zèbre et crise de la quarantaine
+10
Kadjagoogoo
Bulle de Puce
Bird
shmulo
Pola
Youkounkoun
djidje
amano
phenix49
jeffth
14 participants
Page 1 sur 1
zèbre et crise de la quarantaine
bonjour,
On peut avoir passé la quarantaine, avoir une vie stable, une vie sociale riche, une vie professionnelle épanouissante, une vie de couple sereine et retrouver ses vieux démons de l'adolescence qu'on croyait disparus au moment du passage à l'âge adulte, enfin ce qu'on croit être une forme de passage à une autre période de sa vie, sorte de rite initiatique inabouti.
Retrouver ses désirs de séduction, d'émotions amoureuses et douloureuses, d'excès en tout genre, d'absolu. On constate avec effroi la disparition quasi-totale de sa confiance en soi qu'on avait pourtant précieusement collectée, persuadé qu'il était hors de question cette fois de la perdre. Rejeter une nouvelle fois en plus fort son corps qui cette fois a décidé de vieillir.
et souffrir, souffrir, et souffrir toujours.
Y a t il des articles sur ce point, ou des discussions, faisant état de ce parallèle, en tout cas chez les zèbres, entre la crise d'adolescence auto-destructrice et la crise dite de la quarantaine, menant à une sourde dépression?
On peut avoir passé la quarantaine, avoir une vie stable, une vie sociale riche, une vie professionnelle épanouissante, une vie de couple sereine et retrouver ses vieux démons de l'adolescence qu'on croyait disparus au moment du passage à l'âge adulte, enfin ce qu'on croit être une forme de passage à une autre période de sa vie, sorte de rite initiatique inabouti.
Retrouver ses désirs de séduction, d'émotions amoureuses et douloureuses, d'excès en tout genre, d'absolu. On constate avec effroi la disparition quasi-totale de sa confiance en soi qu'on avait pourtant précieusement collectée, persuadé qu'il était hors de question cette fois de la perdre. Rejeter une nouvelle fois en plus fort son corps qui cette fois a décidé de vieillir.
et souffrir, souffrir, et souffrir toujours.
Y a t il des articles sur ce point, ou des discussions, faisant état de ce parallèle, en tout cas chez les zèbres, entre la crise d'adolescence auto-destructrice et la crise dite de la quarantaine, menant à une sourde dépression?
jeffth- Messages : 115
Date d'inscription : 29/03/2017
Age : 52
Localisation : Lyon
Re: zèbre et crise de la quarantaine
Bonjour,
Je vis actuellement une crise existentielle, que j'ai d'abord mis sur le compte de la fameuse crise de la quarantaine ou "du milieu de vie" comme disent les psy.
A mon mal-être chronique, j'ai tenté de trouver des réponses, je comprendre pourquoi j'étais tellement à côté de la plaque, ou plutôt, pourquoi le monde autour de moi était à côté de la plaque.
C'est comme ça que j'ai découvert que j'étais un zèbre. Et l'idée commence à faire son chemin.
Mon psy est en train de m'aider à "accoucher" de moi-même. J'ai découvert la théorie de la désintégration positive de Dabrowski, et je me reconnais totalement.
Parallèlement, j'ai noué une relation charnelle avec un homme que je connaissais depuis 7 ans, qui m'a toujours attirée, mais je n'avais jamais osé franchir le pas: je suis mariée. Cela remettait trop de choses en question.
Mais aujourd'hui, même si je souffre, je vis une passion dévorante, un amour indicible, quelque chose de foudroyant... Je suis en train de me révéler. Cela doit faire partie du "travail" aussi, je suppose.
Je sais que cela va me prendre du temps pour trouver ma place, mais je sens que je suis sur la bonne route. Elle est bordée d'épines, recouverte de pierres tranchantes, mais au bout j'espère trouver la sérénité et la sagesse.
Je vis actuellement une crise existentielle, que j'ai d'abord mis sur le compte de la fameuse crise de la quarantaine ou "du milieu de vie" comme disent les psy.
A mon mal-être chronique, j'ai tenté de trouver des réponses, je comprendre pourquoi j'étais tellement à côté de la plaque, ou plutôt, pourquoi le monde autour de moi était à côté de la plaque.
C'est comme ça que j'ai découvert que j'étais un zèbre. Et l'idée commence à faire son chemin.
Mon psy est en train de m'aider à "accoucher" de moi-même. J'ai découvert la théorie de la désintégration positive de Dabrowski, et je me reconnais totalement.
Parallèlement, j'ai noué une relation charnelle avec un homme que je connaissais depuis 7 ans, qui m'a toujours attirée, mais je n'avais jamais osé franchir le pas: je suis mariée. Cela remettait trop de choses en question.
Mais aujourd'hui, même si je souffre, je vis une passion dévorante, un amour indicible, quelque chose de foudroyant... Je suis en train de me révéler. Cela doit faire partie du "travail" aussi, je suppose.
Je sais que cela va me prendre du temps pour trouver ma place, mais je sens que je suis sur la bonne route. Elle est bordée d'épines, recouverte de pierres tranchantes, mais au bout j'espère trouver la sérénité et la sagesse.
phenix49- Messages : 26
Date d'inscription : 10/03/2017
Age : 48
Localisation : Maine-et-Loire
Re: zèbre et crise de la quarantaine
Bonjour,
Je me retrouve totalement dans ce que vous dites, je vis la même chose mais à 30 ans (je met donc ça sur le dos de la crise de la trentaine haha). En couple depuis 7 ans, en plein projet bébé j'ai mis un coup de frein à main, j'ai dit stop, puis j'ai passé la marche arrière et suis allée m'éclater en boite pendant 1 mois et demi en inventant tout plein d'excuses bidons... je pensais que ça passerait, mais ça ne passe pas, je n'ai plus d'excuses pour sortir et mon envie de dévorer la vie est toujours aussi forte alors qu'il y a encore 1 mois et demi j'étais une vraie ermite. Là je n'ai plus peur de rien, j'ai envie de rencontrer des gens, de m'amuser et de profiter de la vie comme jamais, physiquement et mentalement.
C'est une personne zèbre rencontré en soirée qui m'a conseillé de me renseigner là dessus, après avoir fait 2 ans de thérapie ma psy avait déjà évoqué l'idée que je pouvais avoir cette différence mais je ne connaissais pas le terme de "zèbres". Bref je n'ai jamais été aussi paumée dans ma vie mais étrangement je ne me suis jamais sentie aussi vivante.
N'hésitez pas à donner des nouvelles sur votre évolution, ça m'aidera peut-être à y voir plus clair de mon côté...
Je me retrouve totalement dans ce que vous dites, je vis la même chose mais à 30 ans (je met donc ça sur le dos de la crise de la trentaine haha). En couple depuis 7 ans, en plein projet bébé j'ai mis un coup de frein à main, j'ai dit stop, puis j'ai passé la marche arrière et suis allée m'éclater en boite pendant 1 mois et demi en inventant tout plein d'excuses bidons... je pensais que ça passerait, mais ça ne passe pas, je n'ai plus d'excuses pour sortir et mon envie de dévorer la vie est toujours aussi forte alors qu'il y a encore 1 mois et demi j'étais une vraie ermite. Là je n'ai plus peur de rien, j'ai envie de rencontrer des gens, de m'amuser et de profiter de la vie comme jamais, physiquement et mentalement.
C'est une personne zèbre rencontré en soirée qui m'a conseillé de me renseigner là dessus, après avoir fait 2 ans de thérapie ma psy avait déjà évoqué l'idée que je pouvais avoir cette différence mais je ne connaissais pas le terme de "zèbres". Bref je n'ai jamais été aussi paumée dans ma vie mais étrangement je ne me suis jamais sentie aussi vivante.
N'hésitez pas à donner des nouvelles sur votre évolution, ça m'aidera peut-être à y voir plus clair de mon côté...
amano- Messages : 4
Date d'inscription : 25/04/2017
Re: zèbre et crise de la quarantaine
Mon témoignage à ce sujet...
J'ai chamboulé ma vie un peu avant mes 40 ans. On parle de crise de la quarantaine, je pense en effet que l'âge y est propice, car souvent on a accompli une bonne partie des projets qu'on (ou que notre éducation) s'était fixés : couple, maison, enfants...
