46 winters Yangue star planete Mars
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Jean Luc, Amma en plein
side chronique d'Adopte, V.
side chronique d'Adopte, V.
Je l'avais appelé le 1er soir de relâche. Le soleil promettait le printemps, les whatsapps de bonnes vacances de collègues disséminés pour l'occasion sur tout le territoire fleurissaient dans un soupir de soulagement : la pause de Pâques.
F., en sortant de l'école, tenait à aller boire un verre en terrasse avec moi pour profiter des derniers rayons avant d'aller s'occuper de sa mère diminuée. Je craignais le passage et l'installation autour de notre table d'autres professeur.e.s, j'étais incapable de soutenir une conversation sur les projets de vacances. Avec mon burn out, de toutes façons, je n'en avais aucun sinon celui de tenter de survivre à l'enfer de l'insomnie de long terme qui me suçait à demi vivante le suc telle une araignée.
J'avais hâte que ça se termine, que je puisse rentrer dans ma grotte, pouvoir chialer mon désespoir de vivre.
Nous avions enfin, Jean Luc et moi, réussi à trouver date et horaire compatibles. Soulagement.
C'était avant la fin prévue de mon séjour à l'ashram, mais tout était bien ainsi. C'était aligné.
« Tu me raconteras ».
Les grands éveillés urbains n'ont l'air de rien, et c'est peut être cela qui les protège de la violence ambiante.
J'aborde sa tour avec un soulagement prospectif. Quoiqu'il se passe, ce sera bien.
Son sourire est chaud quand il ouvre la porte. Nous nous prenons dans les bras.
« Je suis contente de te voir » / « moi aussi j'ai beaucoup pensé à toi ».
« Raconte ».
Je pose mon sac sur le canapé, déroule mon écharpe,
« - Alors, sur le formulaire d'inscription déjà, il y avait « nom spirituel »...
-Oui. Tu n'en as pas...
Mmh... première bourde. J'imagine que l'on entre dans une sphère spirituelle prospective. Après quelques hésitations, je tape sans conviction celui du forum sur lequel j'écris, Sâdhanâ « pratique régulière et soutenue » en gros...
C'est bien. C'est un choix qui a du sens pour toi. Ce n'est pas grave.
Je me suis mise dans une situation de porte à faux insoutenable sans le savoir. La dame qui me fait visiter est charmante, souriante, les abords du moulin, qu'elle me fait visiter , un enchantement.La rivière aux eaux pures qui berce les dévôts de son chant limpide et régulier, les narcisses et les violettes qui parsèment ses berges propices à la méditation, le chant des oiseaux dans les rayons timides du soleil. Elle me présente le grand temple, dans lequel se rassemblent les fidèles pour les bhajans quotidiens, les évènements rassemblant foule, et termine par le petit temple, une pièce petite et sombre comme une grotte dans laquelle trône la photo du visage et des pieds de Amma sur un fauteuil couvert de soierie. Mes mains se joignent instinctivement sur mon front.
« Oui, sourit-elle, on La sent vraiment ici. »
C'est là qu'après avoir posé mes affaires dans la chambre collective de l'étage, je me réfugie pour encaisser le changement de monde. Je suis dans un ashram, pas un lieu de stage pour touristes du bien-être. Dès la porte refermée, une bouffée de larmes explose dans ma poitrine.Je reprends doucement ma respiration, dans les yeux d'Amma qui m'enveloppent.
Assise seule sur mon zafu face à elle, ses yeux sombres et lumineux braqués sur moi, je reçois une première question :
Mérites-tu ton nom ?
Un peu surprise, je pars dans des justifications philosophico-spirituelles qui me satisfont branlant.
Et bien, je suis la protectrice des vieilles dames dans mon immeuble, qui m'accordent valeur et confiance. Je donne de l'amour dans le quotidien de ma profession, à des enfants en carence,
un peu d'argent régulièrement à des personnes dans le besoin dans la rue. Je prends soin de ma planète, redonne vie à des plantes, les nourrit de mon sang.Je fais l'amour comme une offrande au divin. Je fais de mon mieux d'humaine avec ses failles et ses défauts mais je suis sincère. Je pratique moins le Yoga en ce moment par épuisement, mais avec le cœur. Aussi, peut être la Sâdhanâ est-elle présente en moi sous différentes formes.
Amma sur son trône m'enveloppe d'amour mais se tait.Je La salue une dernière fois puis quitte le petit temple.
Cependant, le sentiment d'imposture s'impose petit à petit et je gagne en malaise.
Le moment de la lecture d'Amma autour de la table, dans la salle à manger devient difficile.
Les yeux se tournent vers moi avec intérêt, l'invitation à la Sâdhanâ de la tenture dans mon dos, toute proche du mantra de l'acte Brahman me pointent du doigt sans pitié.
Un brésilien parle de son enfance orpheline, d'un background vaudou. Je ne comprends pas très bien ce qu'il dit, accent, compote de neurones, j'ai plaisir néanmoins à écouter sur le thème des effets de la pratique sur l'élévation de la conscience.
Je suis dans un état de délabrement physique et mental avancé, je demande qu'on m'appelle plutôt par mon prénom, j'ai l'impression que tout le monde tique,je ne me rends pas compte que je suis à fleur de fascia, et que toutes mes interprétations sont soumises à des sensations exacerbées.
L'organisation de la seva de l'après midi clôt la réunion.
Bien. F., tu iras avec C. au tri et repassage des vêtements pour la grande braderie.
Bien sûr, gars. J'y vais. Je te dis pas ce qu'il te répond mon féminisme, ce serait salir la maison d'une Sainte. Tiens pour ton égo, ma belle. Faire n'importe quoi, récurer les chiottes en chantant des mantras dans l'équinimité.Avec joie et conscience. File moi des chiottes. Nan.Arrrh.
C.est aussi chaleureuse qu'un torrent de montagne en février. Finit par me décocher un sourire quand elle constate le rythme industriel de mon fer vapeur. Une pratique abandonnée il y a près de 30ans, quand je ne repasse plus les chemises de mon père.Je pense que mon visage rappelle vaguement quelque chose d'humain, je suis un spasme de vomissure d'épuisement toute entière mais tiens mon poste jusqu'au bout.
Le reste de ma journée est un enchaînement de bourdes de la novice : tous les rituels autour des repas, l'organisation minutée de la journée de dévotion un casse tête stressant pour la handicappée spatio temporelle que je suis. Une vague puis prégnante chlaustrophobie m'envahit. Amma est partout : dans les chambres, la cuisine, sur une horloge, dans les toilettes. Je me sens de plus en plus agressée. Ca vire à la souffrance aigüe. Je me réfugie à nouveau dans le petit temple, m'installe.
Mère, pourquoi m'envoies tu tant de souffrance dans ta Demeure ? Tout ici me griffe et me lacère, il n'y a rien de doux, rien de chaud. Je suis si seule. Pourquoi ?
Ce n'est pas moi qui te fais souffrir, c'est ton mental.
Ce n'est pas moi qui te fais souffrir, c'est ton mental.
Bien sûr mais, oui mais, non mais
Ce n'est pas moi qui te fais souffrir, c'est ton mental.
Ses réponses me déchirent sans m'apaiser,ses yeux sombres et aimants me renvoient dans mes cages. Impénétrable, une Joconde, dont je ne comprends le propos même si j'en comprends chaque mot.
Je sais.Je sais. Le voile se déchire comme mes hémisphères cérébraux sous la torture.
La soirée n'apporte aucun apaisement. C. qui gérait la préparation de la braderie, se révèle être une compagne de chambre désagréable, soufflant derrière son livre, du moindre de mes mouvements, que je calcule au maximum pour ne pas troubler sa paix. Refuse de mettre son portable sur mode avion pour la nuit, élément incontournable de mon accès au sommeil, pour l'électrosensible que je suis. Autant pour moi.
J'échange avec V. Il devait venir en ces murs il y a des années avec son ex, et avais pris l'option couette prolongée et active, garantie d'un week end de plaisir.
C'est vrai que plaisir du corps, il n'y a ici, du moins dans ce que mon mental me présente au menu.
Je ne pourrai rester le temps prévu de mon séjour, la souffrance est trop aigue.
-A cette seconde, je préfèrerais tes draps.
-Hihihi. Tu m'étonnes. Viens ( se cache les yeux)
suis pas zentil ( clin d'oeil)
-Si je tiens pas ma semaine, tu me verras sûrement débarquer pour rattrapage.
-Je pars dans deux jours, chouchou. Bisous, tête de linotte.
-Bon à savoir.
Le lendemain, pieds dans le tapis de prière, je loupe le petit dej, massacre le déjeûner collectif, sauvée par mon binôme, un homme d'une soixantaine d'années bienveillant et one track minded, qui a tout largué, et passe sa vie dans un hermitage nomade hexagonal.
Elargir son expérience spirituelle. Il est très actif dans la communauté, mais est franc tireur, pas dévôt, ce qui, selon ses dires, ne le met pas en situation de grâce auprès des fidèles de l'absolu.
Me parle de ses vies passées, du Christ, des grands éveillés. Beaucoup de sagesse, parfois une ouverture étroite. Sa présence me nourrit cependant.
Cette préparation de repas, qui ne devrait être qu'Amour fait bouche, est un paroxysme de stress.
Le silence imposé du repas une bénédiction.
Je finis par m'octroyer une pause de seva pour l'après midi et retourne à ma couche.
Ma décision est prise. Peut être que mon temps d'acclimatation est plus long encore que lors de mon stage de tantra. Mais je ne suis en capacité de porter plus avant ce que vomit tout mon être.
C'est le deuxième jour du jeûne de mon esprit, là où toutes les toxines déchargent un max et empoisonnent à moitié.Mais mon épuisement rend ce passage impossible . Accepter ses limites.
Je n'irai pas au bout cette fois ci. Ma résignation m'apaise. Je suis alignée.
V. travaille ses photos de nu. Mon sein en life size.
-Ca te dit que je passe ce soir ?
- Oui !!
- Oui !!
Je respire. Je sais que ce sera paisible, excitant et chaud.V. Un havre. Ses yeux d'une clarté quantique, ancrée, sans virages.
Je tiens à préparer spirituellement mon départ et me joins, comme la veille, aux rares participants de bhajans du grand temple.
Je galère moins à me repérer dans les textes sanskrits proposés pour la méditation chantée de la fin de journée. L'Union avec les textes s'ouvre comme une fleur, je me dépouille en respirant Krisna, Kali et Durga. Je souris, je suis bien. Ai-je pris la bonne décision ? Aurais je dû rester ?
Les dés sont jetés, tout est bien ainsi. Mon dernier repas, quelques échanges de plus, de la douceur dans les regards. Le mien était il si dur ?
Des au revoir, pas des adieux, car je sais que je reviendrai, autre, autrement.
Dernier passage dans le petit temple, remercier Ama. Dernier dialogue.
Je m'assieds en sukhasana pour la troisième fois devant l'autel, la photo géante de son visage, de ses pieds, les plumes de paon, son ombrelle indienne si haut perchée, d'or Shiva et Ganesha.Je comprends à présent. Rien n'est superficiel, décoratif.
Je vais partir. Je n'ai pas pu faire plus. Ce fut un voyage intense, et je te remercie d'avoir cheminé à mes côtés. Je reviendrai, je sais un peu plus. C'était une immersion. Je suis venue te saluer.
Vas. Tu es bienvenue. Tu as pris ce que tu devais prendre. Chaque expérience apporte son lot.
Je suis là, dans ces yeux. Je ne te lâcherai pas.
Vas. Tu es bienvenue. Tu as pris ce que tu devais prendre. Chaque expérience apporte son lot.
Je suis là, dans ces yeux. Je ne te lâcherai pas.
Waze me mène chez V. Il a dans son porte feuille une petite photo d'Amma, qui l'accompagne partout, donnée par son ex.Le Chat est en forme, de nature, la chienne traîne paisiblement sa vieillesse douloureuse.
C'est chaud. Nous célébrons à l'huile de massage nos retrouvailles enchantement, un sacre des corps, véhicules du sacré.
Je reprends la route dans la nuit. Je reviens d'un long voyage, dans un temps qui n'est pas celui du monde. So far so close.
A mon retour, en effet, après avoir reçu sa photo, des bijoux rituels, Amma me demande de purifier l'énergie de mon antre. Oui, comment et pourquoi ne l'ai je senti.
Je passe ma chambre et tout mon lieu de vie à la sauge blanche puis à l'encens. Ce n'est que là que je perçois à quel point l'énergie de mon logis était rance et chargée.
Puis de réorganiser un autel digne de ce nom. J'y passe une matinée, inspirée par Nina Hagen qui chante dans ma tête.
Il est beau, incontournable, core de mon ventre. Tout est bien.
D'autres jours encore, d'autres nuits. Le corps de V. est une usine vibratoire qui chatouille mes cellules profondes, mes sens prennent des inclinaisons de montagnes russes, les tripes scotchées de vertige sur souffle court.
En fait, j'éprouve un grand honneur à la lecture de tes mots, exprimant le bonheur éprouvé d'une relation sexuelle avec moi.(...)J'aime faire l'amour et le corps de la femme est comme un poème en braille. Pour l'apprécier, le comprendre, je dois le caresser, le toucher, le sentir, le pénétrer, le serrer, le canaliser, le calmer, le dompter !
Comprendre le désir sans mots, les attentes de la gouvernante, cet être Ô combien respectable, femme enfant, déesse ou animale,créatrice du bonheur intense de la vie (…).
Au matin de ce jour venteux et frais, deux flûtes à champagne vides sur le plan de travail,traces de doigts, pelures de tranches fines de gingembre frais sur la planche, quelques fraises pur sucre mêlant leur parfum à un spectre d'encens, rescapées provisoires de la transition énergétique de la veille. Suce seule jusqu'aux feuilles, nectar rouge,transparent, dense sur les papilles serpente entre les doigts. Bol vide.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Il me reçoit comme à l'accoutumée dans son grand bureau, un divan au jeté vierge nickel traçant un parcours entre les fauteuils des patients devant lui, et la fenêtre desquelles on voit se balancer la cîme de platanes.
A quoi sert il?
Des sculptures, un bouddha.
Il termine en général la séance dans l'espace d'une virgule par une longue inspiration, un sourire on va s'arrêter là pour aujourd'hui.
Ouais? A chaque séance, je me dis que disséquer mon passé ne sert pas à grand chose. Je l'ai tellement fait que mon scalpel est blunt et mes entrailles une planche d'anatomie organique.
Je lui ai glissé une ou deux fois en cours de séance.
- Votre accident de vélo, là, en sens interdit, la vitesse sur pavé humide, ça ne vous fait penser à rien?
-Ma généraliste me dit qu'il faudrait que je devienne adulte. Ca me fait rire mais elle a raison.Une amie m'a dit il y a peu que je jouais ma vie à la roulette, ça m'a escagacé le ventre...
- Un sens interdit, c'est comme une impasse.Des règles sont enfreintes ( non gars, je trouve pas ton parallèle fonctionnel).
C'est à l'image de vos relations amoureuses, amicales parfois .
Longue inspiration, sourire.
on va s'arrêter là pour aujourd'hui
Merde.
