question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
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Edilgan
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question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
Hello ^^/
L'activation de mon compte a été très rapide, je ne sais pas si c'est parce que j'ai eu de la chance (peut être) mais en tout cas ça fait plaisir *u*
Je ne suis pas encore diagnostiquée mais ça fait deux ans que j'ai entrepris des démarches, au départ sur un soupçon de syndrome d'Asperger, puis j'ai découvert tout ce qui se dit sur le haut potentiel en découvrant des choses par liens pendant mes recherches sur le syndrome d'Asperger.
J'ai décidé de créer un compte sur un forum de personnes HP parce que j'ai envie de poser mes propres questions après avoir lu des livres et des témoignages sur le sujet.
Notamment, j'ai l'impression que beaucoup d'efforts sont déployés pour ménager les neurotypiques ou “normaux pensants”.
Franchement, même en ayant pas de diagnostic, j'ai vachement envie de dire que OUI “petit potentiel” ça décrit très bien les gens que j'observe dans mon entourage et que c'est lourd, très lourd.
J'ai l'impression que les livres décrivent un profil psychologique très “normal”, avec des questions telles que l'estime de soi, le regard des autres, les attentes des parents, et puis l'histoire du faux self qu'on arrête d'utiliser suite à l'analyse et c'est le bonheur. Ça me semble très simpliste, c'est pourquoi j'ai besoin d'avoir les avis de personnes vraiment concernées pour déterminer dans quelle mesure les propos des livres sont fidèles à la réalité et dans quelle mesure c'est caricaturé.
En fait, pour aller droit au but, n'avez vous pas envie d'exprimer de la colère, de la déception, de l'impatience, envers les normaux-pensant ?
Est-ce que le faux self est une identité construite comme un personnage qu'on utilise pour socialiser ou bien c'est quelque chose de plus complexe et dont il est plutôt difficile d'être conscient ?
Concernant mon parcourt j'ai eu un premier diagnostic de syndrome d'Asperger, à confirmer car basé uniquement sur des entretiens et pas encore sur des tests plus cliniques. Et je dois aussi passer les tests de QI le mois prochain auprès d'une psy spécialisée dans le haut potentiel. Plus de choses en attente que de choses faites donc...
L'activation de mon compte a été très rapide, je ne sais pas si c'est parce que j'ai eu de la chance (peut être) mais en tout cas ça fait plaisir *u*
Je ne suis pas encore diagnostiquée mais ça fait deux ans que j'ai entrepris des démarches, au départ sur un soupçon de syndrome d'Asperger, puis j'ai découvert tout ce qui se dit sur le haut potentiel en découvrant des choses par liens pendant mes recherches sur le syndrome d'Asperger.
J'ai décidé de créer un compte sur un forum de personnes HP parce que j'ai envie de poser mes propres questions après avoir lu des livres et des témoignages sur le sujet.
Notamment, j'ai l'impression que beaucoup d'efforts sont déployés pour ménager les neurotypiques ou “normaux pensants”.
Franchement, même en ayant pas de diagnostic, j'ai vachement envie de dire que OUI “petit potentiel” ça décrit très bien les gens que j'observe dans mon entourage et que c'est lourd, très lourd.
J'ai l'impression que les livres décrivent un profil psychologique très “normal”, avec des questions telles que l'estime de soi, le regard des autres, les attentes des parents, et puis l'histoire du faux self qu'on arrête d'utiliser suite à l'analyse et c'est le bonheur. Ça me semble très simpliste, c'est pourquoi j'ai besoin d'avoir les avis de personnes vraiment concernées pour déterminer dans quelle mesure les propos des livres sont fidèles à la réalité et dans quelle mesure c'est caricaturé.
En fait, pour aller droit au but, n'avez vous pas envie d'exprimer de la colère, de la déception, de l'impatience, envers les normaux-pensant ?
Est-ce que le faux self est une identité construite comme un personnage qu'on utilise pour socialiser ou bien c'est quelque chose de plus complexe et dont il est plutôt difficile d'être conscient ?
Concernant mon parcourt j'ai eu un premier diagnostic de syndrome d'Asperger, à confirmer car basé uniquement sur des entretiens et pas encore sur des tests plus cliniques. Et je dois aussi passer les tests de QI le mois prochain auprès d'une psy spécialisée dans le haut potentiel. Plus de choses en attente que de choses faites donc...
Dernière édition par Miyuki le Mer 19 Avr 2017, 20:07, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
Hello bienvenue
alors les questions
ça dépend
bon j'aurais essayé
Bienvenue!
alors les questions
Miyuki a écrit:
En fait, pour aller droit au but, n'avez vous pas envie d'exprimer de la colère, de la déception, de l'impatience, envers les normaux-pensant ?
ça dépend
Je m'abstiens sur celle làMiyuki a écrit:
Est-ce que le faux self est une identité construite comme un personnage qu'on utilise pour socialiser ou bien c'est quelque chose de plus complexe et dont il est plutôt difficile d'être conscient ?
bon j'aurais essayé
Bienvenue!
Invité- Invité
Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
Des envies de hurler sur les autres qui ne comprennent pas, te ralentissent, ne te juge pas à ta réelle valeur ou tout simplement t'interdise d'être toi, je pense ne pas me mouiller en disant que beaucoup les ont eue. Après, y céder ou pas dépend de beaucoup de choses.
Concrètement, qu'y gagnerai-je ? Pas grand chose. M'écarter de la "masse" en laissant libre le chemin pour venir me voir et en allant faire un tour à proximité de temps en temps me permet d'éviter le gros des problèmes, sans perdre ce que les "normo-pensants" peuvent m'apporter. Après réflexion logique, froide et dénuée de tout sentiment, c'est à mes yeux l'une des meilleures solutions.
Oui, je peste de temps en temps quand je ne peux pas avancer à cause de quelqu'un qui est incapable de me comprendre. Mais je ralenti et déstabilise aussi les autres au final, donc je peux comprendre leurs hésitations ou leur recul.
Si ça peut t'aider d'avoir un avis, je suis HPI dépisté depuis longtemps et avec un fort soupçon asperger, avec comme particularité notable et à mes yeux importante d'avoir grandi dans une famille qui m'a laissé être moi et m'a transmis nombre de valeurs. Même si je ne me sens pas encore construit, je me sens en bonne voie, malgré de très hautes difficultés de temps en temps (toujours liées aux relations sociales).
Contrairement à beaucoup, mon masque est assez ténu. Toutefois, de ce que j'ai pu observer, le masque peut être un peu des deux : j'ai rencontré des personnes n'en ayant pas conscience (ou pas totale conscience), des personnes qui jouent volontairement un rôle (et ont donc une bonne maitrise -et conscience- de ce masque), et beaucoup entre les deux, avec une semi conscience du masque via un sentiment de gêne et de vide.
Et dans tout les cas, bienvenue !
Concrètement, qu'y gagnerai-je ? Pas grand chose. M'écarter de la "masse" en laissant libre le chemin pour venir me voir et en allant faire un tour à proximité de temps en temps me permet d'éviter le gros des problèmes, sans perdre ce que les "normo-pensants" peuvent m'apporter. Après réflexion logique, froide et dénuée de tout sentiment, c'est à mes yeux l'une des meilleures solutions.
Oui, je peste de temps en temps quand je ne peux pas avancer à cause de quelqu'un qui est incapable de me comprendre. Mais je ralenti et déstabilise aussi les autres au final, donc je peux comprendre leurs hésitations ou leur recul.
Si ça peut t'aider d'avoir un avis, je suis HPI dépisté depuis longtemps et avec un fort soupçon asperger, avec comme particularité notable et à mes yeux importante d'avoir grandi dans une famille qui m'a laissé être moi et m'a transmis nombre de valeurs. Même si je ne me sens pas encore construit, je me sens en bonne voie, malgré de très hautes difficultés de temps en temps (toujours liées aux relations sociales).
Contrairement à beaucoup, mon masque est assez ténu. Toutefois, de ce que j'ai pu observer, le masque peut être un peu des deux : j'ai rencontré des personnes n'en ayant pas conscience (ou pas totale conscience), des personnes qui jouent volontairement un rôle (et ont donc une bonne maitrise -et conscience- de ce masque), et beaucoup entre les deux, avec une semi conscience du masque via un sentiment de gêne et de vide.
Et dans tout les cas, bienvenue !
RoyJade- Messages : 525
Date d'inscription : 15/11/2016
Age : 33
Localisation : Généralement chez moi
Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
Bienvenue
Comme Truth : ça dépends, et je rajoute ; pas forcément plus souvent qu'envers certains HP ^^
Mais faut dire, j'ai une botte secrète : j'ai une vie d'ermite, ce qui n'a pas que des avantages, mais dans l'ensemble, ça ménage mes nerfs
Miyuki a écrit:
En fait, pour aller droit au but, n'avez vous pas envie d'exprimer de la colère, de la déception, de l'impatience, envers les normaux-pensant ?
Comme Truth : ça dépends, et je rajoute ; pas forcément plus souvent qu'envers certains HP ^^
Mais faut dire, j'ai une botte secrète : j'ai une vie d'ermite, ce qui n'a pas que des avantages, mais dans l'ensemble, ça ménage mes nerfs
Invité- Invité
Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
Merci de vos réponses ^----^
Pour ma part je n'ai pas encore trouvé d'équilibre satisfaisant avec les normaux-pensant, parfois je les trouve adorable, parfois j'ai envie de les secouer comme des pruniers, de leur balancer froidement tout ce qui ne va pas... mais je me retiens et je râle intérieurement _(_ _)_
J'espère que mes démarches de diag vont m'aider à trouver un meilleur équilibre social ^^
Pour le moment je trouve que la technique de vivre en ermite n'est pas mal, bien que parfois un peu frustrante
Pour ma part je n'ai pas encore trouvé d'équilibre satisfaisant avec les normaux-pensant, parfois je les trouve adorable, parfois j'ai envie de les secouer comme des pruniers, de leur balancer froidement tout ce qui ne va pas... mais je me retiens et je râle intérieurement _(_ _)_
J'espère que mes démarches de diag vont m'aider à trouver un meilleur équilibre social ^^
Pour le moment je trouve que la technique de vivre en ermite n'est pas mal, bien que parfois un peu frustrante
Invité- Invité
Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
Salut et bienvenue.
Personne ne mérite le mépris ou la colère.
Personne ne mérite le mépris ou la colère.
Nigiro- Messages : 93
Date d'inscription : 01/03/2017
Localisation : derrière toi :)
Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
Hello, et bienvenue
Hum... nope ! HP ou normaux-pensants, les gens ne font pas exprès d'être agaçants envers toi (la plupart en tout cas ). A partir de là, je dirais qu'on est le principal responsable de notre propre frustration, née de nos attentes. Du coup, quand ça m'arrive d'être agacé, j'ai plutôt tendance à me remettre en question. Par exemple, quand quelqu'un ne comprend pas ce que j'essaie de dire, je reformule voire je change carrément de média (les petits schémas, y'a qu'ça de vrai ! ). En tant que personne qui souhaite émettre un message, il me semble de ma responsabilité de le rendre intelligible à mon interlocuteur (et puis c'est un casse-tête comme un autre, et j'aime bien les casses-têtes ^^).
Et puis exprimer de tels sentiments à la face des gens, c'est généralement contre-productif, pour soi comme pour eux. Des gens n'ayant pas l'impression d'avoir fait quelque chose de mal vont rarement accepter de bon coeur des reproches. Aussi, face à des comportements que je juge absurdes, je recours plutôt à des approches à visées éducatives (débats, conseils...), tout en gardant l'esprit ouvert (c'est pas parce que j'ai l'impression d'avoir raison que c'est vraiment le cas :p ).
Là, je dirais que c'est plus complexe qu'un simple personnage. Pour filer la métaphore du masque, il me semble qu'un personnage ça correspondrait à un masque intégral, recouvrant la totalité du "visage" dont rien de "réel" ne transparaîtrait. Je doute qu'il y ait beaucoup de monde capable d'un tel "exploit". A mon sens, les masques que nous portons sont bien plus ténus, multiples et changeants. Et d'autres termes, on cache / amoindrit certaines facettes de ce qu'on est, et ce qu'on montre dépend de nos interlocuteurs. Les personas s'adaptent, et ça me semble assez universel et surtout naturel. A ce titre, il n'est pas évident d'en prendre conscience, ça nécessite souvent un peu d'introspection. Mais à partir de cette prise de conscience, on peut effectivement travailler à déconstruire ce qui ne nous plaît pas, et influencer consciemment notre rapport aux autres. Donc bon, le "bonheur" qu'on te promet dans les livres, en vrai y'a pas mal de boulot pour y accéder, y'a pas de magie. Mais le potentiel est là.
Miyuki a écrit:En fait, pour aller droit au but, n'avez vous pas envie d'exprimer de la colère, de la déception, de l'impatience, envers les normaux-pensant ?
Hum... nope ! HP ou normaux-pensants, les gens ne font pas exprès d'être agaçants envers toi (la plupart en tout cas ). A partir de là, je dirais qu'on est le principal responsable de notre propre frustration, née de nos attentes. Du coup, quand ça m'arrive d'être agacé, j'ai plutôt tendance à me remettre en question. Par exemple, quand quelqu'un ne comprend pas ce que j'essaie de dire, je reformule voire je change carrément de média (les petits schémas, y'a qu'ça de vrai ! ). En tant que personne qui souhaite émettre un message, il me semble de ma responsabilité de le rendre intelligible à mon interlocuteur (et puis c'est un casse-tête comme un autre, et j'aime bien les casses-têtes ^^).
Et puis exprimer de tels sentiments à la face des gens, c'est généralement contre-productif, pour soi comme pour eux. Des gens n'ayant pas l'impression d'avoir fait quelque chose de mal vont rarement accepter de bon coeur des reproches. Aussi, face à des comportements que je juge absurdes, je recours plutôt à des approches à visées éducatives (débats, conseils...), tout en gardant l'esprit ouvert (c'est pas parce que j'ai l'impression d'avoir raison que c'est vraiment le cas :p ).
Miyuki a écrit:Est-ce que le faux self est une identité construite comme un personnage qu'on utilise pour socialiser ou bien c'est quelque chose de plus complexe et dont il est plutôt difficile d'être conscient ?
Là, je dirais que c'est plus complexe qu'un simple personnage. Pour filer la métaphore du masque, il me semble qu'un personnage ça correspondrait à un masque intégral, recouvrant la totalité du "visage" dont rien de "réel" ne transparaîtrait. Je doute qu'il y ait beaucoup de monde capable d'un tel "exploit". A mon sens, les masques que nous portons sont bien plus ténus, multiples et changeants. Et d'autres termes, on cache / amoindrit certaines facettes de ce qu'on est, et ce qu'on montre dépend de nos interlocuteurs. Les personas s'adaptent, et ça me semble assez universel et surtout naturel. A ce titre, il n'est pas évident d'en prendre conscience, ça nécessite souvent un peu d'introspection. Mais à partir de cette prise de conscience, on peut effectivement travailler à déconstruire ce qui ne nous plaît pas, et influencer consciemment notre rapport aux autres. Donc bon, le "bonheur" qu'on te promet dans les livres, en vrai y'a pas mal de boulot pour y accéder, y'a pas de magie. Mais le potentiel est là.
Edilgan- Messages : 98
Date d'inscription : 20/03/2017
Age : 47
Localisation : Nantes
Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
Merci pour vos réponses ^-^
ça fait du bien d'avoir des réponses parce que je n'en ai pas souvent.
Pour te répondre Edilgan, je ne suis pas sûre que ce que j'attende des autres c'est qu'ils me comprennent. Peut être que c'est le cas au fond et que j'essaye de me convaincre que non du fait que je sois persuadée que c'est inatteignable.
Ma mère par exemple m'a dit clairement qu'elle ne comprenait pas et que ça commençait à l’embarrasser que j'insiste, sur le coup ça m'a frustrée mais finalement ma mère est une personne gentille donc j'ai continué à avoir une relation avec elle basée sur des choses qu'elle accepte.
Je dirais plutôt que ce que j'attends des autres c'est qu'ils m'intéressent, qu'ils fassent des choses, ou qu'ils racontent des choses, qu'ils évoluent. Quand je connais quelqu'un depuis plus d'un an et qu'il en est exactement au même point que la première fois qu'on s'est parlé je commence à me dire que si dans un an il a pas encore uploadé le prochain épisode de sa vie je vais commencé à avoir du mal à le soutenir dans ses problèmes (si la personne ne change pas mais est heureuse comme elle est, là c'est différent).
Ce qui me pèse c'est surtout quand je me demande si la personne n'a sincèrement pas comprit ou si elle est consciemment malveillante. La réponse c'est "j'ai pas comprit" ou c'est "non, je ne changerai rien et c'est toi qui va finir par plier" ? ça c'est vraiment une question que je me pose très très souvent.
Je sais plus ce que j'essaye de faire dans ma vie, je sais plus vers quoi tendre mes efforts, alors j'espère trouver des exemples en les autres et j'ai l'impression qu'autour de moi personne ne tend rien vers aucune direction et n'a aucune idée qu'il pourrait le faire et j'en suis assez abasourdie. Du coup personne ne comprend pourquoi je vais mal parce que personne ne comprend pourquoi ça m'embête de ne rien faire de ma vie et juste rester là comme un joli artichaut.
Il faut savoir que j'ai vécu dans une bulle avec très peu de contacts sociaux pendant longtemps (quand je dis très peu, en chiffre ça donnerait une dizaine de tentatives de jeux non solitaires réparties sur toute mon enfance et parfois parce qu'on m'avait forcé, puis une vie de jeune adulte seule, jamais de sortie genre en boîte de nuit, cinéma en solitaire, personne), ma bulle a commencé à éclater en 2012 à peu près et depuis j'arrive pas à me reconstruire.
EDIT
Je viens de comprendre un truc.
Quand je parle d'exprimer de la colère, de l'impatience, ou ce genre de sentiments apparentés, envers les neurotypiques, je ne parle pas de le faire devant eux. Je ne parle pas de le leur dire à eux mais de se le dire entre neuroatypiques, en privé. Quelque chose comme "en vrai j'suis désespéré, j'suis au bout d'ma vie, jjp, j'ai envie de pleurer" qui correspondrait plus à ce que je ressens que les témoignages dénués de tous sentiments négatifs que je peux lire sur internet.
En clair la question c'est: les gens qui n'expriment aucun ressentiment font ils des efforts surhumains sur eux mêmes ou bien c'est un état de béatitude qu'on fini par atteindre ou encore ma négativité ne correspond réellement pas à vos vécus et je me fourvoie complètement en cherchant dans la direction des neuroatypies ? (Genre même si les tests s'avéraient positifs mes problèmes viennent d'ailleurs ? Si c'est le cas j'ai envie de le savoir pour pouvoir être efficace et élargir mes recherches)
ça fait du bien d'avoir des réponses parce que je n'en ai pas souvent.
Pour te répondre Edilgan, je ne suis pas sûre que ce que j'attende des autres c'est qu'ils me comprennent. Peut être que c'est le cas au fond et que j'essaye de me convaincre que non du fait que je sois persuadée que c'est inatteignable.
Ma mère par exemple m'a dit clairement qu'elle ne comprenait pas et que ça commençait à l’embarrasser que j'insiste, sur le coup ça m'a frustrée mais finalement ma mère est une personne gentille donc j'ai continué à avoir une relation avec elle basée sur des choses qu'elle accepte.
Je dirais plutôt que ce que j'attends des autres c'est qu'ils m'intéressent, qu'ils fassent des choses, ou qu'ils racontent des choses, qu'ils évoluent. Quand je connais quelqu'un depuis plus d'un an et qu'il en est exactement au même point que la première fois qu'on s'est parlé je commence à me dire que si dans un an il a pas encore uploadé le prochain épisode de sa vie je vais commencé à avoir du mal à le soutenir dans ses problèmes (si la personne ne change pas mais est heureuse comme elle est, là c'est différent).
Ce qui me pèse c'est surtout quand je me demande si la personne n'a sincèrement pas comprit ou si elle est consciemment malveillante. La réponse c'est "j'ai pas comprit" ou c'est "non, je ne changerai rien et c'est toi qui va finir par plier" ? ça c'est vraiment une question que je me pose très très souvent.
Je sais plus ce que j'essaye de faire dans ma vie, je sais plus vers quoi tendre mes efforts, alors j'espère trouver des exemples en les autres et j'ai l'impression qu'autour de moi personne ne tend rien vers aucune direction et n'a aucune idée qu'il pourrait le faire et j'en suis assez abasourdie. Du coup personne ne comprend pourquoi je vais mal parce que personne ne comprend pourquoi ça m'embête de ne rien faire de ma vie et juste rester là comme un joli artichaut.
