November's Girl and roses
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Re: November's Girl and roses
Insomnies - Vouloir dormir
L’insomnie est la maladie de celui qui souffre de rester éveillé alors qu’il souhaiterait dormir, en général, pour d’excellentes raisons.
Cette souffrance est majorée par la conjonction de trois facteurs :
Même si, en réalité, si les nuits véritablement "blanches" sont rares, elles sont si douloureusement ressenties que l’individu est prêt à tout pour s’en préserver.
Lorsque ces conditions sont réunies, le dormeur s’engage inexorablement dans le cercle vicieux de l’insomnie et des somnifères.
Nb. "La seule façon de guérir le sommeil c’est d’en bien comprendre le fonctionnement" (Cf. le forum du site).
Plan de la page :
Cf. Vouloir dormir (suite) : la gestion personnelle de l’insomnie
Ce n’est que lorsque l’on ne trouve pas le sommeil que l’on sait que la nuit est longue. Le bon dormeur n’a rien à dire sur son sommeil.
L’insomnie est d’abord une plainte : La personne observe qu’elle dort mal et s’en plaint.
Cependant dormir mal ou peu ne signifie pas toujours être insomniaque : il existe de petits dormeurs et des gens qui raccourcissent leur nuit sans problème. Dans la mesure où il n’y a pas de plainte, il n’y a pas lieu de parler d’insomnie.
Un insomniaque est quelqu’un qui ressent un véritable soulagement lorsqu’il arrive à dormir alors que d’autres ne se posent pas de questions quand ils vont au lit.
La différence est-elle uniquement psychologique ?
Non, car il n’y a pas de profil type de personnalité propre aux individus qui souffrent d’insomnie.
Cependant, des études montrent qu’ un certain nombre de caractéristiques ou de traits psychologiques semblent prédisposer à la maladie :
(Nb. En réalité ces trois symptômes de fatigue précèdent bien souvent l’insomnie.
La personne essaye-t-elle de dormir parce qu’elle est fatiguée ou est-elle fatiguée parce qu’elle n’arrive pas à dormir ?)
La plupart des maladies psychiatriques s’accompagnent de troubles importants du sommeil.
Le sentiment d’insécurité du sujet qui vit en ayant "peur d’avoir peur" est extrêmement "somnotoxique".
L’insomnie peut conduire à révéler des troubles psychologiques, qu’une consultation auprès de médecin psychiatre mettra en évidence par l’intermédiaire de l’interrogatoire ou de tests.
Insomnie initiale ? de maintien ? terminale ?
En fait, il n’y a pas une seule façon de définir l’insomnie. Il y a de nombreuses différences individuelles quant au besoin de sommeil.
Certains très courts dormeurs consultent parce qu’ils ne supportent pas de dormir moins que leur conjoint... alors qu’ils ne présentent aucun trouble (ni somnolence ni troubles fonctionnels). Chez eux, les vrais problèmes apparaissent en cas d’utilisation intempestive de somnifères !
L’insomnie résulte du décalage entre le vécu subjectif du sommeil (délai d’endormissement, continuité et durée) et les attentes en terme de satisfaction et d’efficacité (sensation de repos, performance et vigilance dans la journée du lendemain).
L’expérience de tout un chacun est qu’une « mauvaise nuit » se traduit souvent par une journée maussade avec des problèmes de mémoire et des difficultés de concentration.
Le patient insomniaque vit dans la terreur de renouveler cette expérience.
Cette inquiétude constitue le point de départ d’un véritable cercle vicieux où la crainte de mal dormir se justifie par la certitude que la journée du lendemain sera gâchée.
L’insomnie est une expérience subjective et cette perception subjective du sommeil ne correspond pas toujours au sommeil physiologique réel, tel qu’il est mesuré par l’enregistrement électro-encéphalographique.
On constate par exemple que les insomniaques ont tendance à surestimer le temps qu’ils mettent à s’endormir et à sous-estimer leur durée totale de sommeil. Lorsqu’on les réveille en stade I ou II (sommeil léger), ils affirment qu’ils étaient éveillés alors que les bons dormeurs sont plus susceptibles de dire qu’ils dormaient.
On a pris l’habitude de distinguer deux types d’insomnie bien que pouvant prendre des formes très diverses...
Nb. De nombreuses insomnies chez l’adulte trouvent leur origine dans l’enfance. Le petit qu’on aura trop souvent couché "pour qu’il dorme" à contre-temps, s’habitue très tôt à devoir attendre le sommeil. Mais le sommeil ne se commande pas à volonté... Voir l’article sur le sommeil de l’enfant.
L’incompétence à trouver le sommeil et du coup la défiance par rapport au sommeil en général qui en découle, pourront se manifester bien des années plus tard, à l’occasion de situations où la personne pensera qu’il lui est capital d’arriver à dormir.
Devant cette incompétence face au sommeil, le somnifère apparaît alors comme une véritable bouée de sauvetage.
Qui souffre d’insomnie ?
Les sondages montrent que :
Nb. Ces chiffres sont bien supérieurs à ceux que donnent les enquêtes auprès des médecins. On s’aperçoit que de nombreux sujets insomniaques choisissent de ne pas aborder la question avec leur médecin... (peur du somnifère ou sentiment de réponse inadéquate ?)
Il y a plusieurs causes susceptibles de perturber le sommeil : psychiatriques, médicales, pharmacologiques, environnementales...
Certaines personnes sont plus vulnérables que d’autres, mais pratiquement tout le monde peut développer des troubles du sommeil en présence de certaines situations éveillantes.
C’est l’insomnie occasionnelle ou réactionnelle. Une telle insomnie est en général limitée dans le temps.
Cependant, dans certains cas (comme le deuil par exemple), la douleur morale accompagnée d’angoisse laisse, au contraire, au sujet qui espère dormir pour oublier ses soucis, le souvenir cuisant d’une véritable "nuit blanche".
Le plus souvent, la personne s’endort en fin de nuit et le réveil au matin est particulièrement teinté d’idées noires (le sommeil de rebond est la plupart du temps dépressogène...).
Pour autant, les expériences montrent que les performances de la personne ne sont pas affectées par ce type d’insomnie (en dehors de la prise d’un sédatif).
La privation partielle de sommeil qu’elles occasionnent apparaît donc plutôt comme un moyen naturel de défense et de « cicatrisation des soucis ».
Une réaction naturelle de défense ?
Cette forme d’insomnie, dite "physiologique", qui se produit en situation de danger, correspond à une réaction de défense efficace.
L’état d’excitation qui la caractérise, aux conséquences si néfastes sur le sommeil, contribue à augmenter les performances dans la journée.
La nuit, il offre un temps supplémentaire pour la réflexion, quand, par contre, un état de somnolence le rendrait impossible.
Toutefois, chez bon nombre de personnes, les troubles persistent. C’est alors que les « facteurs psychologiques » jouent un rôle majeur quant au développement de l’insomnie qui risque de peu à peu se chronisiser.
Les « facteurs psychologiques » désignent ici des comportements, des attitudes, des croyances concernant le sommeil, qui ont tendance à entretenir le trouble. Ce type d’insomnie qui va vers la chronisisation est qualifiée par les anglo-saxons de "learned insomnia" : insomnie « apprise ».
Différents facteurs entrent en jeu dans le développement d’une insomnie chronique. On distingue :
La réaction en chaîne ou la cascade qui entretient et aggrave peu à peu l’insomnie...
Voir articles croyances à l’égard du sommeil ou pensées irrationnelles.
Conséquences comportementales :
temps excessif passé au lit ("j’attends sans bouger")
horaires irréguliers de réveil ("le dimanche matin je récupère jusqu’à 10 h" )
siestes dans la journée ("je me repose mais je ne dors pas")
activités incompatibles avec le sommeil ("je choisis le programme de télévision le plus ennuyeux car ça m’endort")
Activation physiologique des systèmes d’éveil / hyper-excitation :
réaction d’éveil proportionnelle aux efforts pour contrôler le phénomène.
excitation cognitive : emballement des pensées négatives qui "tournent en boucle"
excitation physiologique : augmentation de la chaleur corporelle liée aux tensions musculaires, aux modifications de la tension et du rythme cardiaque, à l’hyperactivité du cerveau.
Perturbations :
d’ordre émotionnel : changement de l’humeur (angoisse, colère, désespoir), un malaise social peut s’installer.
d’ordre cognitif : fatigue intellectuelle, baisse des performances,
d’ordre physiologique : la fatigue s’installe avec ses composantes fonctionnelles) (Cf. syndrome d’hyposommeil).
et... c’est...
l’INSOMNIE...
L’échec des tentatives de contrôle du sommeil génère de l’« anxiété de performance » qui, à son tour, contribue à entretenir l’insomnie... car l’anxiété est un sentiment extrêmement éveillant. Essayer de dormir lorsque l’on n’y est pas disposé peut devenir un véritable calvaire.
Voir ici la suite de l’article : gestion personnelle de l’insomnie.
Ce site propose un questionnaire interactif de dépistage des troubles du sommeil :
"cliquez les propositions par lesquelles vous vous sentez concerné"... "vos réponses sont compatibles avec le(s) problème(s) suivant(s)... "vous devriez évoquer ces questions avec votre médecin"...
P.-S.
"Ne croyez donc jamais d’emblée au malheur des hommes. Demandez-leur seulement s’ils peuvent dormir encore ? ...Si oui, tout va bien. Ça suffit."
Louis Ferdinand Destouches dit Céline "Voyage au bout de la nuit", 1932.
Louis Ferdinand Destouches dit Céline "Voyage au bout de la nuit", 1932.
L’insomnie est la maladie de celui qui souffre de rester éveillé alors qu’il souhaiterait dormir, en général, pour d’excellentes raisons.
Cette souffrance est majorée par la conjonction de trois facteurs :
- D’une part, le mauvais dormeur passe beaucoup trop de temps au lit pour rien, car il estime (à tort ou à raison) devoir attendre pour que le sommeil vienne.
- De l’autre, il surestime en général fortement la longueur de cette attente, parce qu’il développe des compétences de guetteur qu’il emploie à surveiller ses éveils tout au long de son sommeil.
- Enfin, la sensation de fatigue, toujours présente chez l’insomniaque, doublée de la conscience des exigences de la journée à venir, engendre peu à peu une véritable peur phobique de ne pas dormir.
Même si, en réalité, si les nuits véritablement "blanches" sont rares, elles sont si douloureusement ressenties que l’individu est prêt à tout pour s’en préserver.
Lorsque ces conditions sont réunies, le dormeur s’engage inexorablement dans le cercle vicieux de l’insomnie et des somnifères.
Nb. "La seule façon de guérir le sommeil c’est d’en bien comprendre le fonctionnement" (Cf. le forum du site).
Plan de la page :
- Qu’est-ce que l’insomnie ?
- Qui souffre d’insomnie ?
- Le cercle vicieux de l’insomnie
- Comment gérer le problème ?
Cf. Vouloir dormir (suite) : la gestion personnelle de l’insomnie
Ce n’est que lorsque l’on ne trouve pas le sommeil que l’on sait que la nuit est longue. Le bon dormeur n’a rien à dire sur son sommeil.
Qu’est-ce que l’insomnie ?
L’insomnie est d’abord une plainte : La personne observe qu’elle dort mal et s’en plaint.
Cependant dormir mal ou peu ne signifie pas toujours être insomniaque : il existe de petits dormeurs et des gens qui raccourcissent leur nuit sans problème. Dans la mesure où il n’y a pas de plainte, il n’y a pas lieu de parler d’insomnie.
Un insomniaque est quelqu’un qui ressent un véritable soulagement lorsqu’il arrive à dormir alors que d’autres ne se posent pas de questions quand ils vont au lit.
La différence est-elle uniquement psychologique ?
Non, car il n’y a pas de profil type de personnalité propre aux individus qui souffrent d’insomnie.
Cependant, des études montrent qu’ un certain nombre de caractéristiques ou de traits psychologiques semblent prédisposer à la maladie :
- une hyperexcitabilité neuro-musculaire, qui se traduit par un état d’agitation mentale et physique qui peut persister jour et nuit.
- l’état physiologique qui l’accompagne, se manifestant par une tension musculaire, des battements rapides du cœur et une température du corps élevée.
- la force de caractère, qui se montre inversement proportionnelle à la qualité du sommeil.
- la rigidité des certitudes concernant les tenants et les aboutissants de l’insomnie est également en cause dans son retentissement négatif sur la journée du lendemain :
- tendance à l’épuisement physique et moral
- ralentissement psychomoteur (baisse d’efficacité)
- troubles de l’attention et de la mémoire
(Nb. En réalité ces trois symptômes de fatigue précèdent bien souvent l’insomnie.
La personne essaye-t-elle de dormir parce qu’elle est fatiguée ou est-elle fatiguée parce qu’elle n’arrive pas à dormir ?)
Un problème de définition ...
La plupart des maladies psychiatriques s’accompagnent de troubles importants du sommeil.
- La dépression nerveuse, caractérisée par un sentiment de tristesse et un découragement important face à la vie quotidienne, est souvent mise en avant.
La France détient le curieux record mondial de consommation de médicaments antidépresseurs.
L’Échelle de Beck de la dépression est un outil d’investigation pratique pour éventuellement éliminer le diagnostic de dépression. (La fatigue, les larmes et l’insomnie ne sont pas nécessairement des signes de dépression...) - Les troubles phobiques sont des névroses caractérisées par des peurs irrationnelles. On distingue parmi les phobies les plus handicapantes :
- - la phobie sociale (la peur des autres).
- - la claustrophobie (la peur de l’isolement, de l’enfermement)
- - l’agoraphobie (la peur des foules et des espaces publics)
Le sentiment d’insécurité du sujet qui vit en ayant "peur d’avoir peur" est extrêmement "somnotoxique".
L’insomnie peut conduire à révéler des troubles psychologiques, qu’une consultation auprès de médecin psychiatre mettra en évidence par l’intermédiaire de l’interrogatoire ou de tests.
Les différentes formes d’insomnie :
Insomnie initiale ? de maintien ? terminale ?
- L’insomnie initiale : difficultés d’endormissement au coucher
Déjà une heure du matin. Pourtant Mathéo s’est couché tôt hier soir.
Cela fait trois heures qu’il essaie de dormir.
D’habitude, il met longtemps à s’endormir mais il reste au lit car il pense que ça le reposera toujours un peu.
Il a bu une tisane pour dormir, avec quelques cachets à base de plantes... Il a essayé de faire le vide, de compter les moutons, de se concentrer sur sa respiration... en vain.
Il a entendu tous les bruits du quartier, l’horloge du voisin, le bruit du réfrigérateur, le tic tac du réveil.
Aucune technique ne semble pouvoir le débarrasser des idées qui tournent sans cesse dans sa tête. Au contraire, il devient de plus en plus éveillé et anxieux, tournant et retournant dans son lit, à la recherche d’une position confortable propice au sommeil.
Deux heures... trois heures... il calcule combien de temps il lui reste avant de devoir se lever pour aller travailler. Quand le réveil sonne au petit matin, il se sent totalement épuisé et se lève avec l’impression de ne pas avoir fermé l’œil.
Les jours de congés, il profite de ce sommeil du matin pour récupérer. Mais... depuis quelques temps, il n’arrive plus toujours à dormir !
Par moment Mathéo se demande s’il va devenir fou.La nuit "blanche" - L’insomnie de maintien : multiples réveils au cours de la nuit
La nuit, Ferdinand perd tout son temps.
Le soir, dès qu’il le peut, il se couche, épuisé, et s’endort en cinq minutes. Mais sans aucune raison apparente il se réveille presque toutes les heures.
Quelquefois il arrive à se rendormir ; il fait d’ailleurs très attention à ne pas trop bouger pour ne pas se réveiller complètement.
Il éprouve parfois beaucoup de difficulté à se rendormir mais il reste quand même au lit. Il jette un œil sur le réveil, une fois, dix fois...
Plus rarement, il se lève, passe une partie de la nuit debout, mais s’énerve à imaginer la journée qui l’attend et le probable degré d’épuisement... Il se met en colère contre lui-même et se demande ce qu’il fait debout alors que tout le monde dort. Il finit par se recoucher vers cinq ou six heures du matin et, quand le réveil se fait entendre, il doit faire un effort surhumain pour sortir du lit.
C’est décidé, demain Ferdinand ira en parler à son médecin...Insomnie du matin - L’insomnie terminale : réveil trop matinal.
Chaque matin, Mireille se réveille sans pouvoir se rendormir.
Elle s’endort le soir en général facilement (elle prend parfois un petit comprimé) mais ne dort jamais plus de cinq ou six heures.
Au petit matin, elle entend les bruits de la rue, elle va aux toilettes puis retourne se coucher, espérant se rendormir avant que le réveil ne sonne pour aller à son travail.
Mireille panique, ses pensées sont pessimistes... elle n’arrivera pas à tenir longtemps comme cela, mais comment faire avec la maison, les enfants, les courses... ?
Elle rêve, elle pense, elle ne sait plus, mais son esprit occupé à ces tracasseries pendant tout ce temps-là.
Quand le réveil sonne, elle pense qu’elle ne dormait pas et se sent fourbue, lourde et raide et plus fatiguée que la veille pour commencer la journée.
Sa voisine lui a dit qu’elle faisait une dépression et qu’elle devrait en parler à son médecin...
Insomnie du soir
Au final, êtes-vous comme Mathéo, Ferdinand ou Mireille ? ou bien un peu les trois ?
En fait, il n’y a pas une seule façon de définir l’insomnie. Il y a de nombreuses différences individuelles quant au besoin de sommeil.
Certains très courts dormeurs consultent parce qu’ils ne supportent pas de dormir moins que leur conjoint... alors qu’ils ne présentent aucun trouble (ni somnolence ni troubles fonctionnels). Chez eux, les vrais problèmes apparaissent en cas d’utilisation intempestive de somnifères !
L’insomnie résulte du décalage entre le vécu subjectif du sommeil (délai d’endormissement, continuité et durée) et les attentes en terme de satisfaction et d’efficacité (sensation de repos, performance et vigilance dans la journée du lendemain).
L’expérience de tout un chacun est qu’une « mauvaise nuit » se traduit souvent par une journée maussade avec des problèmes de mémoire et des difficultés de concentration.
Le patient insomniaque vit dans la terreur de renouveler cette expérience.
Cette inquiétude constitue le point de départ d’un véritable cercle vicieux où la crainte de mal dormir se justifie par la certitude que la journée du lendemain sera gâchée.
L’insomnie est une expérience subjective et cette perception subjective du sommeil ne correspond pas toujours au sommeil physiologique réel, tel qu’il est mesuré par l’enregistrement électro-encéphalographique.
On constate par exemple que les insomniaques ont tendance à surestimer le temps qu’ils mettent à s’endormir et à sous-estimer leur durée totale de sommeil. Lorsqu’on les réveille en stade I ou II (sommeil léger), ils affirment qu’ils étaient éveillés alors que les bons dormeurs sont plus susceptibles de dire qu’ils dormaient.
Deux types d’insomnie ?
On a pris l’habitude de distinguer deux types d’insomnie bien que pouvant prendre des formes très diverses...
- L’insomnie occasionnelle : transitoire, de courte durée.
- L’insomnie chronique : de quelques mois à plusieurs années.
L’origine de l’insomnie chronique peut être d’ordre endogène : liée au chronotype, ou bien d’ordre exogène : liée à des facteurs environnementaux. Le plus souvent, elle résulte d’une prise en charge inadaptée (par les somnifères) de l’insomnie occasionnelle. Sa tendance naturelle est à l’aggravation du fait même des changements cognitifs et comportementaux qui s’opèrent dès lors que la personne recherche une aide, sédative notamment, au sommeil.
Nb. De nombreuses insomnies chez l’adulte trouvent leur origine dans l’enfance. Le petit qu’on aura trop souvent couché "pour qu’il dorme" à contre-temps, s’habitue très tôt à devoir attendre le sommeil. Mais le sommeil ne se commande pas à volonté... Voir l’article sur le sommeil de l’enfant.
L’incompétence à trouver le sommeil et du coup la défiance par rapport au sommeil en général qui en découle, pourront se manifester bien des années plus tard, à l’occasion de situations où la personne pensera qu’il lui est capital d’arriver à dormir.
Devant cette incompétence face au sommeil, le somnifère apparaît alors comme une véritable bouée de sauvetage.
Comment une insomnie occasionnelle devient-elle chronique ?
Qui souffre d’insomnie ?
Les sondages montrent que :
- - plus d’un adulte sur trois souffre d’une insomnie,
- - 27% de la population générale se plaint d’une insomnie occasionnelle,
- - 10% de la population souffre d’insomnie chronique.
Nb. Ces chiffres sont bien supérieurs à ceux que donnent les enquêtes auprès des médecins. On s’aperçoit que de nombreux sujets insomniaques choisissent de ne pas aborder la question avec leur médecin... (peur du somnifère ou sentiment de réponse inadéquate ?)
Il y a plusieurs causes susceptibles de perturber le sommeil : psychiatriques, médicales, pharmacologiques, environnementales...
Certaines personnes sont plus vulnérables que d’autres, mais pratiquement tout le monde peut développer des troubles du sommeil en présence de certaines situations éveillantes.
C’est l’insomnie occasionnelle ou réactionnelle. Une telle insomnie est en général limitée dans le temps.
Cependant, dans certains cas (comme le deuil par exemple), la douleur morale accompagnée d’angoisse laisse, au contraire, au sujet qui espère dormir pour oublier ses soucis, le souvenir cuisant d’une véritable "nuit blanche".
Le plus souvent, la personne s’endort en fin de nuit et le réveil au matin est particulièrement teinté d’idées noires (le sommeil de rebond est la plupart du temps dépressogène...).
Pour autant, les expériences montrent que les performances de la personne ne sont pas affectées par ce type d’insomnie (en dehors de la prise d’un sédatif).
La privation partielle de sommeil qu’elles occasionnent apparaît donc plutôt comme un moyen naturel de défense et de « cicatrisation des soucis ».
Pas sommeil
Une réaction naturelle de défense ?
Cette forme d’insomnie, dite "physiologique", qui se produit en situation de danger, correspond à une réaction de défense efficace.
L’état d’excitation qui la caractérise, aux conséquences si néfastes sur le sommeil, contribue à augmenter les performances dans la journée.
La nuit, il offre un temps supplémentaire pour la réflexion, quand, par contre, un état de somnolence le rendrait impossible.
Toutefois, chez bon nombre de personnes, les troubles persistent. C’est alors que les « facteurs psychologiques » jouent un rôle majeur quant au développement de l’insomnie qui risque de peu à peu se chronisiser.
Les « facteurs psychologiques » désignent ici des comportements, des attitudes, des croyances concernant le sommeil, qui ont tendance à entretenir le trouble. Ce type d’insomnie qui va vers la chronisisation est qualifiée par les anglo-saxons de "learned insomnia" : insomnie « apprise ».
Différents facteurs entrent en jeu dans le développement d’une insomnie chronique. On distingue :
- des facteurs génétiques prédisposant à l’insomnie : court-long dormeur, matinalité-vespéralité. (Cf questionnaires de typologie du sommeil)
- des facteurs environnementaux et sociaux précipitant l’insomnie : stress, traumatisme, maladie, problèmes familiaux ou professionnels... (Cf événements de vie).
- des facteurs psychologiques cognitifs et comportementaux entretenant l’insomnie comme
- pensées et/ou inquiétudes,
- renforcement des croyances,
- attitudes contre-performantes
.
L’insomnie (ou la fatigue) coûte cher ...
C’est alors le cercle vicieux de l’insomnie...
- Alimentation des croyances :
- inquiétudes concernant la perte de sommeil ("je ne dormirai plus jamais"),
- rumination à propos des conséquences ("je vais tout rater demain, ou devenir fou"),
- attentes irréalistes ("ça ira si je dors 9 heures"),
- fausses attributions / amplification ("si je n’avais pas de soucis, je dormirais" / "je n’ai pas fermé l’œil de la nuit"),
- la conviction fréquente que l’insomnie est cause de tous les maux.
Voir articles croyances à l’égard du sommeil ou pensées irrationnelles.
.
Cercle vicieux cognitivo-comportemental
et... c’est...
L’échec des tentatives de contrôle du sommeil génère de l’« anxiété de performance » qui, à son tour, contribue à entretenir l’insomnie... car l’anxiété est un sentiment extrêmement éveillant. Essayer de dormir lorsque l’on n’y est pas disposé peut devenir un véritable calvaire.
Comment gérer le problème ?
