ππ Tour de PY-ze !!!! ππ

J'ai cru que tu t'étais mis à la poésie Mr PY

Plus sérieusement, c'est vrai qu'à titre personnel, je préfère le détail aussi. Non pas que j'aime taper des pages et des pages, je suis plutôt synthétique. Mais, j'aime essayer d'exprimer précisément ce que je veux dire et cela nécessite plus qu'un mot.

Après, le fait de faire succinct laisse une marge d'interprétation (et d'appropriation) au lecteur.

Tu viens à l'après-midi MENSA samedi ? Y aura Rincemaje

Je ne sais pas pour l'après-midi Mensa, pas décidé.

Bah, quelque part, la poesie avait du mal à me toucher mais c'est peut-être quelque chose qui va se débloquer aussi du coup.

Ca me fait un peu pense à Anthony and the Johnsons aussi tiens :

Ah ! Les Cinematic ! C'est bien, hein ?

Voui!!
Ca fait trois chansons déjà que j'écoute a peu près en boucle, je crois que je vais passer à une playlist!

Tiens, puisque je parlais d'Anthony and the Johnsons, voilà quelques chansons :

Je réfléchissais tout à l'heure à la notion de couple.
J'ai vu pas mal de monde ne pas aimer leur couple, s'en plaindre, dire que c'était quelque chose qui ne leur convenait pas... Bref, notamment ici, j'ai l'impression que c'est un sujet qui peut être très très épineux.
Une chose dont je me suis rendu compte, c'est que le couple, comme on l'entend souvent, comme on y pense souvent, c'est encore un moule, encore une institution sociétale, encore un carcan en quelque sorte dans lequel on devrait se ranger, encore un ensemble de règles qu'il faudrait suivre pour être "normal".
Et bon, je vais pas rentrer dans les détails, mais il me semble que tout ça sont des choses que beaucoup de monde ici a du mal à suivre, des choses qui ne nous correspondent pas forcément. Que c'est un peu comme quand on se retrouve dans tellement d'endroits différents à devoir suivre des règles qui ne nous correspondent pas, encore une négation de notre manière d'être, encore un rôle à jouer, encore un endroit où ça ne va "pas assez vite", où il faut faire semblant d'être "normal"... Bref, je m'arrête là tout le monde ici je pense doit bien voir la problématique dont je parle.

Mais quelque part, j'ai envie de dire, qu'est-ce qu'un couple réussi, mais de manière plus générale qu'est-ce qu'une relation réussie (quelle qu'elle soit), sinon une relation qui convienne à chacun de ceux qui y participent? Qu'une relation où chacun peut dire "bah, c'est réussi, j'ai aimé ce couple/cette relation qu'on a construite, je suis content de l'avoir vécu, content que ça aie existé..."
Mais dans ce cas là, connaissant nos difficultés à rentrer dans le moule, bah on ne peut se satisfaire, se reposer sur l'image classique du couple, ou de la relation, cela doit être quelque chose que l'on construit, quelque chose de nouveau, quelque chose que l'on crée, quelque chose dont on se fixera les limites, les règles, mais aussi les possibilités, ce qu'on s'autorise, et qui permettra à la fois à chacun de s'exprimer, mais aussi à la relation de grandir, dans un sens ou dans un autre. Mais voyant tout cela, il parait difficile de se contenter de la vision classique, si l'on veut que ça marche.

Oui, je pense aussi qu'il faut que nous créions quelque chose de nouveau, que chacun de nous avec "son" ou ses autres crée quelque chose de nouveau, qu'il y ait une "réponse" par "couple".

On parle d'être en couple. Aimer et être en couple, ce n'est pas la même chose. Mais, pour moi, aimer, pour les mêmes raisons qui tiennent à notre exigence, me semble très compliqué. Ou plutôt ré-aimer.

Tout cela me semble m'ouvrir essentiellement des perspectives de solitude et de célibat. Quelque chose d'à la fois subi et d'assumé.

Mais, peut-être mon état d'esprit n'est-il affaire que de circonstances. Et, de toute façon, il faut que j'arrête de me plaindre tout le temps

Oui, bien sur, qu'aimer et être en couple sont deux choses totalement différentes. Chacun qui voit midi à sa porte à ce niveau là.

