le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
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Fab. Fabrice
Zorglub_33
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Chuna
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le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
ce que j'ai constaté
- le salarié est un esclave
- il pretendent vouloir des gens brillants (donc des surdoués entre autres), faux ils veulent des types dociles, conformes, obeissants, dans le moule quoi (voir la video ""), un clone
- ce qui compte en entreprise c'est pas la competence mais le fayotage, la politique, l'apparence (ils appellent ca le savoir-etre MDR on a meme inventé un terme) oubliez le travail, l'initiative, la competence etc
- le surdoué peut parfois tirer son epingle du jeu dans des secteurs particuliers ou sous-secteurs ou on valorise la creativité etc mais ca reste exceptionnel
ce ne sont pas des paroles en l'air c'est ce que j'ai vu chez mes collegues
J'ai vu aussi des recrutements de profils seniors ingenieurs (20 ans experience comme moi) par une blondasse de 20 ans fraichement sortie de l'ecole si pas du berceau et super arrogante qui te juge sur ta g*, avec les questions a la con qui vont avec
Quel meilleur symbole du mepris des candidats. Les piles des candidatures de plusieurs metres de haut dans les coins de la piece pour bien montrer
au candidat qu'il est pas le seul, juste une merde parmis d'autres . j'ai fait un peu de recutement dans les boites ou j'ai travaillé, certains potes aussi et ce qui m'a frappe
surtout c'est le nombre de candidature (100-200) et la qualité/surqualification du CV de certains par rapport au profil demandé (ex : un ex-directeur qui postule pour poste de secretaire)
- le salarié est un esclave
- il pretendent vouloir des gens brillants (donc des surdoués entre autres), faux ils veulent des types dociles, conformes, obeissants, dans le moule quoi (voir la video ""), un clone
- ce qui compte en entreprise c'est pas la competence mais le fayotage, la politique, l'apparence (ils appellent ca le savoir-etre MDR on a meme inventé un terme) oubliez le travail, l'initiative, la competence etc
- le surdoué peut parfois tirer son epingle du jeu dans des secteurs particuliers ou sous-secteurs ou on valorise la creativité etc mais ca reste exceptionnel
ce ne sont pas des paroles en l'air c'est ce que j'ai vu chez mes collegues
J'ai vu aussi des recrutements de profils seniors ingenieurs (20 ans experience comme moi) par une blondasse de 20 ans fraichement sortie de l'ecole si pas du berceau et super arrogante qui te juge sur ta g*, avec les questions a la con qui vont avec
Quel meilleur symbole du mepris des candidats. Les piles des candidatures de plusieurs metres de haut dans les coins de la piece pour bien montrer
au candidat qu'il est pas le seul, juste une merde parmis d'autres . j'ai fait un peu de recutement dans les boites ou j'ai travaillé, certains potes aussi et ce qui m'a frappe
surtout c'est le nombre de candidature (100-200) et la qualité/surqualification du CV de certains par rapport au profil demandé (ex : un ex-directeur qui postule pour poste de secretaire)
zebrepat- Messages : 619
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
Vive l'entreprenariat. Bosse pour ta pomme si tu veux pas bosser pour d'autres.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
Je suis assez d'accord avec tes constats @zebrepat.
Pourtant je pense que selon les domaines professionnels, ce n'est pas partout pareil. Bon, moi je fais généralement des boulots mal payés, ou on est considérés comme de la merde par des gens ayant un métier plus valorisé. MAIS y a du soutien avec les collègues Ce qui rend le truc vivable. Et généralement tes supérieurs ne perdent pas de temps à s'occuper de ta tronche, du coup tu restes relativement tranquille.
Monter sa boîte, être auto-entrepreneur, ça fait rêver ! Mais il faut avoir de quoi investir et avoir de quoi survivre en attendant que ça commence à fonctionner. Perso, le côté instable des revenus me stresserait beaucoup, mais il y en a qui réussissent en effet très bien de cette façon !
Sinon, bosser pour une boîte (donc revenu stable) mais dans un métier ou tu interviens seul... Et où donc personne ne te fait chier en général. Encore faut-il trouver ce type de poste.
Pourtant je pense que selon les domaines professionnels, ce n'est pas partout pareil. Bon, moi je fais généralement des boulots mal payés, ou on est considérés comme de la merde par des gens ayant un métier plus valorisé. MAIS y a du soutien avec les collègues Ce qui rend le truc vivable. Et généralement tes supérieurs ne perdent pas de temps à s'occuper de ta tronche, du coup tu restes relativement tranquille.
Monter sa boîte, être auto-entrepreneur, ça fait rêver ! Mais il faut avoir de quoi investir et avoir de quoi survivre en attendant que ça commence à fonctionner. Perso, le côté instable des revenus me stresserait beaucoup, mais il y en a qui réussissent en effet très bien de cette façon !
Sinon, bosser pour une boîte (donc revenu stable) mais dans un métier ou tu interviens seul... Et où donc personne ne te fait chier en général. Encore faut-il trouver ce type de poste.
Flaurale- Messages : 196
Date d'inscription : 12/09/2017
Age : 34
Localisation : Rennes
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
Bonjour,
je n'ai pas la même expérience. Bon, j'ai toujours travaillé pour des sociétés dont l'objectif est le profit sous forme de billet vert. J'ai eu l'occasion de travailler avec de quelques visionnaires qui n'avaient pas de nombreuses visions. Des gens qui sont capables de voir ce que sera le monde, la société dans 10 ans. Jeunes, ils donnent l'impression de se droguer trop fort. Ils sont faillibles mais ils sont impressionnant.
Comment ferions nous pour communiquer ici, sur ZC si le net n'avait pas été imaginé, si Intel n'avait pas imaginé le micro processeur, si Microsoft n'avait pas imposé une standardisation ?
Je n'ai jamais eu le bon diplome, ni le bon profil. J'ai souvent pris des portes dans la tête mais si être zèbdre c'est n'étre que 2%, dites vous que seul 2% des sociétés sont capable de comprendre. Et ces sociétés c'est du bonheur en barre pour le travail, pour des collègues fous furieux.
J'ai aussi testé la création de société. Mauvais moment, mauvais régime (Vive le RSI ). En plein rebond je n'ai pas encore fixé mon objectif final mais même si mon verre est presque vide, je me dis qu'il reste à boire et que ce sera forcément bon. Et même si je n'ai jamais su vraiment négocier mon salaire, celui-ci est devenu ..... presque inconvenant pour la france.
Et pour finir, travailler seul c'est pas mal. Travailler avec des brutes (homme ou femme) c'est une expérience énorme car vous grandissez plus vite que vous ne l'auriez jamais fait seul. Au point que c'est un jeu de s'éclater comme jamais je n'aurais pu le faire ailleurs.
J'ai un souvenir particulièrement émouvant, en plein stress, à l'autre bout du monde avec un boss m'accompagnant, à commenter toutes nos emmerdes uniquement avec du Audiart. J'en pleurais de rire sur mon écran. Et pourtant ce n'était vraiment pas le moment de déconner, c'était juste indispensable en fait !
je n'ai pas la même expérience. Bon, j'ai toujours travaillé pour des sociétés dont l'objectif est le profit sous forme de billet vert. J'ai eu l'occasion de travailler avec de quelques visionnaires qui n'avaient pas de nombreuses visions. Des gens qui sont capables de voir ce que sera le monde, la société dans 10 ans. Jeunes, ils donnent l'impression de se droguer trop fort. Ils sont faillibles mais ils sont impressionnant.
