Et si je m'étais trompé d'objectif ?
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Et si je m'étais trompé d'objectif ?
Et si je m’étais trompé d’objectif ?
J’arrive sur ce forum sur fond de problèmes affectifs. Après un énième échec, je ne me suis jamais senti aussi mal. Après avoir touché le fond une fois de plus, je vais faire comme à chaque fois… Panser mes plaies, et remettre mon moral tant bien que mal sur les rails.
Et à nouveau je ferai le maximum pour me donner les moyens d’atteindre mon objectif, c'est-à-dire : fonder une famille. Avec quelques différences cette fois-ci : le « tic-tac » de mes 37 ans qui me mets encore plus de pression ; plusieurs amis en moins (de mon propre choix, leurs influences devenaient trop négatives – j’en ferais peut-être un autre sujet) ; un soutien familial qui devra être moindre (ils en ont déjà assez fait).
Mais il y a aussi une nouvelle question qui me rend dingue pour l’instant. Est-ce que si j’atteins mon objectif, est-ce qu’il me rendra heureux ? Si ce n’est pas le cas, après autant d’années d'échecs, d’efforts et de souffrances… il restera quoi de moi
En partant du principe qu’il me reste encore une chance, ce nouveau doute amplifie mon anxiété.
Obtenir ce que l’on souhaite rend-il vraiment heureux ?
Ma quête à-t’elle encore du sens ?
Avez-vous un avis sur la question ?
J’arrive sur ce forum sur fond de problèmes affectifs. Après un énième échec, je ne me suis jamais senti aussi mal. Après avoir touché le fond une fois de plus, je vais faire comme à chaque fois… Panser mes plaies, et remettre mon moral tant bien que mal sur les rails.
Et à nouveau je ferai le maximum pour me donner les moyens d’atteindre mon objectif, c'est-à-dire : fonder une famille. Avec quelques différences cette fois-ci : le « tic-tac » de mes 37 ans qui me mets encore plus de pression ; plusieurs amis en moins (de mon propre choix, leurs influences devenaient trop négatives – j’en ferais peut-être un autre sujet) ; un soutien familial qui devra être moindre (ils en ont déjà assez fait).
Mais il y a aussi une nouvelle question qui me rend dingue pour l’instant. Est-ce que si j’atteins mon objectif, est-ce qu’il me rendra heureux ? Si ce n’est pas le cas, après autant d’années d'échecs, d’efforts et de souffrances… il restera quoi de moi
En partant du principe qu’il me reste encore une chance, ce nouveau doute amplifie mon anxiété.
Obtenir ce que l’on souhaite rend-il vraiment heureux ?
Ma quête à-t’elle encore du sens ?
Avez-vous un avis sur la question ?
Benkei- Messages : 9
Date d'inscription : 09/08/2017
Localisation : Brabant Wallon (Belgique)
Re: Et si je m'étais trompé d'objectif ?
Bonjour Benkei.
Mais est-ce le bonheur que tu veux atteindre, ou un idéal ? Car je pense que tu pourrais bien prendre l'un pour l'autre...
Je dirais, il restera toi et ta base fondamentale. Tu n'es pas né/é avec ce projet, il est venu à toi à travers les expériences et les années de vie. Qui étais-tu donc avant tout cela ? (Et bien, je pense que tu étais déjà quelqu'un/e !)
Pour faire simple, je te suggère juste deux voies d'analyse parmi d'autres, pour te pas te pousser à te perdre dans une réflexion circulaire.
Cas 1 : Tu as atteints ton objectif. L'étape suivante peut être simplement un dérivé de celui-ci, comme par exemple, un couple qui aurait l'objectif de fonder une famille. Ça y est c'est super, ils y sont arrivés ! Ils ont à présent 2 filles et 1 garçon et leur part de bonheur quotidien est comblée. Ensuite, peut venir le projet de l'adoption d'un enfant issu d'un pays en conflit ou bien même devenir parrains d'une école pour orphelins. Et ça, ça peut joliement occuper déjà dix nouvelles années d'une vie.
Cas 2 : tu n'as pas réussi à atteindre ton objectif. Alors, il faut regarder comment fonctionne ses propres fondamentaux, et tant que la vie te donne encore un souffle, tu parts à la conquête d'un autre Everest. Et sans doute également que tu ne garderas pas d'amertume d'avoir échoué sur un premier projet de vie si un second te comble d'autant de bonheur. Voire plus que ce que tu avais misé sur le premier objectif non-atteint.
Car, finalement, est-ce simplement LE projet qui compte le plus à tes yeux, où bien proprement dit, un “état de bonheur” à atteindre ?
Au plaisir de te lire ici par la suite.
Hig
J'ai un avis, mais ce ne sera pas forcément celui d'un autre. A mon avis, c'est le cas de le dire, c'est la tendance de toutes les opinions reçues qui te permettra d'avoir un avis d'ensemble. Libre à toi d'en déduire après coup le cap que tu veux choisir.Avez-vous un avis sur la question ?
Le bonheur a tellement de formes différentes et peut se voir à des moments si particuliers (parfois pendant le moment parfait, parfois juste après, parfois longtemps après, parfois jamais) qu'il est impossible de te donner une réponse tranchée. Si une recette existait, ça se saurait depuis belle lurette.Benkei a écrit:Est-ce que si j’atteins mon objectif, est-ce qu’il me rendra heureux ?
Mais est-ce le bonheur que tu veux atteindre, ou un idéal ? Car je pense que tu pourrais bien prendre l'un pour l'autre...
Je pense comprendre ce que tu veux dire. En fait, tu exprimes là sans doute la peur du vide, cette peur qui peut stopper inopinément toute perspective d'avancer dans la vie, et rend brusquement l'âme en panne sèche.Si ce n’est pas le cas, après autant d’années d'échecs, d’efforts et de souffrances… il restera quoi de moi
Je dirais, il restera toi et ta base fondamentale. Tu n'es pas né/é avec ce projet, il est venu à toi à travers les expériences et les années de vie. Qui étais-tu donc avant tout cela ? (Et bien, je pense que tu étais déjà quelqu'un/e !)
Pour faire simple, je te suggère juste deux voies d'analyse parmi d'autres, pour te pas te pousser à te perdre dans une réflexion circulaire.
Cas 1 : Tu as atteints ton objectif. L'étape suivante peut être simplement un dérivé de celui-ci, comme par exemple, un couple qui aurait l'objectif de fonder une famille. Ça y est c'est super, ils y sont arrivés ! Ils ont à présent 2 filles et 1 garçon et leur part de bonheur quotidien est comblée. Ensuite, peut venir le projet de l'adoption d'un enfant issu d'un pays en conflit ou bien même devenir parrains d'une école pour orphelins. Et ça, ça peut joliement occuper déjà dix nouvelles années d'une vie.
Cas 2 : tu n'as pas réussi à atteindre ton objectif. Alors, il faut regarder comment fonctionne ses propres fondamentaux, et tant que la vie te donne encore un souffle, tu parts à la conquête d'un autre Everest. Et sans doute également que tu ne garderas pas d'amertume d'avoir échoué sur un premier projet de vie si un second te comble d'autant de bonheur. Voire plus que ce que tu avais misé sur le premier objectif non-atteint.
Car, finalement, est-ce simplement LE projet qui compte le plus à tes yeux, où bien proprement dit, un “état de bonheur” à atteindre ?
Au plaisir de te lire ici par la suite.
Hig
higeekomori- Messages : 3165
Date d'inscription : 20/03/2015
Re: Et si je m'étais trompé d'objectif ?
Bonjour Higgekomori.
Merci beaucoup pour ta réponse, je te rassure je n’attends pas une solution toute faite, juste des pistes de réflexions c’est déjà beaucoup ;-)
« Touché », c’est bien parce que je cherche à répondre à cette question que je suis troublé.
C’est un peu (beaucoup) ça . J’ai fais beaucoup de sacrifices et d’erreurs pour atteindre mon objectif, si je me rends compte à l'arrivée que tout cela n’avait aucun sens … je crois que je risque de m’en vouloir un bon moment.
Un gamin de 14 ans. C’est peut-être dur à croire mais cela remonte à aussi loin… C’est la base que je voulais donner à ma vie. C’était bien sûr pas ma seule envie ou rêve, mais c’était de mon point de vue la chose la plus importante.
