Zèbre et estime de soi

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Message par Zann Mer 25 Jan 2017 - 10:44

Bonjour,

Selon pas mal de bouquins, les zèbres seraient victimes d'une absence cruelle d'estime de soi (ce qui ne simplifie pas la vie). Est-ce que vous connaissez de bons bouquins/thérapeutes/thérapies qui permettent de remonter son estime de soi dans le cas spécifique où on est zèbre? Ou est-ce que vous connaissez des  bouquins/thérapeutes/thérapies pas forcément spécifiquement dédiés aux zèbres mais qui vous ont fait du bien?

Merci d'avance de vos réponses.

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Message par tieutieu Mer 25 Jan 2017 - 11:19

- Imparfaits, libres et heureux (pratique de l'estime de soi) - Christophe André
Il me semble assez complet.

Il y a beaucoup d'angles proposés et j'ai parfois eu des difficultés à faire des liens entre eux, j'ai eu l'impression d'une liste de sujets dans laquelle il faut piocher. Il n'est pas orienté spécifiquement HP. Il est à lire si tu as déjà conscience de tes spécificités (zébrées ou non) ça permet de sélectionner ce qui peut t'intéresser.

Je pense que tu vas trouver d'autres avis parce que le sujet est régulièrement abordé ici. Wink
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Message par Zann Mer 25 Jan 2017 - 16:13

J'ai aussi trouvé "Je pense trop: comment canaliser ce mental envahissant" de Christel Petitcollin.

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Message par -Benoit- Mer 25 Jan 2017 - 21:25

Certains livres peuvent nous sauver la vie.
Mais ayant franchi ce cap depuis peu, je résumerais simplement que j'ai changé mon approche avec la vie, parce que j'ai décidé de le faire. Tout ne se joue pas qu'avec la volonté, mais aussi avec les moyens (ouverture d'esprit, rencontre, bouquins...)

Si nous manquons d'estime de nous, c'est (pour moi) a cause de 2 facteurs
-notre mode de fonctionnement nous décentre de nous même, on est très centré sur les autres, et on n'aime pas se vanter (sorte d'humilité débordante)
-Surtout, nous souffrons d'un effet miroir qui perdure depuis des années, dans lequel les autres nous prennent pour des sous-merde, et pour être accepté par les autres, on doit se faire tout petit. Et on nous répète tellement souvent "qui on est" (une sous merde) qu'on fini par y croire ... C'est pas votre point de vue ?

Du coup, au plus profond de moi, j'étais convaincu d'être une sous merde. Et surtout, je n'avais aucune volonté pour changer d'état d'esprit. Je me confortais là dedans. (Je n'aime pas le changement ! )

L'estime de soi revient (pour moi) de 2 façons :
1-La reprogrammation de notre inconscient : appliquer la méthode coué, ou l'apprentissage par la répétition : se répéter en boucle qu'on est une belle personne, on va bien finir par y croire
1 bis : Se faire "valider" par quelqu'un d'autre, ou un bouquin, dans lequel on s'identifie. Mais si vous êtes sur le fofo, vous avez donc déjà lu JSF ou autre bouquin qui vous valide en tant que zèbre. Mais au delà du fait d'être zèbre, vous êtes un être humain. Et au delà de ça encore, vous êtes vous même. Donc il faut non seulement savoir qu'on est "soi" et qu'on a le droit d'exister, mais il faut le ressentir ! Et c'est ça qui est compliqué à créer.
2-Se valider tout seul, cultivant l'amour de soi.
Si on avait évolué dans un autre contexte (monde harmonieux et respectueux) on aurait jamais eu à s'inscrire sur ce forum et encore moins eu besoin d'ouvrir une discussion dans ce genre.

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Message par Zann Jeu 26 Jan 2017 - 13:17

Super réponse doc-pisto-colle! Et en effet, je valide complètement la phrase "Si on avait évolué dans un autre contexte (monde harmonieux et respectueux) on aurait jamais eu à s'inscrire sur ce forum et encore moins eu besoin d'ouvrir une discussion dans ce genre." Dommage qu'il y ait suffisamment de manipulateurs et de pervers qui s'amusent à faire du mal aux gens honnêtes, sensibles et pleins de bons sentiments...

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Message par Invité Jeu 26 Jan 2017 - 19:58

AB a écrit:Dommage qu'il y ait suffisamment de manipulateurs et de pervers qui s'amusent à faire du mal aux gens honnêtes, sensibles et pleins de bons sentiments...

Tu sais, je pense que l'on est sensible à ce type de personnes justement parceque l'on manque de confiance en soi, ces personnes nous permettent bien souvent de mettre le doigt sur ce qui ne va pas justement Smile

Et puis, ce qui qui fait du mal, c'est plutot justement ces ptits trucs qui ne vont pas, pas les personnes Wink

Par exemple, des fois quand j'ai de l'affection pour quelqu'un et que je le vois "se loupper" par manque de confiance en lui, et bien je lui fait remarquer, plus ou moins habilement.
J'ai mis longtemps à comprendre que je pouvait vraiment faire mal lorsque l'autre est honnête, sensible, plein de bon sentiments:
l'autre ressent la souffrance et ne comprend pas pour quoi (normal, vu qu'il ne voit pas le problème)

J'ai rencontré un jour quelqu'un comme ça, qui me mettait en lumiere toute mes failles, c'était tellement violent que je n'ai pas compris une seconde ce qui m'arrivait... jusqu'à qu'on me pousse le sujet PN .... et je pense que cela m'a carrement deservit. Je n'ai compris que bien tard.

J'ai aussi croisé pas mal de personnes très intelligentes qui prennent un reel plaisir à jouer avec ces manques de confiance en soit, par méchanceté, ou pas, peut importe au final, l'essentiel c'est que ça m'a aidé à trouver la confiance en moi Very Happy

Les bouquins ne m'aident pas, moi, j'avance par l'expérience.

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Message par -Benoit- Jeu 26 Jan 2017 - 23:50

Oui, le tout est de faire une pause, respirer, s'observer , sans jugement, et de s'auto corriger.
Exemple (d'il y a 2 ans) : aujourd'hui ça va pas, j'en ai pris plein la tronche, j'ai été trop gentil . Et du coup j'ai fait une grosse erreur et je me sens comme une merde a cause de cette erreur .

Méthode : si on pense qu'on a pas de chance, si on pense que c'est la faute des autres, ou si on pense qu'on est "une merde", alors on se résigne à laisser "le hasard" mener notre vie. On se résigne à croire qu'aucun changement n'est nécessaire, car il serait vain. C'est pour ça que les clodos existent encore !

Correction : S'observer , et se dire : tiens, aujourd'hui , je suis encore victime de ma gentillesse. Je vais me faire violence et dire non .

Ou encore : Tiens, aujourd'hui j'ai encore été "rejeté" par les autres.
-Comment ne plus être rejeté ? ou
-Comment s'aimer suffisament soi même pour ne plus être en souffrance par ce rejet...