Cette période a été l'objet effectivement de souffrances (mais pas que), car beaucoup en perte de repères. Il se passait en moi énormément de ressentis et d'émotions que "je ne comprenais pas". Avec le recul, mon hypersensibilité se réveillait, et je prenais conscience que la vie que j'avais ne me convenais peut-être pas. J'ai donc tenté de trouver un sens, intellectuellement, consulté psys et autres, rapproché cela de la crise d'adolescence, etc.
Je reste désormais persuadé que les zèbres sont plus propices à avoir des périodes de transformations importantes, ce que je n’appellerai pas "crise de l'adolescence", même si ça y ressemble. Nos idées fourmillent, nos coeurs aussi, parfois notre personnalité a été formatée à ce qu'on attend de nous et notre vraie nature finit par se faire entendre. Nous sommes beaucoup plus aptes à nous remettre en cause. Si ça semble un peu brutal, surtout dans une vie qui paraît "stable" et épanouissante, cela peut-être effrayant.
Je n'ai pas de réponse toute faîte, juste qu'émotionnellement quelque chose est peut-être en train de se passer en toi, et se révèlera peut-être avec le temps. J'ai compris après ma première "révolution" le sens de ce que j'avais vécu. Mais pas du tout au beau milieu.
Désolé, ça n'aide pas beaucoup. Juste pour dire que ce cycle de transformation me semble plus présente chez les zèbres. Et qu'on y "colle" un jugement parfois négatif socialement, comme la "crise d'adolescence". Mes enfants passent par là, je les vois chamboulés, mais sacrément créatifs, vivants, et en chemin vers la vie d'adulte.
Je m'amusais à écrire sur un site que j'ai plus de 40 ans physiquement et côté "sagesse" (au sens de l'expérience), 20 dans ma tête, et 17 dans le coeur...
J'ai chamboulé ma vie un peu avant mes 40 ans. On parle de crise de la quarantaine, je pense en effet que l'âge y est propice, car souvent on a accompli une bonne partie des projets qu'on (ou que notre éducation) s'était fixés : couple, maison, enfants...
Cette période a été l'objet effectivement de souffrances (mais pas que), car beaucoup en perte de repères. Il se passait en moi énormément de ressentis et d'émotions que "je ne comprenais pas". Avec le recul, mon hypersensibilité se réveillait, et je prenais conscience que la vie que j'avais ne me convenais peut-être pas. J'ai donc tenté de trouver un sens, intellectuellement, consulté psys et autres, rapproché cela de la crise d'adolescence, etc.
Je reste désormais persuadé que les zèbres sont plus propices à avoir des périodes de transformations importantes, ce que je n’appellerai pas "crise de l'adolescence", même si ça y ressemble. Nos idées fourmillent, nos coeurs aussi, parfois notre personnalité a été formatée à ce qu'on attend de nous et notre vraie nature finit par se faire entendre. Nous sommes beaucoup plus aptes à nous remettre en cause. Si ça semble un peu brutal, surtout dans une vie qui paraît "stable" et épanouissante, cela peut-être effrayant.
Je n'ai pas de réponse toute faîte, juste qu'émotionnellement quelque chose est peut-être en train de se passer en toi, et se révèlera peut-être avec le temps. J'ai compris après ma première "révolution" le sens de ce que j'avais vécu. Mais pas du tout au beau milieu.
Désolé, ça n'aide pas beaucoup. Juste pour dire que ce cycle de transformation me semble plus présente chez les zèbres. Et qu'on y "colle" un jugement parfois négatif socialement, comme la "crise d'adolescence". Mes enfants passent par là, je les vois chamboulés, mais sacrément créatifs, vivants, et en chemin vers la vie d'adulte.
Je m'amusais à écrire sur un site que j'ai plus de 40 ans physiquement et côté "sagesse" (au sens de l'expérience), 20 dans ma tête, et 17 dans le coeur...
djidje- Messages : 329
Date d'inscription : 28/04/2010
Age : 52
Localisation : Lyon
Re: zèbre et crise de la quarantaine
Bonjour djidje,
Comme ça fait du bien de te lire...
Je me reconnais totalement dans ce que tu traverses ou a traversé...
J'ai toujours été excessive, emphatique, débordante... et j'ai mis un couvercle là-dessus pour me conformer aux attentes des autres, que j'ai adoptées aussi pour me rassurer "je suis comme tout le monde"... mais non, en fait, je ne suis pas comme tout le monde, c'est évident.
Le psy m'aide beaucoup, mais je sais aussi que je suis la seule à pouvoir m'aider à aborder cette crise existentielle, et à négocier le virage... c'est dur, mais je ne me suis pas sentie "vivante" comme ça depuis longtemps.
La crise du milieu de vie n'est pas affaire d'âge, mais de "déclic", chacun peut y être confronté à tout âge, seule la maturation a fait son oeuvre.
Pour moi, cela s'accompagne d'une forme d'urgence. Il est urgent de vivre, et ne pas quitter ce monde avec des regrets.
J'ai ôté le couvercle, et toute la vapeur s'échappe. Ca boue là-dedans. J'ai besoin de ça.
J'ai 41 ans cette année, mais dans ma tête, je suis indignée comme quand j'avais 19 ans.
Comme ça fait du bien de te lire...
Je me reconnais totalement dans ce que tu traverses ou a traversé...
J'ai toujours été excessive, emphatique, débordante... et j'ai mis un couvercle là-dessus pour me conformer aux attentes des autres, que j'ai adoptées aussi pour me rassurer "je suis comme tout le monde"... mais non, en fait, je ne suis pas comme tout le monde, c'est évident.
Le psy m'aide beaucoup, mais je sais aussi que je suis la seule à pouvoir m'aider à aborder cette crise existentielle, et à négocier le virage... c'est dur, mais je ne me suis pas sentie "vivante" comme ça depuis longtemps.
La crise du milieu de vie n'est pas affaire d'âge, mais de "déclic", chacun peut y être confronté à tout âge, seule la maturation a fait son oeuvre.
Pour moi, cela s'accompagne d'une forme d'urgence. Il est urgent de vivre, et ne pas quitter ce monde avec des regrets.
J'ai ôté le couvercle, et toute la vapeur s'échappe. Ca boue là-dedans. J'ai besoin de ça.
J'ai 41 ans cette année, mais dans ma tête, je suis indignée comme quand j'avais 19 ans.
phenix49- Messages : 26
Date d'inscription : 10/03/2017
Age : 48
Localisation : Maine-et-Loire
Re: zèbre et crise de la quarantaine
J'avais aussi mis un couvercle plus jeune, sans m'en rendre compte. J'ai longtemps cherché à analyser, suis allé de psy en psy. J'ai certes progressé dans la connaissance de moi-même, mais à un moment un ensemble de choses de ma vie n'étaient plus en adéquation avec moi. Le couvercle a sauté.
Et j'ai honnêtement fait comme j'ai pu.
Avec le recul, ce qui m'a aidé :
- devoir trouver des solutions face à mes problèmes. J'en ai chié, mais quand on en sors, on mesure le chemin parcouru et ça fait grandir.
- agir, agir, agir....se tromper, tomber, avoir peur...mais agir. L'action crée le changement.
- avoir la chance de me faire un petit groupe d'amis zèbres, au travers des IRL. Ca compte ENORMEMENT, fait sortir de la solitude. On se comprend, même si on est quand même différent.
- pouvoir évacuer et faire vivre autrement qu'avec la tête mes émotions, mes idées. Pour moi c'est passé par renouer avec la danse, un formidable exutoire, et je dirais même une école de vie.
- pouvoir créer, inventer, concrétiser cette formidable inventivité que partagent beaucoup de zèbres. Un chantier de rénovation de mon appartement. Une épreuve, longue, mais une construction tant extérieure qu'intérieure. L'ennui m'est insupportable. J'ai besoin de projets.
J'ajouterai que les aspects suivants, que l'on retrouve à l'adolescence, me semble juste synonymes de vitalité :
- intensité des émotions
- besoin de remettre en cause les ou ses limites
- besoin d'inventer, de créer du nouveau
- sortir de la norme...
Notre monde "adulte" est normé en général. J'espère garder vieux ce moteur interne qui me fait sentir la vie si riche.
On dit souvent que les zèbres aiment se retrouver avec des plus âgés. Dans mon groupe nous avons des âges très hétérogènes. Sans jugement. On se tient les coudes dans les moments délicats, on s'éclate sur des choses que d'autres trouveraient des "gamineries", et on parle de sujets avec parfois une grande maturité.
Et j'ai honnêtement fait comme j'ai pu.
