le sujet comme tel et le construit en lui donnant reconnaissance.
Mais en même temps le langage le divise. Car l’Autre de la parole laisse dans le sujet une empreinte en creux, qui fait manque. Ce manque à « être », qui frappe l’existence humaine du sceau de l’incomplétude, est ce qui fonde le désir.
S’il est vrai que le désir est suscité par un objet convoité, il n’en reste pas moins que le vide qui le cause est de structure. C’est en quoi aucun objet, fut-il le plus désirable, n’est approprié pour le combler. La satisfaction du désir laisse toujours à désirer C’est ce qui fait dire que le désir est insatiable. Quoi qu’ils possèdent, les humains en proie au désir, c’est-à-dire au « manque-à-Être » qui les creuse, réclament « toujours plus »…
Mais quel est donc cet obscur objet du désir ?
Le désir réfère incontournablement à celui de la mère. Celui-ci constitue en effet une entrave à la demande d’amour et à la satisfaction des besoins de l’enfant, qui voudraient que sa mère se consacre entièrement à lui. C’est pourquoi l’enfant veut être l’objet du désir de sa mère.
Ce désir premier reste inscrit dans le psychisme comme une indélébile référence. Et comme le désir féminin est orienté du côté mâle, le symbole phallique qui lui est associé est investi d’un prestige unique et référent qui est à l’origine du phallocentrisme qui structure le psychisme de tous les sujets humains (quel qu’en soit le sexe), mais aussi les institutions de l’ensemble des sociétés humaines. Ce phallocentrisme a pour conséquence que le sexe féminin ne trouve place dans l’inconscient qu’en tant qu’Autre-privé-de-phallus.
Ce désir originaire et infantile d’être le phallus constitue le prototype de tout désir d’« Être ». C’est ce que nous allons vérifier concernant celui qui sous-tend les revendications identitaires.
— L’identification sexuelle : « avoir » ou « ne pas avoir »
Cette symbolique phallique fondatrice étant posée, la découverte de la différence sexuelle — qui est pour l’essentiel découverte de ce qui manque à la mère — est un moment déterminant dans la construction psychique du sujet. Elle fait basculer le désir de l’enfant de la problématique primordiale de « l’être » vers celle de « l’avoir » où le sujet est appelé à s’identifier sexuellement. « Avoir » ou « ne pas avoir » le phallus, telle est l’alternative. C’est le moment au cours duquel la symbolique phallique vient s’ancrer dans l’imaginaire (4). Cette séquence est déterminante car elle amorce la destitution de la mère de sa position de toute puissance et permet d’introduire la loi du père.
— L’assomption du désir dans le champ éducatif judéo-chrétien
Dans la société occidentale, la culture s’est façonnée dans les champs linguistiques hébreu, grec et latin — qui ont engendré les valeurs de justice et d’égalité inscrites dans les Évangiles — et s’est structurée sur le modèle du droit romain (5). Ceci se traduit dans les textes religieux par une dévalorisation radicale de la jouissance qui implique dans le champ social une application égalitaire mais très contraignante de l’Interdit. Cette configuration singulière a déterminé un modèle éducatif qui engendre une forte culpabilité et une frustration douloureusement ressenties sur le plan individuel. Ces dispositions se sont cependant avérées très productives sur le plan collectif car elles ont favorisé l’émergence de l’autocritique et positivé le doute, terreaux fertiles de la pensée créative qui constitue le moteur du développement socio-économique et culturel occidental.
Il y a cinquante ans à peine, les processus normatifs psycho-éducatifs s’élaboraient encore sous ces auspices.
Dans la cellule familiale, l’Interdit était incarné par le père, dont le rôle majeur était de séparer la mère et l’enfant. La meilleure façon pour le père de s’opposer au désir de l’enfant pour sa mère étant de faire valoir les prérogatives du sien. Le désir de l’enfant restait ainsi en souffrance, interdit. C’est à l’issue d ’une période dite de « latence » et à la faveur des poussées hormonales de l’adolescence que le désir pouvait refaire surface. Il incitait le sujet à s’affranchir de l’interdit paternel, à renoncer à son objet incestueux en se reportant vers un objet de désir choisi hors du cercle familial.
Cette configuration liée à cette chronologie montre que l’avénement du désir du sujet, qui permet son affranchissement, est lié structurellement à l’énoncé de l’Interdit (6).
— L’identification par appartenance dans les sociétés traditionnelles
Dans la plupart des sociétés traditionnelles, les interdits vont dans le sens d’une moindre pression sur les pulsions, voire de leur aménagement social et institutionnel. Le phallocentrisme s’y manifeste explicitement par la prévalence du sexe mâle. Ceci se traduit par une application inégalitaire des Interdits et contraintes qui se concrétise par l’affectation d’un statut inférieur aux femmes, généralement étendu aux minorités ethniques et religieuses (7). La satisfaction sexuelle masculine y est privilégiée et le report du désir de la femme sur celui de la mère légitimé. Dans ce contexte, la relation fusionnelle mère-fils s’épanouit librement jusqu’à l’approche de l’adolescence. La rupture de ce lien puissant s’effectue généralement sur le mode de la circoncision. Pratiquée au moment de l’adolescence, cette ablation partielle de l’organe impliqué dans le désir exerce une menace explicite et concrète qui suscite la terreur chez les garçons, occasionnant non seulement la rupture avec la mère mais aussi avec l’Autre-sexe. C’est ce « mauvais aiguillage du désir et de la Loi » (Cool qui engendre la mise à l’écart, la dévaluation et la discrimination des femmes que l’on peut constater dans la plupart des sociétés traditionnelles.
Cette bipartition sexuelle assure une fonction identitaire qui conditionne l’équilibre psychique des individus et l’ordre social. Mais le phallocentrisme, qui affecte aux deux sexes des valeurs si tranchées, se projette en enjeux vertigineux sur les procédures identificatoires.
L’appartenance sexuelle masculine détermine en effet cet enjeu majeur qu’est la dignité du sujet, la supériorité qui s’y attache mais aussi la position dominante dans la relation dominant/dominé que légitime l’organisation sociale.
Ces enjeux identitaires sont d’autant plus angoissants qu’ils interviennent sur une base vacillante : le manque à « Être » constitutif du sujet. C’est ce manque structural du sujet qui place sous le signe de la précarité le symbole phallique et suscite l’angoisse de sa perte. Au point de s’opposer à l’assomption du désir. Ce qui est le cas quand pèsent des menaces concrètes telles que la circoncision sur le pénis.
C’est pour contrevenir à cette précarité de l’identité phallique que les sociétés traditionnelles éprouvent la nécessité de l’authentifier par la privation ostentatoire de l’Autre.
Ce dispositif qui fait supporter à l’Autre la charge du manque, de l’indignité, de la culpabilité et de la honte, constitue pour ceux qu’elle épargne, un écran efficace à leur propre faille subjective, aux frustrations qu’elle engendre et favorise ainsi une certaine stabilité sociale. Mais l’assomption problématique du désir masculin, qui entrave les processus d’affranchissement individuel, la négativation de la culpabilité et du doute qui dissuadent l’autocritique et donc la pensée créative, tendent à confiner le socius dans l’immobilisme et l’anémie économique (9).

De la carence du désir à la crise identitaire  

Nous venons de voir comment se structurent et se différencient les montages de l’identité dans la société chrétienne et les sociétés traditionnelles. Nous allons maintenant aborder la crise identitaire contemporaine. C’est-à-dire comment se sont déstabilisés les modèles identitaires, éducatifs et culturels que nous avons exposés.
Tout d’abord, que se passe t-il quand une société comme la nôtre congédie l’Interdit et ses applications pour leur substituer le contraire, le principe de l’Impératif de jouissance (10) ? Je pointe en ces termes les mutations sociales, économiques et culturelles que résument parfaitement deux slogans bien connus : « Il est interdit d’interdire » et « Jouissons sans entraves ».

Au niveau de l’élaboration subjective  

Dans un contexte familial où la présence paternelle tend à s’effacer, la séparation de la mère et de l’enfant devient aléatoire. Le désir tend alors à se perpétuer sur le mode primaire et narcissique du désir « d’être », articulé au désir de la mère. Quant à l’identification sexuelle, elle devient hypothétique faute de la contribution du père et de sa loi pour assurer la représentation de la différence sexuelle et engager l’affranchissement du sujet. Ce qui vient alors à émerger à l’état brut, désarrimé du désir d’objet qui le positive, c’est le manque à « être », c’est-à-dire le vide structurel intérieur qui habite l’être humain du fait qu’il parle.
Les symptômes de cette carence identitaire s’expriment de multiples façons. Sous la forme de marquages du corps qui tentent de pallier à l’effacement du sujet du langage et du désir : percings, tatouages, coiffes, rasages, marques et accessoires vestimentaires ostentatoires. Où nous reconnaîtrons le retour spontané et privatisé de rituels identificatoires, comparables à ceux qui sont institués dans les sociétés primitives et tribales.
Cette faillite subjective et cette carence du désir se projettent dans le champ de la consommation sur le mode de l’achat compulsif, de l’anorexie et de la boulimie.
Tandis que dans l’espace médiatique, qui a pris en otage les procédures sociales de reconnaissance en les cantonnant dans les limites de la notoriété, elle prend le caractère pathétique de la fascination pour le vedettariat et la quête effrénée de célébrité.
Sur le plan sociétal, la quête identitaire se poursuit sur le mode de la revendication d’appartenance (sexuelle, ethnique, religieuse), connotée, comme nous l’avons vu, des rivalités et frustrations qu’engendre toujours la recherche aléatoire de « l’être ».
Cette quête identitaire comporte aussi un revers : le dégoût et le déni de soi. Position que l’on peut constater, sur le plan individuel, par l’expansion du suicide (notamment chez les jeunes, les chômeurs, les victimes du stress en entreprise).

Le relativisme culturel  

Le dégoût et le déni de soi se manifeste aussi au plus haut niveau politique. Il prend les dehors d’un « relativisme culturel » qui se donne les gants d’un humanisme universel où les cultures et civilisations seraient différentes mais en leur fond et valeurs équivalentes.
Cette considération relève d’un aveuglement (inconscient ou volontaire) mais aussi d’un ethnocentrisme occidental. Car les valeurs supposées à ce « multiculturalisme universel » sont celles des Droits de l’Homme. Que cela plaise ou non ces valeurs humanistes sont issues des valeurs égalitaires énoncées dans les Évangiles. Ce sont elles qui ont permis, sur le temps long, de battre en brèche les principes inégalitaires, sexistes et tribaux (qui régnaient dans le champ occidental comme partout ailleurs) et qui régissent encore aujourd’hui la plupart des sociétés traditionnelles..../...
https://www.valas.fr/Veronique-Hervouet-Les-dessous-archaiques-de-la-crise-identitaire,085
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les photos, le blanco, le déni de soi ? pourquoi ?
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Message par I am So Sure Dim 18 Déc 2016 - 18:37

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Ne pas être vue dans toute sa vitrine. Le le doué propose, le dit np ne dispose pas forcément.  disposer peut alors vouloir dire disposer des pièces comme un puzzle. L'homme pro pose, la femme dispose, dix poses (pas dans le sens  pig je t'ai entendu le penser Razz)
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Message par I am So Sure Dim 18 Déc 2016 - 18:38

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Mental model
From Wikipedia, the free encyclopedia








For other uses, see Mind model.
mental model is an explanation of someone's thought process about how something works in the real world. It is a representation of the surrounding world, the relationships between its various parts and a person's intuitive perception about his or her own acts and their consequences. Mental models can help shape behaviour and set an approach to solving problems (akin to a personal algorithm) and doing tasks.
A mental model is a kind of internal symbol or representation of external reality, hypothesized to play a major role in cognition, reasoning and decision-making. Kenneth Craik suggested in 1943 that the mind constructs "small-scale models" of reality that it uses to anticipate events.
[url=https://en.wikipedia.org/wiki/Jay_Wright_Forrester]Jay Wright Forrester defined general mental models as:
[/url]




The image of the world around us, which we carry in our head, is just a model. Nobody in his head imagines all the world, government or country. He has only selected concepts, and relationships between them, and uses those to represent the real system.


In psychology, the term mental models is sometimes used to refer to mental representations or mental simulation generally. At other times it is used to refer to mental models and reasoning and to the mental model theory of reasoning developed by Philip Johnson-Laird and Ruth M.J. Byrne.

Contents





  [hide] 





  • 1History
  • 2Mental models and reasoning

    • 2.1Principles of mental models
    • 2.2Reasoning with mental models
    • 2.3Criticisms


  • 3Mental models of dynamics systems: mental models in system dynamics

    • 3.1Characteristics
    • 3.2Expression of mental models of dynamic systems
    • 3.3Mental model in relation to system dynamics and systemic thinking
    • 3.4Single and double-loop learning

      • 3.4.1Single-loop learning
      • 3.4.2Double-loop learning




  • 4See also
  • 5Notes
  • 6References
  • 7Further reading
  • 8External links




History[edit]





The term mental model is believed to have originated with Kenneth Craik in his 1943 book The Nature of Explanation.[1][2] Georges-Henri Luquet in Le dessin enfantin (Children's drawings), published in 1927 by Alcan, Paris, argued that children construct internal models, a view that influenced, among others, child psychologist Jean Piaget.
Philip Johnson-Laird published Mental Models: Towards a Cognitive Science of Language, Inference and Consciousness in 1983. In the same year, Dedre Gentner and Albert Stevens edited a collection of chapters in a book also titled Mental Models.[3] The first line of their book explains the idea further: "One function of this chapter is to belabor the obvious; people's views of the world, of themselves, of their own capabilities, and of the tasks that they are asked to perform, or topics they are asked to learn, depend heavily on the conceptualizations that they bring to the task." (see the book: Mental Models).
Since then, there has been much discussion and use of the idea in human-computer interaction and usability by researchers including Donald Norman and Steve Krug (in his book Don't Make Me Think). Walter Kintsch and Teun A. van Dijk, using the term situation model (in their book Strategies of Discourse Comprehension, 1983), showed the relevance of mental models for the production and comprehension of discourse.

Mental models and reasoning[edit]





One view of human reasoning is that it depends on mental models. In this view, mental models can be constructed from perception, imagination, or the comprehension of discourse (Johnson-Laird, 1983). Such mental models are akin to architects' models or to physicists' diagrams in that their structure is analogous to the structure of the situation that they represent, unlike, say, the structure of logical forms used in formal rule theories of reasoning. In this respect, they are a little like pictures in the picture theory of language described by philosopher Ludwig Wittgenstein in 1922. Philip Johnson-Laird and Ruth M.J. Byrne developed a theory of mental models which makes the assumption that reasoning depends, not on logical form, but on mental models (Johnson-Laird and Byrne, 1991).

Principles of mental models[edit]





Mental models are based on a small set of fundamental assumptions (axioms), which distinguish them from other proposed representations in the psychology of reasoning (Byrne and Johnson-Laird, 2009). Each mental model represents a possibility. A mental model represents one possibility, capturing what is common to all the different ways in which the possibility may occur (Johnson-Laird and Byrne, 2002). Mental models are iconic, i.e., each part of a model corresponds to each part of what it represents (Johnson-Laird, 2006). Mental models are based on a principle of truth: they typically represent only those situations that are possible, and each model of a possibility represents only what is true in that possibility according to the proposition. However, mental models can represent what is false, temporarily assumed to be true, for example, in the case of counterfactual conditionals and counterfactual thinking (Byrne, 2005).

Reasoning with mental models[edit]





People infer that a conclusion is valid if it holds in all the possibilities. Procedures for reasoning with mental models rely on counter-examples to refute invalid inferences; they establish validity by ensuring that a conclusion holds over all the models of the premises. Reasoners focus on a subset of the possible models of multiple-model problems, often just a single model. The ease with which reasoners can make deductions is affected by many factors, including age and working memory (Barrouillet, et al., 2000). They reject a conclusion if they find a counterexample, i.e., a possibility in which the premises hold, but the conclusion does not (Schroyens, et al. 2003; Verschueren, et al., 2005).

Criticisms[edit]





Scientific debate continues about whether human reasoning is based on mental models, versus formal rules of inference (e.g., O'Brien, 2009), domain-specific rules of inference (e.g., Cheng & Holyoak, 2008; Cosmides, 2005), or probabilities (e.g., Oaksford and Chater, 2007). Many empirical comparisons of the different theories have been carried out (e.g., Oberauer, 2006).

Mental models of dynamics systems: mental models in system dynamics[edit]





Characteristics[edit]





A mental model is generally:


  • founded on unquantifiable, impugnable, obscure, or incomplete facts
  • flexible – is considerably variable in positive as well as in negative sense
  • an information filter – causes selective perception, perception of only selected parts of information
  • very limited, compared with the complexities of the world, and even when a scientific model is extensive and in accordance with a certain reality in the derivation of logical consequences of it, it must take into account such restrictions as working memory; i.e., rules on the maximum number of elements that people are able to remember, gestaltisms or failure of the principles of logic, etc.
  • dependent on sources of information, which one can not find anywhere else, are available at any time and can be used.[4][5][6]



Mental models are a fundamental way to understand organizational learning. Mental models are "deeply held images of thinking and acting".[7] Mental models are so basic to understanding the world that people are hardly conscious of them.

Expression of mental models of dynamic systems[edit]





S.N. Groesser and M. Schaffernicht (2012) describe three basic methods which are typically used:


  • Causal loop diagrams – displaying tendency and a direction of information connections and the resulting causality and feedback loops
  • System structure diagrams – another way to express the structure of a qualitative dynamic system
  • Stock and flow diagrams - a way to quantify the structure of a dynamic system



These methods allow showing a mental model of a dynamic system, as an explicit, written model about a certain system based on internal beliefs. Analyzing these graphical representations has been an increasing area of research across many social science fields.[8] Additionally software tools that attempt to capture and analyze the structural and functional properties of individual mental models such as Mental Modeler, "a participatory modeling tool based in fuzzy-logic cognitive mapping",[9] have recently been developed and used to collect/compare/combine mental model representations collected from individuals for use in social science research, collaborative decision-making, and natural resource planning.

Mental model in relation to system dynamics and systemic thinking[edit]





In the simplification of reality, creating a model can find a sense of reality, seeking to overcome systemic thinking and system dynamics.
These two disciplines can help to construct a better coordination with the reality of mental models and simulate it accurately. They increase the probability that the consequences of how to decide and act in accordance with how to plan.[4]


  • System dynamics – extending mental models through the creation of explicit models, which are clear, easily communicated and can be compared with each other.
  • Systemic thinking – seeking the means to improve the mental models and thereby improve the quality of dynamic decisions that are based on mental models.



Single and double-loop learning[edit]





After analyzing the basic characteristics, it is necessary to bring the process of changing the mental models, or the process of learning. Learning is a back-loop process, and feedback loops can be illustrated as: single-loop learning or double-loop learning.

Single-loop learning[edit]





Mental models affect the way people work with the information and determine the final decision. The decision itself changes, but the mental models remain the same. It is the predominant method of learning, because it is very convenient. One established mental model is fixed, so the next decision is very fast.

Double-loop learning[edit]






Main article: Double-loop learning

Double-loop learning (see diagram below) is used when it is necessary to change the mental model on which a decision depends. Unlike single loops, this model includes a shift in understanding, from simple and static to broader and more dynamic, such as taking into account the changes in the surroundings and the need for expression changes in mental models.[5]



[th]Process of learning[/th]
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Feedback process
November's Girl and roses - Page 20 180px-Smycka2eng


Single-loop learning
November's Girl and roses - Page 20 180px-Smycka3eng


Double-loop learning

See also[edit]




  • Cognitive map
  • Cognitive psychology
  • Conceptual model
  • Educational psychology
  • Folk psychology
  • Internal model (motor control)
  • Knowledge representation
  • Lovemap
  • Macrocognition
  • Map–territory relation
  • Model-dependent realism
  • Neuro-linguistic programming
  • Neuroeconomics
  • Neuroplasticity
  • OODA loop
  • Psyche (psychology)
  • Self-stereotyping
  • Social intuitionism
  • Space mapping
  • System dynamics
  • Text and conversation theory

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Message par I am So Sure Dim 18 Déc 2016 - 18:40

looping cérébral

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pas d'avion, pas d'action, pas de direction, pas de looping, du gribouillis.

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Message par I am So Sure Dim 18 Déc 2016 - 18:41

Abstraction






[ltr]November's Girl and roses - Page 20 20px-Disambig_colour.svg Cette page d’homonymie répertorie les différents sujets et articles partageant un même nom.[/ltr]




Sur les autres projets Wikimedia :


  • abstraction, sur le Wiktionnaire



  • En philosophie, l'abstraction désigne à la fois une opération qui consiste à isoler par la pensée une ou plusieurs qualités d'un objet concret pour en former une représentation intellectuelle, et le produit de cette opération.
  • En psychologie, la pensée abstraite désigne l'aptitude à faire preuve d'abstraction, mais aussi à manipuler les concepts dans des raisonnements.
  • Dans les arts, l'abstraction renvoie, entre autres, aux différents arts abstraits et plus largement à des formes expressives non figurative et non narrative.
  • en informatique, l'abstraction correspond à deux concepts différents:

    • en architecture des systèmes informatiques, l'abstraction est une représentation abstraite commune des objets permettant d'en simplifier et d'en unifier la manipulation,
    • en informatique théorique, l'abstraction est un construction syntaxique de base du lambda-calcul.