Comment ferions nous pour communiquer ici, sur ZC si le net n'avait pas été imaginé, si Intel n'avait pas imaginé le micro processeur, si Microsoft n'avait pas imposé une standardisation ?
Je n'ai jamais eu le bon diplome, ni le bon profil. J'ai souvent pris des portes dans la tête mais si être zèbdre c'est n'étre que 2%, dites vous que seul 2% des sociétés sont capable de comprendre. Et ces sociétés c'est du bonheur en barre pour le travail, pour des collègues fous furieux.
J'ai aussi testé la création de société. Mauvais moment, mauvais régime (Vive le RSI ). En plein rebond je n'ai pas encore fixé mon objectif final mais même si mon verre est presque vide, je me dis qu'il reste à boire et que ce sera forcément bon. Et même si je n'ai jamais su vraiment négocier mon salaire, celui-ci est devenu ..... presque inconvenant pour la france.
Et pour finir, travailler seul c'est pas mal. Travailler avec des brutes (homme ou femme) c'est une expérience énorme car vous grandissez plus vite que vous ne l'auriez jamais fait seul. Au point que c'est un jeu de s'éclater comme jamais je n'aurais pu le faire ailleurs.
J'ai un souvenir particulièrement émouvant, en plein stress, à l'autre bout du monde avec un boss m'accompagnant, à commenter toutes nos emmerdes uniquement avec du Audiart. J'en pleurais de rire sur mon écran. Et pourtant ce n'était vraiment pas le moment de déconner, c'était juste indispensable en fait !
Invité- Invité
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
Un dernier mot, juste pour conclure, il y avait plein de "NORMO PENSANT" (Quel affreux terme que celui-ci, il m'écorche les yeux pour ne pas dire l'âme). Et mes binomes NP (Notation standard réductrice, voire ... non ce serait méchant) étaient extras, nous partagions nos points forts et nous nous épaulions pour nos faiblesses.
On se fait confiance sur ce qui nous échappe et ce que l'autre maîtrise !
On se fait confiance sur ce qui nous échappe et ce que l'autre maîtrise !
Invité- Invité
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
Bah moi j'aime bien le salariat. J'ai mon salaire qui tombe à la fin du mois quoiqu'il arrive, si je suis malade, il y a la sécu/la mutuelle/la prévoyance, et ça rassure vachement la célibataire stressée que je suis.
Oui, le monde du travail c'est terrible, il faut supporter la hiérarchie, les méthodes de travail qui changent sans qu'on le veuille, les outils informatiques auxquels il faut perpétuellement s'adapter, les réorganisations, les plans sociaux...
Oui, mais, il y a aussi les collègues sympas avec qui je discute au moment du café, les collègues sympas d'autres services avec lesquels je discute au moment de la pause repas du midi, il y a les réorganisations qui font que je ne m'ennuie jamais et que j'ai sans arrêt l'occasion d'apprendre de nouvelles choses...
Donc tout n'est pas tout noir non plus dans le monde du travail, qui par ailleurs serait peut-être moins difficile si nous faisions tous l'effort d'être souriants et bienveillants envers nos collègues...
Oui, le monde du travail c'est terrible, il faut supporter la hiérarchie, les méthodes de travail qui changent sans qu'on le veuille, les outils informatiques auxquels il faut perpétuellement s'adapter, les réorganisations, les plans sociaux...
Oui, mais, il y a aussi les collègues sympas avec qui je discute au moment du café, les collègues sympas d'autres services avec lesquels je discute au moment de la pause repas du midi, il y a les réorganisations qui font que je ne m'ennuie jamais et que j'ai sans arrêt l'occasion d'apprendre de nouvelles choses...
Donc tout n'est pas tout noir non plus dans le monde du travail, qui par ailleurs serait peut-être moins difficile si nous faisions tous l'effort d'être souriants et bienveillants envers nos collègues...
Zorglub_33- Messages : 253
Date d'inscription : 30/08/2017
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
Et rire au café, c'est bon ! C'est ce qui m'a le plus manqué en tant qu'indépendant
Invité- Invité
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
- le salarié est un esclave ->Marx , Le capital, lis tout y est dit
- il pretendent vouloir des gens brillants (donc des surdoués entre autres), faux -> Non, on ne prétend plus cela, il veulent des "remplaçables"
- le surdoué peut parfois tirer son epingle du jeu dans des secteurs particuliers ou sous-secteurs ou on valorise la creativité etc mais ca reste exceptionnel -> Il ne le devra qu'à lui même, "on" ne bati sur ça..
Fab. Fabrice- Messages : 1328
Date d'inscription : 13/06/2015
Age : 55
Localisation : Entre Moules-Frites et Huitres-Melon
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
je n'ai pas la même expérience. Bon, j'ai toujours travaillé pour des sociétés dont l'objectif est le profit sous forme de billet vert. J'ai eu l'occasion de travailler avec de quelques visionnaires qui n'avaient pas de nombreuses visions. Des gens qui sont capables de voir ce que sera le monde, la société dans 10 ans. Jeunes, ils donnent l'impression de se droguer trop fort. -> Que sont-ls 10 ans après ?
Comment ferions nous pour communiquer ici, sur ZC si le net n'avait pas été imaginé, -> Aprpanet est le fruit de l'armée, pas du privé...
si Intel n'avait pas imaginé le micro processeur, -> Intel n'a rien inventé, juste intégré des transistor...
Microsoft n'avait pas imposé une standardisation ? -> Microdoft est le fruit d'un homme, pas d'une socité
J'ai aussi testé la création de société. Mauvais moment, mauvais régime (Vive le RSI ). -> C'est la faute à "l 'autre" ?
Hereux que tu soit le contre exemple qui confirme la règle mais, pour ceux qui sont la règle, aujourd'hui, je pense pas que cela soit cool aujourd'hui...
Fab. Fabrice- Messages : 1328
Date d'inscription : 13/06/2015
Age : 55
Localisation : Entre Moules-Frites et Huitres-Melon
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
Fab. Fabrice a écrit:
.....
Hereux que tu soit le contre exemple qui confirme la règle mais, pour ceux qui sont la règle, aujourd'hui, je pense pas que cela soit cool aujourd'hui...
J'ai pu le voir chez de nombreux clients mais le monde est par définition injuste et je ne suis pas un lion que l'on formate pour devenir vegan. Je m'excuse si cette formule blesse mais une entreprise en france c'est tout de même moins grave qu'un atelier textile en éthiopie, non ? Et ne serait il pas de notre devoir d'investir la place et d'user que quelques neuronnes enrobés d'un drap fin de diplomatie pour changer ... ne serait ce que notre service, notre voisins. Dire à ses responsables que ce sont des cons qui ne comprennent rien, c'est une stratégie certe mais je ne pense pas que ces chances de réussite soit trés élevé et j'avoue avoir des difficultés à comprendre en quoi cette stratégie est une source de progrés.
Etre influenceur est peut être une bonne démarche et un bon moyen de reconcilier sa tête, ses valeurs et l'entreprise. Concernant Marx, je pense que l'URSS à démontrer les limites du système. Maintenant il faut brider l'ultralibéralisme qui part dans le mur. Qui est prêt à relever ses manches pour mettre des claques "diplomatique" et à faire avancer la société ?
Mais je ne suis pas suffisament malin pour répondre à cette question, je suis peut être trop idéaliste.
Invité- Invité
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
Fab. Fabrice a écrit:
J'ai aussi testé la création de société. Mauvais moment, mauvais régime (Vive le RSI ). -> C'est la faute à "l 'autre" ?
