Un peu de merci dans ce monde de s'il te plait
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Un peu de merci dans ce monde de s'il te plait
Bonsoir à tous. Je me présente, je suis un internaute. (Si, si, je vous jure).
Comment j'ai atterri ici, à me présenter sur un forum de zèbres ? Qu'est-ce qui m'a amené à me dire que j'étais un zèbre et que j'avais besoin d'en parler ? Et bien c'est cette même chose qui amène les grands hommes à faire de grandes choses ou de grandes conneries : une femme. En effet, c'est ma petite amie, zèbre elle-même, qui peu de temps après m'avoir rencontré m'a conseillé ce forum après m'avoir gentiment expliqué ce qu'était un zèbre comme on explique à un enfant ce que c'est que la mort. La comparaison peut paraître extrême mais la révélation est de la même ampleur à mes yeux.
Enfin bref, elle me parle de ce forum et me voilà, trois moi après, entrain de faire ma présentation. Déja je tiens à vous dire que je ne suis toujours pas sûr d'en être un. Les "symptômes" si j'ose dire sont présents mais je n'ai jamais fait de test de QI ou quoi que ce soit qui coûte un oeil et un testicule pour être certain d'être différent ce qui, à mon goût, n'aurait strictement rien changé.
Petite enfance en maternelle assez étrange, j'étais tout seul, je me suffisais à moi même, les autres ne m'apportaient rien. J'étais heureux. J'ai appris à lire très vite blablabla.. Arrivé en primaire, changement de décor, je me rends compte que la vie sociale ça permet d'être heureux encore plus ! Pas de moqueries, pas de victimisation. C'est l'affaire de quelques semaines, je me rends compte que je peux me mettre tout le monde dans la poche à une vitesse déconcertante. J'en profite. On me propose de sauter le CE2, je refuse parce que je commence à me faire des bons copains. Le collège marque une autre étape : la vie sociale devient ma seule raison d'être. Je suis toujours conscient d'une certaine "supériorité" vis à vis des autres, que je trouve toujours grisante d'ailleurs, mais j'essaye à tout pris d'être le plus "cool" possible, je veux tout tout de suite. Pareil pour mes amis. 12 ans premier joint, 13 ans première cuite, 14 ans fumeur de clopes régulier, l'escalade caricaturale vers le poison.
Le cannabis est une révélation lorsque je commence à en fumer régulièrement en troisième. Je me rends compte que de me défoncer le crâne me permet de voir d'autres choses, de me détendre. Arrivé au lycée, le sentiment de supériorité devient culpabilisant, j'essaye de me "normaliser" au possible. Je ne veux plus me sentir puissant, ça en devient angoissant. Je continue d'être dans des groupes dits "populaires" mais je ne veux pas d'une image de meneur de groupe. Ma consommation de cannabis explose, entre cinq et dix joints par jour. Ca devient du quotidien, un train train laiteux qui me baigne dans un monde sans haut ni bas.
Mais un jour KATASTROF, un soir de première je lis une brochure sur le cannabis, bêtement, et je me rends compte que je suis accro. Oups. J'essaye d'arrêter. Double oups. Début d'un brainstorm qui n'en finit pas, dans la même période je me découvre une passion pour la free party et la drogue dure. Le LSD m'emmène dans des recoins de mon cerveau jusque là inexploré. Je vois des choses que je n'aurais jamais espéré voir un jour. Je les sens, je les touche, je les ressens.
Mais je n'évolue pas, je veux toujours tout, tout de suite, trop vite. Je suis mal à l'aise dans mon corps, dans ma société. Un jour j'en prends trop et je fais une solide dépression de presque deux mois. Je ne sors plus de ma chambre, je suis apathique. Puis je vais mieux, la free party et la drogue deviennent du quotidien. J'aime le son autant que j'aime la drogue.