A quoi sert il?
Des sculptures, un bouddha.
Il termine en général la séance dans l'espace d'une virgule par une longue inspiration, un sourire on va s'arrêter là pour aujourd'hui.
Ouais? A chaque séance, je me dis que disséquer mon passé ne sert pas à grand chose. Je l'ai tellement fait que mon scalpel est blunt et mes entrailles une planche d'anatomie organique.
Je lui ai glissé une ou deux fois en cours de séance.
- Votre accident de vélo, là, en sens interdit, la vitesse sur pavé humide, ça ne vous fait penser à rien?
-Ma généraliste me dit qu'il faudrait que je devienne adulte. Ca me fait rire mais elle a raison.Une amie m'a dit il y a peu que je jouais ma vie à la roulette, ça m'a escagacé le ventre...
- Un sens interdit, c'est comme une impasse.Des règles sont enfreintes ( non gars, je trouve pas ton parallèle fonctionnel).
C'est à l'image de vos relations amoureuses, amicales parfois .
Longue inspiration, sourire.
on va s'arrêter là pour aujourd'hui
Merde.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Madame,
il n'y a que toi pour vraiment te comprendre,
garde cela bien au chaud dans ton coeur,
le souffrance est nôtre, par nous et donc pour nous.
Aussi bien elle est,
aussi bien elle peut ne plus être.
il n'y a que toi pour vraiment te comprendre,
garde cela bien au chaud dans ton coeur,
le souffrance est nôtre, par nous et donc pour nous.
Aussi bien elle est,
aussi bien elle peut ne plus être.
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
jo! wouala.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
CHRONIQUES D'ADOPTE
effort de ce monde
Des hommes en rayon fakent; un coup, deux d'une demi lune, disparaissent au jour.
Je n'ai pas humé leurs draps, leur tempe déjà sourdait aigre et ils ne connaissent en rien le lourd coton des miens.
Ray Bans,tatovage saillant si ce n'est seyant, s'offrent à feuilletage de la célébrité du vide comme une annonce bruyante précédant un morceau trop écouté. Un moule made in China,amnésie sur la porcelaine,glissant vers le sein tout schuss, virage extrême, ça couvre de poudreuse.Pas longtemps.
Pas prêt.
Viennent se torcher le discours au sopalin comme ils essuient leur sperme.
On pourrait douter qu'ils sont nés d'un amour et du sang d'une femme.
La radio de mon genou est épouvantable. Des bouts d'os baladent ma jambe, la rotule friable comme une lame de sèche. J'ai été indestructible.C'était hier, mais je suis méconnaissable et ne le vois pas.
Je n'imagine pas la fin d'un monde au crépuscule du calendrier de l'année. Celui là même que l'on recycle bonne conscience de fin de semaine. Les pompiers? les chatons? so cute puppies.
Je fouille encore pourtant, constat déjà dressé; je ne suis pas de ce temps,pas de mon âge, pas de ce monde.
Que faire Nicolas?
Enterrer les morts, réparer les vivants.
Mon coeur Santa Sebastiana. ahaha.
A quoi sert que tu battes d'un coup si vite, si c'est pour inexorablement me pousser à terre brûler?
Un compagnon.Ils existent pourtant. Je les ai vus sous des plafonds de cuisine,éclairés crus,caresser le cuir du fauteuil de leurs premiers souffles courts inspirant leurs yeux affolés, simples heureux à tombée du jour, partager un thé, des projets, mon Cambodge.
Compvivant, compriant, compchaud, compjenepartirai pas.Comppeau. Compsouffle.
Frère d'âme imperméable aux déluges, aux flétrissures des fleurs brûlantes, l'écho qui gonfle indifférent du roulement d'un skate sur le boulevard. Ceux qui ne cherchent pas trouvent.
Le presque silence de la nuit. son vide apaisant. Les étoiles loin de la vie des hommes, qui murmurent et gigglent, flickerent comme une vie de quelques jours. A l'aube toujours de l'émerveillement. J'aime les étoiles. Elles sont bavardes et légères, des séraphins.
Le regard de mon bébé lavait les débordements de ma vasque en bord de sa pureté.C'est là que j'ai bu à la source de la première âme, je t'en ai gardé une coupe.
Ainsi l'amour: un vertige du haut de Ta candeur, se laisse choir à demi conscient desarmé mes bras, une invitation à fermer les yeux et quitter le sol pour que ma peau dépose sur la tienne toute sa voilure .Les yeux nus et offerts, les tiens, les miens, élevés à la brume de la forêt, loin des chaînes humaines.Je suis orang outangue et veille sur la linguistique de la beauté.
Pudeur, retenue, bergamasques, oripeaux inutiles, une carte routière des Bouches du Rhône à lire sur la Lune, un abonnement RTM dans la jungle. Ah.Des vestiges de fât.
Peut être rien dans cette vie. Temps mort. Le sacre du printemps prochain, ou des cerisiers en fleur la saison suivante. Que boire d'Absolu encore quand on rechigne à russe?
Le nectar ne se trouve plus que chez Jocker, il est tari, dit-on, périmé entends je hurler.
Toi, toi, en longues goulées, ton lait salé, cocktail surprise.
Il vacillait en bord de Falls, ramenait tout dans un souffle, et s'offrait encore une heure durant.
Tu es trop en demande, tu le sais bien, répétait king Sha.
Tu penses trop, tu décortiques trop.
Je ne suis pas assez quantique, Vince
On est connectés, rétorquait il,tu apprendras à l'entendre
Tu penses trop, tu décortiques trop.
Je ne suis pas assez quantique, Vince
On est connectés, rétorquait il,tu apprendras à l'entendre
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Oh,
ô tant de reflets se voulant luisants
Là cet extérieur que je tente d'observer
Le sot n'est pas plein
ainsi il se vide
Désunissant l'unité,
percevant à travers chaque sens,
le bât blesse un être séparé
Souffrance de ses multiples formes
nous accable de ses nuances
Peut-être ai-je envie de te dire mais,
As-tu osée regarder l'ensemble des choses,
tout ce qui te fait est bien assez grand
magnifiquement vêtue,
de ton âme
l'équilibre est déjà,
comme il a toujours était
présent
dans, hors, avec, sans
et même dans les ou comme les et,
toujours.
puisque tout part de toi pour y revenir,
ose, la marche est juste là.
pas si loin et pas si près,
juste ou il faut,
autant déterminé que non déterminé
Madame, tu sais, maintenant quand on me pose une question, je répond par une autre.
c'est drôle,
oui l'équilibre est une drôle de chose...tout pèse dans la balance qu'il s'en va disparaitre aussitôt...tant qu'a faire considérons l'ensemble pour que la partie ne nous pèse donc pas.
Bye.
ô tant de reflets se voulant luisants
Là cet extérieur que je tente d'observer
Le sot n'est pas plein
ainsi il se vide
Désunissant l'unité,
percevant à travers chaque sens,
le bât blesse un être séparé
Souffrance de ses multiples formes
nous accable de ses nuances
Peut-être ai-je envie de te dire mais,
As-tu osée regarder l'ensemble des choses,
tout ce qui te fait est bien assez grand
magnifiquement vêtue,
de ton âme
l'équilibre est déjà,
comme il a toujours était
présent
dans, hors, avec, sans
et même dans les ou comme les et,
toujours.
puisque tout part de toi pour y revenir,
ose, la marche est juste là.
pas si loin et pas si près,
juste ou il faut,
autant déterminé que non déterminé
Madame, tu sais, maintenant quand on me pose une question, je répond par une autre.
c'est drôle,
oui l'équilibre est une drôle de chose...tout pèse dans la balance qu'il s'en va disparaitre aussitôt...tant qu'a faire considérons l'ensemble pour que la partie ne nous pèse donc pas.
Bye.
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Je n'y arrive pas trop ce matin, Jo, ça pique.
Faut que j'attende que la Biseptine passe la surface.
Une épaule ou le ventre d'une chatte pour s'oublier.
Après je reviendrai.
bonne journée à toi et à toutes tes belles questions/ réponses
Faut que j'attende que la Biseptine passe la surface.
Une épaule ou le ventre d'une chatte pour s'oublier.
Après je reviendrai.
bonne journée à toi et à toutes tes belles questions/ réponses
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Ce type est génial.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
de magnifiques témoignages.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
En classe, je fais un bond parallèle dans le temps en histoire sur la civilisation égyptienne de l'antiquité. La fin du Néolithique courra de traverse.
C'est mon gros kif de l'année: on va à la Vieille Charité lire des bas reliefs et des sarcophages en hiéroglyphes, en démotique.
Ils sauront les basiques des techniques de momification, le nom des dieux sur une peinture, savoir qu'une main coupée de momie équivaut à refuser à son/ sa propriétaire les Champs du Yalou.
Hors de question que tu y sois sans émerveillement, sans culture, sans curiosité.
Dans toutes les religions polythéistes, il y a deux principes primordiaux dont naît le monde : dans le Kalevala finnois, c'est le bris de l'oeuf premier qui déploie le monde, mais chez les Mésopotamiens, ce sont une rivière femme et la mer homme je crois, qui coexistent longtemps avant ce se rencontrer et de crééer ensemble. De même chez les Egyptiens, la Terre mâle Geb, s'unit à la féminité de Nout.
Quand un.e pharaon.ne mourait, tout son nécessaire de vie, jusqu'aux esclaves de platre, char, meubles, vêtements, tout était prêt pour la grande croisière vers l'Autre Vie.
Je repense à ce moine bouddhiste mongol, exhumé intact sans avoir été éviscéré ( qui par contre est une pratique religieuse essentielle à la conservation du corps).
Le pouvoir de l'Esprit sur la matière.
Et si les techniques égyptiennes n'étaient que partie de la science de la conservation du corps. Ils croyaient en une réincarnation heureuse et éternelle, cosmique. La plupart dans une vie "post mortem" de béatitude, désincarnée.
Pourquoi n'existerait-elle pas, cette dimension qui échappe à nos sens incultes?
Ne rejoint-elle pas les exposés indien, bouddhiste?
Tant de cultures dans le monde, pour la plupart disparues, qui n'assimilent pas la mort physique à la mort de l'âme, de l'énergie. Par observation de la nature, le premier milieu d'étude du monde, on voit bien qu'il n'y a de mort que là où les déchets humains supplantent le processus de transformation permanente du vivant.
En nous plaçant hors de la nature, homo ex natura dea, nous nous sommes coupés d'un lien à l'univers, nous arrogeant le droit de soumettre celle-ci. De prendre sans donner, avec excès et violence.
Pétris de pensée abrahamique,nous avons perdu notre pouvoir: celui du Lien avec notre nature cosmique. Nous avons été déforméduqués au viol.
Le XXIe siècle qui s'enorgueuillit de son abondance qui affame et tue, sans foi ni loi autre que la violence, qui ne cesse de détruire malgré tous les signaux d'alerte .
Je commence à lire ( rarement)les textes de génèse avec moins de recul occidentaliste blanc mâle.
L'union de deux principes complémentaires, masculin sacré et féminin sacré quelques soient leurs formes, est dans les premières lignes des mythologies premières.
Or le féminin tient trop de place là. Il est puissant: le foyer de la vie, de la connection directe au divin, à la nature.
Le conditionnement à l'écrasement de la femme est multimillénaire. Comment ne pas en faire une référence quand à notre connaissance, si peu de cultures célèbrent encore le féminin sacré .
Quand ce que l'on a souvent en tête, nombrilistes des lumières que nous sommes,sont des images erronées, arrogantes dans leur ignorance, gynécides.Et pourtant quelle flamme petite que ces Lumières face aux braséros des connaissances, techniques perdues ( exemple: la découpe parfaite du basalte de tombeaux, impossible à réaliser de nos jours sans laser).
Au commencement du Tout, chez beaucoup d'anciens était
une femme puissance de vie, face à un mâle alpha.
Pas cette image difractée et jugée en ses carcans de vierge, mère et putain.
C'est mon gros kif de l'année: on va à la Vieille Charité lire des bas reliefs et des sarcophages en hiéroglyphes, en démotique.
Ils sauront les basiques des techniques de momification, le nom des dieux sur une peinture, savoir qu'une main coupée de momie équivaut à refuser à son/ sa propriétaire les Champs du Yalou.
Hors de question que tu y sois sans émerveillement, sans culture, sans curiosité.
Dans toutes les religions polythéistes, il y a deux principes primordiaux dont naît le monde : dans le Kalevala finnois, c'est le bris de l'oeuf premier qui déploie le monde, mais chez les Mésopotamiens, ce sont une rivière femme et la mer homme je crois, qui coexistent longtemps avant ce se rencontrer et de crééer ensemble. De même chez les Egyptiens, la Terre mâle Geb, s'unit à la féminité de Nout.
Quand un.e pharaon.ne mourait, tout son nécessaire de vie, jusqu'aux esclaves de platre, char, meubles, vêtements, tout était prêt pour la grande croisière vers l'Autre Vie.
Je repense à ce moine bouddhiste mongol, exhumé intact sans avoir été éviscéré ( qui par contre est une pratique religieuse essentielle à la conservation du corps).
Le pouvoir de l'Esprit sur la matière.
Et si les techniques égyptiennes n'étaient que partie de la science de la conservation du corps. Ils croyaient en une réincarnation heureuse et éternelle, cosmique. La plupart dans une vie "post mortem" de béatitude, désincarnée.
Pourquoi n'existerait-elle pas, cette dimension qui échappe à nos sens incultes?
Ne rejoint-elle pas les exposés indien, bouddhiste?
Tant de cultures dans le monde, pour la plupart disparues, qui n'assimilent pas la mort physique à la mort de l'âme, de l'énergie. Par observation de la nature, le premier milieu d'étude du monde, on voit bien qu'il n'y a de mort que là où les déchets humains supplantent le processus de transformation permanente du vivant.
En nous plaçant hors de la nature, homo ex natura dea, nous nous sommes coupés d'un lien à l'univers, nous arrogeant le droit de soumettre celle-ci. De prendre sans donner, avec excès et violence.
Pétris de pensée abrahamique,nous avons perdu notre pouvoir: celui du Lien avec notre nature cosmique. Nous avons été déforméduqués au viol.
Le XXIe siècle qui s'enorgueuillit de son abondance qui affame et tue, sans foi ni loi autre que la violence, qui ne cesse de détruire malgré tous les signaux d'alerte .
Je commence à lire ( rarement)les textes de génèse avec moins de recul occidentaliste blanc mâle.
L'union de deux principes complémentaires, masculin sacré et féminin sacré quelques soient leurs formes, est dans les premières lignes des mythologies premières.
Or le féminin tient trop de place là. Il est puissant: le foyer de la vie, de la connection directe au divin, à la nature.
Le conditionnement à l'écrasement de la femme est multimillénaire. Comment ne pas en faire une référence quand à notre connaissance, si peu de cultures célèbrent encore le féminin sacré .
Quand ce que l'on a souvent en tête, nombrilistes des lumières que nous sommes,sont des images erronées, arrogantes dans leur ignorance, gynécides.Et pourtant quelle flamme petite que ces Lumières face aux braséros des connaissances, techniques perdues ( exemple: la découpe parfaite du basalte de tombeaux, impossible à réaliser de nos jours sans laser).