  • Abstraction, film américain de Prince Bagdasarian,



lambda cale luc Smile
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Message par I am So Sure Dim 18 Déc 2016 - 18:42

La souffrance, le cerveau et l’évolution

Par David Vandenbosch



 Psychopathologie
 
 Emotions (gestion des)


November's Girl and roses - Page 20 Arton3404-e811a
Lors d’un voyage en Pologne, j’ai eu l’occa­sion de visi­ter la ville de Varsovie. A proxi­mité de la vieille ville (recons­truite), il était pos­si­ble de se rendre au sommet d’une tour et béné­fi­cier d’une vue sur la place et les bâti­ments avoi­si­nants. Arrivé au sommet, concen­tré sur mes photos, je mitraille les pay­sa­ges à 360 °.
A un moment précis, mon atten­tion est atti­rée par un couple en inte­rac­tion juste sur ma gauche. Sans volonté de voyeu­risme et plus par curio­sité, je ne peux m’empê­cher d’obser­ver la scène sans la déran­ger nul­le­ment. L’homme appa­rem­ment un peu gauche et fébrile dans ses mou­ve­ments s’age­nouille en gar­dant les yeux rivés sur la femme qui se tient en face de lui. Il plonge la main dans sa poche et en res­sort avec un écrin qu’il ouvre, face à sa com­pa­gne pan­toise et bouche bée, tem­po­rai­re­ment figée dans ce moment d’éternité bref qui pré­cède l’hypo­thé­ti­que et dési­rée réponse (ins­tant que vous avez peut-être connu ?). Elle ne pro­nonce aucun mot, ses larmes se met­tent à couler et un sou­rire immense se des­sine,… les deux amants se pren­nent dans les bras, se regar­dant pro­fon­dé­ment dans les yeux,…

En descendant, je croisai dans les 10 minutes, une mère en colère qui tient son enfant par le col, un couple qui se dispute sur le bord de la route, une personne âgée qui râle sur un cycliste qui croise leur route d’un peu trop près, un enfant qui s’extasie devant un fakir qui donne l’impression de voler,… le bal des émotions.
Les méandres de l’existence nous amènent parfois à côtoyer la solitude, le désarroi, des traumatismes, ils nous transportent dans l’inquiétude, l’angoisse, le stress, la panique. 
C’est ce que certains nomment la souffrance. Et face à cette souffrance, il est normal de vouloir la diminuer pour laisser plus de place à la satisfaction, la quiétude, la paix.
Nous allons observer cette souffrance à la lumière de l’évolution afin de préciser ses origines au sein de notre propre cerveau.
Mieux comprendre ses doutes, ses peines, ses inquiétudes,… permet dans certains cas un soulagement. En tout cas, proposer une explication opérationnalisable de son problème et ouverte sur la solution constitue une première étape intéressante vers une possible évolution.
La vie offre au quotidien une myriade de joies et de plaisirs mais elle recèle également une myriade de moments de peines et de désarroi. Cet état de fait découle en grande partie de trois stratégies qui ont permis au cours des millénaires aux humains et aux animaux de survivre en climat hostile et transmettre leurs gènes. 
Lorsque nous sommes placés dans une logique de survie, ces stratégies sont très efficaces. Dans d’autres contextes, elles entrainent un certains nombre de souffrances. Un peu comme un médicament qui traite un symptôme et entraine toute une série de conséquences connexes tels que les effets secondaires.
Lorsque ces stratégies sont contrariées, des signaux d’alerte à la menace - parfois très douloureux - sont envoyés et parcourent le système nerveux pour remettre l’humain ou l’animal sur une voie plus profitable pour lui.
Ces trois stratégies pourraient être résumées de la manière suivante :
November's Girl and roses - Page 20 Puce 1 . Créer des séparations dans le but d’établir des limites et des frontières entre vous-mêmes et le monde mais également entre les différents états mentaux. 
November's Girl and roses - Page 20 Puce 2. Maintenir une certaine stabilité, cela dans l’optique de préserver un équilibre sain entre les système physiques et mentaux. 
November's Girl and roses - Page 20 Puce 3. Etre capable de saisir les opportunités potentielles et éviter les dangers - dans ce cas, l’important est de pouvoir bénéficier de ce qui est favorable à la reproduction et échapper à ce qui est défavorable.

En temps de survie, nous l’avons vu, ces stratégies sont redoutables. Les voies de l’évolution cependant se préoccupent très peu de ce que nous allons ressentir et choisissent invariablement les pistes les plus efficientes. 
Pour inciter les humains et les animaux à adopter ces stratégies et transmettre leurs gènes, les réseaux neuronaux ont évolué et ont été petit à petit configurés pour générer de la douleur et de l’angoisse dans de circonstances telles que :


  • Une atténuation ou disparition des séparations

  • Des menaces perçues au niveau de la stabilité

  • Lorsque les opportunités nous échappent ou quand le danger menace.


Paradoxe, ironie et douceur amère de notre environnement, ces conditions sont en permanence réunies. En effet, tout est inter-connecté, le monde interne et externe est en perpétuel changement et cerise sur le gâteau, nous ne pouvons saisir toutes les opportunités ou celles-ci peuvent devenir moins attractives, le tout baigné dans une atmosphère de dangers inéluctables (maladies, blessures, vieillissement et mort,…).
L’effort et les éléments mis en branle pour maintenir les séparations sont fréquemment ralentis voire arrêtés par des connexions indispensables que nous avons avec le monde (au travers notamment du métabolisme au niveau de l’environnement / de l’empathie et de l’amour pour le contact avec les autres). Par conséquent, en fonction des circonstances internes ou externes, nous pouvons nous sentir en proie à la solitude et l’isolement ou au contraire être submergé par de trop nombreuses informations.
Lorsque les systèmes de notre corps, de notre esprit ou de nos relations deviennent instables notre cerveau produit des signaux d’alerte dérangeants.
Ces systèmes utilisent des capteurs qui jaugent en permanence l’état de stabilité et envoie des signaux suffisamment désagréables de telle sorte qu’ils engendrent un sentiment de menace, qui va amener à restaurer l’équilibre avant que le système ne se dégrade réellement. Comme tout change en permanence ces signaux plus ou moins discrets ne cessent de nous parvenir. Emotions, perturbations internes, douleurs ,.. jalonnent à dessein notre quotidien.

Notre cerveau a la particularité de déformer nos expériences en leur assignant une tonalité affective - agréable, désagréable ou neutre.
Observez vos expériences au sein de votre environnement et appréciez le nombre de fois où votre cerveau va connoter une expérience de la sorte : le restaurant, le médecin, un trajet,… il leur collera les vocables suivants : c’était bon, c’était pénible, c’était trop long, c’était immangeable, c’était bien,...
Au final et tout logiquement, en tant qu’organisme vivant nous allons rechercher ce qui est agréable, éviter ce qui est aversif et ignorer ce qui est neutre.
Imaginez, maintenant, que ce système se mette à vous faire éviter certaines expériences qui vous sont indispensables mais qu’il a classé dans la rubrique à éviter ?
Uniquement de la fiction ?

Au cours de notre évolution, nous avons été amenés à nous focaliser, en vue de la préservation de l’espèce, plus spécifiquement sur les stimuli négatifs ou dangereux. 
En effet, aux temps préhistoriques, il était plus cohérent de rester vigilant au danger d’un animal sauvage et de fuir s’il se présentait, quitte à abandonner temporairement sa quête de nourriture. En effet, celle-ci pourra être trouvée ultérieurement une fois hors de danger, alors que mort on a beaucoup moins faim et on se reproduit plus difficilement (jusqu’à preuve du contraire bien entendu). 
Ce penchant négatif a tendance à négliger les bonnes nouvelles, il souligne les mauvaises et peut générer de l’anxiété et du pessimisme. 
L’action de récolte d’éléments positifs n’est donc pas totalement intuitive et naturelle, elle demande bien souvent une démarche délibérée et une construction. Cette information va dans le sens de concevoir le bonheur non pas comme un objectif à atteindre mais un processus à vivre et à mettre en action.

Notre cerveau a cette magnifique capacité de simuler des expériences. Il construit une part de ce qui nous entoure pour maintenir une cohérence et une continuité. En fait, une grande partie de ce que l’on perçoit de l’extérieur est en fait fabriqué à l’intérieur par le cerveau comme les images de synthèse d’un film. Nous vivons dès lors dans une réalité reconstituée suffisamment proche du réel pour que nous ne cognions pas (trop) souvent aux meubles.
A ce propos, une phrase du Talmud dit que « Tu ne vois pas le monde tel qu’il est, tu le vois tel que tu es »
Et lorsque nous sommes dans un environnement calme, paisible, neutre (votre lit par exemple) ce simulateur nous extrait de l’instant présent en générant des fractions de réalité virtuelles qui vont nous amener parfois à poursuivre des plaisirs surfaits et intérieurement surenchéris ou à résister à des douleurs exagérées ou irréelles.
Au final, notre cerveau remarquablement plus développé que celui de nos voisins les animaux se dessine comme un terrain fertile à l’éclosion d’une souffrance parfois utile. Nous seuls pouvons nous inquiéter d’un avenir plus ou moins lointain, regretter des actes ou des non-actions passées et nous reprocher le présent. Nous pouvons parfois être frustrés quand nous obtenons ce que nous avons tellement désiré ou si nous ne le sommes pas le phénomène d’habituation hédonique va éroder le plaisir ressenti à l’obtention du précieux sésame. Nous sommes aussi, de temps en temps déçus quand une bonne chose prend fin. Dans certaines circonstances nous souffrons de souffrir.
A ces moments, nous pouvons être mécontents d’avoir mal, être révoltés par l’idée de la mort ou tristes de nous réveiller tristes, en ce monde, un jour de plus. Ce type de souffrance - qui englobe une grande majorité de nos peines et de notre insatisfaction - est une construction de notre cerveau, utile en d’autres époques et lieux mais parfois un peu décalée en nos temps actuels. Il s’agit d’une invention. Ce qui est mi-ironique/cynique et mi-poignant /touchant et comporte en son sein un caractère extrêmement encourageant.
Car le cerveau à l’origine de ces maux peut aussi être à l’origine d’une autre chose, un quelque chose, proche du remède et du bonheur.
November's Girl and roses - Page 20 Puce David Vandenbosch


http://www.mieux-etre.org/La-souffrance-le-cerveau-et-l.html
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Message par I am So Sure Dim 18 Déc 2016 - 18:44

ABSTRACTION-CRÉATION (1931-1936)


Fondée le 15 février 1931 et faisant suite à la dissolution du fugace groupe Cercle et Carré érigé un an plus tôt par Michel Seuphor en réaction à la prééminence du mouvement surréaliste de ce début de siècle, l'association d'artistes "Abstraction-Création" atteste irrévocablement du dynamisme culturel qu'offre cette fructueuse période de l'entre-deux-guerres.
November's Girl and roses - Page 20 Delius-dessinateur-portrait-Auguste-HERBIN-dessin-en-couleuLe peintre précurseur Auguste HERBIN en est le président, alors adepte d'un langage pictural géométrique élémentaire "non figuratif-non objectif" et créateur d'un alphabet plastique à vocation universaliste.
Une nouvelle ère esthétique s'impose, ses intuitions chromatiques demeurent.
Sa constance et son intégrité artistique forcent le respect.
 
November's Girl and roses - Page 20 Delius-dessinateur-portrait-Auguste-HERBIN-dessin-monochromNovember's Girl and roses - Page 20 Delius-dessinateur-portrait-Auguste-HERBIN-dessin-sepiaNovember's Girl and roses - Page 20 Delius-dessinateur-Auguste-HERBIN-dessin-couleurNovember's Girl and roses - Page 20 Delius-dessinateur-Auguste-HERBIN-dessin-monochromeNovember's Girl and roses - Page 20 Delius-dessinateur-Auguste-HERBIN-dessin-au-traitNovember's Girl and roses - Page 20 Delius-dessinateur-Auguste-HERBIN-dessin-bistreGeorges VANTONGERLOO se dirige résolument vers l'arithmétique au service du Grand Art avec ses brillantes compositions de volumes orthogonaux puis au tournant des années vingt radicalise son inspiration vers le néo-plasticisme, co signataire du manifeste "De Stijl" avec Mondrian et Doesburg, il explore le répertoire de l'abstraction géométrique avec un égal bonheur et s'impose en pionnier de la sculpture moderne.
 
November's Girl and roses - Page 20 Delius-dessinateur-portrait-de-George-Vantongerloo-couleurNovember's Girl and roses - Page 20 Delius-dessinateur-portrait-de-George-Vantongerloo-variatioNovember's Girl and roses - Page 20 Delius-dessinateur-portrait-de-George-Vantongerloo-copie-1November's Girl and roses - Page 20 Delius-dessinateur-George-Vantongerloo-dessin-au-trait-variNovember's Girl and roses - Page 20 Delius-dessinateur-George-Vantongerloo-dessin-au-traitNovember's Girl and roses - Page 20 Delius-dessinateur-George-Vantongerloo-dessin-couleurNovember's Girl and roses - Page 20 Delius-dessinateur-George-Vantongerloo-dessin-monochrome-no





 
November's Girl and roses - Page 20 Delius-dessinateur-George-Vantongerloo-dessin-sepiaNovember's Girl and roses - Page 20 Delius-dessinateur-George-Vantongerloo-dessin-monochrome
Après avoir formé avec Théo van Doesburg le Groupe "Art Concret" Jean HÉLION oriente son oeuvre vers la quête d'un Art Universel, non représentatif, son apport patent au collectif d'artistes d'avant-garde Français affleure indiscutablement, parcours atypique s'il en est qui le mènera cependant à un retour propice au figuratif dès 1939.
 
November's Girl and roses - Page 20 Delius-dessinateur-portrait-de-Jean-HELION-dessin-couleurBien qu'adepte de la mouvance néoplasticienne de Piet MondrianJean Hélion s'y conforme et s'en détache tout à la fois en un jeu adextre d'adroites dissemblances singularisé par ses compositions orthogonales où la ligne noire se meut en surface de couleur créant un rythme distinctif dont la démarche cousine de l'esprit Ligne Clairene pouvait que trouver ici sa place légitime.
 
November's Girl and roses - Page 20 Delius-dessinateur-portrait-de-Jean-HELION-dessin-quadri-c
November's Girl and roses - Page 20 Delius-dessinateur-portrait-de-Jean-HELION-dessin-monochroNovember's Girl and roses - Page 20 Delius-dessinateur-portrait-de-Jean-HELION-dessin-bistreNovember's Girl and roses - Page 20 Delius-dessinateur-portrait-de-Jean-HELION-dessin-quadrichNovember's Girl and roses - Page 20 Delius-dessinateur-portrait-de-Jean-HELION-dessin-variatioNovember's Girl and roses - Page 20 Delius-dessinateur-portrait-de-Jean-HELION-dessin-copie-1
http://delius-dessinateur.over-blog.com/article-abstraction-creation-1931-1936-115312969.html
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Message par I am So Sure Dim 18 Déc 2016 - 18:46

Je suis le roi de la danse, oh
La jungle est mes pieds
De la puissance, je suis au plus haut
Et pourtant je dois vous envier
Je voudrais devenir un homme
Ce serait merveilleux
Vivre pareil aux autres hommes loin des singes ennuyeux

Oh oupidou
Je voudrais marcher comme vous
Et parler comme vous
Faire comme vous, tout
Un singe comme moi
Pourrais, je crois,
Être parfois bien plus humain que vous

Ouais, oh, oh, oh ouh
Pourtant crois moi bien je suis pas dupe
Si je marchande avec vous
C'est que je désire le moyen d'être
Un homme un point c'est tout
Dis moi le secret pour être un homme
Est-ce vraiment si mystérieux
Pour moi faire éclore
La grande fleur rouge
Ce serait merveilleux

Oh, ouh, oh, yeah
Ram dap dap, pampa doubi
Zoubidoubi
Zabadiba
Tabarabib, tarabab
Tababampa
Woah, oh dam dam dara
Tirip, tirou
Kao kao kao

Ouh je voudrais marcher comme vous
Et parler comme vous
Faire comme vous, tout
Car je l'avoue quelqu’un comme moi
C'est vrai je crois peux devenir comme vous
C'est vrai je crois peux devenir comme moi, ouh
C'est vrai je crois peux devenir comme moi, ha







mon key, ça serait fall'hic ?


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Message par I am So Sure Dim 18 Déc 2016 - 18:48

November's Girl and roses - Page 20 9k=

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alors j'ai dit : ben c'est malin maintenant je vois tout en mosaïque. ce qui est encore une fois formidableuhmeuhment très con puisqu'évidemment...
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Message par I am So Sure Dim 18 Déc 2016 - 18:50

[size=38]Des brouillons pour faire bouillonner les idées[/size]
 8 novembre 2013 
 Emmanuel Grange
 
 0 export, non classé, Pédagogie, Pédagogie
 3 commentaires sur Des brouillons pour faire bouillonner les idées

November's Girl and roses - Page 20 Brouillon-Site
Le brouillon, des élèves n’aiment pas forcément ça et s’en passent volontiers. Essentiel à la mise en place des idées, il faut les convaincre de l’utiliser et il est nécessaire de leur offrir plusieurs outils pour organiser leur pensée. S’il convient à certains, le brouillon linéaire montrera ses limites au fil de la scolarité, notamment avec les contraintes horaires posées par les examens. Carte mentaletextimagédouble-molécule, tour d’horizon des brouillons pour faire bouillonner les idées.
November's Girl and roses - Page 20 BB-carte-mentale3214

Dans la nouvelle épreuve d’Histoire-Géographie et d’Education civique au Brevet, il est demandé aux élèves de rédiger un développement construit d’environ une page sans avoir recours à des documents. Cet exercice nécessite d’aller chercher les informations dans un coin de sa mémoire, de les trier puis les organiser… et cela est loin d’être évident pour un(e) collégien(n)e. Pour éviter que l’élève lâche un flux d’informations désordonnées sur sa copie, il faut lui donner une méthode et des outils pour construire sa pensée.
Dans cet article, Martine Alcorta montre deux grandes tendances dans l’utilisation du brouillon à l’école :
« Le brouillon linéaire : c’est un brouillon qui présente peu de différences avec le texte final, il est entièrement rédigé et peut faire éventuelle- ment l’objet de quelques révisions et réécritures, mais qui restent très locales.
Le brouillon instrumental : c’est un brouillon qui présente des structures écrites qui rompent avec l’aspect linéaire de l’écrit de communication. On y trouve non plus des phrases mais des mots et groupes de mots, une utilisation bidimention- nelle de l’espace graphique, sous forme de listes et de tableaux et le recours à des outils graphiques qui ne sont plus des mots, mais des flèches, des numéros et autres symboles. »
1. Le brouillon linéaire
Le brouillon traditionnel (voir exemple ci-dessous) pose inévitablement un problème de temps. Tout écrire (ou presque) grignote des minutes précieuses. Pour des élèves qui ont du mal à trouver un plan à leur rédaction, le brouillon traditionnel, où tout est linéaire, peut bloquer la réflexion. Évidemment, des élèves sont à l’aise avec cette façon de travailler et cela depuis des générations. Mais il est intéressant de savoir qu’il existe des moyens plus visuels et plus rapides pour organiser ses idées. En conditions d’examen, il faut savoir gérer son temps.
November's Girl and roses - Page 20 Num%C3%A9riser0005-217x300

2. Le brouillon instrumental
Avec ce type de brouillon, les productions sont plus visuelles et peuvent être associées à la pensée divergente qui consiste à formuler de façon créative sa réponse à une question.
La carte mentale

November's Girl and roses - Page 20 Carte-mentale374

En conditions d’examen, la carte mentale permet …
[list="box-sizing: border-box; margin-right: 0px; margin-bottom: 20px; margin-left: 35px; padding-right: 0px; padding-left: 0px; border: 0px; outline: 0px; vertical-align: baseline; background: transparent; list-style-position: initial; list-style-image: initial; text-align: justify;"]
[*]d’aller à l’essentiel
[*]d’avoir un plan clair sur une seule page
[*]d’organiser ses idées et ses exemples de façon simple
[*]de gagner du temps


[/list]

Les mots-clés (dates, lieux, événements, notions, personnages) mémorisés doivent être réinjectés dans la carte mentale. Il faut insister sur l’aspect visuel et créatif de la carte (utilisation de la couleur, du dessin, des symboles et des drapeaux) pour les inciter à en faire. Pas une carte d’élève n’est similaire, ce qui montre bien que chacun organise à sa façon à ses idées.