Je ne fais pas tout ça par irrespect pour moi. Je m'aime. Sans rire les gars. Je sens que je suis bon. Mais je ne comprends pas qui je suis. On a beau m'expliquer je ne sais toujours pas ce qu'il faut faire pour que tout roule. Me voilà à la fac, complètement largué. J'ai une copine super, des parents au top, des potes en or. Pourtant je suis tout seul. Vraiment tout seul. Les idées fusent dans ma tête quand j'essaye de trouver le sommeil. Je n'entends plus le réveil. J'ai conscience des conneries que je fais, des conséquences. Je cherche quelque chose mais je ne sais pas quoi. Je cours dans le noir, j'assume les murs que je me mange. Ca fait mal mais je me remets à courir.
Ce texte n'a aucun sens, je ne sais pas pourquoi je le poste ici. J'ai cru comprendre que je m'adressais à des gens différents, aptes à comprendre des choses que des gens que je connais depuis des années n'assimilent pas. Je suis perdu à l'intérieur de moi même. Vous aurez remarqué que la drogue est une part très importante de ma vie. J'ai toujours aimé le voyage, voir des choses inaccessibles. J'aime rêver, j'aime raver. Sur cette conclusion plutôt ridicule et franchement puérile je m'en remets à vos réponses à la question que je ne sais pas me poser,
Comment j'ai atterri ici, à me présenter sur un forum de zèbres ? Qu'est-ce qui m'a amené à me dire que j'étais un zèbre et que j'avais besoin d'en parler ? Et bien c'est cette même chose qui amène les grands hommes à faire de grandes choses ou de grandes conneries : une femme. En effet, c'est ma petite amie, zèbre elle-même, qui peu de temps après m'avoir rencontré m'a conseillé ce forum après m'avoir gentiment expliqué ce qu'était un zèbre comme on explique à un enfant ce que c'est que la mort. La comparaison peut paraître extrême mais la révélation est de la même ampleur à mes yeux.
Enfin bref, elle me parle de ce forum et me voilà, trois moi après, entrain de faire ma présentation. Déja je tiens à vous dire que je ne suis toujours pas sûr d'en être un. Les "symptômes" si j'ose dire sont présents mais je n'ai jamais fait de test de QI ou quoi que ce soit qui coûte un oeil et un testicule pour être certain d'être différent ce qui, à mon goût, n'aurait strictement rien changé.
Petite enfance en maternelle assez étrange, j'étais tout seul, je me suffisais à moi même, les autres ne m'apportaient rien. J'étais heureux. J'ai appris à lire très vite blablabla.. Arrivé en primaire, changement de décor, je me rends compte que la vie sociale ça permet d'être heureux encore plus ! Pas de moqueries, pas de victimisation. C'est l'affaire de quelques semaines, je me rends compte que je peux me mettre tout le monde dans la poche à une vitesse déconcertante. J'en profite. On me propose de sauter le CE2, je refuse parce que je commence à me faire des bons copains. Le collège marque une autre étape : la vie sociale devient ma seule raison d'être. Je suis toujours conscient d'une certaine "supériorité" vis à vis des autres, que je trouve toujours grisante d'ailleurs, mais j'essaye à tout pris d'être le plus "cool" possible, je veux tout tout de suite. Pareil pour mes amis. 12 ans premier joint, 13 ans première cuite, 14 ans fumeur de clopes régulier, l'escalade caricaturale vers le poison.
Le cannabis est une révélation lorsque je commence à en fumer régulièrement en troisième. Je me rends compte que de me défoncer le crâne me permet de voir d'autres choses, de me détendre. Arrivé au lycée, le sentiment de supériorité devient culpabilisant, j'essaye de me "normaliser" au possible. Je ne veux plus me sentir puissant, ça en devient angoissant. Je continue d'être dans des groupes dits "populaires" mais je ne veux pas d'une image de meneur de groupe. Ma consommation de cannabis explose, entre cinq et dix joints par jour. Ca devient du quotidien, un train train laiteux qui me baigne dans un monde sans haut ni bas.