Il faut savoir que j'ai vécu dans une bulle avec très peu de contacts sociaux pendant longtemps (quand je dis très peu, en chiffre ça donnerait une dizaine de tentatives de jeux non solitaires réparties sur toute mon enfance et parfois parce qu'on m'avait forcé, puis une vie de jeune adulte seule, jamais de sortie genre en boîte de nuit, cinéma en solitaire, personne), ma bulle a commencé à éclater en 2012 à peu près et depuis j'arrive pas à me reconstruire.
EDIT
Je viens de comprendre un truc.
Quand je parle d'exprimer de la colère, de l'impatience, ou ce genre de sentiments apparentés, envers les neurotypiques, je ne parle pas de le faire devant eux. Je ne parle pas de le leur dire à eux mais de se le dire entre neuroatypiques, en privé. Quelque chose comme "en vrai j'suis désespéré, j'suis au bout d'ma vie, jjp, j'ai envie de pleurer" qui correspondrait plus à ce que je ressens que les témoignages dénués de tous sentiments négatifs que je peux lire sur internet.
En clair la question c'est: les gens qui n'expriment aucun ressentiment font ils des efforts surhumains sur eux mêmes ou bien c'est un état de béatitude qu'on fini par atteindre ou encore ma négativité ne correspond réellement pas à vos vécus et je me fourvoie complètement en cherchant dans la direction des neuroatypies ? (Genre même si les tests s'avéraient positifs mes problèmes viennent d'ailleurs ? Si c'est le cas j'ai envie de le savoir pour pouvoir être efficace et élargir mes recherches)
Invité- Invité
Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
j'ai envie (en vie) de réagir sur la colère. Quand on tape "maitriser sa colère" sur google on tombe sur ça: http://fr.wikihow.com/maîtriser-sa-colère
Je trouve cet article très utile, surtout un passage qui me parle:
En gros la colère c'est un voile qui cache d'autres émotions et si on cherche à savoir ce qu'il se cache derrière ce voile on peut en apprendre beaucoup sur soi même. Je sais pas si ça peut t'aider en tous cas moi ça m'a aidé à y voir un peu plus clair dans ce mélange d'émotions.
Au final on peut voir la colère comme une bonne chose, une aide, un révélateur.
Je trouve cet article très utile, surtout un passage qui me parle:
- Spoiler:
- La colère sert souvent à masquer une autre émotion. Souvent, la colère est une émotion secondaire après une blessure, de la tristesse, du chagrin, de la dépression ou de la peur. La colère apparait presque comme un mécanisme de défense, car elle est plus facile à mettre en place pour certaines personnes afin de gérer leurs émotions. Demandez-vous si vous vous autorisez à ressentir une variété d'émotions ou si vous refoulez des émotions que vous pensez ne pas devoir ressentir.
En gros la colère c'est un voile qui cache d'autres émotions et si on cherche à savoir ce qu'il se cache derrière ce voile on peut en apprendre beaucoup sur soi même. Je sais pas si ça peut t'aider en tous cas moi ça m'a aidé à y voir un peu plus clair dans ce mélange d'émotions.
Au final on peut voir la colère comme une bonne chose, une aide, un révélateur.
Invité- Invité
Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
Hum, je crois que j'étais un poil hors sujet dans ma première réponse, du coup. :p Je parlais plutôt des tracas du quotidien. Ce que tu décris là est plus profond, et dans la durée. Cela dit, ma remarque sur les attentes reste d'actualité. Alors, je ne dis surtout pas qu'il ne faut pas avoir d'attente, c'est virtuellement impossible de toute façon pour le commun des mortels. Ce que je voulais exprimer, c'est qu'il vaut probablement mieux ne pas s'emporter, en vouloir trop aux autres. NOUS projetons NOS attentes, NOUS sommes frustrés. S'apercevoir qu'on est bien souvent l'acteur principal de sa souffrance, ça peut aider à chercher un moyen de moins souffrir. Ne serait-ce qu'en prenant conscience qu'on peut influencer ce mécanisme (être convaincu que c'est possible, c'est la moitié du chemin ^^).
Après, vu d'ici, le compromis que tu as fait pour ta mère, ça me semble assez sain. Accepter la "réalité" et construire à partir de ça. Quand je dis "accepter", je ne veux pas dire "abandonner". Simplement faire un constat à un moment "t", en "tirer" un parti acceptable, et voir comment ça évolue. Et ainsi de suite. Les gens ne changent pas vite, mais on n'est pas à l'abri d'une bonne surprise.
Pour ce qui est de tes attentes vis à vis des autres en général, je crois qu'on est assez en phase. Je pense que c'est une des raisons qui font que j'aime particulièrement les univers fantastiques. La réalité est globalement banale, assez prévisible, et l'histoire se répète... Et en plus c'est pas les côtés les plus glorieux de l'être humain qui ressortent le plus, je dirais. Dans mes relations proches du coup, j'ai solutionné le problème en étant assez "select" : je ne fréquente que des gens qui partagent au moins une de mes activités fétiches (comme ça on peut passer du temps ensemble, agréablement), et plutôt des gens positifs, qui sont peu dans le jugement. C'est un équilibre qui s'est construit petit à petit, je ne me suis pas réveillé un matin en me disant "allez hop, tous les cons dehors !" lol En plus c'est un cercle vertueux. D'après ce que j'ai lu, et même observé, fréquenter des gens "qui vont bien" a tendance à nous tirer vers le haut.
A côté de ça, j'ai quand même vécu une relation proche de ce que tu décris. Quelqu'un qui avait visiblement des problèmes d’ego, sans doute un complexe d'infériorité/supériorité (en grossissant bien le trait : quelqu'un de talentueux, mais qui ne supportait pas toujours très bien de ne pas être le meilleur, de ne pas être le centre de l'attention). Ajoute à cela une maturité d'ado (ça passe quand t'as 20 ans. 10 ans plus tard, un peu moins), une tendance à sortir des phrases... que n'importe qui d'autre les dirait il prendrait 2 pains dans la tête, et une hypersensibilité mais que centré sur soi-même. Bref. Bon, on a quand même tenu 10 ans, moi et le groupe de potes ! Faut dire, le gars a beaucoup de bons côtés par ailleurs, sinon on n'aurait pas pu. Mais au final, on s'est lassé effectivement d'avoir à faire avec toujours les mêmes problématiques, de quelqu'un qui n'avançait pas dans la vie, malgré (à cause de ???) tout notre soutien.
Et ce type, là, effectivement je lui ai fait remarqué qu'il était en train de perdre tous ses potes, et qu'il fallait peut-être se remettre un peu en question. Et en effet, il m'a répondu, en gros : "C'est déjà arrivé, j'm'en fous, mes vrais amis reviendront vers moi". Woohoo, top remise en cause ! lol Bon en clair, mon conseil dans ces cas-là, c'est de ne pas trop insister, parce que tu te fais du mal, et ça n'aide même pas forcément l'autre.
Et là, je reprends un peu ma constatation de tout à l'heure : les gens sont souvent artisan de leur propre malheur. Mais ils tiennent à ce qu'ils sont, quitte à en souffrir. Et comme toujours, quand on évolue on sait ce qu'on perd, mais on ne sait pas ce qu'on gagne. Tu vois, si on leur disait "hop, solution garantie, avec ça tu vas mieux", ils seraient sans doute plus enclin à tenter le coup. Mais la vie n'est bien sûr pas si simple. En conséquence, j'ai plutôt tendance à percevoir ces gens comme prisonnier de ce qu'ils sont, sans qu'ils aient conscience d'être en même temps leur principal geôlier.
Enfin, en ce qui concerne tes interrogations (quoi faire de sa life), d'après mon expérience ça se construit avec le temps, à force d'observer, d'échanger... Ce que j'ai constaté (en ce qui concerne mon petit monde), c'est qu'il n'y a pas d'ordre établi, pas de place toute faite qui nous attend. Si on veut trouver un sens à sa vie, c'est à soi de le construire. La société nous propose des modèles à éventuellement suivre, et la plupart ne sont finalement pas plus cons qu'autre chose. On peut donc s'en satisfaire, et se laisser porter par la masse. Mais visiblement, ce n'est pas ton cas, donc il va falloir construire ton propre modèle. Je n'ai pas de réponse toute faite, mais j'ai quelques questions qui peuvent aider. Qu'est-ce qui te rend heureuse ou même simplement qu'est-ce qui te donne du plaisir ? Orienter sa vie pour augmenter ces occurrences, c'est déjà un premier pas dans une bonne direction, selon moi. Et a contrario, qu'est-ce qui t'insupporte et que peux-tu faire pour en limiter les effets ? Ca paraît peut-être con, mais se bâtir un quotidien agréable est une bonne façon d'avancer, je pense, et ça permet de prendre le temps de découvrir qui on est, où on veut aller.
--
Je viens de voir ton EDIT. Non, je pense qu'on a toutes et tous nos moments de négativité (et de temps en temps, ça fait du bien d'en parler). Selon moi, la plupart des gens qui prétendent le contraire (surtout sur le net) versent plutôt dans le politiquement correct, pour soigner l'image qu'ils veulent que les autres aient d'eux. Après, dans mon cas perso, je pense que mon maximum de négativité, c'est une certaine lassitude parfois. Puis je me souviens qu'après tout, je n'ai pas forcément raison, et que c'est aux gens de faire leurs choix et d'en assumer les conséquences. Et c'est souvent pas plus facile pour eux que pour les autres. Ce n'est pas de la béatitude, mais plutôt un certain détachement, qui m'est bien salutaire. Là aussi, j'ai trouvé mon équilibre dans un parti pris : je m'occupe avant tout de moi, de mes proches, de mon entourage. J'ai pas franchement les épaules pour supporter tous les malheurs du monde, mais j'aime à penser que j'améliore un peu les choses en m'occupant de mon propre jardin.
Après, comme disait quelqu'un d'autre précédemment, les "atypiques" ne sont pas exempts de défauts et je ne sais pas si c'est une voie qui te permettra de trouver ce que tu cherches. Mais ça vaut le coup d'essayer, c'est comme ça qu'on découvre ce qui nous convient et ce qui ne nous convient pas. ^^ Et si t'as juste besoin de te défouler, il y a peut-être même des topics pour ça ici, qui sait ! lol
Après, vu d'ici, le compromis que tu as fait pour ta mère, ça me semble assez sain. Accepter la "réalité" et construire à partir de ça. Quand je dis "accepter", je ne veux pas dire "abandonner". Simplement faire un constat à un moment "t", en "tirer" un parti acceptable, et voir comment ça évolue. Et ainsi de suite. Les gens ne changent pas vite, mais on n'est pas à l'abri d'une bonne surprise.
Pour ce qui est de tes attentes vis à vis des autres en général, je crois qu'on est assez en phase. Je pense que c'est une des raisons qui font que j'aime particulièrement les univers fantastiques. La réalité est globalement banale, assez prévisible, et l'histoire se répète... Et en plus c'est pas les côtés les plus glorieux de l'être humain qui ressortent le plus, je dirais. Dans mes relations proches du coup, j'ai solutionné le problème en étant assez "select" : je ne fréquente que des gens qui partagent au moins une de mes activités fétiches (comme ça on peut passer du temps ensemble, agréablement), et plutôt des gens positifs, qui sont peu dans le jugement. C'est un équilibre qui s'est construit petit à petit, je ne me suis pas réveillé un matin en me disant "allez hop, tous les cons dehors !" lol En plus c'est un cercle vertueux. D'après ce que j'ai lu, et même observé, fréquenter des gens "qui vont bien" a tendance à nous tirer vers le haut.
A côté de ça, j'ai quand même vécu une relation proche de ce que tu décris. Quelqu'un qui avait visiblement des problèmes d’ego, sans doute un complexe d'infériorité/supériorité (en grossissant bien le trait : quelqu'un de talentueux, mais qui ne supportait pas toujours très bien de ne pas être le meilleur, de ne pas être le centre de l'attention). Ajoute à cela une maturité d'ado (ça passe quand t'as 20 ans. 10 ans plus tard, un peu moins), une tendance à sortir des phrases... que n'importe qui d'autre les dirait il prendrait 2 pains dans la tête, et une hypersensibilité mais que centré sur soi-même. Bref. Bon, on a quand même tenu 10 ans, moi et le groupe de potes ! Faut dire, le gars a beaucoup de bons côtés par ailleurs, sinon on n'aurait pas pu. Mais au final, on s'est lassé effectivement d'avoir à faire avec toujours les mêmes problématiques, de quelqu'un qui n'avançait pas dans la vie, malgré (à cause de ???) tout notre soutien.
Et ce type, là, effectivement je lui ai fait remarqué qu'il était en train de perdre tous ses potes, et qu'il fallait peut-être se remettre un peu en question. Et en effet, il m'a répondu, en gros : "C'est déjà arrivé, j'm'en fous, mes vrais amis reviendront vers moi". Woohoo, top remise en cause ! lol Bon en clair, mon conseil dans ces cas-là, c'est de ne pas trop insister, parce que tu te fais du mal, et ça n'aide même pas forcément l'autre.
Et là, je reprends un peu ma constatation de tout à l'heure : les gens sont souvent artisan de leur propre malheur. Mais ils tiennent à ce qu'ils sont, quitte à en souffrir. Et comme toujours, quand on évolue on sait ce qu'on perd, mais on ne sait pas ce qu'on gagne. Tu vois, si on leur disait "hop, solution garantie, avec ça tu vas mieux", ils seraient sans doute plus enclin à tenter le coup. Mais la vie n'est bien sûr pas si simple. En conséquence, j'ai plutôt tendance à percevoir ces gens comme prisonnier de ce qu'ils sont, sans qu'ils aient conscience d'être en même temps leur principal geôlier.
Enfin, en ce qui concerne tes interrogations (quoi faire de sa life), d'après mon expérience ça se construit avec le temps, à force d'observer, d'échanger... Ce que j'ai constaté (en ce qui concerne mon petit monde), c'est qu'il n'y a pas d'ordre établi, pas de place toute faite qui nous attend. Si on veut trouver un sens à sa vie, c'est à soi de le construire. La société nous propose des modèles à éventuellement suivre, et la plupart ne sont finalement pas plus cons qu'autre chose. On peut donc s'en satisfaire, et se laisser porter par la masse. Mais visiblement, ce n'est pas ton cas, donc il va falloir construire ton propre modèle. Je n'ai pas de réponse toute faite, mais j'ai quelques questions qui peuvent aider. Qu'est-ce qui te rend heureuse ou même simplement qu'est-ce qui te donne du plaisir ? Orienter sa vie pour augmenter ces occurrences, c'est déjà un premier pas dans une bonne direction, selon moi. Et a contrario, qu'est-ce qui t'insupporte et que peux-tu faire pour en limiter les effets ? Ca paraît peut-être con, mais se bâtir un quotidien agréable est une bonne façon d'avancer, je pense, et ça permet de prendre le temps de découvrir qui on est, où on veut aller.
--
Je viens de voir ton EDIT. Non, je pense qu'on a toutes et tous nos moments de négativité (et de temps en temps, ça fait du bien d'en parler). Selon moi, la plupart des gens qui prétendent le contraire (surtout sur le net) versent plutôt dans le politiquement correct, pour soigner l'image qu'ils veulent que les autres aient d'eux. Après, dans mon cas perso, je pense que mon maximum de négativité, c'est une certaine lassitude parfois. Puis je me souviens qu'après tout, je n'ai pas forcément raison, et que c'est aux gens de faire leurs choix et d'en assumer les conséquences. Et c'est souvent pas plus facile pour eux que pour les autres. Ce n'est pas de la béatitude, mais plutôt un certain détachement, qui m'est bien salutaire. Là aussi, j'ai trouvé mon équilibre dans un parti pris : je m'occupe avant tout de moi, de mes proches, de mon entourage. J'ai pas franchement les épaules pour supporter tous les malheurs du monde, mais j'aime à penser que j'améliore un peu les choses en m'occupant de mon propre jardin.
Après, comme disait quelqu'un d'autre précédemment, les "atypiques" ne sont pas exempts de défauts et je ne sais pas si c'est une voie qui te permettra de trouver ce que tu cherches. Mais ça vaut le coup d'essayer, c'est comme ça qu'on découvre ce qui nous convient et ce qui ne nous convient pas. ^^ Et si t'as juste besoin de te défouler, il y a peut-être même des topics pour ça ici, qui sait ! lol
Edilgan- Messages : 98
Date d'inscription : 20/03/2017
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Localisation : Nantes
Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
[comme je mets trois plombe à écrire (je dois pas être HP XD) un autre message a été posté pendant que j'écrivais. Je me dis que je ne devrais peut être pas envoyer sur Internet des choses comme ça parce que ce n'est pas bien d'envoyer des choses comme ça à des gens qui n'ont aucune raison ni d'être capables de rester assez froids ni d'avoir mérité qu'on leur prenne la tête. Mais bon, ... *réfléchi* Bon, en fait j'ai coupé la fin, pour répondre, puisque la question de la colère s'est posée, mais sans que ça aille trop dans le journal intime ^-^ ]
Ma colère elle me protège parce que j'ai plus le droit d'avoir envie de me suicider. J'ai plus le droit parce que je suis en couple (mais ça me suffit pas à aller bien dans ce monde, c'est un fait, je devrais peut être m'en sentir coupable mais ça sert à rien de faire comme si) et parce que je l'ai promis à Dieu (je suis croyante). J'ai peur de l'étendue de ma tristesse, j'ai peur que ça aille jusqu'au suicide.
Je crois que j'ai décidé de me donner le droit d'être en colère contre "les autres" parce que même si j'ai un doute quant au fait que ce soit à cause d'eux que je suis triste j'ai pas de doute sur le fait qu'ils ne peuvent pas m'aider à aller mieux. Ma mère m'a dit que penser au suicide c'est banal et puis qu'elle comprend pas et qu'elle préférerait que je n'en parle plus. J'ai personne d'autre à qui je puisse en parler. Je suis obligée d'aller au travail et de ne rien exprimer. De téléphoner à ma famille et de ne rien exprimer. Personne ne peut rien. Alors ils peuvent au moins être l'objet de ma colère. C'est tout ce qu'ils peuvent être pour moi en fait, mais peut être qu'en étant ça (à leur insu) ils me sauvent la vie. Être secrètement en colère est une solution transitoire qui a un certain succès et comme pour le moment j'en ai pas d'autre c'est plutôt flippant d'arrêter d'être en colère.
EDIT
@Eligan
Je crois que je suis nébuleuse à un point où ça devient incompréhensible.
Quand je parle "des autres", en fait à 19 ans j'ai aménagé dans un studio où j'ai vécu seule, sans activité extra-boulot, sans relations en dehors d'internet où j'allais sur des forum mangas pour parler uniquement mangas et où je n'ai lié que deux relations personnelles. Puis en 2012 j'étais à la fac + y'a eu La Manif Pour Tous en même temps, ça m'a choqué, j'ai commencé à avoir une attitude militante sur les réseaux sociaux, j'ai commencé à fréquenter des gens sur les réseaux sociaux, ce qui est plus interactif que ce que j'avais eu avant comme mode de contacts sur Internet, en même temps y'a eu l'expansion des chaînes personnelles sur youtube ce qui m'a aussi permet d'écouter "des autres" parler d'eux. Quand je parle "des autres" c'est d'après ces sources là. Y'a pas d'autres autres dans ma vie XD J'ai eu quelques relations dont on peut parler comme des relations amicales mais c'est sans rencontres IRL.
Je pense que c'est important de préciser parce que sinon on peut rien comprendre à ce que je dis ^^
Ma colère elle me protège parce que j'ai plus le droit d'avoir envie de me suicider. J'ai plus le droit parce que je suis en couple (mais ça me suffit pas à aller bien dans ce monde, c'est un fait, je devrais peut être m'en sentir coupable mais ça sert à rien de faire comme si) et parce que je l'ai promis à Dieu (je suis croyante). J'ai peur de l'étendue de ma tristesse, j'ai peur que ça aille jusqu'au suicide.
Je crois que j'ai décidé de me donner le droit d'être en colère contre "les autres" parce que même si j'ai un doute quant au fait que ce soit à cause d'eux que je suis triste j'ai pas de doute sur le fait qu'ils ne peuvent pas m'aider à aller mieux. Ma mère m'a dit que penser au suicide c'est banal et puis qu'elle comprend pas et qu'elle préférerait que je n'en parle plus. J'ai personne d'autre à qui je puisse en parler. Je suis obligée d'aller au travail et de ne rien exprimer. De téléphoner à ma famille et de ne rien exprimer. Personne ne peut rien. Alors ils peuvent au moins être l'objet de ma colère. C'est tout ce qu'ils peuvent être pour moi en fait, mais peut être qu'en étant ça (à leur insu) ils me sauvent la vie. Être secrètement en colère est une solution transitoire qui a un certain succès et comme pour le moment j'en ai pas d'autre c'est plutôt flippant d'arrêter d'être en colère.
EDIT
@Eligan
Je crois que je suis nébuleuse à un point où ça devient incompréhensible.