Au commencement du Tout, chez beaucoup d'anciens était
une femme puissance de vie, face à un mâle alpha.
Pas cette image difractée et jugée en ses carcans de vierge, mère et putain.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
...en classe...
confronté à l'illusion de la masse
l'individu normé croit qu'il existe
se contemple dans son miroir
crache à la gueule de celui qui lui montre son reflet
Alors ils forment une coalition,
la médiocrité ne tue ni l'innocent, ni le coupable,
elle essaye de tuer le juste
Sérieusement, hier, une fois de plus, de moins, ces chers élèves n'ont fournit aucun travail, remarques à mon encontre désobligeantes voire odieuses quand on leur demande au bout de 45 min qu'ils fournissent un peu de matière.
Et puis puisque j'évoque le fait d'envoyer en perm ceux qui ne font rien pour la deuxième et dernière heure...le ton monte, provoc gratuite, etc...
alors à la sonnerie le groupe entier se lève et va se plaindre au proviseur de mon attitude!
Alors on les autorise à partir!
Et moi je me fait emmerder par le pro, et cpe, qui alors se rappellent par magie les incidents de l'année, les cumulant sur toutes les classes.
Ah mais jamais un conseil de discipline pour les élèves dans cet établissement...
Désabusé, oui un peu plus, les gens sont médiocres, leur manipulation grossière, grotesque...ils croient que je vois pas leurs ficelles.
Tiens, je devrais dire qu'un homme à la tête creuse dont on bourre le crâne doit forcément sentir bon.
Et puis non en fait, je ne donnerai pas plus d'énergie.
Force est de constater la chute dans l'abîme de l'humain,
et la plupart rampent.
Finalement le sort du lâche est mérité,
alors il peut tomber la bouche ouverte, je m'en irai sans regarder.
L’indifférence c'est assez cynique, bah,
tant pis, mais je laisse la folie se repaitre de ses ouailles.
Madame désolé d'apporter un peu d'ombre chez toi, et pourtant mon coeur n'est pas de cette nature.
Un peu las aujourd'hui.
Bye
confronté à l'illusion de la masse
l'individu normé croit qu'il existe
se contemple dans son miroir
crache à la gueule de celui qui lui montre son reflet
Alors ils forment une coalition,
la médiocrité ne tue ni l'innocent, ni le coupable,
elle essaye de tuer le juste
Sérieusement, hier, une fois de plus, de moins, ces chers élèves n'ont fournit aucun travail, remarques à mon encontre désobligeantes voire odieuses quand on leur demande au bout de 45 min qu'ils fournissent un peu de matière.
Et puis puisque j'évoque le fait d'envoyer en perm ceux qui ne font rien pour la deuxième et dernière heure...le ton monte, provoc gratuite, etc...
alors à la sonnerie le groupe entier se lève et va se plaindre au proviseur de mon attitude!
Alors on les autorise à partir!
Et moi je me fait emmerder par le pro, et cpe, qui alors se rappellent par magie les incidents de l'année, les cumulant sur toutes les classes.
Ah mais jamais un conseil de discipline pour les élèves dans cet établissement...
Désabusé, oui un peu plus, les gens sont médiocres, leur manipulation grossière, grotesque...ils croient que je vois pas leurs ficelles.
Tiens, je devrais dire qu'un homme à la tête creuse dont on bourre le crâne doit forcément sentir bon.
Et puis non en fait, je ne donnerai pas plus d'énergie.
Force est de constater la chute dans l'abîme de l'humain,
et la plupart rampent.
Finalement le sort du lâche est mérité,
alors il peut tomber la bouche ouverte, je m'en irai sans regarder.
L’indifférence c'est assez cynique, bah,
tant pis, mais je laisse la folie se repaitre de ses ouailles.
Madame désolé d'apporter un peu d'ombre chez toi, et pourtant mon coeur n'est pas de cette nature.
Un peu las aujourd'hui.
Bye
Dernière édition par jolindien le Ven 17 Mai 2019 - 13:32, édité 1 fois
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
c'est une suite logique, ça part en capilotade de partout, là où je suis, on fait comme on peut, voire comme on veut, on jongle avec budgets ministériels et ETP
les urgences de hôpitaux sont HS, que dire de pire... que le versant psy pompe déjà des subsides vers le privé, aggravant les cas graves
la justice... des mois pour être entendu, des années voire des dizaines d'années pour résoudre le devenu parfois inutile, contreproductif
avenir proposé aux gosses: chimères et tartuffade
on prend le baby boom dans la gueule, et c'est pas fini
on base tout sur des mensonges, déjà que c'était compliqué les statistiques et leur interprétation
le tout s'accélérant, il devient impossible de tabler quoique ce soit sans se planter d'échelle, de temps, de nombre
ce qui me sort de ma déprime, c'est de savoir qu'il existe encore des personnes au joli coeur qui conservent un ordre d'idée et des valeurs sans bornes
quand tu es triste, je suis triste, mais si on est tristes, c'est qu'on a raison de l'être
et du coup je me sens moins seul,
cyranolecho- Messages : 4873
Date d'inscription : 29/07/2015
Age : 53
Localisation : au pays de Candy... man
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Oui monsieur, nous pouvons et devons êtres tristes,
mais, ce mais là n'est pas goûtu...
gardons le coeur joli qui nous fait et avançons, quoi qu'il en coûte,
quoi qu'il en coûte,
car de chaque action émergera l'énergie contraire,
alors il faudra s'attacher à l'ensemble,
jamais à la partie.
Il ne s'agit pas de souffrir du monde et pour le monde,
il s'agit d'aider certains individus à voir un peu mieux,
nous sommes notre propre exemple,
rien de mieux mais c'est déjà tant.
Du chaos viendra l'équilibre,
car de cette nature des choses
il ne pourrait être autrement
tout ce qui est, est,
car dans l'ensemble n'y a jamais qu'une somme
se faisant nulle.
Rien n'existerai sans cela.
De l'équilibre émergent toutes ces constantes qui font la création vivante, mouvante.
Je pensais que l'unité n'avais pas besoin de division, cela encore c'est un problème d'échelle, d'ensemble.
A dieu va, assez loin comme tout près.
mais, ce mais là n'est pas goûtu...
gardons le coeur joli qui nous fait et avançons, quoi qu'il en coûte,
quoi qu'il en coûte,
car de chaque action émergera l'énergie contraire,
alors il faudra s'attacher à l'ensemble,
jamais à la partie.
Il ne s'agit pas de souffrir du monde et pour le monde,
il s'agit d'aider certains individus à voir un peu mieux,
nous sommes notre propre exemple,
rien de mieux mais c'est déjà tant.
Du chaos viendra l'équilibre,
car de cette nature des choses
il ne pourrait être autrement
tout ce qui est, est,
car dans l'ensemble n'y a jamais qu'une somme
se faisant nulle.
Rien n'existerai sans cela.
De l'équilibre émergent toutes ces constantes qui font la création vivante, mouvante.
Je pensais que l'unité n'avais pas besoin de division, cela encore c'est un problème d'échelle, d'ensemble.
A dieu va, assez loin comme tout près.
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
C'est beau de vous voir échanger dans mon salon. Puis je vous apporter quelques raffraichissements ou hot drinks qui réchauffent vos coeurs las?
Ne t'excuse pas, Jo, merci au contraire d'exprimer ici ton humanité. Oui, les temps sont durs.
J'ai rarement été à court de stylos au mois de mai. C'est le cas cette année, d'élèves qui n'ont rien, pour beaucoup qui pourraient, mais qui s'en foutent autant que leurs parents.
Ils prennent à volonté sans emprunt, cassent, démontent et passent à la poubelle dans le meilleur des cas.
Un CE1, mis en punition dans ma classe pour avoir éreinté de coups de pied avec 4 copains, un autre à terre, me menace de me dénoncer à sa mère, " c'est elle qui décide",puis au directeur, le redoublement de sa punition pour irrespect envers moi et mes élèves.
Ils se plaignent de violence et massacrent jeunes, sans état d'âme, pouvant préparer le prochain coup dans la foulée d'une excuse qu'ils ne portent pas en foi.
Oui, Jo, on ne peut etre que son propre exemple.Cela ne rend pas aveugle pour autant. Je partage votre tristesse.
Le matérialisme tue autant par boulimie que par carence, par son absence de saveur.
Je vous serre tous deux sur mon coeur.
Ne t'excuse pas, Jo, merci au contraire d'exprimer ici ton humanité. Oui, les temps sont durs.
J'ai rarement été à court de stylos au mois de mai. C'est le cas cette année, d'élèves qui n'ont rien, pour beaucoup qui pourraient, mais qui s'en foutent autant que leurs parents.
Ils prennent à volonté sans emprunt, cassent, démontent et passent à la poubelle dans le meilleur des cas.
Un CE1, mis en punition dans ma classe pour avoir éreinté de coups de pied avec 4 copains, un autre à terre, me menace de me dénoncer à sa mère, " c'est elle qui décide",puis au directeur, le redoublement de sa punition pour irrespect envers moi et mes élèves.
Ils se plaignent de violence et massacrent jeunes, sans état d'âme, pouvant préparer le prochain coup dans la foulée d'une excuse qu'ils ne portent pas en foi.
Oui, Jo, on ne peut etre que son propre exemple.Cela ne rend pas aveugle pour autant. Je partage votre tristesse.
Le matérialisme tue autant par boulimie que par carence, par son absence de saveur.
Je vous serre tous deux sur mon coeur.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Comme j'entends bien ce que vous dites, tous les deux.
J'estime, contrairement à l'opinion droitisante, que les profs sont en première ligne, et désarmés.
Comme pour l'hospital, dont ce n'est largement pas le boulot.
Trop de mauvais exemples, les héros meurent trop.
J'aime ces paroles entendues je ne sais où : "le premier devoir du combattant, c'est de rester en vie, socialement, politiquement, amoureusement" ... à peu près...
Etre son propre exemple, certes, mais parfois y'en a marre de ce surmoi.
Et ça fait du bien.
J'estime, contrairement à l'opinion droitisante, que les profs sont en première ligne, et désarmés.
Comme pour l'hospital, dont ce n'est largement pas le boulot.
Trop de mauvais exemples, les héros meurent trop.
J'aime ces paroles entendues je ne sais où : "le premier devoir du combattant, c'est de rester en vie, socialement, politiquement, amoureusement" ... à peu près...
Etre son propre exemple, certes, mais parfois y'en a marre de ce surmoi.
Sâdhanâ a écrit:...
Je vous serre tous deux sur mon coeur.
Et ça fait du bien.
cyranolecho- Messages : 4873
Date d'inscription : 29/07/2015
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Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
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Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Dreaming is perhaps one of the only things that can't be stolen
Even it's not a thing, it's a way of life
Dream, dream, and dream again, and one day, when we will ok on our same dreams, we can organize ourselves and fight in peace, for peace, real freedom and fraternity
équality? We will never be equal, we just need to understand that life of each must be equal.
sorry for my bad english
Even it's not a thing, it's a way of life
Dream, dream, and dream again, and one day, when we will ok on our same dreams, we can organize ourselves and fight in peace, for peace, real freedom and fraternity
équality? We will never be equal, we just need to understand that life of each must be equal.
sorry for my bad english
cyranolecho- Messages : 4873
Date d'inscription : 29/07/2015
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Localisation : au pays de Candy... man
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
j'ai épluché les programmes électoraux dans sa cuisine face à V.
Droite et extrême droite, recyclage du papier si on ne peut en recycler les idées, ai lu les autres.
Le plus cohérent me semble le PCF. Même si les moyens de réajustement social ne sont pas présentés. Mh.
Ca devrait être dans la présentation générale selon moi, un tableau: problématique, solution, moyen avancés.
Du clair qui élude la polyglotie de bois.
Mais ils ne parlent pas du recul de la législation sur l'IVG, de l'accueil des migrants.
" sur internet, les programmes sont détaillés" lance V.
" Et toi, que voteras tu?"
Il ne sait pas si il ira voter. IL sort d'une réunion avec les grands pontes de sa boite, qui pratiquent langue de bois, rigidité directoriale, culpabilisation des employés sur le chiffre d'affaire.Une photo sur le portable d'un de ses camarades représentants syndicaux: V. les yeux clos en méditation pour recevoir les inepties du grand patron sans balancer son poing dans la gueule, les mains posées sur la table de négociation. Sa force et sa détermination l'irradient.
Sa hiérarchie craint son aura de chef de meute, son aplomb, son décodage immédiat du coaching de l'intimidation.Mais V. est fatigué de se battre.
Il donnera ses tripes jusqu'à la fin, puis se tournera sans regret vers la reconstruction de son chemin propre, la photo, l'hypnose, les deux mêlés, là où son cerveau stellaire éreinté de trop d'épreuves quelques années plus tôt, pourra de nouveau passer le laser de ses pupilles et recréer dans la joie.
Grosse cylindrée caressant du regard des champs pourpres de coquelicots dans la campagne d'arrière pays, pointes à 180 en quelques secondes, la douceur du soleil sur mes cuisses, et foncer droit dans le ciel noir et les éclairs,la gifle de la grêle, un Giorgione contemporain sur l'alphalte.
Faire l'amour une, deux, trois fois, plus,dans la lueur du filtre rouge,les persiennes tirées,se battre sur son lit un lustre, le couvrir de morsures et de bleus, alors qui c'est qui a gagné, hein, batard?, on rit, yogini inculte de la clé de bras face à un ancien judoka ,quelques polaroids exhumés de son passé professionnel, rendu onirique de mon corps quasi nu qui sommeille après la bataille sur le lit encore humide de nos sueurs, de ma silhouette de dos, accoudée au parapet de son balcon.
Du thé, des fraises, des caresses,des éclats de rire, des baisers.
Je resterai scellée à ces murmures sur son épaule, j'ai déposé sur sa peau mes secrets précoces ou hors contrat. J'ai vu ses yeux sourire pourtant, regretter le tabac de ma langue, enserrer ma taille et poser son menton sur mon épaule en regardant la pluie tomber.
Ne pas laisser le coeur parler. Cette loghorrée est inutile, immature, contreproductive.
Je vis une agapante aux ombelles si généreuses.Lâcher prise. Gratitude.
Le temps de son vote s'est dissout dans la pellicule, le mien bientôt aussi, de retour à Marseille.
Tant pis.
Cette Europe n'est pas celle de mes voeux de toutes façons.
Je n'y crois pas, le Frexit? ne crois pas non plus à ses bienfaits.
Sur la pointe des pieds, je pose ma tête sur la poitrine de V.
La peste brune étend son ombre sur l'Europe des marchandises blanches.
Droite et extrême droite, recyclage du papier si on ne peut en recycler les idées, ai lu les autres.
Le plus cohérent me semble le PCF. Même si les moyens de réajustement social ne sont pas présentés. Mh.
Ca devrait être dans la présentation générale selon moi, un tableau: problématique, solution, moyen avancés.
Du clair qui élude la polyglotie de bois.
Mais ils ne parlent pas du recul de la législation sur l'IVG, de l'accueil des migrants.