Non, j'assume mes fautes sauf quand le RSI ponctionne le double de la cotisation dans le compte malgré ses erreurs de calculs. J'assume l'erreur de choix de statut mais je regrette l'incompétence du RSI qui elle est subite. Mais à la vue du ton employé, sur ce point et les précédent, je crains que nous n'aurons pas l'occasion de pousser plus loin la discussion.
Salutation
Invité- Invité
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
Unefois a écrit:Fab. Fabrice a écrit:
.....
Hereux que tu soit le contre exemple qui confirme la règle mais, pour ceux qui sont la règle, aujourd'hui, je pense pas que cela soit cool aujourd'hui...
J'ai pu le voir chez de nombreux clients mais le monde est par définition injuste et je ne suis pas un lion que l'on formate pour devenir vegan. Je m'excuse si cette formule blesse mais une entreprise en france c'est tout de même moins grave qu'un atelier textile en éthiopie, non ? Et ne serait il pas de notre devoir d'investir la place et d'user que quelques neuronnes enrobés d'un drap fin de diplomatie pour changer ... ne serait ce que notre service, notre voisins. Dire à ses responsables que ce sont des cons qui ne comprennent rien, c'est une stratégie certe mais je ne pense pas que ces chances de réussite soit trés élevé et j'avoue avoir des difficultés à comprendre en quoi cette stratégie est une source de progrés.
Etre influenceur est peut être une bonne démarche et un bon moyen de reconcilier sa tête, ses valeurs et l'entreprise. Concernant Marx, je pense que l'URSS à démontrer les limites du système. Maintenant il faut brider l'ultralibéralisme qui part dans le mur. Qui est prêt à relever ses manches pour mettre des claques "diplomatique" et à faire avancer la société ?
Mais je ne suis pas suffisament malin pour répondre à cette question, je suis peut être trop idéaliste.
oui mais einstein, tu penses pas qu'il a rendu Newton un peu con avec sa theorie de la relativité des années lumieres au-dessus ? rien a voir avec l'URSS
la diplomatie c'est bien gentil et tout ca, mais on aurait pas inventé grand chose si on avait eu peur de nuire au grands de l'epoque (newton, copernic) ou a son chef de service. ca n'a rien a voir avec un systeme politique mais avec l'anthropologie
tu es adapté au monde de l'entreprise mais tu trahis ton surdon en qq sorte en te comportant de la sorte !
la conclusion de toute cette histoire est qu'un surdoué adapté en entreprise (parmi les NP) est un surdoué bridé (je simplifie)
zebrepat- Messages : 619
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
C'est désolant... navrant....
C'était juste un témoignage pour dire qu'il existe quelques cas où ce n'est pas si sombre et je n'ai en réponse que des croyances et des préconçus. Alors je ne peux que vous souhaiter beaucoup de courage pour affronter les limites que vous vous imposez. L'entreprise et notre monde moderne sont durs mais ce n'est rien en face du mur que vous dressez devant vous.
Ce n'était qu'un témoignage pour ceux qui creuse l'idée d'un avenir, pas d'une niéme joute verbale derrière son clavier.
Navrant, vraiment navrant
S'il est difficile d'augmenter son potentiel exceptionnel, il est aisé de ne réaliser que de la merde
C'était juste un témoignage pour dire qu'il existe quelques cas où ce n'est pas si sombre et je n'ai en réponse que des croyances et des préconçus. Alors je ne peux que vous souhaiter beaucoup de courage pour affronter les limites que vous vous imposez. L'entreprise et notre monde moderne sont durs mais ce n'est rien en face du mur que vous dressez devant vous.
Ce n'était qu'un témoignage pour ceux qui creuse l'idée d'un avenir, pas d'une niéme joute verbale derrière son clavier.
Navrant, vraiment navrant
S'il est difficile d'augmenter son potentiel exceptionnel, il est aisé de ne réaliser que de la merde
Invité- Invité
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
Unefois a écrit: il est aisé de ne réaliser que de la merde
Tu vas vexer les rappeurs, les religieux dogmatiques, une bonne partie des journalistes, les sportifs, les fans de selfie, liste non exhaustive et non hiérarchisée ^^
Vilain va
Invité- Invité
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
Non, je peux nommer
Rappeurs : Plusieurs (Rockeur và !)
Religieux : J'en est un qui lui est vraiment un Saint, d'ailleurs trop Saint pour l'Evéché
Dogmatique : J'ai pas le mot dans le dico
une bonne partie des journalistes : Là tu es lâche le Lézard, le "une bonne partie", c'est facile
Les sportifs : Ah non, le sport nécessite de se sortir les doigts du cul
Les fans de selfis : Ils aliment un paquet d'analyse marketing, bien fait pour eux. Faut être moins con. S'il savat ce que contient comme info les selfies//////
Ah non, j'ai pas pu tout nommer...
PS : Les Bars Parallèles, c'est du sport, NON ?
Rappeurs : Plusieurs (Rockeur và !)
Religieux : J'en est un qui lui est vraiment un Saint, d'ailleurs trop Saint pour l'Evéché
Dogmatique : J'ai pas le mot dans le dico
une bonne partie des journalistes : Là tu es lâche le Lézard, le "une bonne partie", c'est facile
Les sportifs : Ah non, le sport nécessite de se sortir les doigts du cul
Les fans de selfis : Ils aliment un paquet d'analyse marketing, bien fait pour eux. Faut être moins con. S'il savat ce que contient comme info les selfies//////
Ah non, j'ai pas pu tout nommer...
PS : Les Bars Parallèles, c'est du sport, NON ?
Invité- Invité
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
une entreprise en france c'est tout de même moins grave qu'un atelier textile en éthiopie, non ?
Concernant Marx, je pense que l'URSS à démontrer les limites du système.
.
1) Je ne relève pas de la politique du mieux disant/moins disant, une entreprise de France dépouille au fond ( et dans les formes) l'éthiopie pour fonctionner
2) Marx n'a rien à voir avec l'URSS qui, s'en réclamant, ne l'a en rien appliquée réellement
Fab. Fabrice a écrit:
J'ai aussi testé la création de société. Mauvais moment, mauvais régime (Vive le RSI ). -> C'est la faute à "l 'autre" ?
je regrette l'incompétence du RSI qui elle est subite. .
Salutation
CQFD
Fab. Fabrice- Messages : 1328
Date d'inscription : 13/06/2015
Age : 55
Localisation : Entre Moules-Frites et Huitres-Melon
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
zebrepat a écrit:
tu es adapté au monde de l'entreprise mais tu trahis ton surdon en qq sorte en te comportant de la sorte !
la conclusion de toute cette histoire est qu'un surdoué adapté en entreprise (parmi les NP) est un surdoué bridé (je simplifie)
+1 ( euh non +100.000)
Fab. Fabrice- Messages : 1328
Date d'inscription : 13/06/2015
Age : 55
Localisation : Entre Moules-Frites et Huitres-Melon
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
Unefois a écrit:
Les sportifs : Ah non, le sport nécessite de se sortir les doigts du cul
Même pour les championnats mondiaux de fist-fuck ?
Invité- Invité
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
Godzilla a écrit:
Même pour les championnats mondiaux de fist-fuck ?
Invité- Invité
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
Pour moi entrepreneuriat est une chimère. Si l'entrepreneur ne fait en effet plus face à une hiérarchie, il fait face à parfois pire que ça :
- les clients
- les fournisseurs
- les institutions
En tant que salarié, je fais effectivement face à une hiérarchie, qui peut être terrible. Mais je n'ai pas affaire avec les clients (heureusement dans mon secteur), et n'ai pas à me trouver du travail, il arrive tout seul. Ce qui me laisse beaucoup de temps libre, des congés téléphone éteint, une indépendance totale.