Avec le recul, ce qui m'a aidé :
- devoir trouver des solutions face à mes problèmes. J'en ai chié, mais quand on en sors, on mesure le chemin parcouru et ça fait grandir.
- agir, agir, agir....se tromper, tomber, avoir peur...mais agir. L'action crée le changement.
- avoir la chance de me faire un petit groupe d'amis zèbres, au travers des IRL. Ca compte ENORMEMENT, fait sortir de la solitude. On se comprend, même si on est quand même différent.
- pouvoir évacuer et faire vivre autrement qu'avec la tête mes émotions, mes idées. Pour moi c'est passé par renouer avec la danse, un formidable exutoire, et je dirais même une école de vie.
- pouvoir créer, inventer, concrétiser cette formidable inventivité que partagent beaucoup de zèbres. Un chantier de rénovation de mon appartement. Une épreuve, longue, mais une construction tant extérieure qu'intérieure. L'ennui m'est insupportable. J'ai besoin de projets.
J'ajouterai que les aspects suivants, que l'on retrouve à l'adolescence, me semble juste synonymes de vitalité :
- intensité des émotions
- besoin de remettre en cause les ou ses limites
- besoin d'inventer, de créer du nouveau
- sortir de la norme...
Notre monde "adulte" est normé en général. J'espère garder vieux ce moteur interne qui me fait sentir la vie si riche.
On dit souvent que les zèbres aiment se retrouver avec des plus âgés. Dans mon groupe nous avons des âges très hétérogènes. Sans jugement. On se tient les coudes dans les moments délicats, on s'éclate sur des choses que d'autres trouveraient des "gamineries", et on parle de sujets avec parfois une grande maturité.
djidje- Messages : 329
Date d'inscription : 28/04/2010
Age : 52
Localisation : Lyon
Re: zèbre et crise de la quarantaine
Je poste ici mon premier message. Crise, quarantaine, humour, clairvoyance, ultra sensibilité, don, créativité, solitude, sentiment d'être un extra terrestre depuis l'enfance, j'en passe, tout se bouscule, décalage, éparpillé, éternel insatisfait. Je suis pressé, alors j'ai lu ce poste et je me permet d'écrire car je sais au fond de moi que je parle à des gens qui devraient me comprendre. J'ai quelques minutes devant moi alors j'écris, pas sur une feuille blanche mais à des congénères j'ai l'impression. mes recherches, mes errances me ramènent ici alors j'écris. Tant de choses me parlent ici, trop à lire, envie de savoir, de mettre un mot, une raison à ce mélange de mal être et de jubilation. Je vais fêter mes quarante ans le mois prochain et j'ai l'impression d'avoir tant vécu... Au boulot( je suis éducateur spécialisé), je suis et je passe pour l’électron libre, le bohème, le bricoleur, le drôle, le musicien, celui à qui arrivent les choses. Sans aucune prétention j'ai l'impression de "sur" vivre. Cela peut être épuisant, pas trop pour moi mais pour les autres, dangereux perçu comme de l’égoïsme. En lisant vos commentaires, en les survolant car je me cache de venir ici, de peur que ma compagne ne le sache, qu'elle ne comprenne pas, je m'ôte de la tête l'idée d'être un malade, je met un mot rassurant sur ma différence et je me sens apaisé. elle arrive, je poste. Merci
Youkounkoun- Messages : 26
Date d'inscription : 11/04/2017
Age : 46
Localisation : finistère
Re: zèbre et crise de la quarantaine
Merci infiniment djidje pour pour ton témoignage et les clés que tu énonces pour avancer.
J'ai l'intuition très forte qu'elles me correspondent complètement. J'ai décidé de reprendre une activité musicale, car je chantais jeune, et je chante toujours d'ailleurs, mais seule... Et je vais m'acheter une guitare, et m'y mettre en autodidacte. Comme beaucoup d'autres choses que j'ai acquises seules
Je suis dans un tourbillon d'émotions, et vis un peu au jour le jour en ce moment.
J'ai du mal à me projeter, mais je sais ce que ne veux plus, et je vais devoir prendre des décisions dans les mois qui viennent... un nouveau projet de vie, angoissant et excitant à la fois.
Youkounkoun, bonjour,
Cet inventaire que tu dresses, pourrait être le mien. Je suis en total résonance avec ce que tu écris.
Il ne faut pas avoir peur. Moi j'ai vécu avec la peur trop longtemps, ainsi que la honte et la culpabilité d'être un être humain à côté de la plaque... jusqu'au jour où j'ai réalisé que je n'étais pas à côté de la plaque, mais différente. Et que cela pouvait être une force plutôt qu'une faiblesse.
Je dis ça aujourd'hui, même si je suis toujours en grande difficulté actuellement. Je flirte avec la dépression, mais une petite flamme semble s'éclairer en moi. Je commence à aborder les problèmes sous un autre angle. Mais je sens que ça va prendre du temps.
Il faut du courage et une grande ouverture pour interroger ce que l'on est et le monde qui nous entoure, car cela est très inconfortable et oblige à prendre des décisions tranchées. Mais c'est libérateur.
Il faut s'accepter et renouer avec soi. C'est la condition sine qua none pour aborder la vie avec plus de sérénité, de joie, de sécurité intérieure. J'y travaille...
J'ai l'intuition très forte qu'elles me correspondent complètement. J'ai décidé de reprendre une activité musicale, car je chantais jeune, et je chante toujours d'ailleurs, mais seule... Et je vais m'acheter une guitare, et m'y mettre en autodidacte. Comme beaucoup d'autres choses que j'ai acquises seules
Je suis dans un tourbillon d'émotions, et vis un peu au jour le jour en ce moment.
J'ai du mal à me projeter, mais je sais ce que ne veux plus, et je vais devoir prendre des décisions dans les mois qui viennent... un nouveau projet de vie, angoissant et excitant à la fois.
Youkounkoun, bonjour,
Cet inventaire que tu dresses, pourrait être le mien. Je suis en total résonance avec ce que tu écris.
Il ne faut pas avoir peur. Moi j'ai vécu avec la peur trop longtemps, ainsi que la honte et la culpabilité d'être un être humain à côté de la plaque... jusqu'au jour où j'ai réalisé que je n'étais pas à côté de la plaque, mais différente. Et que cela pouvait être une force plutôt qu'une faiblesse.
Je dis ça aujourd'hui, même si je suis toujours en grande difficulté actuellement. Je flirte avec la dépression, mais une petite flamme semble s'éclairer en moi. Je commence à aborder les problèmes sous un autre angle. Mais je sens que ça va prendre du temps.
Il faut du courage et une grande ouverture pour interroger ce que l'on est et le monde qui nous entoure, car cela est très inconfortable et oblige à prendre des décisions tranchées. Mais c'est libérateur.
Il faut s'accepter et renouer avec soi. C'est la condition sine qua none pour aborder la vie avec plus de sérénité, de joie, de sécurité intérieure. J'y travaille...
phenix49- Messages : 26
Date d'inscription : 10/03/2017
Age : 48
Localisation : Maine-et-Loire
Re: zèbre et crise de la quarantaine
moi j'ai juste changé de vélo, j'ai pris un vélo électrique
mon ex-femme a changé de mari, elle en a pris un plus jeune
bref
crise de la quanrantaine
mon ex-femme a changé de mari, elle en a pris un plus jeune
bref
crise de la quanrantaine
Invité- Invité
Re: zèbre et crise de la quarantaine
Rebonjour, je reviens de vacances et j'avouais espérer des retours riches, des réponses enrichissantes, à cette angoisse si puissante qui me taraude, ou plutôt cette envie si intense de vivre chaque seconde.
Et je ne suis pas déçu. Même si ces retours d'expériences n'apportent pas de clés réelles à cet état de fait, elles permettent de réaliser qu'on est pas seul et que ce n'est pas une honte à ajouter à une culpabilité déjà si présente, culpabilité de n'être plus un temps le père idéal, sérieux et responsable qu'on serait censé être.
comme l'un ou l'une le dit si bien, 45 ans pour moi (dans le corps), 25, 30 ans dans la tête (un peu d'expérience quand même) et 17 ans au niveau des émotions...je rejoins petit à petit mon fils qui en a 12 ans.....
Vous parlez tous de consulter. Peut-être cela m'aiderait il en effet à y voir plus clair et ne pas subir de front une hyper sensibilité si déstabilisante...