Je trouve que la question posée comme ça, est plus que pertinente. Et bien disons qu’une famille est pour moi le « moyen » d’arriver au bonheur. Cela représente une certaine sécurité affective, le fait de ne plus vivre sa vie seul dans son coin, mais l’assurance de pouvoir la partager d’une manière profonde avec d’autres pendant au moins un bon moment...
En fait en écrivant là maintenant, je me rends compte que cela représente un peu un Eldorado où mes besoins seraient enfin comblés : sécurité affective, échanges, compréhension, amour …
Merci beaucoup pour ta réponse, je te rassure je n’attends pas une solution toute faite, juste des pistes de réflexions c’est déjà beaucoup ;-)
Mais est-ce le bonheur que tu veux atteindre, ou un idéal ? Car je pense que tu pourrais bien prendre l'un pour l'autre...
« Touché », c’est bien parce que je cherche à répondre à cette question que je suis troublé.
Je pense comprendre ce que tu veux dire. En fait, tu exprimes là sans doute la peur du vide, cette peur qui peut stopper inopinément toute perspective d'avancer dans la vie, et rend brusquement l'âme en panne sèche.
C’est un peu (beaucoup) ça . J’ai fais beaucoup de sacrifices et d’erreurs pour atteindre mon objectif, si je me rends compte à l'arrivée que tout cela n’avait aucun sens … je crois que je risque de m’en vouloir un bon moment.
Qui étais-tu donc avant tout cela ?
Un gamin de 14 ans. C’est peut-être dur à croire mais cela remonte à aussi loin… C’est la base que je voulais donner à ma vie. C’était bien sûr pas ma seule envie ou rêve, mais c’était de mon point de vue la chose la plus importante.
Car, finalement, est-ce simplement LE projet qui compte le plus à tes yeux, où bien proprement dit, un “état de bonheur” à atteindre ?
Je trouve que la question posée comme ça, est plus que pertinente. Et bien disons qu’une famille est pour moi le « moyen » d’arriver au bonheur. Cela représente une certaine sécurité affective, le fait de ne plus vivre sa vie seul dans son coin, mais l’assurance de pouvoir la partager d’une manière profonde avec d’autres pendant au moins un bon moment...
En fait en écrivant là maintenant, je me rends compte que cela représente un peu un Eldorado où mes besoins seraient enfin comblés : sécurité affective, échanges, compréhension, amour …
Benkei- Messages : 9
Date d'inscription : 09/08/2017
Localisation : Brabant Wallon (Belgique)
Re: Et si je m'étais trompé d'objectif ?
Re-coucou. Sympa ta réponse et merci pour le complément que tu as apporté à mes deux questions de fond.
(je reste volontaire succinct pour ce message afin de ne pas monopoliser l'échange et permettre à tout le monde de venir contribuer)
A plus tard.
Quels étaient-ils ces envies et ces rêves ? Raconte-nous en un peu, s'il te plait.Benkei a écrit:C’était bien sûr pas ma seule envie ou rêve
(je reste volontaire succinct pour ce message afin de ne pas monopoliser l'échange et permettre à tout le monde de venir contribuer)
A plus tard.
higeekomori- Messages : 3165
Date d'inscription : 20/03/2015
Re: Et si je m'étais trompé d'objectif ?
Quels étaient-ils ces envies et ces rêves ?
Et bien j’ai pu en réaliser quelques-uns :
- Une maison dans laquelle je me sente bien, ce fut dur mais je l’ai … (elle n’est pas tout à fait finie, mais je m’y sens bien).
- Arriver à faire quelque chose en musique. C’est certes toujours à un niveau amateur, mais ça me satisfait pleinement. Je n’ai pas la pression de devoir plaire à un public ou devoir me formater.
- Je voulais pouvoir cuisiner correctement. J’y suis plus qu’arrivé j’ose dire. (Etre célibataire et être sa seule victime culinaire potentielle, permet d’apprendre vraiment très vite )
- Je voulais pouvoir aussi avoir un bon niveau sportif et un corps qui me convienne. Là aussi je pense pouvoir dire que mon objectif est atteint.
Certains sont en attentes par manque de temps ou de moyens financier. Comme certains voyages ou ajouter quelques cordes à mon arc artistique (même si je ne reste pas totalement inactif à ce sujet.)
Ma vie ne tourne pas qu’autours de ma vie sentimentale (heureusement, ce serait ennuyant). Mais je dois dire que ça me manque de ne pas pouvoir partager tout cela.
Benkei- Messages : 9
Date d'inscription : 09/08/2017
Localisation : Brabant Wallon (Belgique)
Re: Et si je m'étais trompé d'objectif ?
édité : mauvaise interprétation du post
Dernière édition par danslesétoiles le Jeu 10 Aoû 2017 - 20:49, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Et si je m'étais trompé d'objectif ?
Merci danslesétoiles d'avoir pris le temps de réagir. Mais je pense que tu as pris quelques raccourcis dans ta réponse et négligé un peu le timing dans ma petite histoire. (même si je ne peux être que d'accords avec ce que tu as écrit)
Je vais me permettre de recentrer un peu ...
Alors pour moi il y a quand même certaines évidences qui sont claires dès le départ ; et ce sans avoir eu besoin d'ouvrir un livre de psycho avant.
- Le fait de savoir vivre seul : si je me supporte pas et que je ne sais pas me prendre en charge pourquoi quelqu'un d'autre devrait-il le faire à ma place ?
- Etre capable de rompre si je suis dans une situation qui ne me convient pas : c'est une question d'amour propre et de respect de l'autre.
- Et on règle ses problèmes avant d'essayer de se mettre en couple : arriver en traînant ses névroses ou sa dépression c'est quand même se tirer une balle dans le pied.
Bon ici je sais bien que ce que je vis est banal : se sentir mal après une rupture, se remettre en question, remettre ses objectifs en question... alors oui tout le monde passe par là ... et si tout le monde passe par là est-ce que ma réaction est "pathétique" ?
Personnellement je la qualifierai plutôt de normale du coup. (Et désolé je trouve ça un peu rassurant quand même).
Ici le fait que l'impact psychologique soit à la hauteur de mon investissement, et bien oui encore une fois je trouve cela normal. Etre malheureux et se questionner sur ce qui peut nous rendre heureux après un échec reste humain (et jusqu'à preuve du contraire je ne suis pas une machine).
Et tu ne crois pas qu'il est plus sain que je me pose la question de savoir si je veux vraiment encore m'investir dans une relation maintenant ?
Parce que le jour où je serai en relation avec quelqu'un, si je lui balance mon instabilité à la tronche et que je sais pas ce que je veux ... Je pense pas que la personne le vivra très bien. (Et pour l'avoir vécu dans l'autre sens, je me permettrai pas d'infliger cette situation à quelqu'un.)
Voilà j'espère que c'est un peu plus clair ;-)
Je vais me permettre de recentrer un peu ...
Alors pour moi il y a quand même certaines évidences qui sont claires dès le départ ; et ce sans avoir eu besoin d'ouvrir un livre de psycho avant.
- Le fait de savoir vivre seul : si je me supporte pas et que je ne sais pas me prendre en charge pourquoi quelqu'un d'autre devrait-il le faire à ma place ?
- Etre capable de rompre si je suis dans une situation qui ne me convient pas : c'est une question d'amour propre et de respect de l'autre.
- Et on règle ses problèmes avant d'essayer de se mettre en couple : arriver en traînant ses névroses ou sa dépression c'est quand même se tirer une balle dans le pied.
Bon ici je sais bien que ce que je vis est banal : se sentir mal après une rupture, se remettre en question, remettre ses objectifs en question... alors oui tout le monde passe par là ... et si tout le monde passe par là est-ce que ma réaction est "pathétique" ?
Personnellement je la qualifierai plutôt de normale du coup. (Et désolé je trouve ça un peu rassurant quand même).
Ici le fait que l'impact psychologique soit à la hauteur de mon investissement, et bien oui encore une fois je trouve cela normal. Etre malheureux et se questionner sur ce qui peut nous rendre heureux après un échec reste humain (et jusqu'à preuve du contraire je ne suis pas une machine).
Et tu ne crois pas qu'il est plus sain que je me pose la question de savoir si je veux vraiment encore m'investir dans une relation maintenant ?
