Mon premier entretien avec des infirmières d'aide aux psychologues.

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Message par Invité Mar 13 Juin 2017 - 13:20

Bonjour à tous,

Voilà aujourd'hui je fais le premier pas, je suis allé faire l'entretien convenu avant la rencontre avec une vraie psychologue.

Cet entretien comprenait 2 infirmières (I.D.E psy ou psychiatres ou infirmières médico psy),  l'une était assez vieille surement présente depuis de nombreuses années,

et l'autre celle avec qui j'ai fais l'entretien était bien plus jeune (surement une stagiaire ou apprenti inf en formation), bref ces dernières devaient m'évaluer pour une future rencontre

avec un ou une psychologue.

Elles m'ont assurée qu'elles allaient choisir mon ou ma psychologue car elles étaient habilitées à le faire, dubitatif, mais pourquoi pas...

On a donc commencé l'entretien, elles remplissaient mon dossier, nom, prénom, etc...

Ensuite elles m'ont posé des questions sur ma vie, sur les raisons de ma présence ici, pourquoi je souhaitais voir une psychologue,

je leur ai répondu que je souhaitais être testé pour le TDAH et aussi que je souhaitais passer un test de QI, le WAIS 4, soit le plus récent,

elles avaient l'air d'être surprises comme si elles n'avaient jamais vu cela auparavant, en posant des questions du genre "wais quoi monsieur ?",

"un test de qi c'est quoi ?" me demande la plus jeune, la plus vieille "hmm d'accord un test de qi" mais pourquoi faire monsieur ?,

on comprend de suite qu'elles ne sont qu'infirmières et que cela n'est pas de leur domaine, bref j'étais un patient qui n'avait rien de normal,

je leur ai ensuite expliqué que je n'avais pas une façon de penser semblable à la norme, là aussi elles ont voulu comprendre, mais en fait non,

car cela ne pouvait pas être possible pour elles.

Je leur ai expliqué les problèmes auxquels notre monde est confronté, mes problèmes de rapports familiaux, la différence énorme entre mes capacités,

moi-même et mon entourage, et cela leur paraissait difficile à comprendre, bref j'ai fini avec la tristesse, de l’incompréhension de l'autre et de ses

envies d'un monde meilleur et elles m'ont raccompagné, l'entretien fut assez court, 20-30 minutes grand maximum, elles ont senti quelque chose en moi qui les a effrayé,

j'ai du ouvrir la porte pour sortir, pourtant je ne pense pas être effrayant, m'enfin voilà maintenant je n'ai plus qu'a attendre et on me donnera rendez-vous

avec un ou une psychologue me correspondant, je pense que cela risque d'être très intéressant, affaire à suivre.

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Message par meï Mar 13 Juin 2017 - 17:38

alors...ça me laiss songeuse.pourtant je reviens peu sur ce forum, mais chaque fois je suis surprise.c'est pas faute de repeter et re répeter qu'il ne faut aller voir que des psys spécialisés -ou au moins dont on connait l'ouverture d'esprit, si centre public gratuit-pour un eventuel hpi!...)
.la on est au niveau -20 de la connaisance (et reconnaissance) des neurosciences et du hpi ou autres....à fuir.  affraid

avis perso, tu vas(vite...si ce n'est deja fait) te retrouver  avec un diag de maladie psy (ou schyzo ou....qui sait...) en un rien de temps....attention.(et ça pue la psychanalyse expeditive)
et rien en dit qu'ils acceptent de faire un wais 4 (le 5 est sorti et de rigueur)..) sils ils ne connaissent mme pas le hpi!!
laisses moi deviner..un cmpp? un cmp de quartier?...un classique.

à fuir.
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Message par Kadjagoogoo Mar 13 Juin 2017 - 18:48

kLaan a écrit:elles avaient l'air d'être surprises comme si elles n'avaient jamais vu cela auparavant, en posant des questions du genre "wais quoi monsieur ?", "un test de qi c'est quoi ?" me demande la plus jeune, la plus vieille "hmm d'accord un test de qi" mais pourquoi faire monsieur ?
on comprend de suite qu'elles ne sont qu'infirmières et que cela n'est pas de leur domaine, bref j'étais un patient qui n'avait rien de normal
Et tu penses sérieusement que ces deux dames incrédules, inaccessibles à ta « clairvoyance », ta lucidité défiant manifestement leur entendement, vont t’orienter vers le sacro-saint test que tu leur réclames là ?… C’est pas gagné, à mon humble avis – je dis « humble », mais après dix ans d’expérience en tant que patient d’un CMP, je peux témoigner convenablement du fait que le personnel en poste dans ces précieux dispensaires n’aient pas réceptifs aux termes de « douance », de « haut-potentiel » et autre « surrefficience ». Ta démarche, je l’ai jadis faite auprès d’une psychiatre expérimentée, une « vielle de la vieille » rattachée au Vinatier (l’hôpital psychiatrique notoirement connu ici, à Lyon) ; et elle a balayé ma doléance pour un test de QI (j’ai même pas eu le temps de rentrer dans les subtilités waisiques), rétive à toute hypothèse de « comment vous dites, déjà : surdouance ?!... » Suspect *regard affligé en revenant à son ordonnance, qui en redoubla du coup de prescription médicamenteuse réfractaire*. En fait de WAIS 4 ou 5, estime-toi heureux si tu ne récoltes pas la camisole chimique que tu mérites peut-être en t’exprimant de façon aussi inconsidérée devant de parfaites inconnues ayant, culturellement (nous sommes en France, le pays roi dans le domaine de la consommation de psychotropes) la gâchette facile en matière de pharmacopée :
kLaan a écrit:je leur ai ensuite expliqué que je n'avais pas une façon de penser semblable à la norme, là aussi elles ont voulu comprendre, mais en fait non, car cela ne pouvait pas être possible pour elles.
Je leur ai expliqué les problèmes auxquels notre monde est confronté, mes problèmes de rapports familiaux, la différence énorme entre mes capacités, moi-même et mon entourage, et cela leur paraissait difficile à comprendre, bref j'ai fini avec la tristesse, de l’incompréhension de l'autre et de ses envies d'un monde meilleur
Le prends pas mal, surtout, mais j’imagine le potentiel comique de cette scène qui t’a pourtant précipité dans le désarroi et la désolation ; un bon sketch en puissance, ça…
T’aurais sans doute gagné à y aller plus prudemment, pour un premier entretien, qui n’exigeait pas forcément que tu fasses l’inventaire (exhaustif ?) des grandes difficultés qui menacent notre pauvre monde agonisant. La sobriété sera ton amie lors du prochain rendez-vous, avec un psy, qui fera le tri dans tes sources de souffrance (endogène et exogène). En espérant que ce duo d’infirmières n’aura pas trop chargé le pré-diagnostic après cette délicate entrée en matière. Parce que tu nous inquiètes, avec cette précision finale :
kLaan a écrit:elles m'ont raccompagné, l'entretien fut assez court, 20-30 minutes grand maximum, elles ont senti quelque chose en moi qui les a effrayé, j'ai du ouvrir la porte pour sortir, pourtant je ne pense pas être effrayant
Que veux-tu faire dire au fait d’avoir dû, toi-même, actionner la poignée de porte ? N’est pas Michael Jackson qui veut – qui n’a jamais plus touché un tel outil à partir de sa pré-puberté, petit personnel oblige… Bublegum
Crois-tu les avoir effrayées au point qu’elles ont sciemment évité de s’approcher de toi, d’être dans ta sphère (dangereuse) au seuil de ce cabinet ? Tu sous-estimerais là la galerie de psychopathes que ces gens voient défiler à longueurs de semaines dans ces institutions visant précisément à faire converger dans un cadre médicalisé, pour les soigner, toute la « déviance » et le chaos humains.

kLaan a écrit:je pense que cela risque d'être très intéressant, affaire à suivre.
Je suis curieux de savoir ce que cette mise en bouche va effectivement donner, et je reviendrai donc lire ton sujet, duquel je me sens proche – j’ignore si mon empathie, réelle, est passée dans ce message qui n’a pas fait l’économie d’une certaine dose de sarcasme (ironie tournée contre soi), navré.
Je conclue en plussoyant Meï, visiblement aussi détrompée que moi à propos du potentiel des CMP :
meï a écrit:tu vas(vite...si ce n'est deja fait) te retrouver  avec un diag de maladie psy (ou schyzo ou....qui sait...) en un rien de temps....attention.(et ça pue la psychanalyse expeditive)
et rien en dit qu'ils acceptent de faire un wais 4 (le 5 est sorti et de rigueur)..) sils ils ne connaissent mme pas le hpi!!
laisses moi deviner..un cmpp? un cmp de quartier?...un classique.

