Votre attention s'il vous plait. Merci.

Bonjour,
nan rien...

.

Désolé, suis qu'un clone. Vous prenez pas le chou pour des problèmes qui n'en sont pas mais merci pour votre attention.

Bonjour, bienvenue

As-tu un exemple d'un de ses raisonnements surprenants en mémoire et que tu pourrais nous raconter ?

Pourquoi en mémoire ?

Dont elle se souvienne, si tu préfères

.

Bonsoir,
Je me demande comment réagirait un enfant aussi mature soit-il à l'annonce d'un score hors norme... ça semble déjà ne pas être simple pour un ado ou un adulte.
Avoir évoqué le sujet avec ses parents est déjà une très bonne chose... si la situation se complique d'une façon ou d'une autre (résultats scolaires, comportement social...) il sera toujours temps pour les parents d'envisager de plus près cette hypothèse.
Pourquoi faire du préventif si tout va bien ?

ortolan a écrit:Le chiffre de 30% d'échec scolaire, qui est avancé par des psychologues cliniciens et largement relayé dans les médias incluant internet, repose sur un échantillon d'enfants et d'ados qui sont amenés à consulter un-e psychologue qui va détecter un haut QI.

Or, un article récent inspiré des travaux de Nicolas GAUVRIT (mais actuellement indisponible jusqu'à sa parution en mars dans une revue) remet en cause la réalité de ce pourcentage, invoquant un biais de recrutement. À savoir que si -imaginons- 10% de "zèbres" sont amenés à une telle consultation du fait de difficultés relationnelles (harcèlement scolaire par exemple), nos 30% tombent à ... 3%.

Merci pour cette remise en perspective, elle est on ne peut plus salutaire !

Je rejoins largement ortolan concernant la nécessité de laisser les parents prendre une décision de leur côté sans interférer. Ce choix est très important, d'autant qu'il ne semble pas acquis que l'enfant soit surdouée. Si le test révèle un score haut mais inférieur à 130, avez-vous considéré les conséquences possibles ? Le sentiment de ne pas être assez intelligente et d'avoir déçu pourrait très bien créer des failles dans la construction de sa personnalité.

En fait, dans tous les scenarii que j'envisage, je me dis que le rôle des parents et les projections qu'ils peuvent opérer sur la petite sont à considérer gravement et presque en premier lieu. Les vôtres aussi. S'ils espèrent avoir une progéniture hors-normes, alors ça lui collera à la peau — et autant la faire tester, juste pour tuer l'espoir qu'elle soit douée et l'hésitation qui va avec. Si la petite est bien comme ça, qu'elle ne se sent pas en décalage avec son milieu et que les parents ne semblent pas perturbés par l'éventualité d'une douance, autant en rester là. De toute manière, qu'allez-vous faire de plus ou de moins selon le résultat ? L'encourager dans ses passions ? Ne le feriez-vous pas si elle était d'une normalité absolue ?

Bonsoir Odette,

Je me permet d'intervenir sur ce fil,car nous avons fait tester notre fils il y a quelques mois,sa pediatre pensait également qu'il était surdoué.Mais pour elle si tout allait bien à l'école ce n'était pas important de savoir si il l'était ou non,dans son cas au niveau des apprentissages il n'y a pas de problèmes,par contre au niveau relationnel ça bloque un peu,il a beaucoup de mal à aller vers les autres,et ne participe pas à certaines activités qui l'angoisse(il ne sait pas encore nager,à cause de ça il se sent inférieur à ses copains).

C'est pour pouvoir l'aider à se débarrasser de ses craintes et angoisses que nous lui avons fait passer ce test.

Resultat.Le test a été négatif,notre fils s'est montré extrêmement stressé à certaines épreuves,je ne sait pas si célaboré à été une bonne idée en fin de compte,car nous nous retrouvons au point de départ et on se demande comment un enfant qui a autant d'avance à l'école peut avoir un score comme ça.En plus après avoir prit connaissance des résultats ,il a un peu perdu confiance en lui.