Ce site propose un questionnaire interactif de dépistage des troubles du sommeil :
"cliquez les propositions par lesquelles vous vous sentez concerné"... "vos réponses sont compatibles avec le(s) problème(s) suivant(s)... "vous devriez évoquer ces questions avec votre médecin"...
P.-S.
Ce texte s’inspire librement des principes de Thérapie cognitive et comportementale TCC appliqués à l’insomnie et exposés par le Professeur Charles M. MORIN (spécialiste du sommeil à l’université Laval de Québec). Nous recommandons son ouvrage (destiné au grand public) : "Vaincre les ennemis du sommeil" (Marabout santé 3599).
Écouter une interview de M. Morin
Quelques liens externes pour en savoir plus...
- 20 astuces pour une bonne nuit de sommeil (Encore les Canadiens ... quelques bons conseils, mais aussi quelques conseils dépassés : les "tisanes de valériane" par exemple, n’aboutissent, d’après nous, qu’à cristalliser l’impuissance de l’insomniaque face à son sommeil).
- Un "eBook" très éloquent du Dr Daniel F. Kripke sur le côté sombre des somnifères. (à consulter avec un traducteur).
Nb. "La seule façon de guérir le sommeil, c’est d’en bien comprendre le fonctionnement." (Cf. le forum du site).
http://www.sommeil-mg.net/spip/spip.php?article4
Re: November's Girl and roses
[size=36]Les schémas relationnels
[/size]
par JL Monsempès
Un schéma est une séquence de comportements qui se répète, et un élément constitutif d’une stratégie. Le schéma est constitué d’étapes, d’événements et de significations qui se combinent dans le temps. Et nos relations, qu’elles soient de nature personnelle ou professionnelle n’échappent souvent pas à ces schémas. L’issue de ces schémas est fructueuse ou parfois catastrophique, selon la volonté des partenaires et aussi leurs niveaux de maturité et de dépendance. Avant toute association, amoureuse ou professionnelle, il semble important de connaître ces schémas relationnels. Bien des entreprises s’effondrent du fait des conflits entre associés ou partenaires. Qu’est ce qui fait qu’on passe des relations les plus agréables aux relations conflictuelles avec parfois un point de non retour ? Leslie Cameron Bandler a décrit un « Schéma du seuil chez le couple » que nous reprenons ici car il s’applique également à des relations professionnelles.
[size]L'enchainement habituel des schémas
L’attirance par la satisfaction des critères
[/size]L’attirance se définit à partir des équivalences complexes qui satisfont des critères ou des valeurs importantes. Une équivalence complexe étant une manière de concevoir comment satisfaire des valeurs. Pour trouver les équivalences complexes, il convient de se demander « Qu’est ce qui me prouve que je l’aime, qu’il m’aime, qu’il m’apprécie, qu’il est sérieux, compétent ? » ; « Comment je sais que mes critères sont satisfaits ? » Par exemple, « il est sérieux car il respecte des délais, il prends des notes et pose des questions » ; « Je suis aimée car il a une voix chaleureuse, il m’offre des fleurs et il m’ouvre la porte pour descendre de la voiture ». Souvent deux ou trois éléments suffisent à créer l’attirance. Dans les relations amoureuses, c’est l’étape fusionnelle avec une dilution des frontières de personnalité. Près de l'autre, on ressent une plus forte perception de soi, on sort de soi-même, on s'aime davantage en présence de l'autre.
[size]L’appréciation par une identification de la personne à ses comportements
[/size]C’est l’étape ou on a le sentiment d’avoir trouvé la personne que l’on cherchait. Le système de tri ou de filtrage conduit à apprécier tout ce que fait l’autre. Les éléments comportementaux négatifs sont omis ou distordus pour satisfaire les critères et les éléments positifs sont généralisés et étendus à l’ensemble de la personne. « Il est en retard, il est un gros bosseur » ; « Il ne rebouche pas le tube de dentifrice, il pense tout le temps à moi ». Il y a identification de la personne à ses comportements. Une grande souplesse apparaît pour développer de nombreuses équivalences complexes. Tout élément devient la preuve de la satisfaction des critères. En amour c’est l’étape du désir et des « lunettes roses ». Dans les affaires, c’est le sentiment d’avoir trouver le partenaire idéal.
[size]La certitude que l’autre peut définitivement satisfaire des attentes
[/size]La certitude est acquise que le partenaire est capable de satisfaire vos critères les plus importants, par des équivalences comportementales appropriées. « Je suis sur que c’est le bon choix ». En amour, c'est l'acquisition de la certitude que l'autre peut nous rendre heureux. Dans les affaires, c’est la certitude que l’autre est la clé de la réussite du projet professionnel. « C’est l’associé idéal, c’est un formidable manager ». Cette certitude engendre la sécurité et l'assurance d'être installé dans un moyen fiable de trouver le bonheur, l’abondance...etc. A cette étape chacun s’installe dans une relation de dépendance et a l’illusion que l’autre va satisfaire définitivement ses propres critères. Cette situation peut se maintenir dans le temps si un retour fréquent est fait à l’étape de l’attirance et aux moyens de satisfaire les critères de l’autre.
[size]L'habitude ou l’accoutumance
[/size]Il consiste à ne plus percevoir ce qui est présent et satisfait les équivalences complexes des critères de chacun. Exemple, on ne remarque plus les attentions de l’autre, le nombre de fleurs par semaine, la bonne odeur de petits plats, les contributions de l’autre à la bonne marche de l’entreprise. Les lunettes deviennent moins roses
[size]L'attente ou l’étape de transition
[/size]C’est une étape transitoire qui fait figure de frontière entre l’accoutumance et la détérioration de la relation. C'est le constat que l'autre ne peut satisfaire mes attentes, ce que j'attendais de lui. C'est une étape d'identification qui survient quand les fonctions de l'ego sont encore imbriquées comme à l'étape de la dépendance. Les différences ne sont plus acceptées, mais reprochées. "J'attendais que tu le fasses, et tu ne l'as pas fait". La satisfaction des critères doit être une habitude. Les dons gratuits ne sont plus appréciés. Par exemple : « il n'a pas fait la vaisselle, elle n'a pas cousu mes boutons, il n’a pas fait le rapport, elle n’est pas allé au rendez-vous…et l'autre aurait du le faire.
Certaines personnes s’arrêtent au stade de l’attente : c’est la preuve qu’elles continuent à percevoir l’autre en tant que personne indépendantes sans se projeter elles même sur l’autre, et sans s’identifier à elle. Un retour en arrière est possible quand les partenaires sont capables de supporter les différences. Sinon le compteur des déceptions va démarrer et si une collection d'équivalences complexes se poursuit, elle peut conduire à l'étape de la désillusion:
[size]La désillusion ou déception
[/size]C'est expérience humaine de la projection sur l’avenir, ce qui crée la possibilité de la déception et de la désillusion. On s'affuble de lunettes grises, porteuses de nouveaux filtres qui trient sur tout ce qui n est pas là, ce qui ne satisfait plus les critères, ou par des contre exemples. L'attention se porte sélectivement sur toutes les attentes insatisfaites et cela finit par installer de nouvelles équivalences complexes signifiant que l'on a cessé d'être apprécié, reconnu ou aimé. C'est uniquement le changement de filtres qui a conduit à ces constatations.
Par exemple : "il ou elle a changé. Il n'est plus comme avant" et de plus il n’est pas riche, il est maladroit, ses manières de manger sont un peu rude, il n’est pas un si bon commercial, manager...etc.
[size]Par exemple : "il ou elle a changé. Il n'est plus comme avant" et de plus il n’est pas riche, il est maladroit, ses manières de manger sont un peu rude, il n’est pas un si bon commercial, manager...etc.
L'empilage et l’accumulation
[/size]C'est l'accumulation d’équivalences complexes négatives. Cet empilage se fait suivant le type des schémas personnels : intensité, répétition, fréquence, intervalle, etc. de proche en proche, on arrive à établir le tri de tout ce qui manque.
Par exemple : il n'a pas vidé la poubelle depuis 6 mois, il n’a pas donné à manger à mon chat, il a encore insulté ma mère, elle n’a pas encore répondu à mes courriers, il n’arrive plus à l’heure aux rendez-vous. …
[size]Par exemple : il n'a pas vidé la poubelle depuis 6 mois, il n’a pas donné à manger à mon chat, il a encore insulté ma mère, elle n’a pas encore répondu à mes courriers, il n’arrive plus à l’heure aux rendez-vous. …
Le seuil
[/size]C'est une réorientation perceptuelle avec un changement radical des filtres de perception. On en arrive à penser : "Je ne l'aime plus". Ou dans le champ professionnel « Il n’est pas un bon manager » On révise l’histoire en changeant les perceptions du passé, Il y a un renversement de la mémoire et généralisation des équivalences complexes pour aimer et être aimé, être apprécié ou reconnu pour son travail. On se dissocie du plaisir qui est attaché à certains souvenirs, et on s'associe uniquement à ce qui, dans le passé, a été difficile.
Par exemple : " Je ne l'aime plus. Je ne supporte plus ses chaussettes sur le canapé, son dentifrice non fermé, il a toujours été bordélique. Sa grosse voix est celle d'un macho et il a toujours été une tête de nœud". Et dans le champ professionnel : « Il fait tout pour me mettre en colère, me rendre anxieuse, me déprimer »
Par exemple : " Je ne l'aime plus. Je ne supporte plus ses chaussettes sur le canapé, son dentifrice non fermé, il a toujours été bordélique. Sa grosse voix est celle d'un macho et il a toujours été une tête de nœud". Et dans le champ professionnel : « Il fait tout pour me mettre en colère, me rendre anxieuse, me déprimer »
Quand on commence à s’associer au chagrin, à la douleur et à se dissocier du plaisir des événements du passé en pensant à l’autre c’est une indication du passage du seuil. Et l'évolution se poursuit : "Cette fois, ça y est, je n'en peux plus" ou "Si il fait encore ça, ça va exploser, et il aura provoqué l'irrémédiable", etc.
C'est une étape de vérification pendant laquelle toutes les informations sont organisées pour supporter la nouvelle croyance et déboucher sur « c'est fini ». Le seuil se produit parfois de façon chaotique, sans que le sujet prenne conscience de ce qui s'est passé en lui, sans s'apercevoir qu'il a changé sa mémoire et fait un vrai "Changement d'histoire". Il y a parfois des marches arrière. Dans ce schéma évolutif, certains sujets installent des boucles qui permettent parfois de déboucher sur de nouveaux contrats.
D'autres personnes ne vont pas jusqu'au bout de ce processus et s'arrêtent avant le seuil, souhaitant conserver à tout prix le respect de l'autre.
[size]D'autres personnes ne vont pas jusqu'au bout de ce processus et s'arrêtent avant le seuil, souhaitant conserver à tout prix le respect de l'autre.
La sortie
[/size]C'est l'étape finale de ce processus. Le cœur, l’âme et l’esprit sont déjà lointains car on doit divorcer, démissionner, changer d’appartements, de bureaux, d’entreprises ... ce qui prend du temps parfois des années, ce qui explique que le corps est le dernier à partir. Cette période qui précède et conduit à la sortie peut durer quelques jours ou quelques années. Après le seuil, il devient impossible de revenir à la première étape mais il est possible de recommencer une nouvelle relation avec de nouvelles et plus matures équivalences complexes.
[size]Recommandations pour ne pas arriver au seuil
[/size]1-Créer des équivalences complexes multiples pour satisfaire des critères importants. Il peut être utile de demander au partenaire « Qu’est-ce qu’il te faut pour être aimé ? », au partenaire ou associé « Qu’est ce qu’il te faut pour avoir la confiance, la motivation, la reconnaissance ? »
2-Avoir une bonne flexibilité comportementale pour satisfaire de nouvelles équivalences complexes sans tomber dans la routine ou la paresse
3-Etablir de multiples ancrages pour faire émerger à nouveau les moments positifs
4- Hiérarchiser les critères et les équivalences complexes. Les partenaires peuvent établir individuellement la liste de leurs priorités respectives avant de s’informer réciproquement. Cette hiérarchisation peut servir à abandonner volontairement son pouvoir de rendre l’autre malheureux.
5- Relier la déception à la flexibilité comportementale et au feed-back. Veiller à ne pas être rancunier pour éviter les déceptions. Etablir un dialogue sur les causes des déceptions éventuelles, en étant capable d’entendre la déception de l’autre sans se sentir insulté, menacé, mal aimé. Ce dialogue est basé sur l’acceptation des différences.
6- Savoir qu’il peut y avoir une « sortie » de la relation sans franchir le seuil. .a sortie pourrait éventuellement se faire à l’étape de la déception pour éviter d’expédier globalement toute une relation à la poubelle. Certaines personnes font cela automatiquement après avoir constaté plusieurs fois des désaccords sérieux et reconnu qu’il vaut mieux se séparer à temps pour rester bons amis.
C’est le même processus pour changer de décision et c’est la carte de bien des relations d’entreprise. Ce qui est toujours essentiel est de percevoir la séparation des modèles du monde, la séparation entre les comportements entre les comportements et le soi. Et de méta communiquer en cas de relation difficile, dialoguer sur nos différences sans essayer de les changer.
Sources : Leslie Cameron Bandler and Michael Lebeau “Emotional hostage 1986 Real People Press et REPERE numéro spécial n°7 de mai 91
Le texte de cet article est la propriété de son auteur et ne peut être utilisé sans son accord et sous certaines conditions.
http://www.institut-repere.com/PROGRAMMATION-NEURO-LINGUISTIQUE-PNL/institut-repere-base-documentaire-schema-de-la-relation.html
Re: November's Girl and roses
Le principe du modèle relationnel est de structurer les données dun domaine de gestion dans des tables (exemples : la gestion du personnel, le domaine.
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Présentation au sujet: "Le principe du modèle relationnel est de structurer les données dun domaine de gestion dans des tables (exemples : la gestion du personnel, le domaine."— Transcription de la présentation:
2 Le principe du modèle relationnel est de structurer les données dun domaine de gestion dans des tables (exemples : la gestion du personnel, le domaine commercial…) N°_clientNom_clientAd1_clientAd2_client durant martin Table client Attribut ou champ Enregistrements Ensemble des valeurs que prend chacun des champs
3 Quest ce quune dépendance fonctionnelle ? Il y a dépendance fonctionnelle entre deux attributs (a) et (b) lorsquà une valeur de lattribut (a) correspond une valeur au plus de lattribut (b)
4 Quest-ce quun schéma relationnel Un schéma relationnel (ou relation) est un regroupement dattributs reliés entre eux par des dépendances fonctionnelles et ayant un attribut source unique.
5 Quest ce quune clé primaire ? La clé primaire est un champ ou un groupe de champs qui permettent didentifier de façon unique chaque enregistrement de la table. Grâce à la présence obligatoire dune clé primaire dans chacune des tables dun modèle relationnel, il sera possible de relier les tables entre elles en répétant dans une table la clé primaire dune autre table, elle sappelle alors « clé étrangère ». Quest ce quune clé étrangère ? La clé étrangère permet détablir une relation entre deux tables. Une clé étrangère est la présence dans une table dune clé primaire dune autre table. Une valeur dune clé étrangère fait donc référence à la même valeur de la clé primaire dune autre table. Les seules redondances de données autorisées sont donc liées à la présence des clés étrangères.
6 Quest ce que la normalisation relationnelle ? La normalisation relationnelle est un ensemble de trois règles que doivent respecter les attributs et les dépendances fonctionnelles.
7 Pourquoi faut-il normaliser ? Lorsquun modèle relationnel est élaboré, il peut comporter des défauts comme des dépendances fonctionnelles inexactes ou faisant double emploi. La normalisation relationnelle est donc un outil de contrôle
8 Les principes de normalisation dun modèle relationnel Pour être optimal, un modèle relationnel doit respecter trois règles de normalisation : 1er forme normale : Les attributs de la relation sont élémentaires. Ils dépendent de la clé et ne sont pas divisibles (correspondent à une seule valeur). 2e forme normale : La relation est en première forme normale. Chaque attribut dépend pleinement de la clé primaire et non dune partie de celle-ci. 3e forme normale La relation est en 2ème forme normale. Tout attribut dépend directement de la clé primaire (pas de transitivité).
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Re: November's Girl and roses
Du cercle vicieux au cercle vertueux …
Publié le 24 mars 2014 par Pascale
Vous est-il déjà arrivé d’avoir l’impression de tourner en rond, de ruminer les mêmes pensées, de stagner, de répéter les mêmes gestes, les mêmes erreurs ? Qu’y a t-il de plus déprimant et consternant que de se voir rester dans le même cercle vicieux sans réussir à s’en extraire ? Cela vous semble difficile de sortir de certaines situations ? Je vous livre aujourd’hui comment passer du cercle vicieux au cercle vertueux … Voilà de quoi rester zen assurément …
Vous avez sans doute déjà vécu le syndrome du poisson rouge dans son bocal : vous êtes dans une situation qui ne vous convient pas ou plus mais vous ne savez pas comment sortir hors du bocal, comment réagir, comment reprendre la main et obtenir des résultats différents de ceux que vous avez obtenu jusqu’à présent.
Imaginez la scène suivante :
Lundi matin, vous vous levez de mauvaise humeur ; vous commencez à râler et à penser que la semaine va être longue et difficile. Depuis quelques semaines, la situation est extrêmement tendue avec une de vos collègues avec laquelle vous allez rapidement au conflit. Vous pensez qu’elle ne fait aucun effort et que cela ne sert plus à rien d’essayer d’arranger les choses. Toutes ces pensées vous accablent et vous n’avez aucune envie, ni aucune énergie pour aller travailler ; vous répondez à peine à votre conjoint(e) et lui présentez une mine déconfite … Vous arrivez au travail, tout se passe comme vous l’aviez prévu : vous réagissez à la première réflexion de votre collègue et vous refermez comme une huitre, ne laissant aucune place à la discussion. Vous rentrez chez vous, fatigué(e), las(se), de mauvaise humeur et râlez après votre conjoint(e), vos enfants, le chien, le chat, le lapin et tout ce qui voudra bien se présenter encore à vous. Les autres vous irritent, vous agacent ; vous vous couchez fatigué(e) et dépité(e) par tout ce qui vous entoure. Vous avez l’impression que personne ne vous comprend, que les autres ne font aucun effort, que c’est de leur faute. Vous vous réveillez mardi matin, de mauvaise humeur, ….
Vous connaissez la suite, non ?
Comment sortir de ce cercle vicieux me direz-vous ?
- Premièrement, n’espérez pas obtenir des résultats différents en restant dans vos automatismes, en répétant les mêmes comportements, les mêmes façons de faire. Faire « comme d’habitude », rester campé(e) sur ses positions ne permettra jamais, à personne, d’obtenir de meilleurs résultats ni de sortir d’une situation inconfortable.
- Pour sortir du cercle vicieux il est nécessaire de sortir de sa zone de confort ! Et pourtant vous allez me dire que cela n’a rien de confortable de rester des heures, des jours, des semaines, des années à ruminer, à râler, à avoir l’impression de subir sa vie … Cela n’a rien de confortable mais cela a le mérite de n’exiger aucun effort, ni aucun changement de votre part, vous savez faire à la perfection …
- Comment sortir de sa zone de confort ? En cassant ce fameux cercle vicieux ! Commencez par un premier pas :
[list="border: 0px; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin-right: 0px; margin-bottom: 1.625em; margin-left: 2.5em; outline: 0px; padding-right: 0px; padding-left: 0px; vertical-align: baseline; list-style-position: initial; list-style-image: initial;"]
[*]Changez l’orientation de vos pensées : la pensée est créatrice. Vous attirez ce à quoi vous pensez. Si vous pensez que cette journée va être catastrophique et laissez vos comportements sous l’emprise de pensées noires, il y a peu de chance que cette journée soit lumineuse, pleine de joie et d’agréables surprises. Pensez positif !
[*]Changez votre état interne (voir comment rester zen en prenant de la hauteur). C’est la tonalité de votre état interne qui détermine vos comportements. Si vous êtes maussade, le regard sombre et vers le sol, le dos courbé, les épaules rentrées vers l’avant, la démarche lente et lourde, difficile d’avoir un comportement de gagnant, positif et dynamique … Redressez-vous, souriez …
[*]Faites différemment ; osez, essayez, expérimentez, bousculez-vous ! Vous ne risquez rien sinon de réussir ! Si vous ne changez rien, aucun risque à prendre mais aucun résultat ! Osez !
[/list]
Je vous invite dès demain matin à vous lever avec l’envie et l’intention de vivre une magnifique journée. Redressez-vous, souriez-vous dans le miroir. Allez à la rencontre des autres, du monde avec la ferme intention de donner le meilleur de vous, de rayonner le meilleur de vous, d’avoir des comportements en accord avec vos valeurs, avec votre volonté de révéler la meilleur facette de vous-même et …. prenez le temps d’observer les résultats que vous obtiendrez !
J’aurai grand plaisir à vous lire …
http://je-reste-zen.com/du-cercle-vicieux-au-cercle-vertueux/Ce contenu a été publié dans Bien-être, Bonheur, Développement personnel par Pascale, et marqué avec cercle vicieux, rester zen. Mettez-le en favori avec son permalien.
Re: November's Girl and roses
2009 Lucas
2016 Lucas
Lucas est grand maintenant, il l'était déjà. Libre de son choix, se détruire ou pas.
La problématique que peut avoir un le doué c'est d'être au milieu de personnes à problèmes (ça arrive à tous), si il ne se connaît pas lui même et ses capacités/compétences, il peut se retrouver psy à vie sans possibilité de s'en rendre compte.
Re: November's Girl and roses
As tu déjà comme moi faire des polycopiés de cours avec un photocopieur trieur ?
Ton cerveau c'est le photocopieur, tes pensées sont les feuilles.
Si tu ne mets pas de poly dans le chargeur du haut, tu produis rien, ça tourne à vide
Si tu mets des feuilles noires, tu photocopies et tries ou pas du noir
Si tu mets des feuilles roses, tu photocopies et tries ou pas du rose.
Pourquoi t'as pas fait secrétaire ?
Re: November's Girl and roses
Les tests de QI c'est pareil, il faudrait un énorme photocopieur pour voir ce que tu peux produire.
TIPEH me semble être un manuel commun mode d'emploi pour photocopieurs.
Façon de laisser libre chacun chacune de partir de son poly de base, avec son photocopieur et libre de produire en fonction.
sinon ça fait contrôle ou voies de garages en partant éventuellement d'une base qui n'est pas la tienne.
TIPEH me semble être un manuel commun mode d'emploi pour photocopieurs.
Façon de laisser libre chacun chacune de partir de son poly de base, avec son photocopieur et libre de produire en fonction.
sinon ça fait contrôle ou voies de garages en partant éventuellement d'une base qui n'est pas la tienne.
Re: November's Girl and roses
les doués auraient un fax intégré ? et ils s'envoient des images sans avoir à composer le numéro ?
Re: November's Girl and roses
avoir eu la chance de croiser souvent des projections extérieures de mon fonctionnement mental ?
ça veut dire quoi "trop forte" ?
ça veut dire quoi "trop forte" ?
Re: November's Girl and roses
visualiser sans bouger la vie qu'on voudrait ou alors des scénes de vie
Re: November's Girl and roses
pas de rencontre possible entre deux personnes qui seraient coincés dans un cercle de vie
Re: November's Girl and roses
[size=32]La compulsion ennéagramme : un cercle vicieux qui nous enferme[/size]
SOUMIS PAR JEAN-PHILIPPE VIDAL LE MAR, 05/28/2013 - 18:58
[img(160.39999999999998px,180.39999999999998px)]https://www.enneagramme-envolutif.com/sites/default/files/field/image/tourne-en-rond.jpg[/img]
Si on se place d’un point de vue systémique, on peut considérer la compulsion ennéagramme dans laquelle nous sommes pris comme une boucle qui nous enferme.
Au départ, le jeune enfant vit un manque d’amour, qui est de l’ordre du ressenti (c’est un ressenti subjectif qui ne permet en rien de juger du comportement objectif des parents...).
Ceci lui étant insupportable, il doit “trouver” une explication qui justifie qu’on puisse ne pas l’aimer, et à ce stade, c’est 9 grandes familles d’explication différentes qui vont être apportées, engendrant les neuf structures de l’ennéagramme.