à fuir.
Je ne peux qu’adhérer à cette méfiance légitime (avisée), et relancer dans la circonspection avec un témoignage circonstancié à l’encontre des CMP, qui ne sont pas là pour plonger avec nous dans les affres du HP et autres turpitudes zébresques (il y a une vaste offre de thérapeutes formés et convaincus, pour cela) : https://www.zebrascrossing.net/t31186-trahie-par-sa-psy#1288926
Je ne dis rien


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Message par Invité Mar 13 Juin 2017 - 19:06

Au moins, cela débouchera sur une mise en relation avec un psy, après sera-t-il le bon, c'est une autre affaire...
Le CMP s'est contenté de me dire : allez voir un psychiatre, sans même me fournir une liste de gens "conseillés"... bref Rolling Eyes

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Message par SyndromeChinois Mar 13 Juin 2017 - 21:30

En fait, nous aurons ceux qui auront le fric d'aller trouver de vrais spécialistes et nous les crevards..
Mais parmi nous on trouvera aussi ceux qui feront la connerie d'aller voir des incompétents et ceux qui préféreront finalement rien faire, ni test nir rien, car après tout, osef, savoir qui l'on "est" ne sert à rien, faudra toujours pointer au pole emplois et se taper leur dégénérés de petit personnel, il faudra toujours se taper les cons des magasin, de la rue, les cons en rouge, les cons en blanc, les cons invisibles, les cons intérieurs, les cons de certaines heures.. j'ai intervenu pour rien, je sais mais c'était gratuit et je voulais pas gâcher.
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Message par Invité Mar 13 Juin 2017 - 21:38

meï a écrit:alors...ça me laiss songeuse.pourtant je reviens peu sur ce forum, mais chaque fois je suis surprise.c'est pas faute de repeter et re répeter qu'il ne faut aller voir que des psys spécialisés -ou au moins dont on connait l'ouverture d'esprit, si centre public gratuit-pour un eventuel hpi!...)
.la on est au niveau -20 de la connaisance (et reconnaissance) des neurosciences et du hpi ou autres....à fuir.  affraid

avis perso, tu vas(vite...si ce n'est deja fait) te retrouver  avec un diag de maladie psy (ou schyzo ou....qui sait...) en un rien de temps....attention.(et ça pue la psychanalyse expeditive)
et rien en dit qu'ils acceptent de faire un wais 4 (le 5 est sorti et de rigueur)..) sils ils ne connaissent mme pas le hpi!!
laisses moi deviner..un cmpp? un cmp de quartier?...un classique.

à fuir.

Lol, tu me fais peur mei, oui c'est un CMP de quartier, un des plus basique, assez ancien à vrai dire, ma mère y a été plusieurs fois et ma sœur aussi pour une petite dépression lorsqu'elle était

au lycée.

Elles n'ont pas eu trop de soucis avec leurs psychologues/psychiatres, enfin ma mère n'a pas de très bon souvenir et pour ma sœur

ils lui ont prescrit des médocs, ils lui avaient conseillé de consulter une psychiatre,

elle en a pris durant 1 mois et je lui ai dit d'arrêter de prendre ces saloperies car cela ne doit pas arranger l'état du cerveau...

Bref, on verra bien s'ils accepteront de me faire passer les 2 tests, je n'étais pas au courant pour la sortie du WAIS 5 ^^

S'ils ne veulent pas ou n'y trouvent pas d'utilité, oui, j'irais voir une psy spécialisée, même si ce n'est pas remboursé par la sécurité sociale.

Oui kadjagoogoo, j'y suis surement allé un peu fort, mais d'un autre côté, je n'allais pas inventer des histoires, je ne faisais que répondre aux questions xD

Aucune idée, mais j'ai ressenti comme une gêne à la sortie et elles se tenait côte à côte toutes droites, enfin bref, ce n'est surement que mon imagination.

C'est vrai qu'ils doivent avoir de sacrés spécimens, je comprends donc qu'ils soient assez méfiants.

Pas de soucis pour le sarcasme, on peut se moquer de moi, je ne le prends pas mal tkt ^^

SyndromeChinois a écrit:En fait, nous aurons ceux qui auront le fric d'aller trouver de vrais spécialistes et nous les crevards..
Mais parmi nous on trouvera aussi ceux qui feront la connerie d'aller voir des incompétents et ceux qui préféreront finalement rien faire, ni test nir rien, car après tout, osef, savoir qui l'on "est" ne sert à rien, faudra toujours pointer au pole emplois et se taper leur dégénérés de petit personnel, il faudra toujours se taper les cons des magasin, de la rue, les cons en rouge, les cons en blanc, les cons invisibles, les cons intérieurs, les cons de certaines heures.. j'ai intervenu pour rien, je sais mais c'était gratuit et je voulais pas gâcher.

Complètement d'accord avec toi..., les spécialistes coûtent un bras et je suis étudiant, 45 euros la séance minimum je crois, non remboursé, donc bon, ça fait cher la consultation...
Au départ je ne voulais pas le faire, je m'en foutais un peu, mais là c'est différent, la conjecture a changé, je vais reprendre mes études et j'ai un gros manque de confiance en moi,
alors je voulais faire un test de QI pour savoir si j'ai au moins 100 de QI, de ce fait ça me donnera du courage et de la force pour la suite, si j'ai en dessous de 100 bah je ferais
autre chose...m'enfin voilà quoi c'est juste pour une indication, et puis le TDAH c'est pour mes problèmes de concentration et de mémoire, peut-être qu'on m'accordera plus de
temps aux examens si ce trouble est reconnu..enfin à la base c'est une démarche qui a pour but de me redonner de l'espoir et de la confiance en moi pour la suite ^^

Mais clairement, dans tous les cas et quel que soit le résultat, il faudra toujours faire face à cette réalité, travailler pour payer ses études, cette année j'ai peut-être trouvé un travail
moins ingrat, récolter des feuilles de tabac en Suisse...

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Message par -Benoit- Mar 13 Juin 2017 - 22:31

Salut !

Comme je le dis toujours -et désolé d'en rajouter une couche -
Tu n'as pas besoin du test de QI.
Il va t'apporter la validation par quelqu'un d'autre.
A quoi ça sert de savoir qu'on a un QI élevé ? à se prouver qu'on est finalement pas fou ?
C'est à toi de décider si tu veux être heureux ou pas dans ta vie. C'est à toi de croire en toi. C'est à toi de décider si ta pensée te convient, ou pas. Si tu as des doutes dans ta vie, c'est toi que ça regarde, pas les autres. Pourquoi vouloir comparer son "intelligence" avec celle des autres ? Tu es qui tu es. Tu es qui tu as envie d'être. Tu es qui tu décides d'être. On les emmerde les autres.

La validation de soi -comme son nom l'indique- consiste à se valider soi même, à s'accepter soi-même. Cela passe d'abord par se comprendre soi même, et là je peux entendre que tu ai envie de passer un test. Et si jamais tu es rongé par la curiosité et que tu veux absolument passer un test, il faudra effectivement trouver un psy gentil, ouvert, et qui connaisse le sujet des hpi sur le bout des doigts.

Par respect , je donnerais pas de nom. Mais je connais quelqu'un sur ce forum , irl (et il n'est pas le seul) a avoir été diagnostiqué "fou" ou skisophrène (je me rappelle pas exactement).
Bref, le gars savait qui il était, mais les psychiatres ne voulaient rien entendre, traitement obligatoire. C'est du grand délire , elle est où la liberté ?

Vivons heureux=> vivons cachés Wink
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Message par Invité Mer 14 Juin 2017 - 1:25

Merci pour ton apport Benoit, c'est vrai qu'on pourrait imaginer que j'ai un complexe d'infériorité ou je ne sais quoi d'autre encore, je vais annuler tous les RDV que j'ai, je n'ai pas besoin de cela, je le sais depuis le début, mais mes parents m'ont poussé à le faire car ils voulaient m'aider, mais ce n'est pas aussi simple, en bref je vais juste vivre comme une personne lambda, tranquillement mais sereinement, je crois que le plus simple est de ne pas faire ce test, car il m'influencera toute ma vie, je n'ai pas besoin de connaitre cette chose sur laquelle je me baserais, ce sera peut-être un frein à mon développement et ce n'est pas ce que je souhaite.