  • Un article montrant comment une élève est passée de la carte mentale à la rédaction linéaire
  • Les articles relatifs à la carte mentale sur la passerelle




Le textimagé

C’est sur le blog de Ludovic Fécamp que j’ai rencontré ce mot-valise : textimagé. Dans cet article, il explique que les origines de cette alternative à la carte mentale.
« Le monde anglo-saxon appelle cela le sketchnoting (« prise de notes visuelle »). La méthode est linéaire (comme pour un résumé de cours traditionnel) mais illustrée. Pour les élèves rétifs à tout type de schéma et qui ont des difficultés, cela peut apporter un plus. Les dessins seront liés aux idées et choisis en fonction de leur ressenti. L’illustration ne sera donc pas seulement attrayante. S’approprier les connaissances par soi-même, en fonction de son vécu personnel, est un premier pas vers l’autonomie tant désirée des élèves.« 

November's Girl and roses - Page 20 Annc3a9es-de-gaulle2

Un textimagé de Ludovic Fécamp sur les années De Gaulle

La double-molécule

Cette autre façon d’organiser ses idées vient du site Pédagogie agile de Christian Den Hartigh. 
November's Girl and roses - Page 20 Atomes

La double-molécule utilisée pour structurer un récit en Français

« La double-Molécule est un objet conceptuel formé de 16 atomes. Cet outil permet de réguler les flux d’informations sur une période donnée. Grâce à sa forme, c’est également au moyen mnémotechnique basé sur la méthode des loci. Ses 16 atomes représentent 16 informations. Elles sont situées à des emplacements précis pour constituer la double molécule. »
L’intérêt de cette technique est de lister les informations/questions nécessaires pour la construction d’une rédaction. Elle est facilement adaptable aux spécificités d’une discipline. Lors d’un cours de méthodologie avec un groupe de 3ème, je l’ai testée.  Certains élèves ont trouvé la technique plus adaptée à leur fonctionnement que la carte mentale : chaque atome reprend les questions à se poser et permet d’automatiser le brouillon.
November's Girl and roses - Page 20 Molecule1

November's Girl and roses - Page 20 Mol%C3%A9cule-1

Le circuit électrique

Il pourrait être intéressant de travailler avec les professeurs de Physique-Chimie autour du langage utilisé pour les schémas du circuit électrique (voir cet article). Il pourrait très bien devenir un outil pour construire un brouillon en utilisant ses symboles.
http://lewebpedagogique.com/blog/des-brouillons-pour-faire-bouillonner-les-idees/
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Message par I am So Sure Dim 18 Déc 2016 - 18:50

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Message par I am So Sure Dim 18 Déc 2016 - 18:52

Évidences profondes



Celui qui n’a pas d’objectifs ne risque pas de les atteindre.

Sun Tzu




Il n’y a pas de vent favorable pour qui ne connaît pas son port.

Sénèque




Si vous ne savez pas où vous allez vous allez probablement vous retrouver ailleurs.

J.L. Peter & R. Hull, Le Principe de Peter, XV




Car de nombreux chemins mènent à presque n’importe quelle Rome.

Stephen Jay Gould, Le Pouce du Panda




On s’étonne trop de ce qu’on voit rarement et pas assez de ce qu’on voit tous les jours.

Madame de Genlis




Seules sont perdues d’avance les batailles qu’on ne livre pas.

Anonyme




Le meilleur moyen de tenir sa parole est de ne jamais la donner.

Napoléon Bonaparte




La vie est trop courte pour se la pourrir.

Florian Bernasconi




Il arrive souvent de ne rien obtenir parce que l’on ne tente rien.

Jacques Deval




Si cela va sans dire, ça ira encore mieux en le disant.

Talleyrand




Qui veut noyer son chien, l’accuse de la rage,
Et service d’autrui n'est pas un héritage.

Molière, Les Femmes savantes, II, 5




Qui aime ses lunettes ménage sa monture.

Francis Blanche




Si vis lactem, para bollum.

Odile Mangeney, citée par Jean-Yves Rehby




Mieux vaut être seul que mal accompagné.

Pierre Gringore, 
Notables enseignements, adages et proverbes
, 1527




Quand dans une cage on enferme un lion affamé, un homme affamé, et une côtelette, ce n’est jamais la côtelette qui gagne.

Cavanna




Tuer convainc mieux les gens que n’importe quoi d’autre.

A.E. Van Vogt, Le Monde des non-A




La vanité de faire savoir qu’on vous a confié un secret est généralement l’un des motifs principaux de sa divulgation.

Samuel Johnson




Celui qui dans la vie, est parti de zéro pour n’arriver à rien dans l’existence n’a de merci à dire à personne.

Pierre Dac, Les Pensées




Quand Ève voulut un second enfant, Adam fut très embarrassé car il ne savait pas quel était le geste, parmi tous ceux qu’il avait faits, qui avait eu pour conséquence d’engendrer le premier bébé.

Cavanna




Les responsables de l’État [de Rhode Island] ont déclaré que l’on ne pouvait d’aucune façon excuser l’équipe de cantonniers qui avait fait passer une ligne jaune par-dessus un chien crevé au bord de la route.

The San Francisco Examiner




Un optimiste, c’est un homme qui plante deux glands et qui s’achète un hamac.

Maréchal De Lattre de Tassigny




Le cerisier qui fleurit en hiver est un imbécile.

Proverbe chinois




Quand on a dix pas à faire, neuf font la moitié du chemin.

Proverbe chinois

Il n’y a que le premier pas qui coûte.

Proverbe francais




Je n’ai pas assez de larmes...
...
...
...
...
... pour porter des lentilles de contact.

Une passagère en avion, 
citée par Roland Moreno, Théorie du Bordel Ambiant




Parmi les heureux de la terre, ne considérez personne comme favorisé par le sort avant qu’il ne soit mort.

Maxime de Solon




L’humour, c’est de savoir que tout, absolument tout, est drôle ; dès l’instant que c’est aux autres que cela arrive.

Marcel Achard




Quand on est sûr d’avoir raison, on n’a pas besoin de discuter avec ceux qui ont tort.

Anonyme




La vérité n’est jamais amusante. Sans cela tout le monde la dirait.

Michel Audiard, in Les Barbouzes, de Georges Lautner




Quand la souris nargue le chat, c’est que son trou n’est pas loin.

Proverbe nigérien




Le meilleur moyen de faire cesser la tentation, c’est d’y succomber.

Tristan Bernard




Early to rise and early to bed 
Makes a man healthy but socially dead.
[ Se lever tôt et se coucher tôt rend un homme sain mais socialement mort. ]

Animaniacs, série burlesque américaine




There are two major products that come out of Berkeley: LSD and UNIX. We don’t believe this to be a coincidence.
[ Il y a deux produits majeurs qui sont sortis de Berkeley [grande université californienne] : le LSD et Unix. Nous ne croyons pas que ce soit une coïncidence. ] 

Jeremy S. Anderson




Si vous ne pouvez pas nourrir cent personnes, nourrissez-en au moins une.

Mère Teresa




Experience is that marvelous thing that enables you to recognize a mistake when you make it again.
[ L’expérience est cette chose merveilleuse qui vous permet de reconnaître une erreur quand vous la faites à nouveau. ]

F. P. Jones




Les gens font des erreurs.

Commentaire de Tom Gavin, administrateur du NASA Jet Propulsion Laboratory
après la perte de la mission Mars Orbiter due à un mélange entre mètres et miles dans les programmes.




Trying to live life according to any plan you actually work out is like trying to buy ingredients for a recipe from the supermarket. You get one of those trolleys which simply will not go in the direction you push it and end up just having to buy completely different stuff.
[ Essayer de vivre sa vie selon n’importe quel plan que vous aurez connu est comme essayer d’acheter des ingrédients pour une recette au supermarché. Vous vous retrouvez avec ces caddies qui ne vont pas dans la direction dans laquelle vous les poussez et finissez juste par acheter quelque chose de complètement différent. ]

Douglas Adams, Mostly Harmless, 4




Deux demi-vérités ne font pas une vérité.

Multatuli (Eduard Douwes Dekker), Idées




Il y a trois sortes d’hommes : ceux qui créent des mondes, ceux qui les explorent et ceux qui les ignorent.

Frédéric Mikusek, mail du 2 juillet 1998




Do not do unto others as you would they should do unto you. Their tastes may not be the same.
[ Ne faites pas aux autres ce que vous voudriez qu’ils vous fassent. Leurs goûts pourraient ne pas être les mêmes. ]

George Bernard Shaw, Maxims for Revolutionists, 227




Il faut rougir de faire une faute, et non de la réparer.

Jean-Jacques Rousseau, Émile ou De l’Éducation, IV




On a parfois l’impression que les Anglais ont pour principale occupation de jouer à être anglais.

Philippe Meyer, France Inter, janvier 1997




Si un jour une montagne accouchait d’une souris, il faudrait crier au plus extraordinaire des miracles.

Hubert Reeves, Patience dans l’Azur




La nature est prévoyante : elle fait pousser la pomme en Normandie sachant que c’est dans cette région qu’on boit le plus de cidre.

Henri Monnier




Si Dieu descendait sur terre, tous les peuples se mettraient à genoux, excepté les Français qui diraient : « Ah ! vous êtes là ! C’est pas trop tôt ! On va pouvoir discuter un peu ! »

Lord Balfour (attribué)




Ne craignez jamais  de vous faire des ennemis ; si vous n’en avez pas, c’est que vous n’avez rien fait.

Georges Clemenceau




Bénis soient ceux qui s’attendent toujours au pire, car ils seront exaucés !

John Brunner, Quicksand  l’Ouest du Temps)




D’abord les emmerdements s’additionnent, ensuite ils se multiplient.

Jean-Francois Deniau, Mémoires de 7 vies




Le culte des héros c’est le culte de la veine.

Céline, Bagatelles pour un massacre




Quand on voit ce qu’on voit, que l’on entend ce qu’on entend et que l’on sait ce que qu’on sait, on a raison de penser ce qu’on pense.

Pierre Dac




On commence par dire : cela est impossible pour se dispenser de le tenter, et cela devient impossible, en effet, parce qu’on ne le tente pas.

Charles Fourier




Si la connerie était une maladie mortelle, on passerait sa vie aux enterrements.

Anonyme




Le chirurgien fait tout, mais ne sait rien ; le médecin sait tout, mais ne fait rien ; le psychiatre ne sait ni ne fait rien ; et le médecin légiste sait tout, mais il est trop tard.

Wayne Miller




Celui qui se transforme en bête se délivre de la souffrance d’être un Homme.

Las Vegas Parano, film de Terry Gilliam, 1998




One should always be a little improbable.
On devrait toujours être légèrement improbable. ]

  Oscar Wilde, Phrases And Philosophies For The Use Of The Young




If you tell the truth, you don’t have to remember anything.
Si vous dites la vérité, vous n’avez plus à vous souvenir de quoi que ce soit. ]

Mark Twain (attribué)




I believe my life has value, and I don’t want to waste it thinking about clothing.
[ Je crois que ma vie a de la valeur, et je ne veux pas la gaspiller à penser à m’habiller. ]

Michael Crichton, Jurassic Park




The ships hung in the sky in much the same way that bricks don’t.
[ Les navires tenaient en l’air exactement de la même manière que les briques ne tiennent pas. ]

Douglas Adams, The Hitch Hiker’s Guide to the Galaxy, 3




À vaincre sans péril, on évite des ennuis !

René Goscinny, Astérix chez les Bretons
https://www.coindeweb.net/citations/evidences.html

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Nul ne peut déduire des évidences profondes sans se retirer les doigts du luc ou pas.


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Message par I am So Sure Dim 18 Déc 2016 - 18:53

Les préférences cérébrales de Ned Herrmann


November's Girl and roses - Page 20 Photo_cerveau 
C’est à partir des travaux du prix Nobel [size=15]Roger Sperry et de Paul D. Mc Lean, que Ned Herrmann à modélisé avec brio le concept du cerveau droit et du cerveau gauche pour en faire un modèle d’analyse et d’évaluation des préférences cérébrales. Il est important de noter qu’une préférence n’est ni : une intelligence, ni une personnalité. Par contre nous avons tous une prédilection pour l’un ou pour l’autre.[/size]
November's Girl and roses - Page 20 Cerveau2 
La typologie d’Herrmann valide celle de [size=15]Jung.[/size]
 
-          cortical gauche (pensée logique, analyse des faits)
 
-          limbique gauche (approche planifiée, organisation des faits, révision détaillée)
 
-          limbique droit (réaction viscérale, réponse sensible, approche relationnelle)
 
-          cortical droit (imagination, visualisation, conceptualisation)
Les deux hémisphères du cerveau fonctionnent donc de façon opposée et complémentaire.
Les liaisons entre les parties du cerveau sont fortes au sein du même hémisphère, faibles voire opposées d'un hémisphère à l'autre (CG ou LD sont quasiment contraires: ainsi s'opposent introversion / extraversion, conservatisme et goût du risque).
Dans le métier de commercial, les contraires seront sollicités.
Ex: Identifier les nouveaux besoins du client (CD) les noter dans le rapport de visite (LG), chiffrer une proposition (CG) et la communiquer au client (LD).
Il faut donc s'entraîner pour arriver à être performant dans tous les registres de notre cerveau.
Les études de Ned Herrmann révèlent que 7% de la population a une fonction dominante, 60% deux, 30% trois, et seulement 3% équilibrent les 4.
Ces chiffres soulignent la difficulté pour deux personnes de communiquer entre elles.
Pour une présentation plus complète du modèle des préférences cérébrales allez sur le lien de genecom ci-dessous.

November's Girl and roses - Page 20 Gene3

Pour connaître vos préférences cérébrales le site de genecom vous permettra de passer un test en cliquant sur le lien ci-dessous.  

November's Girl and roses - Page 20 Gene
Ned Herrmann a démontré que notre cerveau est divisé en 4 grandes zones de préférences ou d’aptitudes. Ces préférences sont développées différemment d’un individu à un autre, et que d’autre part elles influent sur notre façon de comprendre, analyser et interpréter un message. Ce qui se ressent dans notre manière de fonctionner au quotidien.
http://www.keyros.net/article-6645828.html
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Message par I am So Sure Dim 18 Déc 2016 - 18:55

Le Labyrinthe

On présente l'idée du labyrinthe pour présenter l'égarement de l'esprit dans la complication qu'on exprimera dans l'expression "le labyrinthe de la procédure".
La psychologie a mis en son sens, un grand nombre d'expérimentations. A partir d'un appareil constitué par une série de voies dont les unes sont sans issues dessinant ainsi l'idée de l'impasse.
Entre le lieu de l'entrée et celui de la sortie, il n'existe en général qu'un itinéraire possible que le sujet, homme ou animal doit découvrir.
Les labyrinthes sont très utilisés pour étudier l'apprentissage et ses conditions. Les progrès au cours des essais successifs sont notés en tenant compte de la diminution des erreurs et du temps de parcours. 
 
Le labyrinthe mental : est une épreuve imaginée et qui utilise principalement un matériel verbal, rappelle dans son principe les épreuves d'apprentissage de labyrinthe. 
Le sujet a à choisir entre deux lettre et il est entendu à l'avance que l'un d'elle est la bonne solution.
Si le choix est juste, on présente au sujet une nouvelle paire de lettres et il doit faire un nouveau choix.
Si le choix est faux, suivant le principe adopté, soit l'épreuve recommence au début de l'épreuve, soit on répète la dernière paire de lettre.

November's Girl and roses - Page 20 Labyrin

Le sujet doit découvrir dans chaque paire successive la bonne réponse comme on doit apprendre à choisir. 
 
Le labyrinthe rationnel : c'est une expérience imaginée où l'apprentissage par essais et par erreurs est associé à la compréhension de la situation.
Aux dix premières lettres de l'alphabet on a fait correspondre arbitrairement les dix premiers nombres. Le sujet doit découvrir le nombre qui correspond à chaque lettre.
On peut noter également le labyrinthe spatial, dans lequel on définit un choix à un point d'emplacement.
Le labyrinthe temporel, qui présente un même trajet à un sujet à qui on demande de faire un choix à chacun de ses passages. 
  


Le Test des labyrinthes

Il s'utilise en général pour présenter et étudier la formation des habitudes.
C'est une épreuve proposée par S.D. Porteus, consistant en une série de labyrinthe pré-établi, qui est d'une difficulté croissante destinée à apprécier le niveau mental et l'adaptabilité sociale des sujets qui y sont soumis.
Ceux ci doivent parcourir chaque labyrinthe avec un crayon sans jamais revenir en arrière ni s'engager dans des impasses. Les individus impulsifs, incapables d'établir un plan  d'action ou limités intellectuellement n'y parviennent pas.
On a pu remarquer, d'après des expériences animales répétitives, que, si l'on met un animal affamé dans un dédale qui débouche sur une pièce où l'on a mis de la nourriture, et qui, après avoir erré au hasard trouve la nourriture ; il s'opérera chez lui une habitude devant cet obstacle et lui fera ne plus commettre d'erreur de recherche. 
  
 

Principe repris dans le Mythe de Dédale, lorsque on prête au roi Cocalos, d'avoir offert une récompense pour faire passer un fil tout le long de la spirale interne d'une coquille d'escargot.

Dédale y réussit en attachant un fil à la patte d'une fourmi. 

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La notion d'Apprentissage


Elle présente l'acquisition d'un nouveau comportement, à la suite d'un entrainement particulier.
Ce terme désignant des situations aussi divers que l'acquisition de la marche ou de la propreté, d'habitudes alimentaires, d'un métier....., il paraît impossible de donner une théorie unique de ce phénomène qui soit pleinement satisfaisante.
L'Apprentissage constitue un changement adaptatif observé dans le comportement de l'organisme. Il résule de l'interaction de celui-ci avec le milieu. Il est indissociable de la maturationphysiologique et de l'éduaction.
Entre plusieurs sujets soumis au même apprentissage, on constate des différences, parfois considérables, qui sont dues aux facteurs personnels tels que l'âge, l'intelligence, la motivation et l'attitude plus ou moins active de chacun.
Les meilleures conditions sont réalisées lorsque les individus sont de jeunes adultes, intelligents, ayant une motivation moyenne (si celle ci est trop forte, elle peut engendrer l'anxiété), et qui oeuvrent activement au développement de leurs connaissances.
Celles ci sont facilitées par les louanges et les récompenses qui renforcent la motivation, et par une répartition assez large des essais dans le temps, variable avec les sujets et les tâches à accomplir.
L'apprentissage ne conditionne pas seulement les acquisitions individuelles ; il participe à l'élaboration de la personnalité entière.
Les Psychanalystes l'ont remarqué et l'ont mis en oeuvre pour comprendre les conduites actuelles, explorent systématiquement le passé des malades, jusqu'à la petite enfance, afin de retrouver les situations et les attitudes infantiles susceptibles de les expliquer.
La révolte de l'enfant vis-a-vis de son Père (voir Oedipe également) se retrouve dans le comportement frondeur de l'adulte qui accepte mal l'autorité de ses chefs.
Il ne s'agit pas, ainsi qu'on pourrait le croire, d'un conditionnement (opération permettant de modifier des comportements par association) , mais plutôt, de la généralisation d'un apprentissage social.
La théorie d'un conditionnement, pour séduisante qu'elle soit, reste contestable dans ce cas. En effet, l'organisme ne se contente pas de réagir d'une manière automatique, à des timulus complexes ; il en saisit le sens, il en Apprend la signification.
Pour une confirmation de cette thèse, on peut se reporter à certains travaux de Psychophysiologie nerveuse effectués sur des primates (K.S. Lashley 1924).
L'exemple d'un singe qui a été habitué à se servir de sa main droite, pour répondre à un excitant déterminé, on crée une lésion cérébrale dans la zone motrice correspondante, on constate que l'Animal reste capable d'accomplir la même réponse manuelle, facilement, avec sa main gauche.
Il faut donc supposer qu'il y a eu, dans ce cas, non plus simple conditionnement mais bien acquisition d'une action intentionnelle. Parmi les diverses théories de l'apprentissage.
Selon la Théorie de l'apprentissage de Tolman E.C. (1886-1959), un organisme motivé s'oriente vers un but ; il anticipe un certain résultat que l'apprentissage vient confirmer.
Ce shéma général semble mieux adapté aux faits observé que d'autres explications mécanistes.



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La notion d'Aptitude


L'Aptitude définit comme être une disposition naturelle et acquise à effectuer certaines tâches, permet de différencier les individus quand, à égalité d'Education, on les considère sous l'angle du rendement. 
Selon le domaine auquel elles appartiennent, on classe les dispositions en aptitudes intellectuelles, sensorielles, motrices.... Des fonctions générales comme l'attention ou le jugement peuvet être considérées comme des aptitudes, au même titre que des dispositions particulières telles que l'Habileté au dessin, par exemple.
Les Aptitudes restent indifférenciées, et ce n'est généralement qu'à partir de 10 ans environ qu'elles commencent à se préciser. Tandis que l'aptitude musicale et l'habileté au dessin se manifestent assez précocement, les dispositions aux mathématiques et à la démarche scientifiques n'apparaissent pas avant 14 ou 16 ans.  
  
  

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La notion d'Assimilation



Elle est définit comme une conduite active par laquelle onmodifie le milieu au lieu de s'en accomoder.
En physiologie, l'assimilation est le processus par lequel les Etres vivants transforment les éléments tirés de leur environnement en leur propre substance.
En Psychologie, J. Piaget nommait "Assimilation Mentale", l'application d'un schème d'action d'une situation à une autre.
Le bébé, par exemple, découvre qu'un objet peut être mû par un cordon ; il tirera sur ce cordon pour s'emparer du Jouet. 


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La notion du Comportement

November's Girl and roses - Page 20 Homo


Il est dit d'une conduite d'un sujet considéré dans un milieu et dans une unité de temps donné.Le comportement, qui dépend de l'individu et du milieu, a toujour un sens. Il correspond à la recherche d'une situation ou d'un objet susceptible de réduire les tensions et les besoins de l'Individu.
Depuis le réflexe, qui tend à supprimer l'excitation, jusqu' à la névrose, conçue comme réaction inadéquate à l'angoisse, tous les comportements ontune signification adaptative. 
  
