Du bordel sur mon bureau
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Du bordel sur mon bureau
Du bordel sur mon bureau,
C’est l’histoire banale d’une petite fille très timide et sage qui observe le monde avec ses grands yeux, et qui essaye toujours de faire ce qu’on attend d’elle, être polie, ne pas se faire remarquer, ne pas « embêter » les adultes, ne pas se mêler de sujets qui ne la regardent pas .
Une petite fille qui a une petite sœur (mais d’âge proche), et entre lesquelles la maman ne veut faire aucune différence, pour ne pas créer de jalousie.
Elle pleure pour sa sœur quand celle-ci se blesse, elle pleure quand les autres enfants de sa classe de maternelle n’ont pas compris la consigne de la maitresse, et qu’elle essaye de leur expliquer et qu’ils n’entendent rien, elle pleure quand la maman de Bambi meurt (bon ok pour celle là tout le monde pleure !).
Plus tard, elle priait Dieu tous les soirs dans son lit pour lui demander de l’emporter dans la nuit.
Adolescente elle a été sous l’emprise d’un coach sportif assurément pervers narcissique à tendance pédophile, qui a largement contribué à la maintenir inhibée, entre autres.
Elle est une moyenne-bonne élève, de ceux qu’on ne remarque pas.
Elle fait des petites études supérieures qu’elle ne réussit ni ne rate.
A l’opposé de son domaine d’études, elle obtient un emploi d’un métier altruiste.
Elle s’investie, s’adapte, elle est toujours dans le mouvement, elle cherche, explore, apprend, se trompe, chute, se relève, se repositionne, avance.
Elle a une capacité de résilience énorme.
Elle n’a jamais rencontré de psy. Enfin, si, car elle discute souvent avec son psy imaginaire.
Elle va bien globalement. Finalement elle est bien dans sa vie.
Il y a bien ce décalage qu’elle ressent depuis toujours, seule au milieu des autres, et qui semble se faire de plus en plus pesant au fil du temps. Incapacité à lâcher prise, comme si elle était à coté d’elle-même à surveiller le moindre faux pas. Et cette gestion des émotions de plus en plus difficile à maitriser (bipolaire ? cyclothymique ?). Et cette tendance à l’intolérance pour ceux à l’esprit lent ou à la vision étriquée. Hyperactivité cérébrale, elle en a conscience. Boulimie d’activités, comme son père. Besoin de reconnaissance très fort.
Intense.
Intense.
Finalement elle est bien dans sa vie, vue de l’extérieur.
Heureusement que psy imaginaire est là.
Elle se pose beaucoup de questions évidemment.
Elle a 46 ans.
Pour se faire du bien peut-être, parce qu’elle se trouve tellement moyenne-bof, elle s’est convaincue depuis longtemps que dans sa petite enfance elle avait eu le potentiel pour être brillante (surdouée ?), mais que n’ayant pas été stimulée (et au contraire) elle a perdu ce potentiel.
Depuis 2 mois environ, je le sais.
Une collègue m’a « découverte », elle m’a demandé comme ça de but en blanc si j’étais surdouée !
Tornade intérieure. Pendant des jours et encore aujourd’hui.
Lectures fébriles et obsessionnelles sur internet, lecture des livres de jsf, de Cécile Bost, de Hervé Magnin. Cerveau en surchauffe, mal au crane chronique, insomnies. Pulsions intenses à continuer, obsession, besoin d’avancer.
Besoin de valider.
Chance ! Test Mensa imminent à coté de chez moi.
Aurais-je le courage ?
Fatigue intense, carence de sommeil et migraine ce matin là.
J’ai reçu le résultat et ils disent que je suis dans le 1e centile global.
Alors me voilà parmi vous.
Bonjour à tous !
C’est l’histoire banale d’une petite fille très timide et sage qui observe le monde avec ses grands yeux, et qui essaye toujours de faire ce qu’on attend d’elle, être polie, ne pas se faire remarquer, ne pas « embêter » les adultes, ne pas se mêler de sujets qui ne la regardent pas .
Une petite fille qui a une petite sœur (mais d’âge proche), et entre lesquelles la maman ne veut faire aucune différence, pour ne pas créer de jalousie.
Elle pleure pour sa sœur quand celle-ci se blesse, elle pleure quand les autres enfants de sa classe de maternelle n’ont pas compris la consigne de la maitresse, et qu’elle essaye de leur expliquer et qu’ils n’entendent rien, elle pleure quand la maman de Bambi meurt (bon ok pour celle là tout le monde pleure !).