Il est préférable de vivre cachés en effet, toutes données pouvant être utilisées contre moi par la suite, en ma défaveur ou autres, je ne crois pas avoir besoin de cela, il me faut juste calmer mon ego, je ne suis pas Dieu, loin de là, mais ce n'est pas facile de contrôler cet ego, cette envie de dominer et de diriger, c'est contre nature, enfin bref merci à toi Benoit, je m'en vais faire ma vie tranquillement sans problème et sans que l'on me prescrive des médocs que je ne prendrais pas !

Il est parfois certainement préférable de ne pas connaitre la vérité dans certains cas, surtout dans le cas où cela devient obsessionnel, car beaucoup de témoignage montre que les gens n'arrivent pas à se sortir de ce résultat, qui les bloque que ce soit dans un sens ou dans l'autre, mais il est difficile pour moi de supprimer ce terme QI, je finirais certainement par le classer dans la zone "mieux vaut ne pas savoir" ou "ne mesure aucunement l'intelligence globale".

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Message par meï Mer 14 Juin 2017 - 9:42

kLaan a écrit: je le sais depuis le début, mais mes parents m'ont poussé à le faire car ils voulaient m'aider, mais ce n'est pas aussi simple,
et bien avis perso, si tes parents- que tu as la chance d'avoir - veulent vraiment t'aider, explique leur ce qu'est le hpi, (fais leur lire un document bien fait par exemple ou un livre simple d'accès, afin qu'ls comprennent que tu dois aller voir un véritable professionnel (il y en a dans totues les gandes vlles) , quitte a mettre de coté quelques mois ou étaler les paiement -(les pros le font tous.)- et pas aller nimporte où où on te collera un diag erroné et des medicaments.

parce que moi au contraire, je suis persuadée que cette question sera dans ta tete toute ta vie, tant que tu n'aura pas "verifié"(je fais partie de ceux qui ne peuventpas avancer sans certitudes...pour me construire mieux sans faire du" faux" que je ne suis pas)
dès que j'ai compris que mes enfants etaient hpi, (suite a des bilans), et ce que ca representait,  moi qui n'y connaissais rien, ai aussi compris que j'etais sans doute concernée..et le doute m'a été impossible (vu mon passé chaotique je devais savoir) et j'ai foncé voir une psy specialiste (jetais seule a lepoque avec mes trois enfants  en reprise d'etudes mais j'ai quand mme fais cette depense etalée...trop important et je ne regrette rien.ca fait un petit choc sur le coup, surtou quand on s'est cru fou ou débile, puis ca aide à depasser totu ça.)

même si ca n'est pas aujourdh'ui, cete année ou dans les années à venir, (et pourtant tu sembles en avoir besoin), fais le a un moment avc un bon psy, ca te soulagera et tu pourra come je l'ai fais passer a autre chose, meme dans ton quotidien tu sera appaisé de cet "agacement" que lon peut ressentir d'etre en decalage des (de la plupart des) autres..(en partulier à ton âge) .enfin c'est mon avis.

bonne route.
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Message par cracocrac Mer 14 Juin 2017 - 10:04

Je comprend pas KLaan tu dis qu'il y a une grosse différence entre tes capacités et ton entourage, ton travail... Tu as de la mémoire ? Normalement entre des réflexions biens senties et vérifiées (surtout dans un complexe d'infériorité qui en dénouant sa pensée peut se transformer en complexe de supériorité -en fait c'est une névrose et tu ne communiques pas naturellement...)
Le terme QI vient d'émissions médiatiques, de livres grands publics pour renseigner les autres et catégoriser ceux qui ont passé ces tests psychométriques.
En somme c'est une échelle de valeur totalitaire, unicitaire et un phénomène sociétal. Comme une note à un bon examen. Comment évaluerais tu la pertinence de ta pensée ?
Tu crois que des gens comme Socrate ou Nietzsche avaient passé des tests de QI ? Ça n'existait pas à leur époque. Pourtant ils avaient assez de mémoire et d'application de leur pensée pour savoir qu'elle valait quelque chose.
Ta pensée vaut quelque chose ? Une chose précise ? C'est une question profonde.
Si tu te sers de la médecine psychanalytique pour évaluer ton intellect, dis toi que c'est un rapport de discussions à deux, long, qui aboutit au dénouement de complexes ou de mémoires évacuées que le dialogue dénoue avec tes réponses et les réponses du psy. C'est un engagement. Pas un test.
Enfin bon, je pense pas que l'on discute avec une porte qui fait clic clac. Sauf si on se rend compte que la porte a une conscience et peut parler. Généralement ces portes n'ont aucun humour ou si bizarre (via Philip. K. Dick).
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Message par lunette Jeu 15 Juin 2017 - 3:00

Hello,
j’arrive sur ce sujet (que j’ai lu attentivement en diagonal ;-) ). Je suis d’accord avec “presque” tout ce qui a été dit: la spécialisation du personnel médical (ou son in-formation), le risque que peut présenter de se révéler autant lors d’un premier entretien, l’idée de freiner (plus ou moins “trop tard” ?)...
j’émets quand même quelques réserves ( Rolling Eyes ).

“Vivre cachés” ? Comment ? Cachés de qui ? De quoi ? De “tout ça” ?
Je me dis que se découvrir nécessite de se montrer. Coincée au fond de ma grotte, j’espère me tromper… Au delà des fora et du reflet du miroir de mon salon, c’est en m’acceptant sous le regard des autres IRL que je parviens à connaître d’autres des mécanismes dont je suis capable.
(parfois je décide que les autres vont "trop vite" pour moi et je bloque toute seule comme une grande Crying or Very sad  )

J'ignore quel est votre besoin vis-à-vis du test. La mesure et la confirmation sur la base de l'échelle de Wechsler peut être indispensable à certains. Passer un test, c’est peut-être un moyen de se donner une nouvelle étiquette, de s'affranchir de celles qui ont été collées jusque là, d’obtenir le droit d’être un chiffre sur une courbe, d'obtenir le droit d'être un percentile dans une statistique. C’est peut-être aussi un moyen de trouver une piste lors d’une quête ou une explication lors d’un constat. C'est peut-être un jeu.
Vous lisez ici même que les avis sont partagés.

Annuler tous les rendez-vous déjà pris ? Non.
Y aller et en profiter pour expérimenter une rencontre avec un psychologue ou un psychiatre. Apprendre à lui parler (et à se taire… Fouet (²) ). Apprendre à l’entendre (³). Le laisser se faire son propre avis et admettre ses idées (4) (ce qui est difficile pour un grand nombre de patients entrant en thérapie avec un diagnostic déjà en tête).

C'est un avis perso hein !
Mais je m'intéresse à ce que vous rapportez de ce premier entretien. Je me permets de demander si d'autres sont passés par cet entretien avec des infirmiers et s'ils peuvent apporter leur témoignage. Cet entretien a-t-il été une perte de temps ? A-t-il conduit vers un médecin qui vous correspond ?
Ce serait chouette qu'une infirmière ayant l'expérience de ce type d'entretien puisse en parler.

Merci à vous des expériences de cheminements que vous apportez.

Wechsler rencontre Socrate::

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Message par -Benoit- Jeu 15 Juin 2017 - 19:53

T'es dans le vrai, Lunette.

Je vais préciser ma pensée vis à vis de
vivons cachés

-> Ici , je rajoute juste une couche de mise en garde, vis à vis des personnes à qui on doit parler de "notre dossier" .

Si je ne me comprends pas moi même, et que j'essaie de démarrer un auto diagnostic, je vais chercher dans ce que je connais, dans ce qui me parle. Je connais le phénomène de " l'effet puit " (tu crois que ça te concerne alors que n'importe qui peut être concerné). Ayant ces références en tête, je sais qu'en parlant de "moi" et de ma "recherche de qui je suis vraiment", je vais
-attirer des jugements des autres ("regardez moi comment il se la pète celui là ! ")
-être diagnostiqué "fou" par un professionnel qui ne bite rien aux "haut potentiels


J'en ai fait les frais, comme vous  :
Ma personnalité n'a jamais vraiment changé, on m'a toujours  demandé pourquoi je suis trop gentil , pourquoi je comprends pas le 2nd degré, pourquoi je suis dans la lune, pourquoi je philosophe sur le sens de la vie, la liste est longue .
Avant, quand je ne me connaissais pas, je ne réponds pas à la question, les autres enfonçaient le clou , et comme j'avais une estime de moi pas brillante, je m'excluait volontiers .

Pendant ma transition de ma "connaissance de moi", j'ai appris que j'étais "surdoué" . J'ai compris que les gens s'attardaient beaucoup sur l'idée reçu d'un mot, et moi le premier !!!