Bossez la dessus ! C'est un travail personnel. Je n'ai aucune vérité à enseigner.
-Benoit-
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Message par Invité Ven 27 Jan 2017 - 9:56

Ce sont de très bons conseils  Very Happy

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Message par ZeCid Lun 6 Fév 2017 - 15:25

Salut,

Moi j'ai pris la chose de façon inversé : je suis très fier d'être humble, je ne le confonds pas avec me prendre pour une merde. Avec e temps j'ai su dissocier ma tendance à me dévaloriser (réelle) et ma lucidité (capacité à voir mes défauts et mes qualités). Dernièrement on m'a dit gentiment "il faut s'imposer", désolé mais je me fous de ce genre de conseil ; ce sont les conards qui s'imposent, c'est pas dans ma nature. Des gens avec qui il "faut s'imposer" ne m'intéressent pas de toute manière. Je comprend bien que c'est une façon de parler, mais elle est perverse et elle renvoie à un rapport de force.

Ou encore : Tiens, aujourd'hui j'ai encore été "rejeté" par les autres.
-Comment ne plus être rejeté ? ou
-Comment s'aimer suffisament soi même pour ne plus être en souffrance par ce rejet...

Bossez la dessus ! C'est un travail personnel. Je n'ai aucune vérité à enseigner.

Il y en a pourtant une de vérité, et scientifique : je me suis culpabilisé des décennies de me sentir décalé. Je vis à mon travail un ostracisme bien dégueu. Des psys, médecins, supérieurs, et autres incompétents ont toujours plus ou moins tourné autour du pot de me faire comprendre que je devais "faire abstraction" ou "travailler là-dessus".

Et bien non.

Sachez-le, depuis quelques années, des chercheurs canadiens étudient l'ostracisme au travail. Ils constatent scientifiquement, que TOUS les sujets concernés victimes du phénomène (même dans des tests minimes, même avec des sujets qui savent qu'ils vont être rejetés, comme une personne de couleur mise dans un groupe dont elle est informée qu'ils sont racistes), ces victimes ont le cerveau qui envoie un message de douleur au corps.

Le rejet du groupe dans lequel on est induit un réflexe cérébral envoyant de la douleur, c'est un mécanisme de survie pour signaler le danger que l'isolement n'est pas propice à la survie (d'autant que l'humain est un animal fondamentalement social). Donc, ce mal-être, s'il peut être plus ou moins léger, ne peut en aucun cas être totalement éliminé.

Mark Leary, professeur de psychologie et de neurosciences à l’Université Duke (USA) :

« Les gens ont réalisé à quel point notre souci de l’acceptation sociale se répercute dans presque tout ce que nous faisons », ajoute le scientifique.

En creusant plus profondément dans les racines du rejet, ils ont découvert que la peine ressentie lorsqu’on est exclu n’est pas si différente de la douleur d’une blessure physique. Il apparaît même que le rejet social a de graves conséquences sur l’état psychologique de l’individu et pour la société en général.

Le rejet social peut influer sur l’émotion, la cognition et même la santé physique.

Il augmente la colère, l’anxiété, la dépression, la jalousie, la tristesse et réduit aussi les performances sur des tâches intellectuelles difficiles. Des études ont aussi montré que les gens qui ont l’habitude de se sentir exclu ont une moins bonne qualité de sommeil, et que leurs systèmes immunitaires ne fonctionnent pas aussi bien que ceux des personnes ayant de forts liens sociaux.

Pour étudier ce processus de rejet, les scientifiques ont utilisé une IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) pour surveiller l’activité cérébrale de sujets lors d’une simulation de rejet social. Selon eux, deux zones du cerveau associées à la douleur physique réagissent alors.

En réalité, la douleur physique a deux aspects: l’expérience sensorielle de la douleur et son aspect émotionnel, dans lequel votre cerveau décide à quel point la douleur est pénible.

Cette composante émotionnelle de la douleur physique est semblable à la douleur ressentie lors d’un rejet social.

Cependant, un grave rejet social (comme être quitté par son partenaire amoureux, par exemple) peut également être traité par la partie de votre cerveau qui gère la composante sensorielle de la douleur.

Les chercheurs ont notamment soumis des photos de leur ex-partenaire à des sujets s’étant fait quitter récemment (on est d’accord, c’est cruel). Ils ont découvert que le cerveau traite les douleurs physiques et mentales presque de la même façon, c’est à dire en libérant une sorte d’analgésique naturel.

Parmi les 122 participants à l’expérience, les scientifiques ont réussi à isoler l’OPRM1, un gène lié à la douleur. Puis ils ont analysé la façon dont réagissaient les sujets d’expérience lors de différents scénarios. Leur recherche a également montré que certaines personnes ont des niveaux de sensibilité différents à l’égard du rejet social.
Une douleur « utile »

Pourtant, si désagréable soit-elle cette douleur a une véritable utilité. Du point de vue de l’évolution, être socialement isolé, sans soutien, est synonyme de mise en danger et potentiellement de mort. La Nature a sans doute fait en sorte que le rejet soit désagréable pour que les individus restent groupés et puissent davantage survivre et évoluer ensemble.

Se sentir accepté du point de vue social est donc non seulement nécessaire, mais aussi vital !

Docteur Williams, de l'université de Purdue : "Quand une personne est bannie pendant même un bref laps de temps, le cortex antérieur de cingulate, la partie du cerveau qui trouve la douleur, est activé."

Le gros travers de bien des psys, est de psychologiser ce mal-être, alors qu'il est aussi naturel que l'irruption d'adrénaline face au danger. Ces mêmes chercheurs mettent en garde les psys sur le danger de psychologiser les problèmes des individus, au lieu de reconnaitre que la profonde causalité du mal-être est le contexte.

Marie-France Hirigoyen : J’ai toujours trouvé que la psychanalyse négligeait le contexte pour ne s’intéresser qu’à la dimension intrapsychique – c’est-à-dire aux failles des patients –, ce qui la conduit à postuler le masochisme de la victime.

Sandra Robinson : « L’ostracisme est une forme de violence incroyablement ambiguë, explique la chercheuse. Les personnes qui en sont victimes ne savent pas toujours si cela s’est passé ou non, et même si vous avez la preuve de votre exclusion, vous ne savez généralement pas pourquoi, et vous ruminez beaucoup. »

« L'ostracisme est l'une des formes les plus très utilisées de la punition sociale, et certains la voient comme plus humanitaire que la punition corporelle, mais il y a une incidence psychologique plus profonde qui doit être prise au sérieux. Nous savons que quand les gens sont bannis, elle peut affecter leurs perceptions, conditions physiologiques, attitude et comportement - qui parfois peuvent mener à l'agression. »

J'avais toujours ressenti une profonde colère quand on me disait que je "devais travailler sur moi-même", alors que j'ai toujours constaté chez tout le monde les mêmes réactions.

Dans mon cas, 12 ans dans un travail où m'intégrer normalement est impossible, toute la douleur est localisée dans l'estomac (siège des émotions), et parfois je ne peux même plus bouger de mon siège ni parler.