Merci pour vos retours
Et je ne suis pas déçu. Même si ces retours d'expériences n'apportent pas de clés réelles à cet état de fait, elles permettent de réaliser qu'on est pas seul et que ce n'est pas une honte à ajouter à une culpabilité déjà si présente, culpabilité de n'être plus un temps le père idéal, sérieux et responsable qu'on serait censé être.
comme l'un ou l'une le dit si bien, 45 ans pour moi (dans le corps), 25, 30 ans dans la tête (un peu d'expérience quand même) et 17 ans au niveau des émotions...je rejoins petit à petit mon fils qui en a 12 ans.....
Vous parlez tous de consulter. Peut-être cela m'aiderait il en effet à y voir plus clair et ne pas subir de front une hyper sensibilité si déstabilisante...
Merci pour vos retours
jeffth- Messages : 115
Date d'inscription : 29/03/2017
Age : 52
Localisation : Lyon
Re: zèbre et crise de la quarantaine
Bonjour à vous.
Moi c'est le chiffre 12 que j'ai toujours assimilé comme étant celui de mon âge, celui où je serais resté bloqué. J'ai depuis toujours comme une sorte de facilité, de "don", de douance pour rentrer en relation avec les enfants. Après beaucoup de pérégrinations (et je sais que ce n'est pas fini), c'est devenu mon métier. Je travaille pour la Sauvegarde de l'Enfance comme éducateur.Ce côté peter pan, adulescent qui me décrit en partie me sert tous les jours avec les enfants dont je m'occupe mais aussi les miens. Mais je suis tout aussi apte à parler et me faire comprendre des personnes âgées. Je me sens quelques fois sans âge.
Et toujours dans la recherche de sensations... Comme un requin qui s'il ne nage pas ne s'oxygène pas.
J'ai acheté depuis peu une grande maison où je peux m'exprimer, la liste des choses à faire, à embellir est longue mais elle m'augure du grain à moudre pour des années. J'ai passé 6 mois dans un appartement avec mes deux enfants, 70 mètres carrés et 8 mètres carré de terrasse. Comme une bête en cage. A devenir fou!
Je me revois enfant, je construisais toute sorte de machines roulantes, à voile, des radeaux. Il fallait que ça aille vite, que j'ai des sensations.
Après ça a été les sports de glisse que je pratique toujours. Le windsurf, le kitesurf, le vtt. Toujours à fond avec les blessures qui vont avec.
Après le bois avec deux cap en charpente. Ce besoin d'être aussi proche de la nature comme une recherche de communion.
La musique aussi. Beaucoup de guitare et un groupe de rock depuis peu, pour vibrer. Des sensations...
Ma compagne ne me comprends pas. Je crois qu'elle me voit comme un égoïste. J'ai réussi à lui dire que le mal que je pouvais lui faire en étant pas capable de prendre soin d'elle, c'est à moi que je le faisais avant tout.
Aujourd'hui après une séparation de trois ans, on vit de nouveau ensemble depuis deux ans. Mais c'est la cata. Au point qu'elle souhaite que nous soyons juste un couple"parentale", qu'il n'y ai plus d'amour. Elle me dis que je ne l'aime pas. Moi je lui répond que je ne sais pas ce que sais que l'amour mais que je cherche.
En tout cas je suis quelqu'un de passionné, toujours en quête d'expérimentation et je m'estime riche de toutes ces émotions.
En parlant de consulter. j'ai vu des psys, des énergéticiens, des magnétiseurs, j'ai été mis sous traitement par un psychiatre, je me suis rendu par moi même aux urgences psychiatriques, trois fois ils ont voulu me garder car ils avaient peur pour moi, pour ma vie (et j'ai les larmes aux yeux quand j'y pense). Je m’apprêtais à être hospitalisé à l'endroit même où j'accompagnais certains ados que j'accompagnais. Je crois qu'il à fallu que j'aille aux portes de la folie pour savoir que je n'irais pas plus loin.
On me renvoi que je suis une belle personne et je m'en convint aussi.
Je crois juste que mes parents n'ont pas forcément su faire avec un enfant comme ça. Comme on ne se parle pas dans ma famille, que tout va toujours bien et qu'on ne parle pas de ce qui fâche, on ne s'est pas posé de questions.
Je me revois gamin, très seul. Je partais dans la campagne, dans les bois. Je me posais dans un champ et je faisais voler mon cerf volant. Je m'allongeais dans des champs avec d'énormes chevaux de traits qui venaient me sentir et je me disais au fond de moi que j'étais le seul à faire ça... ou au moins à y prendre autant de plaisir. J'étais seul, je ne cherchais pas le regard des autres. J'avais et j'ai toujours besoin de me sentir vivant car souvent la vie me semble fade, ennuyeuse.
Il y a cette chanson qui me viens en tête avant de repartir au travail. Peut être qu'elle vous fera de l'effet alors je me permet de vous la soumettre. Tommy James & The Shondells , I know who I am
Mes propos partent un peu dans tous les sens mais ça se bouscule au portillon!
A bientôt
Moi c'est le chiffre 12 que j'ai toujours assimilé comme étant celui de mon âge, celui où je serais resté bloqué. J'ai depuis toujours comme une sorte de facilité, de "don", de douance pour rentrer en relation avec les enfants. Après beaucoup de pérégrinations (et je sais que ce n'est pas fini), c'est devenu mon métier. Je travaille pour la Sauvegarde de l'Enfance comme éducateur.Ce côté peter pan, adulescent qui me décrit en partie me sert tous les jours avec les enfants dont je m'occupe mais aussi les miens. Mais je suis tout aussi apte à parler et me faire comprendre des personnes âgées. Je me sens quelques fois sans âge.
Et toujours dans la recherche de sensations... Comme un requin qui s'il ne nage pas ne s'oxygène pas.
J'ai acheté depuis peu une grande maison où je peux m'exprimer, la liste des choses à faire, à embellir est longue mais elle m'augure du grain à moudre pour des années. J'ai passé 6 mois dans un appartement avec mes deux enfants, 70 mètres carrés et 8 mètres carré de terrasse. Comme une bête en cage. A devenir fou!
Je me revois enfant, je construisais toute sorte de machines roulantes, à voile, des radeaux. Il fallait que ça aille vite, que j'ai des sensations.
Après ça a été les sports de glisse que je pratique toujours. Le windsurf, le kitesurf, le vtt. Toujours à fond avec les blessures qui vont avec.
Après le bois avec deux cap en charpente. Ce besoin d'être aussi proche de la nature comme une recherche de communion.
La musique aussi. Beaucoup de guitare et un groupe de rock depuis peu, pour vibrer. Des sensations...
Ma compagne ne me comprends pas. Je crois qu'elle me voit comme un égoïste. J'ai réussi à lui dire que le mal que je pouvais lui faire en étant pas capable de prendre soin d'elle, c'est à moi que je le faisais avant tout.
Aujourd'hui après une séparation de trois ans, on vit de nouveau ensemble depuis deux ans. Mais c'est la cata. Au point qu'elle souhaite que nous soyons juste un couple"parentale", qu'il n'y ai plus d'amour. Elle me dis que je ne l'aime pas. Moi je lui répond que je ne sais pas ce que sais que l'amour mais que je cherche.
En tout cas je suis quelqu'un de passionné, toujours en quête d'expérimentation et je m'estime riche de toutes ces émotions.
En parlant de consulter. j'ai vu des psys, des énergéticiens, des magnétiseurs, j'ai été mis sous traitement par un psychiatre, je me suis rendu par moi même aux urgences psychiatriques, trois fois ils ont voulu me garder car ils avaient peur pour moi, pour ma vie (et j'ai les larmes aux yeux quand j'y pense). Je m’apprêtais à être hospitalisé à l'endroit même où j'accompagnais certains ados que j'accompagnais. Je crois qu'il à fallu que j'aille aux portes de la folie pour savoir que je n'irais pas plus loin.
On me renvoi que je suis une belle personne et je m'en convint aussi.
Je crois juste que mes parents n'ont pas forcément su faire avec un enfant comme ça. Comme on ne se parle pas dans ma famille, que tout va toujours bien et qu'on ne parle pas de ce qui fâche, on ne s'est pas posé de questions.
Je me revois gamin, très seul. Je partais dans la campagne, dans les bois. Je me posais dans un champ et je faisais voler mon cerf volant. Je m'allongeais dans des champs avec d'énormes chevaux de traits qui venaient me sentir et je me disais au fond de moi que j'étais le seul à faire ça... ou au moins à y prendre autant de plaisir. J'étais seul, je ne cherchais pas le regard des autres. J'avais et j'ai toujours besoin de me sentir vivant car souvent la vie me semble fade, ennuyeuse.