Surdoué = petit génie
hypersensible = chiale pour rien
autiste = profondément "à la masse".

Du coup, comme le mot autiste désigne aussi bien des attardés, que des génies reconnus, alors je préfère dire aux gens que je suis "autiste", ça passe mieux que zèbre ou surdoué. Disons que c'était mon explication "passe partout" au cas où je serais trop philosophe, trop tête en l'air etc.

Maintenant que je sais beaucoup mieux qui je suis, je sais que "autiste" engage quand même pas mal de préjugés.

Je comprends comment je fonctionne et je n'attends pas des autres qu'ils soient patients ou compréhensifs envers moi. Je m'en fou, je ne leur en veux pas, je n'ai pas d'attente, j'aime les autres comme ils sont.

Du coup, je ne dis rien, je continue de faire la caméléon quand c'est nécessaire.

Bref, lisez des bouquins, rencontrez des gens sympas, des zèbres par exemple. Mais n'allez pas voir des psy si vous n'êtes pas sûr et certains qu'ils sont au courant du phénomène zèbre Wink
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Message par Invité Jeu 15 Juin 2017 - 22:05

J'ai annulé les 2 RDV de psychiatres, pour ne pas avoir à prendre de médocs, mais le RDV de psychologue je vais le garder, histoire de voir ce qu'ils vont me fournir en face, voir si il ou elle connaît le sujet, et si il ou elle ne le connaît pas, je lui expliquerait, après maintenant que j'ai fais l'entretien il est un peu trop tard pour faire marche arrière et puis j'ai envie de connaitre mon score, je suis joueur et après tout il faut prendre quelques risques dans la vie.

Merci pour la contribution lunette Smile

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Mon premier entretien avec des infirmières d'aide aux psychologues. Empty Re: Mon premier entretien avec des infirmières d'aide aux psychologues.

Message par lunette Ven 16 Juin 2017 - 5:46

Merci à vous, je suis contente si j'ai pu apporté quelque chose à quelqu'un  Smile

«si il ou elle ne le connait pas, je lui expliquerait» ?
C'est juste le résultat d'une expérience perso: si le thérapeute face à qui je suis n'est pas averti d'un sujet "qui sort de l'ordinaire", je n'essaye pas de le lui expliquer. S'il est ouvert et que je suis en confiance, je vais peut-être lui glisser un indice ou deux et voir sa réaction. Ma logique n'est pas forcément la sienne (ou l'inverse). Comment j'en suis arrivée là ? Heu... (ma mémoire s'est envolée ?) Autant que le psyho-traiteur se fasse sa propre idée.

«je suis joueur»
un jeu qui peut être intéressant à l'occasion de votre rencontre avec le médecin du CMP:
comment comprendre les réponses qu'il peut vous apporter, comprendre comment lui amener vos questions, l'entendre...

Certains psychologues, non spécialisés, peuvent être d'excellents fils conducteurs, qui peuvent vous permettre d'obtenir de nouveaux liens et de nouvelles idées à explorer (enfin, moi j'dis ça Laughing )

@-Benoit-, te répondre réclame un calme que je n'ai pas actuellement. Je reviens d'ici quelques heures ;-)

Merci à vous.

lunette

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Message par lunette Ven 16 Juin 2017 - 13:16

«Du coup, je ne dis rien,
je continue de faire la caméléon quand c'est nécessaire. »
bounce  bounce En cas de besoin, hop, le coup du caméléon. Attention, l’abus de masque peut nuire à la santé…
Naaan ! C’te blague !  Cool

En fait, il y a pleeeeiiiiiiinnnnn de mots qui me donnent envie de rebondir dans l’écrit de -Benoit-
alors… pavé !

Salutàtùs !

Donc…
chouette Wink : si
T'es dans le vrai, Lunette.
est vrai, je suis contente !

-Benoit- a écrit:n’allez pas voir des psy si vous n’êtes pas sûr et certains qu’ils sont au courant du phénomène zèbre
Là heu… je trouve que c’est nier le médecin généraliste pour n’entendre qu’un avis orienté (donc biaisé ?) du spécialiste. Est-ce que vous pouvez m’expliquer ?

«J'ai compris que les gens s'attardaient beaucoup sur l'idée reçu d'un mot, et moi le premier !!!»
d’où l’intêret pour certains de passer par des psy qui ne sont pas spécialisés: expression d’une volonté de renouer le dialogue sans biaiser les idées de l’interlocuteur, apprendre à se parler et à s'écouter avec quelqu'un à qui je n'induits pas mes idées.
Avis perso encore une fois: je trouve qu'un psy généraliste n'est pas inintéressant. Il peut m'apporter un regard sur une partie de moi que je ne perçois pas.
(je reviendrais éclaircir un peu ce point je crois Wink)
«vivons cachés»
au moins vis à vis des personnes à qui on doit parler de notre dossier ?
Comme ça je suis d’accord. Exposer le cheminement peut être source de divergences importantes entre celui qui raconte un vécu d'une expérience et ce qu’en comprend le thérapeute.
De fait je rejoins cette idée: l’effet Barnum peut amener à un point que la logique de l’autre peut ne pas être dans la possibilité de comprendre.

J’en reviens à ce que j’écrivais précédemment: laisser l’autre se faire sa propre idée du chemin, qu’il soit psy ou pas !

-Benoit- a écrit:Ayant ces références en tête, je sais qu'en parlant de "moi" et de ma "recherche de qui je suis vraiment",

je vais
-attirer des jugements des autres ("regardez moi comment il se la pète celui là ! ")
-être diagnostiqué "fou" par un professionnel qui ne bite rien aux "haut potentiels

Nous sommes d’accord :-)
Pour ce qui est d’écrire «j’en ai fait les frais, comme vous», je ne sais pas à qui cela s’adresse.

-Benoit- a écrit:«on m'a toujours  demandé pourquoi je suis trop gentil , pourquoi je comprends pas le 2nd degré, pourquoi je suis dans la lune, pourquoi je philosophe sur le sens de la vie, la liste est longue .
Avez-vous les mêmes interrogations ou sont-elles celles de votre entourage ?

Je ne pense pas “avoir changé”. Je pense que ce qui a changé, c’est la perception que j’ai de moi.
Je retrouve encore une fois le défaut de l’estime de soi dans vos écrits.

(“j’m’maime bien quand même” !).
Je cherche sur ce forum le récit de ceux qui ont eu les mêmes difficultés face à ce thème.

-Benoit- écrit une transition de la connaissance en soi comme d’autres décrivent une mue.
Quelles ont été vos difficultés dans ces périodes et vos moyens d’aller au bout de cet état transitoire ?

-Benoit- a écrit:Je comprends comment je fonctionne et je n'attends pas des autres qu'ils soient patients ou compréhensifs envers moi. Je m'en fou, je ne leur en veux pas, je n'ai pas d'attente, j'aime les autres comme ils sont.
Je jalouse ceux qui peuvent écrire comprendre comment ils fonctionnent… j'en suis loin !
A chaque fois que je comprends quelque chose, je découvre que mon ignorance croit devant moi (et au galop !).

Je réfléchis à la manière d'aborder un premier entretien en CMP devant deux infirmiers. Ça peut être intéressant... mais là, je m'égare toute seule, j'verrais plus tard.
Je m'excuse, mon écrit est en désordre, j'avoue avoir fait des yoyos et avoir effacer, écrit, effacer, écrit... bref, s'cuzez moi pour le bazars que j'ai pu laisser...
Au plaisir de vous lire ici Smile

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Message par Invité Ven 16 Juin 2017 - 16:45

Quelques news sur le sujet :

On est vendredi, je recontacte donc la secrétaire du CMP pour obtenir le précieux RDV avec une psychologue, et là, elle m'annonce que les infirmières et autres docteurs du conseil m'ont concocté un RDV spécial avec une psychiatre médicale spéciale, je lui dis alors que j'ai accepté l'entretien seulement parce qu'on m'avait promis un RDV de psychologue, et là elle me dit non désolé ce n'est pas vous qui choisissez, elle se met à lire mon dossier et me sort "besoin de parler et état dépressif", nous allons vous traiter LOL

Bref je lui ai dit que cela ne me convenait pas et que je ne veux pas de RDV avec un ou une psychiatre et que cela ne m'intéresse pas et que je n'attendrais pas 6 mois pour avoir un RDV de psychologue (ils ont l'air précieux les psychologues dans les CMP), je lui ai dit que je souhaitais annuler le RDV et que je prendrais un RDV chez une psychologue spécialisée et qui saurait me renseigner correctement, elle m'a dit "d'accord comme vous voudrez, au revoir" et j'ai raccroché.