A ce niveau, un cercle vicieux va alors se mettre en place : le centre mental va élaborer une stratégie pour pallier la déficience supposée (qui n’est en fait qu’une croyance !) et va confier au centre instinctif la mission d’agir conformément à cette stratégie. Le problème c’est que cette stratégie étant vouée à l’échec, inmanquablement, il va en découler un vécu négatif au niveau du centre émotionnel, vécu qu’on cherchera à éliminer par une stratégie qui se trouvera être celle ayant conduit à cet état. La boucle est bouclée et s’autoentretient. Un exemple valant mieux qu’un long discours abstrait, je vous propose d’examiner ce principe sur le cas de figure de la compulsion n°5 :
On peut de manière similaire dégager les 9 boucles de fonctionnement de l’ennéagramme. Leur connaissance permet d’envisager des points d’intervention pour “casser la boucle” et sortir de nos schémas compulsifs. Une étude complète de ces boucles pour chaque profil est proposée dans le cadre du cursus de “Maître-Praticien en ennéagramme envolutif”
Jean-Philippe VIDAL
le 10 novembre 2010
le 10 novembre 2010
© 2010 - EnVOLUTION
https://www.enneagramme-envolutif.com/documents/article-enneagramme-cercle-vicieux.html
Re: November's Girl and roses
[size=32]Ennéagramme et Analyse Transactionnelle[/size]
SOUMIS PAR JEAN-PHILIPPE VIDAL LE MER, 09/30/2015 - 10:10
[img(200.39999999999998px,200.39999999999998px)]https://www.enneagramme-envolutif.com/sites/default/files/field/image/Drivers.jpg[/img]
Vidéo:
Débutant
Avancé
Objectif:
Video
Approfondir
Elargir la vision
https://www.enneagramme-envolutif.com/documents/enn%C3%A9agramme-et-analyse-transactionnelle
------------------------------------------------------------
élargir sa vision mentalement pour voir une autre zone de confort à envisager n'est pas prendre de gros risques.
SOUMIS PAR JEAN-PHILIPPE VIDAL LE MER, 09/30/2015 - 10:10
[img(200.39999999999998px,200.39999999999998px)]https://www.enneagramme-envolutif.com/sites/default/files/field/image/Drivers.jpg[/img]
Vidéo:
Conférence sur les liens entre ennéagramme et messages contraignants de l'Analyse Transactionnelle (drivers) donnée le 14 septembre 2013 par Jean-Philippe VIDAL, dans le cadre de la convention annuelle de la Fédération Française d'Hypnose et Thérapie Brève.
Niveau: Débutant
Avancé
Objectif:
Video
Approfondir
Elargir la vision
https://www.enneagramme-envolutif.com/documents/enn%C3%A9agramme-et-analyse-transactionnelle
------------------------------------------------------------
élargir sa vision mentalement pour voir une autre zone de confort à envisager n'est pas prendre de gros risques.
Re: November's Girl and roses
[size=32]Les rôles familiaux[/size]
SOUMIS PAR JEAN-PHILIPPE VIDAL LE MAR, 05/28/2013 - 21:50
[img(196.39999999999998px,200.39999999999998px)]https://www.enneagramme-envolutif.com/sites/default/files/field/image/mouton-noir.jpg[/img]
SOUMIS PAR JEAN-PHILIPPE VIDAL LE MAR, 05/28/2013 - 21:50
[img(196.39999999999998px,200.39999999999998px)]https://www.enneagramme-envolutif.com/sites/default/files/field/image/mouton-noir.jpg[/img]
D’un point de vue systémique, quand un enfant arrive dans une famille, le système a tendance à lui proposer un rôle, une fonction particulière à remplir vis à vis du système qu’il vient en quelque sorte équilibrer. Parmi les grands rôles que peut endosser l’enfant, un modèle particulier, en lien avec les travaux de Virginia Satir, en propose 4 qui se succèdent logiquement, de manière archétypale. Il ne faut pas forcément en déduire que le premier enfant prendra toujours le premier rôle, le second le deuxième, etc... Il ne s’agit que d’une tendance logique bien souvent vérifiée, mais pas toujours.
Les grands rôles sont :
- Le Héros : il permet de donner une bonne image de la famille et de faire oublier ses mauvais cotés. C'est en général l'enfant modèle qui a de bons résultats. Il est envié par ses frères et sœurs. Il doit mettre de côté ses propres besoins et aspirations pour servir le système. Il n'a pas le droit d'exprimer une opinion n'allant pas dans le sens du système.
- Le Mouton Noir : souvent le second né. Il attire les regards négatifs du monde extérieur pour qu'ils ne se dirigent pas vers le système familial. Le système se protège ainsi lui-même et de ses dysfonctionnements.
- L'Enfant perdu : il apparaît souvent quand les deux rôles précédents sont remplis. Il se sent presque invisible. On ne remarque pas s'il est là ou pas. Il vit souvent dans un monde de rêves plus intéressant que celui que lui assigne sa famille. S'il a de bonnes notes, c'est pour ne pas se faire remarquer par de mauvaises, pas comme le héros. Il est en général introverti, tranquille, passif, solitaire, invisible.
- La Mascotte : la famille a besoin d'un peu d'amusement. En l'apportant, la Mascotte détourne l'attention des problèmes, des tensions. Il est toujours en mouvement, clown au cœur léger, rigolo, aimable.Il lui faut laisser de côté ses propres émotions et besoins pour distraire la famille. On les prend rarement au sérieux. Il sera à jamais le bébé de la famille, jamais considéré comme un adulte.
Vis à vis de l’ennéagramme, sans pour autant chercher à poser des équivalences qui n’existent pas (il ne s’agit que de tendances), on peut mettre en lumière de fortes corrélations qu’il peut être souvent interessant de garder à l’esprit lors d’un travail d’accompagnement, quand un profil donné se manifeste.
L’étude systématique des divers modèles familiaux et de leur liens avec l’ennéagramme est abordée dans le cadre du cursus de “Maître-Praticien en ennéagramme envolutif”
Jean-Philippe VIDAL
le 26 septembre 2011
le 26 septembre 2011
© 2011 - EnVOLUTION
https://www.enneagramme-envolutif.com/documents/enneagramme-article-role-familial.html
Re: November's Girl and roses
[size=32]L’ennéagramme des bénéfices secondaires[/size]
SOUMIS PAR NICOLAS DEPETRIS LE MAR, 05/28/2013 - 22:27
[img(300.4px,177.39999999999998px)]https://www.enneagramme-envolutif.com/sites/default/files/field/image/obstacle.jpg[/img]
[list="color: rgb(18, 103, 147); font-family: \"Lucida Grande", "Lucida Sans Unicode", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 12.8px;"]
[*]La punition : ce que je vis me punit de ma culpabilité ressentie par rapport à une faute réelle ou imaginaire que j’aurais commise… Ex : « Je n’aime pas que l’on me fasse des démonstration d'affection, car je suis incapable de montrer ma gratitude comme il faudrait »
[*]L’exutoire : mon vécu est la manifestation, le symptôme, d’une autre difficulté. A titre d’illustration : « Je prends énormément de poids » peut avoir pour origine le fait de tout faire pour les autres et de ne jamais reconnaître ses propres besoins.
[*]La reconnaissance : ma douleur me permet d’obtenir la reconnaissance, l’affection, la compassion d’autrui. Typiquement : « Je gère mal mon départ en retraite, mais finalement, cela m’a rapproché de mes enfants ».
[*]L’identité : le symptôme est ici la raison d’être. Il fait partie de ma vie, de mon identité et de mon image… Ex : « Mes débordements émotionnels sont difficiles à gérer pour les autres, mais que serais-je sans ça ? »
[*]L’occupation : j’ai un comportement problématique qui m’occupe l’esprit, ce qui m’évite de penser à un autre problème qui peut me sembler plus effrayant. Ainsi, « Je passe ma vie sur mon ordinateur » peut être la face visible de « j’ai une peur panique de manquer d'informations pour réagir»
[*]La loyauté : un blocage qui valide notre loyauté aux croyances familiales, à notre passé, à nos ancêtres, etc…« J’aimerai bien exploiter mon talent artistique, mais on ne peux pas vivre d’une passion »
[*]La protection (vis à vis de soi) : mon souci me protège d’une véritable problématique que j’ai peur d’affronter. Un cas classique est celui des gens qui sont colériques à la maison car ils n’osent pas reconnaitre qu’ils souffrent au travail. L’excuse (vis-à-vis des autres) : ici la limite rencontrée nous sert d’excuse pour ne pas en affronter un autre. « Je conserve ce travail qui me déplait car la survie de ma famille en dépend » peut cacher « j’ai peur de ne pas être un bon père/mari ».
[*]Le défi : mon problème me prouve que je suis capable de lui faire face, au cas où j’aurais des doutes… En guise d’illustration : « Je n’accepte jamais l’aide des autres, ça m’aide à savoir que je peux survivre tout seul ».
[*]L’habitude : le problème est une habitude rassurante par rapport à l’inconnu qui me fait peur. Par exemple : « Je n'exprime jamais mon avis car j'ai peur de la réaction des autres ».
[/list]
SOUMIS PAR NICOLAS DEPETRIS LE MAR, 05/28/2013 - 22:27
[img(300.4px,177.39999999999998px)]https://www.enneagramme-envolutif.com/sites/default/files/field/image/obstacle.jpg[/img]
Dans une démarche d'accompagnement, qu'il s'agisse de thérapie ou de coaching, la première séance, dite d’anamnèse, est en général l’occasion d’aborder la situation à laquelle vous êtes confronté, et de jeter un premier coup d’œil sur les difficultés que cela engendre, mais aussi sur les « avantages inconscients » de cette situation, qui sont fréquemment appelés « bénéfices secondaires ». Un bénéfice secondaire peut être défini comme un gain inconscient lié à un comportement paraissant négatif. A titre d'exemple, l'Ennéagramme nous présente 9 mécanismes d'adaptation au monde, 9 façons possible de nous prémunir des agressions potentielles du monde extérieur. On comprend bien l'utilité de tout cela. Le souci étant, qu'à la longue, ce qui a été mis en place pour me protéger, devient limitant.
L'enjeu, dans une démarche d'accompagnement, consiste donc à mettre en lumière le comportement problématique, puis ce en quoi il constitue un bénéfice pour la personne, et enfin à le remplacer par un nouveau comportement entraînant de plus forts bénéfices dans le but de parvenir à une meilleure écologie personnelle.
L'Ennéagramme des personnalités peut se révéler être un précieux atout pour le coach qui cherche à identifier le bénéfice secondaire lié à la situation problématique de son client. Précisons que les éléments proposés ci-dessous ne sont pas des « règles absolues », mais des observations empiriques fruits de l'expérience de l'auteur :
[list="color: rgb(18, 103, 147); font-family: \"Lucida Grande", "Lucida Sans Unicode", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 12.8px;"]
[*]La punition : ce que je vis me punit de ma culpabilité ressentie par rapport à une faute réelle ou imaginaire que j’aurais commise… Ex : « Je n’aime pas que l’on me fasse des démonstration d'affection, car je suis incapable de montrer ma gratitude comme il faudrait »
[*]L’exutoire : mon vécu est la manifestation, le symptôme, d’une autre difficulté. A titre d’illustration : « Je prends énormément de poids » peut avoir pour origine le fait de tout faire pour les autres et de ne jamais reconnaître ses propres besoins.
[*]La reconnaissance : ma douleur me permet d’obtenir la reconnaissance, l’affection, la compassion d’autrui. Typiquement : « Je gère mal mon départ en retraite, mais finalement, cela m’a rapproché de mes enfants ».
[*]L’identité : le symptôme est ici la raison d’être. Il fait partie de ma vie, de mon identité et de mon image… Ex : « Mes débordements émotionnels sont difficiles à gérer pour les autres, mais que serais-je sans ça ? »
[*]L’occupation : j’ai un comportement problématique qui m’occupe l’esprit, ce qui m’évite de penser à un autre problème qui peut me sembler plus effrayant. Ainsi, « Je passe ma vie sur mon ordinateur » peut être la face visible de « j’ai une peur panique de manquer d'informations pour réagir»
[*]La loyauté : un blocage qui valide notre loyauté aux croyances familiales, à notre passé, à nos ancêtres, etc…« J’aimerai bien exploiter mon talent artistique, mais on ne peux pas vivre d’une passion »
[*]La protection (vis à vis de soi) : mon souci me protège d’une véritable problématique que j’ai peur d’affronter. Un cas classique est celui des gens qui sont colériques à la maison car ils n’osent pas reconnaitre qu’ils souffrent au travail. L’excuse (vis-à-vis des autres) : ici la limite rencontrée nous sert d’excuse pour ne pas en affronter un autre. « Je conserve ce travail qui me déplait car la survie de ma famille en dépend » peut cacher « j’ai peur de ne pas être un bon père/mari ».
[*]Le défi : mon problème me prouve que je suis capable de lui faire face, au cas où j’aurais des doutes… En guise d’illustration : « Je n’accepte jamais l’aide des autres, ça m’aide à savoir que je peux survivre tout seul ».
[*]L’habitude : le problème est une habitude rassurante par rapport à l’inconnu qui me fait peur. Par exemple : « Je n'exprime jamais mon avis car j'ai peur de la réaction des autres ».
[/list]
Nicolas DEPETRIS
le 24 novembre 2011
le 24 novembre 2011
© 2011 - EnVOLUTION
https://www.enneagramme-envolutif.com/documents/article-enneagramme-benefice-secondaire.html
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si tout est ici là, personne ne partira ailleurs.
Re: November's Girl and roses
[size=32]Le processus d’enchainement des niveaux de vision du monde[/size]
SOUMIS PAR JEAN-PHILIPPE VIDAL LE MAR, 05/28/2013 - 21:33
[img(172.39999999999998px,200.39999999999998px)]https://www.enneagramme-envolutif.com/sites/default/files/field/image/spirale-dynamique.jpg[/img]
SOUMIS PAR JEAN-PHILIPPE VIDAL LE MAR, 05/28/2013 - 21:33
[img(172.39999999999998px,200.39999999999998px)]https://www.enneagramme-envolutif.com/sites/default/files/field/image/spirale-dynamique.jpg[/img]
L’évolution des sociétés humaines peut être abordée en considérant l’évolution du niveau de complexité utilisé pour appréhender et comprendre le monde. Divers auteurs (Gebser, Wilber, Wade, Cowan, Graves, ...) ont proposé des échelles pour évaluer ce critère, la plus connue étant certainement la « Spirale Dynamique » de Clare Graves. Si on tente de synthétiser les différentes approches proposées en une seule, on se retrouve face à une échelle croissante des façons de se représenter l'interaction à la réalité. Cette échelle est croissante dans le sens que chaque « étage » s'appuie sur le précédent et demande de mettre en œuvre plus de ressources mentales pour pouvoir exister. Aucune notion de supériorité en terme de valeur relative des visions successives n'est mise en avant.
C'est en déroulant les différents niveaux de vision que l'on comprend le mieux l'échelle proposée, aussi c'est ce que je vous propose de faire à présent. Il est particulièrement intéressant d’envisager ces niveaux successifs comme les étapes d’un processus et, en la matière, nous disposons d’un outil particulièrement pertinent : l’ennéagramme des processus (voir l’article sur ce sujet).
Au départ, préexiste le niveau archaïque, qui était vraisemblablement celui dans lequel baignait l'homme paléolithique. Dans cette vision, la question est de survivre dans son environnement et rien n'est disponible pour y aider, aucune structure n'étant en place. L'homme est entièrement dominé par ses pulsions de faim, de soif, de sommeil, etc... La pulsion génère une tension qu'il s'agit d'assouvir, en réaction. Les sens sont exacerbés pour permettre la survie. L'impact sur l'environnement est minimal puisqu'on s'y adapte et qu'on ne cherche pas à le transformer. Il n'y a pas vraiment de conscience de soi vécu comme distinct. On survit en trouvant sa place et sa fonction dans l'ensemble, là où on n'est pas remis en cause. L'homme chasse, la femme cueille.
C’est alors qu’advient un premier “choc” : celui de la prise de conscience d’être séparé de la nature, et avec elle la préoccupation de subsister.
Dans un premier temps (point 1 de l’ennéagramme des processus), l'intelligence se développe, et avec elle la notion de cause et d'effet amenant au concept du temps. On fabrique des outils pour mieux survivre et on commence à penser à les emporter avec soi. La conscience d'être distinct émerge et avec elle un niveau de vision du monde qui est le niveau magique, dans lequel baignait l'humanité du néolithique. L'homme est amené à se poser la question des causes qui produisent les effets désirables ou indésirables et commence à établir des liens. Le monde est perçu par les émotions et par conséquent changeant, établissant un climat magique dans lequel le bâton peut à tout instant devenir un serpent et inversement. Face à cette instabilité, il s'agit d'établir une constance et le groupe devient le moyen d'assurer un point de stabilité à travers la sagesse des anciens et les coutumes ancestrales. L'individu est ici le fruit d'une lignée à laquelle il appartient, qui assure sa sécurité et dont il n'est pas libre. La possession des outils et objets est celle du groupe et non de l'individu.
La sécurité qu’offre la tribu permet la mise en route d'outils plus lourds nécessitant la force physique, la production devient masculine et le niveau de vision change (point 2 de l’ennéagramme des processus) pour devenir un niveau mythique, particulièrement marqué en occident par la civilisation grecque. Il y a émergence de la notion d'individu séparé du groupe, et du Roi, représentant l'individualité du royaume. Cette conquête d'une existence distincte de celle du groupe appelle la satisfaction impulsive immédiate de ses propres désirs. Face aux autres qui peuvent avoir des désirs contradictoires, c'est la loi de la jungle, du plus fort, qui prévaut. Les relations sont donc basées sur la force et il est capital d'être perçu comme fort et du coup respecté. Celui qui a le pouvoir est tout puissant, du consensus de la tribu on passe à la domination (esclavage).
La question de la subsistance ayant été réglée, un second « choc » arrive (point 3 de l’ennéagramme des processus) avec le souci de créer l’abondance.
Quand la violence de la vision mythique devient difficile à supporter et ne permet plus d'assurer la cohésion des empires constitués, le besoin d'une Loi, c'est à dire de règles qui soient au-delà de la partialité d'un seul et ramènent l'ordre au milieu du chaos, se manifeste (point 4 de l’ennéagramme des processus). Cette loi doit pouvoir s'imposer à tous et émerge alors le niveau de la Vérité Absolue, représenté dans son extrême par la Sainte Inquisition. Ici, la divinité impose des « Tables de la Loi ». Apparaissent les notions de bien et de mal, liées à une morale. A l'intérieur du groupe se développe une conception du monde qui est forcément LA vérité, vu qu'il n'y en a qu'une seule. Il convient donc de rallier les autres à cette vérité ultime, expression d'une perfection divine à l'intérieur de laquelle chacun est à sa place parce que la providence en a justement décidé ainsi. La vie trouve un sens dans l'obéissance à la Vérité. Sortir du droit chemin est source de culpabilité.
De la stabilité permise par ce monde de Vérité Absolue peut alors émerger la notion d'individualité qui ne subit plus la société mais va l'utiliser comme un moyen pour son épanouissement personnel (point 5 de l’ennéagramme des processus). L'événement emblématique de cette vision individualiste est la Révolution Française de 1789. Dans cette perspective, la récompense de la Vérité Absolue est un peu lointaine et on va chercher à gagner sa place au soleil ici et maintenant. Le monde devient un monde de challenges permanents. Avec l'individualisme, la logique du libre marché et de la libre entreprise sont d'actualité. Il s'agit de grandir, de se développer, le sentiment d'assurance se mesurant à la surface de « territoire » conquis. Les autres ont tendance à être gérés comme des ressources au service des objectifs poursuivis. L'innovation est un moteur de progression. Ce mode de fonctionnement est majoritaire de nos jours dans le cadre de la société de consommation.
Les sociétés occidentales modernes se trouvent dès lors confrontées au troisième “choc” (point 6 de l’ennéagramme des processus), celui qui consiste à décider de vivre en harmonie avec notre environnement.
L'individualisme ayant des objectifs qui finissent par desservir le plus grand nombre, on va alors chercher à mettre en place des approches éthiques, garantissant le bien de tous, vivants ou générations futures (point 7 de l’ennéagramme des processus). On envisage les ressources comme un bien commun de l'humanité et on dénonce l'exploitation de l'homme par l'homme. Le mode de fonctionnement se doit donc de passer par des consensus. Un sens fort de communauté se crée en conséquence, sur la base des relations interindividuelles. Le ressenti prend souvent le pas sur l'analyse logique. La communication se fait à la fois sur les contenus et sur les sentiments. La diversité est promue au sein de la communauté, dans un principe d'acceptation et de tolérance de la différence. Chacun a sa propre beauté intérieure, tout est relatif à l'angle de vue.
Mais bien vite, le fonctionnement selon la vision éthique seule induit des limitations en terme de performance que ne présentait pas la vision individualiste. On prend conscience que la réalité est un ensemble complexe qui ne peut se gérer avec une vision unique qui résoudrait tout et on arrête de construire des visions qui refoulent les précédentes pour les prendre toutes en compte dans les avantages et les complémentarités qu'elles apportent (point 8 de l’ennéagramme des processus). On entre dans un niveau systémique. Le mot clef de la vision est « optimisation » : assurer une fonctionnalité maximale avec une utilisation de ressources minimale, en tenant compte de l'interdépendance de tous les facteurs. On est capable d'apprendre à tout moment et de toute situation ou source d'information.
Le processus est alors bouclé, permettant de s’engager dans une autre boucle de niveau supérieur, dont la découverte des caractéristiques fait partie de l’aventure humaine.
Si on place en résumé les points évoqués sur un ennéagramme des processus, on obtient un diagramme synthétique dont l’exploitation des flèches se révèle riche de sens.
L’ennéagramme des personnalités et les niveaux de vision du monde représentent deux angles distincts et complémentaires de compréhension de la psyché humaine mais on peut considérer que chaque profil ennéagramme est particulièrement en affinité avec un niveau de vision qui serait son “écosystème” de prédilection (ce qui n’est pas dire que les personnes fixées sur ce profil ont forcément ce niveau là de vision du monde, bien sûr !).
Du coup, il est intéressant de considérer la manière dont chaque niveau de vision se projette selon une flèche vers un point de l’ennéagramme qu’on pourrait associer à un profil et de constater, sans toutefois y amener de démonstration sous-jacente, l’affinité qui existe entre :
- La vision mythique et le profil 8 (flèche 2-
- La vision individualiste et le profil 7 (flèche 5-7)
- La vision systémique et le profil 5 (flèche 8-5)
- La vision magique et le profil 4 (flèche 1-4)
- La vision de Vérité Absolue et le profil 2 (flèche 4-2)
- La vision éthique et le profil 1 (flèche 7-1)
L’impact des différents niveaux de vision du monde sur la manière de s’organiser et de travailler ensemble est analysé dans le cadre du module “Agir ensemble avec l’ennéagramme”
Jean-Philippe VIDAL
le 28 avril 2009
le 28 avril 2009
© 2009 - EnVOLUTION
https://www.enneagramme-envolutif.com/documents/article-enneagramme-spirale-dynamique.html
Re: November's Girl and roses
http://je-reste-zen.com/wp-content/uploads/21-pratiques-antistress.pdf
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Re: November's Girl and roses
être en avance peut être avoir fait le tour de schémas, de fait pouvoir identifier à quel stade, quel schéma l'autre se trouve.
de fait l'autre peut être en intro mode dissert d'un sujet et un autre avait déjà disserter et conclut donc apport de la conclusion pour qu'il puisse passer à un autre stade, un autre sujet.
de fait l'autre peut être en intro mode dissert d'un sujet et un autre avait déjà disserter et conclut donc apport de la conclusion pour qu'il puisse passer à un autre stade, un autre sujet.
Re: November's Girl and roses
Pour calmer les ruminations mentales et chasser le stress, il existe un exercice simple de pleine conscience qui permet de se recentrer sur la respiration et les sensations du corps. Il est proposé par Denis Faïck dans son nouveau livre « débrancher la machine à pensées ». Le voici.
