Quand l'égoïsme trahit la poésie...
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Quand l'égoïsme trahit la poésie...
J'étais dans ma cuisine en train de débarrasser la table et alors que j'eue fini, je me rendis à la fenêtre de celle-ci (de la cuisine, pas de la table) et j'entrepris un étirement bien mérité après cet intense labeur. Soudain, un petit oiseau se percha sur l'une des branches du figuier sauvage qui avait trouvé là auprès de ma fenêtre l'emplacement depuis lequel il entame dès lors sa décadente décrépitude.
A la vue de cet être si délicat et fragile, je me suis immédiatement figé alors que les bras étaient au plus haut, repliés derrière ma tête.
Ainsi le spectacle pris place. Tandis que j'admirais la simplicité et la beauté à peine précipitée par les conditions météorologiques de cet oiseau qui cherchais un peu de quoi manger et boire, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à mes bras qui n'étaient pas à leurs places habituelles ! De fait et par l'obsédante obsession qu'ils incarnaient, j'ai rapidement commencé à éprouver une certaine gène qui n'a pas tardé à me contraindre à entamer l'entreprise que j'avais naguère initié. Ainsi, le mouvement bien que fin et contrôlé n'a pas manqué d'effrayer cette petite chose qui vit alors une espèce de vivipare hagard par son récent réveil manifester une attitude incomprise et de fait présumée hostile à son égard qui engendra ainsi l'initiative de la fuite !
J'étais attristé par mon attitude, moi qui autrefois ai partagé la compagnie d'un élégant calopsitte. Mais j'ai rapidement compris que mon vain égoïsme était la cause de ce gâchis, si j'avais parvenu à m'oublier pour ce moment alors j'aurai pu passer profiter de cet instant si intemporel et si beau...
A la vue de cet être si délicat et fragile, je me suis immédiatement figé alors que les bras étaient au plus haut, repliés derrière ma tête.
Ainsi le spectacle pris place. Tandis que j'admirais la simplicité et la beauté à peine précipitée par les conditions météorologiques de cet oiseau qui cherchais un peu de quoi manger et boire, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à mes bras qui n'étaient pas à leurs places habituelles ! De fait et par l'obsédante obsession qu'ils incarnaient, j'ai rapidement commencé à éprouver une certaine gène qui n'a pas tardé à me contraindre à entamer l'entreprise que j'avais naguère initié. Ainsi, le mouvement bien que fin et contrôlé n'a pas manqué d'effrayer cette petite chose qui vit alors une espèce de vivipare hagard par son récent réveil manifester une attitude incomprise et de fait présumée hostile à son égard qui engendra ainsi l'initiative de la fuite !
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Mgns- Messages : 28
Date d'inscription : 23/11/2017
Age : 32
Localisation : Grasse
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