C'est quand même fort, on demande une psychologue et ils vous font passer un entretien inutile pour vous diriger finalement vers un psychiatre médecin, c'est fort de café, et je pense qu'ils devraient revoir leurs façons de fonctionner, ce n'est pas en faisant manger des médocs à tous les gens qui sortent de la norme que vous allez résoudre leurs problèmes, c'est assez réducteur et vraiment pas terrible.

J'ai donc contacté 2 psychologues spécialisées dans une grande ville qui font passer des tests psychotechniques, test de QI et test TDAH, on verra bien ce que cela donnera, m'enfin j'ai été surpris par le fait que la connaissance soit aussi réduite à ces niveaux-là, de même qu'une bonne partie des psychologues des moyens villages de ma région 25.000 -30.000 Habs + possédant des masters ou des doctorats ne font passer aucun de ces tests, soit parce-qu'ils ne connaissent pas le sujets des HPI ou parce qu'ils n'ont pas acheté les tests.

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Message par ortolan Ven 16 Juin 2017 - 20:22

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Dernière édition par ortolan le Sam 16 Déc 2017 - 10:40, édité 1 fois
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Message par Kadjagoogoo Ven 16 Juin 2017 - 21:39

kLaan a écrit:je recontacte donc la secrétaire du CMP pour obtenir le précieux RDV avec une psychologue, et là, elle m'annonce que les infirmières et autres docteurs du conseil m'ont concocté un RDV spécial avec une psychiatre médicale spéciale, je lui dis alors que j'ai accepté l'entretien seulement parce qu'on m'avait promis un RDV de psychologue, et là elle me dit non désolé ce n'est pas vous qui choisissez, elle se met à lire mon dossier et me sort "besoin de parler et état dépressif", nous allons vous traiter LOL
J'dis ça, j'dis rien, mais tu as vraisemblablement tort d'ironiser de la sorte face à l'hypothèse d'un état dépressif chez toi. Car plus j'y songe et plus je me dis que, en définitive, ce n'est que cela, la (pseudo) douance : une pratique durable, âpre et investie du terrain dépressif. Si la question t'intéresse, tu trouveras éventuellement matière à reconsidérer ton refus réfractaire à la lecture de mon dernier post : https://www.zebrascrossing.net/t31141-depuis-que-je-soupconne-fortement-ma-zebritude#1296898
(La parenthèse consacrée à Winnicott t'interpellera censément, je l'espère.)

Tu adoptes là le sarcasme pour tourner en dérision ce pré-diagnostic (purement spéculatif ; rien de définitif ici) peut-être par pose (la crâne désinvolture qui est l’apanage de la jeunesse ; disposition aggravée chez le HP, lorsque celui-ci est confronté à un diagnostic psy allant à l’encontre de ses aspirations « omniscientes ») ; et/ou peut-être pour te défendre systématiquement d’une éventualité qui t’humilie : la possibilité de ce terrain dépressif, chez toi, qui serait la principale « excuse » de ta lucidité, de l’intelligence et de l’hypersensibilité qui en découlent logiquement. Kierkegaard : « La résistance est le péché de l’intelligence. » A méditer, pour comprendre ses réticences, de l’intérieur.

En tout cas, cette secrétaire n’a pas tort lorsqu’elle (essaie de te raisonner et, pour ce faire) te rappelle que ce n’est pas toi qui décides le régime de tes soins et les modalités de la formule adéquate à ton mal. Mais t’inquiète, tu en trouveras des tas, des praticiens complaisants, ravis de te délester de quelques centaines d’euros encombrantes, et prompts à cultiver cette illusion, chez toi, que tu peux choisir ton traitement à la carte. L’époque veut cela : le patient pose une question en exigeant une réponse intrinsèque à ses préjugés.
Et si la réponse que tu es en droit d’attendre procède effectivement d’un principe d’immanence (« [P. oppos. à activité transitive] Mouvement, activité immanent(e). Opération de l'esprit dont la caractéristique est de s'achever au sein du principe d'où elle émane. L'action morale est une activité immanente parce qu'elle procède de la libre décision du sujet et vise à l'amélioration de celui-ci (Thinès-Lemp. 1975 ») , tu ne pourras vraisemblablement pas, si jeune que tu es, faire l’économie d’un analyste, qu’il te faudra savoir utiliser (et non pas manipuler) à ta guise, suivant ce que préconisait un Winnicott enfin détrompé au crépuscule de sa carrière induite en erreur. (« Si tu fermes la porte à toutes les erreurs, la vérité restera dehors. » — Tagore) L'analyste sera le moyen détourné par lequel tu reviendras à toi, raffermi et augmenté par cet exercice d'extériorisation, pour découvrir ce qui s'y trouvait déjà, profondément enfoui : ta vérité. Je te renvoie donc, encore une fois, à la parenthèse édifiante de mon autre post.

kLaan a écrit:C'est quand même fort, on demande une psychologue et ils vous font passer un entretien inutile pour vous diriger finalement vers un psychiatre médecin, c'est fort de café, et je pense qu'ils devraient revoir leurs façons de fonctionner, ce n'est pas en faisant manger des médocs à tous les gens qui sortent de la norme que vous allez résoudre leurs problèmes, c'est assez réducteur et vraiment pas terrible.
Bah en même temps, tu les as logiquement alarmées, tes infirmières, avec ton inventaire apodictique (et pas trop apocalyptique, j’espère !?) de la conjoncture mondiale actuelle, avec déballage subséquent des solutions qui s’imposeraient sensément ; dès le premier (pré-)entretien, tu avoueras que ça pique, non !?
Quant à la réponse médicamenteuse que tu sembles tant craindre là, j’en vois pas encore l’ombre dans ce que t’as lu la secrétaire, qui a seulement évoquer ton « besoin de parler ». C’est pas dommage que le duo d’infirmières ait identifié cette évidence (on va pas se mentir : tu t’épanches sur un forum et tu veux farouchement fréquenter un psychologue). Et le fait de t’orienter initialement vers un psychiatre n’infirme absolument pas cette possibilité d’une tribune, de la verbalisation participant de l’exutoire recherché, au sein d’un cadre sécurisé, médicalisé, « outillé » pour ça. Et si jamais le psychiatre t’inflige des ordonnances qui t’indisposent, bah rien ne t’oblige à te l’avaler, la pharmacopée « abusivement » prescrite, hein. Tu crois que je les gobe, moi, les médocs que mon psychiatre me recommandent avec sollicitude et professionnalisme, ces pilules-molécules dont les noms sont un défi lancé à l’hypermnésique que je suis ! Que dalle, ouais ! Mais pour sûr que je m’efforce d’utiliser les ressources de ce praticien dévoué, en matière d’espace de discussion et de confession ; et ce faisant, c’est bel et bien à l’institution des CMP que je dois rendre hommage, car sans elle, je n’aurais pas accès à cet accompagnement thérapeutique potentiellement libératoire.

Mais c’est vrai que pour le HP, ils sont à côté de la plaque. C’est dingue, tout de même : mépriser plus ou moins délibérément un concept aussi contemporain et novateur que la douance, une donnée aussi scientifique et indubitable, une notion aussi formelle et prouvée. Cela fait désordre, oui.

Désolé, kLaan, j’avais d’abord rédigé à ton intention un post plus accommodant, qui déblatérait allègrement, à ta suite, sur les CMP, stupides et obtus organes étatiques, odieux et sournois appareils d’abrutissement des masses. Mais mon PC a hélas bugué, et j’ai eu la flemme de tout réécrire sur cette même tonalité conciliante. Du coup, j’ai tout refait différemment, pour faire plus vrai et authentique. « Le propre de la vérité, c'est de manquer de complaisance. » (Victor Hugo, Les Misérables). Et donc, par déclinaison-extension, le propre de la vérité personnelle, c'est de manquer d'auto-complaisance. Wink
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Message par Invité Ven 16 Juin 2017 - 23:02

Ortolan toujours aussi violent avec moi :'(

Mais d'une autre côté il n'a pas tort c'est un centre Médico psy donc forcément, mais le fait d'avoir à sa disposition "un probable RDV" avec un ou une psychologue et ce remboursé semblait plus intéressant que de prendre un RDV avec un(e) psychologue libérale.

Merci Kadjagoogoo pour ce roman, j'ironise un peu ce fait, je sais que parfois je passe par des états dépressifs passagers, c'est génétique et familial, mon grand-père et d'autres membres de ma famille on déjà eut ces états passagers, mais cela ne nécessite pourtant pas un suivi intensif de mon état psychologique car cela ne fait que passer et puis ça va beaucoup mieux par la suite...