Ne vous laissez plus culpabiliser de votre souffrance, vous n'êtes pas faibles ; être rejeté entraine de la douleur CHEZ TOUT LE MONDE et c'est inévitable. On m'a même proposé dernièrement des anti-psychotiques, une camisole chimique. Ce serait donc la victime qu'il faudrait mettre en cage pour éviter qu'elle se défende : voilà où on en est.
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Message par boule-d-ombre Lun 6 Fév 2017 - 16:59

disons que les livres m ont appris que je vivais dans un monde ou les criteres de jugement ne sont pas les memes que les miens. savoir que si je me suis fait casse alors que j ai reussi a atteindre le but parce que mes methodes ne sont pas 'standards' et que je vais me faire trainer plus bas que terre par les autres ca aide. apres chopper la grosse tete parce que je porte le titre officiel de surdoue Pas sûr  mouai je ne me sens pas superieur juste different, decalle. je ne me sens pas au dessus mais a cote. je sais que mes methodes ne seront jamais reconnues car elles choquent.
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Message par Invité Jeu 9 Fév 2017 - 9:04

Bonjour tout le monde,

Je ne pensais pas lire ce sujet sur un forum pour surdoués,j'étais persuadée que vous étiez des personnes excessivement sûre de vous,conscientes de vos qualités mais pas toujours de vos défauts.

J'étais certaine que la faible estime de soi était la croix à porter pour les personnes à l'intelligence moindre,certaine également de faire partie de cette dernière catégorie(je le pense encore,mais grâce à vos témoignages un peu moins).

Je me sens obligée de m'excuser d'oser intervenir dans vos discutions,de supposer que que puisse (un peu)être comme vous.

Parfois je me demande si j'ai le droit de vivre,de respirer comme tout un chacun,toujours je me suis sentie inférieur aux autres,de devoir toujours me justifier pour tout.

Je ne peux pas même demander un service ,par exemple pour une simple demande du style "tu peus m'acheter un paquet de clopes après le boulot"je suis obligée de donner 30'000 justifications Quand je me fais servir,au resto ou autre,cela me met mal à l'aise,avec l'idée que je ne le mérite pas,que c'est moi qui doit servir les autres.

Alors vous imaginez qu'on profite de moi,les gens normaux doivent finalement être bien plus malin pour percevoir les faiblesses des autres,moi je ne m'en rend pas compte tout de suite...

Autour de moi j'ai beaucoup d'individus avec une grande assurance,pour ceux-là tout à a l'air de marcher comme sur des roulettes,des amis,un boulot,le respect des autres,une vie quoi...

Moi je me sens toute petite,je n'arrive pas à interagir avec eux,la peur d'être jugée,de passer pour une idiote.de n'avoir rien d'interressant à dire,d'être une merde en fin de compte.

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Message par Badak Jeu 9 Fév 2017 - 11:45

marieba a écrit:Je ne pensais pas lire ce sujet sur un forum pour surdoués,j'étais persuadée que vous étiez des personnes excessivement sûre de vous,conscientes de vos qualités mais pas toujours de vos défauts.

J'étais certaine que la faible estime de soi était la croix à porter pour les personnes à l'intelligence moindre,certaine également de faire partie de cette dernière catégorie(je le pense encore,mais grâce à vos témoignages un peu moins).

Je me sens obligée de m'excuser d'oser intervenir dans vos discutions,de supposer que que puisse (un peu)être comme vous.
Re-salut.  Wink
Les gens ici nont plus ne sont pas tous identiques. Et tous les doués ne sont pas identiques non plus. L'étiquette de Zèbre vient surtout rejoindre les surdoués qui ont un mal-être, et qui en particulier souffrent souvent de manque d'estime de soi .  Tu as vu un peu le livre de Siaud-Facchin (trop intelligent pour être heureux).  La formulation du titre est sûrement critiquable, mais ça montre la caricature de l'angle sous lequel se voient un grand nombre de "zèbres".  
En même temps, ce n'est pas forcé. Je connaîs des gens très interessants et très intelligents qui semblent bien en confiance, et qui sont bien intégrés à la société...  Et qui savent faire des choix efficaces en étant disciplinés.  ( Et moi je je me sens une "merde" à côté d'eux... avec l'impression de ne jamais arriver à rien ... )

Bref, il n'y a pas vous/nous versus toi. Nous sommes similaire d'un sens, et tous différents de l'autre. Et on peut avoir des caractéristiques qui se ressemblent du fait du QI ou de ces points de personnalités....


marieba a écrit:Parfois je me demande si j'ai le droit de vivre,de respirer comme tout un chacun,toujours je me suis sentie inférieur aux autres,de devoir toujours me justifier pour tout.

Je ne peux pas même demander un service ,........
Alors vous imaginez  qu'on profite de moi,......

Autour de moi j'ai beaucoup d'individus avec une grande assurance,pour ceux-là tout à a l'air de marcher comme sur des roulettes,des amis,un boulot,le respect des autres,une vie quoi...

marieba a écrit:Moi je me sens toute petite,je n'arrive pas à interagir avec eux,la peur d'être jugée,de passer pour une idiote.de n'avoir rien d'interressant à dire,d'être une merde en fin de compte.
 
La peur d'être jugé et rejeter je connais ça assez bien...   Mais dans un sens on peut se dire que les gens assez cons pour te juger et te rejeter ne feraient pas de bons amis de toutes façons... Et que sur toute la population, c'est normal de ne pas plaire à tous. Et ceux qui ne nous aiment pas sont souvent plus prompts à nous le dire que ceux qu'on pourrait apprendre à connaître et qui seraient plus gentils.    En tous cas c'est ce que j'essaie de me dire aussi, mais de passer de la pensée rationnelle au réel vécu et ressenti, ça ne se fait pas toujours facilement...  

Peut d'être jugé et peur de passer pour idiot/idiote... Le comble est qu'on puisse paraître imbécile (de par la maladresse sociale) aux yeux de certains, même en étant nous-mêmes confiant dans nos capacités intellectuelles ...   Je fais aussi remarqué que j'ai souvent l'air cons face aux gens, et je me refais le scenario de ce que j'aurais dû dire et n'aurais pas dû dire..  
Mais bon, c'est clair qu'on serait mieux de se faire admettre une fois pour toute que la plupart des gens n'en n'ont rien à faire de nos étrangetés... Ils sont dans leur monde.  S'ils nous jugent, ça sera disparu de leur esprit dans les prochaines minutes.... Bref pourquoi s'empêcher de dormir pour eux...

Je pense que sur un forum, les gens timides peuvent avoir l'air confiants, grâce au filtre de l'anonymat et de l'écrit qui peut nous immuniser contre les risques émotionnels de la communication paraverbale.  Bref c'est quand même plus rassurant. Écrire ici, c'est presque considerer autrui comme une abstraction sortant d'un ordinateur.  

Pour l'Estime de Soi, je plussoie que le livre de Chistophe André est très bien :  (Imparfait libre et heureux)...  Le fameux problème de perfectionnisme qui peut nous paralyser  (je dis nous, mais nous pourrions dire "je".)