Source : « Débrancher la machine à pensées: Se reconnecter au corps pour chasser les idées toxiques » de Denis Faïck est disponible sur
Présentation de l’ouvrage : Vous arrive-t-il d’être focalisé sur une idée insistante ou envahi par un flot de pensées ? De vous perdre en anticipations anxieuses à propos d’un projet ? De rater un examen à cause du trac ? De ruminer des situations dans lesquelles vous « auriez dû dire cela, faire cela » ? Si oui, vous êtes victime de votre machine à pensées qui tourne trop souvent à plein régime ! Ce que vous vivez est alors parasité par un mental toxique ingérable. Comment reprendre le contrôle de sa vie ? Comment apaiser ce mental épuisé ? Denis Faïck nous propose de nous reconnecter à notre corps en expérimentant dans la pleine conscience ses capacités. Il livre un ensemble de techniques et exercices accessibles inspirés du yoga, qui, en agissant sur le système nerveux, calment l’organisme et restaurent le sentiment de maîtrise de soi et de force.
http://anti-deprime.com/2016/12/12/exercice-simple-debrancher-machine-a-pensees-sapaiser/
- Allongez-vous sur le dos, bras le long du corps, jambes droites, les yeux fermés. (vous pouvez pratiquer assis également)
- Portez toute votre attention sur votre jambe droite. Sentez. Juste sentez. Rien d’autre. Faites de même avec la jambe gauche.
- Sentez maintenant vos deux jambes en même temps. Elles sont immobiles.
- Sentez le ventre qui bouge au rythme de votre respiration. Remontez vers la poitrine, puis sentez le dos dans sa totalité en prenant votre temps.
- Sentez à présent la globalité du buste. Le ventre, la poitrine et le dos en même temps. Quand cela est senti, essayez de sentir en même temps le buste et les jambes.
- Sentez le bras droit, de l’épaule jusqu’aux doigts.
- Même chose avec le bras gauche. C’est juste une sensation.
- Sentez maintenant les deux bras en même temps.
- Sentez la tête. Sentez le visage. Desserrez les mâchoires. Vous respirez par le nez. Le souffle est tout doux, subtil.
- La globalité : enfin sentez tout le corps. Sentez la globalité. L’attention se porte exclusivement sur l’unité corporelle.
- Pour terminer, sentez l’ensemble du corps et en même temps votre respiration tout en douceur. L’air qui passe dans le nez, le ventre qui bouge lentement.
Source : « Débrancher la machine à pensées: Se reconnecter au corps pour chasser les idées toxiques » de Denis Faïck est disponible sur
- amazon.fr,
- fnac.com ou
- chez votre libraire.
Présentation de l’ouvrage : Vous arrive-t-il d’être focalisé sur une idée insistante ou envahi par un flot de pensées ? De vous perdre en anticipations anxieuses à propos d’un projet ? De rater un examen à cause du trac ? De ruminer des situations dans lesquelles vous « auriez dû dire cela, faire cela » ? Si oui, vous êtes victime de votre machine à pensées qui tourne trop souvent à plein régime ! Ce que vous vivez est alors parasité par un mental toxique ingérable. Comment reprendre le contrôle de sa vie ? Comment apaiser ce mental épuisé ? Denis Faïck nous propose de nous reconnecter à notre corps en expérimentant dans la pleine conscience ses capacités. Il livre un ensemble de techniques et exercices accessibles inspirés du yoga, qui, en agissant sur le système nerveux, calment l’organisme et restaurent le sentiment de maîtrise de soi et de force.
http://anti-deprime.com/2016/12/12/exercice-simple-debrancher-machine-a-pensees-sapaiser/
Re: November's Girl and roses
Voici 5 blessures émotionnelles de l’enfance qui persistent à l’âge adulte
Nous avons tous été des enfants avant de grandir et devenir adultes. L’environnement familial dans lequel nous avons évolué et l’enfance que nous avons eue conditionnent immanquablement notre vie d’adulte.
Les problèmes rencontrés durant cette période de notre existence ont une influence capitale sur notre façon d’affronter les vicissitudes de la vie. Ils prédisent en quelque sorte la qualité de notre vie d’adulte.
La personnalité d’un adulte est souvent déterminée par 5 blessures émotionnelles ou expériences douloureuses vécues pendant l’enfance :
Un enfant qui a été abandonné dans son enfance développera à l’âge adulte une grande peur de la solitude. De peur d’être abandonné, il partira et laissera tomber un partenaire ou un projet en cours de route. C’est sa défense ; il quitte avant d’être quitté.
La peur du rejet pour ce type de personnes est permanente et définit leur comportement face aux gens et aux aléas de la vie. Ces personnes devront travailler cette peur de la solitude et du rejet. Tant que l’idée d’être seul provoquera une panique, elles ne seront pas guéries de leur blessure.
Le rejet est une blessure profonde lorsqu’il a été vécu dans la petite enfance. Cette blessure conditionne le comportement de la personne qui en a souffert au point qu’elle se considère comme quelqu’un d’indigne d’affection. Croyant cela et de peur d’être rejetée, elle finit par s’isoler dans son vide intérieur.
Les adultes qui ont souffert de rejet étant enfants sont insaisissables et doivent absolument prendre des risques et des décisions par eux-mêmes.
Le jour où ils ne seront pas dérangés par l’éloignement de certaines personnes de leur vie, ils auront réussi à affronter cette peur.
Lorsque des parents traitent leur enfant de stupide ou bête, ils ne réalisent pas qu’à ce moment-là ils sont en train de détruire son estime de soi. Quand un enfant est traité ainsi, il est persuadé qu’on le désapprouve et qu’on le critique. À l’âge adulte, il se retrouvera avec une personnalité dépendante. Il se peut même qu’il développe un mécanisme de défense en humiliant à son tour les autres et en devenant tyrannique et égoïste.
Pour se débarrasser de la peur de l’humiliation, il est recommandé de travailler sur la compréhension des besoins et des peurs et d’œuvrer pour l’indépendance et la liberté.
Un enfant qui a grandi avec des parents froids et autoritaires, qui exigent beaucoup de lui en dépassant souvent les limites, se retrouve accablé par un sentiment d’impuissance et d’inutilité. Ce sentiment qui naît dès l’enfance persiste jusqu’à l’âge adulte.
Les personnes qui ont souffert de ce type de comportements sont facilement détectables par leur rigidité mentale et leur soif de pouvoir. Elles sont incapables de prendre des décisions en toute confiance et sont obsédées par l’ordre et le perfectionnisme.
Il est nécessaire pour ces adultes de travailler sur leur rigidité et méfiance afin de pouvoir faire confiance aux autres et gagner en flexibilité.
Les parents ont souvent tendance à promettre certaines choses à leurs enfants. Lorsque ces promesses ne sont pas réalisées, l’enfant se sent trahi et indigne de ce qui lui a été promis. Ces sentiments négatifs développent une personnalité manipulatrice, à fort caractère, qui veut tout et bien contrôler.
Les personnes qui ont subi ce genre de problèmes durant l’enfance manquent de tolérance, de patience et de savoir-vivre. Elles doivent travailler sur ces 3 axes et apprendre aussi à déléguer leurs responsabilités.
La connaissance de ces cinq blessures de l’âme capables d’affecter notre personnalité, notre santé et notre vie peut aider à corriger un trait de caractère, ou mieux, pousser les parents à corriger leur façon de faire avec leurs enfants.
« LES 5 BLESSURES QUI EMPECHENT D’ ETRE SOI MEME ».
RÉSUMÉ : Avez-vous parfois l’impression de tourner en rond dans votre cheminement personnel ? vous arrive-t-il de voir resurgir un problème que vous pensiez avoir résolu ? peut-être ne cherchez-vous pas au bon endroit.
Ce livre de lise bourbeau, aussi concret que les précédents, démontre que tous les problèmes d’ordre physique, émotionnel ou mental proviennent de cinq blessures importantes : le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice.
Grâce à la description très détaillée de ces blessures et des masques que vous avez développés pour ne pas les voir, les sentir et surtout pour ne pas les connaître, vous arriverez à identifier la vraie cause d’un problème précis dans votre vie. ces masques vous donneront également des réponses sur l’extrême maigreur ou grosseur des gens.
Ce livre vous permettra d’entreprendre la bonne démarche de guérison, celle qui mène au résultat recherché : être vous-même.
Lise bourbeau vous propose, comme toujours, une solution pratique à la fin de ce livre pour arriver à transformer vos problèmes quotidiens en tremplin pour grandir et pour redevenir conscient que vous êtes un dieu créateurhttp://sain-et-naturel.com/voici-5-blessures-emotionnelles-de-lenfance-qui-persistent-a-lage-adulte.html
Blessures émotionnelles
Voici 5 blessures émotionnelles de l’enfance qui persistent à l’âge adulte
Nous avons tous été des enfants avant de grandir et devenir adultes. L’environnement familial dans lequel nous avons évolué et l’enfance que nous avons eue conditionnent immanquablement notre vie d’adulte.
Les problèmes rencontrés durant cette période de notre existence ont une influence capitale sur notre façon d’affronter les vicissitudes de la vie. Ils prédisent en quelque sorte la qualité de notre vie d’adulte.
La personnalité d’un adulte est souvent déterminée par 5 blessures émotionnelles ou expériences douloureuses vécues pendant l’enfance :
1. La peur de l’abandon
Un enfant qui a été abandonné dans son enfance développera à l’âge adulte une grande peur de la solitude. De peur d’être abandonné, il partira et laissera tomber un partenaire ou un projet en cours de route. C’est sa défense ; il quitte avant d’être quitté.
La peur du rejet pour ce type de personnes est permanente et définit leur comportement face aux gens et aux aléas de la vie. Ces personnes devront travailler cette peur de la solitude et du rejet. Tant que l’idée d’être seul provoquera une panique, elles ne seront pas guéries de leur blessure.
2. La peur du rejet
Le rejet est une blessure profonde lorsqu’il a été vécu dans la petite enfance. Cette blessure conditionne le comportement de la personne qui en a souffert au point qu’elle se considère comme quelqu’un d’indigne d’affection. Croyant cela et de peur d’être rejetée, elle finit par s’isoler dans son vide intérieur.
Les adultes qui ont souffert de rejet étant enfants sont insaisissables et doivent absolument prendre des risques et des décisions par eux-mêmes.
Le jour où ils ne seront pas dérangés par l’éloignement de certaines personnes de leur vie, ils auront réussi à affronter cette peur.
Blessures émotionnelles
3. L’humiliation
Lorsque des parents traitent leur enfant de stupide ou bête, ils ne réalisent pas qu’à ce moment-là ils sont en train de détruire son estime de soi. Quand un enfant est traité ainsi, il est persuadé qu’on le désapprouve et qu’on le critique. À l’âge adulte, il se retrouvera avec une personnalité dépendante. Il se peut même qu’il développe un mécanisme de défense en humiliant à son tour les autres et en devenant tyrannique et égoïste.
Pour se débarrasser de la peur de l’humiliation, il est recommandé de travailler sur la compréhension des besoins et des peurs et d’œuvrer pour l’indépendance et la liberté.
4. L’injustice
Un enfant qui a grandi avec des parents froids et autoritaires, qui exigent beaucoup de lui en dépassant souvent les limites, se retrouve accablé par un sentiment d’impuissance et d’inutilité. Ce sentiment qui naît dès l’enfance persiste jusqu’à l’âge adulte.
Les personnes qui ont souffert de ce type de comportements sont facilement détectables par leur rigidité mentale et leur soif de pouvoir. Elles sont incapables de prendre des décisions en toute confiance et sont obsédées par l’ordre et le perfectionnisme.
Il est nécessaire pour ces adultes de travailler sur leur rigidité et méfiance afin de pouvoir faire confiance aux autres et gagner en flexibilité.
5. La trahison ou la peur de faire confiance
Les parents ont souvent tendance à promettre certaines choses à leurs enfants. Lorsque ces promesses ne sont pas réalisées, l’enfant se sent trahi et indigne de ce qui lui a été promis. Ces sentiments négatifs développent une personnalité manipulatrice, à fort caractère, qui veut tout et bien contrôler.
Les personnes qui ont subi ce genre de problèmes durant l’enfance manquent de tolérance, de patience et de savoir-vivre. Elles doivent travailler sur ces 3 axes et apprendre aussi à déléguer leurs responsabilités.
La connaissance de ces cinq blessures de l’âme capables d’affecter notre personnalité, notre santé et notre vie peut aider à corriger un trait de caractère, ou mieux, pousser les parents à corriger leur façon de faire avec leurs enfants.
Tiré et inspiré du livre de Lise BOURBEAU
« LES 5 BLESSURES QUI EMPECHENT D’ ETRE SOI MEME ».
RÉSUMÉ : Avez-vous parfois l’impression de tourner en rond dans votre cheminement personnel ? vous arrive-t-il de voir resurgir un problème que vous pensiez avoir résolu ? peut-être ne cherchez-vous pas au bon endroit.
Ce livre de lise bourbeau, aussi concret que les précédents, démontre que tous les problèmes d’ordre physique, émotionnel ou mental proviennent de cinq blessures importantes : le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice.
Grâce à la description très détaillée de ces blessures et des masques que vous avez développés pour ne pas les voir, les sentir et surtout pour ne pas les connaître, vous arriverez à identifier la vraie cause d’un problème précis dans votre vie. ces masques vous donneront également des réponses sur l’extrême maigreur ou grosseur des gens.
Ce livre vous permettra d’entreprendre la bonne démarche de guérison, celle qui mène au résultat recherché : être vous-même.
Lise bourbeau vous propose, comme toujours, une solution pratique à la fin de ce livre pour arriver à transformer vos problèmes quotidiens en tremplin pour grandir et pour redevenir conscient que vous êtes un dieu créateur
Re: November's Girl and roses
Vivre les émotions du deuil : colère, culpabilité et soulagement
http://deuil.comemo.org/deuil-emotion-colere?mc_cid=9dd3c00741&mc_eid=a9c7c14a22
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Au cours du chemin de deuil, on est amené à traverser un grand nombre d’états émotionnels. Une émotion particulièrement redoutée revient très régulièrement dans les premiers temps du deuil et revêt de nombreuses formes. Je veux bien sûr parler du sentiment de colère.
Colère, culpabilité, soulagement… Vivre ces émotions durant le deuil, c’est le sujet d’aujourd’hui.
Nous vous proposons tout d’abord de visionner une courte vidéo de la rubrique “La voie de l’apaisement”, dans laquelle Isabelle Carmoin, psychologue du réseau de soins palliatifs à domicile Océane propose de mettre quelques mots sur cette émotion complexe et parfois difficile à saisir.
Ressentir de la colère durant le deuil
Contre soi, contre ce qui s’est passé, contre la personne qui nous a “abandonné”, contre ceux qui ne comprennent pas ce que l’on traverse, contre le personnel médical… Cette émotion est légitime tant les raisons d’être en colère sont nombreuses. On comprends mieux pourquoi on la retrouve dans beaucoup de témoignages. Le sentiment de colère est présent et partagé par la majorité des endeuillés à un moment ou un autre du long chemin de deuil.
Identifier et s’autoriser à ressentir de la colère
Cette colère légitime face à l’injustice que représente la perte d’un être cher peut prendre différentes formes. Elle est souvent très présente dans le deuil sans que l’on n’arrive nécessairement à l’identifier. Il est important de rester à l’écoute de ses émotions car la colère peut être à l’origine des ruptures et des bouleversements les plus déstabilisants du deuil. En effet, niée et dirigée vers soi, la colère peut se transformer en culpabilité jusqu’à vous ronger. Un sentiment de colère refoulé peut également vous amener à vous couper de vos proches, qui sont la ressource la plus importante pour traverser le deuil.
Ressentir de la colère est souvent inavouable et très dur à partager, c’est pour cela que cette émotion est souvent problématique et difficile à vivre durant le deuil.
Comprendre ce que l’on vit, s’autoriser à ressentir de la colère est une étape importante sur le chemin de deuil.
Mettre des mots sur les maux, c’est aussi prendre du recul pour mettre, l’espace d’un instant, la souffrance à distance. Ces moments de répit durant lesquels on peut reprendre son souffle sont vitaux. Identifier et accepter les émotions même les plus inavouables est un passage obligatoire vers l’apaisement.
“Je suis en colère contre ce qui s’est passé”
La mort d’un être cher nous confronte directement à la question du sens. Une interrogation revient alors sans cesse et hante les esprits jusqu’à l’épuisement : “Pourquoi ?”
Le choc du décès nous plonge alors dans un chaos total, qui déstabilise et entraine la perte des repères. Il ébranle même jusqu’aux croyances les plus ancrées.
Dans les premiers temps on peut se sentir hébété, comme si l’on venait de subir l’impact d’un accident extrêmement violent. Ce sentiment de confusion total peut durer longtemps pour progressivement laisser place à de la colère. Une colère “contre ce qui s’est passé”, contre l’injustice que représente la perte d’un être cher.
Ne soyez pas trop dur contre vous, car comme toute victime d’un violent accident dont vous n’êtes pas responsable, vous avez le droit d’être en colère. C’est humain de se sentir en colère face à l’injustice, à la souffrance et à la blessure du manque.
Lorsque l’on subit un coup en plein cœur, on a le droit de céder à la colère. Laissez la sortir, criez, pleurez, blasphémez si besoin. Libérer ce cri du cœur en souffrance est une étape qui peut faire du bien et permettre un vrai déclic pour mieux retrouver une stabilité intérieure.
Quand la colère isole
Il y a aussi la colère contre ceux qui n’étaient pas là, contre ceux qui ne sont pas là pour vous car ils ne comprennent pas votre situation. Face à l’incompréhension de l’entourage il se peut que vous libériez toute cette colère contre eux.
Cette colère contre l’entourage est souvent un appel à l’aide face à la violence que vous subissez et qui vous épuise jour après jour.
Même si vous vous sentez déçu par les autres, il est important durant le deuil de ne pas couper totalement le lien avec votre entourage. La recherche d’un responsable est naturelle, néanmoins prenez garde à ne pas être trop dur envers vous-même ou envers votre entourage, qui est aussi impuissant que vous face aux évènements.
La colère contre soi : la culpabilité
La colère, quand elle est portée contre soi, peut donner naissance à un sentiment de culpabilité. On se reproche “de ne pas avoir fait assez” ou encore “de ne pas avoir vu ou compris”, d’être encore là mais pas lui. On aurait aimé être plus présent, être à ses côtés lors des derniers instants…
Une expression populaire dit qu’on se rend d’autant plus compte de ce que l’on avait une fois qu’on l’a perdu. Dans le cadre du deuil, le sentiment de vide dans l’existence que laisse l’absence du défunt met en lumière l’importance du lien partagé avec lui. Cette sacralisation peut pousser le survivant à avoir des comportements anxiogènes : en étant par exemple particulièrement dur contre lui-même et en se sentant coupable d’être encore là.
Face à l’absence de sens de la mort d’un proche, on peut être tenté de rediriger cette colère contre soi. Cette propension naturelle que l’on a d’endosser les responsabilités peut se révéler une grande source de souffrance quand il s’agit de vivre un deuil. Cet élan de culpabilisation est très présent chez les enfants, pour lesquels il faut être attentif à la pensée magique. Ce vécu de culpabilité est d’autant plus présent dans le cadre d’un deuil après suicide. Dans ce cas, on a tendance à se donner un rôle plus direct dans la responsabilité de ce qui est arrivé, et cela se traduit par une phrase qui revient systématiquement à l’esprit: “si seulement j’avais su”.
Le sentiment de culpabilité peut aussi naître du soulagement ressenti à la suite d’une fin de vie longue et éprouvante, notamment dans le cas de la maladie d’Alzheimer ou d’un cancer à multiples récidives. Ce sentiment de soulagement et de culpabilité est alors encore plus difficile à partager, de peur d’être mal perçu par l’entourage. Et puis cette culpabilité est parfois un des derniers fils qui nous relie au défunt: s’en affranchir peut donner l’impression de vouloir couper définitivement le lien d’attachement.
La culpabilité est une forme pernicieuse que peut prendre la colère, il faut y être très attentif. Mettre des mots sur ce que l’on se reproche est crucial pour explorer ce sentiment en profondeur. Cela permet à terme de s’accorder le pardon, sans pour autant rompre le lien qui nous lie au défunt, et marque souvent le début d’une nouvelle relation avec lui. Une relation plus apaisée.
Le ressenti de culpabilité est présent dans de très nombreux deuils et se vit de manières très différentes. Il y autant de sentiments de culpabilité que d’histoires de vie et de liens. Sur le forum, vous trouverez un sujet initié par Qiguan dédié au rôle de la culpabilité durant le deuil. Pour vous aider à explorer cette culpabilité, vous pouvez découvrir les témoignages d’autres personnes en deuil et partager votre vécu de deuil.
>> Participer aux échanges sur le forum d’entraide
Dois-je vraiment libérer mes émotions ?
Vivre les émotions violentes du deuil peut faire peur. La crainte de perdre le contrôle est paralysante, pourtant c’est bien parce qu’elles sont violentes que ces émotions ont besoin d’être libérées. Vous pouvez être sûr que vous vous sentirez mieux une fois que vous aurez relâché un peu de cette pression qui ajoute du poids à votre souffrance. Donner libre cours à vos émotions et les épuiser peut vous permettre de ne pas vous laisser submerger, et de ne pas laisser la colère affecter tous les aspects de votre vie.
Nous comprenons votre souffrance, vous avez le droit d’être en colère au vu de l’injustice que vous traversez. L’important est de trouver une manière qui vous convient pour vivre ces émotions : écriture, sport, échange, marche… Et de trouver l’endroit et l’interlocuteur appropriés qui sauront accueillir ces émotions sans jugement.
>> Lire le dossier : Comment écrire au cours du deuil
Quelle émotion prédomine dans votre deuil ?
- La colère
- La culpabilité
- La tristesse
- La souffrance
- L'épuisement
- Autre
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Vers qui me tourner pour libérer mes émotions ?
Si vous sentez que vous avez besoin d’un soutien extérieur pour aller au bout de vos émotions, veillez à choisir une personne en qui vous avez une grande confiance, qui saura être suffisamment bienveillante pour accueillir votre souffrance sans vous juger, et surtout sans essayer de l’anesthésier avec des mots qui seraient des “injonctions à aller mieux”.
>> Comment solliciter de l’aide durant le deuil
Pour cela vous pouvez faire appel à vos proches, mais parfois ils peuvent aussi être affectés par la perte. Alors vers qui se tourner ?
N’hésitez pas à contacter les associations de bénévoles qui accompagnent le deuil, un professionnel, ou bien à partager votre ressenti sur le forum d’entraide. Une communauté de personnes ayant éprouvé les émotions du deuil peut vous aider extérioriser les vôtres dans un cadre bienveillant.
>> Accéder au forum deuil
Traverser le deuil, c’est progressivement accepter notre impuissance. Impuissance face à ce qui s’est passé, face à la mort inéluctable… C’est une forme de lâcher prise. Beaucoup de personnes témoignent d’une sorte de renaissance suite à la perte d’un proche. Le deuil peut nous transformer jusqu’à nous faire accéder au pardon sincère et entier, dès lors que l’on accepte qu’il existe parfois des victimes sans bourreaux.
A propos de l'auteur
Yacine Akhrib « Vous pouvez me joindre sur facebook, twitter et sur le forum d’entraide. N’hésitez pas à m’écrire si vous souhaitez échanger au sujet de votre perte ou si vous avez besoin de conseils pour aider un proche en deuil. »http://deuil.comemo.org/deuil-emotion-colere?mc_cid=9dd3c00741&mc_eid=a9c7c14a22
Re: November's Girl and roses
http://raconterlavie.fr/spip.php?page=reader&id_recit=485
http://raconterlavie.fr/recits/142/#.WCCX-fnhC00
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http://raconterlavie.fr/recits/142/#.WCCX-fnhC00
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Les seules pensées valables viennent en marchant » écrivait Nietzsche. Comme bien des philosophes, le penseur de Weimar a souligné les vertus de la marche qui libère l’esprit alors que la posture assise, selon lui, est une faute contre l’esprit. Au point de condamner Flaubert et son idéal sédentaire (« On ne peut penser et écrire qu’assis »), et de se rallier à l’idéal rousseauiste de la marche qui « met l’esprit en mouvement ». Ils sont nombreux à s’y être essayés, des surréalistes qui tentèrent d’écrire en marchant, jusqu’à Jean Giono qui recommandait cet exercice comme forme d’hygiène de pensée. Bien avant eux, rappelons-nous qu’Aristote enseignait en déambulant, ce qui valut à son École le qualificatif de péripatéticienne (l’école des promeneurs).
La marche est liée à l’histoire de la pensée. Quels sont donc ses effets sur le cerveau ? Pour le savoir, Sabine Schäfer et ses collègues, de l’Institut Max Planck de Berlin, ont demandé à des enfants et à des adultes de passer des tests assis devant un bureau, ou en marchant à la vitesse de leur choix sur un tapis roulant. Ces tests évaluaient surtout l’attention ; ils consistaient à écouter des séries de chiffres prononcés par un haut-parleur, et à indiquer, pour chaque chiffre, s’ils l’avaient déjà entendu quatre chiffres plus tôt.