J'espère que cela se passera mieux pour vous,c'est déjà très bien de vous renseigner sur le sujet,mon fils est très proche de sa grand-mère,il a se voient tout les jours mais elle ne veux pas à admettre qu'il a certaines caractéristiques qui ne collent pas avec la notion de normalité.Pour elle les psy sont simplement là pour de mêler de ce qui ne les regardent.Alors, je trouve chouette qu'une grand-maman soit ouverte à ce genre de choses.

No Surrender a écrit:Bonsoir,

Pourquoi faire du préventif si tout va bien  ?

Tu ne te vaccines pas ?

Odette TLM a écrit:Tu ne te vaccines pas ?

La vaccination, c'est surtout obligatoire pour ne pas contaminer les autres... même si d'un point de vue perso ça m'arrange !
HP c'est pas contagieux, c'est congénital...

@Kolima :

No Surrender a écrit:

Odette TLM a écrit:Tu ne te vaccines pas ?

La vaccination, c'est surtout obligatoire pour ne pas contaminer les autres... même si d'un point de vue perso ça m'arrange !
HP c'est pas contagieux, c'est congénital...

Le congénital est une forme de contagion.

Si tu veux, mais pas exponentielle. Donc ça vaut peut-être le coup de laisser vivre.

Odette TLM a écrit:@Kolima : à à peine 4 ans, elle était capable de se décentrer spontanément d'une situation pour essayer de comprendre son rôle dans la réaction d'un autre. Combien d'adultes ne seront jamais capables de le faire ?

À cet age-là, et même plus jeunes ils peuvent se mettre un peu à la place de l'autre, non ?

Je connais une instit qui me raconte que ses élèves sont capables de comprendre qu'un d'eux a des soucis médicaux et que par exemple la gamine a sur elle un dispositif, mais que c'est ce dont elle a besoin pour bien vivre, sans pour autant qu'il faille en conclure que c'est bizarre, ou quoi que ce soit. Ces enfants ont dans les 3 ans et ils débattent déjà de religion à leur niveau, et j'ajouterai que ce niveau dépasse peut-être bien celui de certaines envolées sur ce forum à ce sujet.

M'enfin j'y connais rien personnellement... Si l'enfant parle et mange sa soupe, c'est que tout va bien, selon ma non-expertise.

Je comprends bien ce qu'a voulu te suggérer No Surrender.

Le souci aussi c 'est qu'il est normal de ne pas se développer au même âge. Par exemple, on en peut pas détecter certaines déficiences avant 3 ans parce qu'il est admis que les enfants n'ont pas de développement réellement normal à cet âge-là.

Peut-être avez-vous raison, Odette, mais peut-être avez-vous tort et si c'est le cas, vous risquez de faire peser sur les épaules d'une enfant de quatre ans un poids qu'elle pourrait avoir du mal à porter. Ne perdez pas cela de vue, la question est très délicate.

Salut , et pardon de n'avoir lu que le premier post.
Je n'ai pas eu le temps de faire un article pour généraliser et détailler mon point de vue :

Passer le test de QI est une grosse connerie.

Il faut passer en revue les tenants et les aboutissants .
Savoir qu'on a 140 de QI peut être salvateur quand on est persuadé d'être un idiot, tellement notre vie a été marginale et solitaire (pour nous, adultes)
En tout cas, certains enfants ne savent pas exactement qui ils sont, quelle est leur place dans le monde.
L'hyper-lucidité nous pousse à nous poser des questions existentielles qui nous décentrent totalement de nous même : Dans mon cas, non seulement j'avais une mauvaise image de moi, mais j'étais tellement outré par la misère du monde, que je n'éprouvais aucun intérêt à vivre.