 
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Béhaviorisme


Cette thèse est apparue au début du XXe Siècle, s'opposant à celle qui était en vigueur, utilisant l'Introspection et se basant sur la science des états conscients. 
 
Watson, J.B., définissa la Psychologie comme Science du Comportement. Au lieu de se fonder sur la Conscience, elle devait limiter son étude à l'observation de l'organisme en situation.
Les seuls éléments susceptibles de faire l'objet d'une recherche scientifique sont les données observables du comportement verbal et moteur, qui est toujours adaptatif.
L'organisme soumis à une action tend à neutraliser les effets de celle-ci, soit en agissant sur l'objet qui la produit, soit en se modifiant lui-même. En rapprochant ces conduites des stimulus, il paraît donc possible que d'établir des lois, grâce auxquelles on doit pouvoir prédire la réaction d'un individu à une "escitation" connue, ou bien déduire la nature d'un stimulus à partir de l'observation d'une réaction.
Il sera appelé : le réflexe dit "Conditionnel".
Tout n'est qu'Apprentissage, même l'expression des émotion.
Le Béhaviorisme s'est porté sur les animaux et les Etres humains ainsi que les enfants.
A partir de cela Watson (1878-1958) définira 3 émotions fondamentales :
1) La Peur 
2) La Colère 
3) l'Amour
Cependant, il apparait que l'Etre humain répond aux stimulus d'une manière indifférenciée, puis par plaisir ou déplaisir et enfin sous l'influence d'une maturation organique. 
La position initiale du Béhaviorisme était de réduire le fait psychologique au couple Stimulus-Réponse (Milgram, Pavlov...).
Aujourd'hui, elle conserve cette idée de base : L'objectivité et l'importance du milieu. 
 

*************

Thérapie du Comportement

 C'est une méthode de traitement psychothérpique fondée sur les lis et les principes de l'apprentissage, notamment ceux du Conditionnement, et visant à remplacer les attitudes inadéquates par d'autres mieux adaptées.
La Thérapie du comportement est issue des travaux de Pavlov et du Béhaviorisme.
Elle constitue un système cohérent dont la clé de voùte est la notion de Renforcement (activité produite par un élément moteur "psychique" (nourriture) pour déclencher une action à réaliser).
Un symptôme névrotique (Phobie, tic...) est considéré comme étant un comportement appris mais inadapté ; on s'éfforcera de le remplacer par une réponse mieux ajustée.
Par exemple, un sujet inhibé socialement s'entraînera à s'affirmer devant autrui, à exprimer et à  contrôler son agressivité. 
On nomme en une "Pratique Négative", la répétition volontaire de façon intensive, le comportement  que l'on voudrait faire disparaître, un tic, par exemple.
D'autres techniques font appel au dégoût et à l'aversion, à la peur et à l'anxiété ou encore au renforcement positif.

http://humanum.online.fr/Site/Mythes/Regardsicare.htm
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Message par I am So Sure Dim 18 Déc 2016 - 18:56


Histoire & Mythe

Dédale et Icare


Dédale était l'architecte qui construisit, en Crète, le Labyrinthe pour le Minotaure et qui montra à Ariane, comment Thésée pourrait en sortir.
En apprenant que les Athéniens avaient trouvé le moyen de s'en échapper, le roi Minos fut aussitôt convaincu qu'ils n'auraient pu y réussir sans l'aide de Dédale.
En conséquence, il emprisonna l'architecte et son fils dans ce même labyrinthe, ce qui tendrait à prouver l'excellence du plan de cet enclos, puisque sans indication, même son auteur ne pouvait en découvrir l'issue.
Mais le grand inventeur n'était pas en peine pour si peu. Il dit à son fils : 
  
 


"La fuite peut être entravée par la Terre et par l'eau. 
mais l'aire et le ciel sont libres."




Et, il fabriqua deux paires d'ailes, qu'il fixa avec de la cire à ses épaules et à celles de son fils Icare. Avant de prendre leur envol, Dédale recommanda à Icare de ne pas s'élever trop haut sur  la mer, car, en approchant de trop près le soleil, la cire pourrait fondre et les ailes se détacheraient.

Mais, la Jeunesse ne tient guère compte de ce que disent les aînés. 
Tous deux s'élevèrent légèrement et sans effort, et quittèrent la Crète ; le ravissement de ce nouveau et merveilleux pouvoir grisa l'adolescent.
Il monta de plus en plus haut, refusant d'entendre les appels angoissés de son père.
Et ses ailes se détachèrent. Il tomba dans la mer et les eaux se refermèrent sur lui. Le père affligé poursuivit sa route sans accident et atterrit en Sicile où il fut fort bien accueilli par le Colalos.
Rendu furieux par cette fuite, Minos, décida de retrouver Dédale. 
Pour y parvenir, il employa la ruse. Il fit proclamer partout qu'il accorderait une grande récompense à quiconque réussirait à passer un fil dans les volutes d'une coquille aux spirales, fixa un fil à la patte d'une fourmi, introduisit la fourmi dans l'orifice qu'il boucha.

Quand la fourmi sortit enfin par l'autre extrémité de la coquille, le fil, bien entendu, l'avait suivie dans tous ses tours et détours. 
  
 


"Seul Dédale pouvait imaginer pareil stratagème" 
dit Minos.

http://humanum.online.fr/Site/icare/index.html

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Message par I am So Sure Dim 18 Déc 2016 - 18:58

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Message par I am So Sure Dim 18 Déc 2016 - 19:00

Hauts potentiels : construction intellectuelle et perspective de l’ACT (thérapie d’acceptation et d’engagement)

Par David Vandenbosch & Thérèse Delabye



 Thérapie brève
 
 ACT Thérapie d’Acceptation et d’Engagement
 
 Hauts Potentiels (personne à)


November's Girl and roses - Page 20 Arton3029-08815
"On ne peut pas se penser intel­li­gent, quand on mesure ses pro­pres fai­bles­ses avec la luci­dité aiguë du sur­doué, qui ne lui permet aucun aveu­gle­ment." Arielle Adda
Dans le cadre d’une pratique clinique, plusieurs personnes adultes ayant un profil type Haut-Potentiel se sont présentées à la consultation. Leurs personnalités sont différentes, leurs parcours et leurs histoires aussi. Certains sont brillants dans leur carrière professionnelle, d’autres se questionnent sur leur devenir ou se réorientent après plusieurs déceptions. D’autres encore vivent avec l’impression de ne pas avoir fait le bon choix et d’avoir été mis sur des rails par leur famille, un besoin de satisfaire à la norme,.... Ils témoignent également de l’anxiété et du stress lié à la sélection d’un chemin. En effet, la nécessité de prendre une route pousse au renoncement de l’ensemble des autres pourtant alléchantes. 
Dès lors, pourquoi ne pas toutes les emprunter en même temps ?
Ils sont mariés, célibataires, veufs,… Ils peuvent être un peu désorientés, en panne de communication, en révolte contre un système, en période de pression et de stress au travail. De temps à autre, ils souffrent d’anxiété, de phobies diverses, de dépression, de burn-out,…
Des problématiques, en fait, qui peuplent le quotidien d’une consultation en psychologie dans un hôpital Universitaire.
Cependant, au cours de nos échanges, certains points se recoupent et se retrouvent dans plusieurs témoignages. Ces éléments peuvent être livrés, de manière variable en fonction des consultations : teintés d’amusement, de cynisme, de neutralité, de colère, de tristesse, ou de toute autre humeur du moment.
Dans cet article nous allons vous livrer certains points rencontrés dans le cadre d’une pratique clinique. Ils sont le point de départ d’une réflexion. Ils ne sont ni exhaustifs et ne pourraient constituer une réalité pour l’ensemble. 
Ce récit permettra, également et surtout, de « d’expérientier » (mot non répertorié ayant comme signification de vivre de l’intérieur un processus plutôt que de l’aborder par une simple lecture).
La suite ne sera pas nécessairement une révélation, son contenu se retrouve dans d’autres écrits ou livres. Cette introduction est, entre autres, une accroche, un biais pour faire l’expérience de…

Même si à la lecture, tout vous paraît clair et évident et si l’envie d’accélérer se présente, freinez, ralentissez. Si vous avez l’habitude de survoler un texte, profitez-en pour changer votre habitude.

Pour rendre plus accessible et vivant les conglomérats de récits, nous avons choisi de les relater à la première personne
« Je travaille dans l’industriel mais rêve de social, je suis littéraire mais j’ai fait des études scientifiques, je suis rationnel mais déborde de créativité, je crois en la science et autant en la réincarnation, je crois pouvoir tout faire et souvent ne fais rien alors que j’ai l’impression de tout tenir au bout des doigts. Souvent, je m’enthousiasme pour les projets des autres, je suis partant pour tout, après tout « tout est expérience ». J’ai parfois l’impression que la vie est simple et belle mais trop de simplicité ne peut être réalité alors je la complique. J’ai l’impression parfois de tout comprendre pour ensuite me rendre compte que je ne possède qu’à peine les bases. Les tâches du quotidien me paraissent insurmontables. 
Bref, je suis paradoxal et complexe et peu de gens me comprennent, me suivent et sont capables de me soutenir, de plus j’ai tendance à considérer certaines de mes pensées comme de possibles délires ou autant de vérités absolues et indiscutables.
Je me sens isolé même parmi le monde, j’essaye de correspondre mais l’illusion ne perdure pas ni pour moi ni pour les autres. J’essaye, je tente, j’expérimente, je recherche des hobbies des loisirs, des groupes où on accepte des gens comme moi, qui ne vont pas me décevoir. J’ai envie de faire partie d’une communauté. Dans cette optique, je fréquente des écoles, j’étudie des langues, parcourent des pays, des philosophies, des religions, cherche sans cesse de nouvelles activités, des rencontres…ou m’enferme chez moi. Intérêts, déceptions et déconstructions se succèdent dans un brouhaha d’enthousiasme ou de ras-le-bol. 
Pour m’inclure et appartenir, souvent je m’adapte. C’est normal, il faut concéder pour s’insérer. Je maintiens l’illusion, dans un effort plus ou moins grand, au point de temps à autre de me perdre. Mieux vaut faire partie que de se retrouver seul. Dans la théorie de l’évolution l’exclu est un homme en sursis, presque mort. Alors, je multiplie les expériences ou les cercles, je papillonne de groupe en groupe. J’en abandonne en cours de route, la déception, la curiosité d’autres latitudes et la lassitude ont accompli leur œuvre. 
J’aimerais faire autrement, mais c’est impossible ! (me dit mon cerveau).
J’ai l’impression que je comprends le monde et ne cesse, toutefois, de me questionner à son égard. J’observe et analyse l’environnement et ses composants, je décortique les relations, j’élabore des théories interactionnelles. Mon œil est jugeant, aimant, amusé, frustré, inquiet,… mais toujours noyé de curiosité. Je classe, je catégorise et reclasse et catégorise. Une construction sans cesse démontée, complétée, voire détruite avant de remettre des fondations. Une grande partie de mon quotidien est consacré à cet édifice qu’il me plaît de ne pas voir brinquebalant, de toute façon il m’est impossible de me l’imaginer ne pas l’être…
Et si j’arrête que va-t-il se passer ? Je doute d’en être capable et je crains l’effondrement car ne pas construire mentalement c’est risquer de ne pas contrôler… ne pas contrôler est bien trop dangereux.

Arrêtez-vous quelques secondes, fermez les yeux et noter les trois pensées qui apparaissent dans votre esprit !

Le monde que nous avons créé est le résultat de notre niveau de réflexion, mais les problèmes qu’il engendre ne sauraient être résolus au même niveau de réflexion.
Albert Einstein.

Je suis en permanence accompagné d’un sentiment qu’avec volonté et opiniâtreté les voies de l’inaccessible me sont offertes. Parfois, je pense que je pourrais tout faire, que tout est abordable et n’arrive point à me décider… Parfois tout se déconstruit et je m’effondre. Je reconstruis et je m’élève à nouveau. Ballet incessant m’entraînant sans cesse dans une danse où s’alterne confiance/ brio et doute/chutes diminuant encore ma confiance en moi.
Et si je m’arrête que va-t-il se passer ? Je préfère souvent ne pas prendre le risque.

Si vous parcourez votre corps en faisant une sorte de scan de la tête aux pieds, indiquez les cinq sensations physiques ressenties.

L’avenir n’est pas ce qui va arriver mais ce que nous allons faire.
Gaston Bachelard

Souvent, je redouble d’activité, je fonde des projets, je me motive pour mes ambitions et j’aide les autres dans l’accomplissement de celles qui leur sont personnelles.
Mes journées s’allongent, mon énergie m’apparaît sans limite et malgré tout, toujours cette impression de ne pas en faire assez.
Je connais la cyclicité du processus : ascension, plateau, chute,… ascension, plateau, chute,… Je m’isole, je tombe malade, je rumine, je squatte les lits et les canapés, dévore des livres, scrute le net, visionne des films d’une importance capitale, trouve toutes les excuses pour ne pas sortir de chez moi… Mon ton est caustique, mon humeur maussade, j’use du blâme comme une flagellation curative, je fréquente le doute. 
J’ai déjà essayé d’arrêter… quelques accalmies mais nul succès retentissant.

Quelles émotions ressentez-vous ici et maintenant ?

Je fluctue, voguant au rythme de ma confiance, de mes pensées, de mes doutes et mes pseudo certitudes. Mon être change selon mes émotions et mes cognitions.
Le reflet dans le miroir me fait miroiter quelqu’un plein de talents pour se troubler juste après en une image sombre ou noire de moi-même.
J’aimerais briguer une certaine stabilité, vivre quelques périodes de plus grande constance. Je n’y suis pas encore parvenu.

Dans cet exercice, vous pourrez vous observer trois fois par jour (arbitrairement le matin, le midi et le soir) face à un miroir. Pendant une minute, vous vous centrerez sur votre reflet et allez consigner par écrit quatre éléments :cinq détails de votre visage et votre silhouette, les pensées qui se sont présentées, deux sensations dans votre corps et deux émotions du moment. Vous noterez également votre humeur de 1 à 10 (1 très mauvaise humeur, 10 humeur exceptionnellement bonne)
Ces éléments ont-ils été constants et identiques ?

Je consomme des psys et des sites internet dans une quête insatiable de réponses hypothétiques. Parfois le verdict tombe ; je suis neuro droitier, voir HP, bref mon mode de fonctionnement est différent. Parfois aussi mon psy me caractérise de dépressif, de borderline, de bipolaire, en tout cas complexe et instable. 
A l’instar des Danaïdes, je me sens poussé voir condamné, sans autre possibilité, à remplir de contenu les jarres de ce que je suis. Parfois, J’ignore que celles-ci sont percées et je me meus sans me rendre compte que plus les contours se précisent et plus ils m’échappent. Dans certains cas, pertinemment j’en suis conscient mais ne peut y mettre un terme : ne plus rien verser dans le récipient équivaudrait à une sécheresse, peut-être même une absence d’être. Par conséquent, je m’astreins à la complétion de cette tâche absurde, sans fin ou impossible.

Ce que vous venez de lire n’est pas totalement compréhensible, vous vous demandez peut-être ce que cela signifie ? Comment vous sentez-vous en constatant cela ? Qu’allez-vous faire maintenant ? Relire ? Vous dire que de toute façon ce n’est pas clair ? Revenir dessus plus tard ? Ou vivre avec cette frustration sans y porter remède ?
Imaginons que dès maintenant et ce pendant une semaine vous n’effectuiez plus aucune recherche dans ce domaine : réflexions, échanges avec des proches, lectures, émissions, … tout est proscrit (même s’il est interdit d’interdire).

Quelles sont les pensées qui vous viennent ? 
« C’est impossible ! A quoi cela va-t-il servir ? Une semaine c’est long… » 
Allez-vous suivre ces pensées et ne pas expérimenter ? 
Quelle(s) émotion(s) ressentez-vous ?

J’investis dans l’absolu, je recherche des idéaux, je plonge dans des relations marquées du sceau de l’impossible. Mes idées sont belles à observer, je les adore en théorie. 
Bientôt, ma vision de ce qui devrait être m’apparaît tronquée. Pourtant tout a été accompli pour courber la réalité sur la tangente de mon absolu. Rien y fait l’éloignement est inéluctable et la déception concomitante à celui-ci. Je m’éloigne.
J’aimerais me contenter de quelque chose à vivre au quotidien, simple et agréable. Pour le moment le chant des sirènes m’a à chaque fois ramené à ma quête de beauté. Comment font les autres pour vivre simplement ? Car bien évidemment je me compare et envie leur apparente capacité à investir la vie. Et après le diagnostique d’une supposée « douance », soulagement, je m’empresse de le communiquer comme une excuse à mon instabilité, ma différence mais là où j’annonce ‘aimez moi je suis différent’ on entends de la prétention, là où il faut comprendre intelligence au sens premier du terme c’est-à dire hypersensibilité, capacité à saisir, on l’entends comme « je suis intelligent, tu es con ». Ce qui réveille à nouveau ma culpabilité d’être différent d’où doutes et remises en questions,…et le cercle infernal reprends.

La meilleure façon de ne pas avancer est de suivre une idée fixe
Jacques Prévert

Les émotions ne sont que des manifestations bizarres intenses et fortes qui apparaissent toujours sans prévenir. Je les enfonce à coup de « ce n’est rien, je maîtrise, ça va passer » je m’active, j’agis, je crée, j’aide,… Je les évite ou les contourne. Souvent, par la suite, au détour d’un chemin, ses manifestations remontent et explosent au grand jour. Pleurs, tristesse, colère, culpabilité, honte,…Incompréhensibles car trop intenses et inadaptées. Tout est en même temps, exacerbé et impromptu. Il m’arrive parfois de savoir me retenir jusqu’au moment où je me réfugie derrière un mur, dans ma solitude.
J’aimerais vivre mes émotions au quotidien, les partager mais j’ignore comment faire ?

Quelles sont vos astuces utilisées pour atténuer, contrer, dévier une émotion ?
Notez en minimum cinq.

Laissez tout arriver : La beauté et la terreur. Rien n’est permanent
R. Maria Rilke

« Finalement quel est le sens de tout cela ? A quoi cela sert ? »
La quête de sens, de signification est centrale à ma vie, elle peuple mon quotidien, elle guide mes actions, mes appartenances, mes lectures,… au final, cette recherche semble être la seule chose qui pourrait donner un sens à ma vie. Tout comme la curiosité elle m’amène à m’engager dans plein de directions, à tenter plein d’expériences, espérant y trouver une matière de vécu au delà de la simple vie. Mon implication dans la nouvelle voie est surmultipliée, j’ai déjà entrevu et construit tout ce que ce nouvel investissement pourra me faire découvrir. Je lis, je me renseigne, je partage, je vis et je dors en contact avec cet hypothétique futur sésame. L’entreprise en se construisant concrètement s’essouffle, les frustrations apparaissent, les déceptions pleuvent. Je délaisse petit à petit mon nouveau jouet, il perd de sa raison d’être. Et par la même j’abandonne une part de mes illusions. A force de tester, ma croyance dans le sens s’essouffle et mon énergie pour le trouver s’amenuise. Je peux me comporter en blasé, me sentir perdu, sans ressources, plus rien n’y personne ne me donnera ce que je cherche à rechercher. Parfois même je pense au suicide, 
A quoi bon vivre une vie si je ne peux y mettre un sens profond ?
Et si l’action de placer un sens antérieurement à la construction, diminuait le lien avec les petites étapes dans l’ici et maintenant ? Et si le sens n’était pas dans ce vers quoi on va mais dans ce qu’on réalise ? Dans le chemin pour y arriver…
Cela vous semble trop simple ? Vous y tenez à quel point à cette quête ? 
Etes-vous prêt à perdre tout velléité à le trouver pour le découvrir ?

C’est important l’intelligence. L’intelligence, c’est le seul outil qui permet à l’homme de mesurer l’étendue de son malheur.
Pierre Desproges

La peur, l’appréhension de ne pas être accepté dans ma différence peut m’amener à prendre la position caméléon. A ce moment, je m’adapte coûte que coûte pour ne pas être rejeté : je concède, je sacrifie, je retiens, je souris, je blague, je questionne,… J’enclenche cette séduction que je perçois comme vitale et que je juge nécessaire. Comme je ne peux m’aimer moi dans toutes mes incertitudes comment les autres pourraient-ils le faire sans tous ces artifices.

"L’art du surdoué, c’est d’apparaître potentiellement non dangereux."
Marilyn Merlo

Dans les deux heures qui suivent la lecture vous allez observer les actions ou attitudes que vous mettez en place pour mieux correspondre à ce que vous croyez que l’autre attend de vous ? Notez ces stratégies
Avez-vous réussi à ralentir ? Si la réponse est non, quelle raison avez-vous invoqué pour ne pas réaliser cet exercice ? (« Je n’ai pas le temps pour le moment, c’est trop difficile, je ne vois aucune raison de faire cela, d’abord je lis et je ferai cela plus tard, cela ne sert à rien… »). 
Vous arrive-t-il souvent de penser de la sorte ?