" sur internet, les programmes sont détaillés" lance V.
" Et toi, que voteras tu?"
Il ne sait pas si il ira voter. IL sort d'une réunion avec les grands pontes de sa boite, qui pratiquent langue de bois, rigidité directoriale, culpabilisation des employés sur le chiffre d'affaire.Une photo sur le portable d'un de ses camarades représentants syndicaux: V. les yeux clos en méditation pour recevoir les inepties du grand patron sans balancer son poing dans la gueule, les mains posées sur la table de négociation. Sa force et sa détermination l'irradient.
Sa hiérarchie craint son aura de chef de meute, son aplomb, son décodage immédiat du coaching de l'intimidation.Mais V. est fatigué de se battre.
Il donnera ses tripes jusqu'à la fin, puis se tournera sans regret vers la reconstruction de son chemin propre, la photo, l'hypnose, les deux mêlés, là où son cerveau stellaire éreinté de trop d'épreuves quelques années plus tôt, pourra de nouveau passer le laser de ses pupilles et recréer dans la joie.
Grosse cylindrée caressant du regard des champs pourpres de coquelicots dans la campagne d'arrière pays, pointes à 180 en quelques secondes, la douceur du soleil sur mes cuisses, et foncer droit dans le ciel noir et les éclairs,la gifle de la grêle, un Giorgione contemporain sur l'alphalte.
Faire l'amour une, deux, trois fois, plus,dans la lueur du filtre rouge,les persiennes tirées,se battre sur son lit un lustre, le couvrir de morsures et de bleus, alors qui c'est qui a gagné, hein, batard?, on rit, yogini inculte de la clé de bras face à un ancien judoka ,quelques polaroids exhumés de son passé professionnel, rendu onirique de mon corps quasi nu qui sommeille après la bataille sur le lit encore humide de nos sueurs, de ma silhouette de dos, accoudée au parapet de son balcon.
Du thé, des fraises, des caresses,des éclats de rire, des baisers.
Je resterai scellée à ces murmures sur son épaule, j'ai déposé sur sa peau mes secrets précoces ou hors contrat. J'ai vu ses yeux sourire pourtant, regretter le tabac de ma langue, enserrer ma taille et poser son menton sur mon épaule en regardant la pluie tomber.
Ne pas laisser le coeur parler. Cette loghorrée est inutile, immature, contreproductive.
Je vis une agapante aux ombelles si généreuses.Lâcher prise. Gratitude.
Le temps de son vote s'est dissout dans la pellicule, le mien bientôt aussi, de retour à Marseille.
Tant pis.
Cette Europe n'est pas celle de mes voeux de toutes façons.
Je n'y crois pas, le Frexit? ne crois pas non plus à ses bienfaits.
Sur la pointe des pieds, je pose ma tête sur la poitrine de V.
La peste brune étend son ombre sur l'Europe des marchandises blanches.
Dernière édition par Sâdhanâ le Dim 26 Mai 2019 - 23:42, édité 1 fois
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Reprendre la plume.
Non que le flux n'ait apporté son limon ces derniers temps, mais on ne se pose pas pour écrire dans les cinq minutes avant de lever le camp.
Constat 1: je suis une éponge spirituelle et énergétique. Je déclenche à contact dans le champ de l'autre. Je sais aussi bloquer les énergies non désirées.
Constat 2 : introspection, ère de changement.Alors que je suis volontiers aventureuse, je crains le changement, tout en sachant celui ci inéluctable.Je suis dans un paradoxe.
Non que le flux n'ait apporté son limon ces derniers temps, mais on ne se pose pas pour écrire dans les cinq minutes avant de lever le camp.
Constat 1: je suis une éponge spirituelle et énergétique. Je déclenche à contact dans le champ de l'autre. Je sais aussi bloquer les énergies non désirées.
Constat 2 : introspection, ère de changement.Alors que je suis volontiers aventureuse, je crains le changement, tout en sachant celui ci inéluctable.Je suis dans un paradoxe.
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Ah paradoxe, parfois après avoir beaucoup avancé on retourne en arrière...
Juste pour une leçon,
faut-il se laisser dénuder par la peur...pourquoi pas, se cacher à soi entretient ce petit cercle devenu infernal...
En ce moment, ne pas trop rester au travail, l’énergie déployée en ce lieu, stress et énervement...cela me semble si inutile aujourd'hui, en cette fin d'année cela est sans équivoque.
Je regarde cet inconscient collectif à l’œuvre, observe tout ces gens autour, ils ne savent pas vraiment que je peux les mettre "à nu" d'un simple coup d’œil.
Tout leurs artifices pour se cacher sont assez vains, mais ils faut laisser croire à l'autre qu'il ou elle contrôle.
Je peux bien aller chercher les peurs profondes et cachées chez l'autre, parfois il faut l'aider à le faire...
Mais j'ai compris aussi, que souvent il faut juste laisser, et utiliser son énergie à meilleur escient.
Je n'ai point envie d'être un réceptacle de la souffrance de l'autre, qui se déchargera sur moi de peur de s'effondrer (à lui-même).
Tu sais parfois quand tu veux aider, c'est peut-être l'égo que tu flattes, et on le sait bien, d'en prendre plein la figure est un juste retour des choses...
Alors pourquoi souffrir d'un juste?
Passer à autre chose, accepter d'avoir cru au lieu d'avoir été... de s'être trompé en ayant voulu changer ce déterminisme là.
Les gens jouent-ils leur propre rôle?
Plus vrai n'est pas de nature, le tableau sublimerait-il la réalité dont-il est issu...?
Bye
jo
Juste pour une leçon,
faut-il se laisser dénuder par la peur...pourquoi pas, se cacher à soi entretient ce petit cercle devenu infernal...
En ce moment, ne pas trop rester au travail, l’énergie déployée en ce lieu, stress et énervement...cela me semble si inutile aujourd'hui, en cette fin d'année cela est sans équivoque.
Je regarde cet inconscient collectif à l’œuvre, observe tout ces gens autour, ils ne savent pas vraiment que je peux les mettre "à nu" d'un simple coup d’œil.
Tout leurs artifices pour se cacher sont assez vains, mais ils faut laisser croire à l'autre qu'il ou elle contrôle.
Je peux bien aller chercher les peurs profondes et cachées chez l'autre, parfois il faut l'aider à le faire...
Mais j'ai compris aussi, que souvent il faut juste laisser, et utiliser son énergie à meilleur escient.
Je n'ai point envie d'être un réceptacle de la souffrance de l'autre, qui se déchargera sur moi de peur de s'effondrer (à lui-même).
Tu sais parfois quand tu veux aider, c'est peut-être l'égo que tu flattes, et on le sait bien, d'en prendre plein la figure est un juste retour des choses...
Alors pourquoi souffrir d'un juste?
Passer à autre chose, accepter d'avoir cru au lieu d'avoir été... de s'être trompé en ayant voulu changer ce déterminisme là.
Les gens jouent-ils leur propre rôle?
Plus vrai n'est pas de nature, le tableau sublimerait-il la réalité dont-il est issu...?
Bye
jo
jolindien- Messages : 1602
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Le Don qui Chante- Messages : 2018
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Engeance était chez son père, V. chez moi.
Le jour tombait, j'ai appuyé sur l'interrupteur de la lampe de table, blanche,noir sur blanc, du bois alentour, un résumé chromatique de mon antre, de son ventre au temple.
L'ampoule flashes avec un claquement sec.
"Cramée"
V. s'avance, actionne l'interrupteur sans succès.De sa voix douce, il souffle:
"Ou quelqu'un cherche à entrer en contact avec toi."
Ses yeux intenses et clairs croisent les miens. Il lit très bien, je sais qu'il ferme l'accès.Passe à autre chose.
Vague malaise. Je revois ces scènes anodines, où une impression d'ombre furtive se fait sentir. Que je chasse d'une autre pensée.
" -Les ampoules de cette lampe claquent souvent, tu sais, je crois qu'il y a des malfaçons dans la convection d'appareils électriques dans ma cuisine.
-Ah. Mais là, on est pas branchés sur ton plan de travail.
Faudrait checker le tableau électrique."
Passent à autre chose. Musique?
La nuit se fait sombre.V. se dirige vers le fond du temple, là où la lumière inonde de jour mon appartement, là d'où le ciel se déverse tel une vague,avec ses vols de leucophées, leur cri rauque.
Allume la lampe noire sur manteau miel d'une marqueterie cheap.
Sa lueur peine puis abandonne jusqu'à l'idée d'une stabilité.
Elle se met à sous éclairer vacillante.
V. se tourne vers moi
" Voilà, même chose. Je sens quelque chose ici, vers ton buste de Laurana.Viens voir."
La lumière s'intensifie et parvient à un éclairage normal.
Revacille à ma proximité.
Face au buste, j'effleure des doigts les lèvres de la statue, lui saisis doucement tout le visage. Son regard vide, calme,impassible.
"Je ne pensais pas spécialement à elle, mais dans cette zone de ton appartement, il y a cette énergie particulière".
Je retire mes mains, la regarde, laisse glisser le regard, me concentre sur mes ressentis. Vague. Devoir produire quelque chose me bloque.Je lâche.M'éloigne, V. se rapproche de la lampe. Elle revient à un fonctionnement normal.Nous répétons l'opération encore une ou deux fois:
résultat stable: flicker for me, light for him.
Ce n'est pas ce soir-là qu'il va me narrer ses expériences dans ce champ. L'angoisse monte en moi.
"Irrégularité de l'approvisionnement électrique", conclut-il.
Je sais qu'il sait que je sais.
Il m'épargne.
Je lui suis reconnaissante de ma trève.
Le jour tombait, j'ai appuyé sur l'interrupteur de la lampe de table, blanche,noir sur blanc, du bois alentour, un résumé chromatique de mon antre, de son ventre au temple.
L'ampoule flashes avec un claquement sec.
"Cramée"
V. s'avance, actionne l'interrupteur sans succès.De sa voix douce, il souffle:
"Ou quelqu'un cherche à entrer en contact avec toi."
Ses yeux intenses et clairs croisent les miens. Il lit très bien, je sais qu'il ferme l'accès.Passe à autre chose.
Vague malaise. Je revois ces scènes anodines, où une impression d'ombre furtive se fait sentir. Que je chasse d'une autre pensée.
" -Les ampoules de cette lampe claquent souvent, tu sais, je crois qu'il y a des malfaçons dans la convection d'appareils électriques dans ma cuisine.
-Ah. Mais là, on est pas branchés sur ton plan de travail.
Faudrait checker le tableau électrique."
Passent à autre chose. Musique?
La nuit se fait sombre.V. se dirige vers le fond du temple, là où la lumière inonde de jour mon appartement, là d'où le ciel se déverse tel une vague,avec ses vols de leucophées, leur cri rauque.
Allume la lampe noire sur manteau miel d'une marqueterie cheap.
Sa lueur peine puis abandonne jusqu'à l'idée d'une stabilité.
Elle se met à sous éclairer vacillante.
V. se tourne vers moi
" Voilà, même chose. Je sens quelque chose ici, vers ton buste de Laurana.Viens voir."
La lumière s'intensifie et parvient à un éclairage normal.
Revacille à ma proximité.
Face au buste, j'effleure des doigts les lèvres de la statue, lui saisis doucement tout le visage. Son regard vide, calme,impassible.
"Je ne pensais pas spécialement à elle, mais dans cette zone de ton appartement, il y a cette énergie particulière".
Je retire mes mains, la regarde, laisse glisser le regard, me concentre sur mes ressentis. Vague. Devoir produire quelque chose me bloque.Je lâche.M'éloigne, V. se rapproche de la lampe. Elle revient à un fonctionnement normal.Nous répétons l'opération encore une ou deux fois:
résultat stable: flicker for me, light for him.
Ce n'est pas ce soir-là qu'il va me narrer ses expériences dans ce champ. L'angoisse monte en moi.
"Irrégularité de l'approvisionnement électrique", conclut-il.
Je sais qu'il sait que je sais.
Il m'épargne.
Je lui suis reconnaissante de ma trève.
Dernière édition par Sâdhanâ le Mer 12 Juin 2019 - 1:07, édité 1 fois
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Quelques jours plus tard,Soirée réServée, S. passe la soirée à la maison.
Papote, rigolades, musique, citations bouddhistes de sa bouche, Usine à Connerie Prod à plein rendement pour oeuvrer à l'avènement du Grand N'Importe Quoi, dont nous sommes dévotes, seront le menu habituel, dont je me réjouis d'avance.
Je lui parle de V., de ma difficulté de positionnement.
Au final, cela est il vraiment important. Nous partageons quelque chose d'intense, chaud,connecté, quotidien; il serait sacrilège de ne pas goûter aux mets que la vie propose quand on n'a nulle autre bagues au doigt qu'un Space Invader de laiton et une tête de mort en argent, auto cadeau de la naissance d'Engeance, un vieux désir jamais osé. Elle ne m'a plus quittée depuis ces dix dernières années du fleurissement de mon enfant.
La soirée ne dure dans notre temps pas assez, et S., crevée, me demande de dormir sur place. Of course, feel at home.
My pleasure. Honestly.
Assise face à moi, elle se frotte douloureusement la nuque, et ose enfin me demander.
" -Tu sais,la dernière fois que tu m'as massée, ça m'a vraiment fait du bien...
- Je te dois toujours le massage complet Abhyanga que Sy. t'a offert il y a deux ans.
-Oui, mais avec mon accident, mes rechutes à cause de cette ..... d'ostéo, la lenteur de la guérison, je préférais attendre que ce soit solide.
- Oui."
Cette conversation, nous l'avons eue des dizaines de fois probablement.On s'adore toutes les deux.
" Avec plaisir".
Je me lève, l'installe assise, les jambes écartées, le buste reposant sur le dossier, coussin rééquilibrage nuque sous le menton.Elle a retiré son T shirt, dégraphé avec moins de gêne son soutien gorge avant de s'installer.
Elle m'avait dit il y a longtemps qu'elle ne se laisserait jamais masser le dos nu par une amie. Trop intime. Totalement dévêtue encore moins. J'avais insisté. Elle avait vécu selon ses dires et rapports à ses proches que le moment avait été merveilleux de relaxation, la nuque déliée et les triangles souples. Bingo.
Je tends la main vers l'ordinateur, une pensée s'impose.
Faire vibrer à l'unisson d'abord. Le bol.
Je m'en saisis et le fais chanter dans tout le temple, pour finir par immerger S. dans une vibration concentrique.
Surprise: l'intensité de sa vibration varie notablement selon là où mes pas me portent.
Constat: sous la poutrelle sont installés l'autel, la table à encens , la plante sauvée de la mort il y a deux ans et qui s'épanouit dans une promesse de gigantisme tropical.
C'est là pourtant que la vibration ne peut s'élever, centre de la pièce, vibration puissante, cadre du ciel, la vibration feutre à nouveau.
Vaut il mieux placer l'autel dans le lieu vibratoire le plus intense, ou la pratique yogique?
A ce stade, je ne vois pas d'autre organisation spatiale de toutes façons.
Je cercle les volutes vibrantes autour du corps abandonné de mon amie.
Tire une dernière latte Musique.