Le sarcasme est là pour me moquer de moi-même et de mon impuissance face à la vie, j'ai des émotions et je ne peux pas les cacher, les supprimer, tel est la vie, nous aimons les autres et ces derniers nous le rendent bien.

Je ne leur en veux pas de mépriser ce concept de douance, ce concept est surement méprisant du point de vue des autres, ça me rappelle la vidéo dans laquelle Albert Jacquard avoue que ce concept est extrêmement violent car cela sous-entend que tous les autres sont stupides et non-talentueux, cela peut-être vécu comme un traumatisme pour certains que l'on aurait dit retardés mentalement et le nombre de cas de gens mals diagnostiqués ayant réussi prouve que ces tests ne sont pas sérieux.

Sinon c'est vrai que cela semble un peu violent pour eux, sur les 250 psychologues de ma région, seulement 2 font passer des tests psychométriques et test de QI, une femme provenant du Québec Canada et une autre plutôt américaine, mais il semble que selon des tas d'autres psychologues réputés possédant un doctorat en psychologie, les tests de QI sont et je cite "de la connerie et de la folie narcissique pour tenter de prouver une pseudo-supériorité par rapport aux autres".

Il semblerait qu'ils ne soient pas fan du concept dans le coin, je peux le comprendre car le QI ne mesure que certaines facettes de l'intelligence, et nous savons aujourd’hui que l'intelligence est multifactorielle et ne dépend pas d'un seul et même élément.

Plus j'y pense et plus je me dis qu'au final, vouloir prouver ma pseudo supériorité aux autres par un test de QI montre chez moi à quel point je suis narcissique et surement idiot, je suis quelqu'un de toxique et de violent sur les jeux en ligne, j'ai 16 comptes qui ont été banni de façon permanente des serveurs de ces jeux.

La vraie liberté est surement de se dire que si on est bon ici, on l'est moins là, et que quoiqu'il arrive nous avons tous des qualités dans divers domaines, même si celles-ci ne sont pas si développées que cela, au final tout bon joueur, bon coureur, bon cycliste et j'en passe sont des gens qui se sont durement entraînés dans le domaine qui les passionnaient, c'est pour cela qu'ils sont devenus aussi bons et compétents dans ces domaines, ils ne l'ont pas été du jour au lendemain, l'acquis est donc bien supérieur à l'inné qui est vraiment négligeable et insignifiant, il ne permet que de s'adapter plus ou moins rapidement à différentes modifications de la vie.

Pour aller plus loin dans la réflexion philosophique sur les Test de QI on peut aisément voir où cela à mener certains pays comme les USA qui ont sélectionné des années durant des élèves avec des QI plus ou moins élevés sans que la situation de leur pays ne s'améliore, bien au contraire, en ayant privatisé l'école ils se sont privés de talents qui n'ont jamais pu s'exprimer notamment chez les prolétaires n'ayant pas pu inscrire leurs enfants à l'enseignement supérieur très coûteux qu'est celui des USA.

Certains suivis ont même montré que des tas d'enfants HQI 130-140 à qui l'on prédisait une superbe réussite scolaire ont allègrement échoués alors que d'autres qui n'avaient obtenu que 110 ou 120 se sont révélés bien meilleurs et ont su réussir de par leurs motivations et leur travail.

La sélection par le QI n'est donc pas une solution, le mot "intelligence" en lui-même est trop souvent utilisé pour définir quelqu'un qui sait qui possède des connaissances etc.. alors que l'intelligence est plus subtile et difficile à déceler.

Les émotions ont de gros impacts dans la réflexion et dans la prise de décision, Steve Jobs est par exemple mort car il n'a pas voulu soigner son cancer avec des médicaments et des traitements qui fonctionnaient pourtant à l'époque, il a préféré faire un régime végétarien et il en est mort, George W.Bush possédait 120 de QI et pourtant il a reconnu lui-même avoir pris de mauvaises décisions pour son pays et nous-même nous comprenons aisément que sa politique a fait plus de bien que de mal à son pays.

En bref je préfère clore ce sujet, je n'ai rien contre les infirmières, ce sont au contraire bien souvent des personnes douces, gentilles et apaisantes, pas toutes mais dans la majorité des cas elles sont bienveillantes envers les patients, vouloir tourner au ridicule ces personnes parce qu'elles ne connaissaient pas le sujet des Haut Potentiels Intellectuels n'était pas correct de ma part, de plus c'est moi qui ai fait la démarche d'aller les consulter donc je suis le coupable, ces dernières ne sont pas formées pour cela et puis c'était à moi d'avoir l'intelligence de prendre RDV dès le départ avec une psychologue connaissant le sujet, même si pour finir, je vais prendre RDV avec une infirmière ne connaissant pas le sujet, juste pour discuter, parceque je n'ai pas envie d'être là pour m'auto-gratifier, juste là pour partager mon impuissance face à ce système mal conçu dans lequel nous vivons.

Au final on ne devrait pas dénigrer les autres ou les accabler mais plutôt leur permettre de se mettre au même niveau que nous en les faisant s'élever grâce à la pédagogie, à l'information, la compréhension, par des exemples simples et vulgarisateurs.

Merci d'avoir participé en tout cas, les contributions de chacun ont été utiles, le sujet est clos, l'intelligence c'est peut-être de ne pas savoir pour justement ne pas émettre de jugements à tout va sur les gens qu'on ne connaît pas vraiment, pour justifier notre propre échec dans la vie, certaines personnes que je pensais idiotes à une époque m'ont surpassée et de loin, je dois donc faire preuve d'humilité et respecter le fait que chacun à un potentiel caché et qu'il l'utilise quand il le veut, quel que soit le domaine.

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Message par ortolan Ven 16 Juin 2017 - 23:21

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Dernière édition par ortolan le Sam 16 Déc 2017 - 10:41, édité 1 fois
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Message par I am So Sure Sam 17 Juin 2017 - 0:19

Et votre médecin ? que dit il ?
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Message par Invité Sam 17 Juin 2017 - 0:27

Mon médecin généraliste ?

Ahaha la bonne blague, il faut attendre un délai de 3 à 6 semaines pour obtenir un rendez-vous avec tellement il est demandé.

J'ai toujours à faire à des remplaçants, donc je ne leur parle pas de cela, je trouve ça trop personnel pour en parler avec eux...

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Message par I am So Sure Sam 17 Juin 2017 - 1:57

Pour discuter et alimenter l'échange uniquement, je posais cette question car pour ma part je ne suis pas diagnostiquée, par contre par un autre biais (expertise professionnelle pour être claire et dans une procédure plus administrative que médicale) j'ai eu la chance d'être vue par une chef de clinique psychiatre.
De fait j'en ai vu ensuite une deuxième, psychiatre,
que j'aurai donc vu 4 fois en deux ans mais pas directement pour le sujet de la douance mais indirectement si. Ca m'a suffit de ne pas rentrer dans les détails et d'indiquer à la dernière vue qu'éventuellement puisqu'elle me voyait mal, de par sa profession mais limitée pour m'aider, que je ne souhaitais pas mélanger les sujets, mais que bien évidemment en repassant par mon médecin, je reprendrais si besoin, pour la thématique douance rendez vous avec elle. Cela pour poser le contexte de mon propos :