On a aussi le droit d'être et de vouloir rester célibataire, rien n'oblige non plus à vouloir être avec quelqu'un... J'ai même tendance à croire que ça peut être plus sain, si on ne se sent pas obligé d'être avec quelqu'un.

Enfin, je le crois en tant que ça peut être une limite au chantage affectif, que ça autorise à laisser l'autre partir si il le souhaite, que ce n'est pas essayer de forcer l'autre à rester...
Après, l'autre question, c'est d'arriver à concilier ça, avec l'envie de voir ou d'être avec quelqu'un d'autre.

J'ai lu ton dernier post avant d'aller manger. J'ai réfléchi à une réponse (bêtement parce que je ne voulais pas laisser penser que je n'aspirais qu'à rester célibataire). Et puis, il y en avait un autre en revenant de pause. Deux en un donc.

Super PY rô man a écrit:On a aussi le droit d'être et de vouloir rester célibataire, rien n'oblige non plus à vouloir être avec quelqu'un... J'ai même tendance à croire que ça peut être plus sain, si on ne se sent pas obligé d'être avec quelqu'un.

Là, je voulais dire qu'il y a un juste milieu à trouver entre le fait de "ne pas vouloir rester célibataire toute sa vie" et le fait de "vouloir se caser à tout prix".

Super PY lbouton a écrit:Enfin, je le crois en tant que ça peut être une limite au chantage affectif, que ça autorise à laisser l'autre partir si il le souhaite, que ce n'est pas essayer de forcer l'autre à rester...
Après, l'autre question, c'est d'arriver à concilier ça, avec l'envie de voir ou d'être avec quelqu'un d'autre.

Oui, je crois que c'est aussi une question d'éthique. Laisser à l'autre sa liberté.

Je sais que je fais des caprices, cependant. J'empiète sur la liberté de l'autre, un peu.

PS : Et, pour revenir à ton premier post de ce matin, j'ai aussi pensé à cet article paru dans Le Monde de dimanche dernier : http://www.lemonde.fr/vous/article/2012/10/20/sommes-nous-vraiment-faits-pour-dormir-ensemble_1778544_3238.html?xtmc=lit_couple&xtcr=2 Ne pas oublier que beaucoup d'aspects de la vie de couple sont des constructions sociales.

Oui.

Pour l'article du monde, c'est intéressant.

Rêver.

S'offrir un instant de répit de la réalité.

Quitter un peu le monde devenu insupportable.

S'offrir un peu de joie, de beauté.

Avoir le luxe d'être ailleurs quelques temps.

Voir le monde tel qu'on l'aimerait quelques minutes.

Laisser son imagination s'exprimer.

S'extirper des contraintes de la vie l'espace de la rêverie.

S'offrir des instants de paix, de repos.

Explorer son rêve, y voir ce qu'on y aime, ce qu'on n'y aime pas.

Et puis, se rappeler que l'on rêve, que ce n'est qu'un rêve.

Revenir dans la réalité avec de belles images, de beaux souvenirs.

Se dire que l'on est content d'avoir pu rêver, d'avoir vu ces belles choses.

Savoir s'hypnotiser, et se déshypnotiser quelque part.

Savoir rentrer dans un monde de valeurs, de principes, et savoir en sortir pour ne voir que des faits.

Savoir que si tout est vain, quelque part, rien ne l'est.

Super PY rho gravure a écrit:Savoir rentrer dans un monde de valeurs, de principes, et savoir en sortir pour ne voir que des faits.

Exercice complexe !?

Réussir à se dégager de l'idéalisation, de la pensée pour ne plus voir que les faits bruts...

Bah, c'est peut-être moi, mais j'ai rarement l'impression de voir des gens capables des deux à la fois. D'aller dans des faits bruts en ayant conscience de l'idéalisation, et dans l'idéalisation, en ayant conscience que derrière il n'y a que des faits bruts. L'idéalisation, est aussi un fait brut quelque part. Et parler juste des faits bruts, c'est aussi une idéalisation.

A titre personnel, je n'ai aucune prétention à pouvoir dégager les faits bruts (de pomme).

Merci pour le partage. Je ne connaissais pas : quel moment cinématographique incroyable (pour l'époque, qui plus est) !

Avec plaisir, découvert hier soir dans une playlist des Cinematic Orchestra. Je n'avais pas encore vraiment regardé la vidéo, surtout écouté la musique (et pour elle que j'avais posté le lien), je viens de finir de vraiment regarder, et c'est vrai qu'elle est énorme.