Mais un jour KATASTROF, un soir de première je lis une brochure sur le cannabis, bêtement, et je me rends compte que je suis accro. Oups. J'essaye d'arrêter. Double oups. Début d'un brainstorm qui n'en finit pas, dans la même période je me découvre une passion pour la free party et la drogue dure. Le LSD m'emmène dans des recoins de mon cerveau jusque là inexploré. Je vois des choses que je n'aurais jamais espéré voir un jour. Je les sens, je les touche, je les ressens.
Mais je n'évolue pas, je veux toujours tout, tout de suite, trop vite. Je suis mal à l'aise dans mon corps, dans ma société. Un jour j'en prends trop et je fais une solide dépression de presque deux mois. Je ne sors plus de ma chambre, je suis apathique. Puis je vais mieux, la free party et la drogue deviennent du quotidien. J'aime le son autant que j'aime la drogue.
Je ne fais pas tout ça par irrespect pour moi. Je m'aime. Sans rire les gars. Je sens que je suis bon. Mais je ne comprends pas qui je suis. On a beau m'expliquer je ne sais toujours pas ce qu'il faut faire pour que tout roule. Me voilà à la fac, complètement largué. J'ai une copine super, des parents au top, des potes en or. Pourtant je suis tout seul. Vraiment tout seul. Les idées fusent dans ma tête quand j'essaye de trouver le sommeil. Je n'entends plus le réveil. J'ai conscience des conneries que je fais, des conséquences. Je cherche quelque chose mais je ne sais pas quoi. Je cours dans le noir, j'assume les murs que je me mange. Ca fait mal mais je me remets à courir.
Ce texte n'a aucun sens, je ne sais pas pourquoi je le poste ici. J'ai cru comprendre que je m'adressais à des gens différents, aptes à comprendre des choses que des gens que je connais depuis des années n'assimilent pas. Je suis perdu à l'intérieur de moi même. Vous aurez remarqué que la drogue est une part très importante de ma vie. J'ai toujours aimé le voyage, voir des choses inaccessibles. J'aime rêver, j'aime raver. Sur cette conclusion plutôt ridicule et franchement puérile je m'en remets à vos réponses à la question que je ne sais pas me poser,
Longhetti- Messages : 17
Date d'inscription : 04/08/2012
Localisation : Bretagne
Re: Un peu de merci dans ce monde de s'il te plait
Bonjour ou bonsoir, et bienvenu.
Le chiffre du QI n'est q'un aspect du diagnostic. Après tout, si tu te sens bien ici, si tu te sens en phase avec ce qui est dit, alors le reste n'a que relativement peu d'importance en comparaison.
Tu dis que ce texte n'a aucun sens ; je l'ai trouvé d'une limpidité déconcertante, surtout pour quelqu'un qui dit consommer régulièrement du LSD.
Comme tu écris bien, tu pourrais écrire un recueil de tous les trucs qui n'ont "aucun sens" et qui te passent par la tête. Pas pour les autres, mais pour toi.
En relisant à froid, tu pourrais commencer à te comprendre.
Le chiffre du QI n'est q'un aspect du diagnostic. Après tout, si tu te sens bien ici, si tu te sens en phase avec ce qui est dit, alors le reste n'a que relativement peu d'importance en comparaison.
Tu dis que ce texte n'a aucun sens ; je l'ai trouvé d'une limpidité déconcertante, surtout pour quelqu'un qui dit consommer régulièrement du LSD.
+1 : toutes les réponses sont sous ton nez, reste à trouver la ou les questions.je m'en remets à vos réponses à la question que je ne sais pas me poser,
Comme tu écris bien, tu pourrais écrire un recueil de tous les trucs qui n'ont "aucun sens" et qui te passent par la tête. Pas pour les autres, mais pour toi.
En relisant à froid, tu pourrais commencer à te comprendre.
Jibi- Messages : 90
Date d'inscription : 08/10/2012
Age : 45
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