De l'effleurement, apprivoiser la peau, rassurer le corps.
Puis état des lieux des triangles, lissage de plus en plus profond des fibres musculaires, de leurs ancrages.
descente et remontée de l'infini, lent malaxage des latéraux, mes doigts s'enfoncent dans sa chair en s'écartant sur sa cage thoracique. Elle est prête, je fais lisser mes avant bras en longeant les bords de sa colonne, sur toute la hauteur de son dos, lui pétrit les triangles de mes coudes.
Jusqu'à ce que tout lâche, et tout lâche et s'effondre, fond et circule.
Alors que S. se laisse glisser dans une détente béate, je me sens à deux reprises comme forcée d'entrée, quelque chose de sombre, de volontaire.
Instinctivement, j'oppose un refus net, un interdit non négociable. Mais la volonté de pénétrer mon cerveau est puissante, et ma lutte silencieuse acharnée.
Abandonne enfin.
S. ne semble pas avoir été incommodée, je reprends consciemment mon ouvrage.
Mes doigts font un avec la peau, chair, corps plus subtil que l'on m'a offert.
Ma peau lit les sous chairs qui s'ouvrent sous mes pulpes.
Soudain, un éclair d'énergie me traverse du ventre à la gorge, j'en perds le souffle. C'est une montée préorgasmique sans plaisir sexuel associé.
Il me faut quelques secondes pour comprendre que mon Serpent a claqué la queue de la moitié de s.mon corps, mon alien sacré.
S. ne semble pas avoir entendu mon inspiration de réanimation brutale. Elle git sans volonté et paisible.
Tat sat bene.
Encore un peu sous le choc, je travaille à aplanir l'énergie reçue, encore quelques minutes, pense je.
Dark forces son retour en quelques millièmes de secondes. Tambourine. Tain, j'ai dit non.
J'essaie de ne pas douter de mes forces, de mon impénétrabilité. Je suis volonté de fer, tu ne passeras pas par moi.Lutte âpre à nouveau. Victoire.
Mes doigts effleurent de plus en plus imperceptiblement la descente du dos de S.
Partie loin elle aussi,ailleurs dans un monde de douceur, elle met quelques minutes à émerger. Ravie, délivrée de ses douleurs.
Quelques minutes pendant lesquelles je parviens à réprimer le réflexe de la parole.Bien. On ne gâche pas un cadeau.
Dodo.
Quelques jours plus tard, V. me regarde me laver les dents.
Il n'est pas très convaincu de l'esthétique gothique du dentrifice au charbon. Concevable.
" Il m'est arrivé comme toi, d'être en contact avec quelqu'un qui veut entrer en moi en force. C'est bien si tu as pu et su fermer un passage indésiré.
Mais ça ne se passe pas toujours comme ça, tu sais."
Il m'observe.
"-Alors tu n'as plus peur?
- Un peu moins. Je sais que ça vient de toi, ce dont je fais l'expérience.
- Et que te faudrait-il pour que tu acceptes un contact?"
Ma réponse est instantanée.
" Un peu de politesse."
Papote, rigolades, musique, citations bouddhistes de sa bouche, Usine à Connerie Prod à plein rendement pour oeuvrer à l'avènement du Grand N'Importe Quoi, dont nous sommes dévotes, seront le menu habituel, dont je me réjouis d'avance.
Je lui parle de V., de ma difficulté de positionnement.
Au final, cela est il vraiment important. Nous partageons quelque chose d'intense, chaud,connecté, quotidien; il serait sacrilège de ne pas goûter aux mets que la vie propose quand on n'a nulle autre bagues au doigt qu'un Space Invader de laiton et une tête de mort en argent, auto cadeau de la naissance d'Engeance, un vieux désir jamais osé. Elle ne m'a plus quittée depuis ces dix dernières années du fleurissement de mon enfant.
La soirée ne dure dans notre temps pas assez, et S., crevée, me demande de dormir sur place. Of course, feel at home.
My pleasure. Honestly.
Assise face à moi, elle se frotte douloureusement la nuque, et ose enfin me demander.
" -Tu sais,la dernière fois que tu m'as massée, ça m'a vraiment fait du bien...
- Je te dois toujours le massage complet Abhyanga que Sy. t'a offert il y a deux ans.
-Oui, mais avec mon accident, mes rechutes à cause de cette ..... d'ostéo, la lenteur de la guérison, je préférais attendre que ce soit solide.
- Oui."
Cette conversation, nous l'avons eue des dizaines de fois probablement.On s'adore toutes les deux.
" Avec plaisir".
Je me lève, l'installe assise, les jambes écartées, le buste reposant sur le dossier, coussin rééquilibrage nuque sous le menton.Elle a retiré son T shirt, dégraphé avec moins de gêne son soutien gorge avant de s'installer.
Elle m'avait dit il y a longtemps qu'elle ne se laisserait jamais masser le dos nu par une amie. Trop intime. Totalement dévêtue encore moins. J'avais insisté. Elle avait vécu selon ses dires et rapports à ses proches que le moment avait été merveilleux de relaxation, la nuque déliée et les triangles souples. Bingo.
Je tends la main vers l'ordinateur, une pensée s'impose.
Faire vibrer à l'unisson d'abord. Le bol.
Je m'en saisis et le fais chanter dans tout le temple, pour finir par immerger S. dans une vibration concentrique.
Surprise: l'intensité de sa vibration varie notablement selon là où mes pas me portent.
Constat: sous la poutrelle sont installés l'autel, la table à encens , la plante sauvée de la mort il y a deux ans et qui s'épanouit dans une promesse de gigantisme tropical.
C'est là pourtant que la vibration ne peut s'élever, centre de la pièce, vibration puissante, cadre du ciel, la vibration feutre à nouveau.
Vaut il mieux placer l'autel dans le lieu vibratoire le plus intense, ou la pratique yogique?
A ce stade, je ne vois pas d'autre organisation spatiale de toutes façons.
Je cercle les volutes vibrantes autour du corps abandonné de mon amie.
Tire une dernière latte Musique.
De l'effleurement, apprivoiser la peau, rassurer le corps.
Puis état des lieux des triangles, lissage de plus en plus profond des fibres musculaires, de leurs ancrages.
descente et remontée de l'infini, lent malaxage des latéraux, mes doigts s'enfoncent dans sa chair en s'écartant sur sa cage thoracique. Elle est prête, je fais lisser mes avant bras en longeant les bords de sa colonne, sur toute la hauteur de son dos, lui pétrit les triangles de mes coudes.
Jusqu'à ce que tout lâche, et tout lâche et s'effondre, fond et circule.
Alors que S. se laisse glisser dans une détente béate, je me sens à deux reprises comme forcée d'entrée, quelque chose de sombre, de volontaire.
Instinctivement, j'oppose un refus net, un interdit non négociable. Mais la volonté de pénétrer mon cerveau est puissante, et ma lutte silencieuse acharnée.
Abandonne enfin.
S. ne semble pas avoir été incommodée, je reprends consciemment mon ouvrage.
Mes doigts font un avec la peau, chair, corps plus subtil que l'on m'a offert.
Ma peau lit les sous chairs qui s'ouvrent sous mes pulpes.
Soudain, un éclair d'énergie me traverse du ventre à la gorge, j'en perds le souffle. C'est une montée préorgasmique sans plaisir sexuel associé.
Il me faut quelques secondes pour comprendre que mon Serpent a claqué la queue de la moitié de s.mon corps, mon alien sacré.
S. ne semble pas avoir entendu mon inspiration de réanimation brutale. Elle git sans volonté et paisible.
Tat sat bene.
Encore un peu sous le choc, je travaille à aplanir l'énergie reçue, encore quelques minutes, pense je.
Dark forces son retour en quelques millièmes de secondes. Tambourine. Tain, j'ai dit non.
J'essaie de ne pas douter de mes forces, de mon impénétrabilité. Je suis volonté de fer, tu ne passeras pas par moi.Lutte âpre à nouveau. Victoire.
Mes doigts effleurent de plus en plus imperceptiblement la descente du dos de S.
Partie loin elle aussi,ailleurs dans un monde de douceur, elle met quelques minutes à émerger. Ravie, délivrée de ses douleurs.
Quelques minutes pendant lesquelles je parviens à réprimer le réflexe de la parole.Bien. On ne gâche pas un cadeau.
Dodo.
Quelques jours plus tard, V. me regarde me laver les dents.
Il n'est pas très convaincu de l'esthétique gothique du dentrifice au charbon. Concevable.
" Il m'est arrivé comme toi, d'être en contact avec quelqu'un qui veut entrer en moi en force. C'est bien si tu as pu et su fermer un passage indésiré.
Mais ça ne se passe pas toujours comme ça, tu sais."
Il m'observe.
"-Alors tu n'as plus peur?
- Un peu moins. Je sais que ça vient de toi, ce dont je fais l'expérience.
- Et que te faudrait-il pour que tu acceptes un contact?"
Ma réponse est instantanée.
" Un peu de politesse."
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
J'ai essayé une fois le bol...
et vraiment je n'ai pas pu soutenir cette vibration, j'ai lâché le bol assez vite.
L'énergie de l'intérieur vers l'extérieur, chose évidente,
le contraire est parfois plus laborieux!
et vraiment je n'ai pas pu soutenir cette vibration, j'ai lâché le bol assez vite.
L'énergie de l'intérieur vers l'extérieur, chose évidente,
le contraire est parfois plus laborieux!
jolindien- Messages : 1602
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Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
CHRONIQUES D'ADOPTE
V, frilosité révolutionnaire, et vision de JL
Le soleil est muselé encore par un voile ayant accroché ses mailles aux sommets déchiquetés du cirque des montagnes de la Balagne overlooking us.
Les versants têtent goulûment la lumière, la moitié du corps encore endormi dans l'ombre des maquis.On devine néanmoins sa dureté, son intransigeance, quand il troue la masse dense des nuages presqu'immobiles, sa caresse déjà rugueuse. Il est 09h19 du matin.
Collés à leur brume, les milans percent eux aussi sporadiquement en écho de leur cri le silence des hauteurs.
Au loin, comme dans un songe, le murmure de la cascade, alentour une mue de serpent, des rencontres furtives de lézards rapètes, le tapis anarchique des herbes sèches valonnant un sentier autour du moulin qui nous accueille cette année encore, tribu bruyante vaquant à la préparation des repas, cadavres de bouteilles sur les meubles, anecdotes, rires et blessures, jusque tard dans la nuit pour les plus résistants, les plus dyonisiaques.
B. m'a parlé hier. De ces mots qui font enfin sens et que j'attendais depuis des années, paria subite au statut silencieux de notre intimité amicale. Inattendu, soothing aussi tant je me suis sentie étrangère hier à un groupe encore. Des tranches de vie, partagées dont je ne sais rien, des dialogues à voix basse d'une histoire personnelle de l'année.
Se sentir à sa place et pas du tout, les cycles hormonaux vomissent parfois grumeleux un charrié mental et émotionnel, interprètent le réel d'un filtre épais.
Le réel. Ahaha.
Le réel.
Le week end précédent, V. était venu me rejoindre après son taf, restau de mon choix pour fêter le début de mes vacances, rien, le plaisir d'être ensemble. J'avais opté pour le service réputé de friture de mange touts, de seiche, d'un petit établissement caché dans la gorge d'une calanque à une distance raisonnable de Marseille.
Evidemment, nous avions fait l'amour. Ne voulant réduire ce moment, V. proposait d'annuler le restaurant, de prendre son temps, une partie de la nuit pour explorer le corps de l'autre, approfondir le plaisir du don de soi.
Evidemment, je voulais tout, et amputer les projets de la soirée me tournait dans le ventre comme inacceptable.On a bu à la coupe du sexe avec gourmandise, fait le pari de sauter dans la voiture et rattraper le laps de temps trajet dans une course folle, pour honorer notre table, avec succès.
Affamés, nous avions pioché dans les deux assiettes avec un plaisir joyeux, profité un peu de l'obscurité des rochers léchés par la mer sous la lune au bout du petit chemin, avant de rentrer chez moi. Je m'étais à moitié assoupie à la place de la morte dans son cabriolet, la nuit était douce, le vent tiède.
Nous avions refait l'amour là, pété les barrières, dormi, et refait l'amour toute la journée du lendemain pour ne plus se lever que pour un peu de toilette, un thé, des fruits,scrambled eggs.
Un œil sur une série archi connue qu'il découvrait, la clim, les draps , des houles de désir à nourrir.
Début de soirée, je l'avais raccompagné à sa voiture. Une angoisse sourde me montait devant l'himalaya de mes urgences d'organisations multiples. Mettre un pied dedans me calmerait.
Quatre jours plus tard, un texto matinal qui en disait trop et trop peu, c'est sur Whatsapp que je prends pour lui la parole officielle de notre rupture.
Le lendemain soir, des affaires à se rendre, son insistance à me officier pour un dernier grand service, clôture définitive.
« Entre dimanche et jeudi, donc, tu passes de tu ne débandes pas du week end à tu ne me désires plus, et te dresses pour une amie de longue date pour laquelle tu n'as jamais ressenti que de l'affection. Tu me parles d'un couple que l'on aurait formé vie commune, rupture plus douloureuse pour moi,des sentiments, mais pas d'amour ?
Incohérent, ton attachement à l'image du couple que tu as forcé sur moi à coups de ma chérie, refusant dans le même temps, de me dire je t'aime, ces mots que tu clames impropres à notre relation . »
Il voit peu. Son sentiment d'inaimabilité, abandonné au terme de ses deux mariages, d'une relation au terme de laquelle il se fait finalement plaquer après un plan yoyo régulier, sa peur panique de l'engagement que signeraient des mots d'amour.
Tout comme il ne voit pas sans doute, quand dans la voiture, il me parle enfin de lui, qu'un voile se déchire pour moi, sur ses yeux bleus,pupilles de trou noir, son cœur, son âme.
Que ce révolutionnaire convaincu d'un combat social noble, est aussi un petit garçon gentil avec sa Reum, archétype de l'objet de son désir,qui n'a vécu que dans un giron étroit de femmes étroites, sans entrer en harmonie avec l'humanité, les chemins de traverse.
Un monde mental baigné de quantique, et paradoxalement étriqué à étouffement, sans ambition, sans aventure, sans envergure, sans bandance.
Tu dis n'avoir pas peur de moi, mais tu retiens, annules, contournes toute ouverture sur un monde plus riche que le tien. Une banalité assez affligeante en quelques sortes.
« Au final, si ce n'est pas la peur qui fait que tu me quittes pour cette blonde fade, qui n'est pas même belle, pourquoi retournes tu à ce qui t'est si familier ? »
« J'aurais aimé vivre nu avec toi, mais j'avais peur, je ne l'avais jamais fait »
Tant de choses que tu n'as jamais fait, vécu, tenté, testé, goûté.
Je perds mon regard dans les bords d'autoroute, les réverbères lointains des petites villes qui s'allument un à un sur la semi campagne du 04.
Ne pas croiser son regard.