Oh

bon, j'ai trouvé mon prochain pseudo, mais je me tatte pour savoir comment l'écrire, du coup, je vais être pionier dans ma manière de le choisir, je vais mettre ce à quoi je pense pour l'instant, puis bon chépa, on verra (si ça se trouve je me déciderai tout seul comme un grand as usual) :
PY honnis est (celui-là me fait bien marrer, mais bon ma pseudo auto-flagellation est un peu surfaite)
PY au nid est (rho, c'est trop mignon, le petit oiseau (ouais, j'avoue, je pense d'abord au pyjeon, remarquez, ça pourrait aussi être un goéland bref) est au nid peut-être prêt à prendre son envol mais ça fait un peu blabla bisounours quand même)
PY on y est (bon voilà)
PY oh niais (haha, bon un peu comme le premier que j'ai mis héhé)
PY Ô nier (genre un peu chépa, une apologie de la négation, ou j'aime trop nier des choses)

Je vote pour PY on y est! Mais peut etre bien que tu t'en tapes!

Ouais, je m'en tape, mais en fait, c'est pas si mal que ça ^^

Être homme, c'est précisément être responsable. C'est connaître la honte en face d'une misère qui ne semblait pas dépendre de soi. C'est être fier d'une victoire que les camarades ont remportée. C'est sentir, en posant sa pierre, que l'on contribue à bâtir le monde.

Terre des hommes, Antoine de Saint-Exupéry, éd. Le Livre de Poche, 1939, p. 59 (voir la fiche de référence de l'œuvre)

Haha, du surf sur une rivière en crue

Super PY on y est a écrit: Être homme, c'est être responsable.
Terre des hommes, Antoine de Saint-Exupéry

Tiens, c'était mon sujet du bac (français ou philo, je sais plus)

Le correcteur avait hésité entre 0 et 20, il m'avait mis 10 ("ah, c'est vous qui..." )

Bref, il n'avais pas vraiment pris ses responsabilités ^^
Bon, ça va, 10, c'est pas un trop mauvais souvenir alors

L'auto-apprivoisement, quelque part, c'est apprendre à se connaitre, apprendre à savoir ce que l'on aime, ce que l'on n'aime pas, apprendre à s'écouter, apprendre à connaitre ses émotions, apprendre à savoir comment les garder, ou comment les faire sortir, apprendre à gérer les moments de joie, et ceux de peine, apprendre à savoir les faire passer, apprendre à les provoquer, ou à ne pas les provoquer, apprendre à prendre du recul sur soi, apprendre à se rapprocher de soi. Apprendre à savoir quand prendre du recul, quand se rapprocher, quand suivre un objectif, quand ne pas le faire, c'est apprendre à ne pas avoir à se forcer pour faire quelque chose, apprendre la patience, apprendre que tout ne se fait pas en un jour, apprendre à supporter la frustration...

J'ai envie de dire, que c'est aussi d'apprendre à connaitre ses propres ambivalences, d'apprendre à les gérer, d'apprendre à les accepter. De voir qu'elles constituent aussi une sorte de plan B, quand le plan A ne fonctionne pas comme on le voulait. Qu'elles peuvent constituer une richesse, en ce sens qu'on n'est plus obligé de de toujours s'enfermer dans un même moule, une même étiquette. Apprendre à faire le tour des choses, à voir ce qui peut plaire et ne pas plaire dans une situation, que dans de très nombreux cas, on trouvera à la fois des choses bien, et d'autre pas bien.

Apprendre qu'il reste toujours quelque chose de ce que l'on fait.

Apprendre à dire tant pis pour les choses que l'on aurait aimées et qui ne se feront pas.

Apprendre à dire tant pis pour les choses que l'on n'aimait pas, mais qui se font quand même.

Apprendre à voir ce qui fait du bien, et oser s'en approcher.

Apprendre à dire non quand ça va pas.

Savoir être juste bien avec soi.

Partir en exploration, revenir.

Choisir de se faire confiance, même si ça peut foirer.

Être conscient de son rôle, de son non rôle, du rôle des autres, et de ce en quoi il ne peuvent rien, ou pas grand chose.