Plus tard, elle priait Dieu tous les soirs dans son lit pour lui demander de l’emporter dans la nuit.
Adolescente elle a été sous l’emprise d’un coach sportif assurément pervers narcissique à tendance pédophile, qui a largement contribué à la maintenir inhibée, entre autres.
Elle est une moyenne-bonne élève, de ceux qu’on ne remarque pas.
Elle fait des petites études supérieures qu’elle ne réussit ni ne rate.
A l’opposé de son domaine d’études, elle obtient un emploi d’un métier altruiste.
Elle s’investie, s’adapte, elle est toujours dans le mouvement, elle cherche, explore, apprend, se trompe, chute, se relève, se repositionne, avance.
Elle a une capacité de résilience énorme.
Elle n’a jamais rencontré de psy. Enfin, si, car elle discute souvent avec son psy imaginaire.
Elle va bien globalement. Finalement elle est bien dans sa vie.
Il y a bien ce décalage qu’elle ressent depuis toujours, seule au milieu des autres, et qui semble se faire de plus en plus pesant au fil du temps. Incapacité à lâcher prise, comme si elle était à coté d’elle-même à surveiller le moindre faux pas. Et cette gestion des émotions de plus en plus difficile à maitriser (bipolaire ? cyclothymique ?). Et cette tendance à l’intolérance pour ceux à l’esprit lent ou à la vision étriquée. Hyperactivité cérébrale, elle en a conscience. Boulimie d’activités, comme son père. Besoin de reconnaissance très fort.
Intense.
Intense.
Finalement elle est bien dans sa vie, vue de l’extérieur.
Heureusement que psy imaginaire est là.
Elle se pose beaucoup de questions évidemment.
Elle a 46 ans.
Pour se faire du bien peut-être, parce qu’elle se trouve tellement moyenne-bof, elle s’est convaincue depuis longtemps que dans sa petite enfance elle avait eu le potentiel pour être brillante (surdouée ?), mais que n’ayant pas été stimulée (et au contraire) elle a perdu ce potentiel.
Depuis 2 mois environ, je le sais.
Une collègue m’a « découverte », elle m’a demandé comme ça de but en blanc si j’étais surdouée !
Tornade intérieure. Pendant des jours et encore aujourd’hui.
Lectures fébriles et obsessionnelles sur internet, lecture des livres de jsf, de Cécile Bost, de Hervé Magnin. Cerveau en surchauffe, mal au crane chronique, insomnies. Pulsions intenses à continuer, obsession, besoin d’avancer.
Besoin de valider.
Chance ! Test Mensa imminent à coté de chez moi.
Aurais-je le courage ?
Fatigue intense, carence de sommeil et migraine ce matin là.
J’ai reçu le résultat et ils disent que je suis dans le 1e centile global.
Alors me voilà parmi vous.
Bonjour à tous !
Dernière édition par Guillemette le Mer 24 Mai 2017 - 20:30, édité 1 fois
Guillemette- Messages : 6
Date d'inscription : 08/03/2017
Age : 54
Localisation : Gironde
Re: Du bordel sur mon bureau
Bonjour!
ça m'a fait penser à quand j'étais petit à l'école je pleurais tout le temps pour un rien ahaha
what? La mère de Bambi meurt?
Guillemette a écrit:
Elle pleure pour sa sœur quand celle-ci se blesse, elle pleure quand les autres enfants de sa classe de maternelle n’ont pas compris la consigne de la maitresse, et qu’elle essaye de leur expliquer et qu’ils n’entendent rien, elle pleure quand la maman de Bambi meurt (bon ok pour celle là tout le monde pleure !).
ça m'a fait penser à quand j'étais petit à l'école je pleurais tout le temps pour un rien ahaha
what? La mère de Bambi meurt?
Invité- Invité
Re: Du bordel sur mon bureau
Bienvenue petite fille. Ta vie a un sens. reste à savoir lequel !
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Du bordel sur mon bureau
Merci à vous deux pour votre accueil
je ne suis pas très habituée aux discussions en ligne, je ferai de mon mieux !
je ne suis pas très habituée aux discussions en ligne, je ferai de mon mieux !
Guillemette- Messages : 6
Date d'inscription : 08/03/2017
Age : 54
Localisation : Gironde
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