Spoiler:
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Message par -Benoit- Jeu 9 Fév 2017 - 12:51

On vit dans un monde d'apparence.
On vit dans notre tête.
On vit avec nos idées reçues.
Notre inconscient fonctionne en effet miroir : on projette un manque de confiance en soi, les autres nous le renvoie, et ainsi de suite.
Prends ton temps, commence par faire le tour des outils dont tu as besoin pour aller de l'avant : bien comprendre le fonctionnement des zèbres, de l'hypersensibilité, de la dépendance affective, des mécanismes de défense, des croyances limitantes (demande simplement à google Smile )

Déjà, es-tu a l'aise à l'idée d'être surdouée ?
As tu songé à changer d'étiquette, à te dire à toi même, ou à dire aux autres " je suis juste moi, j'ai le droit d'être qui je suis "
As tu envie de vivre dans l'ombre éternellement ?
J'entends bien ton appel au secours, mais pour arriver a tes fins, il te faudra de la volonté, de l'ouverture d'esprit... Ouvrir des possibilités inexplorées.
Exemple concret : crois tu en dieu, et pourquoi ?
Quelqu'un qui y croit défendra bec et ongle que dieu existe, et pour celui qui n'y croit pas, c'est exactement la même chose. Du coup, la "croyance" que notre vie est pas terrible, c'est la même chose : on ressent un malaise, on est persuadé d'être une merde. C'est pour ça que ça ne change pas.
As tu tendance a te faire toute petite ?
As tu tendance à chercher le regard des autres ? As tu tendance à te sentir flatée si on dit du bien de toi ? (intérieurement, sans le montrer) ou est-ce qu'au contraire, tu te dis "non c'est pas vrai, je ne mérite pas ce compliment" ?
Si c'est la 2eme réponse, tu as une longue route a faire, pour te réconcilier avec toi. (google : la relation a soi)
Il y a des articles à lire, des vidéos là dessus... Accepter qui on est. Accepter notre hypersensibilité. Tout commence par soi. Et il suffit pas d'avoir envie, il suffit d'avoir le déclic .
As tu déjà rencontré d'autres zèbres ? Arrives tu à te valider, à t'accepter , a ce moment là ?
-Benoit-
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Message par Invité Jeu 9 Fév 2017 - 15:07

Badak et Doc-pisto-colle,
Je vous remercie pour vos réponses pleines de bons sens,mais c'est vrai que pour l'instant j'ai du mal à y adhérer totalement.

Doc-pisto-colle tu me demande si je suis à l 'aise avec l'idée d'être surdouée,tu aurais Plutôt du me demander si je le serais,je n'ai toujours pas cette réponse là,je suis Où je ne suis pas...bien sûr que j'ai envie de dire aux autres qu'ils me foutent la paix et me laisse être qui j'ai envie d'être,mais comme tu dis on vit dans un monde d'apparence Où les différences sont perçues très négativement.

Je me fais tout le temps tout petite,et le regard ainsi que l'attendions des autres je l'ai cherché souvent.Dans ma jeunesse,comme je me trouvais stupide j'ai cherché un autre moyen,j'ai essayé de jouer sur le côté physique,puisque je suis pas maligne au moins je serais mignonne,enfin on s'est intéressé à moi ,pourtant je me considérais toujours aussi nulle à chier.
Maintenant je ne joue plus sur les apparences,ça me fatigue et surtout cela fausse toutes les données,mais le côté négatif est que je n'intéresse plus personne.

Je ne peux en parler à personne,dans ma famille on m'appelle "la sauvage ,l'originale".Il y a pourtant mon frère,qui a beaucoup de points communs avec moi,il a tellement peu de confiance en lui que malgré une scolarité brillante,il se retrouve a nettoyer des toilettes publiques,avec en plus chez lui un comportement autodestructeur et une mélancolie qui lui colle aux basques,mon père devait être un peu comme ça lui aussi.

J'ai lu sur Google tout ce qui traite de ce sujet,je me reconnais dans toutes les caractéristiques négatives des surdoués,mais pas dans les points positifs.

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Message par Badak Jeu 9 Fév 2017 - 20:28

marieba a écrit:Badak et Doc-pisto-colle,
Je vous remercie pour vos réponses pleines de bons sens,mais c'est vrai que pour l'instant j'ai du mal à y adhérer totalement.

Doc-pisto-colle tu me demande si je suis à l 'aise avec l'idée d'être surdouée,tu aurais Plutôt du me demander si je le serais,je n'ai toujours pas cette réponse là,je suis Où je ne suis pas...bien sûr que j'ai envie de dire aux autres qu'ils me foutent la paix et me laisse être qui j'ai envie d'être,mais comme tu dis on vit dans un monde d'apparence Où les différences sont perçues très négativement.

Je me fais tout le temps tout petite,et le regard ainsi que l'attendions des autres je l'ai cherché souvent.Dans ma jeunesse,comme je me trouvais stupide j'ai cherché  un autre moyen,j'ai essayé de jouer sur le côté physique,puisque je suis pas maligne  au moins je serais mignonne,enfin on s'est intéressé à moi ,pourtant je me considérais toujours aussi nulle à chier.
Maintenant je ne joue plus sur les apparences,ça me fatigue et surtout cela fausse toutes les données,mais le côté négatif est que je n'intéresse plus personne.

Je ne peux en parler à personne,dans ma famille on m'appelle "la sauvage ,l'originale".Il y a pourtant mon frère,qui a beaucoup de points communs avec moi,il a tellement peu de confiance en lui que malgré une scolarité brillante,il se retrouve a nettoyer des toilettes publiques,avec en plus chez lui un comportement autodestructeur et une mélancolie qui lui colle aux  basques,mon père devait être un peu comme ça lui aussi.

J'ai lu sur Google tout ce qui traite de ce sujet,je me reconnais dans toutes les caractéristiques négatives des surdoués,mais pas dans les points positifs.

Je voudrais bien t'aider, mais c'est assez difficile de voir concrètement... Je risque aussi de projeter un peu de moi sur toi. Mais tant pis, je peux te dire que dans ma famille aussi, on est plusieurs à avoir des difficultés émotionnelles: les troubles de l'humeur et d'anxiété.
Je pense que dans ton cas, comme dans le mien, on ne peut pas juste tout chercher à expliquer et justifier par la douance. La douance compte sûrement comme facteur nous amenant à nous sentir en décalage par rapport aux normes et à pu entraver notre développement social... mais ce n'est pas tout.
Puisque tu parles de facteurs familliaux, il est possible que tu es aussi des prédispositions génétiques à l'anxiété ou à un trouble de l'humeur, mais évidemment ce n'est pas si simple. C'est pour dire que les troubles mentaux sont aussi des maladies physiques et qu'il n'y aurait rien de dégradant à demander de l'aide à un spécialiste comme un psychiatre.
Dans ma famille, ma soeur et mon père sont bipolaires, ma mère à déjà faite des dépressions. Mon père est aussi un gro anxieux. Et je suis persuadé que mon père et ma mère sont les deux "surdoués" ou pas très loin. Ma soeur a un TDA et probablement moi aussi.
Et on est tous médicamentés ou presque ! Wink