Il y a cette chanson qui me viens en tête avant de repartir au travail. Peut être qu'elle vous fera de l'effet alors je me permet de vous la soumettre. Tommy James & The Shondells , I know who I am
Mes propos partent un peu dans tous les sens mais ça se bouscule au portillon!
A bientôt
Youkounkoun- Messages : 26
Date d'inscription : 11/04/2017
Age : 46
Localisation : finistère
Re: zèbre et crise de la quarantaine
Ce qu'est bien avec la crise de la quarantaine, c'est qu'après t'es plus contagieux
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: zèbre et crise de la quarantaine
C'est très émouvant ce que tu racontes ici youkounkoun.....
...aller aux portes de la folie pour savoir.
J'ai, moi aussi, souvent, plus jeune, voulu toucher le fond de la piscine, pour ne pas aller plus bas, et reprendre l'élan nécessaire pour prendre à nouveau sa respiration. Aider les autres à ne pas se noyer, boire la tasse, les ramener au bord et continuer à nager entre deux eaux, respirer plus fort et plus vite que les autres pour préparer l'apnée qui suit immanquablement....
Pour Pola, j'attends la crise de la cinquantaine, n'étant peut-être plus contagieux pour celle des 40 (je viens de passer 45, c'est quand qu'on est plus contagieux?)
...aller aux portes de la folie pour savoir.
J'ai, moi aussi, souvent, plus jeune, voulu toucher le fond de la piscine, pour ne pas aller plus bas, et reprendre l'élan nécessaire pour prendre à nouveau sa respiration. Aider les autres à ne pas se noyer, boire la tasse, les ramener au bord et continuer à nager entre deux eaux, respirer plus fort et plus vite que les autres pour préparer l'apnée qui suit immanquablement....
Pour Pola, j'attends la crise de la cinquantaine, n'étant peut-être plus contagieux pour celle des 40 (je viens de passer 45, c'est quand qu'on est plus contagieux?)
jeffth- Messages : 115
Date d'inscription : 29/03/2017
Age : 52
Localisation : Lyon
Re: zèbre et crise de la quarantaine
jeffth a écrit:
Pour Pola, j'attends la crise de la cinquantaine
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: zèbre et crise de la quarantaine
Pola a écrit:jeffth a écrit:
Pour Pola, j'attends la crise de la cinquantaine
Je ne voulais pas dire que tu avais la cinquantaine, mais que mon prochain risque contagieux se trouvait sur cette période.......
jeffth- Messages : 115
Date d'inscription : 29/03/2017
Age : 52
Localisation : Lyon
Re: zèbre et crise de la quarantaine
Qu'as tu peur de refiler au fait ?
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: zèbre et crise de la quarantaine
tout ce dont on parle dans ce post....en fait, pas de risque, on est sans doute tous infectés d'une certaine façon je pense.
jeffth- Messages : 115
Date d'inscription : 29/03/2017
Age : 52
Localisation : Lyon
Re: zèbre et crise de la quarantaine
Souvent, lors de ce genre de crise, nous savons qu'il faut changer, quitter, partir mais ce qui nous ralentit parfois c'est que nous ne savons pas par quel bout commencer....jusqu'à ce que le trop plein se fasse ressentir
shmulo- Messages : 4
Date d'inscription : 18/07/2015
Age : 60
Localisation : Paris et Suisse
Re: zèbre et crise de la quarantaine
Le problème c'est qu'à partir d'un certain age on a construit beaucoup de chose, notamment en couple et qu'il faut un courage phénoménal pour tout mettre par terre et partir... J'ai passé un gros mois convaincue que j'allais partir refaire ma vie et finalement j'ai décidé de m'approprier ma vie sans impliquer mon partenaire qui lui n'a pas besoin de pimenter sa vie plus que ça, la routine lui convient, tant mieux pour lui, mais moi je ne me vois pas passer ma vie comme ça. Du coup j'ai renoué avec une ancienne grande passion, la musique, je me suis inscrite dans une école et rien que le fait de savoir que j'ai mon cours toute les semaines ça me fait un bien fou ! J'essaye d'organiser des sorties, de tester des nouvelles activités, parfois je propose à mon conjoint, si il ne veut pas j'y vais sans lui, ça ne me dérange plus ! En gros j'essaye de me rendre heureuse en faisant abstraction de tout le reste, des autres, je fais mon égoïste pour la première fois de ma vie et je me sens déjà beaucoup mieux.
amano- Messages : 4
Date d'inscription : 25/04/2017
Re: zèbre et crise de la quarantaine
Parfois en effet, il faut être un peu égoïste pour le bien du couple lui même. Si cela lui convient, il ne faut pas hésiter en effet...
jeffth- Messages : 115
Date d'inscription : 29/03/2017
Age : 52
Localisation : Lyon
Re: zèbre et crise de la quarantaine
À partir d'environ 40 ans, j'ai tout questionné, tout remis en question, fait un sacré tri. Davantage découvert qui j'étais. Re-choisi une partie de ma vie et de moi-même. Mais aussi foutu à la poubelle une partie de cette même vie. Et couché sur le trottoir une certaine partie de moi avant de lui mettre une balle en pleine tête (BLAM!!) pour qu'elle cesse définitivement de m'emmerder et de m'empêcher de voler de mes propres ailes (non, mais !). La découverte à ce moment de mon existence de la composante "douance" a mis un sacré bazar dans ce qui était déjà un foutu bordel. Ce fut difficile, ce fut violent, ce fut dur à suivre et à comprendre. Ce fut une épreuve aussi pour d'autres personnes que j'aime et qui m'aiment. Ce fut long (et parfois ce fut aussi l'expérience d'insondables chagrins). Et puis peu à peu j'ai eu l'impression de revenir à moi, d'être là, autre, mieux, et peut-être meilleur (même si moins "bon"). De renaître, un peu, tout de même.
Alors voilà : j'attends avec impatience la crise de la cinquantaine, j'espère qu'elle sera rock'n'roll !
Alors voilà : j'attends avec impatience la crise de la cinquantaine, j'espère qu'elle sera rock'n'roll !
Bird- Messages : 1603
Date d'inscription : 15/04/2011
Re: zèbre et crise de la quarantaine
Autre possibilité (celle que j'ai vécue) : les crises de la trentaine, de la quarantaine et de la cinquantaine condensées en dix ans. Ce parcours accéléré vous permettra d'accueillir les crises suivantes sans problèmes de prostate.
Invité- Invité
Re: zèbre et crise de la quarantaine
Bird
interessant il m'est arrivé un peu la même chose.. ca doit etre les astres hihihihi.. et j'ai atteitn les 50 en ocobre dernier... je surveille attentivement... je vois déjà quelques symptomes etranges... par exemple m'enflammer comme une midinette pour un bel HP malheureux... pffff.. . serais-ce que je rajeunis? ah ben ca promet (meme si un bout de cerveau a oublié d'incrémenter les dizaines (donc en est a 5 ans) )!
interessant il m'est arrivé un peu la même chose.. ca doit etre les astres hihihihi.. et j'ai atteitn les 50 en ocobre dernier... je surveille attentivement... je vois déjà quelques symptomes etranges... par exemple m'enflammer comme une midinette pour un bel HP malheureux... pffff.. . serais-ce que je rajeunis? ah ben ca promet (meme si un bout de cerveau a oublié d'incrémenter les dizaines (donc en est a 5 ans) )!
Bulle de Puce- Messages : 256
Date d'inscription : 11/03/2017
Age : 58
Localisation : délocalisée
Re: zèbre et crise de la quarantaine
Je ne suis pas certaine que l'on puisse attribuer tous les maux de la quarantaine à notre zébritude... Perso j'ai été diagnostiquée 'officiellement' après et pourtant j'ai aussi passé un vrai cap à ce moment-là, bien plus important que celui que je vis maintenant. La société, notre culture occidentale, nos modes de vie, bref, de nombreux facteurs exogènes influencent nos chemins de vie et peuvent être peu ou prou à l'origine de l'inflexion qu'on leur donne. L'essentiel est à mon avis d'en tirer le meilleur parti pour avancer dans le sens qui nous convient, non ?