Ne pas lâcher. Juguler l'envie pour la deuxième fois de ma vie, de rendre la violence,de toutes mes larmes gonflées de colère, de déchirer son fut',de l'embrasser, de le sucer, de lui dire
TU ME QUITTES POUR CETTE FEMME AU PROFIL DE MENAGERE DE PLUS DE 50 ANS , AU SEX APPEAL DIGNE D'UNE PANIERE, UNE MANMAN AUPRES DE LAQUELLE TU VAS REPRODUIRE CE SCHEME D'ENNUI ??? SERIEUX ??
Etre calme et silencieuse. Ce temps suspendu apparent est pénible pour lui. Il expire profondément.
Il sait gérer les conflits et s'attend au passage des Huns sur son corps. Il acquièsce à tout.
Oui, il a été lâche,non il ne comprend pas mais constate, oui, sa formation en hypnose sera sa révolution intérieure annoncée,OK il ne me contactera plus via n'importe quel médium même si il n'a jamais connu ça, oui je suis une femme hors norme, oui, il voit en moi ce qu'est être zèbre, oui, il l'est au vu de ce que je lui ai mis dans les mains, oui, non, oui oui.
Il me pose devant ma porte.Il attend quelque chose comme je me jette dans ses bras avant de partir,que je pleure, supplie peut être.
Je le regarde droit dans les yeux, au revoir dans un murmure, et ne me retourne plus. Je le sens décontenancé, plus perdu que soulagé.
Jean Luc se manifeste. Je textote back la situation.
« Aide moi à cicatriser. Je pars en Corse ce soir, et n'aurai pas le temps de te voir»
Il a tranféré sur toi ce qu'il voulait offrir à une autre ; quand il s'est réveillé il s'est rendu compte qu'il était allé trop loin trop vite avec toi.Il y a sûrement eu des signes, relis ton histoire.
Il est un peu perdu, tu sais.
Les expériences de la vie te permettront de comprendre mieux et mieux encore,tes besoins et désirs. Dans tous les cas, tu viens et repars seule. Nos souffrances viennent du besoin de sécurité. Avoir besoin de l'autre au point de se détruire.Mais la paix ne vient que de soi, quand seul le plaisir peut venir d'autrui.Tu as vu son vrai visage malgré ce qu'il croit être.
Il va se prendre une claque, car je le vois pétrifié de peur.,se vider de son énergie. Ne regrette rien. Tout va bien aller pour toi.
Un Templier blessé de mon indisponibilité m'attend peut être encore. Il aime ma prose, l'art.Un autre zèbre.
N'ai je connu au final et ignorante, d'autres hommes que des zèbres ? Peu. Il en est de grande qualité pourtant.
J'aime son éthique, c'est un méditerranéen, il me voulait à l'exclusion de toute autre,a réécrit tout son profil à moi seule destiné, puis a tout effacé, clôturé. Le miroir aux alouettes d'Adopte.
Moi aussi j'ai mes ancrages affectifs, culturels.
Adopte, ses fulgurances, ses désertions subites, ses espoirs,son chaos, ses cœurs déchirés ou indemnes de nouvelles blessures.
On ne dit pas à un homme qu'il est plaisant à l'oeil quand on n'est pas disponible.C'est envisageable quand on l'est.
Au fond de ma grotte de louve, je lèche mes plaies, je les sens larges, saines, peu profondes.La salive est vecteur de vie.
V, frilosité révolutionnaire, et vision de JL
Le soleil est muselé encore par un voile ayant accroché ses mailles aux sommets déchiquetés du cirque des montagnes de la Balagne overlooking us.
Les versants têtent goulûment la lumière, la moitié du corps encore endormi dans l'ombre des maquis.On devine néanmoins sa dureté, son intransigeance, quand il troue la masse dense des nuages presqu'immobiles, sa caresse déjà rugueuse. Il est 09h19 du matin.
Collés à leur brume, les milans percent eux aussi sporadiquement en écho de leur cri le silence des hauteurs.
Au loin, comme dans un songe, le murmure de la cascade, alentour une mue de serpent, des rencontres furtives de lézards rapètes, le tapis anarchique des herbes sèches valonnant un sentier autour du moulin qui nous accueille cette année encore, tribu bruyante vaquant à la préparation des repas, cadavres de bouteilles sur les meubles, anecdotes, rires et blessures, jusque tard dans la nuit pour les plus résistants, les plus dyonisiaques.
B. m'a parlé hier. De ces mots qui font enfin sens et que j'attendais depuis des années, paria subite au statut silencieux de notre intimité amicale. Inattendu, soothing aussi tant je me suis sentie étrangère hier à un groupe encore. Des tranches de vie, partagées dont je ne sais rien, des dialogues à voix basse d'une histoire personnelle de l'année.
Se sentir à sa place et pas du tout, les cycles hormonaux vomissent parfois grumeleux un charrié mental et émotionnel, interprètent le réel d'un filtre épais.
Le réel. Ahaha.
Le réel.
Le week end précédent, V. était venu me rejoindre après son taf, restau de mon choix pour fêter le début de mes vacances, rien, le plaisir d'être ensemble. J'avais opté pour le service réputé de friture de mange touts, de seiche, d'un petit établissement caché dans la gorge d'une calanque à une distance raisonnable de Marseille.
Evidemment, nous avions fait l'amour. Ne voulant réduire ce moment, V. proposait d'annuler le restaurant, de prendre son temps, une partie de la nuit pour explorer le corps de l'autre, approfondir le plaisir du don de soi.
Evidemment, je voulais tout, et amputer les projets de la soirée me tournait dans le ventre comme inacceptable.On a bu à la coupe du sexe avec gourmandise, fait le pari de sauter dans la voiture et rattraper le laps de temps trajet dans une course folle, pour honorer notre table, avec succès.
Affamés, nous avions pioché dans les deux assiettes avec un plaisir joyeux, profité un peu de l'obscurité des rochers léchés par la mer sous la lune au bout du petit chemin, avant de rentrer chez moi. Je m'étais à moitié assoupie à la place de la morte dans son cabriolet, la nuit était douce, le vent tiède.
Nous avions refait l'amour là, pété les barrières, dormi, et refait l'amour toute la journée du lendemain pour ne plus se lever que pour un peu de toilette, un thé, des fruits,scrambled eggs.
Un œil sur une série archi connue qu'il découvrait, la clim, les draps , des houles de désir à nourrir.
Début de soirée, je l'avais raccompagné à sa voiture. Une angoisse sourde me montait devant l'himalaya de mes urgences d'organisations multiples. Mettre un pied dedans me calmerait.
Quatre jours plus tard, un texto matinal qui en disait trop et trop peu, c'est sur Whatsapp que je prends pour lui la parole officielle de notre rupture.
Le lendemain soir, des affaires à se rendre, son insistance à me officier pour un dernier grand service, clôture définitive.
« Entre dimanche et jeudi, donc, tu passes de tu ne débandes pas du week end à tu ne me désires plus, et te dresses pour une amie de longue date pour laquelle tu n'as jamais ressenti que de l'affection. Tu me parles d'un couple que l'on aurait formé vie commune, rupture plus douloureuse pour moi,des sentiments, mais pas d'amour ?
Incohérent, ton attachement à l'image du couple que tu as forcé sur moi à coups de ma chérie, refusant dans le même temps, de me dire je t'aime, ces mots que tu clames impropres à notre relation . »
Il voit peu. Son sentiment d'inaimabilité, abandonné au terme de ses deux mariages, d'une relation au terme de laquelle il se fait finalement plaquer après un plan yoyo régulier, sa peur panique de l'engagement que signeraient des mots d'amour.
Tout comme il ne voit pas sans doute, quand dans la voiture, il me parle enfin de lui, qu'un voile se déchire pour moi, sur ses yeux bleus,pupilles de trou noir, son cœur, son âme.
Que ce révolutionnaire convaincu d'un combat social noble, est aussi un petit garçon gentil avec sa Reum, archétype de l'objet de son désir,qui n'a vécu que dans un giron étroit de femmes étroites, sans entrer en harmonie avec l'humanité, les chemins de traverse.
Un monde mental baigné de quantique, et paradoxalement étriqué à étouffement, sans ambition, sans aventure, sans envergure, sans bandance.
Tu dis n'avoir pas peur de moi, mais tu retiens, annules, contournes toute ouverture sur un monde plus riche que le tien. Une banalité assez affligeante en quelques sortes.
« Au final, si ce n'est pas la peur qui fait que tu me quittes pour cette blonde fade, qui n'est pas même belle, pourquoi retournes tu à ce qui t'est si familier ? »
« J'aurais aimé vivre nu avec toi, mais j'avais peur, je ne l'avais jamais fait »
Tant de choses que tu n'as jamais fait, vécu, tenté, testé, goûté.
Je perds mon regard dans les bords d'autoroute, les réverbères lointains des petites villes qui s'allument un à un sur la semi campagne du 04.
Ne pas croiser son regard.
Ne pas lâcher. Juguler l'envie pour la deuxième fois de ma vie, de rendre la violence,de toutes mes larmes gonflées de colère, de déchirer son fut',de l'embrasser, de le sucer, de lui dire
TU ME QUITTES POUR CETTE FEMME AU PROFIL DE MENAGERE DE PLUS DE 50 ANS , AU SEX APPEAL DIGNE D'UNE PANIERE, UNE MANMAN AUPRES DE LAQUELLE TU VAS REPRODUIRE CE SCHEME D'ENNUI ??? SERIEUX ??
Etre calme et silencieuse. Ce temps suspendu apparent est pénible pour lui. Il expire profondément.
Il sait gérer les conflits et s'attend au passage des Huns sur son corps. Il acquièsce à tout.
Oui, il a été lâche,non il ne comprend pas mais constate, oui, sa formation en hypnose sera sa révolution intérieure annoncée,OK il ne me contactera plus via n'importe quel médium même si il n'a jamais connu ça, oui je suis une femme hors norme, oui, il voit en moi ce qu'est être zèbre, oui, il l'est au vu de ce que je lui ai mis dans les mains, oui, non, oui oui.
Il me pose devant ma porte.Il attend quelque chose comme je me jette dans ses bras avant de partir,que je pleure, supplie peut être.
Je le regarde droit dans les yeux, au revoir dans un murmure, et ne me retourne plus. Je le sens décontenancé, plus perdu que soulagé.
Jean Luc se manifeste. Je textote back la situation.
« Aide moi à cicatriser. Je pars en Corse ce soir, et n'aurai pas le temps de te voir»
Il a tranféré sur toi ce qu'il voulait offrir à une autre ; quand il s'est réveillé il s'est rendu compte qu'il était allé trop loin trop vite avec toi.Il y a sûrement eu des signes, relis ton histoire.
Il est un peu perdu, tu sais.
Les expériences de la vie te permettront de comprendre mieux et mieux encore,tes besoins et désirs. Dans tous les cas, tu viens et repars seule. Nos souffrances viennent du besoin de sécurité. Avoir besoin de l'autre au point de se détruire.Mais la paix ne vient que de soi, quand seul le plaisir peut venir d'autrui.Tu as vu son vrai visage malgré ce qu'il croit être.
Il va se prendre une claque, car je le vois pétrifié de peur.,se vider de son énergie. Ne regrette rien. Tout va bien aller pour toi.
Un Templier blessé de mon indisponibilité m'attend peut être encore. Il aime ma prose, l'art.Un autre zèbre.
N'ai je connu au final et ignorante, d'autres hommes que des zèbres ? Peu. Il en est de grande qualité pourtant.
J'aime son éthique, c'est un méditerranéen, il me voulait à l'exclusion de toute autre,a réécrit tout son profil à moi seule destiné, puis a tout effacé, clôturé. Le miroir aux alouettes d'Adopte.
Moi aussi j'ai mes ancrages affectifs, culturels.
Adopte, ses fulgurances, ses désertions subites, ses espoirs,son chaos, ses cœurs déchirés ou indemnes de nouvelles blessures.
On ne dit pas à un homme qu'il est plaisant à l'oeil quand on n'est pas disponible.C'est envisageable quand on l'est.
Au fond de ma grotte de louve, je lèche mes plaies, je les sens larges, saines, peu profondes.La salive est vecteur de vie.
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Je trouve que la zic colle parfaitement au texte.
Je ne suis plus zèbre, ni hyène... ni loup, ni buse.
Mon animal totémique est la buse.
Pas assez noble pour la chasse au faucon mais pas assez poussiéreux pour être relayé au rang de corbeau...
Jeudi je me fais hospitaliser, plus de sexe pendant 4 jours... et on va me donner l'âge de mes artères.
Une polissonne plus que coquine m'a dit de profiter des infirmières. Un petit cliché. Je vais plutôt lire. Je ne sais plus écrire.
Un vieux collègue Dunkerquois m'a demandé si j'écrivais encore. J'ai pas osé dire non, j'ai mentis car j'ai vu que dans ces yeux il kiffait mes mots et l'image que je dégageais.
Au bar, avec F. je lui ai dit "à chaque fois que je te vois, c'est avec une nouvelle femme". Le mot m'a fait rire mais F. m'a décroché un coup de coude dans le ventre. Pas du style à me gifler comme une putassière ou à me boxer en mode Marie Trintignant... non, la classe et l'élégance d'un coup de coude dans la bidoche, comme au foot quand plus jeune je marchais sur les pieds de mes adversaires lorsqu'un corner allait être tiré.
Heureusement la musique est là.
La plus fidèle des amantes et des aimantes.
Bises la belle.
Dans un mois inch allah je me baignerai à poil dans les Marines de Cogolin. Juste pour faire gueuler les gens. Et promesse, j'écrirai un petit mot sur le quai de La Galiote que je balancerai à la mer en ton honneur.
Rebises.
- Vieux conte du temps ou j'écrivais...:
Le chaperon rouge est entré dans la bergerie et il a décimé le troupeau a coups de couteau.
Le loup a eu beau hurler sous la lune pour prévenir les chasseurs rien n'y a fait.
Et lorsqu'au matin le berger est arrivé, il a sorti ses chiens avec tristesse pour partir à la chasse au loup.
Dans la forêt couverte de brume il a lâché sa horde hurlante à ses trousses.
Personne n'a prit sa défense, non et non, il fallait une victime expiatoire.
Et assise sur un rocher couvert de mousse, le chaperon rouge attends les jambes croisées boucle d'or pour jouer à la marelle avec le diable.
Elle n'a pas fait de liste pour Noël. Elle sait que le vieux gâteux aura de gentilles attentions pour elle.
Qu'elle sera couverte d'or et de pourpre, que si la chasse est bonne son manteau sera composé à la fois d'hermine et de peau de loup.
Alors en attendant, elle sort une petite flûte taillée dans le roseau et elle joue une musique aussi légère qu'elle, pour accompagner les cris des chiens dans la nuits.
Le loup court.
Il perd son haleine et sent qu'il joue plus que sa peau dans cette histoire.
Des animaux perchés dans leurs arbres voient la meute passer en hurlant à ses trousses.
Personne ne fait rien pour empêcher la curée.
Au fond du lac, Viviane et Morgane jouent aux cartes.
Elles se disent que le vieux Merlin devrait intervenir, qu'elles n'y sont pour rien. Puis non, elles ont mieux à faire.
Une carte tombe et un coup de feu résonne. Viviane vient de perdre un atout. Elle enrage.