Dans ces conditions, les participants, quel que soit leur âge, ont commis moins d’erreurs en marchant, les enfants de neuf ans tirant le meilleur bénéfice de cet exercice, avec presque 40 pour cent d’erreurs en moins.
Selon les psychologues, ce phénomène s’explique par un effet de vigilance : la marche maintient le corps en action et, dans une certaine mesure, l’esprit alerte. Le cerveau est mieux irrigué, l’attention se relâche moins facilement. Scientifiquement, Nietzsche aurait ainsi eu le dernier mot face à Flaubert, mais ce dernier aurait pu lui rétorquer qu’entre adultes, l’effet est assez faible et que ce sont surtout les enfants qui ont intérêt à marcher pour réfléchir.
Il aurait eu en partie raison, car les tests utilisés dans cette étude évaluent la mémoire de travail, c’est-à-dire la capacité à maintenir une information active en mémoire pendant quelques secondes ou minutes, afin de l’utiliser dans un raisonnement. Or, les écrits de Nietzsche révèlent qu’il souffrait peut-être de difficultés dans ce registre, le philosophe se plaignant de pensées qui lui échappaient, ou d’idées qu’il n’arrivait pas à maintenir assez longtemps à sa conscience pour les développer pleinement – ce qui expliquerait son goût pour les aphorismes.
http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actu-les-pensees-viennent-en-marchant-24643.php
Re: November's Girl and roses
Histoire touchante d’un chat infirmier qui soigne des animaux malades ou blessés dans un refuge
C’est juste une histoire réconfortante qui va égayer votre journée ! Rademenes est un petit chat noir qui a miraculeusement échappé à la mort après une grave infection des voies respiratoires supérieures. On l’a amené dans un refuge pour animaux à Bydgoszcz, une ville de Pologne, pour l’euthanasier, mais contre toute attente, ce petit chaton noir a survécu. Avec cette seconde chance dans la vie, Rademenes a décidé de donner en retour, et passe ses journées à prendre soin des animaux dans le refuge où il a été admis. Ce chat infirmier sympathique a été surnommé « l’infirmière à temps plein » car il offre de l’amour et du réconfort aux animaux malades ou blessés.
Source chat infirmier:
http://tvnmeteo.tvn24.pl/informacje-pogoda/polska,28/rademenes-czarny-kot-ktory-przynosiszczescie-chorym-zwierzetom,162731,1,0.html
Histoire touchante d’un chat infirmier qui soigne des animaux malades ou blessés dans un refuge
C’est juste une histoire réconfortante qui va égayer votre journée ! Rademenes est un petit chat noir qui a miraculeusement échappé à la mort après une grave infection des voies respiratoires supérieures. On l’a amené dans un refuge pour animaux à Bydgoszcz, une ville de Pologne, pour l’euthanasier, mais contre toute attente, ce petit chaton noir a survécu. Avec cette seconde chance dans la vie, Rademenes a décidé de donner en retour, et passe ses journées à prendre soin des animaux dans le refuge où il a été admis. Ce chat infirmier sympathique a été surnommé « l’infirmière à temps plein » car il offre de l’amour et du réconfort aux animaux malades ou blessés.
Rademenes est souvent vu en train de câliner et prendre soin des animaux qui viennent au refuge…
Il passe plus de temps et accorde une attention particulière aux animaux qui se remettent d’une chirurgie.
Quel petit chat infirmier dévoué et affectueux ! Je remarque que lorsque je suis malade ou contrarié, mes chats le savent et sont plus affectueux.
Il lèche et nettoie souvent les oreilles des animaux du refuge.
Ces animaux sont tellement chanceux d’avoir Rademenes à leurs côtés !
Espérons qu’il pourra continuer à offrir du réconfort et de l’affection pour les années à venir !
Source chat infirmier:
http://tvnmeteo.tvn24.pl/informacje-pogoda/polska,28/rademenes-czarny-kot-ktory-przynosiszczescie-chorym-zwierzetom,162731,1,0.html
Re: November's Girl and roses
À quel psy se vouer ?
Jean-François Marmion
Publié le 15/06/2016
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Article issu du numéro
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Mensuel N° 283 - juillet 2016
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On les vante, on les oublie, on les ressuscite, on les recycle, on les confronte, on les essaye en cocktails… Les psychothérapies du 21e siècle tiennent du laboratoire ou de la tour de Babel.
On fait traditionnellement remonter l’idée de psychothérapie au « traitement moral » préconisé par le médecin Philippe Pinel à la charnière des 18eet 19e siècles. Il n’est pas tout à fait le premier à proposer de soigner les fous, et il ne les délivre pas spectaculairement de leurs chaînes devant un représentant de la Convention, suivant une légende aussi tenace qu’infondée. Mais le but est bien de s’intéresser à un sujet perçu comme malade, de comprendre comment il a pu en arriver là, et comment il peut en sortir. La parole revêt une importance inédite, même si, chez P. Pinel lui-même, elle n’exclut pas, si nécessaire, l’intimidation physique. Et s’il s’agit bien de désentraver des chaînes, c’est pour vouer le patient potentiellement dangereux à cette nouveauté progressiste que constitue la camisole de force, garantissant de pouvoir déambuler dans l’asile à défaut de conférer une totale liberté de mouvements. Le traitement moral présente vite des limites. Durant la deuxième moitié du 19e siècle, le retour de bâton est terrible : voici que triomphe de la théorie de la dégénérescence, décrivant les malades comme des personnages en régression sur l’échelle de l’évolution pour des raisons purement biologiques, et de ce fait incurables.
Un long et sinueux parcours
Le terme même de psychothérapie émerge à la fin des années 1880 sous la plume d’Hippolyte Bernheim, où il est à peu près synonyme de suggestion. Il est en effet possible, grâce à l’hypnose mais pas exclusivement, de faire preuve d’une emprise bénéfique et persuasive sur un patient à la dérive, et de l’aider à mobiliser ses ressources pour changer de pensées et de comportements. La psychanalyse, tout en se méfiant de la suggestion, ressuscite la confiance accordée à la parole du patient et à son histoire singulière, véhiculant toutefois une vision plus pessimiste de l’être humain, fétu de paille manipulé par la puissance de son inconscient. Après la Seconde Guerre mondiale, les thérapies humanistes américaines, Carl Rogers et Milton Erickson en tête, font de nouveau confiance au patient pour reprendre sa vie en main, surmonter les obstacles et s’épanouir. Fortes de leur efficacité scientifiquement démontrée pour certains troubles, les thérapies comportementales, puis cognitives, imposent ensuite des méthodes pragmatiques pour réformer les comportements ou les jugements irrationnels générateurs de souffrances quotidiennes.
À partir des années 1960, en France, où la psychanalyse a peiné à décoller, voir un psy signifie s’allonger sur le divan. Au mitan des années 2000, un rapport de l’Inserm globalement défavorable à la psychanalyse, puis Le Livre noir de la psychanalyse, favorables aux TCC, déclenchent, ou plus exactement révèlent, ce qui fut qualifié de « guerre des psys ». En réalité, malgré son emprise institutionnelle et médiatique, la psychanalyse n’a jamais été une thérapie exclusive. Mais avec les attaques frontales, le consensus de façade vole en éclats et les thérapies apparaissent dans leur diversité, parfois leur bigarrure. Même l’essor de la pharmacologie ne les a pas fait refluer. D’abord parce que, pour les troubles majeurs (dépression sévère, trouble bipolaire, schizophrénie…), psychothérapies et médicaments sont aujourd’hui considérés comme complémentaires plutôt qu’antagonistes. Ensuite parce que pour les troubles moins handicapants (dépression mineure, phobie, difficultés relationnelles…), la dépendance possible et les effets secondaires n’en valent pas la chandelle, et l’usager se méfie. Mieux vaut parfois essayer un psy, comme l’a fait un Français sur dix environ.
Chapelles multiples et ramifications broussailleuses
Dans les années 1980 déjà, on faisait état çà et là de plusieurs centaines de psychothérapies. Même s’il est possible de les regrouper en une dizaine de familles, les dénombrer avec exhaustivité est mission impossible. Malgré les rapports et les tentatives d’évaluation, la situation reste confuse. Les thérapies cognitives et comportementales (TCC) elles-mêmes, établies sur des bases solides, s’enrichissent d’une « troisième vague » parfois déroutante. Les nouvelles TCC prétendent mettre l’accent sur les émotions, mais c’était déjà le cas des deux premières vagues. Elles intègrent volontiers la méditation, notamment celle dite de pleine conscience, inspirée par le bouddhisme, mais qui ne constitue pas une thérapie en soi. À défaut d’éradiquer les symptômes, elles entendent modeler l’appréciation que nous portons sur eux, changer notre regard. D’une certaine façon, elles prétendent moins soigner que nous acheminer vers la sagesse. En outre, qui dit vague dit écume : le label de troisième vague prend parfois des allures de fourre-tout. Il est difficile de définir ce qui relève encore de la TTC. Faut-il y inclure la psychologie positive, qui tente d’analyser scientifiquement les recettes du bonheur qui n’avaient initialement pas de visées thérapeutiques ? Faut-il y inclure l’EMDR, une thérapie découverte par hasard et qui donne des résultats impressionnants pour le traitement de certains traumatismes, alors même que personne ne comprend les mécanismes de son succès, et que son ingrédient principal, ce qui fait son originalité, à savoir les mouvements oculaires, apparaît finalement superflue dans sa mise en œuvre, voire contre-indiquée ? La vague est floue ! Et voici que resurgit l’hypnose, raillée il y a vingt ans, réhabilitée aujourd’hui, étudiée sous toutes les coutures mais refusant de livrer tous ses secrets ! Et voilà que des thérapeutes éclectiques, de plus en plus nombreux, se forment à diverses pratiques, par pragmatisme et curiosité, au lieu de se référer à une approche exclusive se voulant supérieure aux autres ! Qu’il y a loin de l’image d’Épinal du psy taiseux près de son divan, aux pratiques luxuriantes et méconnues du paysage thérapeutique réel.
Dès lors, sur fond de chapelles multiples et de ramifications broussailleuses, de querelles incessantes et de rapprochements inattendus, à quel thérapeute se vouer ? Pour mieux comprendre ce qui se joue actuellement, ce dossier vous propose quelques éclaircissements, avec un coup d’œil sur un panorama en pleine recomposition.
Psychothérapeute : le statut qui rend fou
Après dix ans d’interminables débats durant lesquels d’ailleurs les psychologues ont eu bien du mal à s’exprimer d’une seule voix, les conditions requises pour justifier du titre de psychothérapeute sont inscrites dans la loi française. Globalement, le statut est ouvert aux médecins, psychiatres, psychologues et psychanalystes, moyennant au plus une courte formation suivant le parcours du praticien. Condition : être formé à la psychopathologie… pas à la psychothérapie ! Laquelle se voit à peine abordée en cursus de médecine. Les psychologues eux-mêmes sont formés à des théories qui peuvent varier d’une université à l’autre, et ne connaissent de patients réels que ceux qu’ils ont croisés durant leur stage… à supposer qu’on leur accorde une certaine liberté pour les prendre en charge. Quant aux psychanalystes, voici des décennies qu’ils se trouvent en désaccord pour savoir si oui ou non l’analyse est une thérapie en soi, ou ne présente des effets thérapeutiques que par ricochet, ou bien n’a pas d’effet thérapeutique du tout. Et le titre de psychanalyste, ouvrant de droit au titre protégé de psychothérapeute, n’est lui-même pas protégé. Pour couronner le tout, si vous usurpez le titre de psychothérapeute, vous êtes dans l’illégalité, mais si vous vous autoproclamez thérapeute psychique ou thérapeute professionnel, c’est votre affaire. D’ailleurs, les thérapeutes insuffisamment formés aux yeux de la loi, et parfois très recommandables, ont tendance à se regrouper sous l’appellation de « psychopraticiens », revendiquant explicitement leur spécificité. Enfin, le législateur n’a pas prévu de s’intéresser à la définition même de ce qu’est une psychothérapie. Silence total enfin pour savoir lesquelles utiliser de préférence pour offrir des garanties aux patients, et lesquelles écarter pour leur innocuité voire leur dangerosité. À part ça, tout va bien.
Jean-François Marmion
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Impressionnée (si le mot est le bon) je m'étais dit qu'il me fallait une phrase d'introduction lorsque je serais devant lui et j'ai alors sortie cette phrase que j'avais trouvée et que je me répétais en l'attendant comme si elle allait s'envoler :
Lorsqu'on ne sait plus à quel saint se vouer, on s'adresse à Dieu, et dieu, en l’occurrence, c'est vous.
Immense, charismatique mais doux et gentil, il a ri. Et je m'étonne de me faire grillée saucisse parfois... Je suis vraiment un numéro qui n'est pas un numéro, allez j'avoue,
Ca me fait penser qu'il était écrit dans la bible de la douance que le le doué peut fuir le cadre dont il a besoin, un peu ambigu et contradictoire le "le doué".
Le le doué parce que je te les explique à la queue leu leu, mes leu leu doués. et ma bobinette chez rat ou éléphant telle une souris, tell une souris, tell une story, love story, très bon bouquin. sois un bouquetin sur l'everest du savoir, l'eve reste du savoir et la pom pom pom pom d'adam. trois fois par jour.
Re: November's Girl and roses
Comment se libérer de ses pensées parasites – 1ère Partie
Posted by Christelle On février 28th, 2014 / 3 Comments
Conflit au travail ou avec un être cher, rupture amoureuse, problèmes financiers… Nous passons des heures à penser. Cela nous mène parfois dans une danse infernale qui nous parasite, nous paralyse et qui très clairement nous fait perdre une énergie et un temps précieux… Comment donc se libérer de ces pensées parasites ?…
Vaste et fascinant sujet qui m’a poussé à investiguer les avancées scientifiques qui pourraient nous éclairer… Car qui que l’on soit, nous faisons tous face à ce cerveau qui semble parfois n’en faire qu’à sa tête… Mais heureusement, il existe aujourd’hui des découvertes scientifiques qui peuvent nous permettre d’avancer!
Première étape pour cela (et première partie de cet article) : mieux comprendre ce qui se passe dans mon cerveau lorsque je pars dans mes pensées.
1. Pensées et neurones
Pour faire très simple, d’un point de vue cérébral, mes pensées peuvent se résumer à des signaux électrochimiques qui parcourent les neurones de certaines parties de mon cerveau. Bien que la recherche n’ait pas encore clairement élucidé tous les mystères liés aux pensées, de grandes avancées ont été faites sur le sujet des pensées vagabondes (« wandering minds » dans la littérature scientifique). [1,2,3] Il est maintenant en effet possible d’observer un cerveau en train de penser, grâce à l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle.
2. Le circuit narrateur : celui des pensées parasites
Récemment plusieurs scientifiques ont identifié ce que certains appellent le circuit narrateur : le circuit neuronal qui s’active lorsque notre attention se dirige vers nos pensées vagabondes [1,2,3,4].
Le circuit narrateur serait le circuit neuronal que nous activons lorsque nous sommes en train de planifier, de rêver éveillé, mais aussi de ruminer…
Ce circuit s’active lorsqu’il ne se passe pas grand chose autour de moi ou lorsque je pense à moi même. C’est, par exemple, celui qui s’active lorsque je suis dans ma voiture en direction du boulot, et que je me mets à penser à ce que je vais faire demain ou à cette dispute que j’ai eu dans l’après-midi. Je ne suis alors pas très attentif à ce que je fais, ou ce qui se passe autour de moi… en fait, je ne suis alors pas en train de vivre le moment présent, mais plutôt en train de revivre un évènement passé ou planifier un évènement futur. Ne vous est-il jamais arrivé de conduire et vous retrouver à un certain endroit en vous disant : « tiens je ne me souviens même pas du début du trajet! » ?
Lorsque je suis dans mes pensées parasites, j’activerais alors différentes parties de ce circuit, telles que le cortex préfrontal médian ou encore certaines parties du cerveau liées à la mémoire, telle que l’hippocampe.
3. Le circuit narrateur est aussi notre circuit par défaut!
Plus intriguant encore, ce circuit serait en fait notre circuit par défaut (voir aussi : default mode network)!… Celui qui s’active spontanément lorsque notre cerveau est « au repos », ou lorsque nous sommes en train de faire quelque chose qui ne demande pas beaucoup de concentration.
Pas besoin donc de culpabiliser de se retrouver à ruminer… notre cerveau est apparemment programmé, par défaut, à se retrouver spontanément en mode « pensées vagabondes » (mode narrateur).
Histoire d’illustrer ce phénomène, Matt Killingsworth a mis au point une application iPhone qui permettait de mesurer le niveau de pensées vagabondes durant diverses activités. Cette étude récente a montré que les 2250 adultes interviewés passaient, en moyenne, 47% du temps dans leurs pensées vagabondes…. Cela allait de 65% du temps alors qu’ils étaient sous la douche ou en train de se laver les dents, 50% en train de travailler, 40% en train de faire du sport et 10% pendant qu’ils faisaient l’amour!
Ce que cette étude révèle aussi, est que nous serions moins heureux lorsque nous sommes dans nos pensées que lorsque nous vivons le moment présent (qu’elle que soit la nature de la pensée)… Vous avez sûrement déjà entendu parler des bienfaits de vivre le moment présent? Et bien cette étude semble confirmer cela. Si vous voulez en savoir plus sur ces résultats, allez voir la vidéo de la conférence TED ou lisez l’article.
4. Le mode narrateur : un mode sur-développé mais utile aussi
Selon le scientifique Farb et ses collègues, ce mode narrateur pourrait correspondre à un mode de traitement d’information que nous avons sur-développé, un mode devenu automatique avec la pratique. [4] Il ne serait donc pas surprenant que notre mode de vie actuel, où nous sommes constamment connectés (portables, internet…), et où nous bombardons constamment notre cerveau d’informations diverses (TV, jeux vidéos…), contribue d’autant plus au surdéveloppement du circuit narrateur.
Il faut néanmoins reconnaitre que ce circuit neuronal nous est par ailleurs très utile!Comme je le disais précédemment, ce circuit est aussi celui que l’on active pour planifier, pour imaginer, créer – activités qui sont importantes pour notre survie!
Selon Mason et al., ces pensées vagabondes pourraient, aussi, permettre aux individus soit de maintenir un niveau optimal de stimulation, afin de faciliter notre performance lors d’activités banales, soit de développer un sentiment de cohérence avec nos expériences passées, présentes et futures… [2] Mais comme Mason le dit, peut-être partons-nous aussi dans nos pensées vagabondes parce que notre cerveau en a la capacité, tout simplement.
5. Pensées parasites et émotions
Autre caractéristique des pensées parasites : elles sont généralement fortement chargées en émotions. En fait, le simple fait de se souvenir d’un évènement ramène, par la même occasion, l’émotion qui lui est liée. Faites le test! Pensez à un évènement important qui vous est arrivé, et observez l’émotion qui commence alors à faire surface! Cela serait apparemment dû au fait que l’hippocampe (partie du cerveau liée à la mémoire) ne se souvient pas seulement des évènements que nous avons vécu : l’hippocampe se souviendrait aussi de ce que nous avons ressenti à ce moment là. [5]
Gérer ses pensées parasites est donc très étroitement lié à la gestion de ses émotions.
6. Mes pensées changent mon cerveau
Comme indiqué dans l’article « Nos pensées changent notre cerveau!… », le simple fait de penser change la structure de notre cerveau.
Plus je vais penser à quelque chose, plus je vais activer les circuits neuronaux correspondants à cette pensée, et plus ils se fortifient… plus il me devient alors facile de les activer! Lorsque je rumine sur des choses négatives, en fait j’entraine, littéralement, mon cerveau à y penser.
Mais l’inverse est heureusement aussi vrai! Le neurologue Richard Davidson a d’ailleurs montré que les gens positifs et heureux ont tendance à plus activer la partie gauche de leur cortex préfrontal que les gens pessimistes et tristes. [[url=http://brainimaging.waisman.wisc.edu/publications/2004/Well-being and affective style neural substrates and biobehavioral correlates.pdf]6[/url]] Il a aussi montré qu’avec juste un peu d’entrainement nous pouvons développer notre capacité à devenir plus positif et heureux.[7]
Gérer ses pensées parasites est donc un entrainement que nous pouvons offrir à notre cerveau, si nous le voulons, bien-sûr.
7. Mes pensées ne sont pas forcément vraies
Autre point important : notre cerveau est programmé pour faire des associations d’idées, pour rattacher un évènement présent (ou une projection future) avec un vécu passé. Notre cerveau a besoin de donner un sens aux choses.
Lorsque j’observe un évènement, je ne vois pas juste un évènement, je vois une situation qui tout d’un coup a un certain sens : c’est bien ou c’est mal, c’est bon ou c’est néfaste pour moi….
Le problème est que cette programmation de notre cerveau, basée sur notre expérience et notre éducation, n’est pas forcément vraie. Elle n’est qu’une série d’interprétations de notre réalité. Et pour couronner le tout, notre cerveau a tendance à voir ou entendre ce qu’il veut, littéralement : il va parfois nous jouer des tours et être sélectif, voire même falsifier ce qu’il voit ou entend ; il va voir ce qui est cohérent avec sa « vision du monde » et va occulter le reste (cf. « Dans la perception, notre mémoire est généralement l’organe sensoriel le plus important. Nous voyons à 99% ce qui est déjà présent dans notre mémoire, seul 1% vient s’ajouter par l’intermédiaire des organes des sens » de l’article « Vidéo : Le cerveau et ses automatismes ») .
Nos pensées sont donc très liées à notre éducation et notre vécu, mais elles ne sont donc pas forcément représentatives de la réalité et de ce qui s’est vraiment passé.
Il faut donc savoir les questionner…
8. Je peux me déconnecter de mes pensées parasites en moins d’une seconde
En fait, nous sommes tous capables, à n’importe quel moment et en quelques millièmes de secondes, de nous déconnecter de nos pensées parasites : il nous faut juste trouver quelque chose de plus important à penser ou à faire, tout simplement…
La preuve : si je reprends l’exemple de la voiture et que je suis en train de ruminer sur un conflit au travail, par exemple… « Pourquoi ai-je fais cela ? Pourquoi a-t-il/elle fait ceci et pas cela ?… ce n’est pas juste…. », et qu’à ce moment là j’entends mon téléphone sonner. Que se passe-t-il alors ? A priori, je me déconnecte immédiatement de mes pensées et vais voir qui m’appelle! (avec mon kit main libre bien-sûr! ;o) ) … en moins d’une seconde, j’ai réussi à me déconnecter de mes pensées. Pourquoi ? Parce que tout d’un coup il y a quelque chose de plus urgent, de plus important à gérer et mon cerveau le perçoit et active un autre comportement.
La difficulté bien-sûr est que tout au long d’une journée nous n’avons pas forcément de choses plus importantes ou vitales à faire, qui pourraient nous déconnecter de nos pensées parasites… N’est-ce d’ailleurs pas pour cela que nous passons notre temps à nous sur-stimuler au quotidien, histoire de nous déconnecter le cerveau de ce à quoi nous ne voulons pas penser?…
Que peut-on donc faire, concrètement, face à ces pensées parasites?… c’est ce que nous verrons dans le prochain article, car il existe en effet un autre circuit neuronal que nous pouvons activer, et qui désactive, par la même occasion, le circuit des pensées parasites… mais avant de conclure cette première partie, je voulais vous partager une petite histoire…
9. Le verre d’eau
« Une psychologue marchait vers le podium tout en enseignant la gestion du stress à une audience avertie. Comme elle a soulevé un verre d’eau, tout le monde s’attendait à la question du ‘verre à moitié vide ou à moitié plein…’. Au lieu de cela, avec un sourire sur son visage, elle demanda : « Combien pèse ce verre d’eau? ». Les réponses entendues variaient de 200 à 500 grammes.
Elle a répondu : « Le poids absolu n’a pas d’importance. Cela dépend de combien de temps je le tiens. Si je le tiens pendant une minute, ce n’est pas un problème. Si je le tiens pendant une heure, j’aurai une douleur dans mon bras. Si je le tiens pendant une journée entière, mon bras se sentira engourdi et paralysé. Dans chaque cas, le poids du verre ne change pas, mais plus longtemps je le tiens, le plus lourd, il devient. »
Elle a poursuivi : « Le stress et les inquiétudes dans la vie sont comme ce verre d’eau. Pensez-y pendant un moment et rien ne se passe. Pensez-y un peu plus longtemps et ils commencent à faire mal. Et si vous y pensez toute la journée, vous vous sentez paralysés – incapable de faire quoi que ce soit ».