Quand je parle "des autres", en fait à 19 ans j'ai aménagé dans un studio où j'ai vécu seule, sans activité extra-boulot, sans relations en dehors d'internet où j'allais sur des forum mangas pour parler uniquement mangas et où je n'ai lié que deux relations personnelles. Puis en 2012 j'étais à la fac + y'a eu La Manif Pour Tous en même temps, ça m'a choqué, j'ai commencé à avoir une attitude militante sur les réseaux sociaux, j'ai commencé à fréquenter des gens sur les réseaux sociaux, ce qui est plus interactif que ce que j'avais eu avant comme mode de contacts sur Internet, en même temps y'a eu l'expansion des chaînes personnelles sur youtube ce qui m'a aussi permet d'écouter "des autres" parler d'eux. Quand je parle "des autres" c'est d'après ces sources là. Y'a pas d'autres autres dans ma vie XD J'ai eu quelques relations dont on peut parler comme des relations amicales mais c'est sans rencontres IRL.
Je pense que c'est important de préciser parce que sinon on peut rien comprendre à ce que je dis ^^
Invité- Invité
Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
Ah, si tu parle de la colère plutôt en expression de ton mal être auprès de personnes capable de le comprendre (voir de te comprendre), ce n'est pas la même chose. Là, j'y vois un intérêt : ça permet de te délester, de relativiser, de prendre un peu de recul et de mieux maitriser les difficultés qui en sont issues. Ce n'est pas de la colère déraisonné ou un coup de colère, c'est plutôt une démarche d'amélioration ou de guérison.
Dans ce cas là, ça m'arrive effectivement, même si au final ma vie un peu ermite n'a pas (plus?) à trop subir, donc pas à trop raconter.
Dans ce cas là, ça m'arrive effectivement, même si au final ma vie un peu ermite n'a pas (plus?) à trop subir, donc pas à trop raconter.
RoyJade- Messages : 525
Date d'inscription : 15/11/2016
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Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
@Miyuki
Non, non, ça va ! En fait, je pense que ces échanges te permettent aussi d'affiner ta pensée, et d'exprimer plus concrètement ce qui te tracasse. Verbaliser permet aussi de mettre un peu d'ordre dans ce foutoir que sont nos pensées. Si tu as eu assez peu l'occasion d'échanger sur ce que tu vis, c'est assez normal que tout ne sorte pas dans en bon ordre du premier coup ! lol
Bon, de ce que j'ai l'impression de comprendre avec ce que tu en dis, l'essentiel des relations que tu as eues, c'était plutôt du virtuel. Idem pour tes "sources". Le truc, c'est que le virtuel est un filtre très déformant. On parlait de masque un peu plus tôt, et internet permet (voire encourage) un peu n'importe quoi à ce niveau. Il est donc possible que ta vision des autres soient très en décalage avec la "réalité". Sur internet, les avis sont tranchés, et exprimés souvent sans grande délicatesse. C'est un média qui cumule plusieurs défauts : on ne "voit" pas ses interlocuteurs, donc l'empathie est difficile ; la communication y est "publique", donc on a tendance à "faire le malin" ; les excès y sont peu sanctionnés et quand ils le sont, c'est très en retard (c'est pas très efficace, un sermon qui arrive 3 jours après une bourde... :p )... Bref, c'est la jungle ! ^^
En fait, je pense qu'il te faudrait des moyens de relativiser. Ca peut paraître paradoxal, mais internet est souvent plus brutal que l'IRL, alors qu'on a l'impression d'y être d'avantage à l'abri. Notre sensibilité y est d'avantage mise à mal, ne serait-ce que par la quantité astronomique d'informations qu'on nous balance au visage. M'est donc avis que tu gagnerais pas mal à fréquenter IRL quelques personnes dans le genre dont je parlais dans mon précédent message : globalement positives, pas trop dans le jugement, aimant le même genre de choses que toi. J'ai bien compris que c'était pas dans tes habitudes, ni probablement dans ta zone de confort. Cela dit, ça me semble important que tu expérimentes d'autres choses, petit à petit, prudemment ^^ J'enfonce des portes ouvertes, comme on dit, mais clairement ce que tu vis actuellement ne te convient pas, alors juste essaie autre chose, quoi. lol :p
Après, par rapport à ce que tu dis au sujet de ta colère, la tristesse que tu mentionnes m’interpelle plus que tout le reste. Là encore si j'ai bien suivi, c'est plutôt là que se trouve un des noeuds du problème. Ta colère trouverait son origine et sa justification dans ta tristesse. Ce serait donc plutôt là-dessus qu'il faudrait travailler. Bon, je te préviens c'est pas mon domaine d'expertise, par contre ! Mais là encore, j'ai quelques questions à te proposer, comme pistes de réflexion : qu'est-ce qui te rend triste ? Puis, à partir de ça... est-ce vraiment vraiment grave ? Est-ce que ça te touche personnellement, concrètement, dans ton quotidien ? Est-ce que tu peux y faire quelque chose ? Personnellement, ces questions m'aident à relativiser. Par exemple, y'a des trucs vraiment dégueulasses qui se passent dans le monde, des injustices criantes. Mais quand je prends un peu de recul et que j'y réfléchis, la plupart ne sont pas siiiiiii graves (ça empêche pas les gens de vivre raisonnablement bien), ne me touchent pas vraiment moi en vrai, ou sont de toute façon complètement hors de mes capacités d'intervention. Alors, me dis-je, à quoi bon aggraver les choses en me mettant la rate au court bouillon ? Je ne ferais que créer d'avantage de souffrance, pour moi et pour mes proches. Ce sont ces réflexions qui m'ont amené au précepte que j'exposais tantôt : je m'occupe d'aller bien, puis je vois ce que je peux faire pour mes proches, puis pour mon entourage en général (les problèmes du reste du monde, c'est d'abord au reste du monde de s'en occuper, j'ai assez à faire avec les miens). C'est avec cet objectif, et en me posant ces questions que j'arrive à atteindre un certain degré de détachement, qui rend le quotidien très supportable, et qui me permet de concentrer mes forces sur mes "vrais" problèmes (les graves, qui nous touchent directement, et auxquels on peut faire quelque chose, parce que je suis bien conscient qu'il y en a aussi des comme ça, bien sûr). Il ne s'agit pas d'éliminer la tristesse (les injustices du monde continuent à m'emmerder), mais de l'apprivoiser afin qu'elle ne nous submerge plus. Et quand j'ai fini de m'occuper de moi, j'ai ainsi généralement l'énergie et le moral suffisants pour tâcher de lutter contre ce qui ne me plaît pas dans le reste du monde.
PS : c'est sans doute pas le bon topic ni le bon moment pour ça, mais si à l'occasion tu veux papoter mangas, je suis toujours partant pour échanger avec un autre amateur.
Miyuki a écrit:Je crois que je suis nébuleuse à un point où ça devient incompréhensible.
Non, non, ça va ! En fait, je pense que ces échanges te permettent aussi d'affiner ta pensée, et d'exprimer plus concrètement ce qui te tracasse. Verbaliser permet aussi de mettre un peu d'ordre dans ce foutoir que sont nos pensées. Si tu as eu assez peu l'occasion d'échanger sur ce que tu vis, c'est assez normal que tout ne sorte pas dans en bon ordre du premier coup ! lol
Bon, de ce que j'ai l'impression de comprendre avec ce que tu en dis, l'essentiel des relations que tu as eues, c'était plutôt du virtuel. Idem pour tes "sources". Le truc, c'est que le virtuel est un filtre très déformant. On parlait de masque un peu plus tôt, et internet permet (voire encourage) un peu n'importe quoi à ce niveau. Il est donc possible que ta vision des autres soient très en décalage avec la "réalité". Sur internet, les avis sont tranchés, et exprimés souvent sans grande délicatesse. C'est un média qui cumule plusieurs défauts : on ne "voit" pas ses interlocuteurs, donc l'empathie est difficile ; la communication y est "publique", donc on a tendance à "faire le malin" ; les excès y sont peu sanctionnés et quand ils le sont, c'est très en retard (c'est pas très efficace, un sermon qui arrive 3 jours après une bourde... :p )... Bref, c'est la jungle ! ^^
En fait, je pense qu'il te faudrait des moyens de relativiser. Ca peut paraître paradoxal, mais internet est souvent plus brutal que l'IRL, alors qu'on a l'impression d'y être d'avantage à l'abri. Notre sensibilité y est d'avantage mise à mal, ne serait-ce que par la quantité astronomique d'informations qu'on nous balance au visage. M'est donc avis que tu gagnerais pas mal à fréquenter IRL quelques personnes dans le genre dont je parlais dans mon précédent message : globalement positives, pas trop dans le jugement, aimant le même genre de choses que toi. J'ai bien compris que c'était pas dans tes habitudes, ni probablement dans ta zone de confort. Cela dit, ça me semble important que tu expérimentes d'autres choses, petit à petit, prudemment ^^ J'enfonce des portes ouvertes, comme on dit, mais clairement ce que tu vis actuellement ne te convient pas, alors juste essaie autre chose, quoi. lol :p
Après, par rapport à ce que tu dis au sujet de ta colère, la tristesse que tu mentionnes m’interpelle plus que tout le reste. Là encore si j'ai bien suivi, c'est plutôt là que se trouve un des noeuds du problème. Ta colère trouverait son origine et sa justification dans ta tristesse. Ce serait donc plutôt là-dessus qu'il faudrait travailler. Bon, je te préviens c'est pas mon domaine d'expertise, par contre ! Mais là encore, j'ai quelques questions à te proposer, comme pistes de réflexion : qu'est-ce qui te rend triste ? Puis, à partir de ça... est-ce vraiment vraiment grave ? Est-ce que ça te touche personnellement, concrètement, dans ton quotidien ? Est-ce que tu peux y faire quelque chose ? Personnellement, ces questions m'aident à relativiser. Par exemple, y'a des trucs vraiment dégueulasses qui se passent dans le monde, des injustices criantes. Mais quand je prends un peu de recul et que j'y réfléchis, la plupart ne sont pas siiiiiii graves (ça empêche pas les gens de vivre raisonnablement bien), ne me touchent pas vraiment moi en vrai, ou sont de toute façon complètement hors de mes capacités d'intervention. Alors, me dis-je, à quoi bon aggraver les choses en me mettant la rate au court bouillon ? Je ne ferais que créer d'avantage de souffrance, pour moi et pour mes proches. Ce sont ces réflexions qui m'ont amené au précepte que j'exposais tantôt : je m'occupe d'aller bien, puis je vois ce que je peux faire pour mes proches, puis pour mon entourage en général (les problèmes du reste du monde, c'est d'abord au reste du monde de s'en occuper, j'ai assez à faire avec les miens). C'est avec cet objectif, et en me posant ces questions que j'arrive à atteindre un certain degré de détachement, qui rend le quotidien très supportable, et qui me permet de concentrer mes forces sur mes "vrais" problèmes (les graves, qui nous touchent directement, et auxquels on peut faire quelque chose, parce que je suis bien conscient qu'il y en a aussi des comme ça, bien sûr). Il ne s'agit pas d'éliminer la tristesse (les injustices du monde continuent à m'emmerder), mais de l'apprivoiser afin qu'elle ne nous submerge plus. Et quand j'ai fini de m'occuper de moi, j'ai ainsi généralement l'énergie et le moral suffisants pour tâcher de lutter contre ce qui ne me plaît pas dans le reste du monde.
PS : c'est sans doute pas le bon topic ni le bon moment pour ça, mais si à l'occasion tu veux papoter mangas, je suis toujours partant pour échanger avec un autre amateur.
Edilgan- Messages : 98
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Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
Je ne dirais pas que les problèmes du reste du monde ne m’atteignent pas, d'ailleurs je suis forever une révoltée contre le système scolaire, contre l'adultisme. Mais là dessus j'ai été lâchée par ceux qui auraient dû être mes compagnons d'oppression. Les gens soutiennent en général leurs parents, même maltraitants, et le système scolaire qui est décrit comme fondamentalement bon et c'est seulement certains profs qui ne sont pas bons. Si leurs esprits ne sont pas suffisamment forts pour avoir la volonté d'affirmation de soi, je vois pas ce que je peux faire pour eux, c'est pas à moi d'essayer de convaincre les gens de ce qui serait bon pour eux alors que mon degré d'identification à l'espèce humaine est faible et mon niveau d'acceptation de leur part n'est pas élevé non plus.
Je m'implique à ma façon en donnant à une ONG mais ça ne me torture pas plus que ça. C'est juste quelque chose que je me suis sentie appelée à faire mais assez sereinement.
Pour ce qui est de l'état de la planète, il est observable que les humains ont largement plus peur de s'en prendre une dans la gueule de la part de leurs congénères que d'un tsunami ou d'une éruption volcanique.
Ce qui me rend triste c'est que je me sens seule. Je me suis toujours sentie seule mais à un degré acceptable et en partant dans l'enfance d'un degré de renfermement important. Je ne recherchais pas le contact des autres et à 30 ans j'en suis arrivée à un point où ça change.
Il y a eu deux choses qui se sont passées en même temps. L'une est ma relation avec ma mère. Pendant longtemps elle a été une des seules personnes au monde avec qui j'étais en relation, au point que quand elle a commencé à fréquenter un homme, quand j'avais douze ans, il a été jaloux de moi. Je trouve que cette anecdote est assez significative pour résumer le truc de façon synthétique.
Depuis le début de ma vie j'ai cru qu'il y avait une compréhension dans le non-dit entre ma mère et moi. Que même si elle était bizarre elle voyait les choses quand même. Quand j'ai découvert le syndrome d'Asperger je lui en ait parlé en étant persuadée de chez persuadée qu'elle allait y voir des explications, se mettre avec moi pour reconstituer le puzzle. Ça a été vraiment un choc de découvrir que tout mon vécu problématique que je soulevais pour argumenter était des découvertes pour elle. Elle m'a tellement de fois dit “comment j'aurais pu savoir, j'étais pas là” que j'ai commencé à me demander vraiment où elle avait été !
J'ai fini par comprendre que même si j'avais toujours su qu'elle était fragile, elle était beaucoup plus dans son monde que j'avais cru. Mais ça a augmenté d'un coup un sentiment de solitude qui était déjà présent et ce de façon rétro active sur toute ma vie, ce qui a été dur à encaisser.
L'autre chose, ça a été mon approfondissement de la connaissance “des autres”. Ça n'a jamais emboîté de façon “normale” entre moi et les autres. Mais je leur ai toujours trouvé des excuses. Jusqu'à la fin du primaire c'est parce qu'ils étaient des enfants. Au collège c'est parce que c'était des cas-sociaux comme on dit. Au lycée c'est parce que soit ils avaient déjà constitués leurs groupes avant que j'arrive, soit, pour les groupes de mon âge, j'étais par hasard pas assez sur la même longueur d'onde au départ pour qu'on devienne vraiment proches. En CAP c'était à cause de la différence d'âge. En Bac-pro c'était encore à cause de la même différence d'âge. Sur Internet c'était parce qu'ils avaient une vie IRL satisfaisante alors ils n'avaient pas envie de s'investir davantage ici. A la fac j'ai commencé à me dire que quand même …
Je me rend compte à quel point je ne m'identifie pas en tant que personne humaine. Pour pleins de raisons: ils sont violents, ils sont malvaillants, ils ne me reconnaissent pas eux même comme un des leurs (ce qui se voit par le fait qu'ils m'exclus mais aussi par le fait que j'ai habituellement bénéficié d'une certaine impunité, y'a un accord tacite comme quoi je suis au dessus des règles qui s'est toujours appliqué sans qu'on en parle), et en plus ils se révèlent moins satisfaisants à fréquenter que prévus.
J'ai vécu pendant lontemps sans que ce problème ne me pose de problème fondamental. C'est à dire que je pouvais toujours lire, dessiner, écrire, faire ce que je voulais et avoir mes propres projets.
Mais depuis environ deux ans j'ai été amené à penser que l'écart entre moi et les autres et trop grand pour que je m'adresse à eux.
Je ne sais pas en tant que quoi/qui et à qui parler donc je ne sais plus non plus quoi dire, donc je n'arrive plus à dessiner ni à produire quoi que ce soit.
J'aimerais savoir si c'est possible que j'expérimente ce que le milieu militant appelle “la non-mixité”. Avec qui, dans quelles conditions ? Est-ce qu'il existe un biai de sélection qui permettrait d'arriver à cette non-mixité ? Est-ce que ça fonctionnerait avec des personnes Asperger, des personnes HP ?
Mon identité m'est devenue indescriptible. Je ne me sens légitime dans aucun groupe d'identité. J'ai besoin de savoir comment me positionner pour pouvoir socialiser. Là je sais même plus si je peux me dire de genre féminin. J'ai aucune idée du problème d'origine. J'ai aucun point d'appuis pour sortir de cette solitude dont je prend de plus en plus conscience de l'absolue.
Je sais que ça peut paraître décevant parce que c'est hyper égocentré comme problème, mais en même temps je peux pas être altruiste si je peux plus agir du tout. Et là j'ai l'impression que mes neurones font un sitting Ils ont des banderoles avec écrit: "on s'occupera de rien d'autre tant qu'on aura pas de réponse satisfaisante" Ils ont même résisté à la sortie du nouveau volume de Berserk: aucune réaction, aucun plaisir, aucune impatience, rien
Au moins tu me redonnes le sourire @Eligan, avec cette conversation, parce que tu as l'air d'un mec tellement altruiste et sensible et moi je te pleure dessus alors que je suis tellement auto-centré que ma motivation à résoudre mes problèmes relationnels est de parvenir à retrouver du plaisir à faire des choses toute seule XD Que veux tu j'ai l'habitude d'être honnête et de ne pas chercher à séduire (ce qui est peut être une piste de pourquoi je suis toute seule XD) A ce stade je comprendrais que je te fasse chier ^^;
Si tu as envie de parler mangas tu devrais te lâcher *-* Comme ça je peux t'écouter aussi *-*
Je m'implique à ma façon en donnant à une ONG mais ça ne me torture pas plus que ça. C'est juste quelque chose que je me suis sentie appelée à faire mais assez sereinement.
Pour ce qui est de l'état de la planète, il est observable que les humains ont largement plus peur de s'en prendre une dans la gueule de la part de leurs congénères que d'un tsunami ou d'une éruption volcanique.
Ce qui me rend triste c'est que je me sens seule. Je me suis toujours sentie seule mais à un degré acceptable et en partant dans l'enfance d'un degré de renfermement important. Je ne recherchais pas le contact des autres et à 30 ans j'en suis arrivée à un point où ça change.
Il y a eu deux choses qui se sont passées en même temps. L'une est ma relation avec ma mère. Pendant longtemps elle a été une des seules personnes au monde avec qui j'étais en relation, au point que quand elle a commencé à fréquenter un homme, quand j'avais douze ans, il a été jaloux de moi. Je trouve que cette anecdote est assez significative pour résumer le truc de façon synthétique.
Depuis le début de ma vie j'ai cru qu'il y avait une compréhension dans le non-dit entre ma mère et moi. Que même si elle était bizarre elle voyait les choses quand même. Quand j'ai découvert le syndrome d'Asperger je lui en ait parlé en étant persuadée de chez persuadée qu'elle allait y voir des explications, se mettre avec moi pour reconstituer le puzzle. Ça a été vraiment un choc de découvrir que tout mon vécu problématique que je soulevais pour argumenter était des découvertes pour elle. Elle m'a tellement de fois dit “comment j'aurais pu savoir, j'étais pas là” que j'ai commencé à me demander vraiment où elle avait été !
J'ai fini par comprendre que même si j'avais toujours su qu'elle était fragile, elle était beaucoup plus dans son monde que j'avais cru. Mais ça a augmenté d'un coup un sentiment de solitude qui était déjà présent et ce de façon rétro active sur toute ma vie, ce qui a été dur à encaisser.
L'autre chose, ça a été mon approfondissement de la connaissance “des autres”. Ça n'a jamais emboîté de façon “normale” entre moi et les autres. Mais je leur ai toujours trouvé des excuses. Jusqu'à la fin du primaire c'est parce qu'ils étaient des enfants. Au collège c'est parce que c'était des cas-sociaux comme on dit. Au lycée c'est parce que soit ils avaient déjà constitués leurs groupes avant que j'arrive, soit, pour les groupes de mon âge, j'étais par hasard pas assez sur la même longueur d'onde au départ pour qu'on devienne vraiment proches. En CAP c'était à cause de la différence d'âge. En Bac-pro c'était encore à cause de la même différence d'âge. Sur Internet c'était parce qu'ils avaient une vie IRL satisfaisante alors ils n'avaient pas envie de s'investir davantage ici. A la fac j'ai commencé à me dire que quand même …
Je me rend compte à quel point je ne m'identifie pas en tant que personne humaine. Pour pleins de raisons: ils sont violents, ils sont malvaillants, ils ne me reconnaissent pas eux même comme un des leurs (ce qui se voit par le fait qu'ils m'exclus mais aussi par le fait que j'ai habituellement bénéficié d'une certaine impunité, y'a un accord tacite comme quoi je suis au dessus des règles qui s'est toujours appliqué sans qu'on en parle), et en plus ils se révèlent moins satisfaisants à fréquenter que prévus.