Les anti-dépresseurs ne sont pas que contre les dépressions, mais aident aussi contre l'anxiété sociale et d'autres choses. Ceci dit, ce n'est pas miraculeux non plus. Ce n'est pas toujours suffisant.. Tout le "monde" ajoute qu'il faut aussi revoir nos habitudes de vie.... et là c'est plus difficile que d'avaler des pillules...
J'ai maintenant une ergothérapeute en santé mentale qui essaie de voir avec moi ce que je peux faire avec les habitudes de vie et mon organisation pour que je puisse parvenir à travailler correctement... ( Mais là elle vient de me dire que je serais mieux de retourner voir le psychiatre ... )

Ma mère préfère nous enjoindre à la pratique de la méditation pleine conscience, et ce serait l'idéal. Et surtout: améliorer nos habitudes de Vie.
Genre si je me couche à 6h du mat après avoir veiller une nuit à programmer sur mon ordi en buvant du café... et qu'ensuite je ne vois pas le soleil... Que je n'aime pas sortir dehors car il fait froid.... Ce n'est pas l'idéal... Alors je ne sais pas de ton côté si tu as de meilleures habitudes que moi du côté de la Bouffe, Sommeil, Sport...

Ma soeur qui est bipolaire a réussie à faire la méditation et à contrôler ses habitudes de vie... et elle est en train de se rétablir pour retourner travailler d'ici l'an prochain. Pour cela elle fait du bénévolat.
L'avantage du bénévolat, est que tu travailles, tu te sens utile dans le monde, mais que tu n'es pas assujettie aux conditions d'un employeur. Disons que l'inconvénient est que tu n'es pas payé, mais tu peux recevoir des allocations.

Maintenant, entre ce qui concerne ma famille et toi, ce n'est pas forcé d'être identique. Même moi, j'ai vu des psychiatres, mais je n'ai pas vu de diagnostic précis me concernant .... Alors bien sûr je ne rien avancer de certain te concernant.

Regarde tout de même du côté de la méditation pleine conscience (mindfullness)... C'est une pratique laicisée et intégrée aux approches cognitivo-comportementales, qui est réputée apporter des effets neurobiologiques mesurables.

Sur ce, je vais m'habiller et sortir dehors avant que le soleil se couche LOL.. Bonne chance, et bon courage.


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Message par -Benoit- Jeu 9 Fév 2017 - 21:55

J'ai aucune expérience, mais j'ai un point de vue qui risque de te choquer, alors essaie de ne pas trop m'en vouloir Badak :

Dans le monde dans lequel on vit, d'un côté , je trouve ça chouette qu'on puisse mettre des étiquettes : chaque "trouble" est donc identifié, et chacun possède un remède.

Ce qui me choque, c'est que , dans ma façon de voir les choses, dans ma philosophie de vie : tout ça c'est des conneries !

(Et je m'excuse d'une telle violence)

Déjà, si on a un trouble, c'est bien parce que "les autres" nous l'ont dit. Il n'y a pas de honte a identifier une bipolarité ou une psychose : au contraire, en le sachant, on peut consulter et traiter le problème. OK

Mais le "trouble" , quel qu'il soit, entraine 2 énormes erreurs

-On n'arrive pas à l'identifier facilement, et même si c'est fait, on n'arrive pas forcément à l'admettre, et encore moins à traiter le problème. Du coup, on tourne dans une boucle négative, et notre moral est dans les chaussettes.

-Il existe des remèdes naturels beaucoup plus efficaces et moins destructeurs pour "aller mieux" . A mon sens, les anti dépresseurs, c'est du commerce !! de l'industrie pharmaceutique !!!!!
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Message par ISIS75 Ven 10 Fév 2017 - 13:17

@marie : y'a un film que j'adore qui traite de ce sujet : Will Hunting Smile
Sinon, tu veux attendre les résultats de ton fils pour toi-même passer le test ?
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Message par -Benoit- Ven 10 Fév 2017 - 17:46

J'ai adoré will hunting, mais malheureusement, cela m'a conforté dans mon idée préconçue : un surdoué est nécessairement logique, bon en maths .
Du coup, ça m'a laissé dans le déni de ma douance. Chouette non ?
Il faut bien connaitre les tenants et les aboutissants du terme "surdoué " avant de montrer ce genre de film à un zèbre qui a du mal à savoir qui il est... qui a du mal à connaitre son fonctionnement et à accepter sa surdouance.
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Message par Invité Ven 10 Fév 2017 - 18:32

Oui ,j'ai également vu le film a la période où mon fils se faisait tester,et franchement je me suis dite...mais attend cela n'à vraiment rien à voir...Si c'est ça être haut potentiel ,alors c'est foutu...

Bien sûr que je ne me suis pas reconnue dans ce film,je n'ai jamais pu résoudre un problème de math sans avoir l'impression d'être face à un mur.

Mon fils,si il n'à pas de difficultés dans ce domaine,est quand même loin du petit einstein.

Mais ce jeune homme avait quelque chose de touchant...et sans nous identifier à lui,j'ai bien aimé ce film..

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Message par -Benoit- Ven 10 Fév 2017 - 20:33

-Hors sujet-
Si vous faites un retour en arrière dans votre mémoire, avez vous été un(e) grand(e) philosophe dès l'âge de 5 ans?
-Benoit-
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Message par CarpeDiem Ven 10 Fév 2017 - 20:54

Quelle formidable coïncidence que de tomber sur un tel sujet au moment où celui-ci me touche plus que jamais...

Je n'ai jamais eu d'estime pour moi/ ni de confiance en moi, ou très peu.
Je suis, dans/par le regard des autres et c'est un gros problème. Je guette leur approbation, leur critique, leur avis, etc... Je fais finalement en fonction d'eux. Et je me sens, soyons honnête, effectivement comme une merde...

Ce n'est pas seulement maintenant que je m'en rends compte mais je commence à le vivre vraiment très mal, enfin, pas que ça... disons que la non estime de soi + l'hypersensibilité + la mise en marge globale commence à me rendre folle... probablement parce que j'essaie de rentrer dans les clous, la norme...
J'ai l'image de moi dans une boîte avec quelqu'un qui me taperait sur la tête avec un marteau pour me faire rentrer dans cette boîte, sauf que, ça marche pas, y'a toujours ce petit quelque chose qui dépasse: un petit doigt, un cheveu, n'importe quoi, mais ça ne rentre pas! Lol!
Je suis entourée, y compris dans ma famille, par des gens emplis de confiance en eux, qui réussissent... TOUT. Absolument tout: vie sociale, vie professionnelle, vie familiale, tout... pendant que je rate tout en faisant moitié plus d'efforts qu'eux... J'ai réellement l'impression de me tuer à la tâche pour que tout marche (associé à mon côté perfectionniste, ça fait des étincelles).

Je me demande comment je vais continuer à avancer dans la vie... Je me sens de plus en plus seule et j'ai  beau travaillé sur mon estime en moi, y'a pas de miracle pour autant.