Parce que le jour où je serai en relation avec quelqu'un, si je lui balance mon instabilité à la tronche et que je sais pas ce que je veux ... Je pense pas que la personne le vivra très bien. (Et pour l'avoir vécu dans l'autre sens, je me permettrai pas d'infliger cette situation à quelqu'un.)
Voilà j'espère que c'est un peu plus clair ;-)
Benkei- Messages : 9
Date d'inscription : 09/08/2017
Localisation : Brabant Wallon (Belgique)
Re: Et si je m'étais trompé d'objectif ?
.
Dernière édition par danslesétoiles le Dim 10 Déc 2017 - 5:47, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Et si je m'étais trompé d'objectif ?
- Spoiler:
- Parce que le jour où je serai en relation avec quelqu'un, si je lui balance mon instabilité à la tronche et que je sais pas ce que je veux ... Je pense pas que la personne le vivra très bien.
C'est marrant, j'ai sorti cette idée préconçue à ma psy qui m'a demandé pourquoi forcément la personne en face ne vivrait pas bien ce que je suis même si je suis loin d'être au bout du chemin.
L'idée qu'il faut être bien avec soi avant d'être bien avec l'autre.
Oui, c'est pas vraiment faux. Mais dans ce cas, yaurait peu de couples sur terre, et du coup peu de personnes qui se sentiraient suffisamment en sécurité pour avancer.
Quand on se sent aimé, on a plus de courage pour tenter de nouvelles choses, non ?
Enfin bref, fin du HS.
Bon. pour répondre au sujet. Sachant qu'il y a de très bonne pistes données précédemment.
En partant du principe qu’il me reste encore une chance, ce nouveau doute amplifie mon anxiété.
Obtenir ce que l’on souhaite rend-il vraiment heureux ?
Ma quête à-t’elle encore du sens ?
Avez-vous un avis sur la question ?
Il te reste une chance, que veux tu dire ?
T'as 37 ans, t'es un homme, t'as le temps.
J'ai cette envie de fonder un foyer, enfin surtout avoir des gosses, j'en ai 36, je suis périmable, là ya de quoi flipper ^^
C'est quoi exactement pour toi le bonheur ?
C'est le fait de te retrouver sécurité affective, échanges, compréhension, amour …
Ou de pouvoir exécuter tes projets ?
Tu n'en parles pas directement, mais quand on me parle de fonder un foyer, je pense forcément aux gosses, et là un truc revient dans mon esprit, qu'un ami m'a dit : "les enfants, ça rend pas plus heureux, mais tu es plus complet".
Je m'excuse, je vais répondre quelque chose qui en fait est en lien avec ma problématique du moment, proche de la tienne (séparation). Donc je vais le faire pour moi égoïstement.
Ptèt que t'y trouveras un truc pour toi.
J'avais des objectifs un peu similaires : m'installer dans une maison, me poser, construire mon chez moi, et démarrer mes projets (élevage de chevaux).
j'ai galéré pour m'installer, soucis avec la famille, toussa. J'ai mis 5 ans pour aboutir, et là, paf, me voilà pas plus heureuse.
Parce que je suis seule; seule, et encore seule.
J'ai donc tenté de rencontrer du monde, besoin de partager, et besoin sans fond de l'autre. Besoin légitime, sachant que ça faisait 8 ans que j'étais célibataire. Le succès a été trèèèès mitigé on va dire. Je me suis sentie un peu moins seule.
A côté de ça, cette installation clôturait un long projet, sachant que je suis pas habituée à finit mes projets ^^
J'ai ressenti un vide énorme. Vide de projet et vide sentimental. Alors qu'en fait, le vide sentimental je l'ai correctement vécu des années, et que j'ai passé ma vie à avoie des projets.
J'ai arrêté de monter à cheval (une des choses qui m'a portée toute ma vie), et j'ai eu besoin de me renfermer sur moi même.
Je ne suis toujours pas totalement sortie de cet état, je me bas tous les jours pour remettre en route la machine (à envie et à projets).
Mais j'ai compris un truc : c'est normal, mon besoin. C'est normal d'avoir envie d'être en couple.
Et j'ai pas besoin d'attendre la fin de ma thérapie.
Sans ça, j'aurai du mal à être vraiment 100% épanouie. Sans partage, sans amour. Sans la sécurité affective.
Je sais pas si je suis capable d'être réellement heureuse. Mais je sais que beaucoup de choses changeront dans ce que je fais de ma vie, et dans la façon que j'aurai de la vivre, le jour où je rencontrerai quelqu'un qui a envie de faire un bout de chemin avec moi.
Par contre, j'ai encore plein de trucs à comprendre, et apprendre sur moi, ya du travail.
Je laisse la porte ouverte, je rame encore, difficile d'aller vers l'autre, pas forcément évident de laisser l'autre rentrer, je pense que je suis pas prête de rencontrer quelqu'un (d'un point de vue chance de tomber sur la bonne personne).
J'ai peur, mais je sais que je dois qd même continuer à chercher.
Des fois on fait une pause, qd même, c'est fatiguant.
Mais je désespère pas vraiment. Du moins quand la tristesse de l'abandon me quitte. De plus en plus souvent. Je crois. j'espère.
courage à toi.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Et si je m'étais trompé d'objectif ?
Hello,
par expérience, je me suis aperçu qu'au delà d'atteindre l'objectif, c'est la manière qui peut jouer. Tu dis vouloir un enfant, mais veux-tu seulement un enfant? Ou un enfant avec la personne que tu aimes et tout ça.
Par exemple, moi je suis célibataire, et là je rêve de vivre une super relation. Mais je préfère encore rester seul que de vivre une relation qui ne correspond pas à mon attente. Car des fois, atteindre en partie son rêve, de manière incomplète, peut être pire.
Du coup comment veux-tu un enfant? Car tu as l'air lucide et tu t'ai rendu compte que vouloir un enfant par la pression de l'âge, tu risques d'agir à la va-vite et donc pas forcément comme il faut. La course contre la montre ne mène pas souvent au bon endroit (selon moi).
Est-ce aussi le désir d'avoir un enfant, le sien? Ou d'élever un enfant. Moi j'ai envie d'élever un enfant un jour, par forcément d'avoir le mien. Du coup l'adoption rentre en compte en un pareil cas.
Enfin avoir un enfant seul est compliqué à mon sens d'un point de vue logistique. C'est quand même du temps, de l'argent, et de l'énergie. Toujours pareil, on fantasme la paternité/maternité (mon enfant, me voir à travers lui, transmettre mes valeurs, blabla), mais bon au final, c'est hurlements, terreurs nocturnes, cris, couches, pédiatre, scolarité, adolescence, sexualité, drogue, alcool, avenir pro...etc... Même s'il y a des points positifs extraordinaires, contrairement à une voiture dont on est pas sûr de croiser des soucis, un gosse, on est sûr de les avoir à un moment.
par expérience, je me suis aperçu qu'au delà d'atteindre l'objectif, c'est la manière qui peut jouer. Tu dis vouloir un enfant, mais veux-tu seulement un enfant? Ou un enfant avec la personne que tu aimes et tout ça.
Par exemple, moi je suis célibataire, et là je rêve de vivre une super relation. Mais je préfère encore rester seul que de vivre une relation qui ne correspond pas à mon attente. Car des fois, atteindre en partie son rêve, de manière incomplète, peut être pire.
Du coup comment veux-tu un enfant? Car tu as l'air lucide et tu t'ai rendu compte que vouloir un enfant par la pression de l'âge, tu risques d'agir à la va-vite et donc pas forcément comme il faut. La course contre la montre ne mène pas souvent au bon endroit (selon moi).
Est-ce aussi le désir d'avoir un enfant, le sien? Ou d'élever un enfant. Moi j'ai envie d'élever un enfant un jour, par forcément d'avoir le mien. Du coup l'adoption rentre en compte en un pareil cas.
Enfin avoir un enfant seul est compliqué à mon sens d'un point de vue logistique. C'est quand même du temps, de l'argent, et de l'énergie. Toujours pareil, on fantasme la paternité/maternité (mon enfant, me voir à travers lui, transmettre mes valeurs, blabla), mais bon au final, c'est hurlements, terreurs nocturnes, cris, couches, pédiatre, scolarité, adolescence, sexualité, drogue, alcool, avenir pro...etc... Même s'il y a des points positifs extraordinaires, contrairement à une voiture dont on est pas sûr de croiser des soucis, un gosse, on est sûr de les avoir à un moment.