J'ai vécu pendant lontemps sans que ce problème ne me pose de problème fondamental. C'est à dire que je pouvais toujours lire, dessiner, écrire, faire ce que je voulais et avoir mes propres projets.
Mais depuis environ deux ans j'ai été amené à penser que l'écart entre moi et les autres et trop grand pour que je m'adresse à eux.
Je ne sais pas en tant que quoi/qui et à qui parler donc je ne sais plus non plus quoi dire, donc je n'arrive plus à dessiner ni à produire quoi que ce soit.
J'aimerais savoir si c'est possible que j'expérimente ce que le milieu militant appelle “la non-mixité”. Avec qui, dans quelles conditions ? Est-ce qu'il existe un biai de sélection qui permettrait d'arriver à cette non-mixité ? Est-ce que ça fonctionnerait avec des personnes Asperger, des personnes HP ?
Mon identité m'est devenue indescriptible. Je ne me sens légitime dans aucun groupe d'identité. J'ai besoin de savoir comment me positionner pour pouvoir socialiser. Là je sais même plus si je peux me dire de genre féminin. J'ai aucune idée du problème d'origine. J'ai aucun point d'appuis pour sortir de cette solitude dont je prend de plus en plus conscience de l'absolue.
Je sais que ça peut paraître décevant parce que c'est hyper égocentré comme problème, mais en même temps je peux pas être altruiste si je peux plus agir du tout. Et là j'ai l'impression que mes neurones font un sitting Ils ont des banderoles avec écrit: "on s'occupera de rien d'autre tant qu'on aura pas de réponse satisfaisante" Ils ont même résisté à la sortie du nouveau volume de Berserk: aucune réaction, aucun plaisir, aucune impatience, rien
Au moins tu me redonnes le sourire @Eligan, avec cette conversation, parce que tu as l'air d'un mec tellement altruiste et sensible et moi je te pleure dessus alors que je suis tellement auto-centré que ma motivation à résoudre mes problèmes relationnels est de parvenir à retrouver du plaisir à faire des choses toute seule XD Que veux tu j'ai l'habitude d'être honnête et de ne pas chercher à séduire (ce qui est peut être une piste de pourquoi je suis toute seule XD) A ce stade je comprendrais que je te fasse chier ^^;
Si tu as envie de parler mangas tu devrais te lâcher *-* Comme ça je peux t'écouter aussi *-*
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Yoda300- Messages : 1254
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Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
Hum, comme je l'évoque dans mon topic de présentation, à un moment de ma vie j'ai ressenti le vague regret de "ne pas être tout à fait humain". Puis j'ai compris que j'avais en fait une vision trop étriquée de l'humanité, qui est bien plus vaste et variée qu'il ne peut le sembler au premier abord. En prenant du recul, et en conceptualisant les choses, j'ai pris conscience que même les gens qui nous font le plus horreur (criminels de guerre, pédophiles, terroristes... fais ton choix ou ajoute ton propre archétype de croque-mitaine ) ont une famille, des amis, des enfants, des chiens, des chats, des plantes (...) qu'ils aiment et dont ils sont aimés. Que la part d'horrible ne constitue peut-être que 1% de ce qu'ils sont, et que pour les 99% restants ils sont... ben, comme tout le monde, comme toi et moi. Bien sûr ce 1% est décisif, et en aucun cas je ne veux excuser ce qu'ils font. Mais en parallèle, je me refuse aussi à condamner ce qu'ils sont. A mes yeux, ils restent humains. Selon moi, que ce soient les pires personnes, les gens "normaux", moi, toi, on a tous un fond conceptuellement similaire de désirs, de limites (capacités, fragilités...), de forces et de faiblesses... et d'illusions, de préconceptions. (pour illustrer un peu : "on n'a pas tous les mêmes désirs, mais on a bien tous des désirs à satisfaire, avec nos moyens limités. Et on n'a pas tous les mêmes limites, mais on a bien tous des limites avec lesquelles on est bien obligés de composer")
Mes observations m'amènent à penser que les déclinaisons personnelles de ces concepts dépendent, grosses mailles, de 3 choses : l'inné (on n'est pas tous égaux, loin de là), la culture dans laquelle on baigne (qu'on pourrait aussi appeler "la société"), notre vécu jusqu'à maintenant. Bon, je vais arrêter là ma philo de comptoir, et allez droit au but : à mon sens et suivant cette logique, tu es complètement humaine. Tu ne te reconnais pas dans l'humanité probablement parce que tu te focalises sur les 1% des trucs qui te différencient de la masse. Et c'est sans doute réciproque : les gens qui t'ont rejetée n'ont sans doute pas su voir au delà de ces 1%, et ils ont bloqué. A cause de leurs limites, à cause de leurs propres fragilités, et aussi parce qu'ils n'y étaient "pas forcés". Ils ont choisi la facilité, et ce n'est pas évident de les en blâmer, quand on se met à leur place. Quelle que soit l'image qu'ils projettent, et chacun à son propre niveau, tout le monde a des doutes, a des problèmes. Et à moins d'avoir une très bonne raison (généralement égoïste ), on en va pas se rajouter de bon coeur de nouvelles difficultés par dessus, ça reviendrait à se mettre en danger.
Dans le cas de nos proches, c'est un poil plus complexe : ils n'ont généralement pas ce "choix de la fuite". Pour supporter une situation "compliquée", il y a un mécanisme de défense assez classique : se bercer d'illusions. C'est généralement pas conscient, et les gens y croient sincèrement. ** Petite digression philo-culturelle, c'est même la base d'une assez bonne série de romans de fantasy "l'épée de vérité". Le premier précepte du sorcier : "Les gens ont tendance à tenir pour vrai ce qu'ils souhaitent être la vérité ou ce qu'ils redoutent être la vérité." fin de la digression ** Je ne peux bien sûr qu'émettre des suppositions potentiellement complètement à côté de la plaque, mais il se peut que ta mère ait "vu des signes", n'ait pas su les interpréter, et ait dû simplement en accepter l'existence et continuer à avancer malgré tout. C'est un peu comme si, face à cet "inconnu", elle avait rangé tout ce qu'elle ne comprenait pas dans une boite noire, pèle-mêle. Passé un certain stade, ça devient généralement un automatisme. C'est se voiler la face (donc littéralement ne pas voir certaines choses), mais c'est une façon très classique de "accepter, pour pouvoir continuer à avancer", parce qu'au final on y est forcé par les circonstances (tous les parents n'ont pas les moyens - capacités, sensibilité, temps, argent (...) - de faire les bons choix au bons moments).
Bref, tout ce blabla pour dire que selon moi, on est en fait à peu près tous logés à la même enseigne, et que "en vouloir aux gens de ce qu'ils sont" et "rejeter l'humanité" n'est souvent ni justifié, ni très constructif. Et si j'ai pris le temps de partager avec toi mes conceptions à ce sujet, c'est parce que le fond de ton problème tu le décris comme étant la solitude. Et il n'y a qu'un remède à ça : les autres. J'ai donc envie de te dire "donne d'autres chances aux gens, à d'autres gens". Sérieux, y'a des vrais gens bien, ça existe ! Mieux vaut être sélectif, prendre son temps, fuir les personnes un peu trop toxiques pour soi... Mais je ne sais pas si ça a vraiment un sens de vouloir être "légitime dans un groupe d'identité", comme tu dis. Pour moi, trouver des gens avec qui tu es à l'aise, et qui sont à l'aise avec toi, avec qui tu apprécies de passer du temps... c'est ces gens-là, ton troupeau. Bien souvent, on a besoin des interactions avec les autres, de leur regard, pour nous servir de socle pour pouvoir se définir (le fameux miroir du regard des autres). Mais d'après ce que tu exprimes, tu voudrais faire l'inverse : savoir qui tu es avant d'aller vers les autres. C'est un peu mettre la charrue avant les boeufs, non ? ^^ Si c'est bien le cas, tu es peut-être prise dans un genre de cercle vicieux. Et pour moi, dans la mesure où ce besoin de "te positionner pour socialiser" est probablement quelque chose que tu t'imposes, tu pourrais peut-être commencer à sortir de l'impasse en acceptant de socialiser un peu dans ton "état actuel", quel qu'il soit. D'ailleurs, c'est peut-être ce que tu es précisément en train de faire sur ce forum, non ?
Ah oui, et quant à l'égocentrisme de ta démarche, c'est pas moi qui vais critiquer cet aspect : je rappelle mon précepte "d'abord je m'occupe d'aller bien, moi". Pour moi, c'est un pré-requis pour un altruisme sain, qui vient plus tard, si il nous reste assez d'énergie pour ça. Très franchement, mon "tellement altruisme", il est très limité dans l'espace et dans le temps. Je donne quand je peux, rien de plus.
PS : pour papoter manga, on se fera un autre topic, ou on fera ça en MP. L'auteur de Berserk a repris son rythme de parution mensuelle en prépub depuis le mois dernier, on attaque un vrai tournant de l'histoire...
Mes observations m'amènent à penser que les déclinaisons personnelles de ces concepts dépendent, grosses mailles, de 3 choses : l'inné (on n'est pas tous égaux, loin de là), la culture dans laquelle on baigne (qu'on pourrait aussi appeler "la société"), notre vécu jusqu'à maintenant. Bon, je vais arrêter là ma philo de comptoir, et allez droit au but : à mon sens et suivant cette logique, tu es complètement humaine. Tu ne te reconnais pas dans l'humanité probablement parce que tu te focalises sur les 1% des trucs qui te différencient de la masse. Et c'est sans doute réciproque : les gens qui t'ont rejetée n'ont sans doute pas su voir au delà de ces 1%, et ils ont bloqué. A cause de leurs limites, à cause de leurs propres fragilités, et aussi parce qu'ils n'y étaient "pas forcés". Ils ont choisi la facilité, et ce n'est pas évident de les en blâmer, quand on se met à leur place. Quelle que soit l'image qu'ils projettent, et chacun à son propre niveau, tout le monde a des doutes, a des problèmes. Et à moins d'avoir une très bonne raison (généralement égoïste ), on en va pas se rajouter de bon coeur de nouvelles difficultés par dessus, ça reviendrait à se mettre en danger.
Dans le cas de nos proches, c'est un poil plus complexe : ils n'ont généralement pas ce "choix de la fuite". Pour supporter une situation "compliquée", il y a un mécanisme de défense assez classique : se bercer d'illusions. C'est généralement pas conscient, et les gens y croient sincèrement. ** Petite digression philo-culturelle, c'est même la base d'une assez bonne série de romans de fantasy "l'épée de vérité". Le premier précepte du sorcier : "Les gens ont tendance à tenir pour vrai ce qu'ils souhaitent être la vérité ou ce qu'ils redoutent être la vérité." fin de la digression ** Je ne peux bien sûr qu'émettre des suppositions potentiellement complètement à côté de la plaque, mais il se peut que ta mère ait "vu des signes", n'ait pas su les interpréter, et ait dû simplement en accepter l'existence et continuer à avancer malgré tout. C'est un peu comme si, face à cet "inconnu", elle avait rangé tout ce qu'elle ne comprenait pas dans une boite noire, pèle-mêle. Passé un certain stade, ça devient généralement un automatisme. C'est se voiler la face (donc littéralement ne pas voir certaines choses), mais c'est une façon très classique de "accepter, pour pouvoir continuer à avancer", parce qu'au final on y est forcé par les circonstances (tous les parents n'ont pas les moyens - capacités, sensibilité, temps, argent (...) - de faire les bons choix au bons moments).
Bref, tout ce blabla pour dire que selon moi, on est en fait à peu près tous logés à la même enseigne, et que "en vouloir aux gens de ce qu'ils sont" et "rejeter l'humanité" n'est souvent ni justifié, ni très constructif. Et si j'ai pris le temps de partager avec toi mes conceptions à ce sujet, c'est parce que le fond de ton problème tu le décris comme étant la solitude. Et il n'y a qu'un remède à ça : les autres. J'ai donc envie de te dire "donne d'autres chances aux gens, à d'autres gens". Sérieux, y'a des vrais gens bien, ça existe ! Mieux vaut être sélectif, prendre son temps, fuir les personnes un peu trop toxiques pour soi... Mais je ne sais pas si ça a vraiment un sens de vouloir être "légitime dans un groupe d'identité", comme tu dis. Pour moi, trouver des gens avec qui tu es à l'aise, et qui sont à l'aise avec toi, avec qui tu apprécies de passer du temps... c'est ces gens-là, ton troupeau. Bien souvent, on a besoin des interactions avec les autres, de leur regard, pour nous servir de socle pour pouvoir se définir (le fameux miroir du regard des autres). Mais d'après ce que tu exprimes, tu voudrais faire l'inverse : savoir qui tu es avant d'aller vers les autres. C'est un peu mettre la charrue avant les boeufs, non ? ^^ Si c'est bien le cas, tu es peut-être prise dans un genre de cercle vicieux. Et pour moi, dans la mesure où ce besoin de "te positionner pour socialiser" est probablement quelque chose que tu t'imposes, tu pourrais peut-être commencer à sortir de l'impasse en acceptant de socialiser un peu dans ton "état actuel", quel qu'il soit. D'ailleurs, c'est peut-être ce que tu es précisément en train de faire sur ce forum, non ?
Ah oui, et quant à l'égocentrisme de ta démarche, c'est pas moi qui vais critiquer cet aspect : je rappelle mon précepte "d'abord je m'occupe d'aller bien, moi". Pour moi, c'est un pré-requis pour un altruisme sain, qui vient plus tard, si il nous reste assez d'énergie pour ça. Très franchement, mon "tellement altruisme", il est très limité dans l'espace et dans le temps. Je donne quand je peux, rien de plus.
PS : pour papoter manga, on se fera un autre topic, ou on fera ça en MP. L'auteur de Berserk a repris son rythme de parution mensuelle en prépub depuis le mois dernier, on attaque un vrai tournant de l'histoire...
Edilgan- Messages : 98
Date d'inscription : 20/03/2017
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Localisation : Nantes
Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
C'est super adorable d'écrire autant pour me répondre, surtout que j'adore écrire et recevoir des lettres, donc ça me fait plaisir, vraiment, mais je vais quand même émettre une objection, même si j'ai l'impression que ça donne l'impression que je fais exprès d'être chiante ^^;
Si je pouvais rencontrer des gens, échanger avec des gens, connaître des gens, que je l'avais déjà fait et que je savais comment faire je n'aurais pas sans doute pas de problématique particulière dans ma vie.
“j'ai pris conscience que même les gens qui nous font le plus horreur (criminels de guerre, pédophiles, terroristes... fais ton choix ou ajoute ton propre archétype de croque-mitaine ) ont une famille, des amis, des enfants, des chiens, des chats, des plantes (...) qu'ils aiment et dont ils sont aimés. “
Si on va par là, je suis en couple, ce qui est “normalisant”, mais la majorité des membres de ma famille ne veulent pas avoir de contact avec moi, je n'ai pas d'enfant (je ne supporte déjà pas assez le contact physique pour être sexuellement active, donc enceinte faut pas déconner) et je n'ai pas d'amis, j'ai deux correspondants avec qui j'échange environ un mail par mois (non n'arrivons pas à avoir un rythme plus élevé en général) que je ne rencontre pas IRL, ce qui ne correspond donc pas trop à la définition sociale de l'amitié, même si ce n'est pas comme si ils n'existaient pas.
Quand je parle de la violence des gens, je parle de la violence des gens du quotidien. Je pense qu'une des raisons pour lesquelles ça a commencé à mal se passer c'est qu'en maternelle j'étais terrorisée par les autres enfants.
Je sais pas ce qui se passe pour que des gens en viennent à tuer, à commettre des multi-assassinats comme on peut le voir dans les émissions de télé du type Chroniques Criminelles. Mais je suis assez compréhensive envers le fait qu'on puisse péter un câble, n'est ce pas normal de devenir fou à la longue de vivre dans ce monde ?
La violence qui me met en colère est beaucoup plus basse, plus proche de moi. Par exemple les châtiments corporels dans mon école primaire (privée catho), le plaisir malsain de l'adulte qui dit “je n'ai pas le choix” alors que si. Ce genre de choses.
J'avoue que moi même je ne sais pas si j'en veux aux gens à un point inimaginable et que tout vient de là, ou si c'est une raison qui se mélange avec une autre, ou si même si je n'avais pas ce jugement en moi ça ne changerait rien à la situation.
Ça a l'air vraiment inconcevable, ma situation. Je devrais peut être donner des exemples.
Par exemple, en CM1 il y avait une fille dans ma classe, on va dire que c'était Cécilia. Cécilia et moi nous sommes ignorés jusqu'à la fin du deuxième semestre. Après la remise des notes du deuxième semestre Cécilia est venue me voir parce qu'elle avait un problème: elle était deuxième au classement. Elle m'a donc lentement amené son problème, en tournant autour du pot, qu'elle voulait qu'on soit première exaequo parce que la différence de nos moyennes n'était que de quelques centièmes. Moi j'ai dit d'accord. Je pensais que c'était drôle parce qu'au premier semestre la différence de nos moyennes étaient aussi de quelques centième mais comme c'était elle la première elle ne m'avait pas proposé d'être première exaequo. Mais comme j'ai dit “d'accord”, même si au font je pensais que c'était pathétique elle m'a quand même trouvé sympa. Quelques temps plus tard, sans que je sache comment ça avait été organisé, je me suis retrouvée à être conduite chez elle pendant un jour de repos pour “qu'on joue ensemble”. Je me souviens que j'ai aimé la configuration de sa cuisine et sa collection de Poly Pocket que j'ai rangé de la boîte la moins chère à la plus chère parce que j'aimais bien les Poly Pocket, même si j'en avais que trois, j'avais une âme de collectionneuse. Evidemment je n'ai jamais été conduite à nouveau chez elle et j'imagine qu'elle a dû passer un drôle de moment. Nous ne sommes donc pas devenue amies.
A l'époque je n'avais pas du tout comprit qu'il y avait eu une ouverture pour qu'on devienne amies, je n'étais même pas intéressée par le fait d'avoir des amies.
Même si depuis j'ai été intéressée par le fait d'avoir des amies je n'ai plus été invitée par personne jusqu'à ce que j'ai 22 ans (si je ne compte pas les fois où c'était juste pour baiser). Mais ça c'est passé un peu pareil qu'avec Cecilia. Au final il a reconnu que comme je ne voulais pas être sur son échelle de filles à baiser et que je comprenais trop bien le principe de son échelle c'était embarrassant de garder contact avec moi. Mais je pense vraiment qu'au départ ce n'était pas juste pour baiser, avec lui. Y'a quelque chose qui a foiré.
“tu pourrais peut-être commencer à sortir de l'impasse en acceptant de socialiser un peu dans ton "état actuel", quel qu'il soit “
Tout ça pour dire que donc, non, je ne peux pas commencer à accepter. Si je pouvais socialiser, ben je le ferais et je n'aurais donc pas de problématique particulière. L'essence du problème est dans le fait que je ne puisse pas, ou dans le fait que j'ai commencé à vouloir. Parce que pendant la première moitié de ma vie je socialisais pas, je n'avais pas encore pensé à le faire et donc je vivais bien. Soit je dois arrêter d'avoir envie de socialiser, soit je dois trouver comment faire.
Je me dis que peut être, avec un diag qui pose les équations à résoudre je pourrais “commencer” justement.
J'ai me répète mais j'ai l'impression que c'est vraiment difficile à croire comme situation, même pour un zèbre ^^
Si je pouvais rencontrer des gens, échanger avec des gens, connaître des gens, que je l'avais déjà fait et que je savais comment faire je n'aurais pas sans doute pas de problématique particulière dans ma vie.
“j'ai pris conscience que même les gens qui nous font le plus horreur (criminels de guerre, pédophiles, terroristes... fais ton choix ou ajoute ton propre archétype de croque-mitaine ) ont une famille, des amis, des enfants, des chiens, des chats, des plantes (...) qu'ils aiment et dont ils sont aimés. “
Si on va par là, je suis en couple, ce qui est “normalisant”, mais la majorité des membres de ma famille ne veulent pas avoir de contact avec moi, je n'ai pas d'enfant (je ne supporte déjà pas assez le contact physique pour être sexuellement active, donc enceinte faut pas déconner) et je n'ai pas d'amis, j'ai deux correspondants avec qui j'échange environ un mail par mois (non n'arrivons pas à avoir un rythme plus élevé en général) que je ne rencontre pas IRL, ce qui ne correspond donc pas trop à la définition sociale de l'amitié, même si ce n'est pas comme si ils n'existaient pas.
Quand je parle de la violence des gens, je parle de la violence des gens du quotidien. Je pense qu'une des raisons pour lesquelles ça a commencé à mal se passer c'est qu'en maternelle j'étais terrorisée par les autres enfants.