[@Bulle de Moi : ... même si ça ressemble parfois à quelque régression ! ]
[@Bulle de Moi : ... même si ça ressemble parfois à quelque régression ! ]
Invité- Invité
Re: zèbre et crise de la quarantaine
Je suis entièrement d'accord accord avec toi Puce...et cela ne m etonne pas vraiment
Bulle de Puce- Messages : 256
Date d'inscription : 11/03/2017
Age : 58
Localisation : délocalisée
Re: zèbre et crise de la quarantaine
« Ce que la jeunesse trouva et devait trouver au-dehors, l’homme, dans son [après-]midi, doit le trouver au-dedans de lui-même. »
— Carl Gustav Jung, Psychologie de l’inconscient
[Image : Jerry Uelsman]
— Carl Gustav Jung, Psychologie de l’inconscient
[Image : Jerry Uelsman]
Kadjagoogoo- Messages : 900
Date d'inscription : 15/11/2014
Localisation : Lyon (Dabrowski Point)
Re: zèbre et crise de la quarantaine
American Beauty, A voir d'urgence, what else?
olivier77- Messages : 64
Date d'inscription : 17/08/2017
Age : 43
Localisation : Lorraine
Re: zèbre et crise de la quarantaine
phenix49 a écrit:Bonjour,
Je vis actuellement une crise existentielle, que j'ai d'abord mis sur le compte de la fameuse crise de la quarantaine ou "du milieu de vie" comme disent les psy.
A mon mal-être chronique, j'ai tenté de trouver des réponses, je comprendre pourquoi j'étais tellement à côté de la plaque, ou plutôt, pourquoi le monde autour de moi était à côté de la plaque.
C'est comme ça que j'ai découvert que j'étais un zèbre. Et l'idée commence à faire son chemin.
Mon psy est en train de m'aider à "accoucher" de moi-même. J'ai découvert la théorie de la désintégration positive de Dabrowski, et je me reconnais totalement.
Parallèlement, j'ai noué une relation charnelle avec un homme que je connaissais depuis 7 ans, qui m'a toujours attirée, mais je n'avais jamais osé franchir le pas: je suis mariée. Cela remettait trop de choses en question.
Mais aujourd'hui, même si je souffre, je vis une passion dévorante, un amour indicible, quelque chose de foudroyant... Je suis en train de me révéler. Cela doit faire partie du "travail" aussi, je suppose.
Je sais que cela va me prendre du temps pour trouver ma place, mais je sens que je suis sur la bonne route. Elle est bordée d'épines, recouverte de pierres tranchantes, mais au bout j'espère trouver la sérénité et la sagesse.
Bonjour,
Je ne me suis jamais présentée sur ce forum mais je suis dans une situation d'urgence et je lance un appel un peu désespéré.
Pour faire court, bientôt 40 ans, ce début d'été j'ai pété les plombs, tout remis en question dans mon couple (ce n'est pas la première fois, j'ai un mari extraordinaire et que j'aime, mais on ne se comprend pas émotionnellement - on a aussi 3 enfants, et une vie construite ensemble)..... A cette occasion et en discutant de ma détresse avec un ami, il me met sur la voie de la zébritude, une vraie révélation! J'ai entrepris les démarches pour un diagnostic (test lundi 16, je suis pétrifiée), pour savoir.... Parallèlement, j'avais visité une maison et l'agence a retenu notre dossier et met une pression pour la signature avant fin de semaine prochaine.
Il me reste donc 10 jours pour décider du reste de ma vie.
Quitter un mari que je n'ai pas su aimer comme il le mérite, qui a souffert, qui ne souhaite plus faire d'efforts de rapprochement (il est même très fermé) et qui serait aujourd'hui partant pour une 'belle' séparation d'un commun accord.
Rester avec lui avec toutes les jolies choses que l'on a construites, en acceptant de faire un travail long et difficile sur moi, sans doute en acceptant quelques renoncements, encore..... et en étant la seule à porter notre couple... mais ma grille de lecture est si différente aujourd'hui.
Sans vouloir commenter plus, j'ai posté le message de Phenix49 qui me parle tant. Phenix49, si tu me lis, j'aimerais savoir comment tu t'en es sortie?!
Merci à tous ceux qui pourront m'aider, j'ai besoin qu'on m'aide dans mon choix.
Merci...
Suivel- Messages : 36
Date d'inscription : 19/09/2017
Localisation : Grenoble
Re: zèbre et crise de la quarantaine
Crise de la quarantaine il y a une dizaine d'années. J'ai fait du grand n'importe quoi, j'ai tout quitté du jour au lendemain, mari, enfants, chat chien poissons rouge, maison... et si je n'ai pas quitté mon boulot, ma vie perso mouvementée a forcément eu des répercussions sur ma vie pro.
Aujourd'hui, je vis seule, apaisée, mais il m'a fallu du temps pour remonter la pente. J'ai dû non pas me reconstruire, mais me construire une vie différente, inconnue, et cela ne se fait pas sans douleur.
Si je n'ai pas de doutes (quoique) sur les choix que j'ai fait à ce moment là, j'ai toutefois des regrets, énormes, sur la façon dont je les ai imposés à mon entourage. J'ai sabré à la hussarde, quand un peu plus de dialogue et d'empathie eussent été bienvenus, en particulier vis à vis de mes fils qui ont bcp souffert.
Donc, pas de conseil à te donner si ce n'est celui de te demander ce qu'elles sont tes aspirations profondes, et surtout d'agir avec tact et bienveillance vis à vis de ton entourage (et, aussi, vis à vis de toi-même, et bienveillance n'est pas égoïsme). Bon courage :-)
Aujourd'hui, je vis seule, apaisée, mais il m'a fallu du temps pour remonter la pente. J'ai dû non pas me reconstruire, mais me construire une vie différente, inconnue, et cela ne se fait pas sans douleur.
Si je n'ai pas de doutes (quoique) sur les choix que j'ai fait à ce moment là, j'ai toutefois des regrets, énormes, sur la façon dont je les ai imposés à mon entourage. J'ai sabré à la hussarde, quand un peu plus de dialogue et d'empathie eussent été bienvenus, en particulier vis à vis de mes fils qui ont bcp souffert.
Donc, pas de conseil à te donner si ce n'est celui de te demander ce qu'elles sont tes aspirations profondes, et surtout d'agir avec tact et bienveillance vis à vis de ton entourage (et, aussi, vis à vis de toi-même, et bienveillance n'est pas égoïsme). Bon courage :-)
Zorglub_33- Messages : 253
Date d'inscription : 30/08/2017
Re: zèbre et crise de la quarantaine
Tu poses une question très difficile Suivel... mais je suppose que tu en es consciente.
Sans trop réfléchir et sans vouloir t'influencer, même si je sais que tu le seras, moi qui suis passée par là, je pense que tu ne dois pas signer pour cette maison.
Entends bien que je ne te dis pas que tu dois quitter ton mari mais surtout ne pas t'engager dans une impasse, car on ne sauve pas un couple avec un projet de vie commune autour d'une maison. Ou plutôt, même si tu t'investis sur la maison, tu ne pourras pas te brider, maintenant que tu as pris conscience de ta différence (et le test, franchement, y'en a pas vraiment besoin, et je suis certaine que tu le sais, là, maintenant). Et surtout donc, on ne peut pas réparer seule une relation bancale. C'est triste mais c'est ainsi. Quand bien même tu y mettrais toute ton énergie, et je sens à te lire comme elle est belle, tu ne rattraperas pas toutes les incompréhensions entre vous deux.... sauf si lui aussi est un HP qui s'ignore, et qu'il ACCEPTE d'y réfléchir ! Auquel cas tout ce que je dis là serait caduque.
Moi j'ai démoli ma famille, mon ex, mes 5 enfants aussi d'une certaine façon (même si tous en sont sortis grandis au final, et plus heureux je crois, car plus conscients de leur propre vérité), alors que tout allait "parfaitement bien dans le meilleur des mondes", en apparence. Nous étions même pour tout notre entourage, avec nos 5 enfants tous vifs et adorables de gentillesse, "la famille idéale".
Sauf que lui souffrait et ne cessait de m'envoyer des signaux que je ne voyais pas pour ce qu'ils étaient (insatisfaction chronique au travail, difficulté à me suivre dans mes questionnements, sentiment que je l'aimais moins qu'il ne m'aimait, perte de désir, etc) et que moi.. en fait je faisais une belle dépression sans que personne ne s'en rende compte vraiment (et je me suis évadée pour commencer dans un MMORPG).