Apprendre à voir dans le crédit ou débit que l'on s'accorde, ou que l'on accorde aux autres, le reflet de choses qui nous font du bien/du mal, que l'on aimerait savoir faire, dont on n'a pas envie etc... Et quelque part la même chose dans comment ils réagissent et/ou s'adaptent à nous.

Apprendre à connaitre ses forces, ses faiblesses. Apprendre à savoir quand on a l'énergie pour quelque chose, et quand on ne l'a pas. Apprendre à connaitre ses propres dissonances, puis à s'accorder avec soi.

Et même une petite musique pour aller avec Elle aurait ptet été mieux avec le goéland, mais tant pis

Merci pour l'auto-apprivoisement oui on y est : pion nier !

avec plaisir

Tiens, pour changer des réflexions, des considérations tragiques, enfin, de tout ce bordel là, je vais mettre mon humeur du soir

Ce soir, je suis heureux.

Ce soir je suis heureux, parce qu'il y a plus de trois ans, j'ai un ami qui est mort.

Ce soit je suis heureux, parce que cet amis avait des soeurs.

Ce soir, je suis heureux, parce que l'une d'elles vient d'avoir un enfant.

Et ce soir, je sens une joie qui me submerge.

Ce soir, là où j'ai pu parfois décrire, partager ma peine, je veux décrire, partager ma joie.

Ce soir, je sens un sourire, qui fait son chemin jusqu'à mes lèvres, sans pouvoir le contenir.

Ce soir, j'ai des rires qui sortent sans rien tout seuls.

Ce soir, j'ai l'impression que tout le monde est à la fête dans ma tête!! (les enfoirés, ils trinquent alors que je prends une verveine menthe!!!)

Ce soir, c'est la vie qui revient là où le souvenir de la mort restait.

Ce soir, c'est le perce-neige qui pointe sa tête.

Ce soir, c'est le printemps qui arrive après l'hiver.

C'est la volonté, l'envie de vivre, qui prend le dessus sur les souvenirs funèbres.

Ce soir, j'ai des feux d'artifices dans la tête, des chants de joie.

Ce soir, c'est une explosion de joie dans ma tête.

Ce soir, il y a des congratulations dans ma tête.

Ce soir, c'est le genre de moment, qui fait que je suis heureux de vivre.

Ce soir, c'est le genre de moments qui fait que qu'importe les passes difficiles.

Ce soir, c'est la sublimation de moments de peine, de tristesse.

Ce soir, c'est le genre de moments où l'on se dit qu'il y a de belles choses à vivres malgré tout.

Ce soir, c'est le genre de moments où l'on se dit que les belles surprises existent aussi.

Ce soir, c'est une joie, un vrai plaisir, de capturer ce genre de moment.

Ce soir, je suis content d'écrire tout ça ici

Ce soir je suis heureux.

Contente pour toi, contente pour vous

Merci

Sinon, lecture du WE (cc from Wikipedia ):

L'Homme qui voulait être heureux

L'Homme qui voulait être heureux est un roman philosophique de Laurent Gounelle sur la recherche du bonheur.

Le livre mêle les concepts de choix, de liberté et de bonheur.
Synopsis

Le narrateur passe ses vacances dans un bungalow à Bali. À la fin de ses vacances, il va voir un sage balinais qui lui énonce qu'il est en bonne santé mais qu'il n'est pas heureux. Le sage lui demande entre autres de faire des recherches sur les placébos et lui enseigne quelques pistes pour trouver le bonheur :

Il lui dit qu'il ne faut pas éviter les obstacles dans la vie, mais les surmonter avec courage ;
Il faut également faire ce qu'on aime, car nous sommes souvent influencé par plusieurs facteurs extérieurs (légende personnelle, concept qui n'est pas évoqué dans le livre) ;
Enfin, dernière idée extrêmement importante : On est ce qu'on croit (Buddha). C'est-à-dire que si l'on a une image positive de soi, on sera apprécié des autres et vice-versa. Ce que l'on croit de soi est donc très important. Il ne faut jamais se dénigrer, s'amoindrir devant les autres. Ce sont les clés du bonheur.

La fin du roman laisse penser que le narrateur repart de Bali heureux, ayant atteint son but — celui de devenir heureux.

J'apprécie beaucoup la philosophie tragique, et me plait souvent, à dire que dans la vie il n'y a rien, que je n'ai pas de passion, pas d'envie particulière, que vivre vraiment sa vie, c'est juste passer le temps entre la naissance et la mort blablablablabla!!! J'adore ça, notamment, l'effet que ça peut produire héhé.