Dans l’ensemble de ce récit, un processus, entre autres, revient souvent. Nous lui donnerons temporairement le sobriquet de « construction mentale ». Sous certains angles, celle-ci apparaît comme la pierre angulaire de l’édifice.
En parcourant les différents points ci-dessus, elle est soit omniprésente ou fait comme Hitchcock des apparitions furtives.
Par exemple, elle me permet d’avoir l’impression rassurante de comprendre le monde, elle me permet d’élaborer un futur où tout est possible. Si nous nous approchons des émotions, cette construction apparaît souvent comme un refuge temporaire aux assauts de ces dernières. 
Elle s’érige pour certains en sauveuse obligatoire dans un triangle dramatique en se plaçant entre moi et ce qui m’arrive (au sens large).
D’où l’impression fréquente chez le hp d’observer sa vie comme une tierce personne, comme celle d’un acteur de théâtre qui se regarde jouer.
La construction mentale permet de faire face aux émotions, de pallier l’incompréhension des autres, de combler les moments de solitude, de donner une illusion de contrôle.
Supposons que cette propension à l’intellectualisation soit la solution et le problème, que les pensées salvatrices libèrent et enferment, que ces dernières ouvrent et cadenassent.
Examinons cette supposition dans le cadre des montagnes russes de l’humeur et dans la constante fluctuation de la confiance en soi.
« Afin de me préserver de multiples menaces, j’ai construit un univers mental riche, complexe et en constante évolution. J’utilise cet édifice comme carte de lecture de moi-même et des autres, comme rempart et dans bien d’autres optiques également. De brinquebalant, j’aimerais en faire un édifice rompu à l’exercice du temps. Cependant je ne récolte des bases friables et un édifice trop sensible au changement. »
Les croyances dans la pertinence des pensées, la volonté de les ériger en vérités et la confusion parfois inconsciente de ces dernières avec la réalité entraînent un effondrement de soi lorsque celles ci sont mises en péril. La tentative d’appréhender le monde dans son infinie complexité mène à un résultat inverse de celui escompté. Rêvant de contrôle, il n’en résulte que de ponctuels et insatisfaisants moments de stabilité éphémère. Lorsque se présente l’exception, l’édifice se fissure et s’effondre jusqu’à ce qu’une retraite ou une réflexion redresse la tour cognitive. Le problème s’origine de la solution, qui est elle même le problème. Un bricolage incessant s’opère pour combler les fissures et pour maintenir en place le tout établi usant une énergie considérable et inutile.
« Vous ne voulez donc que je ne pense plus ? »
La réponse est plus nuancée. En effet, être entraîné dans le passé n’est pas négatif, il peut nous faire revivre des émotions douces ou amères. Il nous permet de penser aux actions accomplies, de nous rappeler des personnes chères. Se projeter dans l’avenir est, également, un puissant outil qui permet de prévoir et d’organiser le présent. Il nous permet aussi de rêver et d’imaginer.
Cependant, accepter que la construction puisse faire partie du problème pourrait être insupportable. En effet, ne plus construire serait ne plus penser, ce qui est impossible. Et si une part de la solution ne venait pas de la dichotomie mais d’une alternative : la conscience de la construction. Le but ne serait plus de ne plus actionner le cerveau mais de faire la part des choses entre contact avec la réalité et construction, interprétation, jugement de cette dernière. Un autre objectif résiderait dans la différence entre l’utilisation en vue d’évitement expérientiels ou celui dans une perspective d’engagement dans la vie.

Ce processus d’observation se ferait en plusieurs étapes : 
November's Girl and roses - Page 20 Puce  « Je prends conscience des moments où je pense » 
November's Girl and roses - Page 20 Puce  « Je me rends compte que ces pensées ne sont qu’une réalité » 
November's Girl and roses - Page 20 Puce  « Je choisis de les suivre ou non «  
November's Girl and roses - Page 20 Puce  « Je suis conscient qu’il s’agit d’un évitement expérientiel ou non »

Vous me direz que ce qui précède est également une construction et vous avez raison. Je vous propose, dès lors d’expérimenter. 
Ne vous fiez à aucune idée, même à celle-ci !

Ce sont souvent les tentatives de résoudre le problème qui, en fait le maintiennent. La solution mise en oeuvre devient le vrai problème.
Nardone et Watzlawick

Désirer le changement peut, en effet, être un chemin sans fin. Je suis celui qui désire autre chose mais ne connais que ce qu’il vit. Et si on essayait de ne pas changer. 
Ralentissons car nous avons beaucoup à accomplir.
Choisir ! C’est l’éclair de l’intelligence. Hésitez-vous ?... Tout est dit, vous vous trompez.
November's Girl and roses - Page 20 Puce Thérèse Delabye & David Vandenbosch
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Message par I am So Sure Dim 18 Déc 2016 - 19:03



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Message par I am So Sure Dim 18 Déc 2016 - 19:14

[size=44]Notes de lecture : un peu d’histoire du dessin d’enfant[/size]

Anne GE / Il y a 26 minutes

Je profite des vacances pour vous faire un petit compte-rendu d’un bouquin que j’ai trouvé un peu par hasard dans les rayonnages de ma BU: L’invention du dessin d’enfant en France, à l’aube des avant-gardes d’Emmanuel Pernoud. Il s’agit d’un ouvrage écrit par un historien de l’art (également auteur d’un ouvrage sur le portrait d’enfant, L’enfant obscur), qui a la particularité d’ancrer remarquablement bien sa réflexion sur l’art dans l’histoire de l’éducation, et l’histoire des idées autour de cette notion de « dessin d’enfant » qui n’a en fait d’évident. Je laisserai un peu de côté les développements sur l’histoire de l’art dans l’ouvrage pour parler un peu plus des discours sur le dessin d’enfant au début du XXe siècle.
Les questions qui se posent autour du dessin d’enfant rejoignent probablement beaucoup celle du regard porté sur les activités des enfants en général, le statut du jeu, leur valorisation ou non par le discours pédagogique, leur contrôle ou non par les adultes, leur inscription dans la représentation de l’enfance comme un développement orienté vers « l’âge adulte » (comme si, une fois « l’âge adulte » atteint, l’apprentissage et le développement ou l’évolution s’arrêtaient). Je fais confiance à Mme Déjantée pour élargir mes quelques notes sur le dessin à d’autres exemples.
En étudiant le dessin d’enfant à partir des discours artistiques, Emmanuel Pernoud part ainsi d’un décalage entre une activité extrêmement valorisée, l’Art – le propre de l’Homme comme on dit en classe de philo en terminale, la preuve de sa supériorité spirituelle – et un état considéré en général à partir de l’idée d’incomplétude, d’irrationalité, d’étape à dépasser, l’enfance.
Emmanuel Pernoud souligne un paradoxe spécifique au contexte français: le dessin d’enfant est plutôt absent des discours artistiques, alors qu’il est très présent dans les réflexions des pédagogues et des psychologues. Il fait l’hypothèse que cette occultation est liée à l’utilisation du vocabulaire du dessin d’enfant ou du gribouillage dans les accusations des critiques envers les avant-gardes. La thèse d’Emmanuel Pernoud dans son ouvrage est que, plus fondamentalement, cela dissimule un interdit du plaisir dans la création artistique, et cela l’amène à étudier cette place du plaisir, de la production gratuite dans les discours sur le dessin d’enfant. Un des grands intérêts de cet ouvrage est de mettre en valeur les différents processus de normalisation du dessin d’enfant, avec des discours qui cherchent à le réduire à autre chose, à le lisser, à ne sélectionner que ce qui ne pose pas de problème.
Il identifie deux types de discours artistiques qui convoquent la figure de l’enfant: les discours artistiques qui se situeront du côté de la perception, qui prendront comme le regard de l’enfant sur le monde comme paradigme de la création artistique, et les discours artistiques qui se situeront du côté de la création, qui s’articuleront par exemple autour de la spontanéité du trait dans le dessin.

Le dessin à l’école et les réflexions des pédagogues


L’auteur souligne qu’il n’y a pas un seul type de dessin d’enfant, et s’arrête sur l’évolution des pratiques scolaires autour du dessin: le « dessin d’enfant » spontané (avec toutes les limites de cet adjectif) peut être distingué d’un dessin d’enfant produit dans un cadre coercitif, où l’on apprend à l’enfant à dessiner.
Dans les dernières décennies du XIXe siècle, au moment du grand mouvement de scolarisation, le modèle de dessin scolaire est orienté vers des fins professionnelles, et cela s’accompagne en parallèle d’une importance majeure donnée à la géométrie au détriment de l’image, à l’ordre, aussi bien du dessin que du corps de l’élève : on apprend aux enfants à avoir un trait droit et pur en se tenant bien. L’auteur suggère qu’on pourrait étudier davantage le rôle de ce dressage scolaire du trait dans la carrière de peintres comme Bonnard, Derain, Matisse ou Braque, qui vont enfreindre des règles scolaires aussi bien qu’académiques ou esthétiques.
À partir de 1907, un mouvement pédagogique qui met en avant l’art comme libre-expression et vecteur de plaisir pour l’enfant se développe, en plaçant de surcroît l’image au centre du dispositif scolaire. L’encouragement du dessin d’enfant change alors de paradigme : il ne s’agit plus d’un cadre coercitif, mais au contraire d’une reconnaissance de la maladresse comme un stade normal du développement de l’enfant dans le dessin. Le dessin rejoint toutes les réflexions sur le jeu dans les discours des pédagogues : l’enseignement du dessin doit s’appuyer sur le plaisir pris par l’élève. Cela aboutit à une réforme de l’enseignement du dessin en 1909, sur des bases nouvelles.
Une nouvelle méthode se substitue à la méthode géométrique : la méthode intuitive, fondée sur l’étude d’après la nature, avec une fonction de développement des facultés de l’enfant (imagination, sensibilité, mémoire…), plutôt que d’enseignement d’un code. L’arrière-plan professionnel reste très présent dans les faits, dans les modèles proposés notamment (outils, compositions décoratives, …). On encourage les enseignants à laisser les enfants gribouiller dans leurs cahiers, puisque cela développe leur facultés cognitives : le dessin libre est perçu comme une étape qui sera dépassée, mais qui ne doit pas être réprimée. Mais pourtant, la valorisation stylistique des dessins d’enfant est pratiquement absente.

Les psychologues et le dessin d’enfant


Outre ces discours pédagogiques, le dessin d’enfant intéresse les psychologues, qui tentent d’interpréter l’évolution du dessin d’enfant en termes d’évolution cognitive. On a par conséquent des travaux très empiriques, qui s’appuient sur des corpus de dessins d’enfants, parfois plusieurs enfants, en réunissant les dessins en fonction des catégories d’âge, parfois, de façon plus pertinente, des études qui suivent un seul enfant (notamment celle de Georges-Henri Luquet). Les psychologues tentent en particulier de rendre compte de la représentation des figures humaines dans les dessins d’enfant, le « bonhomme », d’identifier des stades et des constantes.
Emmanuel Pernoud s’attarde assez longuement sur les travaux de Luquet, un philosophe et psychologue inspiré par Bergson, qui est le premier à vraiment tenter de décrire la syntaxe du dessin d’enfant et ses spécificités: il parle d’un réalisme intellectuel, et tente de montrer qu’on a une grammaire spécifique, conventionnelle mais tout aussi intéressante que les conventions de représentation réaliste du dessin d’adulte. Alors que le discours dominant parle de gribouillage informe et sans synthèse, Luquet soutient qu’on a bien un ordre et une logique. La couleur, par exemple, n’est pas moins importante que le trait, mais elle fonctionne différemment pour l’enfant, avec un rôle logique. Sur le plan pédagogique, il invite les maîtres à ne pas intervenir ou pointer des « fautes » dans le dessin mais à chercher à comprendre la logique propre au dessin de l’enfant.
Luquet défend une conception du dessin d’enfant comme quelque chose de gratuit, une interprétation du monde qu’on ne peut réduire à son utilité dans le développement cognitif ou psychomoteur de l’enfant : le dessin d’enfant est désintéressé, ludique, mais sérieux. Parallèlement, il réhabilite certaines caractéristiques associées à de moindres facultés des enfants, comme la répétition et l’inertie, en montrant que la répétition est un acte volontaire, par opposition à la pulsion graphique initiale. Emmanuel Pernoud cite ces propos (que, sans rien y connaître, je trouve très justes):
Il ne faut pas oublier que même la routine de l’enfant n’est nullement passive, qu’il a à lutter, pour conserver ses types ou ses conventions graphiques, contre les modèles et les suggestions des adultes, et qu’il lui faudrait peut-être moins d’effort pour céder que pour rester fidèle à ses habitudes.

Le problème du gribouillage


Le problème du gribouillage d’enfant, à l’époque, est le suivant: à quoi rime un dessin qui ne cherche pas la figuration? Le terme est à la fois utilisé pour décrire les dessins d’enfant et pour décrire certaines productions des avant-gardes. On oscille entre l’idée d’une irresponsabilité de l’enfant, qui ne fait pas cela volontairement, et une volonté de combattre ces productions dans le cadre scolaire. Il y a quelque chose qui résiste à la compréhension, et qui est potentiellement réfractaire, contre l’apprentissage, avec la figure du cancre. En même temps, on a une activité très productrice – cela entre en contradiction avec l’absence d’achèvement esthétique qui est posée :
Dessin sans but, violence gratuite. Ce qui fait peur, dans le gribouillage, ce n’est pas seulement l’enfance cruelle, c’est aussi la suspicion d’une origine impure de l’art : la destruction, le goût du désordre […]. On ne saurait admettre que l’homme se mette à dessiner sans avoir ce qu’il fait, pire en se livrant au caprice de salir une feuille blanche, de rayer une surface. (p.89-90)
Emmanuel Pernoud souligne qu’on a dans les discours une place faite au gribouillage mais qui tend à en réduire la potentielle violence, la gratuité ou la destruction, en préservant l’image d’un élève studieux ou en progrès.
Le gribouillage d’enfant est considéré comme une sorte de réflexe musculaire sans intention, de façon mécanique et inconsciente. Il n’est pas encore envisageable à l’époque que l’on puisse dessiner sans intention figurative. Mais Emmanuel Pernoud souligne qu’il ne s’agit pas que d’une question de contenu, mais d’abord de conception de l’art: si l’art est conçu comme quelque chose d’intentionnel, avec un destinataire, où l’esprit soumet le corps et adopte un certain nombre de codes, alors le gribouillage, associé à la jouissance et au plaisir solitaire, est incompatible avec cette conception.
L’auteur s’intéresse aux positionnements des discours pédagogiques et psychologiques à l’égard de ce problème: certains soulignent qu’il y a dans tous les cas un processus d’imitation d’un tiers dans le gribouillage, et que l’enfant prend plus tard conscience des possibilités figuratives du dessin – le gribouillage est nécessaire au développement des capacités motrices et mentales. D’autres notent qu’il peut y avoir un décalage entre l’intention de l’enfant, qui cherche à figurer quelque chose, et la perception qu’on a de son dessin, où l’on ne reconnaît rien. Luquet enfin replace le gribouillage dans le paradigme du jeu, une activité parmi d’autres, où se joue un désir de faire des traits, avant tout.
A côté de ces prises en compte du gribouillage, on assiste à une normalisation progressive du dessin d’enfant qui est en fait indissociable de sa reconnaissance. Emmanuel Pernoud souligne de façon intéressante qu’à côté des discours pédagogiques, il y a une certaine lucidité des conservateurs, qui refuse les rapprochements excessifs entre dessin d’enfant et productions artistiques adultes, et nie toute utilité pédagogique du dessin d’enfant :
La pensée conservatrice reconnaît paradoxalement à l’enfant le droit de faire ce qu’il veut de son dessin spontané., l’abandonne à la discrétion de son plaisir et de son jeu.
Au contraire, le mouvement progressiste qui défend le dessin libre va occulter le gribouillage, et finalement normaliser le dessin d’enfant en fonction de sa propre conception, par exemple en sélectionnant certains dessins dans leurs publications :
Il va de soi que cette enfance pédagogique est soigneusement épurée de tout indice de violence, de toutes les scènes de bataille, d’ogres, de sorcières et de loups au sommaire de la vieille imagerie enfantine. (p.101)
La conception de l’enfance reste celle d’une étape vers autre chose, une richesse de possibilités et de devenirs envisageables : le gribouillage devient une simple étape qui précède une essence du dessin d’enfant, autour duquel se construit une mythologie. Emmanuel Pernoud compare la démarche des pédagogues au langage bébé : l’enfant va forcément reproduire ce que les adultes pensent être son langage.
Emmanuel Pernoud insiste en particulier sur l’importance, en définitive, des formes géométriques pures dans les conceptions des pédagogues. Il cite l’exemple des jeux de construction de Fröbel (de grands classiques encore aujourd’hui) qui reposent sur le postulat que les enfants construisent et tendent vers l’unité (on se contente de proposer aux enfants un jeu qui leur révèle à eux-mêmes leur nature profonde), sans prendre en compte la destruction par exemple. Dessin et gribouillage sont remplacés par des formes planes que l’enfant peut assembler pour former une figure : il faut que l’enfant soit productif, et le gribouillage n’entre pas dans ce cadre. Emmanuel Pernoud parle d’une « esthétique enfantine contre le dessin d’enfant », et cite les propos de Picasso sur cette influence normalisatrice qui produit un certain type de dessin d’enfant :
On nous explique qu’il faut laisser la liberté aux enfants. En réalité, on leur impose de faire des dessins d’enfants. On leur apprend à en faire. On leur a même appris à faire des dessins d’enfants qui sont abstraits.

Le positionnement des artistes face au dessin d’enfant


La suite de l’ouvrage est consacrée à différents positionnements adoptés par des artistes ou des courants artistiques à l’égard du dessin d’enfant.
Contre la normalisation du dessin d’enfant, les dessins d’Alfred Jarry (autour du « bonhomme Ubu ») s’inspirent ainsi des caricatures scolaires, et parodient le dessin d’enfant pour heurter le bon goût adulte, et créer une culture régressive, qui fonctionne sur le paradigme du chahut opposé par l’enfant à l’école. Jarry construit ainsi son identité d’artiste comme celle d’un enfant qui refuse de grandir et d’apprendre à dessiner contre la volonté pédagogique.November's Girl and roses - Page 20 Vc3a9ritable_portrait_de_monsieur_ubu
Le gribouillage est le dessin comme appétit inférieur, défoulement, plaisir gratuit de faire des lignes. On mesurera l’iconoclasme d’un tel parti pris à l’heure où toutes les voix s’élèvent pour réformer l’enseignement du dessin à l’école et mettre la spontanéité graphique de l’enfant au service d’un projet pédagogique. (p.126)
Emmanuel Pernoud souligne également la présence de la référence aux dessins d’enfant dans certains discours qui décrivent la ligne des nabis, une ligne en zigzag, et rapproche cela d’un intérêt des nabis pour les corps des enfants comme des corps disgracieux, jamais parfaitement harmonieux, dans les représentations d’enfants.
On trouve chez Maurice Denis une valorisation de la « gaucherie » dans l’art, d’une pratique artistique qui ne serait pas filtrée par la connaissance que l’on a de l’histoire artistique d’une part, et d’un regard originel sur le monde, associé souvent indifféremment aux hommes préhistoriques, aux civilisations extra-européennes et aux enfants.
Au moment de la première exposition des fauves, on a voit une multiplication des références à l’enfance dans les discours critiques négatifs, qui accusent les fauves de faire des barbouillages, mais aussi dans les discours positifs qui soulignent une vitalité nouvelle. En revanche, cette référence est presque absente des discours des peintres. Emmanuel Pernoud souligne que la référence aux dessins d’enfant est pourtant ponctuellement mentionnée en privé par les artistes et suppose que cela va de pair avec une diffusion des ouvrages des psychologues au-delà de leur sphère de spécialité, avec des reproductions de bonne qualité et nombreuses, aussi bien de dessins scolaires que de dessins d’enfants libres.
Pour Emmanuel Pernoud, pour que les artistes puissent se réclamer directement du dessin d’enfant, il aurait fallu que soit diffusée plus largement une vision non-réductrice de l’enfant dessinateur (associé en France à un « enfantillage »), ce qui sera le cas hors de France pour Klee et Kandinsky au sein du Blaue Reiter (le Cavalier Bleu). Kandinsky valorise ainsi la nécessité intérieure de l’art, et construit par conséquent la figure de l’enfant dessinateur, lorsqu’il écrit :
Une immense force inconsciente réside dans l’enfant, qui s’exprime dans ses dessins et en fait des œuvres qui égalent celles des adultes (quand elles ne les dépassent pas de très loin).
Emmanuel Pernoud souligne à nouveau la sélection et les distorsions qui s’opèrent dans ce discours de valorisation du dessin d’enfant : il y a un intérêt nouveau pour la non-figuration dans le dessin d’enfant, impossible jusqu’alors, et cela le conduit, lorsqu’il copie des dessins d’enfant, à privilégier la synthèse, les couleurs, la naïveté, les masses, plutôt que le souci du détail ou de la précision du trait dans le dessin original. On retrouve aussi finalement le mythe romantique de l’œil enfant.
La position de Klee, autre figure majeure du Blaue Reiter, est plus complexe : c’est le premier à faire le catalogue de son œuvre en commençant par ses dessins d’enfant, en écartant tous les dessins scolaires et académiques, pour reprendre au moment où il achève ses études. Même s’il ne s’agit pas de donner à l’enfant un statut d’artiste mais de reconstituer sa genèse personnelle, le geste est radical. La référence à l’enfance réside par ailleurs principalement dans l’idée d’un mouvement qu’il faut redonner à la forme.
Emmanuel Pernoud évoque enfin deux figures majeures de la peinture moderne en France: Matisse et Picasso. Matisse se situe du côté d’une enfance perceptive, d’une naïveté du regard à retrouver, mais avec une réserve fondamentale : il faut retrouver cette perception avec sa maîtrise d’adulte, pour faire un travail conscient – si on veut une impression de spontanéité, cela suppose justement un immense travail, paradoxalement.
L’enthousiasme de Picasso pour le dessin d’enfant est beaucoup plus affiche : il y voit quelque chose de non-scolaire, qui échappe au réalisme visuel de l’enseignement académique. Il multiplie les carnets de gribouillis. Les carnets de Picasso comportent également de véritables dessins d’enfant, de première main. Picasso souligne à plusieurs reprises que ses propres dessins d’enfant étaient des dessins académiques, parce que son père est professeur de dessin. Picasso répète « je n’ai jamais fait de dessins d’enfant », et inverse le rapport adulte / enfant : « il m’a fallu toute une vie pour apprendre à dessiner comme eux ».
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Message par I am So Sure Lun 19 Déc 2016 - 0:02