Suite à cela j'ai du changer de médecin, le mien étant parti hors région, évidemment prise par des événements et par ce sujet de la douance depuis un moment, je lui en ai parler directement mais pour le dire que je ne voulais pas en parler de suite, là aussi afin de discuter de patient à médecin et non pas de "je suis sûrement ceci" et de justement enclencher un rapport où mon médecin peut faire médecine  Very Happy  je trouve assez pratique, ça me repose le cerveau de laisser des personnes faire leur métier en fait. Par contre je l'ai mis au fait que pour un autre biais j'avais été vue par deux psychiatres mais là juste pour donner un avis pour un congé maladie longue durée en fait et à ma vue je préfère comme ça puisque si j'étais à traits autistiques et aussi et aussi, j'aime quand même mieux faire intervenir les intervenants dans l'ordre et particulièrement dans le domaine de la santé et je préfère aussi comme je l'ai dit à mon médecin avoir un pilote qui me conseille et m'oriente. Bon là dessus il a répondu positivement au fait que je lui dise, pardon du terme, : "je n'ai pas de "crises" de douance", à savoir je n'en souffre pas en fait et je souhaiterai aller re consulter un psychiatre comme j'ai pu le faire avant,
petite pour le divorce de mes parents,
de mon propre chef suite au cancer/décès d'un proche,
justement uniquement si de nouveau, certains appellent cela des accidents de la vie, m'arrivaient et uniquement si lui en tant que médecin soit me disait ne pas être compétent aussi un peu dans le domaine de la douance et si besoin il m'orienterait soit si en tant que médecin il n'a pas envie et il a le droit à mes yeux de ne pas mettre ce que moi j'appellerai encore une "spécialité" dans son métier.
Te lire, je me permets, je te tutoie, m'a rappelé cela, le fait que la première chef de clinique m'a mise en doute au départ "de quoi ? de où " et j'ai trouvé ça très bien, je lui ai répondu "mon de quoi, de où" et là dessus, à l'époque je lui ai ajouté : je ne veux pas être un truc où il n'y a qu'un bouquin dessus", elle a acquiescé, m'a dit quelques trucs qui restent entre elle et moi. Éventuellement je demanderai à mon médecin de reprendre tout ça, si besoin contact avec ces deux psychiatres donc et je l'ai tuilé aussi avec mon ancien médecin, je ne sais pas si je préfère faire encore comme cela et voir qui sait en plus un jour un spécialiste douance, mais ce que tu as raconté, voici le lien avec ton propos, semble exactement ce que j'ai voulu surtout évité. Je vais le dire comme cela, aller voir quelqu'un direct en douance en peu perdue et surtout perdue dans des cases que j'ai toujours eues parce que ça m'évite encore de me demander tout un tas de choses. Je pense que si tu avais parlé à ton médecin, peut être que "état dépressif - besoin de parler", cela t'aurait moins heurté ? J'ai eu la chance et là encore d'avoir des médecins où justement je pouvais discuter un peu et qui sait donner au premier abord l'air d'un état dépressif et de fait de discuter, d'avoir un avis par quelqu'un d'autre que moi. De ce que je lis de pas mal de parcours, le "surdoué" bosse à mes yeux beaucoup, il se renseigne sur le boulot du médecin, du psychiatre, du psycho, du.. et du ... et du... pour ma part je pense que ça m'aurait rendue dépressive  Very Happy  en savoir trop et trop vite sur le sujet de la douance, ingérer du médical, des avis différents par différents prismes de différents métiers sur la douance....
J'ajoute que si ton médecin est fort pris, le pendant positif, c'est qu'il doit être bon (mon dentiste met des rendez vous à 5 mois sauf urgence, je le garde, c'est un doudou, il est pro, il a comme mon médecin pris des devants en dentisterie me concernant).
Du coup je souhaitais peut être te partager mon expérience à moi par rapport à ça, à des possibilités de faire les choses. J'aurais ton age, je pense que je prendrais les deux tuyaux : je garderai un pied dans le parcours normé si on peut appeler ça comme ça (sinon corrigez moi sans souci) pour ne pas en déconnecter en fait et aussi ce que je ferais donc aussi quand même si besoin par la suite à mon age, via mon médecin comme dit un parcours, des visites psy doué, comme ça les choses seront à mes yeux distinctes et rassurantes.
Parce qu'en fait en lisant les autres avis je suis un peu d'accord avec tout mais pas plus particulièrement avec un seul et ça ça vient donc d'un parcours différent, un peu mélangé aussi peut être ou pas en fait. J'ai peut être fait déjà des démarches douance en voyant un psychiatre même sans en parler, car justement j'estime encore aujourd'hui que ce n'est pas et tant mieux parce que la douance ceci cela, que des parties ne restent pas similaires à un dit normo pensant. A savoir, je n'ai pas le sentiment que je ne pourrais pas un jour cumuler une dite dépression active de dit doué et une dépression comme tout le monde. En cela j'aime bien moi que justement soit des personnes ont écrit un livre sur leur parcours de vie, soit Gauvrit, soit JSF, Petit Colin Very Happy, à ce jour sauf exception, je n'ai lu aucune personne dire que l'un ou l'autre racontait n'importe quoi et ça c'est chouette je trouve parce que au lieu que n'existe alors qu'une seule voie pour un surdoué dans la vie de n'être que surdoué et c'est par là, et c'est telles études, telles névroses... ça me donne le sentiment que ça laisse le choix, des routes diverses, des champs ouverts. Et pour moi un bon médecin reste tout de même à mes yeux la meilleure personne pour en discuter. On dit encore "médecin de famille". Ca sous entend une promiscuité et qui me semble encore plus à tout propos, light et non pas de suite la case on vous hospitalise ou pas ?. Je prends un exemple à coté comme un boulot quoi, j'ai vu des personnes sauter des cases et se vautrer ou se sentir mal. Et c'est ma façon de voir, de "vieille", douée ou pas on s'en fout que de continuer comme avant de guider avec ce que je sais des personnes plus jeunes. Et justement en partant plutôt de lui demander ce qu'il veut ? doué ou pas, pareil à mes yeux à ce stade commun à tous et toutes dans la vie, ça me bloquerait moi, de commencer à réfléchir ma vie par ce biais là en fait. Et ça me bloquerait aussi de désormais ajouter à "tu as envie de quoi ? de vivre comment ? où ?" plutôt que d'ajouter, comme tu es peut être doué, "tu as envie de quoi ? de vivre comment ? où ? et si effectivement la douance intervient dans la conversation, là oui en parler ici, à des spécialistes. Je n'ai pas vécu cachée, j'ai vécu une vie qui me convient et donc du coup cette découverte, oui bon hormis le fait que c'est une confirmation, des explications, des maux, c'était déjà moi donc j'aurai vécu pareil, la preuve j'ai pas changé de métier, de mari, de mode de vie, de modes de moi. Donc un médecin me semble plus cohérent, un jeune me dit je me sens mal, je souffre de la société, je trouve que je pense bizarre, je me sens dans ma peau au milieu des autres, je lui dirais comme j'ai dit à des parents d'un petit qui me tilte de ces 3 ans à l'époque des sphères autististiques ou/et doués. Du coup son papa m'a parlé de son enfance... ça confirme certaines choses, bon....  Very Happy mais ce bouchon il est petit et ça va là l'école et pardon mais pour moi 22 ans c'est encore dans "bouchons", je trouve que se chercher peut être complexe, il faut sa vie entière et aussi que ça peut être encore plus complexe de devoir analyser alors tout seul, qu'est ce que je veux, de quoi j'ai envie ? en plus alors le test, je vais te dire moi j'ai décidé comme j'achète un pain au chocolat ou une chocolatine, est ce que j'ai faim ? et est ce que je veux un petit pain. Aller passer un test pour moi ça répondra à un besoin ou à un mal et de plus j'ai voulu exposer le fait que semble t il je suis fournie en médical, j'ai un gyné aussi mais donc en divisé.
Et surtout le point important pour moi c'est est ce que les tests, font qu'on ne doit plus faire appel à personne ? et ça ça ne m'a pas semblé. Donc à mes yeux ça reste un plus mais qui n'évite pas le reste. Quand j'ai pu lire que des jeunes ont galéré en pensant par là et ici et on leur met ça. Je suis tout de suite plutôt aller vérifier si tout déconne. Sauf dans la partie spécialisée douance. Ma conclusion c'est que ça déconne nulle part. Il y a des points d'entrée pour tout le monde. Donc c'est l'inverse des "voies de garages", les spécialisés douance me semblent des voies en plus à prendre ou pas. Sinon je me serais perdue. Donc se fermer des portes parce que surdoué, ça me fait comme ça parfois. Se laisser tous les choix et du coup parce que surdoué encore plus, là oui ça me va. Fonctionner comme cela m'a permis de continuer de bénéficier de services même si c'est pour les normo pensants aussi et donc de bénéficier, ce forum, les bouquins, de plein d'avis déjà étudiés en plus par des pros, et je me sentais pas tout seule et perdue et du coup encore moins. Je trouve effectivement que mettre sa douance partout, à mes yeux ça aurait tout mélangé et ça m'aurait tout mélangé et ça ne m'aurait pas aidée en rien. J'ai même la sensation que ça m'aurait refermée, je serai restée depuis petite avec mes peurs, mes angoisses, des troubles qui sait, tandis que là en suivant des voies "normales" pour voir ce que ça donne et ça a donné, ça n'a pas coincé et ma douance c'est resté à moi, mon bazar, mon intimité, tout ça calée au fur et à mesure par des interactions et donc du médical y compris. Et ça sera pareil, je suppose qu'une psy spécialisée il est humain aussi. J'ai pas lu non plus, on sait tout, on sait tout faire, on est sûrs de tout. Je ne pense pas pour ma part que la douance n'existe, que les différences n'existent pas, que les syndromes et pathologies n'existent pas. De même pour l'intelligence et à mon avis, je vois une nette différence entre haute intelligence, haute intelligence et connaissances et haute intelligence et connaissances et fonctionnement cérébral autre que le "courant" et on peut faire des variables avec cela. Je te laisse cela comme ça pour voir si quelque chose te parle à toi, ou si rien du tout justement et si ça répond à tes questions mais pour ma part, par un témoignage où justement je ne parle pas trop de tests non passés, plutôt de contacts médicaux classiques et d'une vie classique et peut être comme telle justement parce que je n'ai pas mélanger mais plutôt laisser ça bien dissociés. De plus y'avait pas ce forum, et il est dit dans pas mal de bouquins que rien de tel que l'échange entre fonctionneurs cérébralement différents du courant ce qui démontre que justement les spécialistes en douance laissent vivre les personnes aussi normalement. Là j'ai en tête une personne ici qui me disait si on a un boulot, on se sent normale, j'ai dit oui, elle me répond et moi je cours après un diagnostic Asperger. Ca me touche fort. Parce que maintenant quand un jeune pose des questions comme toi, j'estime que soit je l'envoie ici, soit je lui parle ici mais dans ma vie je lui donne les deux voix, tu déprimes va voir un médecin et aussi vient ici et tu échangeras comme tout le monde dans la vie sur des sujets et tu trouveras des tuyaux. Mais dire prends tout par le prisme douance, ça je pourrais pas. Et pourtant doubler c'est enquiquinant, ça rallonge et ça m'a provoqué des stress aussi, oui bon untel voit chez moi un peu de lui, comment j'embranche ? de fait je remets et j'ai du (on le voit là) créer un propos qui inclut les deux choses. Je dis les choses des pincettes de ma vie et de mon BEP et j'y tiens encore plus du coup parce que peut être aussi il m'a tenu en bas, il m'a calée et ma suite de vie aussi ? tout ça m'aurait aidée à me cadrer, à avoir un entourage qui aussi bien ou mal fait me cadre, me gère, m'aide à mettre des limites, à moi, au reste, à gérer des débordements... ce fonctionnement similaire c'est une drôle de chose. Quand je le savais pas, le pape ou autre, tu disjonctes, va voir ton médecin, j'ai eu une phrase, ouh punaise alors on fonctionne pareil on peut se rejoindre mais dans la société on se rejoint ? euh ? où ? ah ben oui bonne question. donc je suis revenue à ce que tu peux lire là, à savoir mes connaissances ou potes doués les chemtrails, la société est bizarre, truc machin, va d'abord chez ton médecin parce que t'as pas l'air bien, et c'est par là qu'il faut passer dans le jeu vidéo de la société, dans l'ordre quand même et si après tu veux mettre de l'ordre, tu le feras en bonne analyse du désordre. Sinon tout le monde il voulait sauver le monde du coup et moi je me retrouvais à devoir sauver presque les qui voulaient le monde parce qu'ils allaient pas chez le médecin, prendre soin d'eux, en parler et échanger avec des personnes et ça c'est important pour sauver le monde d'aller bien soi, sinon tout le monde pourra te paraître dur avec toi, mais si tu places des choses là où c'est pas l'endroit (genre l'infirmière, elle aide à sauver des gens, pas le monde entier) Donc comme dit, j'ai tartiné un peu pour que tu puisses en prendre ou en laisser ou tout laisser, ça te laisse justement tes choix, tes idées, tes envies, tes besoins. Voici j'espère que ça sera un peu compréhensible puisque je n'ai pas souhaité tout me résumer de suite non plus, je mets au fur et à mesure en allant doucement avec moi même après cette découverte et doucement avec ces sujets qui restent néanmoins que ce soit le monde ou les gens ou les particularités sensibles à mes yeux. Et de plus d'accord ou pas d'accord ton avis, ta réaction, ect, va m'intéresser et m'aider aussi moi en fait pour moi ou pour à l'avenir justement me caler aussi mieux et pourvoir mieux aider ou du moins faire un feedback encore mieux amélioré et convenable à un interlocuteur pour lui permettre à lui de se caler par rapport par rapport à ce que je sais d'autres sujets que moi et par rapport donc à d'autres concernés par ces sujets, de la douance ou de la vie ect, ton fil et la réponse qu'il m'a généré,  inspiré, m'a déjà fait avoir d'autres idées, d'autres phrases, d'autres réflexions. Et je préfère encore et toujours laisser "l'autre" se déduire, se trouver, se décider, et oui surtout choisir. En cela, encore, ce forum comme la vie en société, permet justement à mes yeux d'alimenter son référentiel et de l'avoir toujours, diversifié, si tout le monde du coup était d'accord et avait fait pareil, ça n'aurait aucun intérêt, comme de n'avoir que son référentiel que de soi.... Donc le comment moi j'ai fait, plutôt que le "il faut", "tu dois", et en plus justement ça permet d'utiliser son cerveau. même avec un référentiel venant de la norme, y'a matière à réflexion pour soi, pour faire son Tétris mental, son Tétris de vie. Echanges de briques quoi  Very Happy  Smile
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Message par ISIS75 Lun 7 Aoû 2017 - 10:23