Invité- Invité
Re: Et si je m'étais trompé d'objectif ?
Pas de soucis Danslesétoiles, ton commentaire m’aura permis de préciser mon état d’esprit.
Il était donc tout sauf malvenu. Ce n’est pas toujours évident d’être clair quand on est dans l’émotionnel. Merci ;-)
Bonjour David81,
Pour préciser ce que ça représente pour moi un enfant… Pour moi un enfant ça se fait à deux et doit être l’extension d’un couple fort et uni. Sinon l’enfant risque bien d’être le catalyseur d’une future séparation.
Tu as raison, de la même manière que je ne souhaite ne pas me mettre en couple à n’importe quel prix, je n’aurai pas d’enfant à n’importe quel prix. De la même façon que je me pose toujours la question de ce que je peux apporter à l’autre quand je me mets en couple, je me poserai la même question quand le moment (si, il arrive) d’avoir un enfant se présente.
Et tu as raison, la manière est importante. Je sais aussi que je ne dois pas même perdre en chemin, je dois garder ma personnalité mes projets, si je fais sentir à ma famille qu’ils sont les béquilles qui me tiennent debout, ce projet n’aurait plus vraiment de sens pour moi. Je veux une vie équilibrée et harmonieuse.
Bonjour Chuna56,
Merci pour ta réaction.
On est sur la même longueur d’ondes, mais parfois on a des problèmes à régler avant de pouvoir se mettre en couple sous peine de construire un couple dysfonctionnel. Je pense qu’il est important de savoir le reconnaitre. Mais effectivement pas besoin d’être au top de chez top pour pouvoir espérer une rencontre ;-).
Avoir ses besoins émotionnels comblés et pouvoir se réaliser à travers ses projets, je pense que ce serait le top non ? Après je me demande si je m’y suis correctement pris jusqu’ici. J’espère bien que tous mes échecs prendront un jour un sens.
Pour ce qui est de ton histoire personnelle, je m’y retrouve un peu. Quelques projets important qui ont masqué le fait que mes besoins à moi n’étaient pas comblés. Et à l’arrivée, une fois les projets aboutis, devoir foutre en l’air 10 ans de ma vie. Parce que j’étais en couple, mais je ne me sentais pas aimé, pas écouté, pas compris et pire pas respecté. Le bilan : un divorce, plusieurs années de galère financières et un joli burn-out. J’étais en couple mais j’étais seul.
Et tu as raison sur pleins de points, tu as raison de vouloir avoir envie d'être en couple et de combler tes besoins. Je trouve ça sain.
Après de mon côté je dis souvent que c’est bien d’identifier ses besoins, mais c’est mieux de trouver le moyen de les combler. Quant tu as soif, la bière ne sortira pas du frigo toute seule … tu dois aller la chercher.
Bon pour ma part j’ai l’impression d’avoir ouvert 50x la porte du four et de m’étonner d’avoir encore soif ^^
Sinon merci, et courage à toi aussi ;-)
Il était donc tout sauf malvenu. Ce n’est pas toujours évident d’être clair quand on est dans l’émotionnel. Merci ;-)
Bonjour David81,
Pour préciser ce que ça représente pour moi un enfant… Pour moi un enfant ça se fait à deux et doit être l’extension d’un couple fort et uni. Sinon l’enfant risque bien d’être le catalyseur d’une future séparation.
tu t'ai rendu compte que vouloir un enfant par la pression de l'âge, tu risques d'agir à la va-vite et donc pas forcément comme il faut
Tu as raison, de la même manière que je ne souhaite ne pas me mettre en couple à n’importe quel prix, je n’aurai pas d’enfant à n’importe quel prix. De la même façon que je me pose toujours la question de ce que je peux apporter à l’autre quand je me mets en couple, je me poserai la même question quand le moment (si, il arrive) d’avoir un enfant se présente.
Et tu as raison, la manière est importante. Je sais aussi que je ne dois pas même perdre en chemin, je dois garder ma personnalité mes projets, si je fais sentir à ma famille qu’ils sont les béquilles qui me tiennent debout, ce projet n’aurait plus vraiment de sens pour moi. Je veux une vie équilibrée et harmonieuse.
Bonjour Chuna56,
Merci pour ta réaction.
L'idée qu'il faut être bien avec soi avant d'être bien avec l'autre.
Oui, c'est pas vraiment faux. Mais dans ce cas, y aurait peu de couples sur terre, et du coup peu de personnes qui se sentiraient suffisamment en sécurité pour avancer.
Quand on se sent aimé, on a plus de courage pour tenter de nouvelles choses, non ?
On est sur la même longueur d’ondes, mais parfois on a des problèmes à régler avant de pouvoir se mettre en couple sous peine de construire un couple dysfonctionnel. Je pense qu’il est important de savoir le reconnaitre. Mais effectivement pas besoin d’être au top de chez top pour pouvoir espérer une rencontre ;-).
C'est quoi exactement pour toi le bonheur ?
C'est le fait de te retrouver sécurité affective, échanges, compréhension, amour …
Ou de pouvoir exécuter tes projets ?
Avoir ses besoins émotionnels comblés et pouvoir se réaliser à travers ses projets, je pense que ce serait le top non ? Après je me demande si je m’y suis correctement pris jusqu’ici. J’espère bien que tous mes échecs prendront un jour un sens.
Pour ce qui est de ton histoire personnelle, je m’y retrouve un peu. Quelques projets important qui ont masqué le fait que mes besoins à moi n’étaient pas comblés. Et à l’arrivée, une fois les projets aboutis, devoir foutre en l’air 10 ans de ma vie. Parce que j’étais en couple, mais je ne me sentais pas aimé, pas écouté, pas compris et pire pas respecté. Le bilan : un divorce, plusieurs années de galère financières et un joli burn-out. J’étais en couple mais j’étais seul.
Et tu as raison sur pleins de points, tu as raison de vouloir avoir envie d'être en couple et de combler tes besoins. Je trouve ça sain.
Après de mon côté je dis souvent que c’est bien d’identifier ses besoins, mais c’est mieux de trouver le moyen de les combler. Quant tu as soif, la bière ne sortira pas du frigo toute seule … tu dois aller la chercher.
Bon pour ma part j’ai l’impression d’avoir ouvert 50x la porte du four et de m’étonner d’avoir encore soif ^^
Sinon merci, et courage à toi aussi ;-)
Benkei- Messages : 9
Date d'inscription : 09/08/2017
Localisation : Brabant Wallon (Belgique)
Re: Et si je m'étais trompé d'objectif ?
Attention, la bière ne désaltère pas !
Nous avons pas mal de points communs Benkei.
Ce qui me frappe le plus en te lisant, c'est que tu continues de te donner des objectifs afin d'atteindre un état de bonheur, et qu'ils sont tous de l'ordre de l'avoir ou du faire.
Pour moi, c'est là que quelque chose cloche au carré.
Un état d'être aussi profond et stable que le "bonheur" -qu'on l'appelle bonheur de vivre ou joie de vivre, bien-être permanent ou même état d'amour/de grâce peu importe- cette chose dont beaucoup rêvent sans pouvoir la définir et la décrire, et pour cause, ni pouvoir s'en faire une idée précise, ne peut pas dépendre de l'extérieur : et état d'être de ce genre ne peut qu'être généré par notre être.
Puisqu'on ne peut trouver cet état par quoi que ce soit d'extérieur, de l'ordre de l'avoir ou du faire, cela répond à ta question : tant que tu penseras avoir besoin d'une famille pour te "réaliser" pleinement, tu passeras à côté du véritable bonheur, que l'objectif se réalise ou pas. C'est la raison pour laquelle réaliser tes autres objectifs ne t'a pas apporté cet état, même s'ils ont pu t'apporter une certaine fierté, qui n'a rien de critiquable, ou un certain confort (ta maison me fait envie...).
Il est curieux de lire qu'être un bon cuisinier était un objectif pour quelqu'un, pour moi que le suis devenu par pure gourmandise.
De même lire qu'on a eu un objectif sportif pour avoir un corps comme ci ou comme ça est curieux pour moi qui ne recherche que le bien-être physique.