Je sais pas ce qui se passe pour que des gens en viennent à tuer, à commettre des multi-assassinats comme on peut le voir dans les émissions de télé du type Chroniques Criminelles. Mais je suis assez compréhensive envers le fait qu'on puisse péter un câble, n'est ce pas normal de devenir fou à la longue de vivre dans ce monde ?
La violence qui me met en colère est beaucoup plus basse, plus proche de moi. Par exemple les châtiments corporels dans mon école primaire (privée catho), le plaisir malsain de l'adulte qui dit “je n'ai pas le choix” alors que si. Ce genre de choses.
J'avoue que moi même je ne sais pas si j'en veux aux gens à un point inimaginable et que tout vient de là, ou si c'est une raison qui se mélange avec une autre, ou si même si je n'avais pas ce jugement en moi ça ne changerait rien à la situation.
Ça a l'air vraiment inconcevable, ma situation. Je devrais peut être donner des exemples.
Par exemple, en CM1 il y avait une fille dans ma classe, on va dire que c'était Cécilia. Cécilia et moi nous sommes ignorés jusqu'à la fin du deuxième semestre. Après la remise des notes du deuxième semestre Cécilia est venue me voir parce qu'elle avait un problème: elle était deuxième au classement. Elle m'a donc lentement amené son problème, en tournant autour du pot, qu'elle voulait qu'on soit première exaequo parce que la différence de nos moyennes n'était que de quelques centièmes. Moi j'ai dit d'accord. Je pensais que c'était drôle parce qu'au premier semestre la différence de nos moyennes étaient aussi de quelques centième mais comme c'était elle la première elle ne m'avait pas proposé d'être première exaequo. Mais comme j'ai dit “d'accord”, même si au font je pensais que c'était pathétique elle m'a quand même trouvé sympa. Quelques temps plus tard, sans que je sache comment ça avait été organisé, je me suis retrouvée à être conduite chez elle pendant un jour de repos pour “qu'on joue ensemble”. Je me souviens que j'ai aimé la configuration de sa cuisine et sa collection de Poly Pocket que j'ai rangé de la boîte la moins chère à la plus chère parce que j'aimais bien les Poly Pocket, même si j'en avais que trois, j'avais une âme de collectionneuse. Evidemment je n'ai jamais été conduite à nouveau chez elle et j'imagine qu'elle a dû passer un drôle de moment. Nous ne sommes donc pas devenue amies.
A l'époque je n'avais pas du tout comprit qu'il y avait eu une ouverture pour qu'on devienne amies, je n'étais même pas intéressée par le fait d'avoir des amies.
Même si depuis j'ai été intéressée par le fait d'avoir des amies je n'ai plus été invitée par personne jusqu'à ce que j'ai 22 ans (si je ne compte pas les fois où c'était juste pour baiser). Mais ça c'est passé un peu pareil qu'avec Cecilia. Au final il a reconnu que comme je ne voulais pas être sur son échelle de filles à baiser et que je comprenais trop bien le principe de son échelle c'était embarrassant de garder contact avec moi. Mais je pense vraiment qu'au départ ce n'était pas juste pour baiser, avec lui. Y'a quelque chose qui a foiré.
“tu pourrais peut-être commencer à sortir de l'impasse en acceptant de socialiser un peu dans ton "état actuel", quel qu'il soit “
Tout ça pour dire que donc, non, je ne peux pas commencer à accepter. Si je pouvais socialiser, ben je le ferais et je n'aurais donc pas de problématique particulière. L'essence du problème est dans le fait que je ne puisse pas, ou dans le fait que j'ai commencé à vouloir. Parce que pendant la première moitié de ma vie je socialisais pas, je n'avais pas encore pensé à le faire et donc je vivais bien. Soit je dois arrêter d'avoir envie de socialiser, soit je dois trouver comment faire.
Je me dis que peut être, avec un diag qui pose les équations à résoudre je pourrais “commencer” justement.
J'ai me répète mais j'ai l'impression que c'est vraiment difficile à croire comme situation, même pour un zèbre ^^
Invité- Invité
Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
Yep, j'ai bien compris que c'était compliqué. Après, comme il faut bien prendre le problème par quelque part pour commencer, je me suis efforcé de te rassurer par rapport au rejet des autres. Je crois sincèrement qu'il y a des gens avec qui tu peux t'entendre, et je pense que tu es dans une bonne dynamique, en voulant sortir de ta solitude.
Moi qui suis aussi à la recherche d'un autre (dans mon cas, c'est une quête "romantique" ^^), le chemin que j'ai choisi pour y arriver c'est de "brasser un maximum de monde", sans non plus faire n'importe quoi. Je suis donc perpétuellement à l’affût de groupe d'activités dont les membres me semblent potentiellement intéressants. J'entre en contact, assez distant et plutôt dans l'observation. Si je pense avoir détecté quelqu'un d'intéressant, je m'efforce de provoquer une autre rencontre, pour confirmer cette impression. Et on avance petit à petit comme ça. (c'est tout bêtement cette démarche qui m'a conduit ici, d'ailleurs... ^^)
Toi comme moi, je pense qu'on cherche des "profils" qui sont rares, et ça demande donc du temps et des efforts... En me basant sur ce que tu me dis, je te conseillerais de commencer doucement, avec des moyens dont tu as l'habitude (typiquement, forum et correspondance...), et d'essayer petit pas par petit pas de franchir des petits paliers, et de sortir de cette "zone de confort".
Concernant la colère, je ne sais si je peux être de bon conseil, j'en ressens assez peu. Mais quand ça m'arrive, je me rappelle assez vite que j'ajoute de la souffrance à la souffrance qui a provoqué cette colère. En général, j'arrive ainsi à prendre assez de recul pour lâcher prise, et la colère reflue. Au besoin, je m'éloigne physiquement de la source de cette colère, et je m'efforce de me changer les idées, d'arrêter d'y penser. Autrement dit, à moins que la source de la souffrance soit "physiquement" en train de m'asticoter, là en direct, je m'efforce de passer à autre chose. Je pense que c'est à la portée d'un peu tout le monde, et que c'est un pas vers cette "acceptation qui permet d'avancer" que j'évoquais. Ca peut paraître injuste, voire hypocrite, mais c'est une question de salubrité mentale, et c'est libérateur. C'est aussi pour ça que je me suis efforcé de te brosser un portrait nuancé de l'humanité : ils ne méritent peut-être pas cette intensité de colère, et si tu parvenais à t'en libérer, même partiellement, je pense que ça pourrait débloquer quelques trucs intéressants pour toi. ^^
Moi qui suis aussi à la recherche d'un autre (dans mon cas, c'est une quête "romantique" ^^), le chemin que j'ai choisi pour y arriver c'est de "brasser un maximum de monde", sans non plus faire n'importe quoi. Je suis donc perpétuellement à l’affût de groupe d'activités dont les membres me semblent potentiellement intéressants. J'entre en contact, assez distant et plutôt dans l'observation. Si je pense avoir détecté quelqu'un d'intéressant, je m'efforce de provoquer une autre rencontre, pour confirmer cette impression. Et on avance petit à petit comme ça. (c'est tout bêtement cette démarche qui m'a conduit ici, d'ailleurs... ^^)
Toi comme moi, je pense qu'on cherche des "profils" qui sont rares, et ça demande donc du temps et des efforts... En me basant sur ce que tu me dis, je te conseillerais de commencer doucement, avec des moyens dont tu as l'habitude (typiquement, forum et correspondance...), et d'essayer petit pas par petit pas de franchir des petits paliers, et de sortir de cette "zone de confort".
Concernant la colère, je ne sais si je peux être de bon conseil, j'en ressens assez peu. Mais quand ça m'arrive, je me rappelle assez vite que j'ajoute de la souffrance à la souffrance qui a provoqué cette colère. En général, j'arrive ainsi à prendre assez de recul pour lâcher prise, et la colère reflue. Au besoin, je m'éloigne physiquement de la source de cette colère, et je m'efforce de me changer les idées, d'arrêter d'y penser. Autrement dit, à moins que la source de la souffrance soit "physiquement" en train de m'asticoter, là en direct, je m'efforce de passer à autre chose. Je pense que c'est à la portée d'un peu tout le monde, et que c'est un pas vers cette "acceptation qui permet d'avancer" que j'évoquais. Ca peut paraître injuste, voire hypocrite, mais c'est une question de salubrité mentale, et c'est libérateur. C'est aussi pour ça que je me suis efforcé de te brosser un portrait nuancé de l'humanité : ils ne méritent peut-être pas cette intensité de colère, et si tu parvenais à t'en libérer, même partiellement, je pense que ça pourrait débloquer quelques trucs intéressants pour toi. ^^
Edilgan- Messages : 98
Date d'inscription : 20/03/2017
Age : 47
Localisation : Nantes
Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
La colère, je me suis tellement fait dire que c’était vilain!
Le mot même fait peur à bien des gens.
Depuis le temps, je l’ai transformé en cette question :
« En quoi ce que l’autre fait me dérange-t-il? »
De toute façon, je ne changerai jamais l’autre alors je vais travailler sur moi.
Le mot même fait peur à bien des gens.
Depuis le temps, je l’ai transformé en cette question :
« En quoi ce que l’autre fait me dérange-t-il? »
De toute façon, je ne changerai jamais l’autre alors je vais travailler sur moi.
ManonD- Messages : 71
Date d'inscription : 07/04/2017
Localisation : Longueuil Québec
Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
Le seul normo-pensant que j'ai réussi à bien repérer, et certes je lui en veux, c'est moi même.
Moi même et son reflet dans le mirroir. Je me demande.
Mais tant pis.
Moi même et son reflet dans le mirroir. Je me demande.
Mais tant pis.
Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
Pour la colère, je sais pas trop bien si lesi gens y sont pour quelques choses, c'est plutot envers soi même, des pas avoir vu/sur plus tôt.
Syphzx- Messages : 101
Date d'inscription : 07/04/2017
Age : 32
Localisation : Toulouse
Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
Pour ce qui est des "difficultés" que tu rencontres, la colère, la solitude choisie/imposée/sans-solution avec les différentes rencontres que j'ai fait, et les gens que j'ai pu lire ici, j'en arrive à la conclusion que c'est assez répandu.
Au niveau solution .. y a pas vraiment de recette qui fasse concensus, et d'autant moins qu'en dépit du tronc commun qui se ressemble entre les différents membres de cette caste de "cassos" (c'est comme ça qu'on m'appellait quand j'étais ado), ce qui rassemble le plus, ce sont tout de même les différences. Différences dans les modalités des difficultés, différences dans les sensibilités, différences dans les besoins, différences dans les approches de vie, les objectifs, les plaisirs, les impératifs ...
Surtout ce n'est pas toujours facile de s'entendre entre gens "étranges", du fait qu'on est différent, et du fait que ce qui casse les bonbons à la majorité à tendance à nous casser les pieds aussi. (Même que souvent on se demande comment les gens font pour nous supporter, même quand en pratique personne ne nous supporte vraiment).
Le seul avantage à rencontrer quelqu'un de bizarre, c'est si ce quelqu'un là, du fait de sa bizarrerie a construit une certaine ouverture d'esprit, qu'il reste prêt à faire des efforts pour ne pas trop marcher sur les pieds des voisins, même si au bout d'un moment il a AUSSI envie que les autres fassent des efforts également pour ne pas marcher sur les siens.
La personne non bizarre n'envisage pas que ça puisse demander des efforts de ne pas piétiner le pied du voisin.
Au niveau solution .. y a pas vraiment de recette qui fasse concensus, et d'autant moins qu'en dépit du tronc commun qui se ressemble entre les différents membres de cette caste de "cassos" (c'est comme ça qu'on m'appellait quand j'étais ado), ce qui rassemble le plus, ce sont tout de même les différences. Différences dans les modalités des difficultés, différences dans les sensibilités, différences dans les besoins, différences dans les approches de vie, les objectifs, les plaisirs, les impératifs ...
Surtout ce n'est pas toujours facile de s'entendre entre gens "étranges", du fait qu'on est différent, et du fait que ce qui casse les bonbons à la majorité à tendance à nous casser les pieds aussi. (Même que souvent on se demande comment les gens font pour nous supporter, même quand en pratique personne ne nous supporte vraiment).
Le seul avantage à rencontrer quelqu'un de bizarre, c'est si ce quelqu'un là, du fait de sa bizarrerie a construit une certaine ouverture d'esprit, qu'il reste prêt à faire des efforts pour ne pas trop marcher sur les pieds des voisins, même si au bout d'un moment il a AUSSI envie que les autres fassent des efforts également pour ne pas marcher sur les siens.
La personne non bizarre n'envisage pas que ça puisse demander des efforts de ne pas piétiner le pied du voisin.
Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
« En quoi ce que l’autre fait me dérange-t-il? »
De toute façon, je ne changerai jamais l’autre alors je vais travailler sur moi. “
Je vais recommencer en utilisant des exemples je crois, parce que la réponse me semble vraiment limpide mais c'est pas limpide sans exemple.
Par exemple, hier, j'étais dans le tram en attendant qu'il parte (parce que je le prends au terminus), il y avait un groupe de filles sur le quai, entre 17 et 20 ans, elles parlaient en ayant l'air de crier même si je ne les entendais pas de là où j'étais. Ça a commencé par un accident, en se déplaçant pour ne pas être gênées par les gens qui circulaient sur le quai l'une d'elles est tombée dans la poubelle des déchets papier (c'est une sorte de cagette). Elles ont trouvé ça drôle alors celle qui semblait être le leader a commencé à la pousser pour qu'elle tombe à nouveau dans la poubelle encore et encore, qu'elle y tombe pour de bon, qu'elle rentre dedans puis se retrouve à terre dedans. Les deux autres amis regardaient et riaient, la fille dans la poubelle riait aussi.
En regardant ça moi je me demandais si elle trouvait vraiment ça drôle d'être mise à la poubelle. Est-ce que c'est de l'humour de normaux-pensant ? Ou est-ce qu'elle était obligée de rire pour garder sa place de dernière roue du carrosse dans ce groupe qui était le seul qu'elle ait pu intégrer, parce que les normaux-pensant ont plus de mal à vivre seuls ils sont obligés d'aller jusque là ?
Puis ça me rappelait la fois où, dans le métro, on m'avait renversé une poubelle dessus pour me punir de porter une jupe, je crois (comment être sûr avec les normaux-pensant) et par lien de pensées la fois où une fille saoule a essayé de me déshabiller et m'a cassé mon casque audio.
Ce qui m'a dérangé, c'est que mon casque audio soit cassé, parce que j'avais un très bon casque audio et que je venais de reprendre mes études donc en racheter un autre m'a financièrement dérangé. Et puis j'aimais le casque audio que j'avais alors j'ai pas aimé qu'on me le casse. ça m'a dérangé aussi que les gens regardent, genre ils ne détournaient même pas les yeux, ils mataient tranquillou, limite ils étaient contents au fond d'eux peut être, ça a fait leur journée. Alors j'ai pensé qu'il pouvait vraiment se passer n'importe quoi et que personne ne m'aideraient, en pensant ça je ne me sens pas trop en sécurité dans le métro et ça me dérange. Et puis que cette scène me rappelle tout ça m'a mise mal à l'aise, c'est pour ça que ça m'a dérangé.
Par exemple un jour au cinéma, j'avais été voir un film de Miyazaki mais je ne me souviens plus lequel, il y avait une famille avec les deux parents et deux petites filles, le père expliquait à l'aînée qui avait environ six ans qu'il avait bien fait de la frapper, qu'elle le méritait, il était hyper humiliant envers elle. La mère et la cadette se calinaient en mode “nous deux on est pas consernées, papa ne nous gronde pas, on vaut mieux qu'elle”. Sans doute que l'aînée était la rebelle et que la mère qui ne défendait pas sa fille ne pipait pas mot devant son mari, peut être même qu'il la frappait aussi et lui disait qu'elle le méritait mais il le faisait à la maison parce qu'il savait qu'il n'aurait pas eu d'approbation sociale à faire ça, alors que pour la petite il était persuadé d'avoir de l'aprobation sociale, que même les adultes du cinéma allaient penser que c'était lui la victime d'avoir une fille qu'il était obligé de frapper.
J'avais envie de m'adresser à cette petite fille mais je savais que je ne pouvais pas parce que c'est dans la loi de mon pays: droit de correction raisonnable (raisonnable ça veut dire “dans la limite de la non mise en danger de la vie”)
ça m'a dérangé parce que ça fait dix ans et j'y pense encore, ça me ronge encore, j'ai eu très longtemps du regret parce que j'aurais quand même dû faire quelque chose. Mais je sais aussi qu'il est probable que cette petite fille soit normo-pensante et que comme tous les normo-pensants elle ait grandi et soit maintenant entièrement d'accord avec le fait d'avoir été frappée, elle pense peut être “qu'à cet âge là elle n'était pas encore une personne”. Finalement, même si il la frappait et l'humiliait par plaisir elle avait une relation fonctionnelle avec cet adulte et elle aurait trouvé pire de perdre cette relation. Il est même possible que je sois la seule à m'en souvenir.
Ça arrive très souvent que des parents maltraitent leurs enfants en public ou que des adolescents aient des discours très validant et humiliant pour eux-même dans l'optique de se faire accepter par les plus grands, parce qu'humilier l'enfant qu'on a été c'est adultisant.
Ça me dérange parce que ça me blesse, ça m'insécurise, ça éveille des angoisses anciennes. C'est impossible pour moi d'entendre ça et de ne pas avoir mal.
Les gens me dérangent de par leur comportement naturel quand je considère la masse des gens en fait, certains d'entre eux ne me dérangent pas si je les prends individuellement mais je reste assez dubitative sur leur capacité à ne pas être dérangés par la violence ambiante, comme si ils ne la voyaient pas. Ou comme si c'était pas leurs affaires et que ça ne les impactait pas du tout émotionnellement.
Une part de moi aimerait éviter les endroits qui sont typiquement des sorties en famille de façon à éviter la fréquentation de familles car c'est au sein des familles qu'a lieu la majorité des violences publiques. Mais malheureusement ma copine adore les parcs animaliers pour enfants, les films pour enfants... (j'ai recommencé à aller au cinéma avec ma copine, pendant un moment j'avais arrêté parce que le père pervers narcissique m'avait trop choqué)
Du coup j'ai travaillé sur moi, c'est comme ça que j'en suis arrivé au principe de dissociation ! Ça semblait être la solution: je ne m'étais jamais vraiment sentie intégrée, il y avait toujours eu cette sensation d'être d'une autre espèce, je n'étais liée avec pratiquement personne... En approfondissant cette idée, en les considérant comme réellement autre, ça me permettait de les voir agir à leur façon naturelle sans me sentir concernée ! Juste comme si je regardais un documentaire animalier sur les grands carnivores.
Ce concept est plutôt une bonne chose quand je dois fréquenter du public, sinon je serais en crise d'angoisse à chaque fois.
Mais d'un autre côté, l'avoir formulé m'a un peu bousculé. C'est pour ça que maintenant j'ai envie de trouver qui me ressemble.
La réponse à un problème est devenue la formulation d'une problématique.
De toute façon on en saura surement pas plus jusqu'à ce que j'ai passé les tests de QI le mois prochain et vu la deuxième psy pour avoir un autre avis sur l'autisme, ça va avancer petit à petit. Pour le moment comme j'ai une raison de croire que la réponse va être donnée bientôt je me sens plutôt confiante, si il n'y a rien de concret là, ça sera différent, il faudra bien que je trouve une solution pour faire sans réponse ^^
Je ne sais pas si c'est si dur de ne pas piétiner le pied du voisin parce que j'ai eu une fois l'occasion de fréquenter un groupe constitué à 100% de personnes autistes et c'était incroyablement bien. La violence était absente, simplement, littéralement.
Plutôt que d'être HP j'aurais bien envie d'être autiste, c'est dommage qu'on ne puisse pas choisir XD (j'ai pu être dans le groupe à cause d'un diag mais c'est un diag incomplet qui n'est pas encore sûr)
Il faudrait que je lise plus de témoignage pour voir ce qui peut importuner d'autre que la violence.
Par exemple il y a des bruits qui me font mal à entendre, mais quand je les entends je ne me sens pas agressé, ça ne provoque pas de colère ni de sentiments négatif, c'est juste que si ça dure je vais me protéger en m'éloignant ou en mettant des boules quies. Tant qu'on ne me force pas à le supporter au delà de ce que je veux bien, ce qui est de la violence, y'a pas de violence ni de problème de mon point de vue. Tout ne me semble que question de respecter le consentement. Mais bon, je dis ça en étant consciente d'être très auto-centrée donc il est probable que je n'ai pas comprit beaucoup de choses au sujet des autres (que ce soit les autres normo-pensants ou les autres atypiques).
De toute façon, je ne changerai jamais l’autre alors je vais travailler sur moi. “
Je vais recommencer en utilisant des exemples je crois, parce que la réponse me semble vraiment limpide mais c'est pas limpide sans exemple.