Merci à ZeCid pour le très bel article cité.

Je suis victime d'ostracisme en ce moment-même, enfin, je veux dire, plus que d'habitude lol ( j'en rigole pendant que je le peux presqu' encore). Au travail, c'est la cata: mise à l'écart, critiques constantes mais déguisées (on se rapproche du harcèlement, impossible à prouver: collègues infectes, chefs passifs et qui ferment les yeux, voire qui sont certainement un peu d'accord avec les collègues)... C'est marrant, je fais tout mon possible pour être gentille, aider... résultat, je me retrouve à faire la merde que personne ne veut faire, et surtout, faudrait pas que ça change (les chefs valident cet état de fait et ne cherchent pas à changer les choses). Bref, je voulais dire: c'est marrant mais en fait, malgré tous mes efforts, je gêne profondément. Je suis indésirable  Shocked . Ce n'est pas le  manque d'estime de soi qui parle là, c'est un fait. Mais il est relié au manque d'estime de soi. Je me fais marcher dessus...

Le problème, j'ai beaucoup changé depuis quelques années, surtout ces dernières années, et je me fais toujours marcher dessus! Pourtant, j'apprends à dire non tous les jours, à en faire moins, à être moins à l'écoute de ceux qui n'ont aucun droit de me dicter mon travail, etc... Mais rien à faire!

Bref, merci pour l'article donc, car moi aussi, j'en ai VRAIMENT marre (le mot est faible: je me sens vraiment seule, en colère, démunie, dépressive, face au manque de discernement du peu de proches que j'ai) qu'on me dise de ne pas faire gaffe à l'attitude de mes collègues, de venir au travail, d'y travailler sans se soucier des autres, etc... D'un certain côté, je m'en fiche presque maintenant de ces collègues tellement ils vont loin (apparemment, ils veulent carrément faire en sorte que je parte!!!! - On rêve!) et je fais effectivement mon  travail sans tenir trop compte de leur présence... du mieux que je peux, en bonne hypersensible que je suis, qui manque de confiance en elle, surtout dans un travail où on travaille en équipe! D'un autre, je suis sous tension dès que j'arrive sur le lieu de travail, je vois du coin de l'oeil qu'on parle de moi, on me chauffe toutes les dix secondes avec des critiques qui n'ont pas lieu d'être et ce, pendant au moins dix minutes par critique même si j'essaie de couper court à la discussion. Etc, etc... Je pourrais en parler pendant des heures. Tout ça pour dire qu'effectivement, comment quelqu'un de sensé peut-il dire:  arrête d'en parler, de te prendre la tête, laisse ça de côté! Méga lol! Pour ma part, mon travail dépend aussi de celui des autres et avec des chefs qui ne veulent rien dire pour ne se mettre personne à dos, je vous laisse imaginer le combat de coqs derrière!
Je confirme que l'ostracisme est quelque chose de TRES ambigü. Parfois (souvent?), je me dis que j'affabule alors que...

Sinon, j'ai moi aussi beaucoup aimé "Will Hunting". Très touchant comme film. Par contre, pour les non-initiés de la surdouance, je pense que certains peuvent avoir du mal à comprendre les difficultés du jeune Will... Faire le lien entre l'hypersensibilité, l'hyper-questionnement et donc les angoisses qui en découlent (et un peu aussi ce syndrome de Cassandre) avec le surdouement... Je ne pense pas que tout un chacun puisse le faire... Mais c'est un très bon film avec de très bons acteurs.

Je suis d'accord avec doc-pisto-colle. Bien que ça ne me regarde pas, je veux juste dire un grand: faîtes attention aux antidépresseurs (et médicaments en général). Je vous suggère de lire des travaux du Pr Even ou de voir certaines de ses vidéos (en dépit du fait qu'il est controversé suite à des essais thérapeutiques qu'il a effectués en 1985 - ciclosporine pour le sida). Je ne parle pas forcément des antidépresseurs mais des médicaments en général, des laboratoires, du système de santé en France... C'est édifiant! Et vous comprendrez probablement pourquoi comme doc-pisto-colle, je prône le naturel Wink.
PS: les cases sont bien pour traiter tout et n'importe quoi. Voilà comment on voit des bipolaires (ou autre) partout par exemple, qu'on traite à coup de lithium en veux-tu, en voilà... Du lithium quoi! Shocked

J'espère que rien ne sera mal pris... Mais pour moi, on nous empoisonne à coup de lobbying pharmaceutique, ni plus, ni moins!
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Message par -Benoit- Ven 10 Fév 2017 - 23:54

Salut la carpe ! heu, Carpe Diem, pardon Smile
ça fait un moment que t'as découvert tes rayures je vois.

J'ai une méthode simple :
-observation
-auto correction

Tu n'as pas de problème.
C'est ta croyance , ton idée reçue (qui te dit "j'ai un problème) qui ta freine.

Outils : (ask google ou youtube)
-dépendance affective
-croyances limitantes.
-relation a soi
-programmation de l'inconscient

Ta vie peut changer . Tout changera quand tu l'auras décidé.
Il te faut la volonté de le faire, les outils pour le faire (ce dont tu manque, j'imagine ? ) et surtout, la croyance dur comme fer, que c'est possible !

Tous tes "problèmes" sont liés ... La source est réversible : tout ce qui te fait souffrir aujourd'hui, te rendra heureuse demain.
Crois en mon expérience Wink

J'ai été diag à 6 ans... déni pendant longtemps.
Un peu comme toi : grosse solitude etc. (j'ai lu tes post / ta présentation ... J'suis un zèbre, j'suis curieux et je lis vite lol )
Remise en question a 23 ans. Voyages, bouquins, introspection, essai/erreurs... 23 ans et demi : découverte des rayures de zèbres. 24 ans : délivrance totale de tous les barrages !
Bref, il m'a fallut plus de 20 ans pour aller au delà de mon préjugé : le zèbre n'est pas simplement un génie en maths !
Il m'a fallut 20 ans pour avoir envie de changer, avoir envie d'aller vers le haut, plutot que d'être une victime.
Il m'a fallut moins de 6 mois pour comprendre qui je suis , en tant que zèbre, en tant qu'hypersensible, en tant qu'humain, et en tant que moi même avec ma vraie identité .
Et il m'a fallut 3 mois de plus, pour en arriver à un état de paix intérieur que je ne saurais décrire.
Chacun trace sa route. Alors aies confiance en toi, une fois dans ta vie. Et tout changera !
cat
(mode moralisateur off cat )
-Benoit-
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Message par Invité Sam 11 Fév 2017 - 10:31

@carpediem : je rejoinds le doc dans ses conseils. Very Happy

Ce que j'ai surtout compris - bon désolé c'est ptete un peu "culpabilisant - c'est que lorsque l'on se trouve dans le cas de figure que tu décris, au travail notamment, c'est que cela vient de nous, de notre propre comportement.

Au final, deux choix donc:
-Soit tu reste comme tu es, toi, naturelle, et... tu dois alors ne pas te préocupper de ce que pensent les autres,
-Soit tu marque "un temps" et rentre dans le controle : qu'attend l'autre, pourquoi a t il mal réagit, que puis je faire pour renverser la barre.