Pensez à déposer le verre. »
Auteur Inconnu.
http://www.coaching-et-sciences.com/uncategorized/comment-se-liberer-de-ses-pensees-parasites-1ere-partie/
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Y aurait-il un Hitler en chacun de nous ?
Posted by Christelle On août 13th, 2016 / No Comments
Je suis tombée l’autre jour sur cette citation, qui m’a particulièrement interpellée :
« Vous seriez surprise de ce que vous êtes capable de faire. Si vous aviez été élevée dans l’Allemagne nazie, vous auriez pu très facilement devenir comme ces criminels. Il y a un Hitler en chacun de nous. » [1]
Mais qui était donc cette personne pour dire de telles paroles?…
En lisant plus loin, je découvris qu’elle n’était pas une ex-nazie, essayant de justifier ses actes d’atrocités. Non, loin de là. Elle s’appelait Golda, elle était juive, ex-emprisonnée et survivante d’un camp de concentration de la deuxième guerre mondiale.
Cette phrase me donnait la chair de poule : comment Golda pouvait-elle montrer une telle capacité d’empathie envers les personnes mêmes qui l’avaient torturée, abusée et avaient assassiné toute sa famille devant ses yeux?
Elle avait vu et compris quelque chose, quelque chose que beaucoup d’entre nous n’aurions même pas été capable, ne serait-ce que d’entrevoir, si nous avions été dans sa situation : elle avait vu et compris que la plupart de ces nazis n’étaient pas, à la base, des monstres. Elle avait vu qu’ils étaient des êtres humains, comme elle, mais, qu’il avaient été conditionnés, qu’ils étaient devenus des criminels.
« Il y a un Hitler en chacun de nous »…
Serais-je, moi-même, capable de devenir un tel criminel et commettre de telles atrocités? Je veux bien croire que j’ai une partie d’ombre à l’intérieur de moi, mais de là à assassiner d’autres personnes… Je me dis : « C’est impossible… J’oeuvre pour polliniser la paix, comment pourrais-je aller contre de telles valeurs morales? »
Et pourtant, les expériences de Milgram viennent réellement m’interpeller. Milgram est un psychologue américain, qui avait étudié dans les années 60-63, le degré d’obéissance des individus, face à une personne qu’ils jugent comme une autorité légitime.
Dans cette expérience hallucinante, tous les sujets étudiés ont accepté d’infliger des décharges électriques (qu’ils pensaient être réelles!), d’un minimum de 135 volts, à un autre participant (qui était en fait un acteur, qui ne recevait pas réellement les décharges électriques, mais qui réagissait comme si c’était le cas). Mais ce qui fait encore plus peur dans cette expérience, c’est que :
62.5% des sujets sont allés jusqu’à accepter d’infliger des décharges mortelles de 450V… Tout cela, parce qu’un scientifique, représentant une certaine autorité, leur disait de le faire.
Cette vidéo décrit très bien l’expérience, son processus et son analyse (attention aux âmes sensibles : des images difficiles de violence sont visibles à T = 8.50 min)
Et si l’on pense que ces expériences datent un peu et sont aujourd’hui obsolètes, il nous suffit de regarder cet extrait d’un programme télévisé de France 2, datant de 2010, pour voir que les choses n’ont pas changé, voire même ont empiré. Dans cette expérience (un faux jeu télévisé), 80% des gens ont accepté d’infliger des décharges électriques qui, si elles avaient été réelles, auraient eu de graves conséquences physiques sur les sujets… tout cela face à l’autorité de la télé…
Qu’est-ce que tout cela me dit? Que nous avons peut-être, en effet, tous une graine d’Hitler en nous, et qu’il ne faut parfois pas grand chose pour l’arroser et la faire germer.
J’en viens à me poser la question : par quelle autorité est-ce que je me laisse influencer, au quotidien, et qui vient arroser les graines de haine et de violence qui existent à l’intérieur de moi? Par quels mécanismes de justification, je m’autorise à avoir des pensées et des comportements tout aussi destructeurs que ceux de mes ennemis? Et qu’est-ce que je peux faire, aujourd’hui, à mon échelle, pour faire fleurir les graines de paix, de douceur et d’amour, qui existent, elles aussi, à l’intérieur de moi?
Peut-être pouvons-nous apprendre de Golda, et de la sagesse de ses mots (extrait autobiographique du Dr Elisabeth Kubler-Ross qui rencontra Golda lors d’une visite d’un camp de concentration après la deuxième guerre mondiale - tiré du livre « Mémoires de vie mémoires d’éternité.) :
» (…) lorsque le camp fut libéré et les grilles enfoncées, Golda fut paralysée par la colère et le ressentiment qui s’étaient emparés d’elle. Mais elle ne voulait pas passer le reste de sa vie si précieuse à répandre la haine comme Hitler. « Si je passe ma vie, qui a été épargnée, à semer les graines de la haine, je ne serais pas différente de lui. Je ne serais qu’une victime – parmi tant d’autres – qui s’efforce de répandre sans cesse d’avantage la haine. La seule façon de trouver la paix est de laisser le passé au passé », dit-elle (…) Il m’a suffit de voir des wagons entiers de chaussures pour bébés, ou de sentir l’odeur nauséabonde de la mort qui planait dans l’air comme un voile fantomatique, pour réaliser de quelle cruauté l’homme était capable. Mais dans ces conditions, comment expliquer que Golda – qui avait subi cette cruauté – ait choisi la voie de l’amour et du pardon? Elle me l’a expliqué elle-même comme suit : « Si je peux engager une personne hantée par la haine et l’esprit de vengeance sur la voie de l’amour et de la compassion, j’aurais alors mérité de survivre. » [extrait du
"]
Référence
[1] – Dr Elisabeth Kubler-Ross, Mémoires de vie mémoires d’éternité
http://www.coaching-et-sciences.com/video/il-y-a-un-hitler-en-chacun-de-nous/
Re: November's Girl and roses
ça tend l'habit qui ne fait pas le moine, le jonc jung qui jongle et ne plie pas.
Re: November's Girl and roses
Diverses études ont récemment estimé le coût de l’adaptation des pays en développement ; leurs résultats sont fréquemment cités tant dans la littérature académique qu’institutionnelle et jouent un rôle très important dans les négociations climatiques internationales puisqu’ils représentent la seule base objective de discussion. À ce jour, les évaluations fournissent des estimations allant de 4 à 109 milliards de dollars par an ; pareille fourchette reflète très clairement l’état précaire des connaissances actuelles. En effet, en comparaison avec la littérature s’intéressant aux coûts d’abattement des émissions, la recherche sur les coûts de l’adaptation n’en est qu’à ses débuts. D’importantes lacunes persistent dans les études existantes tant en termes de portée (c.-à-d. la couverture de tous les impacts) qu’en termes de profondeur (c.-à-d. la prise en compte de toutes les options d’adaptation). En outre, les coûts additionnels de l’adaptation ont parfois été calculés en appliquant des facteurs de majoration à des fractions d’investissement « sensibles » au climat – ces facteurs étant censés refléter le coût supplémentaire permettant de rendre les investissements résistants aux changements climatiques. Cependant, dans de nombreux pays en développement, de faibles niveaux d’investissement ont conduit à un « déficit d’adaptation » qu’il importe de combler sans quoi les fonds destinés à l’adaptation seront largement insuffisants pour faire face aux défis posés par les changements climatiques anthropiques. Basé sur une revue de la littérature, cet article présente les résultats, les hypothèses sous-jacentes et les limites majeures des principales estimations du coût de l’adaptation pour les pays en développement.
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[size=13]ENTRÉES D’INDEX[/size]
Mots-clés :
adaptation aux changements climatiques, coûts de l’adaptation, déficit d’adaptation, financement international de l’adaptation, adaptation et développement, CCNUCC
Keywords :
climate change adaptation, adaptation costs, adaptation deficit, international adaptation finance, adaptation and development, UNFCCC
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PLAN
IntroductionLa réponse aux changements climatiques dans une perspective économique
L’atténuation, l’adaptation et les impacts résiduels
L’adaptation dans une perspective économique
Le déficit d’adaptation
Premières tentatives d’évaluation des coûts de l’adaptation
Les études d’impact
Évaluations au niveau sectoriel
Évaluations au niveau national
Estimations du coût de l’adaptation pour les pays en développement
Première génération d’estimations
Deuxième génération d’estimations
Vers une troisième génération d’estimations ?
Limites principales des évaluations globales existantes
Portée de l’analyse
Profondeur de l’analyse
Évaluation du coût des mesures
Traitement de l’incertitude
Adaptation et développement : des liens complexes
Conclusion
Remerciements
https://vertigo.revues.org/11931
Re: November's Girl and roses
Des paroles pour donner confiance aux enfants pour la vie entière
Fabrice Renault 18 novembre 2015
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Une première condition évidente : ces paroles prononcées traduisent l’amour indéfectible que vous lui portez. En effet, les paroles peuvent faire beaucoup, quand les mots traduises ce qui existe réellement. Isabelle Filliozat explique que ces paroles bienveillantes accompagnées des gestes et de l’attention de parents aimants ont un impact réel et fort.
Sources :
- See more at: https://www.mieux-vivre-autrement.com/des-paroles-pour-donner-confiance-aux-enfants-pour-la-vie-entiere.html#sthash.leZvZuNh.dpuf
Fabrice Renault 18 novembre 2015
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Manquer de confiance en soi est un véritable handicap dans la vie. Cette relation d’amour et de respect de soi n’est ni compliquée à obtenir, ni difficile à entretenir. Il est important de s’attacher à la faire naître dès l’enfance, pour qu’ensuite, jamais plus cette confiance ne le/la quitte.
Des paroles pour donner confiance aux enfants pour la vie entière
Les paroles bienveillantes influencent positivement l’enfant. Cet amour que vous lui transmettez avec des mots, se transformera en confiance durable et ô combien bénéfique. L’enjeu est de taille, la méthode est simple, alors allons-y !
Comment soigner ce terrible fléau que représente le manque de confiance en soi ? « Terrible fléau » l’expression est forte je vous l’accorde, mais mesurée. Sans cette confiance que l’on ressent, des murs s’érigent dans notre vie, nous empêchant tous simplement de nous réaliser. Nos qualités et aptitudes auront, sans la confiance, toutes les peines du monde à s’exprimer. Quel gâchis…
Le mieux est d’acquérir cette confiance dès l’enfance. Dans son livre « Fais-toi confiance » Isabelle Filliozat s’emploie à expliquer l’importances des paroles bienveillantes et positives. Le rôle des parents est capital et déterminant au bon développement de l’enfant. Les paroles bienveillantes de ces adultes qui font référence pour lui, vont créer les conditions d’épanouissement nécessaire à leur enfant.
Des phrases particulières avec des mots choisis contribuent à instaurer une relation de confiance et de respect mutuelle. Ce sont les fondations indispensables pour ce jeune apprenti de la vie, qui vont lui permettre de s’installer durablement dans une relation de confiance, avec lui même et avec les autres.
Conditions préalables
Une première condition évidente : ces paroles prononcées traduisent l’amour indéfectible que vous lui portez. En effet, les paroles peuvent faire beaucoup, quand les mots traduises ce qui existe réellement. Isabelle Filliozat explique que ces paroles bienveillantes accompagnées des gestes et de l’attention de parents aimants ont un impact réel et fort.
La seconde condition : vous ne transmettrez pas à vos enfants ce qui ne vaut pas pour vous. Il entend dans mes paroles l’amour et la confiance que je lui porte, il ressent dans mes actes le respect et la confiance dont je fais preuve. C’est ainsi que l’impact positif est réel. Les paroles abstraites viennent confirmer cette réalité ressentie souvent difficile à verbaliser pour l’enfant. S’appliquer à soi-même ces principes bienveillants est un préalable indispensable, qui permet aux adultes qui en ont besoin, de guérir l’enfant qui est en eux.
Voici les paroles à mettre dans notre quotidien, conseillées par Isabelle Filliozat, pour instaurer les bases de la confiance, favoriser l’affirmation de soi, croire en ses compétences et pouvoir faire confiance à l’autre :
Des paroles qui posent les bases de la confiance
- Je t’aime
- Tu existes pour moi, tu es important pour moi
- Tu es le bienvenu
- Je te regarde
- Je te respecte
Les expressions qui permettent l’affirmation de soi
- Tu as le droit d’être différent
- Tu as le droit d’avoir un goût personnel
- Tu as le droit d’être en colère
- Tu as le droit d’avoir des désirs et des envies
- Tu as le droit d’avoir tes propres idées
- Tu as le droit de ne pas penser comme tout le monde
- Tu es toi et je suis moi
Ces mots qui lui donnent confiance en ses compétences
- Tu es capable
- Tu peux le faire
- Tu as les ressources en toi pour réussir
- Tu as le droit d’échouer
- Il est important de se tromper pour apprendre
- Plus tu t’exerceras, plus tu seras compétent
- Tu as le droit de ne pas être parfait
- Tu as le droit de faire des erreurs
- Tu as le droit d’échouer et de te relever, c’est ainsi que tu as appris à marcher
Les phrases qui favorise la confiance relationnelle
- Tu peux aller vers les autres
- Tout le monde partage les mêmes émotions et les mêmes besoins
- Tu as droit à ta place
- Tu es utile par ta simple présence
- Tu as autant de valeur que les autres, toute vie humaine a une valeur
- Tu participes à l’humanité
- Tu as le droit de demander, de donner, de recevoir ou refuser
Sources :
- Les phrases à dire aux enfants pour les aider à avoir confiance en eux…pour la vie , paru sur anti-deprime.com
- 28 Phrases à dire pour renforcer la confiance en soi des enfants, paru sur papapositive.fr
- See more at: https://www.mieux-vivre-autrement.com/des-paroles-pour-donner-confiance-aux-enfants-pour-la-vie-entiere.html#sthash.leZvZuNh.dpuf
Re: November's Girl and roses
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[size=30]La folie est-elle vraiment source de créativité ?
[size=12]Van Gogh, Garouste, Picasso… Des peintres réputés fous mais aussi de véritables génies. La maladie influence-t-elle vraiment la pratique artistique ? Peut-on s’attendre à une créativité exacerbée chez des personnes atteintes de troubles psychiques ? Éclairage d’Anne-Marie Dubois, psychiatre également conservatrice de musée, en charge de la collection du Musée d'Art et d'Histoire de l'Hôpital Sainte-Anne.
[size=12]Propos recueillis par William Plummer. [/size]
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© CEE-CHSA-MAHHSA
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Psychologies : Pourquoi tant de fantasmes et de passions sur la relation qui unit l’art à la maladie mentale ?
Anne-Marie Dubois : Parce que les idées reçues sont sans doute celles qui perdurent le plus. Souvent, celui qui admire une œuvre dans un musée ou qui écoute de la musique durant un concert, et qui est saisi par tant d'invention et de création, ne peut que se référer à l'irrationnel, voire à la folie, pour expliquer un monde si éloigné du sien.
Vous parlez plus de « folie » que « de santé mentale »…
Anne-Marie Dubois : Certainement pour faire référence à une conception plus poétique de la maladie mentale. Le mot folie a aujourd'hui perdu de son sens médical et évoque plutôt un état ou une tendance en lien avec une non conformité. Et puis ce terme de « fou » ou de « folie » renvoie au beau texte d'André Breton "L'art des fous ou la clé des champs".
A DÉCOUVRIR
Cet article a été réalisé dans le cadre d'un journal d'application du CFPJ, par des élèves journalistes en fin d'étude, avec la collaboration de la rédaction de Psychologies.
Dans quelle mesure la folie peut-elle influencer la créativité et le processus de création ?
Anne-Marie Dubois : De nombreuses situations personnelles ou conjoncturelles peuvent être à l'origine de la stimulation ou du réveil d'un processus créatif. En ce qui concerne les malades, ce sont davantage les dispositifs psychothérapeutiques proposés aux détours des moments aigus, des crises, qui peuvent jouer ce rôle, que ce soit à partir de thérapies verbales ou de médiations artistiques.
Peut-on s’attendre à une créativité exacerbée chez des malades ?
Anne-Marie Dubois : Jean Dubuffet disait à cet égard : « Il n'y a pas plus d'art des fous que d'art des malades du genou ».
Avec la dernière exposition en date au MAHHSA, « Brut et Joli », vous cherchez à dé-stigmatiser les œuvres réalisées par des malades en les mélangeant avec des œuvres de non-malades. Pourquoi ?
Anne-Marie Dubois : Il est erroné de penser qu'il y existe des signes stylistiques spécifiques dans les œuvres réalisées par les malades. De façon générale, les productions artistiques ne sont pas des projections de la vie inconsciente de celui qui les réalise. C’est vrai pour les malades comme pour les artistes reconnus comme tels. Il y a des personnes qui ont eu une véritable formation artistique et leurs productions peuvent s'inscrire dans une histoire de l'art contemporain, indépendamment de toute référence à la maladie. L'exposition Brut et Joli, comme les précédentes – mais plus encore que les précédentes –, montre qu'il est important de ne pas enfermer les œuvres artistiques dans des catégories, qui non seulement ne sont pas toujours justes, mais qui gênent, en plus, le libre regard et l'expression de l'émotion de celui qui se laisse porter par ce qu'il voit.
A DÉCOUVRIR
La psychiatre Anne-Marie Dubois est responsable de l’unité d’art-thérapie à la Clinique des maladies mentales de l’encéphale du Centre hospitalier Sainte-Anne, à Paris. Elle est en charge de la collection du Musée d'Art et d'Histoire de l'Hôpital Sainte-Anne (MAHHSA). Elle est également conservateur du musée.
Confondre l'art des personnes malades et des « non malades »
Du 17 septembre au 18 décembre, l’exposition Brut et Joli cherche à confondre l’art des personnes malades avec celui des « non malades ». On peut donc, au fil de l’exposition, aussi bien admirer des œuvres d’Annette Messager, Gérard Gasiorowski ou Luc Tuymans que René Héroult ou André Le Hien, d’anciens malades passés par Sainte-Anne.
Le Musée d’Art et d’Histoire de l’Hôpital Sainte-Anne (MAHHSA), ancien Musée Singer-Polignac, a reçu l’appellation Musée de France, en juin dernier. La collection est supervisée par Anne-Marie Dubois, psychiatre, responsable scientifique et commissaire d’exposition. Le fond contemporain comporte près de 70 000 œuvres numérotées et archivées. Il est constitué d’œuvres réalisées, depuis soixante ans dans les ateliers d’art thérapie, par les patients de l’hôpital Sainte-Anne. Le fonds muséal est constitué de nombreux tableaux, dessins et autres collages, réunis à Sainte-Anne depuis la fin du XIX siècle. D'autres ont également été reçus en 1950 grâce à des donations dans le cadre de l’Exposition internationale d’art psychopathologique. Les nouveaux dons concernent surtout des artistes contemporains.
Gouache sur papier avant 1950 ©CEE-CHSA-MAHHSA
Infos pratiques :
Musée d’Art et d’Histoire de l’Hôpital Sainte-Anne
1 rue Cabanis, 75014 Paris
Exposition Brut et Joli (17 septembre au 18 décembre)
Du mercredi au dimanche de 14h à 19h – accès gratuit.
http://www.psychologies.com/Culture/Savoirs/Arts/Interviews/La-folie-est-elle-vraiment-source-de-creativite#xtor=CS2-6-[18-12-2016]-[08:00]-[Folie-source-creativite%5D1 rue Cabanis, 75014 Paris
Exposition Brut et Joli (17 septembre au 18 décembre)
Du mercredi au dimanche de 14h à 19h – accès gratuit.
Re: November's Girl and roses
Paroles de La Mémoire Vive
Après l'averse, l'éclaircie
Le vent du sud nous rend amnésiques
En sursis, la joie de nos bons moments
Mais sans garantie d'un bonheur tranquille
L'amour renaît plusieurs fois
Ma mémoire vive est pleine de toi
Mon meilleur souvenir
Bien à toi
Après l'orage, l'accalmie
Anesthésie toute nostalgie
Ravive nos coeurs convalescents
L'amour amitié devient moins fragile
L'amour renaît plusieurs fois
Ma mémoire vive est pleine de toi
Mon meilleur avenir
Bien à toi
Deux croissants de lune dans le même anneau
Scintillent au-dessus de l'eau
Si tu fermes les yeux, tu les sens apparaître
Tatoués sur ta peau
L'amour revit plusieurs fois
Ma mémoire vive est pleine de toi
Mon meilleur avenir
Bien à toi.
E.Daho
Bien sûr j'ai voulu partir, mais c'est moi que je voulais fuir, dans l'inconstance
La licence, le plaisir et les substituts de toi, plonger cent fois
Apaiser la crainte du vide, dans l'erreur de mon inaptitude au bonheur
Bien sûr, si j'ai fait le con, tu as mille fois raison, de perdre confiance
Mais je dompterai l'orgueil et braverai mes peurs,
et cette fièvre que l'on pardonne à la jeunesse
Désapprendre tout pour réapprendre tout, réapprendre tout de toi, dans la lumière et dans tes pas, je me fous de ce qu'on dira,
Et ce que l'on pensera de moi
Je veux faire exploser mes chaînes
Et tous les boulets que je traîne
Je réapprendrai tout de toi
Je réapprendrai tout de toi
Bien sûr, si j'ai fais le con, éternellement vagabond, en déroute
Je t'ai dans la tête et le sang, ailleurs, je ne cherchais que toi,
et dans tes bras, délesté du poison du doute
Désapprendre tout pour réapprendre tout
Réapprendre tout de toi
Dans ta lumière et dans tes pas
Je me fous de ce qu'on dira
Et ce qu'on pensera de moi
Je veux faire exploser mes chaînes
Et tous les boulets que je traîne
Je réapprendrai tout de toi, tout de toi
Je réapprendrai tout de toi, je veux faire exploser mes chaines et tous les boulets que je traine, je réapprendrai tout tout de toi, je réapprendrai tout de toi
Après l'averse, l'éclaircie
Le vent du sud nous rend amnésiques
En sursis, la joie de nos bons moments
Mais sans garantie d'un bonheur tranquille
L'amour renaît plusieurs fois
Ma mémoire vive est pleine de toi
Mon meilleur souvenir
Bien à toi
Après l'orage, l'accalmie
Anesthésie toute nostalgie
Ravive nos coeurs convalescents
L'amour amitié devient moins fragile
L'amour renaît plusieurs fois
Ma mémoire vive est pleine de toi
Mon meilleur avenir
Bien à toi
Deux croissants de lune dans le même anneau
Scintillent au-dessus de l'eau
Si tu fermes les yeux, tu les sens apparaître
Tatoués sur ta peau
L'amour revit plusieurs fois
Ma mémoire vive est pleine de toi
Mon meilleur avenir
Bien à toi.
E.Daho
Bien sûr j'ai voulu partir, mais c'est moi que je voulais fuir, dans l'inconstance
La licence, le plaisir et les substituts de toi, plonger cent fois
Apaiser la crainte du vide, dans l'erreur de mon inaptitude au bonheur
Bien sûr, si j'ai fait le con, tu as mille fois raison, de perdre confiance
Mais je dompterai l'orgueil et braverai mes peurs,
et cette fièvre que l'on pardonne à la jeunesse
Désapprendre tout pour réapprendre tout, réapprendre tout de toi, dans la lumière et dans tes pas, je me fous de ce qu'on dira,
Et ce que l'on pensera de moi
Je veux faire exploser mes chaînes
Et tous les boulets que je traîne
Je réapprendrai tout de toi
Je réapprendrai tout de toi
Bien sûr, si j'ai fais le con, éternellement vagabond, en déroute
Je t'ai dans la tête et le sang, ailleurs, je ne cherchais que toi,
et dans tes bras, délesté du poison du doute
Désapprendre tout pour réapprendre tout
Réapprendre tout de toi
Dans ta lumière et dans tes pas
Je me fous de ce qu'on dira
Et ce qu'on pensera de moi
Je veux faire exploser mes chaînes
Et tous les boulets que je traîne
Je réapprendrai tout de toi, tout de toi
Je réapprendrai tout de toi, je veux faire exploser mes chaines et tous les boulets que je traine, je réapprendrai tout tout de toi, je réapprendrai tout de toi
Re: November's Girl and roses
C’est en quoi le concept de l’Homme Universel ne concerne que l’Homme au singulier. L’individu. Il ne peut s’étendre aux différentes sociétés humaines qui sont loin d’être universelles en leur valeurs, modes de vies et conceptions de l’Homme (notamment celle de la Femme, qui constitue quand même la moitié de l’humanité).