Après le succès des Surdoués et l'Amour (qui est pour le 4e mois consécutif le plus consulté du blog), je remets cela pour évoquer, cette fois-ci, les Surdoués et de l'Amour (ou plutôt, comment ils le font). Aussi, en bonne chercheuse que je suis, je sors tous mes ouvrages de référence et je les feuillette à la recherche d'un mot, un seul, sur le sexe. Et là, c'est le drame : rien, pas l'ombre d'un quart de début de quelque chose pour mettre de l'eau à mon moulin et me permettre de partir dans des réflexions approfondies comme je le fais d'habitude. Pourtant, les surdoués ne se résument pas à leur cerveau, ils ont aussi... bref, une vie sexuelle, quoi.
Mais, refusant cette défaite, j'interroge Google, mon meilleur ami dans ces cas désespérés, et Google me répond : « Je n'ai rien à te dire sur la question ». Me voilà bien embêtée. Alors, je tente mon dernier recours : un forum de surdoués, où je me souviens avoir vu plusieurs sujets sur la question. Voici donc un concentré de ce que j'ai pu lire, agrémenté de quelques réflexions personnelles, le tout saupoudré d'un gros nuage de sous-entendus destinés à qui ne manquera pas de se reconnaître.
La première leçon à retenir de la sexualité des surdoués, c'est (excusez-moi d'avance l'expression) que les surdoués ne baisent pas, ils font l'amour. Comme je l'ai lu, un surdoué ne recherche pas le sexe avec un petit s, mais la Passion avec un grand P. Pour un surdoué, l'acte sexuel est une fusion des corps, une rencontre des désirs, un cataclysme émotionnel... Les rencontres d'un soir, stériles et mécaniques, le laissent de glace. L'Amour n'est pas nécessaire, mais ils ont besoin d'un certain feeling, d'une étincelle, fût-elle physique, pour passer à l'acte.
Pourtant, certains surdoués ont une tendance à ce qu'on pourrait appeler le « speed loving » : ils sont attirés par quelqu'un, tombent amoureux le lendemain, et au bout de trois jours, c'est la désillusion puis la rupture. Cela n'est rien d'autre que de la dépendance affective. Si vous êtes concerné par ce type de comportement, un suivi psychologique est indispensable, car la dépendance affective vous met en danger : votre ego souffre d'être balladé, votre corps est malmené d'émotions contradictoires, sans parler de tous les abus dont vous pouvez être victime de la part de manipulateurs ou de pervers narcissiques.
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Message par I am So Sure Lun 19 Déc 2016 - 0:08

C'est vrai douance et sexe sur google y'a pas grand chose.
Est ce qu'un homme dit doué fait la part des choses entre un jeu de mots à connotation sexuelle ? Peut on dissocier surexcitabilité, hyperactivité, le dit doué vit il plus mal le manque ? ect.
Pas un tableau sur ces sujets, pas de statistiques, pas de schémas, aucune thèse  Razz Bizarre.
Du coup ça me rappelle quelqu'un qui avait écrit ici : au moins trois fois par jour Smile Il faut avoir du temps et de l'énergie à revendre ou à dépenser  Wink
Et je me suis souvenue aussi que mes recherches il y quelques années avait abouti, sur le thème de l'intelligence et de la douance sur : il faudra qu'elle accepte mon gros appétit sexuel Smile 
Comme quoi on peut avoir son premier contact avec le domaine du QI en passant d'abord par ce que l'on en dit sur le Q.
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Message par I am So Sure Lun 19 Déc 2016 - 1:19

En plus la capacité à mettre vite en images des propos ça doit donner vu par ce prisme là  Very Happy
Je me souviens avoir lu beaucoup de choses contradictoires sur ce sujet. Ce qui montre aussi les différentes personnalités et caractérisques. Ensuite il y a les personnes qui semblent confondre l'amour et le sexe. Et ensuite j'ai mon catalogue de commentaires des "le doué" que je connais. Est ce qu'un comportement féminin appelant à calmer ses ardeurs sous peine de bloquer monsieur sur ce sujet et ne plus réussir à l'en débloquer est aussi ou encore plus de rigueur lorsqu'on est une fille "Joué Club" ? Faut il avoir encore moins le play de mots plus s'cool ? sur ce sujet ?
Les attentes d'un dit np et d'un dit doué sont elles les mêmes au niveau sexuel ? parce que si en plus le dit doué fait dix milles choses, il a encore moins le temps, mais on dit aussi qu'il est timide ? ainsi que spontané mais tainted in love ?
Si on ajoute entre bons nombres d'autres choses, entre aussi en ligne de comptes l'orgasme intellectuel Smile !!!!
Dans TIPEH il était écrit qu'en fait hormis quelques problèmatiques, l'impatience, la surtintellectualisation permanente, les questionnements, et il faudra que je retrouve, la question de l'amour était en fait de même que pour les dits np.
Il va falloir que je planche sur le sujet. "Comment pécho la douée" ? "allumer l'homme intelligent en 3 leçons ?" faut il créer un questionnaire de 350 questions à cocher en mode : oui non peut être je ne suis pas sûr, je doute, attends je réfléchis ? à lui faire remplir avant ? es tu sapinsexuel ? le luc de lucchini te fait il rêver à une promenade dans les dunes ? es tu testé ? si oui lequel ? parce que je voulais te googliser mais sans test je ne sais pas dans quelle catégorie de partenaire éventuel te classer ? pour t'amener la chose, non pas celle là l'autre, non toujours pas celle là, décidément tu démarres au quart de tour, mais dans le sens à coté de la plaque de la pendule avec ton aiguille qui tourne dans le mauvais sens, ça parasite nos conversations sur ce sujet gênant demandant beaucoup de pudeur, de retenue, voire de poésie.
De mon expérience mais il faudra que je creuse, je trouve assez particulièrement adorable ce symptôme syndrome de cette timidité subitement oui j'ai bien écrit subitement explosée par une réponse plus que spontanée et venant bien évidemment du QI (ne me faîtes pas écrire ce que je n'oserai écrire) à certains propos.
Ca suit bien car hier je ne sais suivant quel raisonnement je me demandais si on pouvait trouver un lien entre l'éjaculation précoce ! ben oui après tout, après tout, c'est le cas de le dire, quitte à aller dans le tout avec des tout ou rien, autant y aller à fond dans le sujet. Si on parle d'orgasme intellectuel, le dit doué a t il des pré-dispositions  Razz une thèse sur la pré-disposition à l'orgasme intellectuel ? un schéma anatomique qui rejoindrait la zone de la vitesse de traitement ajouté à une liaison neuronale avec la zone de mémoire courte ou plus longue ?
En fait ne serait on pas des "on sait tout" qui savent rien ? De plus aucun article à l'inverse, de thèses faites par des dits np ? et sur ce sujet ? ça tombe les dits doués s'embrouillent depuis des années ? en mode t'es bizarre, moi aussi, donc on est bizarre.
"le doué ne cherche pas le sexe avec un petit s", joli entrée en matière ou pas. s'agit il là d'orthographe ?

surexcitation




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Français[modifier]





Étymologie[modifier]





De excitation avec le préfixe sur-.

Nom commun[modifier]

[/ltr]









[th]Singulier[/th][th]Pluriel[/th]
surexcitationsurexcitations
\sy.ʁɛk.si.ta.sjɔ̃\

[ltr]
surexcitation \sy.ʁɛk.si.ta.sjɔ̃\ féminin[/ltr]




[list="margin-top: 0.3em; margin-right: 0px; margin-left: 3.2em; padding-right: 0px; padding-left: 0px; list-style-image: none;"]
[*](Physiologie) Augmentation de l’énergie vitale dans un tissu, dans un organe.
[*](Plus courant) État de nervosité qui porte à l’extrême les divers sentiments.

  • […]… quel incident de voyage… quelle matière à chronique !… Et voyez jusqu’où peut aller la surexcitation cérébrale d’un reporter en quête de reportage ; […]. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, ch. IV, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
  • Quelle qu’ait été l’importance pratique de la surexcitation populaire, il est indéniable que le gouvernement des États-Unis a agi avec vigueur, avec science et intelligence en face de cette invasion tout à fait inattendue. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, p. 215 de l’éd. de 1921)


[/list]

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Apparentés étymologiques[modifier]

[/ltr]





  • surexciter

---------------------------------------------------------------------------------------------------------
ajouté aux magmas, au volcan, au fait de pouvoir évoluer entre deux extrêmes, ne pas avoir peut être trouvé le juste milieu, orgasme intellectuel et physique en même temps sont ils dangereux pour la santé du surdoué ? y'a t il doublement des feux d'artifice ? les ardeurs, lézardeurs, tout petit sujet la douance. et toutes faciles les nuances.
Parce que l'expression démarrer au quart de tour. C'est combien précoce d'un quart de tour ? et la vitesse de traitement de l'information si elle est rapide à la base, devient elle supra sonique dans le cas du sexe ? Ressentir, se sentir à l'aise avec quelqu'un, quelqu'une, est ce possible à ce niveau si on n'est pas à l'aise avec soi ? Le fameux doute peut s’immiscer là aussi. Sans ironie je vois bien un "le doué" se tordre le cerveau à se dire : mais si je ne me sens pas bien avec elle, ça vient de moi ? ou d'elle ? ou de la douance ? Donc si on n'a pas fait le tour de soi, de la douance un peu.......
Ah ben oui je t'ai pas raconté que quand j'étais secrétaire dans une fac, c'était pour qui l'étudiant perdu ? l'étudiante toute paniquée ? ou alors les copains, copines, toi t'es en l'aise, tu viendrais pas avec moi au planning familial, tu sais aborder les choses avec humour toi alors l'amour tout ça, tu me sortiras une connerie de ton cru, mais pas forcément cru, juste avant pour me détendre, oui mais du coup pas trop  Razz
l'humour du luc c'est pareil, pas avec tout le monde, pas tout de suite, oui mais pas trop vite.


parce que selon comment c'est entendu, le je veux du vous ça peut être pris à double sens. parce que le coté  drunken drunken drunken drunken entre homme et femme, mais alors du coup entre gars ça doit être à étudier aussi ? 
consentement, qui ne dit mots consent, du coup pas sûr et si pas sûr, y'a doute ? non ?
oui mais non, mais si, mais pas sûr, mais quand tu dis oui c'est oui mais non ? ou attends je réfléchis ? et la ré flexion ? avec miroir atteint ou sans tain ? 
du coup aimer Farmville et Farmer, ça peut sembler paradoxal
un metteur en scène aussi en images, aurait il alors être plus subjugué par le propos que par la musique ?  Razz l'importance des synchronicités mais aussi des synchros.
Il y a pas mal de conversations auxquelles j'ai pu assister ou même avoir où le premier répond à une question par une question et ça peut durer longtemps dans le mauvais sens  Razz
Bon je mets pas la vidéo de lucchini dans ce texte, sinon les jeunes vont confondre luc et sexe  tongue genre un ou une jeune douée va se poser des questions d'avance mais va s'auto filtrer parentalement sur toutes les questions de ce domaine là ? et revoilà mamie I am so sur qui va nous reparler de cadre, d'étapes et de jalons, même là dessus  Razz
C'est assez chaud : 
et donc celle là :
????? Fabrice une petite analyse ? vite fait ?
c'est un beau sujet d'hiver ça Smile une soupe de mots sur ce sujet ça va réchauffer dans les chaumes hier, aujourd'hui, demain. La vie c'est simple mais en tous les cas je trouve sûr qu'il y a des chose sur les choses sur la douance qui ne peuvent pas se généraliser et qui créent dans des interactions et pas dans d'autres. santa albino


Dernière édition par I am so sure le Lun 19 Déc 2016 - 1:37, édité 1 fois
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Message par I am So Sure Lun 19 Déc 2016 - 1:29

Dans la marge oui mais laquelle ? faut il toujours se tenir à carreaux ?

November's Girl and roses - Page 20 2Q==

les réglures, les rayures

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cela dit toute une vie ça n'est pas un tout petit sujet non plus avec un seul sujet. bizarre parasite pourrait sembler toxique mais pas forcément.

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Message par Doom666 Lun 19 Déc 2016 - 8:03

Effectivement, tu es inspirée.
Je découvre seulement ce post, il va me falloir du temps pour déguster. Wink
Du coup tout ton questionnement rebondit dans ma Psyché un peu comme ça:
Doom666
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Message par I am So Sure Lun 19 Déc 2016 - 14:25

Doom666 a écrit:Effectivement, tu es inspirée.
Je découvre seulement ce post, il va me falloir du temps pour déguster.  Wink
Du coup tout ton questionnement rebondit dans ma Psyché un peu comme ça:
et en mots ça donne quoi ?
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Message par I am So Sure Lun 19 Déc 2016 - 14:40

Hors-série Harry Potter
Raphaël Enthoven : “Harry Potter est une critique du scientisme, avec la magie dans le rôle de la science”

Mis en ligne le 18/12/2016

November's Girl and roses - Page 20 Raphaelenthoven
(cc) Wikimedia Commons / Marie-Stéphane Barthout
Selon le philosophe Raphaël Enthoven, l’univers magique des sorciers de la saga est le pendant du monde des Moldus. De leur représentation du monde jusqu’à leurs sortilèges ; ils ont des baguettes magiques, nous avons des smartphones, ils ont les Détraqueurs, nous avons les hackers. La raison, c’est notre magie. Et Socrate est notre Dumbledore…

13





Tags


Harry Potter, Raphaël Enthoven, Poudlard, Magie, Socrate, Dumbledore

November's Girl and roses - Page 20 Pmfrhs31p1hpHORS-SÉRIE
HARRY POTTER
À L’ÉCOLE DES
PHILOSOPHES :
DERNIERS JOURS
EN KIOSQUES
 


L’univers de Harry Potter est structuré par la magie comme le système solaire par la loi de Newton. Que vous inspire cette place centrale de la magie ?
Raphaël Enthoven : Bien qu’elle soit le critère qui prétend les distinguer, la magie ne marque aucune différence de nature entre les deux univers. Harry Potter n’est pas Peter Pan. C’est juste un enfant battu qui fait le mur pour aller à l’école, où l’attendent d’autres dangers. Et même si chacune de ses aventures commence par l’évasion de l’affreuse maison Dursley, on aurait tort de réduire le monde magique à une échappatoire, un autre monde possible qui serait simplement l’envers du nôtre. Arthur Weasley – père de Ron et fonctionnaire en charge de l’étude des « objets moldus » au ministère de la Magie – refuse de tenir uniquement les « Moldus » pour des « non-sorciers », comme Lévi-Strauss refusait de voir des inférieurs ou des « barbares » dans la personne des Tupi, des Nambikwara ou des Caduveo. Les humains (ou Moldus) sont les « bons sauvages » qu’il appartient aux sorciers, malgré leurs préjugés, de tenir pour leurs frères. D’ailleurs, c’est le même Weasley qui conçoit la voiture volante semi-moldue dont Ron et Harry se servent pour rejoindre Poudlard au début de la Chambre des Secrets. L’ethnologue (dont le sang de sorcier n’est pas mélangé) assume pleinement le rôle d’intercesseur entre deux mondes qui coexistent, se touchent et s’imitent sans cesse.
 
Voulez-vous dire que les objets magiques sont l’équivalent des nôtres ?
Chaque objet du monde des sorciers est investi d’une fonction qui relève de la technique dans l’univers moldu. Les sorciers n’ont pas de tablettes, leur presse est encore de papier, mais les images des journaux sont mobiles : les sorciers voient dans leur gazette le prisonnier d’Azkaban qui trépigne derrière ses barreaux... Ils n’envoient pas de mails, mais les chouettes convoient les informations à la vitesse des corbeaux dans Game of Thrones. Ils n’ont pas de réseaux sociaux mais ils reçoivent parfois une Beuglante, c’est-à-dire une lettre spectaculaire (en lévitation) qui fait connaître l’ensemble de son contenu à tous les gens présents et fonctionne exactement comme un Tweet adressé urbi et orbi. Il n’y a pas d’horloge (à ma connaissance) mais des sabliers bergsoniens qui, objectivant l’ennui, s’écoulent plus ou moins lentement selon que la conversation est intéressante ou non. Il n’y a pas d’entretien d’embauche, mais un Choixpeau qui, comme un bon DRH, évalue les capacités et le caractère de celui qu’il coiffe. Il n’y a pas d’interrupteur, mais un Déluminateur qui capture la lumière des bougies. Il n’y a pas de disque dur externe mais des Horcruxes transhumanistes – où une âme laisse en dépôt une partie d’elle-même – ou bien des Pensines proustiennes qui stockent les souvenirs et qu’on peut consulter à l’envi...
 
De là votre idée de deux mondes dont l’un traduit l’autre...
Deux mondes qui, loin d’être hermétiques l’un à l’autre, se chevauchent et se pénètrent ! On ne sort pas d’un univers comme on s’éveille d’un rêve. Le ministre de la Magie rencontre régulièrement le premier ministre moldu. La magie est possible (et donc interdite) chez les Moldus qui en sont même parfois les victimes (comme l’affreux Dudley qui se fait sucer l’âme par un Mangemort). Le Magicobus qui récupère Harry au début du Prisonnier d’Azkaban doit se plier sur lui-même comme un accordéon pour éviter un choc frontal avec les deux bus à impériale qui vont dans le sens contraire. Quand Harry et Ron cherchent la voie 9 3/4 dont l’elfe Dobby a bloqué l’entrée (au début de la Chambre des secrets), ils se cognent effectivement sur un mur. Et la porosité des mondes impose de pratiquer régulièrement le sortilège d’amnésie dévolu au neurolyseur dans Men in Black... Enfin, à chaque tragédie historique moldue correspond une catastrophe dans le monde des sorciers. À tous égards, l’ordre et la connexion des idées du monde moldu sont les mêmes que l’ordre et la connexion des événements dans le monde des sorciers.
 


« Nous n’avons rien à envier à Poudlard, pas même leurs baguettes magiques, nettement moins puissantes que nos smartphones. »


C’est un autre monde, mais c’est le même ?
Souvenez-vous du Kid de Chaplin. À la fin du film, désespéré de ne pas retrouver son fils, Charlot s’endort sur une marche et rêve d’un paradis où les ennemis sont en paix, les enfants sont heureux, tout le monde mange à sa faim et les humains vivent avec des ailes dans le dos. Seulement, même dans cet univers qui, à première vue, prend le contrepied de ce que nous connaissons, l’envie et la duplicité trouvent leur chemin. Et en peu de temps, l’utopie d’un monde sans haine redevient le cauchemar ordinaire où les hommes s’entretuent. L’histoire de Harry Potter est contenue, tout entière, dans la dystopie qui, en deux minutes, met en échec le rêve d’un meilleur ailleurs. Assassinats, fourberies, lâchetés, impuissance... Nous n’avons rien à envier à Poudlard, pas même leurs baguettes magiques, nettement moins puissantes que nos smartphones.
 
Le smartphone est une baguette magique ?
Quelle différence entre les deux, hormis leur forme et le contenu des incantations qui les accompagnent ? Comme la baguette, le smartphone nous éloigne du monde par les moyens qu’il nous donne de le saisir. Les utilisateurs de smartphone ont en commun de regarder leur écran plutôt que la rue, et la photo qu’ils en ont prise plutôt que le spectacle lui-même. Le smartphone s’interpose entre le sujet et le monde où, sans lui, le sujet est orphelin. La baguette fonctionne de la même manière : elle prolonge la main, désigne (sans jamais le toucher) l’objet qu’elle vise, et agit à distance sur un monde qu’elle laisse intact, en définitive. De ces deux modalités de la réalité augmentée, l’une altère le monde dans un déluge de couleurs, l’autre manifeste des Pokémon... L’un et l’autre sont les médiateurs indispensables qui mettent le monde à distance de nous, c’est-à-dire (aussi) à portée de tir.
 
D’où les sortilèges que la baguette permet de jeter, et qu’on jette à bonne distance de l’objet ?
Exactement. À ceci près qu’à l’exception des « impardonnables » (Imperium, Doloris et Kedavra), la plupart des sortilèges sont des altérations provisoires du réel, qui peuvent être annulées. Ce que permet la baguette magique, c’est une captation pelliculaire du réel qui, comme l’écume, en bouleverse la surface avant de s’estomper. Et la puissance illocutoire du sortilège est tempérée par son caractère éphémère, qui laisse entendre qu’au fond tout ça n’était qu’un rêve, une illusion.
 