J'imagine que c'est selon chacun. Mais plus que du salariat/entrepreneuriat ou de la grosse boite/PME, je pense que c'est surtout avec qui on travaille au quotidien qui est la clé.
- les clients
- les fournisseurs
- les institutions
En tant que salarié, je fais effectivement face à une hiérarchie, qui peut être terrible. Mais je n'ai pas affaire avec les clients (heureusement dans mon secteur), et n'ai pas à me trouver du travail, il arrive tout seul. Ce qui me laisse beaucoup de temps libre, des congés téléphone éteint, une indépendance totale.
J'imagine que c'est selon chacun. Mais plus que du salariat/entrepreneuriat ou de la grosse boite/PME, je pense que c'est surtout avec qui on travaille au quotidien qui est la clé.
Invité- Invité
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
Fab. Fabrice a écrit:zebrepat a écrit:
tu es adapté au monde de l'entreprise mais tu trahis ton surdon en qq sorte en te comportant de la sorte !
la conclusion de toute cette histoire est qu'un surdoué adapté en entreprise (parmi les NP) est un surdoué bridé (je simplifie)
+1 ( euh non +100.000)
on est d'accord, mais alors pourquoi faire des etudes brillantes et parfois complexes (inge, physicien etc) pour apres devoir... cacher ce surdon qu'on ne saurait voir en entreprise. Durant mes etudes j'ai des profs de fac inge qui m'ont contacté personellement, et demandé de travailler pour eux. j'ai preféré l'entreprise qu'on nous vante tellement
dans un des mes groupe mes potes je le vois aussi, un des gars qui a le mieux reussi et monté les échelons etait le cancre du groupe avec le diplôme le plus faible !
je vois la meme chose dans mes anciens collègues avec qui je suis resté en contact. des gars que je recommanderais sans hesiter ont eu le plus difficile a trouver.
dans ma famille idem, certains je les connais bien evidemment, je les apprecie beaucoup pour certaines de leurs qualités mais je les engagerais jamais pour le poste pour lequel ils ont ete engagés, poste qui exige des compétences techniques alors que le gars a raté toutes ses etudes
il semble que la competence et le travail ait finalement peu d'importance en entreprise, l'apparence, la politique, la fourberie et j'en passe.
zebrepat- Messages : 619
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
zebrepat a écrit:Fab. Fabrice a écrit:zebrepat a écrit:
tu es adapté au monde de l'entreprise mais tu trahis ton surdon en qq sorte en te comportant de la sorte !
la conclusion de toute cette histoire est qu'un surdoué adapté en entreprise (parmi les NP) est un surdoué bridé (je simplifie)
+1 ( euh non +100.000)
on est d'accord, mais alors pourquoi faire des etudes brillantes et parfois complexes (inge, physicien etc) pour apres devoir... cacher ce surdon qu'on ne saurait voir en entreprise. Durant mes etudes j'ai des profs de fac inge qui m'ont contacté personellement, et demandé de travailler pour eux. j'ai preféré l'entreprise qu'on nous vante tellement
il semble que la competence et le travail ait finalement peu d'importance en entreprise, l'apparence, la politique, la fourberie et j'en passe.
Juste pour le fun, là est toute l'élégance parfois, trop sont happés par les sirènes que leur fait croire entendre pour finalement ne devenir que leur jouet
+1 pour la suite sur la réussite en entreprise
Fab. Fabrice- Messages : 1328
Date d'inscription : 13/06/2015
Age : 55
Localisation : Entre Moules-Frites et Huitres-Melon
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
Je trouve les avis bien tranchés ici. J'irais pas jusqu'à simplifier l'entreprise comme quelque chose qui bride le potentiel. C'est certain qu'il y en a beaucoup pour qui c'est le cas, mais franchement pas toutes. Et entreprendre, je trouve ça castrateur aussi, qu'on me raconte pas des flans, quand on entreprends on est aussi contraint par une réalité économique, législative, ou par le marché.
J'aurais plutôt tendance à dire que tout dépend du job, du secteur d'activité et des gens avec qui l'on travaille. Mais je ne pense pas que ça se joue sur l clivage salariat/entrepreneuriat.
L'entreprise ça offre aussi d('incroyables opportunités d'apprendre, de voyager, d'avoir de supers formations comme support, d'avoir accès à des supers techniques. Tout un tas de choses qui peuvent alimenter un zèbre. Et je pense que si un zèbre s'attend à utiliser son surdon uniquement dans sa vie pro, ça ne marchera pas. C'est beaucoup plus diffus et il ne faut pas se limiter.
Bon, pour l'anecdote, je sors d'un entretien Skype avec une boîte, où un déplacement France - Espagne se fait dans la journée. Où il faut se déplacer le weekend, où on compte pas ses heures et où le bonhomme m'a dit "ça ne me dérange pas trop que vous fassiez du badminton", au sens où il se sent propriétaire de mes soirées et m'accorde l'immense privilège de pouvoir faire du sport. Bon et bien, quand on rencontre quelqu'un comme ça, on ne donne pas suite, on le laisse à ceux qui le veule.
Je sors de 2 ans chez Royal Canin (Mars), et on nous mettait presque tous à la porte à 17h30 maxi le soir pour éviter que certains fassent du présentéisme. Liberté totale sur les missions, initiatives et créativité bienvenue. J'ai pu rencontrer Forest Mars qui m'a raconté plein d'anecdote sur son père qui a créé les M&M's et la barre Mars, j'ai pu approché des races rares d'animaux, ou entrer dans une chatterie où des dizaines de chats vous sautent dessus pour se faire caresser. J'ai participé à des projets inédits qui arrivent qu'une fois dans une vie. Alors tout n'est pas rose, mais comme salarié, ce fut le meilleur job de ma vie, et j'ai largement éprouvé de l'autonomie, de la liberté, aucune limite sur ma zébritude, et plein de stimulis et d'expériences qui permettent de réfléchir.
Donc je crois encore que le salariat peut épanouir. Tout dépends des conditions...
Et pour les sirènes, je vois les mêmes dans le fait d'entreprendre, car au final c'est les sirènes du capitalisme, et du marché. Viens travailler chez moi, et je t'offrirai tout. Ou réalise toi par toi même, et soit ton propre patron. D'un côté on promet la réussite matérielle contre une forme de liberté, de l'autre on promet la paternité contre une forme de liberté. Même sentence pour les deux formats, tu perds ta liberté sur l'autel de l'économie.
J'aurais plutôt tendance à dire que tout dépend du job, du secteur d'activité et des gens avec qui l'on travaille. Mais je ne pense pas que ça se joue sur l clivage salariat/entrepreneuriat.
L'entreprise ça offre aussi d('incroyables opportunités d'apprendre, de voyager, d'avoir de supers formations comme support, d'avoir accès à des supers techniques. Tout un tas de choses qui peuvent alimenter un zèbre. Et je pense que si un zèbre s'attend à utiliser son surdon uniquement dans sa vie pro, ça ne marchera pas. C'est beaucoup plus diffus et il ne faut pas se limiter.
Bon, pour l'anecdote, je sors d'un entretien Skype avec une boîte, où un déplacement France - Espagne se fait dans la journée. Où il faut se déplacer le weekend, où on compte pas ses heures et où le bonhomme m'a dit "ça ne me dérange pas trop que vous fassiez du badminton", au sens où il se sent propriétaire de mes soirées et m'accorde l'immense privilège de pouvoir faire du sport. Bon et bien, quand on rencontre quelqu'un comme ça, on ne donne pas suite, on le laisse à ceux qui le veule.