Résultat, j'ai fini par le tromper, plusieurs fois, avec des joueurs, des "petits jeunes", moi que le mensonge insupporte et l'absence de sincérité encore plus. Et bien évidemment je l'ai fait souffrir encore plus, quand est arrivé le moment où je ne pouvais plus jouer ce double jeu.
Acheter cette maison, en ce moment, est à mon sens un pari sur l'avenir qui est dangereux, pour vous cinq, toi c'est évident, ton mari aussi car tu le décris fermé et il va donc y aller à reculons, et tes trois enfants car, mais tu le sais aussi, ils sentent tout et sont déjà bien informés, même inconsciemment, de tout ce qui se trame entre vous deux.
Voilà, j'aimerais simplement que tu prennes bien ce post pour un retour d'expérience, bon courage à toi
Sans trop réfléchir et sans vouloir t'influencer, même si je sais que tu le seras, moi qui suis passée par là, je pense que tu ne dois pas signer pour cette maison.
Entends bien que je ne te dis pas que tu dois quitter ton mari mais surtout ne pas t'engager dans une impasse, car on ne sauve pas un couple avec un projet de vie commune autour d'une maison. Ou plutôt, même si tu t'investis sur la maison, tu ne pourras pas te brider, maintenant que tu as pris conscience de ta différence (et le test, franchement, y'en a pas vraiment besoin, et je suis certaine que tu le sais, là, maintenant). Et surtout donc, on ne peut pas réparer seule une relation bancale. C'est triste mais c'est ainsi. Quand bien même tu y mettrais toute ton énergie, et je sens à te lire comme elle est belle, tu ne rattraperas pas toutes les incompréhensions entre vous deux.... sauf si lui aussi est un HP qui s'ignore, et qu'il ACCEPTE d'y réfléchir ! Auquel cas tout ce que je dis là serait caduque.
Moi j'ai démoli ma famille, mon ex, mes 5 enfants aussi d'une certaine façon (même si tous en sont sortis grandis au final, et plus heureux je crois, car plus conscients de leur propre vérité), alors que tout allait "parfaitement bien dans le meilleur des mondes", en apparence. Nous étions même pour tout notre entourage, avec nos 5 enfants tous vifs et adorables de gentillesse, "la famille idéale".
Sauf que lui souffrait et ne cessait de m'envoyer des signaux que je ne voyais pas pour ce qu'ils étaient (insatisfaction chronique au travail, difficulté à me suivre dans mes questionnements, sentiment que je l'aimais moins qu'il ne m'aimait, perte de désir, etc) et que moi.. en fait je faisais une belle dépression sans que personne ne s'en rende compte vraiment (et je me suis évadée pour commencer dans un MMORPG).
Résultat, j'ai fini par le tromper, plusieurs fois, avec des joueurs, des "petits jeunes", moi que le mensonge insupporte et l'absence de sincérité encore plus. Et bien évidemment je l'ai fait souffrir encore plus, quand est arrivé le moment où je ne pouvais plus jouer ce double jeu.
Acheter cette maison, en ce moment, est à mon sens un pari sur l'avenir qui est dangereux, pour vous cinq, toi c'est évident, ton mari aussi car tu le décris fermé et il va donc y aller à reculons, et tes trois enfants car, mais tu le sais aussi, ils sentent tout et sont déjà bien informés, même inconsciemment, de tout ce qui se trame entre vous deux.
Voilà, j'aimerais simplement que tu prennes bien ce post pour un retour d'expérience, bon courage à toi
Invité- Invité
Re: zèbre et crise de la quarantaine
Merci beaucoup Zorglub, ça me fait du bien de te lire.
Le contact avec mon mari est très apaisé.
Notre fille aînée a eu des angoisses (elle a surpris des éléments de nos conversations et les a interprétés - elle croyait que j'allais mourir...-, mais nous avons beaucoup parlé avec elle et nous avons vu un 'médecin de la tête' sur sa demande, ça a l'air d'aller...).
Pour tout cela, je pense qu'une séparation se passerait 'bien', en ce sens que tout le monde finirait par retrouver son équilibre un jour, a delà des regrets et des renoncements affectifs, matériels, etc.
Je suis plus interrogative pour la solution 'rester ensemble' finalement, même si c'est celle qui serait la plus facile aujourd'hui, et qui me paraitrait de loin la plus belle en cas de succès. Mais je doute, sur ma capacité à me pardonner mes erreurs, sur la volonté de mon mari épuisé à surmonter déception, douleur et incertitudes.
De ton côté, as-tu des regrets sur ton choix de l'époque, au delà de la façon dont tu t'y es prise? Vous vous entendiez bien avec ton mari? Et aujourd'hui?
Quel part attribues-tu à la quarantaine et à la zébritude dans ce choix?
Désolée pour toutes ces questions, et merci si tu veux bien partager...
Le contact avec mon mari est très apaisé.
Notre fille aînée a eu des angoisses (elle a surpris des éléments de nos conversations et les a interprétés - elle croyait que j'allais mourir...-, mais nous avons beaucoup parlé avec elle et nous avons vu un 'médecin de la tête' sur sa demande, ça a l'air d'aller...).
Pour tout cela, je pense qu'une séparation se passerait 'bien', en ce sens que tout le monde finirait par retrouver son équilibre un jour, a delà des regrets et des renoncements affectifs, matériels, etc.
Je suis plus interrogative pour la solution 'rester ensemble' finalement, même si c'est celle qui serait la plus facile aujourd'hui, et qui me paraitrait de loin la plus belle en cas de succès. Mais je doute, sur ma capacité à me pardonner mes erreurs, sur la volonté de mon mari épuisé à surmonter déception, douleur et incertitudes.
De ton côté, as-tu des regrets sur ton choix de l'époque, au delà de la façon dont tu t'y es prise? Vous vous entendiez bien avec ton mari? Et aujourd'hui?
Quel part attribues-tu à la quarantaine et à la zébritude dans ce choix?
Désolée pour toutes ces questions, et merci si tu veux bien partager...
Suivel- Messages : 36
Date d'inscription : 19/09/2017
Localisation : Grenoble
Re: zèbre et crise de la quarantaine
Fleur de Lotus!
Un grand merci.....
En fait, la maison nous l'avons achetée à Noël dernier. Celle dont je parle, c'est une maison de location pour moi... pour partir.....
Un grand merci.....
En fait, la maison nous l'avons achetée à Noël dernier. Celle dont je parle, c'est une maison de location pour moi... pour partir.....
Suivel- Messages : 36
Date d'inscription : 19/09/2017
Localisation : Grenoble
Re: zèbre et crise de la quarantaine
Je comprends ce que tu m'écris..... tellement....
Je crois au fond de moi que je n'ai plus vraiment le choix aujourd'hui que de partir..... Ton message m'éclaire un peu, en fait.
C'est hyper dur, je n'aurais jamais cru en être là un jour, moi aussi, famille parfaite à laquelle tout sourit...
Mais je me sentais aussi mourir à petit feu, et là je fais tout exploser pour renaître en quelques sortes.
Je sais que je m'en sortirai, mais j'ai vraiment peur de la route à venir.
Je crois au fond de moi que je n'ai plus vraiment le choix aujourd'hui que de partir..... Ton message m'éclaire un peu, en fait.
C'est hyper dur, je n'aurais jamais cru en être là un jour, moi aussi, famille parfaite à laquelle tout sourit...
Mais je me sentais aussi mourir à petit feu, et là je fais tout exploser pour renaître en quelques sortes.
Je sais que je m'en sortirai, mais j'ai vraiment peur de la route à venir.
Suivel- Messages : 36
Date d'inscription : 19/09/2017
Localisation : Grenoble
Re: zèbre et crise de la quarantaine
Désolée, je n'avais pas compris que tu voulais en fait signer un bail de location.
Alors, oui, fais le, tout sera bien plus clair, pour tout le monde.
L'engagement pour une séparation à l'amiable via un autre lieu de vie n'a rien de dangereux puisque tu ne t'engages à rien qui ne soit déjà dit, à savoir votre besoin de tenter de repartir chacun du bon pied.
Et si je peux me permettre, surtout, que les choses soient dites clairement aux enfants. De toute façon, ils le savent, comme je l'ai déjà dit. Il faut maintenant qu'ils comprennent qu'ils ne sont en rien responsables de ce qui arrive à leurs parents.