Merlin quand à lui cuve son vin au fond d'une grotte, il n'interviendra pas.
Il n'en a plus la force, il est en fin de vie, fatigué d'avoir ensorcelé tant de choses.
Les cris du loup perturbent son sommeil et il râle légèrement sans se réveiller.
Merlin est un vieux monsieur...
Et ce qui doit arriver arriva.
Acculé à un mur de pierre, dans un cul de sac comme seuls les contes savent les créer, le loup se retrouve la queue entre les jambes prêt à rendre l'âme. Il se bat férocement. Sa peau vaut cher et elle subit l'attaque de ses agresseurs. A coup de crocs, de griffes il sent petit à petit la vie le quitter.
Il se met à espérer le coup de grâce qui ne vient pas.
A quelques pas de là le chasseur le met en joue.
Il le pointe dans sa mire et laisse le chien de son fusil claquer dans la nuit tombante.
Tombante à la façon de celle qui "sabbat" sur le loup au moment ou la balle lui perfore de lob oculaire gauche.
Morgane possède dans sa main tous les atouts mais elle prends plaisir à voir Viviane perdre la partie.
Dans un mélange de sang et de poils il s’écroule. Dans ses derniers soubresauts il sent les chiens s'affairer atour de lui.
Ils se repaitrent de sa vie fuyante.
Boucle d'or est arrivée.
Elle porte un beau manteau de fourrure.
Le petit chaperon est jaloux, elle n'a jamais eu de manteau en peau d'ours.
L'aurore se lève et en buvant le thé, elle s'amuse à compter les étoiles qui disparaissent dans le ciel.
Quel morale donner à ce conte ?
L'homme est un loup pour l'homme et les petits chaperons des pièges à loups...
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Il y a des temps pour l'écriture. Ne se nourrit elle pas de nos entrailles?
Merci de ce mot à mon endroit qui se dissolvera dans la mer.Cela me convient.
Ce ne fut pas un coup de foudre, ou alors l'orage est venu de loin, silencieux, a pris son temps pour exploser. C'est peu raccord avec ma météorologie ancienne, mais la vie, monsieur, la vie....
J'écoute " Litanie pour un coup de foudre", ouah.... j'adore.
Sensuel et sombre, merci, merci.
Pour moi aussi, la musique est la compagne la plus fidèle.
Elle me traverse le corps parfois plus profondément qu'un homme. Alors dans cet été qui n'aurait du être que deux corps, quatre yeux qui se pénètrent, merci, et merci encore.
Tes artères: si cette relation éphémère a porté des fruits, j'ai appris deux ou trois trucs,sharing is caring:
ton mental a le pouvoir de guérison: avec une conviction inébranlable, visualise tes veines propres, le passage de l'hémoglobine fluide. Tu peux te décrasser par le mental avec une détermination d'éradicateur.
Tout se passera bien, Nicolas.
Je te serre sur mon coeur. Je t'envoie plein d'amour
Merci de ce mot à mon endroit qui se dissolvera dans la mer.Cela me convient.
Ce ne fut pas un coup de foudre, ou alors l'orage est venu de loin, silencieux, a pris son temps pour exploser. C'est peu raccord avec ma météorologie ancienne, mais la vie, monsieur, la vie....
J'écoute " Litanie pour un coup de foudre", ouah.... j'adore.
Sensuel et sombre, merci, merci.
Pour moi aussi, la musique est la compagne la plus fidèle.
Elle me traverse le corps parfois plus profondément qu'un homme. Alors dans cet été qui n'aurait du être que deux corps, quatre yeux qui se pénètrent, merci, et merci encore.
Tes artères: si cette relation éphémère a porté des fruits, j'ai appris deux ou trois trucs,sharing is caring:
ton mental a le pouvoir de guérison: avec une conviction inébranlable, visualise tes veines propres, le passage de l'hémoglobine fluide. Tu peux te décrasser par le mental avec une détermination d'éradicateur.
Tout se passera bien, Nicolas.
Je te serre sur mon coeur. Je t'envoie plein d'amour
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
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Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Madame,
l'écriture se pare de la réalité
elle peut tout aussi bien se faire écho de notre illusion.
Tiens cette sensation, là au creux de mon ventre, pas vraiment une douleur...
C'est lourd, dense, cela me tire vers le bas,
peut-être est-ce cette énergie, celle de l'autre avec laquelle je me lie
un moment de partage de ce qu'on est
Sentir l'autre dans ses tripes,
dans les miennes.
Tiens essayons autre chose, puisque c'est bien à toi que j'écris (6h17),
Tiens mon ventre est devenu assez léger et chaud,
l'énergie, dame quantique s'il en est,
Peut-être suis-je venu chuchoter à ton coeur,
à ton être,
quelques mots sans noms...et sans temps aussi.
Et danser ces quelques instants.
Oui parfois j'ai envie d'aller voir au creux de l'âme,
j'en oublie les protocoles, ennuyeux et réducteurs,
ils assurent ou rassurent, au choix, vidant la réalité de sa substance véritable,
la vie.
Mais puisque mon énergie est devenue sans temps et sans espaces,
les protocoles n'ont plus cours ni poids,
ce qui est, est!
Voilà un peu d'écriture.
Ah Dame les relations humaines...il faut apparier les pairs, heu les paires?!
Tout part de soi et y revient, la boucle peut-être quantique elle aussi,
Peut-être que la réalité nécessite un compromis de la part de nos parties,
chacune à part égale, dedans et dehors, chaque pièce fractale se doit l'équilibre,
l'ensemble est toujours un tout.
l'écriture se pare de la réalité
elle peut tout aussi bien se faire écho de notre illusion.
Tiens cette sensation, là au creux de mon ventre, pas vraiment une douleur...
C'est lourd, dense, cela me tire vers le bas,
peut-être est-ce cette énergie, celle de l'autre avec laquelle je me lie
un moment de partage de ce qu'on est
Sentir l'autre dans ses tripes,
dans les miennes.
Tiens essayons autre chose, puisque c'est bien à toi que j'écris (6h17),
Tiens mon ventre est devenu assez léger et chaud,
l'énergie, dame quantique s'il en est,
Peut-être suis-je venu chuchoter à ton coeur,
à ton être,
quelques mots sans noms...et sans temps aussi.
Et danser ces quelques instants.
Oui parfois j'ai envie d'aller voir au creux de l'âme,
j'en oublie les protocoles, ennuyeux et réducteurs,
ils assurent ou rassurent, au choix, vidant la réalité de sa substance véritable,
la vie.
Mais puisque mon énergie est devenue sans temps et sans espaces,
les protocoles n'ont plus cours ni poids,
ce qui est, est!
Voilà un peu d'écriture.
Ah Dame les relations humaines...il faut apparier les pairs, heu les paires?!
Tout part de soi et y revient, la boucle peut-être quantique elle aussi,
Peut-être que la réalité nécessite un compromis de la part de nos parties,
chacune à part égale, dedans et dehors, chaque pièce fractale se doit l'équilibre,
l'ensemble est toujours un tout.
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Au réveil, les bras en aigle, les doigts des deux mains entrecroisés.
Palier l'absence jusque dans l'inconscience de Celui qui devrait respirer paisible dans notre sommeil conjugué. J'ai repris la méditation, la pratique yogique, et rien ne déloge ce manque de l'Autre. Pourquoi?
Suis je donc si peu connectée à moi même, dans cette quête effrénée, que j'y perde ma liberté si chère?
La nuit dernière sous la voûte étoilée et pure, loin de la pollution lumineuse, W. me chantait une berceuse, petite main au théâtre antique d'Orange pour un opéra néo classique qui l'ennuie, travailler par 60 degrés dans la fournaise. W. poète,séducteur,les deux dessine sans relâche la nuit, m'envoie de sublimes photos érotiques d'arum en noir et blanc.
Mon Templier est peu bavard par texto, son enthousiasme cryptique, éphémère?Me trompe je encore?
Des origines nobles siciliennes, un blason, d'augustes ancêtres. Ex major de promo chez les keufs aussi. Inadapté à la tâche, pas à la fonction de protecteur de la veuve et de l'orphelin.Aaaahhhrg, ça racle un peu quand même, un ex keuf, quand ACAB orne un coin de ta couche.
La nuit, ces constellations que je reconnais sans en connaître le nom. La paix du cosmos.
Je me rappelle de Demain les chiens, la mythologie canine des ampoules pendues à un plafond des cîmes.
J'aime la nuit, me perdre dans les étoiles, laisser glisser au sol le dévêtir de mon humanité.
Palier l'absence jusque dans l'inconscience de Celui qui devrait respirer paisible dans notre sommeil conjugué. J'ai repris la méditation, la pratique yogique, et rien ne déloge ce manque de l'Autre. Pourquoi?
Suis je donc si peu connectée à moi même, dans cette quête effrénée, que j'y perde ma liberté si chère?
La nuit dernière sous la voûte étoilée et pure, loin de la pollution lumineuse, W. me chantait une berceuse, petite main au théâtre antique d'Orange pour un opéra néo classique qui l'ennuie, travailler par 60 degrés dans la fournaise. W. poète,séducteur,les deux dessine sans relâche la nuit, m'envoie de sublimes photos érotiques d'arum en noir et blanc.
Mon Templier est peu bavard par texto, son enthousiasme cryptique, éphémère?Me trompe je encore?
Des origines nobles siciliennes, un blason, d'augustes ancêtres. Ex major de promo chez les keufs aussi. Inadapté à la tâche, pas à la fonction de protecteur de la veuve et de l'orphelin.Aaaahhhrg, ça racle un peu quand même, un ex keuf, quand ACAB orne un coin de ta couche.
La nuit, ces constellations que je reconnais sans en connaître le nom. La paix du cosmos.
Je me rappelle de Demain les chiens, la mythologie canine des ampoules pendues à un plafond des cîmes.
J'aime la nuit, me perdre dans les étoiles, laisser glisser au sol le dévêtir de mon humanité.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
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Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
I be back
Deux salles, deux ambiances...
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
A force d"écrire mes bouts de poésie, je commence à en voir un paquet. Sans orgueil, je me dis que ce serait bien d'en faire un recueil. Alors,j'ai ressorti des vieux cahiers.
J'ai relu avec surprise que je désire la même disposition de mon corps après la mort depuis 1996.23 fucking years.
Had totally forgotten. Fuck. I keep digging inside,trying to get closer to my core and i only dig the same hole.
Do we all?
Can we change totally, or have there always been the seeds of the next step in its womb?
Keeps me wondering sometimes. But truth to say, my memory is dead shit. Well...
So in the preparation of this compilation, i will re write here poems of long time gone to chew them again.
Taste again.Feel free to tell me how to improve, or anything constructive if you feel like it. Gratitude
Ah there might be quotes I liked back in the 1990's.
There
J'ai relu avec surprise que je désire la même disposition de mon corps après la mort depuis 1996.23 fucking years.
Had totally forgotten. Fuck. I keep digging inside,trying to get closer to my core and i only dig the same hole.
Do we all?
Can we change totally, or have there always been the seeds of the next step in its womb?
Keeps me wondering sometimes. But truth to say, my memory is dead shit. Well...
So in the preparation of this compilation, i will re write here poems of long time gone to chew them again.
Taste again.Feel free to tell me how to improve, or anything constructive if you feel like it. Gratitude
Ah there might be quotes I liked back in the 1990's.
There
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
The dead man in spring
One forgets sometimes
That spring can be rainy and lonely
Under the blooming of a fruit tree
Young lovers only remember
The warm caress of the wind in their hair
the shimmering kisses thet shared
One forgets sometimes
That spring can be gloomy and lonely
like winters
when slushy
I'm thinking of that man
Everybody talked about last year
Who'll never feel
the warm caress of the wind in his hair
He was an old homeless bloke
who died under the library starecase
just there
under the library starecase
One forgets sometimes
that spring can be gloomy and lonely
Imagining that man found in spring
who died alone during last year's slushy winter
with no love, no food, no warmth.
1996
One forgets sometimes
That spring can be rainy and lonely
Under the blooming of a fruit tree
Young lovers only remember
The warm caress of the wind in their hair
the shimmering kisses thet shared
One forgets sometimes
That spring can be gloomy and lonely
like winters
when slushy
I'm thinking of that man
Everybody talked about last year
Who'll never feel
the warm caress of the wind in his hair
He was an old homeless bloke
who died under the library starecase
just there
under the library starecase
One forgets sometimes
that spring can be gloomy and lonely
Imagining that man found in spring
who died alone during last year's slushy winter
with no love, no food, no warmth.
1996
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
CHRONIQUES D'ADOPTE
Levers de voiles, P.
Levers de voiles, P.
De Paris, P. me suit à distance. Je me reconnecte, après avoir pris le large, le temps d'un paradoxal Templier sans courtoisie.
- Celib ?
- Bah voui... quand j'ai enfin compris que si je ne parvenais à cloturer mon compte, c'était uniquement parce que ma fenêtre d'appli était trop grande, je l'ai fermé. J'étais avec V., aucun intérêt donc. Dans l'intervalle, je refuse les charmes reçus comme d'hab, parfois je les lis avant. J'en ai lu un qui me plaisait, genre " je n'ai pas peur de la mort", je félicite, j'explique que je suis indisponible, au final, il me donne son numéro,c'est un zèbre,on papote un peu,le mec est complètement à fond, il réécrit son profil à ma seule intention. Il sent que je suis la femme de sa vie, l'a lu dans mes lignes. J'abrège, arguant qu'entretenir un dialogue est déjà compromettant. Il me dit qu'il m'attendra de toutes façons. Mi juillet, je me fais larguer. Je le recontacte, il a été blessé de ne pas être l'élu mais s'en remet. Je pars en Corse, il me fait une cour démente tous les soirs de plusieurs heures au téléphone. qu'il a préféré cloturer Adopte en m'attendant plutot que de passer à côté de moi. Chevalier, Templier, érudit, spirituel, musicien, veut m'enseigner le maniement de l'épée, de la basse pour remonter un groupe, tout me va, même physiquement ça peut le faire. Je me laisse aller à laisser mon coeur battre. Et puis sur un malentendu, puis sur des connections intermittentes pour cause de relief, d'orages, il m'envoie quelques messages paranos , un peu menaçants, tout en étant toujours à fond et un peu étouffant. Et finit par clore avant rencontre ( je ne suis rentrée qu'hier soir, il habite près de Marseille), pour me recontacter deux jours plus tard, je lui manque, il sent que j'ai rencontré quelqu'un, ce qui est faux. Il parlait de sa cohérence à répétition, et sa grande phrase: " on ne construit pas des châteaux sur du sable". J'ai rarement vu pareil arcboutage sur son incohérence,sans aucune remise en question sur sa certitude femme de sa vie/ jamais rencontrée.Quand je lui disais qu'il valait mieux retenir un peu ses chevaux avant le face à face, il s'énervait. Je me demande quand même un peu s'il n'était pas un peu bipolaire pour passer d'un extrême à l'autre comme ça.... Donc oui, malheureusement à nouveau célib. V. me manque. Mon top pote rencontré ici il y a un an, me dit que non, il n'a pas été classe de ne pas me tromper mais de boucler avec moi avant de tenter avec une autre.Que je n'ai été que de la chair à baise pratique avant que la voie ne se dégage ailleurs, que les mecs sont comme ça et que je suis bien naïve. Je ne sais plus quo penser. Et toi? Quid de tes donzelles?