Je sors de 2 ans chez Royal Canin (Mars), et on nous mettait presque tous à la porte à 17h30 maxi le soir pour éviter que certains fassent du présentéisme. Liberté totale sur les missions, initiatives et créativité bienvenue. J'ai pu rencontrer Forest Mars qui m'a raconté plein d'anecdote sur son père qui a créé les M&M's et la barre Mars, j'ai pu approché des races rares d'animaux, ou entrer dans une chatterie où des dizaines de chats vous sautent dessus pour se faire caresser. J'ai participé à des projets inédits qui arrivent qu'une fois dans une vie. Alors tout n'est pas rose, mais comme salarié, ce fut le meilleur job de ma vie, et j'ai largement éprouvé de l'autonomie, de la liberté, aucune limite sur ma zébritude, et plein de stimulis et d'expériences qui permettent de réfléchir.
Donc je crois encore que le salariat peut épanouir. Tout dépends des conditions...
Et pour les sirènes, je vois les mêmes dans le fait d'entreprendre, car au final c'est les sirènes du capitalisme, et du marché. Viens travailler chez moi, et je t'offrirai tout. Ou réalise toi par toi même, et soit ton propre patron. D'un côté on promet la réussite matérielle contre une forme de liberté, de l'autre on promet la paternité contre une forme de liberté. Même sentence pour les deux formats, tu perds ta liberté sur l'autel de l'économie.
Invité- Invité
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
DavidAbricot : Tu risques de prendre cher ....
Mets çà
Mets çà
Invité- Invité
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
Peu importe je tenais a rappeler qu'il ne faut ni généraliser ni faire d'amalgame. Après je peux comprendre certaines réactions. J'ai connu quelqu'un qui a monté sa boîte, a réussi et tout. Mais il s'est cassé les dents sur le côté libre, car il était prisonnier de ses clients, des lois et n'avait plus un gramme de temps libre. Il avait justement fanfaronné avant son projet lorsqu'il était salarié. Et dans ce cas précis, c'est dur de se rendre compte que l'on est tombé dans le panneau.
C'est pour y'a pas de bon ou mauvais plan, juste des parcours individuels avec toute la diversité que ça induit.
Mais j'aime pas lire que ceux qui se plaisent comme salariés sont des moutons esclaves. C'est aussi absurde que dire que les entrepreneurs sont des moutons esclaves du rêve émancipateur que propose le système.
Halte a la généralisation, place a l'échange constructif. Car si salariat ou patronnant ne sont ni mieux ni moins bien, je pense que l'un ou l'autre convient mieux en fonction du profil du quidam cherchant sa voie.
C'est pour y'a pas de bon ou mauvais plan, juste des parcours individuels avec toute la diversité que ça induit.
Mais j'aime pas lire que ceux qui se plaisent comme salariés sont des moutons esclaves. C'est aussi absurde que dire que les entrepreneurs sont des moutons esclaves du rêve émancipateur que propose le système.
Halte a la généralisation, place a l'échange constructif. Car si salariat ou patronnant ne sont ni mieux ni moins bien, je pense que l'un ou l'autre convient mieux en fonction du profil du quidam cherchant sa voie.
Invité- Invité
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
davidabricot a écrit: j'ai pu approché des races rares d'animaux, ou entrer dans une chatterie où des dizaines de chats vous sautent dessus pour se faire caresser.
Allez, pour faire Plaiz à "Unefois", qui y croira, ( prend le comme tu le prendrais chez Mars David )
Il faut s'exclamer là quand même "Oh, quelle chance".... pauvre de nous, à quoi somme nous réduits de nous réjouir quand même...
Par contre, par principe, je plainx quand mêm les chats, en fait je suis opposé par principe à ce des société commerciales -société anonymes- (en gros sans but de recherche thérapeutique et hors exploitation personnelle -société de personnnes- ) puisse posséder du vivant, quel qu'il fût..
Fab. Fabrice- Messages : 1328
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Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
J'ai volontairement écrit cette phrase de cette manière, car je me doutais que j'aurais ce type de retour. En réalité dans ce que je disais précédemment c'est que j'ai eu la chance de vivre des expériences et voir des choses peu communes (ce qui en général plait facilement aux zèbres). Pour autant, je n'ai pas dit que tout était satisfaisant et positif. J'ai dit que ça nourrissait des réflexions.
Pour ce cas précis, c'est vrai j'ai eu l'opportunité d'approcher toutes les races de chats possibles, ce qui est assez rare. Et comme tu le souligne et le devine, j'ai eu l'occasion de le faire dans un contexte particulier d'une chatterie d'entreprise. Et je laisserai à chacun avoir sa propre opinion sur le fait d'entrer dans une petite pièce et se faire assiéger par des dizaines de chats en manque d'attention.
Pour moi ça a nourrit ma réflexion, plutôt à la négative. Je suis bien loin de louer tout ce qui se fait au nom du business en entreprise, seulement parfois je trouve bien d'avoir affaire à la source, et de voir l'envers du décor, même si ce qu'on y découvre n'est pas toujours reluisant.
Pour apporter un dernier éclairage sur le cas Royal Canin au niveau de leur possession d'animaux, il s'agit de chats et chiens dans un chenil, qui servent notamment à tester les produits (voir s'ils sont apétants, analyse des selles, observation du comportement). En essayant de rester neutre, je dirais que les animaux sont bien traités (effectif suffisant, hygiène, aucun test ou manipulation des animaux, ils vivent juste là). Par contre un chat est un animal d'extérieur, pour qui un jardin de 50m² parait bien petit... et qui n'a pas vraiment besoin d'être entouré de dizaine de ces congénères...
Je suis moi totalement contre le principe des animaux de race. Qui conduit à une marchandisation inacceptable et à des pratiques atroces. En France on croise les animaux "soigneusement" entre élevage très éloignés ou à l'étranger. Dans les pays de l'Est, au marché noir, on va pas vraiment plus loin que la famille... Si la course à l'animal de race n'existait pas, cela serait peut-être évité...
Je citais Royal Canin et Mars comme entreprise où j'ai pris du plaisir à travailler comme salarié (surtout à cause des collègues et de l'organisation du travail). Après l'éthique concernant l'activité de l'entreprise, disons que, comme dit plus haut, j'y ai travaillé. Et je suis parti.
C'est le problème que je trouve au final, rien n'est blanc, rien n'est noir :
- l'employé peut se sentir super bien dans son job, mais écœuré par le business qu'il sert
- l'employé peut se trouver dans le business qui lui permet de faire vivre ses valeurs, en étant totalement castré par une organisation qui le sape
- le patron peut faire face à un marché qui annihile toutes ses idées et sa créativité
- le patron peut être hyper philanthrope et se faire ruiner par des salariés qui en ont rien à faire
...etc...
Je pense qu'on est tous d'accord pour dire que l'idéal serait soit :
- d'être patron avec un marché qui laisse libre cours à notre créativité/valeurs, sans être stoppé par une législation cloisonnante et des clients bornés
- être salarié avec de bons collègues dans une entreprise humaine au service d'un business éthique
D'ailleurs y-a-t-il des témoignages de gens à leur compte sur l'interface client, loi? Moi j'ai commencé il y a quelques années à me mettre à mon compte. Comme graphiste, bon c'est ce que je savais faire jadis, et c'est ultra concurrentiel. Au final, il fallait 0 créativité, les clients visaient la lune, mais finissent toujours très classiques (peur de la prise de risque). Et j'avais 0 temps libre. Au final, je me suis senti autant coincé que dans une entreprise, sauf que c'était pas par la hiérarchie. Mon potentiel, mon "surdon" était complètement contenu.
C'est pour ça que je pense que ça dépends vraiment des conditions plus que du statut.
Pour ce cas précis, c'est vrai j'ai eu l'opportunité d'approcher toutes les races de chats possibles, ce qui est assez rare. Et comme tu le souligne et le devine, j'ai eu l'occasion de le faire dans un contexte particulier d'une chatterie d'entreprise. Et je laisserai à chacun avoir sa propre opinion sur le fait d'entrer dans une petite pièce et se faire assiéger par des dizaines de chats en manque d'attention.
Pour moi ça a nourrit ma réflexion, plutôt à la négative. Je suis bien loin de louer tout ce qui se fait au nom du business en entreprise, seulement parfois je trouve bien d'avoir affaire à la source, et de voir l'envers du décor, même si ce qu'on y découvre n'est pas toujours reluisant.
Pour apporter un dernier éclairage sur le cas Royal Canin au niveau de leur possession d'animaux, il s'agit de chats et chiens dans un chenil, qui servent notamment à tester les produits (voir s'ils sont apétants, analyse des selles, observation du comportement). En essayant de rester neutre, je dirais que les animaux sont bien traités (effectif suffisant, hygiène, aucun test ou manipulation des animaux, ils vivent juste là). Par contre un chat est un animal d'extérieur, pour qui un jardin de 50m² parait bien petit... et qui n'a pas vraiment besoin d'être entouré de dizaine de ces congénères...
Je suis moi totalement contre le principe des animaux de race. Qui conduit à une marchandisation inacceptable et à des pratiques atroces. En France on croise les animaux "soigneusement" entre élevage très éloignés ou à l'étranger. Dans les pays de l'Est, au marché noir, on va pas vraiment plus loin que la famille... Si la course à l'animal de race n'existait pas, cela serait peut-être évité...
Je citais Royal Canin et Mars comme entreprise où j'ai pris du plaisir à travailler comme salarié (surtout à cause des collègues et de l'organisation du travail). Après l'éthique concernant l'activité de l'entreprise, disons que, comme dit plus haut, j'y ai travaillé. Et je suis parti.
C'est le problème que je trouve au final, rien n'est blanc, rien n'est noir :
- l'employé peut se sentir super bien dans son job, mais écœuré par le business qu'il sert
- l'employé peut se trouver dans le business qui lui permet de faire vivre ses valeurs, en étant totalement castré par une organisation qui le sape
- le patron peut faire face à un marché qui annihile toutes ses idées et sa créativité
- le patron peut être hyper philanthrope et se faire ruiner par des salariés qui en ont rien à faire
...etc...
Je pense qu'on est tous d'accord pour dire que l'idéal serait soit :
- d'être patron avec un marché qui laisse libre cours à notre créativité/valeurs, sans être stoppé par une législation cloisonnante et des clients bornés
- être salarié avec de bons collègues dans une entreprise humaine au service d'un business éthique
D'ailleurs y-a-t-il des témoignages de gens à leur compte sur l'interface client, loi? Moi j'ai commencé il y a quelques années à me mettre à mon compte. Comme graphiste, bon c'est ce que je savais faire jadis, et c'est ultra concurrentiel. Au final, il fallait 0 créativité, les clients visaient la lune, mais finissent toujours très classiques (peur de la prise de risque). Et j'avais 0 temps libre. Au final, je me suis senti autant coincé que dans une entreprise, sauf que c'était pas par la hiérarchie. Mon potentiel, mon "surdon" était complètement contenu.
C'est pour ça que je pense que ça dépends vraiment des conditions plus que du statut.
Invité- Invité
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
Unefois a écrit:Fab. Fabrice a écrit:
J'ai aussi testé la création de société. Mauvais moment, mauvais régime (Vive le RSI ). -> C'est la faute à "l 'autre" ?
Non, j'assume mes fautes sauf quand le RSI ponctionne le double de la cotisation dans le compte malgré ses erreurs de calculs. J'assume l'erreur de choix de statut mais je regrette l'incompétence du RSI qui elle est subite. Mais à la vue du ton employé, sur ce point et les précédent, je crains que nous n'aurons pas l'occasion de pousser plus loin la discussion.
Salutation
Juste un point d'information pour les "autres" que Unefois : le RSI, organisme de gestion des cotisations sociales de certains indépendants (toutes les cotisations pour les artisans, seulement les cotisations maladie pour les professions libérales) a eu de graves dysfonctionnements pendant un temps non négligeable. Les cotisations étaient prélevées plusieurs fois, ou les calculs de cotisations se trompaient d'un zéro (vous deviez 10 000€ par an au lieu de 1000€ par an). Le système a réellement totalement dysfonctionné et a réellement mis dans le pétrin un nombre important de personnes à leur compte. D'autant qu'il y a eu des saisies abusives sur comptes bancaires pendant un temps.
Un peu de documentation :
Le rapport de la Cour des comptes de 2013-2014 : https://www.senat.fr/rap/r13-597/r13-5971.pdf
Une explication assez claire :
"les opposants du RSI semblent généralement être victimes de deux phénomènes récurrents.
Il s’agit d’une part de l’approximation, de la lenteur voire de l’inertie qui caractérisent parfois la réponse apportée par le RSI dans ses dossiers. C’est ainsi que de nombreux affiliés sont obligés de se battre, parfois durant des années et avec le concours d’un avocat, contre l’organisme social pour –seulement – faire entendre leur position.
Cette situation est d’autant plus regrettable lorsque les arguments opposés par l’assuré sont justes, clairs et évidents. S’il est parfaitement entendable que les agents du RSI puissent de temps à autre commettre une erreur, il l’est en revanche beaucoup moins qu’en pareille hypothèse la situation ne soit pas plus rapidement régularisée et qu’elle ne reçoive pas une meilleure attention. La lecture des doléances des associations et les dossiers qui sont soumis aux avocats semblent permettre de penser que c’est encore trop souvent le cas.
D’autre part, ce sont les méthodes contentieuses du RSI qui sont régulièrement dénoncées. Il n’est pas rare qu’un affilié reçoive, par le biais d’un huissier, une contrainte ou même une mesure de recouvrement (saisie, saisie attribution,…). Si ces voies d’exécution restent utiles lorsque le contentieux et la résistance du débiteur le justifient, il faut bien reconnaitre qu’elles sont assez violentes lorsque l’affilié découvre seulement à cette occasion qu’il a un litige avec le RSI.
(...)
En définitive, la multiplication des actions et manifestations contre le RSI ainsi que le contentieux qui concerne l’organisme social auprès des tribunaux des affaires de la sécurité sociale, ne permettent pas de douter sur ses difficultés de fonctionnement."
(source : https://www.village-justice.com/articles/RSI-competences-methodes,19791.html)
CD_CD- Messages : 661
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Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
zebrepat a écrit:
dans des secteurs particuliers ou sous-secteurs ou on valorise la creativité etc mais ca reste exceptionnel
De ma petite expérience je peux confirmer que c'est très loin d'être valable dans tous les domaines créatifs ...
Je suis Designer / Directeur Artistique Digital, et franchement en terme de rapports humains je trouve ça à gerber 95% du temps. Que ça soit les "supérieurs" ou les clients, c'est visuel donc soumis à la subjectivité et en apparence à la porté de quiconque ... Du coup bien souvent on fini par se retrouver en position de curseur de souris humain, à essayer toutes les merdes qui passent par la tête d'untel ou untel, donc à perdre du temps à produire des choses douteuses. Peu importe si t'as 5 ans d'études et +10 ans de boulot dans des maisons réputées, la plupart des gens oublient qu'ils t'ont embauchés pour tes compétences et ton expérience, seule une infime partie a la présence d'esprit de se dire que ce n'est pas leur domaine de compétences.
Frustration puissance 8000.
Mindview- Messages : 660
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Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
Ce que tu racontes Mindview me fait penser aux consultants, qu'on embauche pour une expertise, mais qui restent obligés la plupart du temps d'aller dans le sens de l'entreprise, pour juste conforter le client. Histoire de ne pas se retrouver dans la situation de dire qu'il fait n'importe quoi.
Du coup le type en question sert plus qu'à faire mousser le client.
En parlant de design, j'aimerais causer avec les designers auto, qui pondent des trucs délirant qui ne sortiront jamais. Encore que eux ils peuvent au moins se consoler avec des salsons...
Du coup le type en question sert plus qu'à faire mousser le client.
En parlant de design, j'aimerais causer avec les designers auto, qui pondent des trucs délirant qui ne sortiront jamais. Encore que eux ils peuvent au moins se consoler avec des salsons...
Invité- Invité
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
@Mindview : Ce mouvement à commencé il y a 30 ans...
Fab. Fabrice- Messages : 1328
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Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
davidabricot a écrit:Ce que tu racontes Mindview me fait penser aux consultants, qu'on embauche pour une expertise, mais qui restent obligés la plupart du temps d'aller dans le sens de l'entreprise, pour juste conforter le client. Histoire de ne pas se retrouver dans la situation de dire qu'il fait n'importe quoi.
Du coup le type en question sert plus qu'à faire mousser le client.
En parlant de design, j'aimerais causer avec les designers auto, qui pondent des trucs délirant qui ne sortiront jamais. Encore que eux ils peuvent au moins se consoler avec des salsons...
C'est vrai aussi, c'est une tendance générale qui n'échappe donc pas aux domaines créatifs. Seuls ceux qui sont en positions de dire "T'es pas content ? Tu veux pas me laisser bosser ? T'as deja oublié pourquoi tu m'as embauché au milieu de xxxx candidats ? Ben va bien te faire dilater le fondement !" peuvent encore jouir pleinement de leur travail, soit une infime minorité ...
Fab. Fabrice a écrit:@Mindview : Ce mouvement à commencé il y a 30 ans...
Oui j'imagine ... Perso ça me rend dingue, ces gens parviennent à te faire détester ta passion par leur connerie, c'est d'une tristesse.
Mindview- Messages : 660
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Mindview- Messages : 660
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Localisation : Montpellier
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
Bien balancé..
( Mais bon, les cons on gagnésje crains, avec les complaisants ils ont la majorité)
( Mais bon, les cons on gagnésje crains, avec les complaisants ils ont la majorité)
Fab. Fabrice- Messages : 1328
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Localisation : Entre Moules-Frites et Huitres-Melon
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
Topic pas vraiment surprenant.
J'ai pu me rendre compte de certains aspects du salariat dans ma courte expérience (antérieurement à mon diagnostic), et j'étais déjà assez sceptique.
Si maintenant je reprends une activité, et je parle de haut potentiel, là où je vais penser "possibilités", "tolérance", j'aurais sans doute des déceptions.
Au final est-il vraiment nécessaire de l'évoquer ? Faut peser le pour et le contre.
J'ai pu me rendre compte de certains aspects du salariat dans ma courte expérience (antérieurement à mon diagnostic), et j'étais déjà assez sceptique.
Si maintenant je reprends une activité, et je parle de haut potentiel, là où je vais penser "possibilités", "tolérance", j'aurais sans doute des déceptions.
Au final est-il vraiment nécessaire de l'évoquer ? Faut peser le pour et le contre.
Invité- Invité
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
L'évoquer, non dans la majorité de cas, non
Fab. Fabrice- Messages : 1328
Date d'inscription : 13/06/2015
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Localisation : Entre Moules-Frites et Huitres-Melon
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
Je suis salarié depuis 2 ans après avoir été chef d'entreprise.j'ai mis ma douance au service de mon entreprise et j'ai des résultats commerciaux exceptionnels. Mes ventes sont telles qu'on me laisse faire et me demande conseil.
Je ne me préoccupe plus des jalousies et du tort que je fais à mes collègues en pointant,malgré moi,leur lenteur. J'ai décidé de me démarquer et d'assumer mes capacités.
Tout ça pour dire qu'une entreprise est là pour gagner de l'argent.ma douance et certainement la votre également peut être mise au service de ces intérêts.
C'est d'ailleurs ce qu'il faut faire:performer dans ce pour quoi on a été embauché.
Je ne me préoccupe plus des jalousies et du tort que je fais à mes collègues en pointant,malgré moi,leur lenteur. J'ai décidé de me démarquer et d'assumer mes capacités.
Tout ça pour dire qu'une entreprise est là pour gagner de l'argent.ma douance et certainement la votre également peut être mise au service de ces intérêts.
C'est d'ailleurs ce qu'il faut faire:performer dans ce pour quoi on a été embauché.
Blossac- Messages : 833
Date d'inscription : 09/11/2014
Age : 47
Localisation : Rennes
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
Tu as raison Blossac, mais parfois, la douance attire tout u tas de gens à qui l'ont fait involontairement de l'ombre. Qui ont peur pour leur place, et qui préfère travailler ou manager des clônes, car c'est plus simple. Tout le monde ne travaille pas pour l'intérêt de la boîte, c'est bien ça le problème.
Invité- Invité
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
Tout dépend de la taille de l'entreprise.
Je travaille dans une très grande banque. Peut-être est ce plus facile que si j'étais dans une PME où les collègues entrent plus en compétition du fait de postes disponibles moins nombreux.
Mais je trouve dommage de devoir se brider pour ménager les susceptibilités . J'ai pour ma part opté pour l'effet "rouleau compresseur "et pour l'instant ça marche . J'espère effectivement qu'on ne cherchera pas à me faire trébucher.
Je travaille dans une très grande banque. Peut-être est ce plus facile que si j'étais dans une PME où les collègues entrent plus en compétition du fait de postes disponibles moins nombreux.
Mais je trouve dommage de devoir se brider pour ménager les susceptibilités . J'ai pour ma part opté pour l'effet "rouleau compresseur "et pour l'instant ça marche . J'espère effectivement qu'on ne cherchera pas à me faire trébucher.
Blossac- Messages : 833
Date d'inscription : 09/11/2014
Age : 47
Localisation : Rennes
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
Ah mais moi j'ai travaillé presque que dans des grosses entreprises et je ne me suis jamais bridé. Ça peut semer la zizanie avec des collègues, mais c'est surtout avec la hiérarchie. Qui a peur pour sa place, qui accepte pas qu'un subalterne ai une idée à leur place, etc... C'est arrivé à chaque fois que je tombe sur un manager entre 40-50 ans, avec une culture pro de grandes boîtes très françaises.
Invité- Invité
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
Je vois ce que tu veux dire.
Je suis conscient de la mesquinerie ambiante...On se demande quel est mon "truc". Mot lourd de sens puisqu'il induit le soupçon et la triche. Et pourtant,il n'y en a pas. Aucun effort.
J'entends ça et là que je resterais faire des heures supplémentaires en secret ou que mon travail serait de piètre qualité puisque ma production est anormalement élevée. C'est blessant et insultant mais je préfère laisser dire que d'avoir à me justifier ou révéler mon haut potentiel,ce qui serait encore pire. Les gens ne sachant pas de quoi il s'agit. Qui plus est, on me prendrait pour un fat, ce qui serait pire.
J'ai une collègue hp très performante également et ça m'aide à assumer.
Je suis conscient de la mesquinerie ambiante...On se demande quel est mon "truc". Mot lourd de sens puisqu'il induit le soupçon et la triche. Et pourtant,il n'y en a pas. Aucun effort.
J'entends ça et là que je resterais faire des heures supplémentaires en secret ou que mon travail serait de piètre qualité puisque ma production est anormalement élevée. C'est blessant et insultant mais je préfère laisser dire que d'avoir à me justifier ou révéler mon haut potentiel,ce qui serait encore pire. Les gens ne sachant pas de quoi il s'agit. Qui plus est, on me prendrait pour un fat, ce qui serait pire.
J'ai une collègue hp très performante également et ça m'aide à assumer.
Blossac- Messages : 833
Date d'inscription : 09/11/2014
Age : 47
Localisation : Rennes
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
Si c'est que ça, tu peux survivre. Moi on m'a rien dit pendant 2 ans, on a commencé à me refiler toutes les merdes qui arrivaient, on a acclamé mon travail. Puis on m'a muté en Pologne... pour m'occuper de fournisseur français... Et juste après j'apprends que la chef me considère "dangereux" pour l'organisation car pas comme les autres. Bien plus performant, mais que ce n'est pas la performance qui compte, mais la capacité à se lisser.
Tout simplement car je faisais passer les autres pour des moins bon. Alors que j'avais fait exprès de paraître extravagant et je faisait transpirer ma façon de travailler qui était différente. J'ai tout fait pour ne pas être comparable aux autres, pour proposer un style qui ne nous mettais pas en compétition. Malgré tout, la chef qui n'avait pas envie de cheffer, a choisit l'option la plus simple, ne pas gérer, et m'envoyer en Pologne. Ce que j'ai refusé, donc dehors!
Tout simplement car je faisais passer les autres pour des moins bon. Alors que j'avais fait exprès de paraître extravagant et je faisait transpirer ma façon de travailler qui était différente. J'ai tout fait pour ne pas être comparable aux autres, pour proposer un style qui ne nous mettais pas en compétition. Malgré tout, la chef qui n'avait pas envie de cheffer, a choisit l'option la plus simple, ne pas gérer, et m'envoyer en Pologne. Ce que j'ai refusé, donc dehors!
Invité- Invité
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
Arrrgh . Quelle histoire !
De toute façon si je réduis ,je vais me faire *****,donc je continue, on verra bien !
De toute façon si je réduis ,je vais me faire *****,donc je continue, on verra bien !
Blossac- Messages : 833
Date d'inscription : 09/11/2014
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Localisation : Rennes
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
Non mais tu as raison, il faut pas se contenir, en plus je sais pas si on saurait le faire correctement. Mais malgré tout, on peut toujours tomber sur quelqu'un qui veut notre peau.
Invité- Invité
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
Et pas besoin d'être HP pour celadavidabricot a écrit:... Mais malgré tout, on peut toujours tomber sur quelqu'un qui veut notre peau...
Par contre, il faut éviter les structures où l'avancement ce fait à l'ancienneté ou à la grille car là question créativité c'est mort avant même de commencer ... à moins de savoir ruser pour se dégager du temps au bureau pour son perso. Mais cela, je ne sais pas faire
Invité- Invité
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
Ben ouais mais là du coup ça blackliste plus de la moitié des sociétés de la France. Le travail en France est largement basé sur les générations qui sont cramponnées à leur siège et qui ont une peur totale de tout ce qui est jeune, innovant et veut aller de l'avant.
On a beau être bordé par la Manche, l'Atlantique, la Méditerranée, toutes les mers du globes hors métropole, on aime toujours pas les vagues. Les tires au flanc, les fouteurs de merde, les menteurs, les idiots ça dérange pas.
Mais trouver une boîte en France :
- où on parle de mérite
- où le manager qui voit son subalterne réussir est applaudi pour avoir offert un cadre de travail au top (plutôt que de l'étouffer par peur)
ça doit pas être simple à débusquer.
On a beau être bordé par la Manche, l'Atlantique, la Méditerranée, toutes les mers du globes hors métropole, on aime toujours pas les vagues. Les tires au flanc, les fouteurs de merde, les menteurs, les idiots ça dérange pas.
Mais trouver une boîte en France :
- où on parle de mérite
- où le manager qui voit son subalterne réussir est applaudi pour avoir offert un cadre de travail au top (plutôt que de l'étouffer par peur)
ça doit pas être simple à débusquer.
Invité- Invité
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
Non ce n'est pas simple mais bon, si c'est simple ce ne serait pas drôle L'avantage c'est que ces sociétés sclérosées se détecte facilement lors des premières discussions d'embauche ou commerciale.
Blague à part, ce n'est pas simple et si nous ajoutons en critère discriminant une société ayant un minimum d'éthique cela réduit encore le scope. Il faut chercher une société atypique pour profil atypique. Les anglo saxons sont en avance sur nous.
Blague à part, ce n'est pas simple et si nous ajoutons en critère discriminant une société ayant un minimum d'éthique cela réduit encore le scope. Il faut chercher une société atypique pour profil atypique. Les anglo saxons sont en avance sur nous.
Invité- Invité
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
Ben les critères sont énormes :
- mobilité géographique (pourtant pour ce qui me concerne elle est importante)
- éthique de l'entreprise, feeling sur les entretiens
- le job, les missions
- l'éthique des produits
Ouais j'ai souvent pensé à une boîte anglo saxonne. Mais si elle est en France, c'est pas évident que la culture y soit présente. Et pour l'Angleterre, ça fait plusieurs mois qu'on me propose régulièrement des jobs (mon métiers a 0 débouché ici et des centaines là bas).
J'ai beau adorer le UK, c'est pas simple de partir, de s'éloigner des proches, avec le brexit en plus ça fout le doute. Et puis quitter la France, c'est un peu comme s'avouer vaincu dans ma recherche. Et puis ne plus parler français au quotidien (pour moi qui parle tout le temps), et puis la culture française, etc...
Je passe toutes mes vacances en Angleterre, mais en vacances on se plait partout, temps libre toute la journée, à faire que des trucs sympas, sans se frotter à la vie administrative du pays.
Bref to leave or not to leave?
- mobilité géographique (pourtant pour ce qui me concerne elle est importante)
- éthique de l'entreprise, feeling sur les entretiens
- le job, les missions
- l'éthique des produits
Ouais j'ai souvent pensé à une boîte anglo saxonne. Mais si elle est en France, c'est pas évident que la culture y soit présente. Et pour l'Angleterre, ça fait plusieurs mois qu'on me propose régulièrement des jobs (mon métiers a 0 débouché ici et des centaines là bas).
J'ai beau adorer le UK, c'est pas simple de partir, de s'éloigner des proches, avec le brexit en plus ça fout le doute. Et puis quitter la France, c'est un peu comme s'avouer vaincu dans ma recherche. Et puis ne plus parler français au quotidien (pour moi qui parle tout le temps), et puis la culture française, etc...
Je passe toutes mes vacances en Angleterre, mais en vacances on se plait partout, temps libre toute la journée, à faire que des trucs sympas, sans se frotter à la vie administrative du pays.
Bref to leave or not to leave?
Invité- Invité
Re: le salariat, vaste foutage de g* pour un zebre ?
Question mobilité, je suis passé à 0 => Garde alterné des enfants. Recherches les CEO un peu charismatique ayant fais leurs études ailleurs que X, HEC ou Centrale. Sinon tu colles les neuronnes à Fleury
Invité- Invité
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