Par exemple, hier, j'étais dans le tram en attendant qu'il parte (parce que je le prends au terminus), il y avait un groupe de filles sur le quai, entre 17 et 20 ans, elles parlaient en ayant l'air de crier même si je ne les entendais pas de là où j'étais. Ça a commencé par un accident, en se déplaçant pour ne pas être gênées par les gens qui circulaient sur le quai l'une d'elles est tombée dans la poubelle des déchets papier (c'est une sorte de cagette). Elles ont trouvé ça drôle alors celle qui semblait être le leader a commencé à la pousser pour qu'elle tombe à nouveau dans la poubelle encore et encore, qu'elle y tombe pour de bon, qu'elle rentre dedans puis se retrouve à terre dedans. Les deux autres amis regardaient et riaient, la fille dans la poubelle riait aussi.
En regardant ça moi je me demandais si elle trouvait vraiment ça drôle d'être mise à la poubelle. Est-ce que c'est de l'humour de normaux-pensant ? Ou est-ce qu'elle était obligée de rire pour garder sa place de dernière roue du carrosse dans ce groupe qui était le seul qu'elle ait pu intégrer, parce que les normaux-pensant ont plus de mal à vivre seuls ils sont obligés d'aller jusque là ?
Puis ça me rappelait la fois où, dans le métro, on m'avait renversé une poubelle dessus pour me punir de porter une jupe, je crois (comment être sûr avec les normaux-pensant) et par lien de pensées la fois où une fille saoule a essayé de me déshabiller et m'a cassé mon casque audio.
Ce qui m'a dérangé, c'est que mon casque audio soit cassé, parce que j'avais un très bon casque audio et que je venais de reprendre mes études donc en racheter un autre m'a financièrement dérangé. Et puis j'aimais le casque audio que j'avais alors j'ai pas aimé qu'on me le casse. ça m'a dérangé aussi que les gens regardent, genre ils ne détournaient même pas les yeux, ils mataient tranquillou, limite ils étaient contents au fond d'eux peut être, ça a fait leur journée. Alors j'ai pensé qu'il pouvait vraiment se passer n'importe quoi et que personne ne m'aideraient, en pensant ça je ne me sens pas trop en sécurité dans le métro et ça me dérange. Et puis que cette scène me rappelle tout ça m'a mise mal à l'aise, c'est pour ça que ça m'a dérangé.
Par exemple un jour au cinéma, j'avais été voir un film de Miyazaki mais je ne me souviens plus lequel, il y avait une famille avec les deux parents et deux petites filles, le père expliquait à l'aînée qui avait environ six ans qu'il avait bien fait de la frapper, qu'elle le méritait, il était hyper humiliant envers elle. La mère et la cadette se calinaient en mode “nous deux on est pas consernées, papa ne nous gronde pas, on vaut mieux qu'elle”. Sans doute que l'aînée était la rebelle et que la mère qui ne défendait pas sa fille ne pipait pas mot devant son mari, peut être même qu'il la frappait aussi et lui disait qu'elle le méritait mais il le faisait à la maison parce qu'il savait qu'il n'aurait pas eu d'approbation sociale à faire ça, alors que pour la petite il était persuadé d'avoir de l'aprobation sociale, que même les adultes du cinéma allaient penser que c'était lui la victime d'avoir une fille qu'il était obligé de frapper.
J'avais envie de m'adresser à cette petite fille mais je savais que je ne pouvais pas parce que c'est dans la loi de mon pays: droit de correction raisonnable (raisonnable ça veut dire “dans la limite de la non mise en danger de la vie”)
ça m'a dérangé parce que ça fait dix ans et j'y pense encore, ça me ronge encore, j'ai eu très longtemps du regret parce que j'aurais quand même dû faire quelque chose. Mais je sais aussi qu'il est probable que cette petite fille soit normo-pensante et que comme tous les normo-pensants elle ait grandi et soit maintenant entièrement d'accord avec le fait d'avoir été frappée, elle pense peut être “qu'à cet âge là elle n'était pas encore une personne”. Finalement, même si il la frappait et l'humiliait par plaisir elle avait une relation fonctionnelle avec cet adulte et elle aurait trouvé pire de perdre cette relation. Il est même possible que je sois la seule à m'en souvenir.
Ça arrive très souvent que des parents maltraitent leurs enfants en public ou que des adolescents aient des discours très validant et humiliant pour eux-même dans l'optique de se faire accepter par les plus grands, parce qu'humilier l'enfant qu'on a été c'est adultisant.
Ça me dérange parce que ça me blesse, ça m'insécurise, ça éveille des angoisses anciennes. C'est impossible pour moi d'entendre ça et de ne pas avoir mal.
Les gens me dérangent de par leur comportement naturel quand je considère la masse des gens en fait, certains d'entre eux ne me dérangent pas si je les prends individuellement mais je reste assez dubitative sur leur capacité à ne pas être dérangés par la violence ambiante, comme si ils ne la voyaient pas. Ou comme si c'était pas leurs affaires et que ça ne les impactait pas du tout émotionnellement.
Une part de moi aimerait éviter les endroits qui sont typiquement des sorties en famille de façon à éviter la fréquentation de familles car c'est au sein des familles qu'a lieu la majorité des violences publiques. Mais malheureusement ma copine adore les parcs animaliers pour enfants, les films pour enfants... (j'ai recommencé à aller au cinéma avec ma copine, pendant un moment j'avais arrêté parce que le père pervers narcissique m'avait trop choqué)
Du coup j'ai travaillé sur moi, c'est comme ça que j'en suis arrivé au principe de dissociation ! Ça semblait être la solution: je ne m'étais jamais vraiment sentie intégrée, il y avait toujours eu cette sensation d'être d'une autre espèce, je n'étais liée avec pratiquement personne... En approfondissant cette idée, en les considérant comme réellement autre, ça me permettait de les voir agir à leur façon naturelle sans me sentir concernée ! Juste comme si je regardais un documentaire animalier sur les grands carnivores.
Ce concept est plutôt une bonne chose quand je dois fréquenter du public, sinon je serais en crise d'angoisse à chaque fois.
Mais d'un autre côté, l'avoir formulé m'a un peu bousculé. C'est pour ça que maintenant j'ai envie de trouver qui me ressemble.
La réponse à un problème est devenue la formulation d'une problématique.
De toute façon on en saura surement pas plus jusqu'à ce que j'ai passé les tests de QI le mois prochain et vu la deuxième psy pour avoir un autre avis sur l'autisme, ça va avancer petit à petit. Pour le moment comme j'ai une raison de croire que la réponse va être donnée bientôt je me sens plutôt confiante, si il n'y a rien de concret là, ça sera différent, il faudra bien que je trouve une solution pour faire sans réponse ^^
Je ne sais pas si c'est si dur de ne pas piétiner le pied du voisin parce que j'ai eu une fois l'occasion de fréquenter un groupe constitué à 100% de personnes autistes et c'était incroyablement bien. La violence était absente, simplement, littéralement.
Plutôt que d'être HP j'aurais bien envie d'être autiste, c'est dommage qu'on ne puisse pas choisir XD (j'ai pu être dans le groupe à cause d'un diag mais c'est un diag incomplet qui n'est pas encore sûr)
Il faudrait que je lise plus de témoignage pour voir ce qui peut importuner d'autre que la violence.
Par exemple il y a des bruits qui me font mal à entendre, mais quand je les entends je ne me sens pas agressé, ça ne provoque pas de colère ni de sentiments négatif, c'est juste que si ça dure je vais me protéger en m'éloignant ou en mettant des boules quies. Tant qu'on ne me force pas à le supporter au delà de ce que je veux bien, ce qui est de la violence, y'a pas de violence ni de problème de mon point de vue. Tout ne me semble que question de respecter le consentement. Mais bon, je dis ça en étant consciente d'être très auto-centrée donc il est probable que je n'ai pas comprit beaucoup de choses au sujet des autres (que ce soit les autres normo-pensants ou les autres atypiques).
Invité- Invité
Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
Les individus sont tous cruellement maladroits. Ce qui peut faire rire l'un peu faire pleurer l'autre. Certain sont beaucoup plus nocifs que d'autres... soit. La colère est bien justifiée, elle peut même être une source d'énergie. Ceci dit, je crois qu'ils se distinguent deux cheminements majeurs, lorsque l'on possède notre lucidité (j'entends : la sensibilité adaptée pour juger ce qui "civile" de ce qui est "violent").
Le premier est surtout "morfondatoire" : ennuie, déception, tristesse, solitude, colère, repli, ... il tire vers le bas.
Un second cheminement est "pragmatique" : une sensibilité qui dépasse la seule compréhension de la victime pour identifier le bon du mauvais, mais qui va aussi jusqu'à comprendre le "dépourvu-dit-mauvais" ; de la tolérance ; utiliser sa capacité à identifier le "violent" comme le "bon" pour être soi-même positif et montrer l'exemple. Il permet un cercle vertueux pour soi et pour les autres, par la simple expression du "bon".
Je ne fais que partager un raisonnement, je ne juge pas ta position parmi ces deux chemins Miyu'. Je me reconnais dans ce que tu appelles "la dissociation". Je nome ça "passer à la troisième personne" et c'est effectivement bien pratique. Il faut seulement faire attention au retour à la première personne, si retour il y a (de temps en temps quand même). Je pense que tu vois de quoi je parle. Pour ces situations là, le pragmatisme a intérêt à être bien aiguisé pour ne pas sombrer dans la facilité des lamentations et du néant.
Le premier est surtout "morfondatoire" : ennuie, déception, tristesse, solitude, colère, repli, ... il tire vers le bas.
Un second cheminement est "pragmatique" : une sensibilité qui dépasse la seule compréhension de la victime pour identifier le bon du mauvais, mais qui va aussi jusqu'à comprendre le "dépourvu-dit-mauvais" ; de la tolérance ; utiliser sa capacité à identifier le "violent" comme le "bon" pour être soi-même positif et montrer l'exemple. Il permet un cercle vertueux pour soi et pour les autres, par la simple expression du "bon".
Je ne fais que partager un raisonnement, je ne juge pas ta position parmi ces deux chemins Miyu'. Je me reconnais dans ce que tu appelles "la dissociation". Je nome ça "passer à la troisième personne" et c'est effectivement bien pratique. Il faut seulement faire attention au retour à la première personne, si retour il y a (de temps en temps quand même). Je pense que tu vois de quoi je parle. Pour ces situations là, le pragmatisme a intérêt à être bien aiguisé pour ne pas sombrer dans la facilité des lamentations et du néant.
Nigiro- Messages : 93
Date d'inscription : 01/03/2017
Localisation : derrière toi :)
Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
En effet, il faut des fois retourner à la première personne, sinon je trouve ça épuisant. J'ai vraiment besoin de retrouver du positif en ce moment
Invité- Invité
Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
Oui, j'ai longtemps été assez énervée par les zèbres. Trop plats, prévisibles, égocentriques et névrosés, mais j'ai appris à leur pardonner.Miyuki a écrit:
En fait, pour aller droit au but, n'avez vous pas envie d'exprimer de la colère, de la déception, de l'impatience, envers les normaux-pensant ?
Invité- Invité
Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
Hum, je vois beaucoup de préjugés, de présomptions et de jugements, dans les récits de tes expériences, Miyuki. Du coup, je comprends mieux tes difficultés à allez vers l'autre. Tu pars quand même un peu du principe que les gens sont mauvais (à part quelques uns). Je ne pensais pas que c'était à ce point-là, mais du coup ça valide d'autant plus mes efforts pour ré-humaniser l'humanité à tes yeux, dans l'espoir de t'aider à sortir de l'impasse. ^^
Je ne vais pas chercher à débattre dans le détail sur chacun des cas, j'étais pas là. Les agressions que tu as subi, ouais c'est assez "What the fuck", j'avoue. Après, je pense pas que ce soit très sain de faire le raccourci -> normaux-pensants. J'ai fréquenté plein plein de gens (sans doute "normaux"), et j'ai jamais vu ça. T'es sans doute tombé sur des cons / "mecs" bourrés. Shit happens.
Pour ce qui est du groupe de filles et de la famille, j'aurais une vision plus nuancée. Ca m'aurait sans doute heurté aussi, mais j'aurais taché de prendre du recul : je ne connais pas leurs vies et leurs circonstances, leurs modes de fonctionnement. Et surtout tu n'as vu que "5 minutes" de leurs vies. Je vais pas chercher d'excuse au papa, mais je vais pas non plus le ranger dans la catégorie "connard définitif". J'ai pas d'enfant, mais j'ai 3 petits frères. J'en connais donc un rayon en ce qui concerne le "poussage à bout" dont nos charmants bambins sont capables. C'est pas franchement des anges innocents non plus. Bref. C'était dégueulasse de la part du père de l'humilier en public, mais de là à assumer que c'est son mode de fonctionnement principal (voire unique), et qu'il bat peut-être sa femme, et tutti quanti, ça m'a l'air de relever quand même "un peu" du préjugé.
Après, je vais en repasser une couche sur les points communs entre toi et le reste de l'espèce humaine. Tu nous parles de la dissociation, mécanisme de défense que tu as mis en place pour te protéger. A mon sens, c'est raisonnablement la même chose que font les gens, quand ils ne réagissent pas à la violence qui est devant eux. L'immense majorité n'est pas là à jouir du spectacle. Ils sont mal à l'aise, peut-être même révoltés, mais aussi pas franchement enclin à aller risquer un mauvais coup. Oui, les gens sont lâches. Ils ont des faiblesses. Ben comme tout le monde, quoi. Comme toi, comme moi. Chacun à un seuil en deçà duquel il peut rester inactif.
A cela il faut ajouter l'effet de groupe : personne ne bougeant, chacun se sent justifié dans son inaction. Y'a des expériences qui ont été menées à ce propos. Une agression factice, et deux cas : le témoin est seul / le témoin est entouré d'un groupe d'autres gens qui restent passifs. Je n'ai plus les chiffres en tête, mais la différence de comportement est très marquée. Sans l'effet de groupe, les "témoins" sont beaucoup plus enclin à porter secours à leur prochain.
En fait, si t'es pas un psychopathe, voir ou exercer la violence te fait souffrir aussi. J'ai lu des récits de parents qui, ne trouvant pas d'autres solutions, avaient fini par user de violence (verbale, physique...), et qui s'étaient sentis hyper mal, franchement d'avantage traumatisés que l'enfant. Dans ces cas-là aussi, on a recours à la dissociation pour se protéger. Le "j'avais pas le choix" derrière lequel tu vois (peut-être à raison) le plaisir sadique d'un prof d'école catho, il peut aussi venir d'une dissociation de la responsabilité, "nécessaire" quand tu es "forcé" d'user de violence. Et là, je ne suis pas en train de défendre l'usage de la violence, hein !! Je dis juste que les gens (toi, moi, tout le monde) sont parfois fragiles, faibles et atteignent leurs limites, et qu'ils font de la merde. Après, dans le cas d'un prof, dans la plupart des situations je te rejoins : c'est quand même un peu son boulot de savoir gérer, et user de châtiments dans ce contexte, ce n'est pas excusable (mais ça peut s'expliquer autrement que par un sadisme primaire, cela dit).
Du coup, j'entrevois deux tendances chez toi qui me semblent "auto-traumatisantes". En premier lieu, la tendance à s'identifier à ce que tu interprètes comme des victimes (exemple de la fille dans sa corbeille, si ça se trouve ça la faisait honnêtement marrer, en dehors de toute interprétation "poubelle/déchet"). En second lieu, la tendance à condamner à l'emporte pièce ce que tu identifies comme des agresseurs ou des voyeurs.
A mon avis, il y a bien un travail de dissociation à faire, mais ce serait plutôt sur ton identification aux victimes. Leur souffrance n'est pas la tienne. Et la souffrance que tu leur prêtes n'est pas la réalité. Il s'agit de ton interprétation personnelle. Comme tu le dis si bien, l'épisode de la petite fille t'a certainement traumatisée bien plus que ses protagonistes. Est-ce que c'est vraiment une bonne idée ? Est-ce que c'est vraiment toi qui es "dans le vrai" ? Je sais bien (enfin, je présume) que tu es comme ça, et que c'est ta sensibilité. Mais je pense qu'on peut travailler dessus, justement en s'efforçant de "se dissocier" et de "rester pragmatique". Et de l'autre côté, je pense qu'il faudrait moins te dissocier de ce que tu considères comme les bourreaux / voyeurs. Tu les envisages carrément comme une espèce différente, perverse et violente. Selon moi, ces comportements qui te heurtent sont plus généralement issus de leurs faiblesses, de leurs fragilités et de leurs limites. Et surtout, ce ne sont pas leurs comportements systématiques. Il arrive quasiment à tout le monde (et je m'inclue dedans bien volontiers), dans des circonstances données, de se comporter comme des connards. En conclure qu'ils ne sont que ça, c'est chaud quand même. Tu vois, d'un côté tu reproches aux gens de ne pas intervenir (en supposant du coup qu'ils approuvent la situation), mais toi tu n'interviens pas non plus et ta justification c'est "je pouvais pas, parce que c'est la loi" (= code social, donc quelque chose de très virtuel dans le fond). Je ne cherche pas à critiquer ta justification en te faisant remarquer ça, je cherche simplement à te dire qu'il serait peut-être bien de laisser le bénéfice du doute aux autres, qui ont chacun leur propre justification, qui vaut probablement la tienne. Et je te dis pas ça pour le bien des autres, mais bien pour le tien. Parce qu'il me semble nécessaire que tu te libères de cette image tellement négative que tu as de l'humanité, pour sortir de la solitude. Et pour ça, prise de recul et relativisation me semblent les clés pragmatiques de la démarche.
Moilà. A la relecture de mon post, je tiens quand même à préciser que je ne me fais pas (trop) d'illusions sur l'espèce humaine : les psychopathes, les sadiques et les pervers, ça existe. Mais je pense que c'est très très marginal. Et à fuir, vraiment ! lol
Je ne vais pas chercher à débattre dans le détail sur chacun des cas, j'étais pas là. Les agressions que tu as subi, ouais c'est assez "What the fuck", j'avoue. Après, je pense pas que ce soit très sain de faire le raccourci -> normaux-pensants. J'ai fréquenté plein plein de gens (sans doute "normaux"), et j'ai jamais vu ça. T'es sans doute tombé sur des cons / "mecs" bourrés. Shit happens.
Pour ce qui est du groupe de filles et de la famille, j'aurais une vision plus nuancée. Ca m'aurait sans doute heurté aussi, mais j'aurais taché de prendre du recul : je ne connais pas leurs vies et leurs circonstances, leurs modes de fonctionnement. Et surtout tu n'as vu que "5 minutes" de leurs vies. Je vais pas chercher d'excuse au papa, mais je vais pas non plus le ranger dans la catégorie "connard définitif". J'ai pas d'enfant, mais j'ai 3 petits frères. J'en connais donc un rayon en ce qui concerne le "poussage à bout" dont nos charmants bambins sont capables. C'est pas franchement des anges innocents non plus. Bref. C'était dégueulasse de la part du père de l'humilier en public, mais de là à assumer que c'est son mode de fonctionnement principal (voire unique), et qu'il bat peut-être sa femme, et tutti quanti, ça m'a l'air de relever quand même "un peu" du préjugé.
Après, je vais en repasser une couche sur les points communs entre toi et le reste de l'espèce humaine. Tu nous parles de la dissociation, mécanisme de défense que tu as mis en place pour te protéger. A mon sens, c'est raisonnablement la même chose que font les gens, quand ils ne réagissent pas à la violence qui est devant eux. L'immense majorité n'est pas là à jouir du spectacle. Ils sont mal à l'aise, peut-être même révoltés, mais aussi pas franchement enclin à aller risquer un mauvais coup. Oui, les gens sont lâches. Ils ont des faiblesses. Ben comme tout le monde, quoi. Comme toi, comme moi. Chacun à un seuil en deçà duquel il peut rester inactif.
A cela il faut ajouter l'effet de groupe : personne ne bougeant, chacun se sent justifié dans son inaction. Y'a des expériences qui ont été menées à ce propos. Une agression factice, et deux cas : le témoin est seul / le témoin est entouré d'un groupe d'autres gens qui restent passifs. Je n'ai plus les chiffres en tête, mais la différence de comportement est très marquée. Sans l'effet de groupe, les "témoins" sont beaucoup plus enclin à porter secours à leur prochain.