Mais illusion de quoi ou de qui ?
Dans un monde magique (qui nous est d’abord donné comme l’envers du décor), l’illusion n’a rien à voir avec un faux-semblant phénoménal que la vérité dissipe. L’illusion n’est pas le bout de bois plongé dans l’eau, brisé par l’indice de réfraction, que la raison de Descartes « redresse aussitôt »... Dans un univers fou (où il est acquis qu’on peut voler en balai, remonter le temps ou découper son âme comme un saucisson mental), les apparences ne sont pas suspectes de duplicité. L’illusion est plutôt dans le fait de croire qu’une baguette donne vraiment du pouvoir, ou dans l’idée que la raison (c’est-à-dire, ici, la magie) puisse durablement s’ancrer dans le monde et en modifier la substance. Harry Potter met en crise la magie elle-même, qui échoue, comme la technique, à exercer pleinement sur le réel le magistère qu’elle croit détenir. Les aventures de Harry Potter soumettent la magie aux critiques que le Moldu Heidegger (qui aurait probablement appartenu à Serpentard) adresse à la technique. La concurrence des sortilèges et leur réversibilité mettent gravement en cause la force des sorciers (tout comme la critique de l’arraisonnement du monde par la technique commence par faire valoir ce qui, dans le monde, lui échappe à jamais). Harry Potter est une critique du scientisme, avec la magie dans le rôle de la science. Qu’est ce qu’un sorcier ? C’est le rêve kantien d’un « entendement archétypique » qui produit ce dont il a la représentation. Seulement – à l’exception notable de la cicatrice qu’il porte sur le front, et qui le brûle chaque fois que Voldemort s’approche – ce que produit Harry ne dure guère, à moins d’en acquérir une maîtrise pacifiée, à l’image de Dumbledore, dont la puissance n’est pas entamée par le goût du pouvoir...
 


« Dumbledore occupe la place que tient l’oracle dans Matrix, dont on pense à tort qu’elle prédit l’avenir alors qu’elle n’en dit que ce que les personnages ont besoin d’en connaître pour le façonner eux-mêmes »


Dumbledore est une figure socratique ?
Tel Socrate (qui pratiquait la maïeutique, accouchant les esprits comme sa mère accouchait les corps), Dumbledore est un professeur exceptionnel qui transmet un savoir, autant que le désir de l’apprendre. On peut parler de maïeutique ici, dans la mesure où il n’enseigne à son élève que ce qu’il a besoin de savoir pour devenir ce qu’il peut être. Dumbledore occupe la place que tient l’oracle dans Matrix, dont on pense à tort qu’elle prédit l’avenir alors qu’elle n’en dit que ce que les personnages ont besoin d’en connaître pour le façonner eux-mêmes. Dumbledore ne partage ses connaissances que dans la mesure où ce partage donne à celui qui en profite les moyens de faire son propre miel. Dumbledore ne cherche ni (comme Rogue) à favoriser un camp plutôt qu’un autre, ni (comme Slughorn) à falsifier ses souvenirs au profit d’un enseignement clinquant : c’est le vrai maître. Il fait à ses élèves le don d’un désir et d’une direction. De fait, s’il donne toujours, à la fin des six premiers livres, le sentiment d’avoir su (rétroactivement) ce qui allait se passer, c’est parce que ce qui arrive dépend aussi des informations qu’il a lui-même données avant, avec la parcimonie nécessaire à leur accomplissement. Dumbledore donne des instructions au double sens du terme. Les connaissances qu’il transmet fonctionnent comme des feuilles de route pour ses récipiendaires. Aussi Dumbledore n’est-il pas seulement le Socrate maïeuticien qui montre aux gens croyant savoir qu’en vérité ils ne savent rien, et les achemine vers un savoir plus consistant, dont le doute est la condition d’accès. Le mage est aussi le Socrate, plus platonicien, de la République, qui se sent lui-même le dépositaire du savoir, de la science, et des conditions politiques de la cité idéale. Il est Socrate dans son ambition dogmatique, comme dans sa capacité à ouvrir l’esprit de ses interlocuteurs. La stature du maître n’entame, en lui, ni la vivacité du regard, ni l’admiration qu’il porte aux exploits des élèves les moins obéissants.
 
Il est Socrate jusque dans cette mort qu’il accepte...
D’une certaine manière, oui. À la différence, néanmoins, que Socrate meurt dans le doute. Quoique son testament (ou sa dernière discussion) soit une démonstration de l’immortalité de l’âme, Socrate avoue lui-même, à l’instant d’y passer, qu’il ne sait pas si son âme lui survivra ou si la mort est le terme de tout. C’est toute la beauté du « beau risque » qu’il prend en avalant la cigüe. L’espoir de Socrate est que les cygnes chantent de joie (et non de tristesse) avant de mourir. Est-ce vraiment le cas ? Rien n’est moins sûr.
Dans le cas de Dumbledore, sa mort relève clairement d’un sacrifice dont les effets se font encore sentir dix-huit ans après... La façon qu’a trouvée Dumbledore de se survivre n’est pas d’en appeler au mystère d’une puissance occulte (ou à l’indivisibilité de l’âme) mais de mourir de telle sorte que les conséquences de sa mort nuisent au Seigneur des Ténèbres et lui portent un coup fatal... tout en lui faisant croire qu’il a gagné la partie. Pour filer une métaphore de joueur d’échecs, la mort de Dumbledore est un gambit (sacrifice) précoce de la Reine, dont les conséquences (fatales à celui qui a cru faire une bonne affaire en la dévorant) ne se font sentir qu’à la fin de la partie. C’est en mourant qu’il trompe son adversaire (ce qu’on ne comprend qu’à la fin du livre). Est-ce lui qui parle à Harry post mortem, ou est-ce Harry qui l’imagine ? Le livre ne le dit pas. Et comme avec les parents de Potter que montre le miroir du Riséd, nul ne sait si le reflet de Dumbledore est une survivance objective ou une création du désir. En revanche, c’est grâce au sacrifice de Dumbledore que Harry finit par détruire tous les Horcruxes où le Seigneur des Ténèbres a entreposé des parcelles de son âme. Qu’il survive ou non à sa mort n’importe pas, dans la mesure où les conséquences de son trépas s’enchaînent immanquablement. Si la mort de Dumbledore n’est pas un terme, c’est parce qu’en échafaudant le plan dont sa propre mort n’est qu’une étape, en se sacrifiant pour l’emporter sur son ennemi, il consent à l’idée que la vie ne s’arrête pas avec la sienne. Il applique sa faculté d’entrevision aux effets de son propre départ. Il donne ainsi à Harry la seule leçon qui lui manquait pour devenir adulte : une vie réduite à l’horizon ténu de l’individualité est un combat perdu d’avance. Avoir peur de mourir, c’est mourir de toute façon. Le courage est l’unique choix de celui qui se sait mortel. Comme dit Hannah Arendt dans La Crise de la culture : « Ce monde qui est le nôtre, par cela même qu’il existait avant nous et qu’il est destiné à nous survivre, ne peut simplement prétendre se soucier essentiellement des vies individuelles et des intérêts qui leur sont liés… Le courage libère les hommes de leur souci concernant la vie, au bénéfice de la liberté du monde. »
[...]
☛ Retrouvez la suite de cet entretien dans le hors-série Harry Potter à l’école des sorciers, en kiosques jusqu’à la fin de l’année !
http://www.philomag.com/les-idees/poudlard-cest-pas-si-sorcier-19623
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Message par I am So Sure Lun 19 Déc 2016 - 14:42

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Message par I am So Sure Lun 19 Déc 2016 - 14:43

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il faut se faire des noeuds au cerveau comme ça Smile
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Message par Doom666 Lun 19 Déc 2016 - 15:31

C'est marrant, dans Harry Potter, j'ai surtout vu une métaphore du racisme et de l'eugénisme façon 3éme Reich.
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Message par I am So Sure Lun 19 Déc 2016 - 19:15

Doom666 a écrit:C'est marrant, dans Harry Potter, j'ai surtout vu une métaphore du racisme et de l'eugénisme façon 3éme Reich.

C'est à dire ? tu peux développer stp un peu plus que je cerne ton idée un peu plus ? je sais pas pourquoi mais j'utilise aussi c'est marrant en début de phrase mais par l'étang qui court, je pose calme comme une grenouille qui aurait été tard les mots qui suivent avec plutôt des nénuphars  Wink Razz cat y'a beaucoup plus de mordus qu'avant Smile donc je mets à faible QI version, les mots racisme, marrant, eugénisme et 3ème reich pour ma vie en mode bep qui fait gaffe aux interlocuteurs qui comprennent pas bien les blagues caramba surtout car en bas  alien beaucoup de princes se transforme en crapaud et en plus faut du kung fu panda dans les pestacles humouristiques  tongue en faible femme je me dois de m'adapter aux mâles plus souvent désormais domino ou do minants, mode  cat sur un toit brûlant.
Ps : je devais voir les harry potter mais je les ai filé avant à un doudou de 4 ans qui a utilisé son charme contre moi  Razz
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Message par I am So Sure Lun 19 Déc 2016 - 20:13

POINTS COMMUNS DIFFÉRENCIANT L’ENFANT INTELLECTUELLEMENT PRÉCOCE DES AUTRES ENFANTS
Publié dans Precocité

Les points communs et fréquents différenciant l’enfant intellectuellement précoce des autres enfants ont été référencés à différents stades de développement. Chez le tout petit (0-24 mois), chez l'enfant (2-10 ans) puis chez l’adolescent, on note des différences et décalages majeurs pour les centres d’intérêts, l’apprentissage, l’affectif, l’attitude et le comportement.
Attention, ces indices sont relatifs : y compris chez l’enfant précoce, toutes les étapes du développement ne sont pas franchies précisément aux âges mentionnés…



    • CHEZ LE TOUT PETIT (0-24 mois) :




C’est de façon générale un bébé qui diffère par son avance notable du point de vue de son développement psychomoteur. Selon Madame VAIVRE DOURET, cette avance s’amenuise progressivement. Le développement intellectuel prime alors.


 November's Girl and roses - Page 20 Tab2VaivreDouret

Comparaison entre les items observés du développement moteur de notre échantillon d’enfants à «hautes potentialités» suivis en longitudinal (n = 60) et les normes développementales françaises sur les deux premières années de vie
 
D’après l’article  de L. Vaivre-Douret « Les caractéristiques développementales d'un échantillon d'enfants tout venant « à hautes potentialités » (surdoués) : suivi prophylactique » paru dans Neuropsychiatrie de l’Enfance et de l’Adolescence Volume 52, Issue 3, May 2004, pages 129-141
 
 


November's Girl and roses - Page 20 Tab3VaivreDouret 

  • CHEZ L'ENFANT (2-10 ans) :




La précocité s'exprime à travers diverses facettes


 Ses centres d’intérêt
• Curieux, l’enfant veut toujours savoir le pourquoi de tout. Ses questions sont originales et variées, mais il ne se contente pas d’une réponse banale, et veut approfondir jusqu’à lasser l’autre.
• Il est passionné par l’univers, la préhistoire, les limites du temps et de l’espace, la mythologie, l’informatique, l’histoire, l’histoire de l’art, la biologie, mais toutes ces connaissances ne seront pas toujours restituées à l’école dans la mesure où il a dépassé, par passion personnelle, le niveau d’exigence de l’enseignant. Il change souvent de centre d’intérêt.
• Certains enfants se passionnent pour les encyclopédies, les dictionnaires.
• Il aime les jeux compliqués et y réussit (échecs, Mastermind, jeux de stratégie en général, etc.).
 
 Dans l’apprentissage
• Une parole précoce est un bon indice de développement. 
Cependant, une parole tardive ne peut exclure une éventuelle précocité puisque certains enfants « explosent » vers 3 ans avec un langage structuré et concis et un large vocabulaire. Ils peuvent avoir un débit langagier, soit très rapide, soit presque inaudible. L’âge de 6 ans et du C.P. est souvent, le moment d’une déception. L’enfant ne trouve pas à l’école ce à quoi il s’attendait en terme d’apprentissage et de compréhension de la part de l’environnement scolaire. Le décalage semble s’accentuer. De fait, peuvent apparaitre des tics ou bégaiements, preuves du malaise de l’enfant.
• Il a souvent appris à lire très jeune (seul ou aidé), mais maîtrise plus tardivement l’écriture (surtout chez les garçons). 
• Il a besoin de stimulations et s’ennuie dans les activités de routine et les obligations (rangement, hygiène, …)
• Il est souvent distrait, mais est capable d’une concentration intense quand il est intéressé. Il se montre perfectionniste dans les domaines qui l'intéresse et travaille, dans ce cas, de manière indépendante et en autodidacte.
• Il est plus à l’aise dans les activités compliquées que dans les activités simples, où il commet des « erreurs bêtes ». Il sait prendre des risques dans un devoir en proposant des solutions nouvelles mais parfois plus longues ou compliquées parce que celles attendues lui paraissent trop simples.
• Il apprend vite, mais ne supporte pas d’apprendre « bêtement » (sans comprendre le contexte). Il a une mémoire étonnante.
• Il manque de méthode, et a de la difficulté face à l'effort (assimilée souvent à de la fainéantise).
 

 
 Dans l’affectif
 

• Il est hypersensible et hyperémotif ; il est sensible à l’harmonie de ce qui l’entoure. Ceci est constitutif de sa personnalité et donne une fausse impression d'immaturité affective.
• Il est anxieux de façon constante.
• Il a besoin d’être accepté et reconnu dans ses particularités.
• Il sollicite beaucoup l’attention de ses parents à tel point qu’il est vécu comme épuisant, voire vampirisant. Il en est de même pour les adultes de son environnement scolaire ou social. Il a tendance, de ce fait, à penser, quand ceux-ci ne peuvent se rendre disponibles ou se montrent impatients ou le réprimandent, qu’il n'est  plus aimé, ni apprécié.
• Il est très sensible à l’injustice, y compris à celle que peuvent subir les autres et il est prêt à s’engager contre les "autorités".
• Il recherche le dialogue avec les adultes ou avec des camarades plus âgés que lui.
• Il juge rapidement les gens.
• Il a tendance à être solitaire, préfère travailler seul.
• Certains enfants jeunes ou adolescents paraissent " scotchés " à leur mère.
• Il est en grande demande affective avec réclamations incessantes de preuves d’amour des parents ou de l’affection de son entourage.
• Il peut se montrer particulièrement possessif.

 
 Dans son attitude et son comportement
 

• Il étonne par le niveau de ses réflexions.
• Il est en opposition de façon répétée.
• Il intervient de manière pertinente dans des discussions alors qu’on le croyait concentré sur autre chose.
• Il manie la critique que beaucoup prennent pour de l’insolence ou de l’arrogance. Mais aussi une autocritique sévère et très déstabilisante que l’on peut constater par sa propension à se dire nul ou à le penser.
• Il est observateur,  très empathique, jusqu’à se rendre compte, comme le disait un petit garçon de 4 ans, d’une personne avec laquelle il avait parlé, que "ses yeux ne disent pas pareil que sa bouche".
• Il ne met que rarement ses opinions dans sa poche et en général elles sont très tranchées.
• Il veut souvent avoir le dernier mot, et ce très jeune, ou par l’usage de nombreux arguments avoir raison; c’est ainsi qu’il manifeste de grandes capacités à une certaine forme de manipulation.
• Il s’ennuie vite.
• Il est souvent « dans la lune ».
• Il a du mal choisir rapidement.
• Il a besoin pour se concentrer de faire plusieurs choses à la fois.
• Les enseignants le décrivent, soit comme un enfant peu actif, replié sur lui-même, inconsistant et rêveur à l’excès, soit au contraire comme hyperactif, poseur, hostile, d’humeur changeante, provocateur, agressif et de contact difficile.
• L’acquisition des activités motrices de base n’est pas forcément en avance par rapport aux autres enfants du même âge.
• Si on l'interroge sur ses centres d’intérêt, il peut se montrer intarissable et laisser entrevoir la profondeur et la densité de ses connaissances.
• Il a le sens de l’humour et joue avec les mots mais il est très atteint par l’ironie. Il a, d’autre part, de la peine à supporter les comportements puérils qui n’ont rien à voir avec l’humour.
• La qualité de son regard, mobile, scrutateur, qui donne à tout instant le sentiment de jauger l’autre afin d’évaluer s’il est digne de confiance, ce qui peut aussi être pris pour de l’impertinence.
• Il manifeste, dès le plus jeune âge, une indépendance d’esprit et un esprit d’indépendance ainsi qu’une tendance à être un tant soit peu entêté.
• Il a tendance au refus de toute compromission et à se comporter de manière trop rapidement qualifiée de peu adaptée.
• Il ne se rallie pas à tout prix à la majorité.
• Ce sont des êtres singuliers, à la personnalité fortement marquée dès le plus jeune âge.
• Ce qui peut aussi le caractériser, c’est l’excès en tout. Tantôt Ange ou Démon, tantôt Tout ou Rien ; il n'est jamais dans la tiédeur mais plutôt dans le " j’adore ou je déteste ".
• Il semble se montrer plus " difficile ", pour son environnement que la plupart des enfants, plus exigeant dans ses désirs ou sa demande affective, plus obstiné, plus angoissé dans sa vie intérieure mais aussi plus vulnérable.
• On a tendance à le percevoir comme un enfant "à problème", simplement parce qu’il existe une différence marquée par rapport aux enfants de son âge.
• Les troubles du sommeil sont fréquents. On retrouve des insomnies (difficultés au coucher, éveils nocturnes), des cauchemars et un sommeil agité.
• Il est souvent malade en période scolaire (maux de ventre, de tête, problèmes dermatologiques), notamment lors de la reprise (le lundi ou après les vacances).
• La souffrance de certains s’exprime par l’énurésie, l’encoprésie, les troubles alimentaires


  • CHEZ L'ADOLESCENT




• Il peut avoir d'excellents résultats scolaires sans effort et sans travail
• Il est parfois en échec scolaire au collège, au lycée alors qu’il a suivi un primaire sans difficulté. Les classes de 4ème et de 2nde peuvent être un tournant : un élève qui n’a jamais appris à apprendre peut rencontrer des difficultés dans ces classes-là.
• Il a des résultats en dents de scie de façon inexpliquée.
• Il est déprimé, isolé, voire en dépression, 
• Il a des idées noires et exprime sa souffrance par de la boulimie, des scarifications, des conduites à risque.
• Il est en conflit avec certains professeurs, qu'il ne juge pas "à la hauteur".
• Il a des camarades plus âgés que lui.
• Il se désintéresse de la scolarité.
• Il n'a pas la notion de l'effort, rechigne à faire ses devoirs.
• Il semble ne pas exploiter ses capacités.
• Il n'a pas de méthode de travail, il a des lacunes profondes dans certains domaines.
• Il manque d'estime de lui, d'assurance, se sent nul, se dévalorise.
http://www.anpeip.org/quest-ce-que-la-precocite-intellectuelle/un-doute-une-suspicion/indices-annonciateurs/362-federation/precocite/99-points-communs-et-frequents-differenciant-lenfant-intellectuellement-precoce-des-autres-enfants-


"POINTS COMMUNS DIFFÉRENCIANT L’ENFANT"


euh ? c'est moi ou bien ?
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Message par I am So Sure Lun 19 Déc 2016 - 20:34

“Tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne pas savoir demeurer en repos dans une chambre”
 Blaise Pascal
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Message par Doom666 Lun 19 Déc 2016 - 20:56

Je précise un peu ma pensée. Wink
Je voulais dire que je vois le symbole suivant dans Harry Potter. Tout d'abord, c'est toujours la même histoire du bien contre le mal.
Les moldus, c'est nous. Les sorciers pourraient être les allemands. Par conséquent, avec leur idée fixe de sang pur, les Mangemorts de Voldemort sont les SS.
Tu vois, c'est assez simple en fait. Qu'une britannique l'ait dans son inconscient n'est pas surprenant.
Bien évidemment, je ne fais nullement l'apologie de ces fanatiques. Je hais tous les extrêmes. J'ai pas mal tabassé le skin dans mon jeune temps.
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Message par I am So Sure Lun 19 Déc 2016 - 21:21

Doom666 a écrit:Je précise un peu ma pensée. Wink
Je voulais dire que je vois le symbole suivant dans Harry Potter. Tout d'abord, c'est toujours la même histoire du bien contre le mal.
Les moldus, c'est nous. Les sorciers pourraient être les allemands. Par conséquent, avec leur idée fixe de sang pur, les Mangemorts de Voldemort sont les SS.
Tu vois, c'est assez simple en fait. Qu'une britannique l'ait dans son inconscient n'est pas surprenant.
Bien évidemment, je ne fais nullement l'apologie de ces fanatiques. Je hais tous les extrêmes. J'ai pas mal tabassé le skin dans mon jeune temps.