Parfois aussi, je dis ça à des gens que j'apprécie, et je parle aussi du coté déculpabilisateur, de la distance que ça peut aider à mettre quand on ne veut pas faire quelque chose, ou de l'aide que ça peut fournir, ou pour pouvoir arrêter d'avaler des couleuvres... enfin bref.

Et souvent, du coup, on se demande, me demande, mais quelle raison de vivre alors? C'est déprimant...

Pourquoi vivre déjà : j'y suis j'y reste et puis c'est tout. Chépa, puis en même temps pourquoi pas? L'un dans l'autre, au final, chuis pas mécontent de vivre, donc bon, voilà.

Deuxième chose, ptet plus sur le coté déprimant, c'est et j'en parlais un peu hier en fait, tout un tas de choses qui me donnent plaisir d'être en vie.

Ca peut être, juste des sensations, devant un paysage, un ciel étoilé, un coucher de soleil, des rayons de soleils qui traversent les nuages, regarder la mer, regarder les montagnes enneigées, sentir l'odeur de la pluie en été, sentir l'orage, la pluie qui rafraichit après des journées de chaleur, une belle musique, les mains autour d'un verre chaud en hiver, caresser un chat, une peau, tenir quelqu'un dans ses bras, sentir l'air frais du soir glisser sur sa peau, se blottir au coin du feu en été, admirer les paysages roux, jaunes oranges de l’automne, voir les arbres fleurir, les températures remonter, les gens s'ouvrir au printemps...

Ca peut-être des situations, rire de sa connerie passée, rire de moments où l'on s'est mis dans des situations pour le moins inconfortables, réussir quelque chose après de longs efforts, arriver en haut d'une montée en vélo, partager des rires, trouver les mots justes dans une situation, toucher quelqu'un au plus profond de son être, et parfois, voir un sourire, une remerciement, une reconnaissance pour avoir touché quelque chose d'intime, sans blesser, sans jugement, trouver la solution d'un problème, apporter un peu de joie à quelqu'un qui est triste, apporter de l'écoute, découvrir de nouvelles choses, trouver la bonne blague, partager des moments avec des amis, apprendre qu'on ne se laisse pas abattre par le malheur, par la tristesse, se rendre compte d'erreurs, et voir comment ne pas les reproduire, ou comment les réparer, être capable d'apprécier ce qu'on nous donne, voir ce que ça peut changer, découvrir de nouveaux horizons, se retrouver dans un endroit, un lieu que l'on connait, dont on apprécie l'atmosphère, où l'on peut s'abriter quand les temps sont durs, offrir cet abris aux gens que l'on apprécie, faire un truc dont on a envie sur un coup de tête, se réjouir de ce que peut apporter quelque chose...

Ressentir de la joie, le plaisir d'être en vie, ressentir de la douceur, de la tendresse une présence proche, mais pas envahissante quand ça va moins bien, se réjouir de la présence de l'existence de gens, de choses que l'on fait, et ce d'autant plus que l'on sait que c'est éphémère, que quelque part, ça ne repose sur rien, sinon cette envie de s'en réjouir, et que sinon, bah tant pis c'était déjà bien de pouvoir le faire. Voir, entendre, des rires d'enfants, ces jeux simples et innocents...


Enfin, il y a tellement de choses.... Ce n'est pas possible de toutes les lister. Mais, voilà, tout ça, je trouve que ce sont des choses qui font que bon, l'un dans l'autre c'est pas si mal d'être là, qui aident dans le noir, ce qui, malgré l'absence de sens que je trouve parfois à la vie, m'a aussi donné la force, l'envie d'y rester, en dépit de déceptions et de marasmes existentiels. Enfin bon, voilà. Mais tout en gardant ça, je crois de plus en plus qu'il y a d'autres choses à faire, et qu'il va falloir que je m'y mette.

J'ai aperçu cette pub-là, aujourd'hui, ça m'a fait marrer

Spoiler:

haha, c'est un peu ce fil aussi!
D'ailleurs Kid avait posté ça il y a quelques temps :
https://www.zebrascrossing.net/t303p740-tour-de-py#268513

J'ai pensé que tu avais coupé la Touffe. Fausse alerte.

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https://www.zebrascrossing.net/viewtopic.forum?t=8788