Et pour répondre à crise de la quarantaine ou pas, je dirais plutôt que les zèbres sont des personnes foncièrement enthousiastes, qui mettent "tout leur coeur" à réussir ce qu'ils entreprennent, le couple et la famille y compris. Mais au bout d'un moment, quand ça ne fonctionne pas, ils finissent par aller mal, s'étioler, mourir intérieurement.
Si ton projet de vie intégrait la famille (c'était, c'est toujours le mien, fondamentalement, avec un tas d'autres envies/projets/désirs qui me constituent tous), et bien il faut le temps de la créer, de la développer, avec amour et énergie tant qu'on y croit. Ce qui prend tout de même quelques années...
Donc ce n'est pas tant la crise de la "quarantaine" mais le temps d'aller au bout du projet et de commencer à ressentir en soi qu'il est arrivé en partie à terme, en tout cas dans son état actuel.
Il faut ensuite alors tout reprendre à zéro et réinventer le projet de départ.
Il y aura des pleurs, des douleurs, des peurs, même, mais au final vous en sortirez tous plus vrais et plus vivants. En tout cas, c'est ce qui fait sens pour moi.
Et puis, qui a dit que la vie était un long fleuve tranquille, sûrement pas un zèbre
Alors, oui, fais le, tout sera bien plus clair, pour tout le monde.
L'engagement pour une séparation à l'amiable via un autre lieu de vie n'a rien de dangereux puisque tu ne t'engages à rien qui ne soit déjà dit, à savoir votre besoin de tenter de repartir chacun du bon pied.
Et si je peux me permettre, surtout, que les choses soient dites clairement aux enfants. De toute façon, ils le savent, comme je l'ai déjà dit. Il faut maintenant qu'ils comprennent qu'ils ne sont en rien responsables de ce qui arrive à leurs parents.
Et pour répondre à crise de la quarantaine ou pas, je dirais plutôt que les zèbres sont des personnes foncièrement enthousiastes, qui mettent "tout leur coeur" à réussir ce qu'ils entreprennent, le couple et la famille y compris. Mais au bout d'un moment, quand ça ne fonctionne pas, ils finissent par aller mal, s'étioler, mourir intérieurement.
Si ton projet de vie intégrait la famille (c'était, c'est toujours le mien, fondamentalement, avec un tas d'autres envies/projets/désirs qui me constituent tous), et bien il faut le temps de la créer, de la développer, avec amour et énergie tant qu'on y croit. Ce qui prend tout de même quelques années...
Donc ce n'est pas tant la crise de la "quarantaine" mais le temps d'aller au bout du projet et de commencer à ressentir en soi qu'il est arrivé en partie à terme, en tout cas dans son état actuel.
Il faut ensuite alors tout reprendre à zéro et réinventer le projet de départ.
Il y aura des pleurs, des douleurs, des peurs, même, mais au final vous en sortirez tous plus vrais et plus vivants. En tout cas, c'est ce qui fait sens pour moi.
Et puis, qui a dit que la vie était un long fleuve tranquille, sûrement pas un zèbre
Invité- Invité
Re: zèbre et crise de la quarantaine
Merci +++ Fleur de Lotus.
Je ne sais pas encore si je suis un Zèbre ou pas, mais vraiment je trouve ici des réponses et un partage d'expériences qui me parle et qui m'aide de façon incroyable.
C'est fou comme je peux être tiraillée entre deux vies contradictoires: un attachement immense à cet homme qui est mon mari (je le ressens dans mes tripes, limite me séparer de lui c'est un peu comme me couper un bras), et cette envie cyclique de renouveau, de liberté, d'idées neuves....... accompagné de tout ce qui ne colle pas avec une vie de couple durable et routinière.... Je fais pas un dessin, j'ai fait mon lot de conneries aussi, complètement contraires à mes valeurs apparentes ou à ce que j'aurais souhaité 'dans le meilleur des mondes', mais je l'ai fait quand même, par curiosité, ou pour tout foutre en l'air et recommencer, je sais plus trop....
J'aimerais savoir (que de questions), si celles et ceux qui ont pris la décision de se séparer savaient exactement ce qu'ils cherchaient en prenant ce virage, ou ce qui n'allait pas et qu'il fallait laisser là. Le tableau du 'pour/contre' ne marche pas très bien pour moi.....
Merci à tous!
Je ne sais pas encore si je suis un Zèbre ou pas, mais vraiment je trouve ici des réponses et un partage d'expériences qui me parle et qui m'aide de façon incroyable.
C'est fou comme je peux être tiraillée entre deux vies contradictoires: un attachement immense à cet homme qui est mon mari (je le ressens dans mes tripes, limite me séparer de lui c'est un peu comme me couper un bras), et cette envie cyclique de renouveau, de liberté, d'idées neuves....... accompagné de tout ce qui ne colle pas avec une vie de couple durable et routinière.... Je fais pas un dessin, j'ai fait mon lot de conneries aussi, complètement contraires à mes valeurs apparentes ou à ce que j'aurais souhaité 'dans le meilleur des mondes', mais je l'ai fait quand même, par curiosité, ou pour tout foutre en l'air et recommencer, je sais plus trop....
J'aimerais savoir (que de questions), si celles et ceux qui ont pris la décision de se séparer savaient exactement ce qu'ils cherchaient en prenant ce virage, ou ce qui n'allait pas et qu'il fallait laisser là. Le tableau du 'pour/contre' ne marche pas très bien pour moi.....
Merci à tous!
Suivel- Messages : 36
Date d'inscription : 19/09/2017
Localisation : Grenoble
Re: zèbre et crise de la quarantaine
Suivel a écrit:De ton côté, as-tu des regrets sur ton choix de l'époque, au delà de la façon dont tu t'y es prise? Vous vous entendiez bien avec ton mari? Et aujourd'hui?
Quel part attribues-tu à la quarantaine et à la zébritude dans ce choix?
Aucun regret sur le choix. Divorcer était un choix mûrement réfléchi. Mon ex-mari et moi nous étions éloignés au fil des années, on ne partageait plus rien et nous n'avions plus rien à nous dire. La séparation ayant été particulièrement difficile, nous sommes restés en mauvais termes quelques années, mais j'ai fini par arrondir les angles, afin que nous retrouvions des rapports apaisés de façon à nous retrouver au moment des fêtes familiales, pour le bien être des enfants, et aujourd'hui nous nous fêtons les anniversaires ensemble, et nous retrouvons également pour un repas familial à Noël.
Je ne sais pas quelle part attribuer à la quarantaine dans cet évènement, je me pose toujours la question quand j'entends parler de la fameuse crise de la quarantaine. Quand à la zébritude (dont je n'avais jamais entendu parler à l'époque), elle a pu jouer, en partie, dans la mesure où j'avais à ce moment là des aspirations intellectuelles autres que le ronronnement de la vie en commun avec un mari qui se satisfaisait trop d'une routine boulot/tv/dodo dans laquelle je ne me retrouvais pas du tout.
Zorglub_33- Messages : 253
Date d'inscription : 30/08/2017
Re: zèbre et crise de la quarantaine
Merci vraiment à vous deux pour vos réponses, ça fait chaud au coeur.
Si d'autres veulent partager, je suis preneuse.... ;-)
Nous nous laissons jusqu'à la fin de la semaine pour faire un choix......
Si d'autres veulent partager, je suis preneuse.... ;-)
Nous nous laissons jusqu'à la fin de la semaine pour faire un choix......
Suivel- Messages : 36
Date d'inscription : 19/09/2017
Localisation : Grenoble
Re: zèbre et crise de la quarantaine
moi je trouve que la quarantaine est merveilleuse.Ca a été une renaissance.
Je ne me suis jamais sentie aussi femme.
c'est la cinquantaine qui me fait un peu peur....
Je ne me suis jamais sentie aussi femme.
c'est la cinquantaine qui me fait un peu peur....
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Sujets similaires
» Couple en crise avec un zèbre - sa santé se détériore et je panique
» Epuisement et crise de la quarantaine
» Retour avec une ex, différence d'âge, crise de la quarantaine, attente...
» Panne du Zèbre à la quarantaine avancée
» Je ne suis pas un Zèbre mais je vis avec un Zebre: Difficultés de Vivre avec un Zebre
» Epuisement et crise de la quarantaine
» Retour avec une ex, différence d'âge, crise de la quarantaine, attente...
» Panne du Zèbre à la quarantaine avancée
» Je ne suis pas un Zèbre mais je vis avec un Zebre: Difficultés de Vivre avec un Zebre
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum