J'écris mon premier roman...

...Mais j'ai du mal à le développer

J'ai rédigé un résumé, chapitre après chapitre mais maintenant, il faut étayer le récit et j'ai du mal.

J'admire les auteurs qui font des phrases à rallonge, décrivent vraiment bien l'univers créé car pour ma part, j'ai des difficultés à le faire.

Avez vous des conseils à me donner?

Merci beaucoup.

Commencer à raconter l’histoire pas à pas sans forcer.

Et Bien, tu peux développer tes pensées en plusieurs jets ?

Tu ne dois peut être pas exiger de tout déployer des la première fois?
Lorsque je reviens sur mes ecrits ( je suis une flemme donc ce n'est pas souvent), j'enrichis le contenu de façon systématique.
Se détendre, imaginer, et se déployer, en plusieurs fois permet de donner des couleurs au récit, selon l'état d'esprit du moment.

izo a écrit:Commencer à raconter l’histoire pas à pas sans forcer.

Merci, c'est ce que je devrais faire. Prendre mon temps ^^

Cacendre a écrit:Et Bien, tu peux développer tes pensées en plusieurs jets ?

Tu ne dois peut être pas exiger de tout déployer des la première fois?
Lorsque je reviens sur mes ecrits ( je suis une flemme donc ce n'est pas souvent), j'enrichis le contenu de façon systématique.
Se détendre, imaginer, et se déployer, en plusieurs fois permet de donner des couleurs au récit, selon l'état d'esprit du moment.

D'abord, prendre son temps, enrichir petit à petit, c'est noté, merci!

Ouije pense que c'est moins stressant en fait.
Peut être que tu bloques par exigence envers toi ?

Il y a deux choses : le plaisir. Donc se faire plaisir et ensuite la discipline c’est à dire se contraindre à un rythme. Style 1000 mots par jours par exemple. L’intérêt de ce choix est de coller à l’histoire et de se fier à sa cohérence.

Cacendre a écrit:Ouije pense que c'est moins stressant en fait.
Peut être que tu bloques par exigence envers toi ?

Peut être, je stresse un peu de ne pas arriver à trouver les mots adéquats pour transmettre ce que j'ai dans la tête :/

izo a écrit:Il y a deux choses : le plaisir. Donc se faire plaisir et ensuite la discipline c’est à dire se contraindre à un rythme. Style 1000 mots par jours par exemple. L’intérêt de ce choix est de coller à l’histoire et de se fier à sa cohérence.

Merci, je reprends mes brouillons et je m'y remets sérieusement!

Surtout faire comme Orphee aux enfers, ne pas se retourner. Donc ne pas lire ce qui a été écrit la veille. Cette astuce a l’avantage de pousser à avancer. Au rythme de 1000 mots par jours ton récit prend sérieusement corps en moins de deux mois. Ensuite comme le boulanger avec sa pâte. Laisser reposer et reprendre le texte après l’avoir un peu oublié pour le lire comme un lecteur lambda.

Ecrire son premier roman c'est encore mieux que sa première relation sexuelle !

Etant ton premier roman, tu seras forcément déçu du résultat, mais il faut aller de l'avant. Que le plaisir soit là, que le voyage en vaille la peine, et le reste importera peu !

As tu fait un plan au préalable ou es tu partie sans filet (cette option pour mon cas, mon récit est en cours d'achèvement 57 000 mots, je vise les 60 000 maxi pas au delà).
Idéalement il ne s’agit pas de se mettre de la pression, mais de se transformer en conteur. On raconte une histoire et on conserve entre nos doigts le fil ténu du récit qui ne doit pas se rompre ni verser dans l’invraisemblance. Il faut donc garder en tête tout l’univers qu’on bâtit et en particulier les liens entre chaque personnage pour éviter d’éventuelles confusions malheureuses. Bref il faut être rigoureux. Il’existe des outils d’écriture comme strorist ou scrivener que je n’ai pas utilisés. Étonnamment, alors que je suis assez stylo j’ai tout rédigé sur l'application Pages sur ma tablette, pour le coup favorablement sensible au maniement du clavier tactile. À vrai dire je n’aime pas word...

Botticelli a écrit:

Cacendre a écrit:Ouije pense que c'est moins stressant en fait.
Peut être que tu bloques par exigence envers toi ?

Peut être, je stresse un peu de ne pas arriver à trouver les mots adéquats pour transmettre ce que j'ai dans la tête :/

C'est dommage de stresser. Prends un peu de recul : tu ne joues pas ta vie là dessus, non ?
J'ai une copine qui a écrit un roman l'an dernier, et qui me l'a fait lire en me disant "j'ai pris du plaisir à l'écrire". Et en le lisant, j'ai en effet ressenti son plaisir, elle a fait un petit truc sympa et léger, plaisant à lire. Bon, c'est pas un Goncourt. Mais tout roman doit-il être un Goncourt ?

Il y a qq années, j'ai repris des études de Lettres, et j'ai dû faire face à la difficulté de devoir me remettre à écrire, en particulier devoir rédiger des commentaires composés. Je n'avais pas fait ça depuis longtemps, et je me suis trouvée embarrassée. Finalement j'ai pris le parti d'imaginer que je m'adressais à mes amis, et non que je rédigeais une dissertation ou un commentaire. Bien sûr, j'ai maintenant un niveau de langage elevé, mais cette méthode m'a permis d'organiser mes pensées et de trouver la fluidité que je cherchais.

As-tu lu Ecriture, Mémoires d'un métier, de Stephen King ? Il y ouvre sa "boîte à outils", y donne quelques conseils à qui se lance dans l'écriture. Ca pourrait peut-être t'aider.

Verticordia a écrit:Ecrire son premier roman c'est encore mieux que sa première relation sexuelle !

Etant ton premier roman, tu seras forcément déçu du résultat, mais il faut aller de l'avant. Que le plaisir soit là, que le voyage en vaille la peine, et le reste importera peu !

Oui tu as raison! Merci grâce à vous, je reprends du plaisir à écrire ^^

izo a écrit:As tu fait un plan au préalable ou es tu partie sans filet (cette option pour mon cas, mon récit est en cours d'achèvement 57 000 mots, je vise les 60 000 maxi pas au delà).
Idéalement il ne s’agit pas de se mettre de la pression, mais de se transformer en conteur. On raconte une histoire et on conserve entre nos doigts le fil ténu du récit qui ne doit pas se rompre ni verser dans l’invraissemblance. Il faut donc garder en tête tout l’univers qu’on bâtit et en particulier les liens entre chaque personnage pour éviter d’eventuelle confusions malheureuses. Bref il faut être rigoureux. Il’existe des outils d’ecriture comme strorist ou scrivener que je n’ai pas utilisés. Étonnamment, alors que je suis assez stylo j’ai tout rédigé sur l'application Pages sur ma tablette, pour le coup favorablement sensible au maniement du clavier tactile. À vrai dire je n’aime pas word...

Vui j'ai un plan et un résumé chapitre après chapitre. Oui tu as raison, discipline et cohérence en tête, il faut que je me relance ^^

Zorglub_33 a écrit:

Botticelli a écrit:

Cacendre a écrit:Ouije pense que c'est moins stressant en fait.
Peut être que tu bloques par exigence envers toi ?

Peut être, je stresse un peu de ne pas arriver à trouver les mots adéquats pour transmettre ce que j'ai dans la tête :/

C'est dommage de stresser. Prends un peu de recul : tu ne joues pas ta vie là dessus, non ?
J'ai une copine qui a écrit un roman l'an dernier, et qui me l'a fait lire en me disant "j'ai pris du plaisir à l'écrire". Et en le lisant, j'ai en effet ressenti son plaisir, elle a fait un petit truc sympa et léger, plaisant à lire. Bon, c'est pas un Goncourt. Mais tout roman doit-il être un Goncourt ?

Il y a qq années, j'ai repris des études de Lettres, et j'ai dû faire face à la difficulté de devoir me remettre à écrire, en particulier devoir rédiger des commentaires composés. Je n'avais pas fait ça depuis longtemps, et je me suis trouvée embarrassée. Finalement j'ai pris le parti d'imaginer que je m'adressais à mes amis, et non que je rédigeais une dissertation ou un commentaire. Bien sûr, j'ai maintenant un niveau de langage elevé, mais cette méthode m'a permis d'organiser mes pensées et de trouver la fluidité que je cherchais.

As-tu lu Ecriture, Mémoires d'un métier, de Stephen King ? Il y ouvre sa "boîte à outils", y donne quelques conseils à qui se lance dans l'écriture. Ca pourrait peut-être t'aider.

Oh c'est cool pour ton amie, je suis contente pour toi et elle!
Merci pour ton témoignage et pour le Stephen King, en plus, je trouve que mon roman ressemble à ses écrits, il est du même genre ^^

Botticelli a écrit:...Mais j'ai du mal à le développer

J'ai rédigé un résumé, chapitre après chapitre mais maintenant, il faut étayer le récit et j'ai du mal.

J'admire les auteurs qui font des phrases à rallonge, décrivent vraiment bien l'univers créé car pour ma part, j'ai des difficultés à le faire.

Avez vous des conseils à me donner?

Oui.

Un seul : associe-toi avec un génie.

Attention ! Je ne parle pas d'un clodo moustachu vivant dans une lampe, hein ! Genre "je cache mes insuffisances derrière un écran de fumée et mes cheveux gras sous mon turban" !
Non ! Je te parle de t'associer avec un vrai génie, un grand, un classe, un génial !

Il n'y en a qu'un sur ce forum.

Mais ne me demande surtout pas, malheureuse ingénue, où le trouver ! Ayant fait voeu de répondre à toute question sur le complément circonstanciel de lieu par le sigle consacré (D.T.C.), je sais que ma réponse n'éclairerait pas ton chemin - bien au contraire !

Tu le remarqueras vite, cependant ! Il est très gentil, très bien élevé : c'est un génie civil.

Vous pourrez alors former un tandem à la Dumas/Maquet (car il a la verve, mais non l'organisation) et rien ne vous arrêtera plus et vous deviendrez riches et célèbres (surtout lui).

Ensuite, je te fais confiance pour gérer sa fortune.

Voilà.

Si tu veux mon avis, suis mon conseil et c'est dans la poche !

Botticelli a écrit:...Mais j'ai du mal à le développer

J'ai rédigé un résumé, chapitre après chapitre mais maintenant, il faut étayer le récit et j'ai du mal.

J'admire les auteurs qui font des phrases à rallonge, décrivent vraiment bien l'univers créé car pour ma part, j'ai des difficultés à le faire.

Avez vous des conseils à me donner?

Merci beaucoup.

Bonjour Botticelli,

J'essaie d'écrire un roman depuis.... trop longtemps. Mon problème ? J'imagine bien les scènes, le ton, l'atmosphère etc, etc, mais au moment d'écrire... pouf ! Plus rien... Et quand j'arrive à écrire quelque chose de presque intéressant, le lendemain je le relis et je change tout ou presque... et c'est un perpétuel recommencement... Je trouve ça trop puéril, mal écrit, trop plat... Pourtant l'envie d'écrire est bien là.

Si ça peut t'aider, comme il n'existe que très peu d'ouvrages sur "comment écrire", je me suis rabattue sur les livres d'écriture scénaristique tels que : L'anatomie du scénario, Inside story, le guide du scénariste, le guide de survie du scénariste, faire d'un bon scénario un scénario formidable, comment identifier et résoudre les problèmes d'un scénario... il y en a d'autres, mes ceux-ci sont intéressants. Tu peux également lire la dramaturgie d'Yves Lavandier, il est également sympa. Tous ces livres donnent des pistes pour structurer ses idées. Personnellement, j'y ai appris beaucoup.
Bonne continuation à toi...

Botticelli a écrit:...Mais j'ai du mal à le développer

J'ai rédigé un résumé, chapitre après chapitre mais maintenant, il faut étayer le récit et j'ai du mal.

J'admire les auteurs qui font des phrases à rallonge, décrivent vraiment bien l'univers créé car pour ma part, j'ai des difficultés à le faire.

Avez vous des conseils à me donner?

Merci beaucoup.

Je suis aussi entrain d'écrire mon premier roman, un roman fantastique. Mais je me suis décidé de créer un nouvel univers. Ce qui m'impose la création d'une cosmogonie et ça prend du temps.

Voici un atelier d'écriture très interessant de l'écrivain Bernard Werber, ça pourrait peut-être t'aider. Il y a une certaine méthodologie à suivre pour éviter les erreurs.

https://www.youtube.com/watch?v=3_3kRxTYpHE

Je n'ai pour ma part utilisé aucune méthodologie. Pourtant j'en ai des outils : pour planifier, ordonner les idées etc etc, je n'en manque pas (ex mind mapping) !! et bé là non que nenni. J'ai pris mes doigts et zou, j'ai laissé la tête prendre le volant sans le lâcher. Je n'ai donc eu recours à aucune stratégie durant tout le déroulé du récit (du genre là je vais mettre ceci afin de) au point d'être saisie pas le récit lui même qui se conduit tout seul, bifurquant à son aise sur des terrains imprévus (au démarrage, je n'avais en effet pas prévu deux morts dans l'histoire, c'était tout mignonnet !). C'est donc comme un fil qu'on tend et qu'on déroule suivant l'ambiance dans laquelle on se trouve ou notre humeur. Le fil conducteur est donc soi et l'histoire mêlés. Mon texte s'est en effet écrit suivant l'interêt que j'y trouvais afin de ne pas m'y ennuyer moi même. Aussi, ce n'est même pas un fil mais carrément un ressort dont on ajuste la tension et la torsion. Ceci est très plaisant car; quand on sait quoi dire, pour jouer avec cette tension et torsion, les mots surgissent comme des fusées.
Attention donc peut être au démarrage de ne pas trop techniciser l’écriture, le récit ou ne serait-ce l'allant.

Je pense qu'il faut avant tout s'amuser, dans un premier temps. Écrire n'importe quoi si besoin, dans une fiction, on peut presque tout se permettre tant que ça reste plausible, autant en profiter.

C'est la réécriture qui structure et affine, et qui fera du texte un roman. Il peut aussi y avoir des recherches, et tous les aspects (intrigue, personnages, point de vue, style, arc narratif, structure, ce qu'on veut dire ou montrer) doivent être pris en compte pour tenir la route. Il faut aller au bout d'un projet à la fois, à mon avis, sinon, on ne finit rien et c'est frustrant comme quelque chose d'inachevé. Mon objectif est donc de boucler ce premier texte long avant de me mettre à un autre projet.

Oui exactement ça Zamzam : écrire par exemple 1000 mots par jour ce qui fait qu'à la fin du mois on tient du volume. c'était mon objectif aussi. C'est comme si le personnage craignant d'être en rade s’emparait du cours des choses, pour mener le récit vers un point plausible. C'est limite une co-construction. Je lisais la dernière phrase écrire la veille comme pour se ré-imprégner de la température et de l'ambiance et zou.
Et surtout en effet s'amuser.
Bonne continuation à toi/