En fait, si t'es pas un psychopathe, voir ou exercer la violence te fait souffrir aussi. J'ai lu des récits de parents qui, ne trouvant pas d'autres solutions, avaient fini par user de violence (verbale, physique...), et qui s'étaient sentis hyper mal, franchement d'avantage traumatisés que l'enfant. Dans ces cas-là aussi, on a recours à la dissociation pour se protéger. Le "j'avais pas le choix" derrière lequel tu vois (peut-être à raison) le plaisir sadique d'un prof d'école catho, il peut aussi venir d'une dissociation de la responsabilité, "nécessaire" quand tu es "forcé" d'user de violence. Et là, je ne suis pas en train de défendre l'usage de la violence, hein !! Je dis juste que les gens (toi, moi, tout le monde) sont parfois fragiles, faibles et atteignent leurs limites, et qu'ils font de la merde. Après, dans le cas d'un prof, dans la plupart des situations je te rejoins : c'est quand même un peu son boulot de savoir gérer, et user de châtiments dans ce contexte, ce n'est pas excusable (mais ça peut s'expliquer autrement que par un sadisme primaire, cela dit).
Du coup, j'entrevois deux tendances chez toi qui me semblent "auto-traumatisantes". En premier lieu, la tendance à s'identifier à ce que tu interprètes comme des victimes (exemple de la fille dans sa corbeille, si ça se trouve ça la faisait honnêtement marrer, en dehors de toute interprétation "poubelle/déchet"). En second lieu, la tendance à condamner à l'emporte pièce ce que tu identifies comme des agresseurs ou des voyeurs.
A mon avis, il y a bien un travail de dissociation à faire, mais ce serait plutôt sur ton identification aux victimes. Leur souffrance n'est pas la tienne. Et la souffrance que tu leur prêtes n'est pas la réalité. Il s'agit de ton interprétation personnelle. Comme tu le dis si bien, l'épisode de la petite fille t'a certainement traumatisée bien plus que ses protagonistes. Est-ce que c'est vraiment une bonne idée ? Est-ce que c'est vraiment toi qui es "dans le vrai" ? Je sais bien (enfin, je présume) que tu es comme ça, et que c'est ta sensibilité. Mais je pense qu'on peut travailler dessus, justement en s'efforçant de "se dissocier" et de "rester pragmatique". Et de l'autre côté, je pense qu'il faudrait moins te dissocier de ce que tu considères comme les bourreaux / voyeurs. Tu les envisages carrément comme une espèce différente, perverse et violente. Selon moi, ces comportements qui te heurtent sont plus généralement issus de leurs faiblesses, de leurs fragilités et de leurs limites. Et surtout, ce ne sont pas leurs comportements systématiques. Il arrive quasiment à tout le monde (et je m'inclue dedans bien volontiers), dans des circonstances données, de se comporter comme des connards. En conclure qu'ils ne sont que ça, c'est chaud quand même. Tu vois, d'un côté tu reproches aux gens de ne pas intervenir (en supposant du coup qu'ils approuvent la situation), mais toi tu n'interviens pas non plus et ta justification c'est "je pouvais pas, parce que c'est la loi" (= code social, donc quelque chose de très virtuel dans le fond). Je ne cherche pas à critiquer ta justification en te faisant remarquer ça, je cherche simplement à te dire qu'il serait peut-être bien de laisser le bénéfice du doute aux autres, qui ont chacun leur propre justification, qui vaut probablement la tienne. Et je te dis pas ça pour le bien des autres, mais bien pour le tien. Parce qu'il me semble nécessaire que tu te libères de cette image tellement négative que tu as de l'humanité, pour sortir de la solitude. Et pour ça, prise de recul et relativisation me semblent les clés pragmatiques de la démarche.
Moilà. A la relecture de mon post, je tiens quand même à préciser que je ne me fais pas (trop) d'illusions sur l'espèce humaine : les psychopathes, les sadiques et les pervers, ça existe. Mais je pense que c'est très très marginal. Et à fuir, vraiment ! lol
Edilgan- Messages : 98
Date d'inscription : 20/03/2017
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Localisation : Nantes
Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
Pour ma défense j'ai deux circonstances atteinuantes:
On m'a conseillé de ne surtout pas intervenir parce que l'enfant risquait de payer très cher après d'avoir été l'intermédiaire d'une humiliation pour ses parents si je venais le consoler / réconforter alors que c'est un parent qui l'agresse
Je suis majeur, je prendrais de réels risques avec la loi si je me mettais à faire du détournement de mineurs auprès d'ado. Quand j'étais mineure j'ai aidé une amie à obtenir un jugement de séparation pour son beau père en lui disant quoi dire, ce qui allait marcher pour que son cas soit prit au sérieux par les services sociaux. Je suis très satisfaite que ça l'ait aidé à sortir d'une impasse mais je ne le referai plus parce que si je le refaisais c'est moi qui irais en prison ^^;
Quand j'étais mineure j'étais au dessus de tout, j'étais du genre a aller voir le proviseur pour lui demander ci ou ça, les autres me le demandaient.
Bref, ni les enfants ni les parents ne souhaitent mon avis et les ados doivent se débrouiller sans moi parce que les hébergements d'urgence chez moi c'est fini depuis que c'est devenu du détournement de mineur
Pour le reste je suis d'accord avec le fait que mon rapport au monde soit pathologique. C'est bien parce que le fait que ce soit pathologique soit passé d'être une blague qui me faisait auto-rire à un avis sérieux que je cherche à connaître mon diag. Mais je vois réellement le monde comme ça, c'est pour ça que j'en ai marre qu'on me dise "ne soit pas timide" et "n'aie pas peur" alors que je ne crois pas être timide ni avoir peur (J'ai voyagé seule en Chine, j'ai aidé un gars qui m'a raconter être un tollard pas revenu où il devait après un droit de sortie, une histoire abracadabrante, à prendre le train qu'il voulait (il savait où il voulait aller mais semblait venir de découvrir le système de transport en commun) bref j'ai pas particulièrement peur des gens bizarres)
(Comme je suis sur téléphone je dois finir parce que c 'est l'heure limite du café et je ne peux pas renoncer au café ^^
Je suis une psychopathe mais pas vraiment dangereuse hein \' 0 ' / )
On m'a conseillé de ne surtout pas intervenir parce que l'enfant risquait de payer très cher après d'avoir été l'intermédiaire d'une humiliation pour ses parents si je venais le consoler / réconforter alors que c'est un parent qui l'agresse
Je suis majeur, je prendrais de réels risques avec la loi si je me mettais à faire du détournement de mineurs auprès d'ado. Quand j'étais mineure j'ai aidé une amie à obtenir un jugement de séparation pour son beau père en lui disant quoi dire, ce qui allait marcher pour que son cas soit prit au sérieux par les services sociaux. Je suis très satisfaite que ça l'ait aidé à sortir d'une impasse mais je ne le referai plus parce que si je le refaisais c'est moi qui irais en prison ^^;
Quand j'étais mineure j'étais au dessus de tout, j'étais du genre a aller voir le proviseur pour lui demander ci ou ça, les autres me le demandaient.
Bref, ni les enfants ni les parents ne souhaitent mon avis et les ados doivent se débrouiller sans moi parce que les hébergements d'urgence chez moi c'est fini depuis que c'est devenu du détournement de mineur
Pour le reste je suis d'accord avec le fait que mon rapport au monde soit pathologique. C'est bien parce que le fait que ce soit pathologique soit passé d'être une blague qui me faisait auto-rire à un avis sérieux que je cherche à connaître mon diag. Mais je vois réellement le monde comme ça, c'est pour ça que j'en ai marre qu'on me dise "ne soit pas timide" et "n'aie pas peur" alors que je ne crois pas être timide ni avoir peur (J'ai voyagé seule en Chine, j'ai aidé un gars qui m'a raconter être un tollard pas revenu où il devait après un droit de sortie, une histoire abracadabrante, à prendre le train qu'il voulait (il savait où il voulait aller mais semblait venir de découvrir le système de transport en commun) bref j'ai pas particulièrement peur des gens bizarres)
(Comme je suis sur téléphone je dois finir parce que c 'est l'heure limite du café et je ne peux pas renoncer au café ^^
Je suis une psychopathe mais pas vraiment dangereuse hein \' 0 ' / )
Invité- Invité
Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
Miyuki a écrit:Pour ma défense j'ai deux circonstances atteinuantes
Ah mais moi je ne te reproche pas du tout ta passivité. C'est toi qui te la reproche, d'après ce que tu dis. Et j'irai même plus loin : à mon sens rester passif (en étant attentif, pour réagir en cas de débordement) était même probablement "la" (une) chose à faire. Un sens de la justice aveuglé par ses principes est extrêmement dangereux. Effectivement, comme on te l'a fait remarquer, ton intervention (surtout sous le coup de l'émotion) aurait pu avoir des conséquences bien plus graves que ta passivité. C'est là qu'est toute la difficulté de juger d'une situation : à partir de quel seuil j'estime que la maltraitance dont je suis témoin est plus grave que les éventuelles répercutions négatives de mon intervention (et négatives également pour soi, car il est effectivement important de se soucier de soi, je valide ^^). Pour en revenir à ce "sens de la justice, aveugle" qui élève ses principes au-dessus de tout, au mépris des conséquences réelles, l'expression "l'enfer est pavé de bonnes intentions" illustre bien ce que j'en pense. Plus on es convaincu d'avoir raison, d'avoir son "bon droit" (différent de la loi) pour soi, plus on est susceptible d'agir comme une brute. Des fois, ça se passe bien. Mais des fois, on touche à l’extrémisme idéologique et on cause d'effroyables souffrances en toute bonne foi.
"Douter" et donc remettre en question sont vraiment des comportements fondamentaux, si on veut limiter les dégâts et continuer à progresser. Je ne sais pas si tu as lu Gunnm, mais c'est assez bien illustré dedans (j'essaie de te retrouver le passage sans tomber dans le piège du "je relis tout, parce que c'est vraiment trop bien !!!") (...) Bon, je n'ai pas réussi dans un temps raisonnable, tant pis !
Miyuki a écrit:Mais je vois réellement le monde comme ça, c'est pour ça que j'en ai marre qu'on me dise "ne soit pas timide" et "n'aie pas peur"
Oui, effectivement, ce n'est pas ta peur ou ta timidité le problème, mais bel et bien tes convictions sur le monde. D'où mes encouragements à "laisser le bénéfice du doute", et ma tentative de "démonstration" que "regarde, ils ne sont pas tout à fait comme toi, mais dans le fond c'est quand même très très proche, et tu te fais du mal en restant bloquée sur ces supposées différences, car vous fonctionnez beaucoup pareil quand même". Je ne sais pas si ça t'aide, mais pour le moment, je ne vois que ça !
Edilgan- Messages : 98
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Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
Je crois que je dois t'avertir que la dernière fois que j'ai croisé sur un forum un mec qui avait lu Gunnm et Berserk je l'ai convaincu de me révéler son adresse mail et depuis ça fait neuf ans qu'il reçoit des mails des mails de ma part Les étoiles de ton destin sont dangereusement en train de s'aligner
Invité- Invité
Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
"Peu importe ! Je suis l'héritier de la Grande Ourse ! Et si les étoiles s'alignent, ça me donnera l'occasion de jouer au bowling ! Wataaaa !!"
Edilgan- Messages : 98
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Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
Ceci est un post de présentation de MOI~~
(et non pas de mes problèmes dans la vie)(c'est un peu balot que ça n'arrive qu'en page deux ?)
Je crois que je suis de droite. C'est parce que j'aime les idées d'auto-déterminisme, d'auto-discipline, de responsabilité de ses actes, de contrôle de sa vie, de développement personnel, de liberté d'expression. Tu crois que je suis de droite ( ; m ; ) ? (< Ceci est un smiley qui est en train de se ronger les ongles, le “m” représente sa main avec ses phalanges repliées. Je ne te prends pas pour quelqu'un manquant cruellement de sens de la paréïdolie mais il me semble que c'est pas clair au premier abord (u - u) ) En même temps Oe Kenzaburo a écrit Seventeen alors que je crois qu'il est de gauche. Tu crois que je suis immature ? ( ; m ; )
Je pense que les gens devraient parler de façon plus libre et agir de façon plus réfléchie.
J'aime beaucoup aussi, par principe, tout ce qui est logiciel libre / connaissance en accès libre. J'ai pour projet de me pencher sur l'outil informatique, d'apprendre à réellement m'en servir, au moins savoir mettre en ligne un contenu auto-hébergé et envoyer un mail sans utiliser un service bien sympa comme ceux de Google parce que c'est quand même infantilisant (è - é) #OnVautMieuxQueCa #DétournementIllégalDeHastag #JeSuisMéchant Si tu es libriste et / ou bon en informatique ET très patient, tu peux m'apprendre des trucs (*-*) ?
J'ai peur de me mentir à moi même alors je m'argumente la plupart des aspects de ma vie. Du coup pour la moindre chose qu'on peut me dire, qui semble appeler à la remise en question ou à la justification, j'ai un DOSSIER à sortir à la personne, ce qui peut donner l'impression qu'on ne peut pas discuter avec moi alors qu'en fait c'est parce que je discute beaucoup avec moi même que ça peut être décourageant comme quand il y a un long fil de discussion sur un forum.
J'ai fait un défit “un an sans acheter de vêtements” mais j'ai échoué au troisième mois XD
Je ne suis d'accord avec personne et ça m'emmerde T – T (un peu, mais ça m'amuse aussi un peu, j'aime bien troller)
Je suis croyante. La preuve de l’existence de Dieu existe et est nommée “baptême du saint esprit”. C'est une preuve individuelle non transmissible alors inutile de demander après: si vous ne l'avez pas reçu c'est que vous n'en avez pas eu besoin et dans ce cas il est logique que vous soyez athées.
Je me suis interrogée tout le long de ma vie depuis mes six ans au sujet de savoir si je devais / si il était pertinent que je m'identifie chrétienne, étant donné que ma vision de Dieu, du divin, du Christ, est largement influencée par une éducation chrétienne, et que bien que n'étant par nature d'accord avec personne (ou est-ce par principe ?) j'ai toujours refusé d'être baptisée, il est évident que ma foi n'est pas reliable à la religion musulmane ni à une sorte de courant new age incluant les ondes de je sais pas quoi, les enfants indigo et les licornes. Mais heureusement, en 2017 je me suis inscrite sur ce forum qui m'a apprit que: “Soit on y vient parce qu'on est chrétien, soit qu'on s'interroge sur cette voie et désire mieux la connaitre. C'est pourquoi ne sont pas bienvenues les contradictions vis à vis de la Bible” Et c'est ainsi que la réponse m'a été écrite sous les yeux: MERCI le forum zebra crossing, de cet éclaircissement.
J'ai trouvé ça un peu brutal XD
MAIS: une question vieille de vingt trois ans vient d'être résolue #CHAMPAGNE ! (D'autant plus que comme je suis venue ici pour y découvrir des indices pour savoir si il est pertinent que je m'identifie HP, cette première résolution d'une question de nature identique est un super bon signe ! #CHAMPAGNE ! )
(non mais sérieusement, je suis à la fois morte de rire derrière mon écran, sérieusement, littéralement, pour de vrai, mais en même temps je pense “Ah ouais, carrément ? C'est … c'est violent un zèbre.(°-°) Moi qui croyais qu'ils ne l'étaient pas.(°-°)”)
Je ne suis pas chrétienne, je suis contradictoire envers la Bible alors si vous êtes athée on est sûrement d'accord sur presque tout en dehors de l'existence de Dieu
Je peux faire des trads depuis le japonais si c'est pour des choses d'un niveau “entertainment” (si vous voulez savoir ce qu'il y a écrit sur un package de jeux vidéo par exemple, si c'est pour un article scientifique j'ai pas le niveau)
Je suis fan de films d'horreur. J'aime particulièrement aller les voir au cinéma toute seule avec une de mes dolls pour que les gens me trouvent chelou (je suis sûre que ça améliore leurs conditions de visionnage du film XD )
Miyuki c'est le nom de la doll qui est sur mon avatar. J'ai choisi ce pseudo pour ne pas utiliser mon pseudo habituel mais c'était très con parce que avec la photo tu peux retrouver mon compte Twitter et avec mon compte Twitter tu peux retrouver mon compte Ameba/Candy et peut être même mon mail et du coup tous mes comptes (u -u)'
Miyuki ça veut dire “trois flocons de neige” ou “la neige du mois de mars”, je l'ai choisi à cause d'une citation du personnage de Tyler dans le film Fight Club “Vous n'êtes pas des flocons de neige, merveilleux et uniques” parce que quand j'ai reçu Miyuki j'ai pensé qu'elle était merveilleuse et unique et ça m'a fait faire le lien avec le manga Ascension où le héros, qui est alpiniste et apprend par téléphone la naissance de sa fille alors qu'il est en montagne, décide de l'appeler Miyuki parce qu'il pense aussi que sa fille est merveilleuse et unique ^^ (et puis aussi parce que le printemps + parce que les flocons de neige tombent en groupe = beauté + printemps + amitié = nom de fille japonaise)
Je lis des mangas et comme vous ne le savez pas-parce-que-vous-ne-lisez-pas-tous-mes-posts-sur-le-forum-ce-qui-est-normal: je rêve d'en dessiner un. C'est un truc que j'ai en tête depuis long~temps~ … mais vous êtes pas près de voir ça, j'vous le dis, moi non plus je suis pas près de voir ça, je suis pas prête psychologiquement à poser mes idées de façon assez fixe et importante / belle pour pouvoir travailler sur une seule idée assez longtemps pour réaliser un projet aussi ambitieux.
Sur le salon chrétien je voulais dire que j'ai eu des rapports sexuels avant le mariage et que HEUREUSEMENT parce que sans ça je n'aurais pas comprit que je suis asexuelle et vous imaginez la catastrophe si j'avais découvert ça après le mariage ??!? Du coup je ne pense pas que l'Eglise de Rome ait une expertise si bonne que ça sur la sexualité et donc je ne pense pas qu'elle soit bien apte à donner de bons conseils pour protéger les gens comme elle le voudrait puisque son discours ignore la notion de désir, qu'elle confond avec celle de satisfaction physique, ce qui l'amène à ne pas considérer la réalité de l'asexualité et à avoir des idées erronées sur l'homosexualité, ses causes et le ressenti réel d'une personne homo.
Si je voulais le dire SUR le salon chrétien, ce n'est pas par violence pure et égocentrique, mais parce que je pense que ça peut être salvateur pour certaines personnes d'entendre un discours dissident au sein de la communauté à laquelle elles s'identifient. La situation de pensée lisse au sein des communautés chrétiennes poussent souvent les personnes queer à penser que si elles veulent trouver un discours d'acceptation de ce qu'elles sont elles doivent faire le chemin de devenir athées, ou du moins de renoncer à la pratique de la foi, ce qui est bien plus violent que de faire face à un discours contradictoire dans sa communauté. La majorité des personnes athées ne peuvent pas vraiment comprendre que le chemin vers l'athéisme soit douloureux car elles se sentent à l'aise dans l'athéisme et n'ont pas l'expérience de la relation à Dieu. Si les personnes croyantes ne comprennent pas non plus que ce soit douloureux d'être rejeté de sa foi quand on a réellement la foi mais pas les mêmes idées sur certains sujet, alors qui comprend ?
Je crois que j'ai tout dis
Invité- Invité
Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
Ces pulsions sont tellement fortes et inassouvies que sa raison et sa logique en sont très fortement perturbées, et cet état hormonal le conduira petit à petit vers une nouvelle vision du monde décrite par l’auteur comme totalement extrême
[..]
l’extrême droite japonaise réagit très virulemment en allant jusqu’à lui envoyer des menaces de mort
[..]
l’adolescent recherche et trouve sa tanière dans un microcosme qu’il ne paraît pas connaître. Peu lui importe, il a trouvé où se nicher.
Prix Nobel de littérature
Pour s'intéresser à l'informatique, la première étape c'est d'atteindre un niveau correcte en anglais (lecture et écoute audio )
Le meilleur cours d'introduction à l'informatique est celui là (mais c'est assez loin de ce qui semble t'intéresser : créer des sites webs ....)
Il y a des millions de tutoriaux ne serait-ce que sur youtube. C'est plus facile si tu as déjà une envie de quelque chose, un projet à réaliser. La majorité des autodidactes entrent dans le monde du logiciel de cette façon : ils ont une envie, ils se demandent comment la réaliser, ils essayent (et là tu peux poser des questions, sur comment faire ceci ou cela). Aujourd'hui les champs englobé par "développement logiciel" sont tout simplement trop nombreux et large, pour espérer en faire le tour en une seule vie.
J'ai rencontré quelques musulmans (devenus athées), qui du coup comprendraient s'ils te lisaient. Enfin je présume, en tout cas ça ressemble.Miyuki a écrit:alors qui comprend ?
Sinon je trouve que la démonstration de l'existence de dieu de Descartes, est la meilleure dont j'ai connaissance à ce jour. Même si à la base je ne comprenais pas trop où il voulait en venir, mais j'avais comme un biais que Dieu c'est un peu de la connerie en boite, façon Koh-lanta, star-académie ou journal-de-20h-par-PPDA.
Grosso modo son idée, c'est qu'il faut douter de tout ce dont il est légitime de douter (c'est à dire de tout), et à ce moment on se rend compte d'un truc : c'est qu'à force de douter, on ne peut plus douter qu'on doute. Donc dieu Existe. Ouais j'avoue que c'est brutal (comme un zèbre sur une partie "salon" d'un forum de surdoué presque).