Et il y a la question des "besoins émotionnels". Je connais la CNV, tout ça est très bien et efficace, mais est-ce qu'on a réellement des besoins émotionnels que d'autres doivent combler? Je ne le crois plus. Nous avons des besoins bien sûr -d'activités qui nous nourrissent, de calme et de solitude ou de sociabilité, etc... mais en terme émotionnel je pense aujourd'hui que nous seuls pouvons mieux que quiconque répondre à nos propres besoins liés aux émotions, qui sont des les accepter, des les vivre, de les traverser et d'éviter leur stagnation énergétique dans le corps.
Bien sûr dans un couple, il y a un besoin d'être suffisamment en phase avec l'autre, donc de vivre certaines émotions et pas d'autres... bref il faut un bon partenaire et réciproquement. Mais ça on le sait tous. Et bien sûr il peut être nécessaire d'exprimer ses besoins cités plus haut pour que chacun respecte ceux de l'autre. Mais ses besoins émotionnels?! J'ai besoin que tu me consoles, apaises ma rage ou ma colère... vraiment? Bien sûr qu'un partenaire aimant va, par sa simple écoute et sa présence aimante nous aider à faire notre travail de nettoyage émotionnel -celui que nous avons tout intérêt à savoir faire seul, car l'autre ne va pas pouvoir le faire pour nous. Mais satisfaire un besoin? Etre présent "quand il faut" : oui et quand ce n'est pas possible? On peut se demander ce genre de choses bien sûr : mais je pense risqué de voir cela comme un besoin impératif, plutôt qu'une aide, un soutien... C'est tout différent. Le conjoint ne risque pas d'être trop d'être mis à la place de papa/maman. De véritables partenaires se choisissent en permanence par amour bien plus que par dépendance, besoins réciproques.
Bref, pour moi on ne se "réalise" ni à travers des "projets" -des réalisations extérieures (ça c'est bon pour une entreprise -sommes-nous des entreprises ?), ni en formant un couple d'handicapés émotionnels qui se servent de béquilles l'un l'autre -dans le meilleur des cas, de manière équilibrée.
Je n'ai en fait pas l'ambition de "me réaliser"... je n'ai aucune envie "d'exploiter mon capital", de "libérer mon potentiel" ou "d'élargir mon horizon". J'ai simplement envie d'aimer plus profondément chaque jour ce que je vis, tout ce qui me croise et auquel je réponds, je vibre, et de finir de me libérer émotionnellement : un désir de liberté... être, tout simplement. Je suis l'enfant que j'ai rêvé d'avoir.
Nous avons pas mal de points communs Benkei.
Ce qui me frappe le plus en te lisant, c'est que tu continues de te donner des objectifs afin d'atteindre un état de bonheur, et qu'ils sont tous de l'ordre de l'avoir ou du faire.
Pour moi, c'est là que quelque chose cloche au carré.
Un état d'être aussi profond et stable que le "bonheur" -qu'on l'appelle bonheur de vivre ou joie de vivre, bien-être permanent ou même état d'amour/de grâce peu importe- cette chose dont beaucoup rêvent sans pouvoir la définir et la décrire, et pour cause, ni pouvoir s'en faire une idée précise, ne peut pas dépendre de l'extérieur : et état d'être de ce genre ne peut qu'être généré par notre être.
Puisqu'on ne peut trouver cet état par quoi que ce soit d'extérieur, de l'ordre de l'avoir ou du faire, cela répond à ta question : tant que tu penseras avoir besoin d'une famille pour te "réaliser" pleinement, tu passeras à côté du véritable bonheur, que l'objectif se réalise ou pas. C'est la raison pour laquelle réaliser tes autres objectifs ne t'a pas apporté cet état, même s'ils ont pu t'apporter une certaine fierté, qui n'a rien de critiquable, ou un certain confort (ta maison me fait envie...).
Il est curieux de lire qu'être un bon cuisinier était un objectif pour quelqu'un, pour moi que le suis devenu par pure gourmandise.
De même lire qu'on a eu un objectif sportif pour avoir un corps comme ci ou comme ça est curieux pour moi qui ne recherche que le bien-être physique.
Et il y a la question des "besoins émotionnels". Je connais la CNV, tout ça est très bien et efficace, mais est-ce qu'on a réellement des besoins émotionnels que d'autres doivent combler? Je ne le crois plus. Nous avons des besoins bien sûr -d'activités qui nous nourrissent, de calme et de solitude ou de sociabilité, etc... mais en terme émotionnel je pense aujourd'hui que nous seuls pouvons mieux que quiconque répondre à nos propres besoins liés aux émotions, qui sont des les accepter, des les vivre, de les traverser et d'éviter leur stagnation énergétique dans le corps.
Bien sûr dans un couple, il y a un besoin d'être suffisamment en phase avec l'autre, donc de vivre certaines émotions et pas d'autres... bref il faut un bon partenaire et réciproquement. Mais ça on le sait tous. Et bien sûr il peut être nécessaire d'exprimer ses besoins cités plus haut pour que chacun respecte ceux de l'autre. Mais ses besoins émotionnels?! J'ai besoin que tu me consoles, apaises ma rage ou ma colère... vraiment? Bien sûr qu'un partenaire aimant va, par sa simple écoute et sa présence aimante nous aider à faire notre travail de nettoyage émotionnel -celui que nous avons tout intérêt à savoir faire seul, car l'autre ne va pas pouvoir le faire pour nous. Mais satisfaire un besoin? Etre présent "quand il faut" : oui et quand ce n'est pas possible? On peut se demander ce genre de choses bien sûr : mais je pense risqué de voir cela comme un besoin impératif, plutôt qu'une aide, un soutien... C'est tout différent. Le conjoint ne risque pas d'être trop d'être mis à la place de papa/maman. De véritables partenaires se choisissent en permanence par amour bien plus que par dépendance, besoins réciproques.
Bref, pour moi on ne se "réalise" ni à travers des "projets" -des réalisations extérieures (ça c'est bon pour une entreprise -sommes-nous des entreprises ?), ni en formant un couple d'handicapés émotionnels qui se servent de béquilles l'un l'autre -dans le meilleur des cas, de manière équilibrée.
Je n'ai en fait pas l'ambition de "me réaliser"... je n'ai aucune envie "d'exploiter mon capital", de "libérer mon potentiel" ou "d'élargir mon horizon". J'ai simplement envie d'aimer plus profondément chaque jour ce que je vis, tout ce qui me croise et auquel je réponds, je vibre, et de finir de me libérer émotionnellement : un désir de liberté... être, tout simplement. Je suis l'enfant que j'ai rêvé d'avoir.
Sun Simiao- Messages : 735
Date d'inscription : 04/08/2016
Localisation : ici
Re: Et si je m'étais trompé d'objectif ?
Personnellement, je n'aurais pas dit mieux.Sun Simiao a écrit:De véritables partenaires se choisissent en permanence par amour bien plus que par dépendance, besoins réciproques.
Là aussi, j'ai aimé lire ça...J'ai simplement envie d'aimer plus profondément chaque jour ce que je vis, tout ce qui me croise et auquel je réponds, je vibre, et de finir de me libérer émotionnellement : un désir de liberté... être, tout simplement.
...mais ça plus que tout.être, tout simplement.
Hig.
higeekomori- Messages : 3165
Date d'inscription : 20/03/2015
Re: Et si je m'étais trompé d'objectif ?
Bonjour Su Simiao,
Pourtant c’est ce qui me permet de me relever à chaque fois que je ne vais pas bien, si je reste dans l’inaction j’ai l’impression de me faire bouffer par mes émotions et mon anxiété. Le simple fait d’agir pour trouver des solutions m’apaise ; et peu importe si je ne les trouve pas, dans un sens ce n’est pas le plus important. (Un peu tordu hein ?)
Je sais bien que ce n’est pas parce que j’aurai une famille que je serai heureux tous les jours, comme le fait d’être célibataire ne m’empêche pas de profiter de la vie.