Libre à chacun, à tout Homme de la planète, d’adhérer aux valeurs humanistes, de se les approprier. Et même de les faire revivre quand elles sont aujourd’hui trahies par leurs plus indignes héritiers.
L’usage pervers du terme « racisme »
Les promoteurs du relativisme culturel sont de ces héritiers indignes. Ils exercent leurs basses-besognes sous couvert de la « belle-âme », étayée de la menace. Celle-ci consiste à faire appel en permanence à cet argument qu’est le « racisme » pour culpabiliser, discréditer et paralyser leurs contradicteurs.
Pour en finir avec cet argument fallacieux, il faut savoir que le racisme — qui est la haine et la discrimination de l’Autre en tant que tel — a pour prototype le mépris, la haine et la discrimination de cet Autre générique qu’est l’Autre-sexe. Or, c’est précisément ce racisme originel — l’infériorisation et la discrimination des femmes — qui structure les mœurs des sociétés traditionnelles. Et c’est précisément sur ce point que portent la plupart des critiques qu’elles suscitent. Le relativisme culturel, qui qualifie ces critiques de « racistes », considère donc qu’il est raciste de s’opposer au racisme. Cette inanité ne fait que s’ajouter aux multiples symptômes d’aliénation de la pensée occidentale contemporaine.
Il est impératif d’étudier cet effacement du sens parce qu’il est le vecteur d’autodestruction de notre culture mais aussi la cause de notre impuissance à y résister.
La substitution du chiffre à la lettre et l’effacement du Sens
Le relativisme culturel est issu de la désacralisation de l’Homme qui est intervenue au cours des quarante dernières années, quand s’est imposée la société de consommation. Celle-ci a substitué à l’Interdit fondateur « judéo-chrétien » le mot d’ordre opposé : l’Impératif de jouissance qui propulse aujourd’hui la marchandisation du monde et l’industrialisation mondiale de la finance.
Cette désacralisation de l’Homme est liée à celle de la Parole. Les sciences ne sont pas pour rien dans cette dévaluation du verbe. Les performances des sciences exactes et de la technique leur ont conféré une telle crédibilité que la croyance y a trouvé refuge, leur conférant un immense pouvoir qui a porté sur les fondements même de la pensée. Ayant l’efficience pour visée et le chiffre comme outil de mesure, les sciences ont en effet attribué au chiffre le pouvoir de dire la Vérité qui était autrefois fonction de la lettre et des Lettrés. C’est ainsi que le quantum s’est substitué au qualitatum. Quant aux valeurs éthiques qui structuraient la pensée et permettaient d’annexer la technique et l’économie aux décisions politiques, elles ont fait place à la valeur comptable qui impose désormais la prévalence des critères économiques. La logique d’inversion qui sous-tend cette désintégration des structures du langage a pour conséquence de rendre inefficients la plupart des concepts fondateurs de la pensée occidentale, notamment le concept philosophique de « valeur ».
Il n’est donc pas superflu de le redéfinir : les valeurs c’est ce par quoi s’expriment les conceptions du Bien et du Mal qui constituent les fondements de « la » morale (11), c’est-à-dire la boussole et les garde-fous des sociétés humaines.
Ces critères d’évaluation du Bien et du Mal et donc de « la morale » participent de l’élaboration, du respect et de la transmission de normes qui ont pour mission d’assigner un cadre — des limites — au champ d’action des différentes composantes humaines de la société. Mais ces critères s’avèrent fort différents d’une civilisation à l’autre.
Du point de vue de la société occidentale
Celui des Lumières et des Droits de l’Homme, l’évaluation du Bien et du mal s’élabore à l’aune du critère d’humanité. Le Droit occidental se spécifiant d’opposer des limites à la voracité des plus forts pour garantir le droit des plus faibles.
C’est là prendre le contrepied de la tendance archaïque, qui a cours dans la plupart des sociétés traditionnelles où le Droit a pour fonction de légitimer et maintenir l’arbitraire des inégalités sociales.
En optant, au nom de l’efficacité scientifique et marchande, pour des « valeurs » comptables, la société occidentale s’est détournée du langage et du Sens qui donnaient accès à sa conception du Bien et du Mal.
Ce faisant, elle a répudié l’humanisme qui est issu du meilleur de ce que le christianisme avait engendré : ces valeurs de justice, d’égalité et de solidarité, qui donnent sens au concept d’intérêt général.
Le fantasme identitaire des « élites » mondialisées
La valeur comptable à laquelle est aliénée la société occidentale réfère à un réel dépourvu de sens autre que la jouissance des objets, auquel l’Homme de la masse en tant qu’agent économique et matière première (12) est peu à peu assimilé. Dépouillé de sa dignité de Sujet unique et irremplaçable, de la sacralité que lui avait conféré le christianisme, l’Homme n’est plus protégé contre les pulsions destructrices qui l’animent.
Cette dévaluation de l’Homme est accélérée par la mondialisation médiatique et économique. Celle-ci consiste à faire gouverner des masses toujours plus vastes et anonymes par un nombre toujours plus restreint d’individus hypermédiatisés.
Il en résulte une division de la collectivité humaine en deux catégories :
— une masse d’êtres humains anonymés, tels un bétail, auxquels est affecté implicitement un statut de « sous-hommes »,
— et une petite élite mondiale de sujets hyper-identifiés, gratifiés d’exorbitants privilèges économiques et symboliques leur conférant un statut d’exception qui confine à celui de « surhommes ».
Cette bipartition humaine signe la fin de l’Homme Universel et le retour des féodalités.
Le sacrifice culturel : par pertes et profits
Cet élitisme à dimension planétaire est le vecteur politique et médiatique du relativisme culturel. Il consiste à accorder reconnaissance aux exigences de l’Autre, liées à sa « différence », sans condition ni contrepartie. Mais qu’on ne s’illusionne pas sur cette apparente générosité. Si les « élites » ne demandent rien en échange de la légitimité qu’elles accordent aux revendications identitaires, c’est d’une part parce que ça ne leur coûte rien et aussi parce ce qu’elles ne leur confèrent aucun sens. Tout comme elles ne confèrent aucun sens à leur propre héritage culturel. Parce qu’elles ont cessé d’y associer leur identité qu’elles projettent désormais dans un miroir à la dimension du monde… qu’elles entendent diriger !
Le relativisme culturel, pour ancré qu’il soit dans les fantasmes identitaires des « élites », ne l’est pas moins dans celui du profit. C’est en ce point qu’il s’articule au totalitarisme économique.
Les revendications identitaires des sociétés traditionnelles, qui ont pour objet de faire appliquer leurs principes inégalitaires et légitimer des relations de domination indexées à la différence sexuelle, se substituent en effet avantageusement aux revendications économiques auxquelles les peuples occidentaux ont associé leur dignité. Mais ce que les accommodements consentis par les « élites » impliquent, c’est de subvertir les fondements égalitaires de la Loi occidentale.
L’Histoire et la géopolitique la plus contemporaine nous enseignent que de telles concessions du Droit impliquent tôt ou tard d’autres exigences, notamment territoriales. Mais ceci ne décourage pas les « élites » qui commencent à y faire droit sans état d’âme. Parce que ces territoires ne représentent plus rien pour elles. Leur désir étant de donner réalité à un monde sans frontières, pour avoir accès aux seuls territoires qui leur importent : ceux qui détiennent les ressources énergétiques.
La satisfaction des revendications identitaires des sociétés traditionnelles en territoire occidental a pour contrepartie le sacrifice des populations d’accueil. À commencer par leur héritage culturel où s’enracine leur identité et leur mode de vie. Un mode de vie auquel ils sont d’autant plus attachés qu’il s’est construit au prix de luttes et sacrifices qui ont permis, sur le temps long, d’élaborer une société où s’équilibrent la liberté individuelle et l’intérêt général. C’est-à-dire la moins pire, sinon la meilleure des sociétés possibles.
Le Nouvel-Homme du Nouvel Ordre Mondial
On nous parle de l’avènement d’un « Nouvel Ordre mondial », d’une « gouvernance mondiale »… Cette visée suppose logiquement l’avènement d’une nouvelle humanité mondialisée. C’est-à-dire, in fine, son unification.
L’éloge de la « diversité » et le relativisme culturel recouvrent en effet un idéal paradoxal d’uniformisation humaine et culturelle. Celui-ci présente tous les caractères fantasmatiques de « l’Homme Nouveau ». Cet idéal s’exprime dans les mêmes termes racialistes que la sinistre version précédente, mais sous une forme inversée. Il s’agit cette fois-ci de promouvoir l’émergence d’un Homme planétairement unifié, mais sur le mode de « l’hétérogénéité métisse » et de « hybridité culturelle » (13). Cette élection n’en souligne pas moins l’existence de « races pures », mais cette fois pour les condamner à disparaître, pour le bien de tous. Sous cette vision messianique d’un futur où l’humanité serait enfin réconciliée avec elle-même grâce à l’effacement des différences, se profile à nouveau le redoutable rejet de l’altérité. Cette conception idéologique du métissage présente un point commun avec cet autre versant de la crise identitaire qu’est l’homosexualisme (14) : ils sont sous-tendus par le même fantasme phobique et totalitaire d’Unicité. La raison en est que la problématique inhérente à l’altérité a pour prototype celle de la différence sexuelle ’15). Dans les deux cas, l’idéologie a pour objet d’abolir le Réel de la différence et de lui substituer le fantasme d’un fusionnement où l’UN résorberait l’Autre.
Loin d’instaurer la pacification des conflits identitaires, il est notoire que toute tentative d’effacement des différences contribue au contraire à leur exacerbation (16). En suscitant l’essor réactionnel du phallocentrisme qui les sous-tend. Les angoisses, rivalités et frustrations liées à la précarité de l’identité phallique génèrent alors une multiplicité de processus de ségrégation et revendications. Ceux-ci créent les conditions de guerres civiles qui ressemblent en tous points aux guerres tribales où la pulsion de mort, la phobie et la haine sont indexées à celles de l’Autre, déterminé comme toujours à l’aune de signes ayant valeur de castration.
Les ressorts archaïques du victimisme identitaire
La problématique phallique sous-jacente à la construction identitaire que nous venons d’examiner permet de comprendre le sens et les enjeux mais aussi le caractère formel des revendications identitaires contemporaines.
Nous pouvons remarquer qu’elles en présentent toutes les caractéristiques et paradoxes : un style impérieux et violent, une formulation victimaire exprimant un sentiment de privation et d’humiliation — c’est-à-dire d’outrage à la « dignité » phallique.
C’est en quoi les revendications identitaires ne peuvent être confondues avec celles de la « lutte des classes ». Car les revendications économiques sont mobilisées par des valeurs égalitaires et motivées par le manque à « avoir » qui peut être solutionné par des gratifications matérielles négociables. Tandis que les revendications identitaires, qui sont mobilisées par le manque à « Être », ne peuvent trouver réponse satisfaisante à leur quête de « dignité » qu’en instaurant en leur faveur des rapports de domination.
Car il en est de la « dignité » de l’Être comme du symbole phallique : rien ne permet mieux de l’attester que de s’en assurer le privilège par la privation de l’Autre.
L’offensive opportuniste et la « passion d’être soi » des sociétés traditionnelles
C’est à l’opportunité de la désintégration du système symbolique occidental, de la profonde aliénation de sa pensée, de l’effondrement de ses systèmes éducatifs et institutionnels, de la débâcle économique et sociale, de la déchéance de ses mœurs et — cerise sur le gâteau — de l’auto-reniement que recouvre le relativisme culturel, que les sociétés traditionnelles ont repris confiance en elles-mêmes (17).
Elles affirment une passion « d’être soi » d’autant plus grande qu’elles avaient douloureusement douté d’elles-mêmes. Notamment pendant les Trente glorieuses au cours desquelles la société occidentale s’était illustrée par son succès économique et social et avait pu développer une marge appréciable de liberté individuelle. Au point qu’elle avait suscité un questionnement constructif au sein même des société traditionnelles ’18).
Force est de constater que les choses ont bien changé. Au point de s’inverser. Puisque c’est au sein même du champ occidental que les sociétés traditionnelles entendent aujourd’hui imposer leur loi.
Il faut dire que les sociétés traditionnelles ont toujours été en difficulté dans leur contact avec la société occidentale. Leurs frontières ont toujours été le lieu de conflits violents en raison des mœurs et des lois qui les opposent.
A fortiori, immense est la difficulté pour les faire cohabiter au sein de l’espace régi par le Droit occidental quand celui-ci impose l’égalité des sexes et un statut identique aux différentes religions. Notamment quand s’ajoute le verrou de la laïcité qui assure l’éloignement des religions de l’espace politique.
Contournant la difficulté et sans perdre de vue leurs intérêts (que nous avons précédemment exposés), la solution choisie par les « élites » est d’amender le dispositif légal occidental afin de permettre aux sociétés traditionnelles d’introduire le leur.
C’est sous couvert de “l’ouverture à l’Autre”, au nom d’une « démocratie » départie de ses valeurs fondatrices et soumise aux pressions des lobbies communautaristes, que s’accomplit le sacrifice des valeurs humanistes et républicaines.
Ainsi voyons-nous, au sein même de la patrie des Droits de l’Homme, restaurées l’inégalité entre les sexes et ses fonctions sociales archaïques.
Nous pointerons sous ces générosités de surface la tentative d’un forçage politique et culturel qui se donne pour moyen l’instrumentalisation de la culpabilité chrétienne. Opérant sous le masque de la “belle âme”, cette culpabilité se donne une visée singulière qui est sa propre extinction. Mais également celle de l’égalitarisme chrétien qui sont les deux ennemis du libertarisme et du libéralisme. Parce que la culpabilité et l’égalitarisme chrétiens assignent des limites à la jouissance. Cette entreprise pourrait bien atteindre son but par la subversion du Droit et l’ouverture du champ culturel occidental au système symbolique inégalitaire archaïque dont le christianisme l’avait émancipé.
La positivité de l’autocritique et du doute
Pour conclure je dirai que c’est une difficulté pour tout être humain d’être structuré par son éducation et sa culture. Ces lieux de nos enracinements sont lestés de pesanteurs qui nous font souvent peiner dans nos relations avec les autres. Parce qu’elles nous mettent douloureusement en conflit avec nous-mêmes.
La culture chrétienne est la culture de la culpabilité et de l’auto-critique. C’est en quoi elle s’est fait haïr par bon nombre des individus qui ont été tenus de s’y plier. Mais elle a donné naissance à une société où l’exercice de la remise en question est acceptable et même valorisé. Ce qui a été propice à la spéculation scientifique et intellectuelle, au développement économique et culturel et finalement à la liberté individuelle.
Si nous tenons à notre liberté et perpétuer cette créativité qui ouvre l’avenir, nous devons d’urgence revenir à la tradition auto-critique chrétienne. Non pas pour achever de la détruire, comme s’applique à le faire la contre-culture libertaire depuis une quarantaine d’années. Mais pour la sauvegarder.
Pour ce faire, grande est la nécessité de procéder au bilan-critique de cette contre-culture. En accédant au dispositif de commande institutionnel, celle-ci s’est stérilisée et transformée en anti-culture, n’assurant plus sa survie que par le déni de réalité et un conformisme « politiquement correct ». Au fur et à mesure que s’affichent ses contradictions et sa nocivité, ce conformisme se radicalise en tyrannie qui prend la forme d’un interdit de penser médiatiquement et juridiquement assisté. Cette anti-culture c’est l’idéologie libérale-libertaire. Arrivée à son plus haut niveau de nuisance, elle désintègre le meilleur que nous avait apporté le christianisme pour instaurer en lieu et place la paupérisation capitaliste pour tous et le repli communautaire pour chacun. Une conjonction de rivalités et concurrences qui conduit à la lutte de tous contre tous.
Pour ce qui est des sociétés traditionnelles, il va sans dire que leurs ressortissants sont ni plus ni moins intelligents que les autres. Le problème fondamental de ces sociétés réside dans leur enfermement dans une culture viriliste qui frappe d’indignité l’auto-critique et le doute. La culpabilité et la faute mais aussi la responsabilité de leurs échecs y sont donc toujours affectées à l’Autre. Or, nécessité oblige d’aborder les causes — c’est-à-dire généralement les sujets qui fâchent — quand on veut vraiment résoudre un problème. C’est parce qu’elles ne supportent ni la remise en cause ni la contradiction que les sociétés traditionnelles tendent à y faire face sur le mode du victimisme offensif et du conflit violent. C’est là une difficulté majeure. Car aucun progrès ne peut advenir sans introspection critique ni dialogue.
Véronique Hervouët
1. Je désigne par le terme de « dénégation » ces alibis faussement vertueux que sont les professions de foi « humanitaires » qui servent à justifier jusqu’aux pires exactions militaires. Et la « novlangue » qui sert à occulter les régressions sociales. Par exemple le mot « réforme » (qui évoque un ajustement allant dans le sens d’une « modernisation ») utilisé pour désigner une régression vertigineuse : la démolition des services publics et sociaux ; « la concurrence non faussée », mot utilisé pour désigner la casse du Droit du travail, le retour de l’esclavage et de la loi du plus fort.
2. Nous pointons cette politique et oxymore qu’est la « discrimination positive ». Notamment celle pratiquée par la Halde (Haute Autorité de Lutte contre les Discrimination et pour l’Égalité), qui participe de la politique européenne dite de « défense des minorités ». Celle-ci consiste à encourager les revendications identitaires (linguistiques, sexuelles, ethniques, religieuses, régionales, etc), à attiser leur dimension conflictuelle en accréditant leurs discours victimaires et en les mettant en concurrence au sein de dispositifs institutionnels « anti-discriminatoires » spécifiquement conçus pour accueillir et gérer ces conflits. Cette méthode du pompier pyromane, mise au service d’une stratégie impériale notoire (diviser pour régner), a pour fonction et conséquence de dissoudre la citoyenneté, les solidarités politiques et sociales qui s’y attachent, en fragmentant le corps social en communautés concurrentes.
3. Sédiments du vécu des hommes, les normes s’inscrivent au cœur des textes fondateurs (religions, lois) et des traditions (modèles familiaux et éducatifs). Elles varient donc en fonction des civilisations. Mais toutes ont pour objet de faire obstacle au déchaînement anarchique des pulsions qui engendre la guerre de tous contre tous pour s’accaparer les objets de jouissance. En s’opposant au chaos, les applications de l’Interdit que sont les normes et les limites conditionnent l’ordre et la paix sociale, c’est-à-dire l’existence même de la société qui a pour raison d’être de protéger (y compris d’eux-mêmes) les individus qui la composent. C’est ce qui faisait dire à Freud que le degré de civilisation d’une société est proportionnel aux renoncements pulsionnels qu’elle exige.
4. « L’imaginaire » est ce qui relève du champ symbolique, c’est-à-dire du langage, mais sur le mode visuel.
5. Voir le remarquable ouvrage de Maurice Sachot sur l’héritage chrétien occidental : « Quand le christianisme a changé le monde — La subversion du monde antique » (Éd. Odile Jacob, 2007).
6. Nous nous garderons toutefois de dire qu’il suffit d’une bonne recette éducative pour solutionner les aléas de la subjectivité humaine. Les individus n’ayant toujours fait que ce qu’ils ont pu. Respecter ou transgresser la loi. Mais quand ils la transgressent, ils connaissent les risques qu’ils encourent et la culpabilité qui constituent un salutaire garde-fou individuel et collectif.
7. Les femmes, qui portent inscrite dans leur chair l’absence du symbole phallique sont l’Autre-exclu de référence, mais ce statut dévalué s’étend aux minorités en ceci qu’elles se distinguent du groupe tribal, ethnique ou religieux dominant.
— 1. Fethi Benslama in « La psychanalyse à l’épreuve de l’Islam » (Paris, Aubier, 2002).
— 2. L’auto-critique et le doute, qui sont vecteur de progrès et de création sont de difficulté dans le champ symbolique des sociétés traditionnelles qui s’appliquent à les évacuer en assignant le « défaut » et la « faute », autrement dit la responsabilité, à l’Autre. Cette configuration contribue à l’immobilisme socio-économique et culturel que l’on peut constater dans la plupart des sociétés traditionnelles.
1. J’ai mis en évidence et analysé ces processus d’inversion dans « L’Enjeu symbolique - Islam, christianisme, modernité » (Éd. L’Harmattan, nov. 2004).
2. J’ai traité de cette question dans « Qu’est-ce que la morale pour la psychanalyse ? » et « Toute morale est-elle réactionnaire ? », en ligne sur Squiggle.be.
3. J’ai abordé cette thématique dans deux textes intitulés « Le marché de l’Humain en pièces détachées » et « Quand le néolibéralisme se révolte contre les inégalités… biologiques », en ligne sur Contrepoint philosophique.ch.
4. Je me réfère à l’analyse de Pierre-André Taguieff intitulée « Une nouvelle illusion théorique dans les sciences sociales : la globalisation comme « hybridation » ou « métissage culturel », en ligne sur l’Observatoire du Communautarisme.
5. J’ai présenté une analyse de ce sujet dans un texte intitulé « L’Homosexualisme, dernier avatar de la « révolution sexuelle » et cheval de Troie du néo-libéralisme » en ligne sur L’Observatoire du Communautarisme.
6. J’ai étudié cette problématique contemporaine de l’altérité liée à celle de la différence sexuelle dans un texte intitulé « L’identité virile en question », en ligne sur Contrepointphilosophique.
7. Le « narcissisme des petites différences » (dixit S. Freud) suffit à motiver la ségrégation et la persécution. Ces processus sont aussi analysés avec pertinence par René Girard dans « Le Bouc-émissaire » (éditions Grasset, 2002)
17. J’ai proposé un développement de ce propos dans un texte intitulé « Quand l’économisme ouvre son lit aux tribalismes », en ligne sur l’Observatoire du communautarisme
1. Ce fut le cas notamment dans la Tunisie de Bourguiba, et bien avant elle, dans la Turquie de Kemal.
http://www.valas.fr/Veronique-Hervouet-Les-dessous-archaiques-de-la-crise-identitaire,085
Re: November's Girl and roses
https://books.google.fr/books?id=HAtdAgAAQBAJ&pg=PA85&lpg=PA85&dq=laissez+passer+les+id%C3%A9es+dans+mon+esprit&source=bl&ots=4b-F8UQ-lX&sig=mtZkF0J-WKppDNCbk_cjcFMjTO4&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiotPPEnP7QAhXGPxQKHTgRDagQ6AEIGjAA#v=onepage&q=laissez%20passer%20les%20id%C3%A9es%20dans%20mon%20esprit&f=false
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Vous me demandez régulièrement des astuces sur le management de votre temps et de votre efficacité au quotidien. Ce que j’observe chez beaucoup de gens qui travaillent dans un quotidien numérisé, la boîte mail est certainement le lieu où vous perdez le plus de temps et d’efficacité.
Votre boîte est en fait la liste des « to do » de ce que tous les autres vous ont assigné et qui peut parfois ne rien à voir avec vos objectifs, votre réelle fiche de mission, et donc ce qui est attendu par votre organisation et votre entreprise.
C’est en somme la to do list des autres qui vous est imposée chaque jour, chaque matin et vous la traitez mécaniquement. Nous sommes envahis par les mails inutiles : il y a des « pour information », il y a des trucs à faire, il y a des demandes d’aides, il y a des appels au secours.
Mais posez-vous la question, lorsque vous ouvrez votre boîte mail : est-ce que cela correspond à vos objectifs ? Est-ce en phase avec vos projets actuels ? Êtes-vous capable de mettre de côté un certain nombre de choses qui vous tombent dessus ou est-ce ce que vous le traitez en plus de tout le reste ?
Voilà l’élément crucial pour garder de l’efficacité : vous n’êtes pas obligé de répondre à tous les mails. Il y a des choses qui ne vous concernent pas, alors ne vous sentez pas obligé de les lire et de les traiter en flux tendus.
Avec les emails, les collaborateurs vous transfèrent des messages en vous disant « c’est pour toi », chose qu’ils ne feraient pas dans la vraie vie. Tout ça, c’est ce que j’appelle de la pollution sur votre efficacité.