Tu peux aussi composer, du genre "ok, je vais encaisser et n'avoir rien a faire des critiques sur ma tenue vestimentaire" et le reste, je m'adapte.

La deuxieme option est un peu difficile, dans la mesure ou on se met "a jouer" avec l'autre, mais au final, on aide l'autre dans ses lacunes pour que l'ambiance générale s'améliore.
La situation désagréable au boulot venant généralement d'intolérance, de jalousie, etc... qui ne sont pas de bienveillantes réaction.
Bien sur, juste au boulot... dans la vie je ne peut que te conseiller de d'entourer de gens bienveillants Very Happy

Au final, ma "vrai identité"..... personne ne la connait vraiment, et c'est très bien ainsi Very Happy Et puis n'est ce pas ça qui fait que l'on trouve du bonheur dans un couple, le fait de pouvoir partager avec l'autre une intimité, notre vrai soit, avec quelqu'un Very Happy

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Message par -Benoit- Sam 11 Fév 2017 - 11:56

Oui , l'identité doit être rangée dans sa poche si on est avec des collègues de travail. Mais il est indispensable de l'avoir quand même à porté de main : ne pas savoir qui on est, ou ne pas savoir ce que l'on vaut, où est notre place dans l'univers ? Si ces questions ne sont pas résolues, on a tendance à s'enterrer et à vivre en victime...
Avez vous déjà été une victime ?
Avez vous déjà eu l'impression d'être seuls contre tous ?
C'est une idée reçue. Vous êtes seul contre vous même. Les autres vous mettront parfois des bâtons dans les roues, mais ce sont des broutilles, comparé aux batons poutres que nous même on se met dans nos roues, lol
-Benoit-
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Message par Chuna Sam 4 Mar 2017 - 21:10

Extrait du livre "Imparfaits, libres, et heureux".

