L'acharnement littéraire, entre passion et peur de l'insuffisance financière.
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Forum ZEBRAS CROSSING :: Prairie :: Nos passions :: J'écris
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Re: L'acharnement littéraire, entre passion et peur de l'insuffisance financière.
(Je me suis relu et
j'ai trouvé au moins trois fautes.
Je vous prie de bien vouloir m'excuser de mes négligences. )
j'ai trouvé au moins trois fautes.
Je vous prie de bien vouloir m'excuser de mes négligences. )
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Re: L'acharnement littéraire, entre passion et peur de l'insuffisance financière.
Tu es tout excusé!! Moi qui suis d'ordinaire si prompte à relever les fautes, je n'ai rien vu que du beau!!...
Connais-tu la suite de cette (ta) vie? Si oui, conte, conte, je ne compte plus mon plaisir de te lire!
Connais-tu la suite de cette (ta) vie? Si oui, conte, conte, je ne compte plus mon plaisir de te lire!
Invité- Invité
Re: L'acharnement littéraire, entre passion et peur de l'insuffisance financière.
Ouaps ! Enfin quelqu'un !
Quelqu'une, en l'occurrence.
Je commençais à me demander si je n'étais pas resté seul sur ce fil.
J'ai décidé de poster des textes plutôt que de déblatérer sur le thème,
à donner de mauvais conseils du fond de mes garrigues.
Aussi pour "l'exemple" : en quelque sorte il est bien beau de parler d'écriture sans donner à lire quelques extraits de sa production.
Enfin, c'est ce que je pense. Rapport à ce forum.
Où j'ai parfois la sensation de rencontrer beaucoup d'egos (je ne reproche rien : des souffrances ou des manques y trouvent à se dire) et peu de matière. je dis bien : parfois.
Quant aux relations plus personnelles qu'on y trouve... Bien des personnes ont disparu.
Et je soupçonne (mais je dois lire trop de polars) certain(e)s disparu(e)s d'être passé(e)s en mode MP.
C'est leur droit le plus absolu, c'est même un des intérêts du process qui régit ces échanges virtuels, mais c'est très irritant pour ceusses qui tentent de lire un fil , d'y trouver une logique. POf ! Plus de logique. Et même parfois : mort, le fil !
Encore ce MP qui est passé par là.
Non, ce n'est pas ma vie.
L'écriture est aussi l'art du mensonge. Ou du décalage. Il suffit d'un léger glissement pour passer du vécu au roman.
Kundera, que j'ai beaucoup étudié, et des auteurs qu'il m'a conseillés (via son oeuvre) m'a beaucoup aidé, dans cette démarche.
Quant au style, un certain auteur de SF.... m'a amusé et j'utilise certains de ses codes pour , en particulier, faire passer un humour distancié.
Je ne suis pas fan de l'autofiction (au sens français) ni du roman autobiographique.
Des nouvelles suffisent.
En tant que lecteur, j'aime assez faire la différence entre lard ou cochon.
Bon, ici, il est exact que ce que j'écris est proche de mon Moi passé, au sens où ces pensées et ressentis, je ne les ai pas inventés. Je les ai pensées ou ressentis, mais j'ai poussé le bouchon un peu plus loin dans la bouche d'un pseudo-auteur et de pseudo-ami.e.s.
Comme ce n'est qu'un simple "divertissement" (cf le titre), il est bref et ne comporte que trois chapitres.
(Et heureusement, je pense : on se lasserait.)
Je te caresse avec prudence et tout le respect que je dois à ta nature, NéofélisNebulosa.
Quelqu'une, en l'occurrence.
Je commençais à me demander si je n'étais pas resté seul sur ce fil.
J'ai décidé de poster des textes plutôt que de déblatérer sur le thème,
à donner de mauvais conseils du fond de mes garrigues.
Aussi pour "l'exemple" : en quelque sorte il est bien beau de parler d'écriture sans donner à lire quelques extraits de sa production.
Enfin, c'est ce que je pense. Rapport à ce forum.
Où j'ai parfois la sensation de rencontrer beaucoup d'egos (je ne reproche rien : des souffrances ou des manques y trouvent à se dire) et peu de matière. je dis bien : parfois.
Quant aux relations plus personnelles qu'on y trouve... Bien des personnes ont disparu.
Et je soupçonne (mais je dois lire trop de polars) certain(e)s disparu(e)s d'être passé(e)s en mode MP.
C'est leur droit le plus absolu, c'est même un des intérêts du process qui régit ces échanges virtuels, mais c'est très irritant pour ceusses qui tentent de lire un fil , d'y trouver une logique. POf ! Plus de logique. Et même parfois : mort, le fil !
Encore ce MP qui est passé par là.
Non, ce n'est pas ma vie.
L'écriture est aussi l'art du mensonge. Ou du décalage. Il suffit d'un léger glissement pour passer du vécu au roman.
Kundera, que j'ai beaucoup étudié, et des auteurs qu'il m'a conseillés (via son oeuvre) m'a beaucoup aidé, dans cette démarche.