Je pensais à toi en écoutant Club de Lomepal tout à l'heure vaquant dans les rues sahariennes de Marseille. Et puis j'ai relu ton profil ce soir, que tu as modifié, me semble t il, en première partie. C'est touchant et triste,ça me fait penser au petit prince rêvant de sa rose tyrannique. On est un peu pareils, tu as une longueur d'avance de désabus. Je ne m'y résigne pas. Car si des femmes comme moi existent, et si des hommes comme toi existent, même le coeur fatigué, c'est bien qu'on a encore envie d'y croire, non? Et si la projection est quantique, j'ai tout vécu très tard dans ma vie...ma plus belle histoire d'amour est sans doute devant.
- Je te sens perdue. Tu es tellement sentimentale, entière et solaire. C'est dommage que tu laisses des cons géniaux mais égoïstes t'abîmer de la sorte. Tu as passé l'âge de te faire mener en bateau par le bout du cortex et du cœur. Assez des "zèbres" et plaie des hommes. Repose-toi, prends soin de toi, recentre-toi, prends un peu de recul, prends le temps de sentir à nouveau le vent et les éléments qui te poussent en avant, l'envie de quelque chose, donne, rencontre, n'attends pas quelque chose, mais saisis toute occasion, ne t'attends à rien, profite de tous les instants et ne crois plus aucune belle parole, ni les flatteries ni les promesses superlatives d'amour absolu qu'"un enfant ne croirait pas". Vis, profite, réjouis-toi, mais ne sois jamais dupe et ne baisse ta garde qu'en cas de situation stable, limpide et avérée. Avant ça, dis-toi que tu n'es à l'abri de rien. Les femmes se détournent comme le vent, mais bien des hommes ne sont que des girouettes.
Merci, je suis touché de tes mots doux, simples, sincères et gentils... ! ^_^ ♡ Moi, ça va. Ça avance. Je n'ai le temps pour rien ni personne, mais ce n 'est pas grave.
- Toi aussi tu me touches avec ton sentimental, entière et solaire, ça me fait monter aux yeux, sans doute, mes insomnies qui me mettent à fleur de peau. C'est joli aussi ce que tu m'écris là. Ca donne envie de mettre la tête dans ton épaule et de fermer les yeux. Merci du soin que tu prends de moi. Ca me baume. J'espère qu'une femme restera autour de ton coeur pour te faire oublier que tu as eu mal.
- Non, je n'ai plus mal. Me connais-tu vraiment ? Sais-tu vraiment qui je suis derrière ce grand visage d'homme sensible, désabusé, bienveillant, attentionné, coincé dans sa vie, mais rêveur, séducteur, passionné, flamboyant, déraisonnable et concupiscent ?
J'ai voulu avec force te plaire, t'attirer de loin, répondre par la posture à des attentes supposées, mais je me rends bien compte que les trajectoires de nos objets célestes ne peuvent se croiser et que l'un ne peut approcher de l'autre sans l'entraîner dans sa chute. J'aimerais être honnête, intègre et droit comme toi, mais je ne le suis pas. Je suis venu à toi par désir intrigué par ta personne forte, lumineuse, douce et positive et au voulu te plaire, me demandant si se voir était un jour peut-être possible. Mais voilà, tu t'es révélée sentimentale et monogame alors que je me défends farouchement d'être l'un malgré le paradoxe et que je ne suis pas l'autre. Excuse-moi, tu me plais, tu m'as toujours plu, tu me plairas encore, mais je ne suis pas pour toi et tu n'es pas pour moi. Des baisers.
-Non je ne te connais pas.
C'est beau, honnête et super trash à la fois. Je ne m'attendais pas à un tel autoportrait. Toi aussi tu me plaisais, mais tu as raison, tu recherches ce qui ne peut que me blesser. Est ce un adieu?
- Non, c'est une profession de foi. Je ne joue plus. Je ne badine plus. Je te dis ce qui est. De façon brute et pleine.
-Pourquoi?
- Parce que je t'ai sentie, que j'ai activé mon garde-fou et ai verrouillé la machine. Je t'ai laissée tranquille. Et toi aussi, prise dans le tourbillon de ta vie, tu m'as un peu senti, et tu as laissé couler.
- Je ne comprends pas
- Parce que, c'est quelque chose de vain que de vouloir te séduire. Tu l'as admis toi-même.
Je ne te dis nullement adieu. Mais je t'ai dit aujourd'hui qui j'étais, voilà tout.
Tu es passé par assez de choses violentes, décevantes, qui t'ont ébranlée et fait douter des hommes et de l'amour pour que j'essaie après ça de te séduire en te faisant croire que je suis pudiquement transi et que j'ai envie d'être dans tes bras et dans ton cœur. J'en ai envie. Mais pas au détriment de ta tranquillité, de ton doute, de ta souffrance et de ta résignation à me chasser malgré tout.
- Je suis bien plus perdue que précédemment. Tant pis. Bonne soirée P.
- Pourquoi ? Je suis là. Je suis exactement la même personne. Mais rien ne sera jamais possible amoureusement entre nous. Ce n'est pas un grand mal. C'est plutôt pour un bien... ^_- ♡
Je n'ai pas de mérite à avoir la probité que tu vois en moi. Je l'ai apprise de la plus amère des façons. Quand causer de la douleur et faire du mal par égoïsme, insensibilité et lâcheté m'a totalement insupporté. Souvent, on ne devient pas meilleur par vertu, on devient meilleur par dégoût de soi-même et amour-propre, pas par générosité ni empathie.
La réalité, c'est que parfois de la lâcheté peut naître positivement une nouvelle force qui n'était pas là avant. Mais ça prend du temps.
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Swallow
[b]I could sit on the couch and breathe out time
I could have made a pile of blow your heart songs
I could just close my eyes and press play
I know I had the wings of a swallow once
I could dive your mazes in and out
I could sit there without you sparkle the fireworks
I could explode, vibrate, intoxicate
my flesh scream
swallow, i was boundless
shot through
[/b][b]I could sit on the couch and breathe out time
I could have made a pile of blow your heart songs
I could just close my eyes and press play
I know I had the wings of a swallow once
I could dive your mazes in and out
I could sit there without you sparkle the fireworks
I could explode, vibrate, intoxicate
my flesh scream
swallow, i was boundless
shot through
1998 (remix)
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
La vie est une chienne
La femme est une chienne
une équation enragée
à mater à coup de gourdin
La femme est une chienne
une équation enragée
à mater à coup de gourdin
1990 ( remix)
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
J'ai encore à l'aube des bracelets de ma peau d'hier
des seiches en anneaux d'écaille
bijoux des siècles passés sur la malléole
quand il respirait de mon épaule.
Des corolles de l'hêtre coupé dans un lit
de mousses et de cheveux roux
Se froissent dans le piaffement des talons
bavardent, s'érodent en plaintes
se mêlent au sable dans les soleils rouges.
1998 ( remix)
des seiches en anneaux d'écaille
bijoux des siècles passés sur la malléole
quand il respirait de mon épaule.
Des corolles de l'hêtre coupé dans un lit
de mousses et de cheveux roux
Se froissent dans le piaffement des talons
bavardent, s'érodent en plaintes
se mêlent au sable dans les soleils rouges.
1998 ( remix)
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
C'est quand mes jambes se déplient
Et que mes yeux montent d'un quart d'horizon
que je change de sexe
Claquement femme talons gris dur
Mon cœur s'accélère, mes côtes s'entrechoquent.
Ses cheveux flottent mollement – devant il y a ses seins-
Entre ses jambes le parfum sombre
la jointure des hanches qui craque
une volaille sous la paume du boucher.
Mon corps se tend, mon ombre se tend
Vers la sienne, sur la gauche
du sang de chacal dans les veines
droite clac gauche clac
du sang de chacal dans la queue
droite gauche et son bras qui frôle
sa hanche, comme un mouchoir, comme ma veste
une main dans le col, pupilles noires, la lèvre humide
du sang de chacal dans les yeux
chiffon harcelé droite clac griffe gauche clac
Elle change de trottoir.
1998 ( remix)
Et que mes yeux montent d'un quart d'horizon
que je change de sexe
Claquement femme talons gris dur
Mon cœur s'accélère, mes côtes s'entrechoquent.
Ses cheveux flottent mollement – devant il y a ses seins-
Entre ses jambes le parfum sombre
la jointure des hanches qui craque
une volaille sous la paume du boucher.
Mon corps se tend, mon ombre se tend
Vers la sienne, sur la gauche
du sang de chacal dans les veines
droite clac gauche clac
du sang de chacal dans la queue
droite gauche et son bras qui frôle
sa hanche, comme un mouchoir, comme ma veste
une main dans le col, pupilles noires, la lèvre humide
du sang de chacal dans les yeux
chiffon harcelé droite clac griffe gauche clac
Elle change de trottoir.
1998 ( remix)
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Quand je sors de chez toi,
ce n'est pas forcément pour aller tracer en d'autres terres
les sillons de cette génération
née d'un air opaque, abreuvée de fosse
Ca peut l'être aussi et tu le sais
Tu lis mon regard et ma sueur
Mon tendre Cerbère, quelles portes gardes tu ?
Si ce sont celles d'un Eden,
il m'est fade en bouche
ton lit trop doux, tes caresses trop suaves
Si ce sont celles d'un Enfer,
tes braises sont encore trop tièdes
le soleil n'a jamais eu raison de mes rétines
je suis une lame chauffée à blanc
Donne moi tous les bûchers et les villes sous les bombes
les enfants mutilés, les cadavres sans visage
le hurlement humain.
Je passe ta porte en bourreau,
descends l'échafaud des caresses sans âme
Ne cherche pas mes yeux.
1998 (remix)
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Bloc 1. 1er plan de gris taché de brique
Bloc2. 2e plan d'un gris moins sale
Bloc3. Mange le ciel terne et épais
3 oiseaux en triangle
droit devant, rectangles de lumière resucée
D'autres plus grands, des cages
de fausses fenêtres de béton, les petits carrés
des pièces de linge sylvestrent les vides
Des fils de nylon bleu
pinces à linge multicolores
pas une silhouette, pas un visage
L'écho d'une télévision,
de soudains feulements
un chien.
1998 (remix)
Bloc2. 2e plan d'un gris moins sale
Bloc3. Mange le ciel terne et épais
3 oiseaux en triangle
droit devant, rectangles de lumière resucée
D'autres plus grands, des cages
de fausses fenêtres de béton, les petits carrés
des pièces de linge sylvestrent les vides
Des fils de nylon bleu
pinces à linge multicolores
pas une silhouette, pas un visage
L'écho d'une télévision,
de soudains feulements
un chien.
1998 (remix)
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Super 8
Ton sourire en perles sur l'ivoire
quand le soleil vient heurter
est le dernier rempart du fond de ta gorge
ton sourire d'avant en feu de Bengale
n'est pas celui pendant quand tu offres ton cou de chat
Ni celui d'après qui flotte bleu sur nos cernes
Les mouches se pendent souvent à la surface des murs
Derrière une plinthe, une griffure dans le plâtre
Pour ce sourire protéiforme qui défile et s'attarde
Rejouer encore l'été et l'or.
Ce film constant et vacillant
tatoué sur la rétine dans les espaces vierges
revient à tes commissures, en boucle
dans la transparence volée
la lumière
le rêve
l'au delà
1998 ( remix)
Dernière édition par Sâdhanâ le Mer 21 Aoû 2019 - 11:02, édité 1 fois
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
FINGERS
Ta gueule ta gueule ta gueule
TA GUEULE
des rats dans le métro suivent mes artères
au son de la techno des grandes surfaces
Nantis, ânes et nantis, anéantis
De la pensée libre et vagabonde
bondent
le bus
Bond
expérimenté, périmé
mentholés, parfum de synthèse
seins de silicone, portes automatiques
nous armes automatiques
cœur éventré, césarienne contre fœtus noir
échec réussite rebelote
dix de der
te bouffe les couilles et le ventre
plus de forme, plus de fonds,
formol
un futur au formol
les doigts athlètes dopés
ne désirent plus combat ou starting blocks
tous, chacun leur tour,mangent la terre,
le béton, en aveugles enragés.
Aucun obstacle n'est trop grand,
aucun ciel n'est assez bas, ils glapissent
et enphalangent les poubelles et les rats.
Redessinent dans le sable la juste mesure du réel
lissent l'arête des pierres
goûtent la logique du vent
s'émeuvent de la rosée bue par les fleurs de lune
et s'enivrent de safran.
Les soirs d'étoiles de givre,
ils pansent leurs crevasses
en se mimant le temps de leur esclavage.
Leur mythe fondateur annonce l'avènement de l'Ecriture
1998 (remix)
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Paul
Je me souviens, en d'autres temps
ou d'autres lieux
j'étais allongée de flanc de lune
autour d'un petit puits noir et profond
des illusions de satin et de brocard
me mangeaient les pieds.
J'étais un corps étranger
assoupi dans le cercle du monde
froissant les aubépines
dans mes cheveux emmêlés de frais lichens
lovés contre sa margelle
Dans ces soleils de bronze où pointe l'or
on vient boire les rayons du jour
des cris d'hirondelle
et des baisers d'enfant
1999 ( remix)
Je me souviens, en d'autres temps
ou d'autres lieux
j'étais allongée de flanc de lune
autour d'un petit puits noir et profond
des illusions de satin et de brocard
me mangeaient les pieds.
J'étais un corps étranger
assoupi dans le cercle du monde
froissant les aubépines
dans mes cheveux emmêlés de frais lichens
lovés contre sa margelle
Dans ces soleils de bronze où pointe l'or
on vient boire les rayons du jour
des cris d'hirondelle
et des baisers d'enfant
1999 ( remix)
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
j'ai mangé des brisants
le sel collé aux tempes
vomi des poissons volants
au vent édenté
et des carcasses
le sel collé aux tempes
vomi des poissons volants
au vent édenté
et des carcasses
1999
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Là où la conscience s'aiguise
se dissolvent deux autres esprits
je vous parle de l'énergie
celle qui nous anime
fait de ce corps un soleil
Elle se nourrit parfois en charognard
de sang séché sur les murs
de toutes les blessures dans le ventre
de tout ce qui hurle et de tout ce qui jouit
N'entendez vous pas gronder sa puissance sourde ?
Baillonnée, elle est notre dose quotidienne d'angoisse
un cri de joie, une extase qui irise nos contours
19999 (remix)
se dissolvent deux autres esprits
je vous parle de l'énergie
celle qui nous anime
fait de ce corps un soleil
Elle se nourrit parfois en charognard
de sang séché sur les murs
de toutes les blessures dans le ventre
de tout ce qui hurle et de tout ce qui jouit
N'entendez vous pas gronder sa puissance sourde ?
Baillonnée, elle est notre dose quotidienne d'angoisse
un cri de joie, une extase qui irise nos contours
19999 (remix)
Sâdhanâ- Messages : 1308
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