Les symptômes de souffrance de l’estime de soi
Toutes les manifestations de souffrance de l’estime de soi sont normales tant qu’elles restent occasionnelles. Le problème ne se pose que si elles deviennent fréquentes, voire constantes, intenses, disproportionnées par rapport à ce qui les a déclenchées. Elles témoignent alors d’un échec de mécanismes de régulation « normaux » de l’estime de soi. Voici un premier survol de ces symptômes, nous y reviendrons.
Obsession de soi, comme toutes les fois qu’un souci nous hante et qu’il n’est pas résolu, les questions sur soi et son image, sa recevabilité sociale, peuvent prendre une place obsédante, pesante, excessive à l’esprit de la personne, qu’elle l’avoue ou pas. Nous – ou plutôt notre image, notre moi social – devenons alors un souci pour nous-même.
Tension intérieure, insécurité dans les situations sociales, avec une impression d’usure mentale liée au sentiment d’une surveillance par le regard des autres, et aux interrogations inquiètes sur sa conformité.
Sentiment de solitude, impression d’être une personne différente des autres : plus fragile, moins compétente, plus vulnérable, plus isolée… Une patiente me racontait à ce propos : « Lorsque j’étais déprimée, j’allais regarder mon bébé dormir. Je souffrais pour lui : je le voyais si fragile, si seul au monde. J’étais aveugle à tout l’amour qui l’entourait. Je me sentais totalement seule, et du coup je projetais toutes mes peurs sur lui. Dans ces moments, j’ai compris ce que les psys appellent le “suicide altruiste”, cette tentation, en se suicidant, d’amener avec soi dans sa mort ses enfants pour leur éviter de rester seuls et de souffrir dans ce monde si dur. »
Sentiment d’imposture, occasionnel ou fréquent, qui se déclenche au moindre succès, au moindre signe de reconnaissance, et enclenche la lancinante question : « Est-ce que ce qui m’arrive, je le mérite vraiment ? » Ou cette autre : « Et maintenant, vais-je être à la hauteur de ce succès27 ? »
Comportements inadéquats par rapport à nos intérêts (devenir désagréable lorsque l’on se sent jugé) ou nos valeurs (essayer d’impressionner, de rabaisser autrui, alors que cela ne correspond pas à nos valeurs personnelles). Se voir faire ce qu’il ne faudrait pas faire, mais le faire. Accomplir des choses qui nous horrifient, nous attristent ou nous exaspèrent : « Dire des vacheries, médire, je ne peux pas m’en empêcher, c’est plus fort que moi. Depuis le temps, j’ai bien compris que ce n’était pas bon signe chez moi, que plus j’allais mal, plus je dégommais autrui. Mais ça démarre tout seul, sauf si j’y fais spécialement attention. » Parfois, se laisser aller à ses « mauvais penchants » peut offrir une délectation morose et paradoxale : comme une habitude de défaite de soi presque sécurisante, car familière (cela fait tant d’années que l’on procède ainsi) et peu coûteuse en énergie sur le moment.
Tendance à l’auto-aggravation lorsqu’on va mal. D’assez nombreux travaux28 ont étudié ce penchant irrésistible des personnes à basse estime de soi à « partir en vrille » lorsqu’elles commencent à avoir le blues, et à ne pas faire alors ce qu’elles devraient faire si elles voulaient aller mieux. « Ce que je fais lorsque je vais mal ? Rien, justement, rien de tout ce qui pourrait m’aider. Et je le sais, j’en suis consciente. Au lieu de voir des amis, je m’isole. Au lieu d’écouter de la musique gaie, je m’assomme d’adagios sinistrissimes. Au lieu de sortir marcher et prendre l’air, je reste enfermée chez moi, vautrée sur mon canapé à regarder des séries débiles sur le câble. Je fais comme ça depuis que je suis toute petite : plus ça va mal, plus je m’enfonce. Pas l’impression d’être maso pourtant, dans les autres secteurs de ma vie. Mais c’est bizarre, comme si au lieu de vouloir m’aider, je voulais d’abord me punir de quelque chose. »
Procéder à des choix de vie contraires à nos envies, à nos intérêts, à nos intuitions. Même si ces attitudes ne sont pas, heureusement, si fréquentes, elles n’en restent pas moins étonnantes. Je me souviens d’une patiente, pourtant vive et intelligente, qui m’avait raconté avoir choisi, en toute connaissance de cause, de se marier avec un homme qu’elle n’aimait pas. Et d’en avoir divorcé des années plus tard, avec un sentiment de gâchis et d’absurdité. « Ce n’était pas du masochisme, je ne me sens pas masochiste. Juste un mélange compliqué de peur de finir seule (puisque quelqu’un s’intéressait à moi, ne pas laisser passer la chance), de doute sur mes choix (je me suis laissée choisir pour ne pas prendre la responsabilité de le faire), d’obscure résignation (est-ce que tu mérites mieux, au fond ?), et encore d’autres choses qui m’échappent, mais à quoi bon passer ma vie à décortiquer tout ça ? Pendant des années, un psy que j’allais voir a essayé de me convaincre que c’était du masochisme. Ben non ! C’est parce que je ne m’estimais pas, je ne me faisais pas confiance, je ne m’écoutais pas, je ne me connaissais pas, je ne me respectais pas. Depuis que j’ai progressé dans ce domaine, je suis plus attentive à ne plus me maltraiter ainsi. »
Difficulté à demander de l’aide. Paradoxalement, ce sont les personnes à bonne estime de soi qui demandent le plus facilement de l’aide à autrui. Elles ne se sentent pas dévalorisées de devoir le faire : c’est normal de s’aider entre humains, non ? Quelques jours avant d’écrire ce passage, une jeune fille qui participe à l’un de nos groupes de thérapie nous racontait comment, pour la première fois de sa vie, elle avait osé demander à ses amis de l’aider dans un passage difficile de sa vie (son compagnon venait de la quitter). Et comment elle s’était aperçue que, sans effacer la tristesse, cette attitude la limitait, l’empêchait de devenir une obsession et une plaie empoisonnée. « Autrefois, je me serais enfermée chez moi, en décrochant le téléphone, à la fois par désespoir et par honte. Là, j’ai fait l’inverse, je ne suis jamais restée seule, je suis allée parler, pas forcément de mon histoire d’ailleurs, à mes amis et mes proches. Et j’ai senti que cela m’aidait à bloquer l’envahissement des idées noires et de l’envie de me démolir et de m’aggraver. »
Dépendance excessive envers les normes et les codes des groupes sociaux, à propos de l’apparence de son corps, de la mode, de son vocabulaire, de ses possessions matérielles, des règles implicites de bonnes manières… Le syndrome du « Mais ça ne se fait pas de… » : déranger les gens à l’heure du repas, demander une réduction à un vendeur, dire non, solliciter de l’aide, dire qu’on ne sait pas… Les codes sociaux varient selon les époques et les cultures : autrefois les sujets à estime de soi fragile étaient préoccupés par le fait d’être respectables et convenables. Maintenant, ils se soumettent à d’autres dictatures : paraître jeune, avoir un corps conforme, mince, bronzé, sans rides.
Faire semblant d’être fort (« non, non, aucun problème… »), d’être faible (« je suis tellement stupide, pouvez-vous m’aider ? »), d’être indifférent (« non, je ne suis pas déçu, ni triste, ni malheureux »). Avoir recours à divers mensonges sociaux, le plus souvent par omission (laisser planer un malentendu favorable sur ses diplômes, son métier, son niveau de réussite ou de culture…). Le piège des faux-self, et des faux-semblants dont on ne peut plus sortir : une fois que j’ai laissé entendre que j’aimais le chocolat, on va continuer à m’en offrir et je vais devoir continuer à en manger en faisant semblant d’aimer cela. C’est une vie à côté de soi, on est dans un para-soi en permanence. Cela est souvent sous-tendu par la recherche de la conformité maximale : en essayant d’être le plus conforme possible par rapport aux désirs des autres de nous voir forts ou faibles, on s’assure de ne pas être rejeté. On se cache derrière un personnage social, que l’on interpose entre soi et les autres. Mais qui nous empêche de vérifier si le vrai serait ou non accepté : « Que se passerait-il si j’étais vraiment moi ? » Le mensonge va parfois jusqu’au bout, et jusqu’au pire. Je me souviens de ce collègue médecin que j’avais toujours connu de délicieuse humeur, d’un optimisme inoxydable, et qui s’est suicidé, du premier coup, sans se rater, comme souvent les médecins, professionnels jusqu’au bout du désespoir. J’ai parlé à son épouse. Qui m’a alors fait le portrait d’un collègue dévoré de peurs, de doutes et d’angoisses. Dont il n’avait jamais parlé à quiconque. Ravagé par la certitude de n’être à la hauteur pour rien. Épuisé par ses efforts pour donner le change, être compétent, être populaire. Jusqu’à son dernier jour.
Tentation du négativisme, de rabaisser tout le monde, de ne voir que les mauvais côtés, les mesquineries, les choses sombres, ou tristes. Parmi les buts, plus ou moins conscients, de cette stratégie : ne pas être le seul à être minable. Parfois, cette tendance cherche une justification et un habillage dans la lucidité : « À moi, on ne me la fait pas. » L’intolérance aussi, à tout ce qui remet en cause nos valeurs et nos certitudes, est sensible aux oscillations d’estime de soi : plus on doute de soi, moins on supporte ceux qui nous font douter, les contradicteurs, les étrangers, ceux qui n’ont pas le même avis ou la même vie que nous.
Problèmes avec la remise en question : trop permanente et lancinante, chez les personnes à basse estime de soi. Difficile ou impossible chez les personnes à haute estime de soi fragile, qui, face à ce qui pourrait leur apprendre, préfèrent nier leur responsabilité, détourner le regard, ou « tourner la page ».
Caractère excessif des émotions négatives (honte, colère, inquiétude, tristesse, envie…), par leur fréquence, leur intensité, leur durée, leurs répercussions comportementales et relationnelles, et les mille dégâts au quotidien qu’elles entraînent. Notamment la fréquence des conflits ou des tensions avec son entourage, que ces conflits soient ouverts ou cachés : colères et disputes, ou ressentiments et rancœurs, etc. Les problèmes d’estime de soi rendent souvent les personnes « compliquées » : « Avec toi, tout devient compliqué, tu nous fais des histoires d’un rien. On finit par préférer t’éviter. »

(Quand j'ai lu ça, je me suis cru dans un livre sur la douance lol)
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Message par ifness Sam 18 Mar 2017 - 1:33

Mwais c'est complexe, tout ça.

Parce que chacun est chacun.

Aussi ose-t-on à peine témoigner de soi,
ose-t-on donner conseil .....

J'ai vécu , tout ça. En mon Moi.
j'en suis sorti
1)par un médoc, un anti-dépresseur adapté, mon toubi a eu le flair, je ne dormais plus,
il m'a prescrit le bon.
2)via une psycha en cours, mais non-aboutie, mais sympa
3)par un projet de vie (même s'il s'avère aussi solide que du sable, comme nos vies le sont, en fait)

@carpe diem
j'ai vécu à peu près ce que tu as vécu. C'est horrible.(Dans un autre contexte).

Rien à dire. Je te lis.
Je m'en suis sorti (dépression qui entrainait une insomnie fatale) via un médoc.
2 ans, puis sortie douce(encore 2 ans à mi-dose). Pas de dépendance.
On ne peut pas tout faire seul(e).

Y'a un mélange, sur ce site, que je ne saurais décrire (va falloir que je fasse une étude exhaustive et que je publie dans "Nature")
entre les ressentis persos et les intras scientis.

Chuna, tu devrais pouvoir en être maîtresse, tu me déçois fortement. Twisted Evil

Benoît, tu as THEORIQUEMENT raison. Mais individuellement ?

Carpe, j'ai la sensation que c'est moi qui écris.
Pourtant ça fait longtemps qu'on se cotoie, non ?
C'est bizarre.

Bon, je vous écoute, toutes et tous.
So long.
Avec mon affection.
If.

ifness

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