kLaan a écrit:Bonjour à tous,

Voilà aujourd'hui je fais le premier pas, je suis allé faire l'entretien convenu avant la rencontre avec une vraie psychologue.

Cet entretien comprenait 2 infirmières (I.D.E psy ou psychiatres ou infirmières médico psy),  l'une était assez vieille surement présente depuis de nombreuses années,

et l'autre celle avec qui j'ai fais l'entretien était bien plus jeune (surement une stagiaire ou apprenti inf en formation), bref ces dernières devaient m'évaluer pour une future rencontre

avec un ou une psychologue.

Elles m'ont assurée qu'elles allaient choisir mon ou ma psychologue car elles étaient habilitées à le faire, dubitatif, mais pourquoi pas...

On a donc commencé l'entretien, elles remplissaient mon dossier, nom, prénom, etc...

Ensuite elles m'ont posé des questions sur ma vie, sur les raisons de ma présence ici, pourquoi je souhaitais voir une psychologue,

je leur ai répondu que je souhaitais être testé pour le TDAH et aussi que je souhaitais passer un test de QI, le WAIS 4, soit le plus récent,

elles avaient l'air d'être surprises comme si elles n'avaient jamais vu cela auparavant, en posant des questions du genre "wais quoi monsieur ?",

"un test de qi c'est quoi ?" me demande la plus jeune, la plus vieille "hmm d'accord un test de qi" mais pourquoi faire monsieur ?,

on comprend de suite qu'elles ne sont qu'infirmières et que cela n'est pas de leur domaine, bref j'étais un patient qui n'avait rien de normal,

je leur ai ensuite expliqué que je n'avais pas une façon de penser semblable à la norme, là aussi elles ont voulu comprendre, mais en fait non,

car cela ne pouvait pas être possible pour elles.

Je leur ai expliqué les problèmes auxquels notre monde est confronté, mes problèmes de rapports familiaux, la différence énorme entre mes capacités,

moi-même et mon entourage, et cela leur paraissait difficile à comprendre, bref j'ai fini avec la tristesse, de l’incompréhension de l'autre et de ses

envies d'un monde meilleur et elles m'ont raccompagné, l'entretien fut assez court, 20-30 minutes grand maximum, elles ont senti quelque chose en moi qui les a effrayé,

j'ai du ouvrir la porte pour sortir, pourtant je ne pense pas être effrayant, m'enfin voilà maintenant je n'ai plus qu'a attendre et on me donnera rendez-vous

avec un ou une psychologue me correspondant, je pense que cela risque d'être très intéressant, affaire à suivre.
hello j'ai pas tout compris et j'aime pas lire les posts longs mais pour avoir passé le test de manière gratuite je peux te dire que pour ma part, je suis allée voir un psychiatre. Il n'y avait pas d'infirmière. Ensuite c'est une psychologue (neuropsy ?) qui m'a fait passé le test (les psychiatres ne font pas passer de test écrit) et le psychiatre m'a revue après. En espérant que celui puisse t'aider.
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Message par -Benoit- Lun 7 Aoû 2017 - 15:09

@ Isis...:
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Message par ISIS75 Lun 7 Aoû 2017 - 15:32

@benoît : si tu me paies, je veux bien passer plus de temps sur le forum et lire même les interventions qui me font mal aux yeux du début jusqu'à la fin Wink
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