Je mentirais si je disais que la gourmandise n’y était pour rien, mais pour moi ça représente aussi les souvenirs de diners de mon enfance entre amis ou en famille. Je n’aurai pas voulu me priver de ça parce que j’aurai été capable de brûler de l’eau chaude ^^
Là les raisons sont un peu plus nombreuses et certaines un peu plus sérieuse. Il y a un question d’amour propre, je suis content d’avoir une bonne image de moi. C’est aussi le premier domaine où mes efforts on vraiment été récompensé, alors que je partais de loin je dois dire. J’ai aussi grandis dans une famille ou la mort et la maladie ont toujours été fort présentes, si je peux rester en bonne santé en ayant une bonne condition physique alors oui c’est quelque chose d’important pour moi. (Bon ça ne m’empêche pas d’avoir quelques kg en trop de temps en temps, mais je n’en culpabilise pas ^^ ).
Pour le reste de ton message, je pense que nous partons de 2 points vues un peu opposés (tu me dis si je me trompe). Tu plaides pour un lâcher prise plein de bon sens, de mon côté je plaiderai plutôt pour essayer de prendre son destin en main. J’ai, oui, ce besoin et cette envie de « faire », d’élargir mon monde, de me réaliser. Je n’ai pas l’impression d’avoir beaucoup de contrôle sur ma vie, mais sur ma manière d’y réagir et de la voir oui …
Enfin ceci dit je vais essayer de voir un peu plus les choses de ton point de vue et un peu moins du mien. (Ma solution est peut-être au milieu ;-) )
P.S. : tu sors quand même de jolies phrases, j'ai vraiment bien aimé la dernière :
Ce qui me frappe le plus en te lisant, c'est que tu continues de te donner des objectifs afin d'atteindre un état de bonheur, et qu'ils sont tous de l'ordre de l'avoir ou du faire.
Pour moi, c'est là que quelque chose cloche au carré.
Pourtant c’est ce qui me permet de me relever à chaque fois que je ne vais pas bien, si je reste dans l’inaction j’ai l’impression de me faire bouffer par mes émotions et mon anxiété. Le simple fait d’agir pour trouver des solutions m’apaise ; et peu importe si je ne les trouve pas, dans un sens ce n’est pas le plus important. (Un peu tordu hein ?)
tant que tu penseras avoir besoin d'une famille pour te "réaliser" pleinement, tu passeras à côté du véritable bonheur, que l'objectif se réalise ou pas.
Je sais bien que ce n’est pas parce que j’aurai une famille que je serai heureux tous les jours, comme le fait d’être célibataire ne m’empêche pas de profiter de la vie.
Il est curieux de lire qu'être un bon cuisinier était un objectif pour quelqu'un, pour moi que le suis devenu par pure gourmandise.
Je mentirais si je disais que la gourmandise n’y était pour rien, mais pour moi ça représente aussi les souvenirs de diners de mon enfance entre amis ou en famille. Je n’aurai pas voulu me priver de ça parce que j’aurai été capable de brûler de l’eau chaude ^^
De même lire qu'on a eu un objectif sportif pour avoir un corps comme ci ou comme ça est curieux pour moi qui ne recherche que le bien-être physique.
Là les raisons sont un peu plus nombreuses et certaines un peu plus sérieuse. Il y a un question d’amour propre, je suis content d’avoir une bonne image de moi. C’est aussi le premier domaine où mes efforts on vraiment été récompensé, alors que je partais de loin je dois dire. J’ai aussi grandis dans une famille ou la mort et la maladie ont toujours été fort présentes, si je peux rester en bonne santé en ayant une bonne condition physique alors oui c’est quelque chose d’important pour moi. (Bon ça ne m’empêche pas d’avoir quelques kg en trop de temps en temps, mais je n’en culpabilise pas ^^ ).
Pour le reste de ton message, je pense que nous partons de 2 points vues un peu opposés (tu me dis si je me trompe). Tu plaides pour un lâcher prise plein de bon sens, de mon côté je plaiderai plutôt pour essayer de prendre son destin en main. J’ai, oui, ce besoin et cette envie de « faire », d’élargir mon monde, de me réaliser. Je n’ai pas l’impression d’avoir beaucoup de contrôle sur ma vie, mais sur ma manière d’y réagir et de la voir oui …
Enfin ceci dit je vais essayer de voir un peu plus les choses de ton point de vue et un peu moins du mien. (Ma solution est peut-être au milieu ;-) )
P.S. : tu sors quand même de jolies phrases, j'ai vraiment bien aimé la dernière :
un désir de liberté... être, tout simplement. Je suis l'enfant que j'ai rêvé d'avoir.
Benkei- Messages : 9
Date d'inscription : 09/08/2017
Localisation : Brabant Wallon (Belgique)
Re: Et si je m'étais trompé d'objectif ?
L'homme est un animal comme les autres, il a des besoins fondamentaux à combler, comme se nourrir, communiquer, se sentir en sécurité.
Le couple permet (entre autres) de combler ces besoins.
Et ça n'est pas forcément en étant dépendant, pourquoi forcément partir dans les clichés ?
Qq1 de pas équilibrer va tomber dans une dépendance affective, mais les autres ?
J'ai vraiment l'impression que les théories de développement personne sont à côté des réalités, au final. Et culpabilisantes (t'as des besoins mais tu te plantes, c'est pas bien d'avoir des besoins)
Le couple permet (entre autres) de combler ces besoins.
Et ça n'est pas forcément en étant dépendant, pourquoi forcément partir dans les clichés ?
Qq1 de pas équilibrer va tomber dans une dépendance affective, mais les autres ?
J'ai vraiment l'impression que les théories de développement personne sont à côté des réalités, au final. Et culpabilisantes (t'as des besoins mais tu te plantes, c'est pas bien d'avoir des besoins)
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Et si je m'étais trompé d'objectif ?
Chuna, ma prose était en réponse à celle de Benkei, cependant j'ai essayé d'être un peu subtil.
Je ne vois pas en quoi un partenaire "est là pour" (JF 36 ans cherche partenaire utile...) nous donner de la sécurité, car la véritable sécurité est en nous-mêmes. Mais il peut éventuellement nous aider à trouver cette sécurité intérieure!
"Chérie faut que tu m'accompagnes à mon congrès, j'ai trop peur en avion". En fait, ça ne risque pas d'être possible. Par contre, une compagne qui aiderait son homme à trouver une solution et/ou à l'accompagner, le soutenir dans le processus de guérison ; un homme qui ait suffisamment confiance en sa compagne pour entendre ses conseils, oser se "mettre en danger" -thérapie x ou y, exprimer ses autres peurs plus profondes en couple- pour évoluer, c'est pour moi indispensable -dans les deux sens évidemment- dans le couple. Je prends un exemple bête, mais c'est plus parlant.
Pour le besoin de communiquer, je suis bien d'accord que le partenaire peut le remplir très bien en partie -mais est-ce un besoin "émotionnel" ? Et puis se nourrir, lol. De nos jours, les hommes savent cuisiner
Benkei : je comprends bien que tes objectifs premiers étaient logiquement motivés (moi-même je me félicite d'avoir atteint et même dépassé mes objectifs de jeune homme) -mais je pense qu'aujourd'hui tu peux les redéfinir de manière beaucoup plus qualitatives. Tu as atteints des objectifs matériels, il est sans doute temps de penser de manière plus "spirituelle" : à toi, à ton monde intérieur, à ta qualité de vie profonde. Ca n'empêche pas de faire de beaux voyages...
Ma façon de voyager a changé : avant j'étais avide de tout voir, tout "faire", j'avais peur de rater quelque chose. Maintenant je prends le temps, je flâne, ou je suis mon instinct qui m'amener à marcher des heures dans des endroits qui ne sont pas dans le guides touristiques, et finalement je fais de superbes rencontres, j'ai l'impression de bien mieux rencontrer les gens et l'âme d'un pays -même si j'adore toujours les beaux paysages- je sais que je voyage pour moi, pour être, pas pour avoir (photos, souvenirs -même si ils sont plus forts) ou "avoir fait".
La chose la plus profonde c'est ce que tu dis au début de ta réponse : faire quelque chose te permets au fond de te fuir toi-même... Mais cela t'empêche de de débarrasser de ton anxiété et de savoir quoi faire de tes émotions (qui peuvent se réduire en supprimant les résonances des émotions non vécues à fond). Cette fuite ne peut être que sans fin.
Sun Simiao- Messages : 735
Date d'inscription : 04/08/2016
Localisation : ici
Re: Et si je m'étais trompé d'objectif ?
Darpan le retour !