Il est important de connaitre le pour et le contre avant une telle décision .
Mais avant tout, il faut s'assurer que ta petite fille est à l'écoute, et qu'elle a envie d'aller vers le haut. Si "tout va bien", pourquoi pas passer le test. Sinon, il faudra le passer un tout petit peu plus tard.

Etre blanc ou noir, quelle différence ? Etre surdoué, c'est la même chose.
Il faut que toi, sa famille , et ta petite filles, vous remettiez toutes les cartes sur la table, car il est urgent de communiquer et d'être patient : j'ai mis 20 ans à comprendre ce que "surdoué" veut vraiment dire. Il m'a fallut 20 ans pour avoir envie de sortir d'une idée reçue, d'un préjugé tout bête (à savoir : surdoué = petit génie = bon à l'école = réussite sociale etc.)

Or, qu'elle soit surdouée ou pas, elle a peut être d'autres faces à voir de plus près
-l'hypersensibilité liée (voir "comment gérer ses émotions" )
-Ne pas vivre "que" dans sans tête : savoir accepter son corps, accepter ses émotions, savoir comment tout ça fonctionne.
-Savoir qu'il existe 8 grandes familles d'intélligence et que c'est la société moderne qui valorise une seule d'entre elle , la preuve : aujourd'hui, on croit qu'il faut être bon en maths et avoir une bonne mémoire pour être un bon élève. Or, cela ne représente que 5% de toutes les facultés intellectuelles !
-Il existe d'autres particularités, comme les aspergers, les autistes, les dyspraxiques...
Je déteste attribuer une étiquette a quelqu'un, au contraire, mon but est de pouvoir s'identifier dans une famille bien distincte : si le test dit qu'elle est surdouée, il ne faudra pas s'arrêter à ça : on peut trouver des outils pour utiliser sa surdouance et avoir une vie merveilleuse, mais il ne faut pas s'arrêter à ça. Surtout pas.
-Bien maitriser le regard que l'on porte sur soi, l'estime de soi, le respect des autres, savoir où est notre place dans ce monde (je détaillerais une autre fois ? )
-En dehors de tout ces aspects, c'est avant tout une enfant.
Etant en train de reprendre mes études pour être prof, je me rends compte qu'il existe d'autres méthodes d'enseignements qui sont répondent à la question : Au lieu d'enseigner quelque chose a un enfant, l'idée est de mettre un cadre et des professeurs, de telle sorte que l'enfant ai lui même envie d'apprendre, et qu'il le fasse a son rythme. Céline Alvarez et Maria Montessori ont montré que l'école était une solution de dépannage pour former les enfants dans le monde du travail.
Mais a quel moment on parle d'épanouissement ? De partage, de respect, de valeurs humaines ? De connaissance de soi ?

Bref, le test de QI servira a vérifier si elle rentre dans la case "zèbre". Mais si jamais elle est handicapée mentale, est ce que ça change quelque chose ? Non, bien sûr que non. Elle est qui elle est. Elle sera qui a elle a envie d'être. Et elle doit avoir les outils et la volonté de le faire.
Qu'on soit intelligent ou pas, quelle différence ? C'est l'intelligence du coeur et l'ouverture d'esprit qui ouvrent les portes.

En bref : faites le tour de la question tout ensemble, passez ce fichu test, et prenez le temps d'interpréter les résultats à tête reposée.
Si jamais elle est vraiment surdouée, l'avantage c'est qu'elle aura une preuve irréfutable pour avoir confiance en son intelligence. Mais elle également libre de nier en bloc et de passer à côté de ça (inconsciemment malheureusement).
Autre risque : si jamais tout se passe bien , et qu'elle appartient bien a cette catégorie dite "surdouée", alors il est intéressant de lui faire rencontrer d'autres zèbres, des écoles spécialisées , mais attention a ne pas se renfermer : il n'y a pas de guerre entre les zèbres et les gens normaux. Il est urgent de faire la paix avec soi même, avec les autres élèves, avec les profs, avec les parents qui cherchent a avoir le controle.
La paix et la patience !