Je sens que je vais énormément avancer sur mon essai de différenciation des points points communs qui différent, ça sent le vecteur du changement qui m'iso celle  Razz

et sinon pour ceci : Qu'une britannique l'ait dans son inconscient n'est pas surprenant.


en quoi cela ne te surprend pas ? ça va être une histoire de QI ? et de génétique ? sinon je trouve que répondre à la haine par la haine n'est pas la bonne solution à mes yeux mais bon je suis une nana avec un point de vue de nanas au milieu d'histoires de gars, enfin pas au milieu, à coté  Very Happy
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Message par Doom666 Lun 19 Déc 2016 - 21:26

Rien de tout ça. Simplement la bataille d'Angleterre de l'été 40 a marqué durablement l'inconscient collectif britannique.
Je connais tout ce discours baba cool sur la haine, la violence tout ça... Mais bon, quand on a affaire à des fumiers de cette engeance, il faut aller au charbon. Le ramponneau a l'immense avantage d'être parfaitement compris même par le dernier des fachos crétins (pardon pour le pléonasme... Twisted Evil ).
Il faut qu'il y ait des gens comme moi afin de protéger les gens comme toi. Cowboy
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Message par I am So Sure Lun 19 Déc 2016 - 21:30

Doom666 a écrit:Rien de tout ça. Simplement la bataille d'Angleterre de l'été 40 a marqué durablement l'inconscient collectif britannique.
Je connais tout ce discours baba cool sur la haine, la violence tout ça... Mais bon, quand on a affaire à des fumiers de cette engeance, il faut aller au charbon. Le ramponneau a l'immense avantage d'être parfaitement compris même par le dernier des fachos crétins (pardon pour le pléonasme... Twisted Evil ).
Il faut qu'il y ait des gens comme moi afin de protéger les gens comme toi. Cowboy

Je te rassure, j'ai un mode Durex intégré de naissance et qui ne me vient pas de chez les babas cools Smile
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Message par Doom666 Lun 19 Déc 2016 - 21:35

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Message par I am So Sure Mar 20 Déc 2016 - 1:17

November's Girl and roses - Page 20 Photo048
Ca y est j'ai du devenir adulte dans Farmville, c'était surprenant ce jeu sans montgolfière pour aller fabriquer du pinard au second étage (caché), si on me fait monter au 3ème pour planter des trèfles à 5 feuilles je pourrai me dire qu'un jour j'ai visité le darkfarmville perchée sur ma montgolfière, perchée au pinard et au trèfle à 4 feuilles, il faut savoir sortir de sa zone de confort Smile non non papa je fais rien de space, tu vois bien y'a qu'un rez de chaussée où je plante juste des carottes et les carottes ça rend  drunken drunken bounce bounce drunken drunken voilà c'est ça, c'est aimable mais version "le doué à la campagne". Mais tu tiens une couche ma fille, non une grappe. Au moins c'est un jeu lucide qui tient compte des addictions, ect.... toussa toussa, je me demande si on peut des tests de QI Smile ben ça arrive dans la vie des découvertes soudaines même à la campagne.
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Message par I am So Sure Mar 20 Déc 2016 - 1:20

Ne le dites à personne, mode chut de Niagarou Smile Je devrais peut être m'auto filtrer parentalement ? je trouve que je prends des risques .... bon sinon hormis la carotte, rien de céphalique.
Cela dit j'ai bien planté des briques pendant des années en trouvant ça normal  Razz Je me cultivateur mouah monsieur  cat
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Message par Mildiou Mar 20 Déc 2016 - 2:14

Salut I am so sure,
Ça fait plusieurs fois que je te vois parler de farmville. A vrai dire, je n'y ai jamais jouer, je ne sais pas trop comment ça marche ... et voilà.
Cela dit, si ça t'amuses de planter des carottes, soigner des lapins ( des poules, des canards, des chèvres, des vaches,des blobs), élever des abeilles, pêcher des anguilles, couper du bois, miner des cailloux pour fabriquer pleins de trucs ... Gestion de l'effort, de la vie, des saisons, une bande son très bien foutue, tu peux même te taper la charpentière en fait non elle déjà prise. Le gars un peu fashion qui habite sur la plage ( entre autres) ... du farm à gogo...
Je ne peux que me sentir obliger de te recommander "Stardew valley".
Un "petit" jeux qui réuni énormément de qualités. Tu peux le trouver sur steam à pas trop cher (14 €) [Ou je peux te fournir une version Keufkeufkeuf]
Il vaut vraiment le détour dans son genre. J'ai été jusqu'à ruiné un week-end dessus. Presque 18 heure en deux jours ^^ j'avais la tête qui pétillait bizarre après.  drunken  ( consommer modérément).
Je te laisse découvrir. Le trailer rend pas hommage au jeux cela dit... Je peux pas mieux te le vendre  Very Happy



Dernière édition par Mildiou le Mar 20 Déc 2016 - 2:19, édité 1 fois (Raison : able or not)
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Message par I am So Sure Mar 20 Déc 2016 - 12:19

L'Ange du bizarre : « Dans les souterrains de la sensibilité »

November's Girl and roses - Page 20 08.schwabelamortetlefossoyeur
Carlos Schwabe (1866-1926), La Mort et le fossoyeur. Aquarelle, gouache, mine de plomb, 76 x 56 cm Paris, musée d’Orsay, RF 40162 © RMN (Musée d’Orsay) / Jean-Gilles Berizzi
Explorer les «souterrains de la sensibilité», ces formes d'expressions nouvelles qui affleurent de la fin du dix-huitième siècle jusqu'au milieu du vingtième, en peinture, en arts plastiques et au cinéma: telle est l'ambition de l'exposition «L'Ange du bizarre. Le romantisme noir de Goya à Max Ernst» présentée au Musée d'Orsay jusqu'au 23 juin 2013. Où l'on découvre un nouveau courant de sensibilité partagée par les plus grands, à l'écoute des tréfonds humains, de ses abyssales noirceurs comme de ses plus profondes illuminations. L'écrivain, essayiste et poète Annie Le Brun, surréaliste intime de Sade, nous guide dans ce parcours sublime et fantastique, mêlant le rêve et la folie. Elle est accompagnée du commissaire de l'exposition, Côme Fabre. Plongez avec eux dans cette obscurité qui est « source de tous les possibles ».
http://www.philomag.com/lactu/dossiers-web/lange-du-bizarre-dans-les-souterrains-de-la-sensibilite-7500


Dernière édition par I am so sure le Mar 20 Déc 2016 - 13:50, édité 1 fois
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Message par I am So Sure Mar 20 Déc 2016 - 12:21

Bon sinon Lucas euh ben Lucas Tatrosphe Smile Donc j'ai zappé la lutte pour le pouvoir tout de suite 
pou voir ce que ça donne. Et ben c'est super efficace, on gagne du temps tout de suite. Après je suis passée rapidement à t'es donc con par excès d'intelligence et je lui ai listé ses syndromes dans les grandes lignes en passant direct du tenseur au vecteur pour qu'on aille tout droit aux barres parallèles mode gymnastique de l'esprit Smile Et je n'ai même pas analysé tout ce qu'il me racontait du coup, je me suis dit qu'ils étaient en mode plusieurs en réunion avec son administrateur, son modérateur, sa Jeannineuh et du coup j'ai pu le regarder piquer sa petite crise tranquille, et quand il m'a dit : ben c'est nouveau ça tu dis plus rien, je lui dit de demander un compte rendu de notre entretien à insu de son plein gré  Razz Razz Razz 
et j'ai poursuivi par un de toute façon je suis un con qui ne peut pas te cerner, mais je m'en fous pas, je suis un concerné quand même  Wink Razz et alors moi les divorces toussa, la vie normale, j'ai déposé ma lettre de démission à 40 ans futur sponsorisée par Joué Club. En tout cas les QI ça fait des QAQA nerveux quand même  Razz
En fait ça va finalement peut être être sympathique cette histoire. Lucas liméro, t'es un numéro mais unique peut être même t'unique bleue même si en ce moment c'est pas tout rose. Smile
sinon tu connais l'histoire du gars bourré qui s'arrête pour laisser passer une pomme de pin.... sinon t'as un hamster qui mange une carotte sur you tube 4 fois par jour il paraît que c'est efficace pour les excessifs. Ah ben moi je peux rien faire, je suis excès Cif maintenant, j'ai choisi mon camp mais je garde mon andros jean. 
Mais oui je sais que tu souffres ma pauvre doudouille mais il faut souffrir pour être Georges Lucas, on ne devient pas un Jedi comme ça sans effort.
Mais alors qu'est ce qui va se passer ? ah ben alors là !!!!  Razz déjà qu'avec moi on sait pas toujours ce qui va se passer, mais alors avec un autre on sait pas toujours ce qui va se passer. 
Bon en tous cas je constate la différence, à savoir que je n'ai pas pris pour moi l'arrogance et l’agressivité et j'ai même fidèle à moi même pris le positif "tu comptes" entre "bon on sait que madame est une tectuel parce qu'elle lit des livres" et aussi comment c'était, je ne sais plus, c'est un peu mélangé, je vais peut être lui acheter un coussin à eau pour l'aider dans sa recherche du luc entre deux chaises.
Lucas cahuète, tu devrais peut être faire un fil  Wink
Lucas c'est un peu ça :
sinon c'est fou toutes ces filles qui veulent pas aller chez leur mère  Very Happy le meilleur moment c'est quand même quand j'ai sorti que je ne pouvais pas revivre inlassablement le scénario de mon enfance. ben non parce que bizarre je veux bien mais faut pas pousser mamie et si je te pousse vers la s'ortie.
Bon Lucas taclysme m'a quand même résumé en disant :
donc il a déjà déplacé le curseur. Bref Lucas doué c'est Lucas quand même, Lucardetour. Ah ben oui c'est pas simple quand on est complexe, je sais, je sais, même la vitamine elle le sait. Alors j'ai déjà bien amorcé la différence des points communs en vue d'une différenciation cat
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Message par Doom666 Mar 20 Déc 2016 - 12:37

Belle diatribe et beaux jeux de mots.
Finalement, tu te caches aussi derrière les références que tu saupoudres allégrement. Wink
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Message par I am So Sure Mar 20 Déc 2016 - 13:42

J'aurai pas aimé divorcer. Tout se dire quand on est doué je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Si de plus tu as une mémoire phénoménale même des années après, mieux vaut trier mentalement et tout seul. Du coup voilà voilà. Et divorcer en période de fêtes après 20 ans. Tu parles d'une conception du mariage association ! Whaou. Alors c'est sorti aussi : ben tu ne trouves pas que tu inverses un peu les rôles ? ça avait fait ça aussi y'a un an ou deux avec ma mother qui m'avait rapporté des fleurs pour Nouvel An : ben c'est l'inverse, ben oui c'est l'inverse ! ça fait 44 que ça devrait être l'inverse. Si ma mère est douée ça met du temps à monter au cerveau l'intelligence. Je peux être cash avec ma famille puisque tout est dit ou a été dit. Et la reine de la communication familiale et autres c'est moi. Tiens on divorcerait pas pour Noel ? whaou. A l'inverse avec Olivier je lui avais dit : quitte à me quitter fais le l'été plutôt, comme ça je pleurerai mon désespoir en allant marcher au soleil. Dire, même le pire, raconter. De toute façon t'es bizarre, je confirme, je confirme tout d'ailleurs. J'acte ma différence, parce que c'est plus simple, en sachant ou en sachet, l'infusion, la tisane. Ah ben oui mais madame est parfaite, elle fait jamais d'erreurs, elle ne s'est pas retrouvée coincée, ben oui tu parles d'une chance, au milieu des coincés Smile J'adore dire je veux pas qu'on s'engueule, on va s'engueuler, et on s'engueule, ça monte ça part, ça pête et après ça va mieux. Ca m'a mis le bourdon. Ca m'énerve, du coup j'ai mal dormi, je me suis relevée pour râler, me suis recouchée en maugréant : tout le monde m'emmerde et je me lève je bois mon café, enfin mes trois cafés en fumant ma clope et puis Farmville et puis du coup je m'en fous. Ah ben oui s'aimanter, et on se tombe toujours dessus au moment où j'ai un souci Smile eh oui t'as vu c'est cool la vie, quand tu t'es tout chaumoulou, tu me tombes dessus, j'en ai de la chance ! Je le dis jamais mais je trouve ça pathétique, ces gâchis, parce que je le vois le gâchis, je vois tout le gâchis, je vois les noeuds, là où chez moi c'est toujours tout simple. Et cette synchro qui plombe. Pof. Ca m'a rappelé la scène du film avec le fils Depardieu : dis moi que je suis beau. Alors parler, et la jalousie, j'ai jamais compris la jalousie. Comment on peut être jaloux ? et comment alors ce point commun peut donner des autorisations ? ou des passe droits. C'est tout différent. Et c'est différent pour les hommes et les femmes ça c'est sur sans avoir besoin de faire de statistiques. Quand tu envoies tu envoies oui oui je sais. Alors on se croisera au rayon surgelés. Percutes Lucas, percutes. J'ai pas besoin d'électrochocs. Moi ça va. Ta pire ennemie. Voir défiler les états d'âme, les émotions, les réflexions, les déductions, et ça fait ploc comme si il s'était rien passé. Les gens sont lents à la détente, les gens sont mous, les gens sont tristes. être toujours devant le sac de noeuds. Mais comment tu peux me balancer toutes ces mauvaises nouvelles comme ça, je sais désormais, la fameuse synchro. le coeur au bord des lèvres. Mais ça change rien.aux faits. Merde Smile Ah ben oui trier par le prisme. Et à l'aise et je m'ennuie. et le gai dans le triste et le triste dans le gai. J'aurai pas aimé divorcé, ça doit être pire qu'une découverte de douance. 20 ans pour que dalle. whaou. la claque. Et quand tu le sais pas avant, t'as connu des gens et dans le défilement du répertoire mental, qui vient en premier c'est bibi Smile ah ben non ne pas gérer et contrôler les paramètres extérieurs, laisser venir, non non non. Ah ben non pas de jeux vidéos c'est in real live, et t'as 50 ans très cher Smile eh oui ça passe vite la vie hein ? tu les sens tes petits tenseurs qui pêtent tous en même temps dans ce vecteur de changement ? non non j'ai pas besoin qu'on m'aide moi ça va. comment on peut demander le divorce au bout de 20 ans à Noel ? alors j'ai encore dit pas deux fois. et le diapason te renvoie une par une toutes tes projections. mais tu te rends pas compte de ce que tu me dis. ah ben si. mais si moi je te le dis pas personne ne va te le dire et si tu savais à quel point ! l'authenticité tu sais toussa toussa quoi. et oui au final des bornes des limites y'a moi Smile cela dit ça pourrait être pire, je pourrais ne pas être là. t'es content ? non t'es pas content ? mais bon du coup subitement Lucas s'est mis au  Very Happy. comme quoi j'ai toujours raison. Tu fais peur aux hommes, ah ben oui je vois ça, tu as l'air terrifié. On dirait un enfant de 4 ans. J'ai toujours droit à l'enfant de 4 ans moi Smile mon grand coté maternel, the power of the boy 4. ah oui je suis impressionnée. oui mais toi je ne peux pas te mentir, ah ben non. moi c'est la réalité ! c'est mon rôle le real ! et donc tu t'en fous, ok, tu t'en fous. ça peut pas rester rangé trois jours. enfin bon maintenant on sait pourquoi c'était pas la vie normale. et à chaque fois c'est des divorces après malade. comme si il y avait une illusion de puissance et puis hop un rhume et l'illusion s'effondre et madame se casse. et donc ça va pas, si si ça va. ouais ouais bon alors on ménage monsieur, on dit qu'on voit rien et qu'on voit que ça va. parce que si nous on rajoute une couche là. mais sinon c'était différent et ça l'est pour toi. ça y est c'est fini ? ah ben oui y'a un pendant au bonheur du cadeau du fardeau. on peut estimer qui peut nous gérer et ça fonctionne dans l'autre sens aussi. donc le cinéma toi t'y a pas le droit, toi t'as les vérités, la vraie vie, t'as aussi le droit à toutes les facettes.
ah ben non on va dire les trucs à la con qui se disent dans ces cas là, y'a rien à dire. Et puis de toute façon parler dans ces cas là ça sert à rien, dire comment ceci et cela ça sert à rien, ça se passera quand même. c'est le mode Séga c'est plus fort que toi. C'est comme ça. Tu peux tout poser, tout chercher les infos. Quand t'es dedans t'es dedans et t'es vite dedans. Et ça va à une vitesse. On comprend rien à ce que vous dites, ben tu m'étonnes. Tu me vois pas venir ? ah ben non pas du tout. J'y avais même pas pensé trois jours avant tu vois comment je ne vois rien venir. Ah ben oui à l'aise, j'en ai de la chance, mais qui n'est pas à l'aise avec moi ? et tu te mets jamais en colère ? ben non mais je voudrais bien, mais ça va servir à rien. Si à perdre du temps. Et en plus ça va m'énerver. Ca fait comme un trou noir qui t'aspire, tu cours quand même pour la forme et le préchage du faux pour le vrai, non non moi je connais pas du tout, je suis une fille, je suis un peu con con et longue à la détente. C'est bien cela oui amorces de sourires et de bombes. Mais pourquoi je t'ai pas croisé il y a 20 ans ? ah ben parce que sinon c'est tout de suite moins drôle. tu vois je l'avais dit que c'était pas moi qui était à coté de la plaque. et tu peux pas aller faire errance ailleurs que chez moi ? ben non sinon c'est pas drôle non plus. j'aurai bien aimé les  flower, tout le tralala et le chipotage mais non moi j'ai l'évident Smile l'intelligence dans toute sa splendeur masculine, même pas peur. Ah ben oui c'est 50/50 donc j'ai compris encore des trucs et j'ai pas encore compris quoi mais maintenant j'ai compris que je dois pas chercher à comprendre, c'est déjà ça de gagné. Mais non je ne suis pas ambiguë du tout. spéciale non plus, non non tout est carré en paroles, mais demain, demain. quand on mélange fleurs ça fait félure. J'aime bien l'évident mais quand c'est moi qui le pose, quand il s'impose à moi j'aime pas. La douance chez les hommes et les femmes, dans mes statistiques à moi c'est pas du tout pareil. Et on comprend rien à votre bazar, normal c'est notre bazar, ton bazar, mon bazar. Moi je peux dire : mais arrêtes on dirait que t'as 4 ans. et en fait au fond c'est vrai là à l'instant au présent t'as 4 ans et moi je vais dire que je suis pas ta mère Smile Bref des fois je me demande pourquoi j'ai fait simple en étant simple, ça doit être pour pouvoir simplifier les complications et les complexités des autres, comme ça ça m'occupe au cas où je m'ennuie. On est pas bien là comme deux cons ? mais le vrai con c'est moi Smile
Oui mais non... eh ben si. et alors l'ombre de ton chien ? j'ai pas de chien. Ben tu devrais. Et oui ça existe dire des choses même si on sait que ça sert à rien mais il faut les dire quand même tout en sachant en les disant que ça sert à rien mais il faut. C'est comme réagir ou faire les choses, ça change rien mais si on reste toujours dans le recul on vit rien, on est jamais dedans. Et tu peux lire tout ce que tu veux sur les connexions neuronales, quand ça connecte tu vois rien. Et donc on va s'ennuyer ? c'est bien possible mais je compte sur toi, ça ne devrait pas durer longtemps, rester en place assis c'est pour Lourdes ça. donc c'est moi qui avait pas dit des trucs, ah ok bon alors j'avoue, c'est fini je peux m'en aller alors les hommes sont tous pareils ? de ce que j'en connais oui mais bon y'a les hommes intelligents. du coup j'en connais un qui s'est marié à Noel pour pas faire comme tout le monde, et un qui divorce à Noel pour pas faire comme tout le monde. et donc tu as beaucoup travaillé sur toi même ? c'est ça. et pour quoi faire ? pour attendre que les autres percutent ! et tu casses pas les murs toi ? non parce que je dois le mur, le murmure,  j'adore écrire, ça change rien mais ça fait du bien. au début tu t'énerves, après ça fait des mots, après ça fait des phrases et sans que tu t'en rendes compte ça t'apaise. Dans une prochaine vie je serai un gars. c'est sûr. pour avoir le beau rôle. et pas être le pauvre sexe faible devant un adulte responsable .... de 4 ans .... quand tu as la chance d'avoir croisé des hommes très intelligents, t'as pas besoin de tests, t'es en mode Tétris relationnel, c'est le test tout le temps. Et toi tu peux pas dire : casses toi tu m'emm..... parce qu'il y a ce truc qui te lit, qui t'aimante et toi tu sais et tu comprends alors que les autres non. c'est comme ça c'est comme un contrat, un cadeau du fardeau. mais enfin bon cette découverte n'a rien changé du tout, la douance ça n'existe pas, et un jour.... un jour.... hp ! donc les phrases structurées, c'est pour la déco en fait et pour les personnes qui se mettent pas en mode création en faisant valser en un quart de seconde subitement tous les panpans de leur vie. On parle beaucoup du sur de doué, mais de l'hyper de sensibilité et le sur de excitabilités, moins pourtant on devrait. Ca me surprenait aussi de savoir d'avoir le pouvoir de mettre un môme de 4 ans sur un piédestal !!! les super héros doudouille. Fais comme si comme.
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Message par I am So Sure Mar 20 Déc 2016 - 13:48

T'as vu !!!! dans Lucas y'a luc qu'est ce qu'on se marre Smile
Je sais que sûrement je me cache mais cela dit en passant ça n'a pas l'air efficace certains me retrouvent toujours ! Je dois être caché en stand by dans une de leur connexion neuronale.
Mais on va pas faire une irl dans le rayon surgelés, on se connaît ! ben si parce que la vengeance qui n'en est pas vraiment une est un plat surgelé qui se mange congelé et le con je l'ai c'est con firmé.  
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Message par Doom666 Mar 20 Déc 2016 - 13:54

Tu parles d'une bordée...
J'aimerais pas être la cible.
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