@Benkei :
J'avais le même objectif que toi. Et je l'ai atteint ! Et je suis heureuse de l'avoir atteint. C'est le seul objectif qui ait tenu la route.
Nada mas.
@Benkei :
J'avais le même objectif que toi. Et je l'ai atteint ! Et je suis heureuse de l'avoir atteint. C'est le seul objectif qui ait tenu la route.
Nada mas.
Dernière édition par Nadal le Sam 12 Aoû 2017 - 11:18, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Et si je m'étais trompé d'objectif ?
Ca, je pense que tout le monde est d'accord qu'on ne va pas attendre une quelconque réalisation personnelle pour être en couple, d'autant que le couple peut être justement un moteur d'évolution.
Mais il me semble qu'on est aussi tous d'accord sur le fait qu'on ne peut pas décider unilatéralement d'être en couple, se fixer l'objectif de rencontrer la bonne personne, parce que rien n'est plus imprévisible que cette rencontre (ou bien?).
Je ne partage pas du tout cette vision de "personnage lisse" parce qu'il n'aurait plus de "couac". Ou alors je n'ai pas compris le mot couac. Quoi que... En tout cas, je trouve plus intéressantes, stimulantes et pleine de vie les personnes qui ont réglé leurs principaux problèmes, freins, névroses, angoisses, appelez ça comme vous voulez.
Rien n'est plus prévisible qu'une personne qui se trimbale ses manies, ses préjugés, ses dérivatifs habituels à ces problèmes... Ce n'est peut-être pas "lisse" mais c'est lassant. Tandis qu'une liberté même contrôlée, ça reste fondamentalement sauvage. Et même les animaux sauvages font des couacs. Des couacs sauvages.
Sun Simiao- Messages : 735
Date d'inscription : 04/08/2016
Localisation : ici
Re: Et si je m'étais trompé d'objectif ?
Chuna56
Je suis complètement et totalement d'accords avec toi.
Sun Simiao,
Je penses que tu confonds sécurité affective avec sécurité intérieure. Le sentiment de sécurité affective se construit dans nos rapports avec les autres. La sécurité intérieure est liée à notre confiance et estime de soi ... Ce sont deux choses vraiment différentes
Me-fuire ? Pour moi ce serait plutôt passer mes soirées à picoler, regarder la TV, sortir tout le temps, jouer à des jeux-videos. Bref m'occuper l'esprit et avoir des comportements qui m’empêcherait de faire face à ma situation et mes émotions.
Je n'ai soit pas été très clair ou on alors on voit vraiment les choses de manière opposées. Parce que j'ai au contraire l'impression de faire tout l'inverse. J'ai la sensation que ce que tu me proposes c'est de rester en tête à tête avec mes émotions et mes ruminations mentales et laisser faire.... attendre que ça se passe et que le temps fasse son oeuvre.
Je ne peux pas arrêter mes émotions et mes pensées, je peux tout juste les canaliser. Je ne peux pas me permettre de m'apitoyer sur mon sort et attendre que ça passe quand je vis une mauvaise passe. Ca ne marche pas et ça me déprime profondément. Passer à l'action c'est essayer de comprendre mes émotions et taper ce que je ressens sur Google par exemple. Des mots comme "colère" "tristesse", c'est un peu bête mais j'ai commencé comme ça au début. De fil en aiguille je découverts la psycho suivis une thérapie, découverts, mon profil à part etc... et j'ai finis par arriver ici
Aujourd'hui c'est la manière de fonctionner qui me convient le mieux pour l'instant. Le simple fait de constater que je cherche une solution, c'est un peu comme si la partie rationnelle de moi tapait dans le dos de ma partie émotionnelle et disait " tiens tu as vu ? il fait de son mieux, ça va finir par aller mieux mec". Je sais c'est un peu bizarre dis comme ça, mais bon c'est ma manière de fonctionner.
Personnellement je ne crois pas en la tout puissance du lâcher-prise, elle peut fonctionner très bien pour toi et être inefficace chez moi. Où elle peut être efficace dans certaines circonstances et pas dans d'autres. On est tous différent, et les sciences humaines ce n'est pas de la géométrie : il y a toujours plusieurs chemin pour aller du point A au point B.
Je suis complètement et totalement d'accords avec toi.
Sun Simiao,
Je ne vois pas en quoi un partenaire "est là pour" (JF 36 ans cherche partenaire utile...) nous donner de la sécurité, car la véritable sécurité est en nous-mêmes. Mais il peut éventuellement nous aider à trouver cette sécurité intérieure!
Je penses que tu confonds sécurité affective avec sécurité intérieure. Le sentiment de sécurité affective se construit dans nos rapports avec les autres. La sécurité intérieure est liée à notre confiance et estime de soi ... Ce sont deux choses vraiment différentes
La chose la plus profonde c'est ce que tu dis au début de ta réponse : faire quelque chose te permets au fond de te fuir toi-même... Mais cela t'empêche de de débarrasser de ton anxiété et de savoir quoi faire de tes émotions
Me-fuire ? Pour moi ce serait plutôt passer mes soirées à picoler, regarder la TV, sortir tout le temps, jouer à des jeux-videos. Bref m'occuper l'esprit et avoir des comportements qui m’empêcherait de faire face à ma situation et mes émotions.
Je n'ai soit pas été très clair ou on alors on voit vraiment les choses de manière opposées. Parce que j'ai au contraire l'impression de faire tout l'inverse. J'ai la sensation que ce que tu me proposes c'est de rester en tête à tête avec mes émotions et mes ruminations mentales et laisser faire.... attendre que ça se passe et que le temps fasse son oeuvre.
Je ne peux pas arrêter mes émotions et mes pensées, je peux tout juste les canaliser. Je ne peux pas me permettre de m'apitoyer sur mon sort et attendre que ça passe quand je vis une mauvaise passe. Ca ne marche pas et ça me déprime profondément. Passer à l'action c'est essayer de comprendre mes émotions et taper ce que je ressens sur Google par exemple. Des mots comme "colère" "tristesse", c'est un peu bête mais j'ai commencé comme ça au début. De fil en aiguille je découverts la psycho suivis une thérapie, découverts, mon profil à part etc... et j'ai finis par arriver ici
Aujourd'hui c'est la manière de fonctionner qui me convient le mieux pour l'instant. Le simple fait de constater que je cherche une solution, c'est un peu comme si la partie rationnelle de moi tapait dans le dos de ma partie émotionnelle et disait " tiens tu as vu ? il fait de son mieux, ça va finir par aller mieux mec". Je sais c'est un peu bizarre dis comme ça, mais bon c'est ma manière de fonctionner.
Personnellement je ne crois pas en la tout puissance du lâcher-prise, elle peut fonctionner très bien pour toi et être inefficace chez moi. Où elle peut être efficace dans certaines circonstances et pas dans d'autres. On est tous différent, et les sciences humaines ce n'est pas de la géométrie : il y a toujours plusieurs chemin pour aller du point A au point B.
Benkei- Messages : 9
Date d'inscription : 09/08/2017
Localisation : Brabant Wallon (Belgique)
Re: Et si je m'étais trompé d'objectif ?
Pour le besoin de communiquer, je suis bien d'accord que le partenaire peut le remplir très bien en partie -mais est-ce un besoin "émotionnel" ? Et puis se nourrir, lol. De nos jours, les hommes savent cuisiner
lol! J'avoue que j'ai bien rigolé avec ça ^^ Je me suis imaginé plein de choses, merci pour le fou rire
J'ai eu une relation avec un gars plein de couacs. Moi j'ai les miens. Très honnêtement, ça a été très enrichissant, on pouvait vraiment se comprendre, et s'entraider. Dommage qu'il n'y ait pas eu de coup de foudre amoureux.
Je pense que ça dépend vraiment des gens, yen a qui ont la tolérance de se faire iech avec les soucis des autres, d'autres qui n'en ont pas envie, et c'est leur droit le plus strict.
Faut trouver chaussure à son pied.
Là où je te rejoins, c'est que trouver un compagnon, je vois pas ça comme un objectif en soi.