N’ayez pas votre boîte mail ouverte toute la journée, avec des notifications systématiques en cas de nouveau mail ; c’est très contre-productif et cela ne vous permet pas de rester concentré. Personnellement, j’ouvre ma boîte mail 3 fois par jour : en milieu de matinée, avant 14h et en fin de journée. Je regarde ce qu’il y a dedans et j’essaie de tout lire et je mets les éléments qui me concernent dans un to do list manager (j’utilise Things sur iOS et MacOS qui synchronise tous mes devices).
Quelques astuces :
Utilisez un vrai to do list manager, si possible avec la méthodologie Getting Things Done, l’une des meilleures pour organiser et prioriser.
Mettez des chartes sur les sujets des emails. Indiquez dans l’objet de l’email un élément qui à votre interlocuteur de capter le degré de priorité de cet email par rapport aux autres.
Utilisez les réseaux sociaux d’entreprise efficacement. Chez Emakina, quand il y a plus de 2 personnes en copie d’un email, on publie dans un groupe sur Facebook at Work, notre réseau social d’entreprise. Essayez de ne pas utiliser les mailing lists et d’utiliser les RSE.
Comment gérez-vous vos emails au quotidien ? Comment organisez-vous votre productivité, votre efficacité ? Avez-vous des astuces ou des logiciels à conseiller à la communauté de Marche ou Crève ?
J’attends vos réponses dans les commentaires.
❖ QUI SUIS-JE ?
J'ai 38 ans, je m'appelle Manuel Diaz, je suis entrepreneur depuis l'âge de 18 ans.
J'ai créé en 1997 parmi les premières agences web en France, à Limoges au cœur de la province.
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Vous me demandez régulièrement des astuces sur le management de votre temps et de votre efficacité au quotidien. Ce que j’observe chez beaucoup de gens qui travaillent dans un quotidien numérisé, la boîte mail est certainement le lieu où vous perdez le plus de temps et d’efficacité.
Votre boîte est en fait la liste des « to do » de ce que tous les autres vous ont assigné et qui peut parfois ne rien à voir avec vos objectifs, votre réelle fiche de mission, et donc ce qui est attendu par votre organisation et votre entreprise.
C’est en somme la to do list des autres qui vous est imposée chaque jour, chaque matin et vous la traitez mécaniquement. Nous sommes envahis par les mails inutiles : il y a des « pour information », il y a des trucs à faire, il y a des demandes d’aides, il y a des appels au secours.
Mais posez-vous la question, lorsque vous ouvrez votre boîte mail : est-ce que cela correspond à vos objectifs ? Est-ce en phase avec vos projets actuels ? Êtes-vous capable de mettre de côté un certain nombre de choses qui vous tombent dessus ou est-ce ce que vous le traitez en plus de tout le reste ?
Voilà l’élément crucial pour garder de l’efficacité : vous n’êtes pas obligé de répondre à tous les mails. Il y a des choses qui ne vous concernent pas, alors ne vous sentez pas obligé de les lire et de les traiter en flux tendus.
Avec les emails, les collaborateurs vous transfèrent des messages en vous disant « c’est pour toi », chose qu’ils ne feraient pas dans la vraie vie. Tout ça, c’est ce que j’appelle de la pollution sur votre efficacité.
N’ayez pas votre boîte mail ouverte toute la journée, avec des notifications systématiques en cas de nouveau mail ; c’est très contre-productif et cela ne vous permet pas de rester concentré. Personnellement, j’ouvre ma boîte mail 3 fois par jour : en milieu de matinée, avant 14h et en fin de journée. Je regarde ce qu’il y a dedans et j’essaie de tout lire et je mets les éléments qui me concernent dans un to do list manager (j’utilise Things sur iOS et MacOS qui synchronise tous mes devices).
Quelques astuces :
Utilisez un vrai to do list manager, si possible avec la méthodologie Getting Things Done, l’une des meilleures pour organiser et prioriser.
Mettez des chartes sur les sujets des emails. Indiquez dans l’objet de l’email un élément qui à votre interlocuteur de capter le degré de priorité de cet email par rapport aux autres.
Utilisez les réseaux sociaux d’entreprise efficacement. Chez Emakina, quand il y a plus de 2 personnes en copie d’un email, on publie dans un groupe sur Facebook at Work, notre réseau social d’entreprise. Essayez de ne pas utiliser les mailing lists et d’utiliser les RSE.
Comment gérez-vous vos emails au quotidien ? Comment organisez-vous votre productivité, votre efficacité ? Avez-vous des astuces ou des logiciels à conseiller à la communauté de Marche ou Crève ?
J’attends vos réponses dans les commentaires.
❖ QUI SUIS-JE ?
J'ai 38 ans, je m'appelle Manuel Diaz, je suis entrepreneur depuis l'âge de 18 ans.
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Re: November's Girl and roses
Passez de l’émotion amoureuse à l’ACTion amoureuse.
Couple
ACT Thérapie d’Acceptation et d’Engagement
Qui parmi nous n’a jamais ressenti ce doux émoi, ces papillons dans le ventre, ces perturbations que l’on ressent lorsqu’on tombe amoureux.
Dans l’art d’aimer, Erich Fromm [1] soutient que l’amour est un art qu’on doit apprendre et pratiquer.
Lorsqu’il est immature l’amour consiste en un état de dépendance émotionnelle entre deux individus.
Lorsqu’il atteint sa maturité, l’amour est alors caractérisé par un esprit de responsabilité, de prise en charge, de respect et de connaissance de l’être aimé.
Les amoureux sont alors capables de préserver leur individualité et leur intégrité.
Être amoureux, c’est se mettre en état de vulnérabilité, baisser sa garde et s’ouvrir à quelqu’un d’autre. Cela nous expose à la possibilité d’être blessé car l’amour et la peine sont aussi liés qu’un couple de danseurs.
Avez-vous déjà vécu une situation amoureuse totalement dépourvue de perturbations, de difficultés ou de peines ?
[2] Russ Harris - L’amour engagé, Améliorez votre relation amoureuse grâce à la thérapie ACT - Editions de l’homme - Montréal 2010.
[3] Corps, esprit et émotions.
https://www.mieux-etre.org/Passez-de-l-emotion-amoureuse-a-l.html
L’amour : De la croyance à la pleine conscience par David Vandenbosch
Couple
ACT Thérapie d’Acceptation et d’Engagement
Qui parmi nous n’a jamais ressenti ce doux émoi, ces papillons dans le ventre, ces perturbations que l’on ressent lorsqu’on tombe amoureux.
Dans l’art d’aimer, Erich Fromm [1] soutient que l’amour est un art qu’on doit apprendre et pratiquer.
Lorsqu’il est immature l’amour consiste en un état de dépendance émotionnelle entre deux individus.
Lorsqu’il atteint sa maturité, l’amour est alors caractérisé par un esprit de responsabilité, de prise en charge, de respect et de connaissance de l’être aimé.
Les amoureux sont alors capables de préserver leur individualité et leur intégrité.
Être amoureux, c’est se mettre en état de vulnérabilité, baisser sa garde et s’ouvrir à quelqu’un d’autre. Cela nous expose à la possibilité d’être blessé car l’amour et la peine sont aussi liés qu’un couple de danseurs.
Avez-vous déjà vécu une situation amoureuse totalement dépourvue de perturbations, de difficultés ou de peines ?
Nous sommes abreuvés depuis notre plus tendre enfance par des contes de fées où l’amour apparait comme magnifique et éternel.
Prenons ensemble un instant pour examiner la phrase classique qui clôture ces histoires : « Et ils se marièrent, furent heureux et eurent beaucoup d’enfants ».
On ne nous renseigne pas sur le manque de sommeil, la gestion au quotidien d’une famille nombreuse, les moments où madame a des migraines, les soirées foot de monsieur desquelles il rentre toujours avec cette agréable odeur de bistrot, s’affalant dans le lit conjugal et abondant de ronflements...
À force de nous faire croire à ces mythes, nous arrivons dans nos sociétés actuelles à un résultat inverse et interpellant : 50% de divorces !
Examinons ensemble quelques vérités qui semblent absolues au sein de notre société moderne sous l’angle de l’ACT (thérapie d’acceptation et d’engagement) [2].
Êtes-vous encore à l’instar de Pénélope entrain de faire et défaire votre ouvrage en attendant que votre hypothétique Ulysse revienne de sa longue épopée ?
Croyez-vous qu’il existe quelque part dans ce monde attablé à une terrasse un être parfait qui vous attend ?
Êtes-vous persuadé qu’un jour une personne vous prendra par la main et que vous danserez ensemble sans difficultés ni obstacles pour le restant de vos jours ?
Si oui, peut-être ne savez vous pas qu’il y a un homme dans le costume de Casimir ou êtes-vous encore convaincu que celui qui mange la carotte durant la nuit de Noël est l’âne.
On vous propose ici de laisser de côté ces pensées de perfection profondément ancrées au sujet du couple parfait et d’examiner le comportement que votre partenaire devrait avoir pour être le meilleur au monde.
On vous propose également de prendre conscience de tous les jugements que vous avez à son égard ainsi que de l’ensemble de vos pensées négatives.
Prenez un moment pour observer l’effet de ceux-ci lorsque vous les laissez prendre le commandement.
Votre relation est-elle plus riche ou au contraire s’amenuise-t-elle ?
Pour y faire face, il sera nécessaire de déployer une bonne communication, une capacité de négociation et surtout apprendre à « écouter » et à accepter les différences de l’autre :
« Il est important que j’apprenne à être d’accord avec le fait que l’autre ne soit pas d’accord ».
Je tiens à partager avec vous une vérité importante : « Vous êtes né complet ».
Mais votre esprit aime vous jouer des tours et accompli ce pourquoi il a été conçu : « porter un jugement autocritique ».
Ce fonctionnement a permis et permet encore à notre espèce de survivre. En interrogeant votre comportement, il rend possible un ajustement continuel à une certaine norme groupale.
En d’autres temps, être exclu du groupe était l’équivalent d’une mort certaine.
Votre cerveau vous prévient en permanence d’un potentiel danger dans l’optique de vous maintenir en vie.
Dès lors, lorsqu’il vous dit que sans l’autre la vie est difficile voire impossible, il ne fait que son travail de protection. Il vous bassinera en permanence à propos des manques, des doutes et de l’indécision que vous vivez au quotidien.
Cependant si vous êtes prêt à ne pas écouter tout ce qu’il vous raconte et à vous considérer comme un être entier et complet (même sans la présence de l’autre), vous pourrez développer une relation saine et épanouie avec votre partenaire.
Ce sentiment vous permettra de conserver une certaine indépendance, de rester fidèle à vous même, de vous affirmer, de refuser et même de demander ce dont vous avez besoin sans craindre le rejet et l’abandon.
Par contre, si vous choisissez de vous accrocher à cette pensée (que vous êtes incomplet sans l’autre) vous risquez de vous comporter comme une personne exigeante, dépendante et incapable de rester seule.
Qu’est ce que l’amour ?
La majorité des gens répondent à cela en disant que c’est un ensemble d’émotions agréables, de sensations positives qui vous font pousser des ailes...
Bien entendu durant la période de lune de miel, au début d’une relation (entre 6 et 18 mois), les sentiments sont plus constants et les fluctuations moindres. Les partenaires se conduisent l’un envers l’autre et se perçoivent comme s’ils avaient consommé des psychotropes.
Pour certains, la fin de cette période sonne le glas de leur couple. C’est justement ici que se situe le « danger » d’une vue monolithique de l’amour.
Imaginons maintenant que l’amour est une action.
Nous l’avons vu, les sentiments amoureux vont et viennent au grès et au vent des humeurs et des caprices.
Lorsqu’on fait cette distinction essentielle, on peut poser un acte d’amour même lorsque nous sommes traversés par une émotion dite négative comme la colère.
Pour y arriver il faut s’ouvrir et laisser de la place à vos émotions sans les laisser vous envahir, cesser de penser que vous avez raison, qu’il/elle a tort ou que vous détenez la vérité.
Ensuite, reconnectez-vous aux valeurs importantes au sein de votre couple et posez un acte engagé.
« Cessez de croire que l’amour est éternel, agissez ! »
A la lecture des lignes précédentes, vous vous dites peut-être que je suis particulièrement malheureux et que je ne crois plus en l’amour.
Vous vous demandez probablement si cela vaut la peine de s’investir ?
N’oubliez jamais : « Ne vous fiez à aucune pensée, vérifiez ! »
Dans cette optique, j’ai un exercice à vous proposer :
Prenez une feuille de papier et écrivez dessus tous les mots et phrases que vous vous assenez lorsque vous êtes dans une phase de basse estime de vous-même (jugements négatifs sur soi).
Faites de même sur le verso de cette feuille, en notant les mots que vous vous racontez lorsque votre estime de soi remonte suite à des événements internes ou externes (jugements positifs sur soi).
Centrez votre attention sur le côté « basse estime ».
Tous ce que vous voyez maintenant ce sont les jugements négatifs que vous portez sur vous-même.
Dans l’ACT, on dit que vous avez fusionnez avec votre basse estime de soi.
Prenez cette feuille en main et placez là devant vos yeux.
Dans cette position, que constatez-vous ?
En effet, votre champ de vision rétrécit. On ne voit rien d’autre que ces jugements.
Ressentez-vous une quelconque connexion, un engagement à l’égard de votre compagne ou compagnon ?
Trouvez-vous cela bénéfique à une relation riche et pleine de sens ?
Ne ressentez-vous pas une déconnexion ?
Tout en tenant cette feuille devant les yeux, levez-vous et parcourez une distance dans laquelle se trouvent certains obstacles (chaises, table, etc.).
Comme moi, vous aurez du mal à éviter avec certitude les objets qui jonchent votre parcours.
Et si vous teniez cette feuille en tendant les bras, vous allez constater que votre champ de vision s’élargit, vous verrez les obstacles et les gens qui vous entourent.
L’objectif de cet exercice est de laisser de côté toutes ces pensées et de reconnecter son attention à l’instant présent ainsi qu’à ses valeurs importantes.
Lorsque vous accordez toute votre attention à votre partenaire (ou à vous-même), ce que vous avez écrit sur le papier n’a plus aucune importance (quelque soit le côté de la feuille).
Tous ces mots et phrases ne sont que des « étiquettes » qui changent d’un moment à l’autre : un jour elles se trouvent du côté positif, l’autre du côté négatif...
En lieu et place de dépenser votre énergie à lutter contre ces pensées ou la gaspiller pour les éviter, vous avez la possibilité d’utiliser cette ressource pour vous centrer sur l’instant présent.
Faites une pause, et observez votre esprit qui vagabonde, qui raconte ses belles histoires et vous noie avec ses blabla...prenez un peu de recul et vivez simplement vos valeurs intensément.
Nous vous proposons de lâcher la maîtrise de vos émotions et de vous focaliser sur la réalisation de vos actions parce qu’il est facile et rapide de tomber amoureux, le défi c’est de le rester.
Quel acte engagé allez-vous poser, aujourd’hui, pour entrer tout entier [3] dans l’ACTion ?
David Vandenbosch, Zied Ben Soltana et Noémie Ackerman
[1] Erich Fromm - L’art d’aimer - Editeur Desclée De Brouwer - 2007Prenons ensemble un instant pour examiner la phrase classique qui clôture ces histoires : « Et ils se marièrent, furent heureux et eurent beaucoup d’enfants ».
On ne nous renseigne pas sur le manque de sommeil, la gestion au quotidien d’une famille nombreuse, les moments où madame a des migraines, les soirées foot de monsieur desquelles il rentre toujours avec cette agréable odeur de bistrot, s’affalant dans le lit conjugal et abondant de ronflements...
À force de nous faire croire à ces mythes, nous arrivons dans nos sociétés actuelles à un résultat inverse et interpellant : 50% de divorces !
« Il est facile et rapide de tomber amoureux, le vrai défi c’est de le rester »
Examinons ensemble quelques vérités qui semblent absolues au sein de notre société moderne sous l’angle de l’ACT (thérapie d’acceptation et d’engagement) [2].
Mythe 1 - Le Partenaire Parfait
Êtes-vous encore à l’instar de Pénélope entrain de faire et défaire votre ouvrage en attendant que votre hypothétique Ulysse revienne de sa longue épopée ?
Croyez-vous qu’il existe quelque part dans ce monde attablé à une terrasse un être parfait qui vous attend ?
Êtes-vous persuadé qu’un jour une personne vous prendra par la main et que vous danserez ensemble sans difficultés ni obstacles pour le restant de vos jours ?
Si oui, peut-être ne savez vous pas qu’il y a un homme dans le costume de Casimir ou êtes-vous encore convaincu que celui qui mange la carotte durant la nuit de Noël est l’âne.
Il n’existe ni partenaire ni couple parfait, il n’y a que deux sortes de couples : ceux qui ont une relation merveilleuse et ceux que nous connaissons bien.
On vous propose ici de laisser de côté ces pensées de perfection profondément ancrées au sujet du couple parfait et d’examiner le comportement que votre partenaire devrait avoir pour être le meilleur au monde.
On vous propose également de prendre conscience de tous les jugements que vous avez à son égard ainsi que de l’ensemble de vos pensées négatives.
Prenez un moment pour observer l’effet de ceux-ci lorsque vous les laissez prendre le commandement.
Votre relation est-elle plus riche ou au contraire s’amenuise-t-elle ?
L’amour c’est mettre ensemble deux personnes qui ont des pensées et des sentiments différents, des attentes distinctes au sujet des choses de la vie.
Vouloir gommer ces divergences ne mènerait qu’à la frustration et à la déception.
Pour y faire face, il sera nécessaire de déployer une bonne communication, une capacité de négociation et surtout apprendre à « écouter » et à accepter les différences de l’autre :
« Il est important que j’apprenne à être d’accord avec le fait que l’autre ne soit pas d’accord ».
Mythe 2 - Tu me complètes !
Je tiens à partager avec vous une vérité importante : « Vous êtes né complet ».
Mais votre esprit aime vous jouer des tours et accompli ce pourquoi il a été conçu : « porter un jugement autocritique ».
Ce fonctionnement a permis et permet encore à notre espèce de survivre. En interrogeant votre comportement, il rend possible un ajustement continuel à une certaine norme groupale.
En d’autres temps, être exclu du groupe était l’équivalent d’une mort certaine.
Votre cerveau vous prévient en permanence d’un potentiel danger dans l’optique de vous maintenir en vie.
Dès lors, lorsqu’il vous dit que sans l’autre la vie est difficile voire impossible, il ne fait que son travail de protection. Il vous bassinera en permanence à propos des manques, des doutes et de l’indécision que vous vivez au quotidien.
Cependant si vous êtes prêt à ne pas écouter tout ce qu’il vous raconte et à vous considérer comme un être entier et complet (même sans la présence de l’autre), vous pourrez développer une relation saine et épanouie avec votre partenaire.
Ce sentiment vous permettra de conserver une certaine indépendance, de rester fidèle à vous même, de vous affirmer, de refuser et même de demander ce dont vous avez besoin sans craindre le rejet et l’abandon.
Par contre, si vous choisissez de vous accrocher à cette pensée (que vous êtes incomplet sans l’autre) vous risquez de vous comporter comme une personne exigeante, dépendante et incapable de rester seule.
Mythe 3 - L’amour devrait être éternel
Qu’est ce que l’amour ?
La majorité des gens répondent à cela en disant que c’est un ensemble d’émotions agréables, de sensations positives qui vous font pousser des ailes...
Si vous pensez que l’amour est une émotion, dès lors l’amour ne peut être éternel car les émotions vont et viennent comme les nuages dans le ciel.
Bien entendu durant la période de lune de miel, au début d’une relation (entre 6 et 18 mois), les sentiments sont plus constants et les fluctuations moindres. Les partenaires se conduisent l’un envers l’autre et se perçoivent comme s’ils avaient consommé des psychotropes.
Pour certains, la fin de cette période sonne le glas de leur couple. C’est justement ici que se situe le « danger » d’une vue monolithique de l’amour.
Imaginons maintenant que l’amour est une action.
Nous l’avons vu, les sentiments amoureux vont et viennent au grès et au vent des humeurs et des caprices.
Lorsqu’on fait cette distinction essentielle, on peut poser un acte d’amour même lorsque nous sommes traversés par une émotion dite négative comme la colère.
Pour y arriver il faut s’ouvrir et laisser de la place à vos émotions sans les laisser vous envahir, cesser de penser que vous avez raison, qu’il/elle a tort ou que vous détenez la vérité.
Ensuite, reconnectez-vous aux valeurs importantes au sein de votre couple et posez un acte engagé.
Être capable de poser un acte d’amour même et surtout lorsque tout en nous nous pousse dans une direction contraire procure un réel sentiment de liberté.
« Cessez de croire que l’amour est éternel, agissez ! »
A la lecture des lignes précédentes, vous vous dites peut-être que je suis particulièrement malheureux et que je ne crois plus en l’amour.
Vous vous demandez probablement si cela vaut la peine de s’investir ?
N’oubliez jamais : « Ne vous fiez à aucune pensée, vérifiez ! »
Dans cette optique, j’ai un exercice à vous proposer :
Prenez une feuille de papier et écrivez dessus tous les mots et phrases que vous vous assenez lorsque vous êtes dans une phase de basse estime de vous-même (jugements négatifs sur soi).
Faites de même sur le verso de cette feuille, en notant les mots que vous vous racontez lorsque votre estime de soi remonte suite à des événements internes ou externes (jugements positifs sur soi).
Centrez votre attention sur le côté « basse estime ».
Tous ce que vous voyez maintenant ce sont les jugements négatifs que vous portez sur vous-même.
Dans l’ACT, on dit que vous avez fusionnez avec votre basse estime de soi.
Prenez cette feuille en main et placez là devant vos yeux.
Dans cette position, que constatez-vous ?
En effet, votre champ de vision rétrécit. On ne voit rien d’autre que ces jugements.
Ressentez-vous une quelconque connexion, un engagement à l’égard de votre compagne ou compagnon ?
Trouvez-vous cela bénéfique à une relation riche et pleine de sens ?
Ne ressentez-vous pas une déconnexion ?
Tout en tenant cette feuille devant les yeux, levez-vous et parcourez une distance dans laquelle se trouvent certains obstacles (chaises, table, etc.).
Comme moi, vous aurez du mal à éviter avec certitude les objets qui jonchent votre parcours.
Et si vous teniez cette feuille en tendant les bras, vous allez constater que votre champ de vision s’élargit, vous verrez les obstacles et les gens qui vous entourent.
L’objectif de cet exercice est de laisser de côté toutes ces pensées et de reconnecter son attention à l’instant présent ainsi qu’à ses valeurs importantes.
Lorsque vous accordez toute votre attention à votre partenaire (ou à vous-même), ce que vous avez écrit sur le papier n’a plus aucune importance (quelque soit le côté de la feuille).
Tous ces mots et phrases ne sont que des « étiquettes » qui changent d’un moment à l’autre : un jour elles se trouvent du côté positif, l’autre du côté négatif...
En lieu et place de dépenser votre énergie à lutter contre ces pensées ou la gaspiller pour les éviter, vous avez la possibilité d’utiliser cette ressource pour vous centrer sur l’instant présent.
Faites une pause, et observez votre esprit qui vagabonde, qui raconte ses belles histoires et vous noie avec ses blabla...prenez un peu de recul et vivez simplement vos valeurs intensément.
Nous vous proposons de lâcher la maîtrise de vos émotions et de vous focaliser sur la réalisation de vos actions parce qu’il est facile et rapide de tomber amoureux, le défi c’est de le rester.
Que désirez-vous que l’on retienne de vous : « A vécu et a fluctué au sein du couple en fonction de son estime ? »
Ou que vous avez compté dans leurs vies et que malgré vos humeurs, vous vous êtes engagé le plus possible dans la relation.
Quel acte engagé allez-vous poser, aujourd’hui, pour entrer tout entier [3] dans l’ACTion ?
David Vandenbosch, Zied Ben Soltana et Noémie Ackerman
[2] Russ Harris - L’amour engagé, Améliorez votre relation amoureuse grâce à la thérapie ACT - Editions de l’homme - Montréal 2010.
[3] Corps, esprit et émotions.
https://www.mieux-etre.org/Passez-de-l-emotion-amoureuse-a-l.html
Re: November's Girl and roses
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un powerpoint de la douance ? en mode calendrier de l'avant, le basique et si on veut on ouvre la petite fenêtre ou pas si on est concerné. pardon j'ai vu un calendrier de l'avant, de l'après au présent, star wars, le chocolat ça m'inspire, et comme j'ai juré fidélité haute à ma connerie, surtout à ma conne rit
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