Ptet ça vaut le coup de discuter de pourquoi dieu existe, dés lors que le doute existe. Et bien puisque le doute existe, il faut bien que cette existence soit soutenue par quelque chose, et même si ce qui le soutient c'est juste le chaos total (des tranches de hasards qui s’enchaînent sans structure), le doute lui a bien une structure. Donc y a un truc qui sur le plan logique ne tient pas. Un aspect transcendant qui est l'existence de quelque chose. Puisque que quelque chose de transcendant existe, donnons lui un nom : Dieu.
- Entracte:
Dieu + Dieu = 4.
Jean Claude Vandamme
Tu remarqueras avec moi que ce dieu là est indicible (on sait qu'il existe, mais on a aucune idée de sa nature, et même pire la nature de sa nature échappe totalement au concevable, le concevable n'étant par son existence propre, qu'un simple constat de l'existence de l'indicible dieu qui le sous tend). Après il est peut être aussi omnipotent etc, mais on a pas vraiment besoin de cette hypothèse là. Par contre ça correspond assez bien au "hasard" (ou plutôt "vrai" hasard), ce qui me fait dire les soirs trop arrosés au coin du bar, à mon ami bob (qui lui n'existe pas contrairement à dieu, c'est juste une hallucination quand je bois trop et que je veille tard) que Dieu = Hasard.
Pour en savoir plus, je te renvoie à ce grand philosophe français que j'admire beaucoup
(à 2:30 il t'explique tout - sauf l'informatique)
Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
Ce qui m'intéresse dans la maîtrise de l'informatique c'est la liberté.
Quand j'ai commencé sur Internet, je connaissais beaucoup de sites persos amateurs, très simples (les gens étaient déjà contents quand ils avaient réussi à mettre une frame sur le côté pour faire un menu) qui étaient hébergés de façon gratuite en général sur Free ou sur OVH. Même si ce n'était pas auto-hébergé il y avait une relative autonomie et les hébergeurs ne semblaient pas avoir la volonté de foutre leur nez dans les petits sites persos.
Puis il y a eu FaceBook. Mes collègues disaient tous: "c'est trop bien, on peut mettre des photos, des vidéos, commenter sur les murs de tes amis !" et moi je pensais "c'est trop bien, on peut faire tout ce qu'on pouvait faire avant de façon totalement libre mais de façon totalement contrôlé et normée" (mais évidemment je n'ai rien dit, j'ai juste refusé d'aller sur FB)
Puis les hébergeurs ont arrêté de proposer des formules de base gratuites et les réseaux sociaux se sont développés de tel sorte qu'être sur les réseaux est ce qu'il y a de plus pratique. Les conditions d'utilisation des réseaux évoluent sans que les utilisateurs y réfléchissent, de toute façon être sur les réseaux est ce qu'il y a de plus satisfaisant niveau facilité, efficacité de rencontres.
Même les gens qui produisent un contenu important (je parle en terme de quantité) n'ont plus de site perso ! (ce que je peux comprendre pour ceux qui veulent chatter)
On se retrouve avec des situations comme youtube a censuré ma vidéo ... ben voilà, je suis triste et désappointé, la vidéo n'est plus disponible, et puis c'est la fin de tout. Parce que Google peut mettre fin à tout vu qu'on sait rien faire sans utiliser ses services comme un gosse de quatre ans.
Quand je vois qu'un gars qui se défini comme rebelle ne se donne pas plus de moyens d'action que ça, les bras m'en tombent, faut pas qu'il nous arrive un truc politique grave bordel (°-°) la liberté disparaîtrait en un quart de seconde.
Je pense qu'on devrait tous avoir une formation aux geste de secourisme, avoir un minimum d'accès à l'anglais et savoir utiliser de façon basique un ordinateur pour communiquer sans être dépendants de services contrôlables à grande échelle par n'importe qui en prenant le contrôle. Si des extraterrestres arrivent sur Terre et rencontre des humains qui ne savent pas faire ça ils vont sans doute être très désappointés de voir qu'ils ne savent pas utiliser leur propre technologie ni communiquer entre eux. A mon avis ils vont penser qu'on est une espèce non-intelligente et ils vont repartir !
Du coup je pense que je dois progresser dans certains domaines, j'avoue que le japonais reste prioritaire sur l'anglais parce que le japonais c'est beau, c'est amusant et l'anglais ... c'est paaaaas amusant TT - TT et moi je n'aime que faire des trucs amusants ^.^
En effet, Oe Kenzaburo est génial ^-^
Pour ce qui est de Dieu je pense que l'analyse logique ne peut pas amener à y croire et que la foi de ceux qui l'ont ne doit être respectée que dans la limite de valeurs du bien et du mal communes avec les athées. J'ai beaucoup de mal avec la question des relations parents-enfants à ce sujet. Enfin, de toute façon, même en dehors de ce sujet je pense que les relations parents-enfants devraient être l'objet d'un contrôle beaucoup plus efficace alors j'en pense la même chose quand les abus sont liés à des religions.
Effectivement, il y a des gens qui ont fait le chemin de devenir athées mais j'ai des doutes concernant le fait qu'ils aient eu la foi au départ. J'aimerais bien en discuter avec des gens pour en savoir plus mais comme j'ai peu d'occasions de discuter avec des gens j'en ai pas encore rencontré de ce type là. Le fait est que pour moi, avoir été élevé dans une religion et avoir cru en ce que disaient ses parents et les adultes faisant figure d'autorité dans le culte, ce n'est pas avoir la foi. Dans ce cas là ce qui se passe c'est que la personne se rend compte en prenant de l'indépendance intellectuelle sur ses parents, qu'elle était athée depuis le début, elle a toujours été athée. Croire ce qu'on te dit et croire en Dieu n'est pas la même chose.
Pour faire une comparaison, devenir athée quand tu as eu la foi c'est comme si, par un cheminement intellectuel, tu en arrivais à la certitude que ta mère n'a jamais existé, que depuis le début son existence était un délire psychotique. J'ai des doutes sur le fait que ce cheminement soit possible. ça m'a l'air traumatisant. Mais malheureusement il y a des limites à ce qu'on peut penser uniquement par projection de logique, donc peut être.
Quand j'ai commencé sur Internet, je connaissais beaucoup de sites persos amateurs, très simples (les gens étaient déjà contents quand ils avaient réussi à mettre une frame sur le côté pour faire un menu) qui étaient hébergés de façon gratuite en général sur Free ou sur OVH. Même si ce n'était pas auto-hébergé il y avait une relative autonomie et les hébergeurs ne semblaient pas avoir la volonté de foutre leur nez dans les petits sites persos.
Puis il y a eu FaceBook. Mes collègues disaient tous: "c'est trop bien, on peut mettre des photos, des vidéos, commenter sur les murs de tes amis !" et moi je pensais "c'est trop bien, on peut faire tout ce qu'on pouvait faire avant de façon totalement libre mais de façon totalement contrôlé et normée" (mais évidemment je n'ai rien dit, j'ai juste refusé d'aller sur FB)
Puis les hébergeurs ont arrêté de proposer des formules de base gratuites et les réseaux sociaux se sont développés de tel sorte qu'être sur les réseaux est ce qu'il y a de plus pratique. Les conditions d'utilisation des réseaux évoluent sans que les utilisateurs y réfléchissent, de toute façon être sur les réseaux est ce qu'il y a de plus satisfaisant niveau facilité, efficacité de rencontres.
Même les gens qui produisent un contenu important (je parle en terme de quantité) n'ont plus de site perso ! (ce que je peux comprendre pour ceux qui veulent chatter)
On se retrouve avec des situations comme youtube a censuré ma vidéo ... ben voilà, je suis triste et désappointé, la vidéo n'est plus disponible, et puis c'est la fin de tout. Parce que Google peut mettre fin à tout vu qu'on sait rien faire sans utiliser ses services comme un gosse de quatre ans.
Quand je vois qu'un gars qui se défini comme rebelle ne se donne pas plus de moyens d'action que ça, les bras m'en tombent, faut pas qu'il nous arrive un truc politique grave bordel (°-°) la liberté disparaîtrait en un quart de seconde.
Je pense qu'on devrait tous avoir une formation aux geste de secourisme, avoir un minimum d'accès à l'anglais et savoir utiliser de façon basique un ordinateur pour communiquer sans être dépendants de services contrôlables à grande échelle par n'importe qui en prenant le contrôle. Si des extraterrestres arrivent sur Terre et rencontre des humains qui ne savent pas faire ça ils vont sans doute être très désappointés de voir qu'ils ne savent pas utiliser leur propre technologie ni communiquer entre eux. A mon avis ils vont penser qu'on est une espèce non-intelligente et ils vont repartir !
Du coup je pense que je dois progresser dans certains domaines, j'avoue que le japonais reste prioritaire sur l'anglais parce que le japonais c'est beau, c'est amusant et l'anglais ... c'est paaaaas amusant TT - TT et moi je n'aime que faire des trucs amusants ^.^
En effet, Oe Kenzaburo est génial ^-^
Pour ce qui est de Dieu je pense que l'analyse logique ne peut pas amener à y croire et que la foi de ceux qui l'ont ne doit être respectée que dans la limite de valeurs du bien et du mal communes avec les athées. J'ai beaucoup de mal avec la question des relations parents-enfants à ce sujet. Enfin, de toute façon, même en dehors de ce sujet je pense que les relations parents-enfants devraient être l'objet d'un contrôle beaucoup plus efficace alors j'en pense la même chose quand les abus sont liés à des religions.
Effectivement, il y a des gens qui ont fait le chemin de devenir athées mais j'ai des doutes concernant le fait qu'ils aient eu la foi au départ. J'aimerais bien en discuter avec des gens pour en savoir plus mais comme j'ai peu d'occasions de discuter avec des gens j'en ai pas encore rencontré de ce type là. Le fait est que pour moi, avoir été élevé dans une religion et avoir cru en ce que disaient ses parents et les adultes faisant figure d'autorité dans le culte, ce n'est pas avoir la foi. Dans ce cas là ce qui se passe c'est que la personne se rend compte en prenant de l'indépendance intellectuelle sur ses parents, qu'elle était athée depuis le début, elle a toujours été athée. Croire ce qu'on te dit et croire en Dieu n'est pas la même chose.
Pour faire une comparaison, devenir athée quand tu as eu la foi c'est comme si, par un cheminement intellectuel, tu en arrivais à la certitude que ta mère n'a jamais existé, que depuis le début son existence était un délire psychotique. J'ai des doutes sur le fait que ce cheminement soit possible. ça m'a l'air traumatisant. Mais malheureusement il y a des limites à ce qu'on peut penser uniquement par projection de logique, donc peut être.
Invité- Invité
Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
La liberté sur internet, et liée à l'anonymat : pas de liberté sans anonymat. C'est pas par hasard que la "démocratie" se vote à bulletin secret ... Du coup peut être que ce qui t’intéresse, plus que la programmation, ce sont ces mouvements là. Pour une grosse partie des gens, cette liberté n'a aucun intérêt : ils n'ont rien à dire de vraiment dangereux (ou rien à dire tout court), et du coup ils se sentent totalement légitimes, quelque soit le medium utilisé. Y a aussi ceux qui sont juste inconscients (à tort ou à raison) des risques que font peser l'existence d'un état qui sait tout des avis et agissement de ses citoyens.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anonymat_sur_Internet
Y en a aussi des qui ont des trucs à dire, et parmi ceux là, ceux qui savent se contenter des choses qui ne gênent personne, quitte à alambiquer un peu le propos, histoire de rentrer dans les clous. De mon point de vue internet en tant que media libre et indépendant à eu sa période, son temps, maintenant c'est fini, on peut être libre en permanence. L'humanité à eu sa chance en la matière, il est temps de revenir à un mode de fonctionnement plus sain. D'autant que désormais tout le monde y a accès, et plus uniquement les cassos.
Y a qu'à voir le bordel que c'est aux états unis, les gens ne croient plus en rien : ils ne croient plus la télévision officielle, ils ne croient plus aux messages du gouvernement (mais de ce coté y a un longue tradition aux US de douter de la bénévolence de son gouvernement), ils en reviennent au vaudou des campagnes.
Pour avoir la paix dans les ménages, faut préparer une télévision et un internet bien structuré, cadré et surveillé. Si ça nous plait pas, on a encore le droit d'aller faire de la politique au bar avec les copains. Et il est conseillé d'en profiter, car ça non plus ça ne durera pas nécessairement toujours. La liberté, c'est une chance provisoire, une occasion unique.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anonymat_sur_Internet
Y en a aussi des qui ont des trucs à dire, et parmi ceux là, ceux qui savent se contenter des choses qui ne gênent personne, quitte à alambiquer un peu le propos, histoire de rentrer dans les clous. De mon point de vue internet en tant que media libre et indépendant à eu sa période, son temps, maintenant c'est fini, on peut être libre en permanence. L'humanité à eu sa chance en la matière, il est temps de revenir à un mode de fonctionnement plus sain. D'autant que désormais tout le monde y a accès, et plus uniquement les cassos.
Y a qu'à voir le bordel que c'est aux états unis, les gens ne croient plus en rien : ils ne croient plus la télévision officielle, ils ne croient plus aux messages du gouvernement (mais de ce coté y a un longue tradition aux US de douter de la bénévolence de son gouvernement), ils en reviennent au vaudou des campagnes.
Pour avoir la paix dans les ménages, faut préparer une télévision et un internet bien structuré, cadré et surveillé. Si ça nous plait pas, on a encore le droit d'aller faire de la politique au bar avec les copains. Et il est conseillé d'en profiter, car ça non plus ça ne durera pas nécessairement toujours. La liberté, c'est une chance provisoire, une occasion unique.
Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
Quand je vois que dans le programme de Mélenchon, qui est très à gauche, il y a le rétablissement d'un service militaire (avec possibilité que ce soit un service civique mais prévu pour être dans la majorité des cas un service militaire) et que ça plait, je me dis qu'en effet la liberté ne fait plus recette.
Ce point de son programme m'avait choqué mais comme j'ai passé l'âge d'être concernée et que les gens en âge d'être concerné qui m'ont répondu ont dit qu'ils trouvaient ça bien ... eh ben ... chacun est le plus qualifié pour dire ce qu'il y a de mieux pour lui-même. (si des jeunes m'avaient répondu que ça les faisait flipper et qu'ils espéraient bien qu'un truc pareil ne vienne pas interrompre leurs études, leurs projets, ça aurait été une raison suffisante pour moi pour écarter ce vote)
Il semble que la majorité des gens aiment être cadré, c'est bizarre.
J'ai peut être eu la chance de vivre un truc, une synchronicité entre un moment de ma vie où j'étais encore en fin d'adolescence mais avec beaucoup de pouvoir d'achat et de liberté pour une ado puisque je travaillais et vivais seule, et un moment d'internet où beaucoup de gens arrivaient dessus mais c'était encore marginal et un terrain vague / libre, et un moment du commerce du manga en France où on bénéficiait d'une qualité exceptionnelle étant donné qu'on était en train de puiser le meilleur dans un corpus de trente ans de publication au Japon.
Ce moment était vraiment bien.
Je trouve qu'il y a là quelque chose de très beau. A l'époque je venais de terminer le lycée. En quittant mon lycée après la dernière épreuve du bac j'ai pleuré très fort pendant une heure parce que je pensais que je venais de vivre la période la plus heureuse de toute ma vie et que je ne serai plus jamais aussi heureuse. Forcément, c'est déprimant XD Et maintenant je me rend compte que j'ai enchaîné tout de suite sur une autre période qui relevait d'une chance exceptionnelle et que je le savais pas au moment où je le vivais, à quel point ça relevait d'un hasard dont tellement peu de gens ont bénéficié. Ma vie a été merveilleuse en fait (°-°) !
Mon problème je crois que c'est que j'ai toujours du mal à accepter que les choses se termine. Je déteste les fins (è-é) ! (ça doit être pour ça que le concept de fin sans fin de la post-modernité m'a facilement intéressé)
J'espère que d'ici les vacances d'été j'aurai eu pu passer tous les tests de QI et d'Aspergéité et que ces réponses marqueront le début d'une nouvelle période \è-é/ !
Ce point de son programme m'avait choqué mais comme j'ai passé l'âge d'être concernée et que les gens en âge d'être concerné qui m'ont répondu ont dit qu'ils trouvaient ça bien ... eh ben ... chacun est le plus qualifié pour dire ce qu'il y a de mieux pour lui-même. (si des jeunes m'avaient répondu que ça les faisait flipper et qu'ils espéraient bien qu'un truc pareil ne vienne pas interrompre leurs études, leurs projets, ça aurait été une raison suffisante pour moi pour écarter ce vote)
Il semble que la majorité des gens aiment être cadré, c'est bizarre.
J'ai peut être eu la chance de vivre un truc, une synchronicité entre un moment de ma vie où j'étais encore en fin d'adolescence mais avec beaucoup de pouvoir d'achat et de liberté pour une ado puisque je travaillais et vivais seule, et un moment d'internet où beaucoup de gens arrivaient dessus mais c'était encore marginal et un terrain vague / libre, et un moment du commerce du manga en France où on bénéficiait d'une qualité exceptionnelle étant donné qu'on était en train de puiser le meilleur dans un corpus de trente ans de publication au Japon.
Ce moment était vraiment bien.
Je trouve qu'il y a là quelque chose de très beau. A l'époque je venais de terminer le lycée. En quittant mon lycée après la dernière épreuve du bac j'ai pleuré très fort pendant une heure parce que je pensais que je venais de vivre la période la plus heureuse de toute ma vie et que je ne serai plus jamais aussi heureuse. Forcément, c'est déprimant XD Et maintenant je me rend compte que j'ai enchaîné tout de suite sur une autre période qui relevait d'une chance exceptionnelle et que je le savais pas au moment où je le vivais, à quel point ça relevait d'un hasard dont tellement peu de gens ont bénéficié. Ma vie a été merveilleuse en fait (°-°) !
Mon problème je crois que c'est que j'ai toujours du mal à accepter que les choses se termine. Je déteste les fins (è-é) ! (ça doit être pour ça que le concept de fin sans fin de la post-modernité m'a facilement intéressé)
J'espère que d'ici les vacances d'été j'aurai eu pu passer tous les tests de QI et d'Aspergéité et que ces réponses marqueront le début d'une nouvelle période \è-é/ !
Invité- Invité
Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
Miyuki a écrit:
J'espère que d'ici les vacances d'été j'aurai eu pu passer tous les tests de QI et d'Aspergéité et que ces réponses marqueront le début d'une nouvelle période \è-é/ !
Qui vivra verra.
Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
Je ne pense pas être un exemple de personne optimiste (je me laisse plutôt facilement envahir par la tristesse au contraire) mais je pars du principe qu'il n'y a aucune raison de penser que qui que ce soit de mon entourage va mourir d'ici cet été, même les internautes du forum Zébras Crossing ! Tout le monde pourra voir ! (d'ailleurs ça risque d'être plus choquant de voir les résultats des élections que mes résultats de tests (u - u)' )
Invité- Invité
Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
Miyuki a écrit: d'ailleurs ça risque d'être plus choquant de voir les résultats des élections que mes résultats de tests (u - u)'
Tout dépend pour qui. Enfin ça dépend aussi de tes résultats.
C'est quoi exactement l'assexualité? C'est un terme que je rencontre de plus en plus souvent. Même on m'avait proposé ça comme diagnostique de ce que j'avais une fois. (mais me suis jamais reconnu la dedans). Pour moi ça signifierait l'absence totale de toute pulsion et envie sexuelle (ce qui est un symptôme de la dépression), depuis la plus tendre enfance jusqu'à la mort. Mais j'imagine que c'est pas ça.
Re: question sur la peur / émotions / actualisation en page 2
J'ai une question !
Est-ce que avoir peur et ne pas avoir envie parce qu'on pense que ça va être désagréable, c'est la même chose ?
Je ne sais pas si je ne ressens pas d'émotions parce que je ne fais que conclure ce que ressens en passant par l'analyse (par exemple une chose est à mon avis injuste, j'en conclu que je suis en colère, une chose est à mon avis positive j'en conclu que je suis contente ... )
ou si je ressens bel est bien des émotions, voir même que ma mère a raison quand elle me dit que je suis hypersensible °-°
Est-ce que avoir peur et ne pas avoir envie parce qu'on pense que ça va être désagréable, c'est la même chose ?
Je ne sais pas si je ne ressens pas d'émotions parce que je ne fais que conclure ce que ressens en passant par l'analyse (par exemple une chose est à mon avis injuste, j'en conclu que je suis en colère, une chose est à mon avis positive j'en conclu que je suis contente ... )
ou si je ressens bel est bien des émotions, voir même que ma mère a raison quand elle me dit que je suis hypersensible °-°
Invité- Invité
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