Cependant, si on est dispo, et qu'on a envie d'un(e) chéri(e), ben faut s'activer qd même un peu. Sinon, on passe des années célibataire, et un célibat de longue durée, c'est pas ce qu'il y a de plus agréable.
lol! J'avoue que j'ai bien rigolé avec ça ^^ Je me suis imaginé plein de choses, merci pour le fou rire
J'ai eu une relation avec un gars plein de couacs. Moi j'ai les miens. Très honnêtement, ça a été très enrichissant, on pouvait vraiment se comprendre, et s'entraider. Dommage qu'il n'y ait pas eu de coup de foudre amoureux.
Je pense que ça dépend vraiment des gens, yen a qui ont la tolérance de se faire iech avec les soucis des autres, d'autres qui n'en ont pas envie, et c'est leur droit le plus strict.
Faut trouver chaussure à son pied.
Là où je te rejoins, c'est que trouver un compagnon, je vois pas ça comme un objectif en soi.
Cependant, si on est dispo, et qu'on a envie d'un(e) chéri(e), ben faut s'activer qd même un peu. Sinon, on passe des années célibataire, et un célibat de longue durée, c'est pas ce qu'il y a de plus agréable.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
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Localisation : Landes
Re: Et si je m'étais trompé d'objectif ?
Je n'aurais qu'un conseil à donner, c'est que pour arriver au point B quand on part du point A, il faut savoir trouver le système D. C'est le meilleur. ^^il y a toujours plusieurs chemin pour aller du point A au point B.
Dernière édition par Nadal le Sam 12 Aoû 2017 - 11:18, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Et si je m'étais trompé d'objectif ?
D'accord, merci de tes précisions car je n'avais pas tout saisi ou deviné ! J'ai cependant le sentiment que tu as fait un beau chemin, mais que tu arrives au moment où il te faut changer de vision pour continuer à avancer.
Et -je me suis rendu compte que j'avais oublié cela dans mes précédentes messages- je trouve très positif et même essentiel la volonté de changer les choses, d'améliorer sa vie. Il me semble juste que tu arrives à un point où ton questionnement, ta quête finalement, t'invite à réfléchir encore plus en profondeur. J'aime beaucoup ta démarche, ton questionnement et le fait d'avoir fait l'effort d'une thérapie. Mais je crois aussi que le "développement personnel" trouve ses limites au moment où c'est une sorte de "dépassement personnel" qui peut seul nous ouvrir d'autres horizons -nous mener vers la véritable liberté. Un dépassement évidemment intérieur.
Oui, "rester" avec ses émotions n'est ni facile ni efficace en général en soit et un mode d'emploi peut être indispensable pour apprendre à les laisser s'évacuer.
Il y a pas mal d'approches que je trouve très pertinentes (en plus de thérapies psy), la plupart très axées sur le corps, certaines que j'ai utilisées avec succès : Méthode Feldenkrais, MLC une fois, jeûne, "biorespiration" (très puissant et très simple et gratuit chez soi tout seul)... J'ai lu une partie du bouquin de Darpan qui donne des clefs très intéressantes pour ne pas "ruminer" en vain -en gros, analyser la rumination, la creuser (y compris physiquement bien sûr : que se passe-t-il dans le corps ?). Et d'autres choses... (guérir des blessures émotionnelles, etc...) Mais je te laisse chercher ce qui te convient et t'appelle si cela te parle.
Je n'aime pas du tout le mot "lâcher-prise". Pour moi ce qui est utile c'est la prise de conscience, qui demande certes le courage de laisser parfois les émotions vivre en nous mais aussi de mobiliser notre volonté de changer pour être capables de les évacuer en allant à leurs racines. Il n'y a rien de totalement passif. Certaines méthodes très ou uniquement physiques (genre Méthode Feldenkrais) sont à mon avis très complémentaires du travail avec un psy (la Méthode Camilli c'est deux en un). Petite remarque: le sport en général a tendance à bloquer les tensions psychosomatiques. Prendre le corps autrement, en douceur, peut être incroyablement puissant pour révéler des tensions psycho-physiques et -heureusement- les évacuer à tout jamais.
P.S. les "respirations en anti-maîtrise" me conviennent bien parce qu'il y a un petit côté guerrier à faire ça seul chez soi... j'aime relever pour moi-même ce défi. Faut de la volonté, une forme de courage, et le début est volontaire. Après... c'est le "lâcher-prise", oui, autant qu'on peut -m'enfin on n'a pas trop le choix et c'est "automatique". (Même les "douches Xantis" j'ai pris ça comme un petit défi. Et bingo, ça relâche beaucoup de tensions ce truc !).
@Chuna : "Je pense que ça dépend vraiment des gens, yen a qui ont la tolérance de se faire iech avec les soucis des autres, d'autres qui n'en ont pas envie, et c'est leur droit le plus strict. "
Bref, y'a des gens incapables d'aimer...
Et -je me suis rendu compte que j'avais oublié cela dans mes précédentes messages- je trouve très positif et même essentiel la volonté de changer les choses, d'améliorer sa vie. Il me semble juste que tu arrives à un point où ton questionnement, ta quête finalement, t'invite à réfléchir encore plus en profondeur. J'aime beaucoup ta démarche, ton questionnement et le fait d'avoir fait l'effort d'une thérapie. Mais je crois aussi que le "développement personnel" trouve ses limites au moment où c'est une sorte de "dépassement personnel" qui peut seul nous ouvrir d'autres horizons -nous mener vers la véritable liberté. Un dépassement évidemment intérieur.
Oui, "rester" avec ses émotions n'est ni facile ni efficace en général en soit et un mode d'emploi peut être indispensable pour apprendre à les laisser s'évacuer.
Il y a pas mal d'approches que je trouve très pertinentes (en plus de thérapies psy), la plupart très axées sur le corps, certaines que j'ai utilisées avec succès : Méthode Feldenkrais, MLC une fois, jeûne, "biorespiration" (très puissant et très simple et gratuit chez soi tout seul)... J'ai lu une partie du bouquin de Darpan qui donne des clefs très intéressantes pour ne pas "ruminer" en vain -en gros, analyser la rumination, la creuser (y compris physiquement bien sûr : que se passe-t-il dans le corps ?). Et d'autres choses... (guérir des blessures émotionnelles, etc...) Mais je te laisse chercher ce qui te convient et t'appelle si cela te parle.
Je n'aime pas du tout le mot "lâcher-prise". Pour moi ce qui est utile c'est la prise de conscience, qui demande certes le courage de laisser parfois les émotions vivre en nous mais aussi de mobiliser notre volonté de changer pour être capables de les évacuer en allant à leurs racines. Il n'y a rien de totalement passif. Certaines méthodes très ou uniquement physiques (genre Méthode Feldenkrais) sont à mon avis très complémentaires du travail avec un psy (la Méthode Camilli c'est deux en un). Petite remarque: le sport en général a tendance à bloquer les tensions psychosomatiques. Prendre le corps autrement, en douceur, peut être incroyablement puissant pour révéler des tensions psycho-physiques et -heureusement- les évacuer à tout jamais.
P.S. les "respirations en anti-maîtrise" me conviennent bien parce qu'il y a un petit côté guerrier à faire ça seul chez soi... j'aime relever pour moi-même ce défi. Faut de la volonté, une forme de courage, et le début est volontaire. Après... c'est le "lâcher-prise", oui, autant qu'on peut -m'enfin on n'a pas trop le choix et c'est "automatique". (Même les "douches Xantis" j'ai pris ça comme un petit défi. Et bingo, ça relâche beaucoup de tensions ce truc !).
@Chuna : "Je pense que ça dépend vraiment des gens, yen a qui ont la tolérance de se faire iech avec les soucis des autres, d'autres qui n'en ont pas envie, et c'est leur droit le plus strict. "
Bref, y'a des gens incapables d'aimer...
Sun Simiao- Messages : 735
Date d'inscription : 04/08/2016
Localisation : ici
Re: Et si je m'étais trompé d'objectif ?
Sun Simiao a écrit:J'ai cependant le sentiment que tu as fait un beau chemin, mais que tu arrives au moment où il te faut changer de vision pour continuer à avancer.
Je crois qu'effectivement c'est le cas.
Il y a pas mal d'approches que je trouve très pertinentes (en plus de thérapies psy), la plupart très axées sur le corps, certaines que j'ai utilisées avec succès : ....
Merci, il y a plusieurs choses que je ne connais pas, je vais voir aller voir ;-)
Benkei- Messages : 9
Date d'inscription : 09/08/2017
Localisation : Brabant Wallon (Belgique)
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