Quant au style, un certain auteur de SF.... m'a amusé et j'utilise certains de ses codes pour , en particulier, faire passer un humour distancié.
Je ne suis pas fan de l'autofiction (au sens français) ni du roman autobiographique.
Des nouvelles suffisent.
En tant que lecteur, j'aime assez faire la différence entre lard ou cochon.
Bon, ici, il est exact que ce que j'écris est proche de mon Moi passé, au sens où ces pensées et ressentis, je ne les ai pas inventés. Je les ai pensées ou ressentis, mais j'ai poussé le bouchon un peu plus loin dans la bouche d'un pseudo-auteur et de pseudo-ami.e.s.
Comme ce n'est qu'un simple "divertissement" (cf le titre), il est bref et ne comporte que trois chapitres.
(Et heureusement, je pense : on se lasserait.)
Je te caresse avec prudence et tout le respect que je dois à ta nature, NéofélisNebulosa.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: L'acharnement littéraire, entre passion et peur de l'insuffisance financière.
Je n'ai pas encore le temps de tout lire mais juste pour dire que le sujet m'intéresse bien. Le travail sur la fiction me passionne.
Au plaisir d'en lire plus alors
Au plaisir d'en lire plus alors
holokian- Messages : 605
Date d'inscription : 11/02/2018
Age : 47
Re: L'acharnement littéraire, entre passion et peur de l'insuffisance financière.
ifness a écrit:Je te caresse avec prudence et tout le respect que je dois à ta nature, NéofélisNebulosa.
Rrrrrrrrrrrrrrr! je ronronne de plaisir respectueux
Invité- Invité
Re: L'acharnement littéraire, entre passion et peur de l'insuffisance financière.
Ben oui, mais je ne connais pas la nature d'une NeofelisNebulosa.
Un félin, ça apprécie le respect.
On l'approche avec circonspection, on doit se fait accepter.
Mais si tu ronronnes déjà.... Je sens mon stress s'évacuer doucement, ......
Mmmm, attention qd_même, if, un coup de griffe est vite arrivé.
Je posterai + tard, j'ai écrit ailleurs.
Bisous.
ifness.
Et bienvenue à toi, holokian.
Un félin, ça apprécie le respect.
On l'approche avec circonspection, on doit se fait accepter.
Mais si tu ronronnes déjà.... Je sens mon stress s'évacuer doucement, ......
Mmmm, attention qd_même, if, un coup de griffe est vite arrivé.
Je posterai + tard, j'ai écrit ailleurs.
Bisous.
ifness.
Et bienvenue à toi, holokian.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: L'acharnement littéraire, entre passion et peur de l'insuffisance financière.
******************************++++++++++++++************************
...............CHAPITRE III...............................................
----------------------------------------------------------------
L'Auteur. Ecris-tu souvent des lettres ?
L'ami. (Cet ami-là est un vieil ami, un homme plus âgé que l'auteur lui-même.) Non,
le plus rarement possible.
L'Au. Même à des femmes ?
L'ami.Surtout à des femmes !
L'Au. Oui. Ecrire est un acte dangereux. Paradoxalement l'Homme cherche à laisser des traces de lui en ce monde, et craint parfois de marquer son passage par ce qu'il possède de plus spécifique : le langage. Le langage écrit. Craint-il son propre mensonge ? Sa propre vérité ? Redoute-t-il de prendre conscience de la fugacité de la valeur d'une pensée, d'un sentiment ? A-t-il honte de la précarité de son présent, de son état permanent d'expérimentateur aveugle ?
L'ami. Pourquoi écrire ?
L'au. Penses-tu que ce soit un acte tellement étrange ?
L'ami. Beaucoup de personnes ont, un jour, écrit : des lettres, un journal, des poèmes... l'écriture est-elle le prolongement de ces actes adolescents ? Quels sont ses raisons, ses buts, avoués, ou secrets ?
L'au. Donc : pourquoi écrire ?
L'ami. Pourquoi peindre ? Pourquoi sculpter ? Pourquoi jouer de la musique, composer ?
L'au. Nos pourquoi posent le problème en termes d'utilité, ou tentent de nous faire cheminer sur les sentiers d'une logique. Je crois que nous nous égarons : il s'agit plutôt de plaisirs et de nécessités...
L'ami. Plaisirs solitaires, alors. Lorsqu'on écrit, on s'adresse à un Autre, mais on est seul devant sa page. Fût-elle page d'écran.
L'au. (s'adressant à un public imaginaire). Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, l'ennui, de nouveau, se glisse sournoisement dans cette conversation, et la précieuse gaieté initiale ne sera bientôt plus qu'un souvenir mélancolique. Derrière la porte s'agitent, impatientes, de sombres silhouettes de philosophes morts, de psychologues, de tristes raisonneurs. Nous entendons de scabreuses allusions; la vulgarité nous guette sous le masque de bons mots. Ce ne sont point les risibles paradoxes issus d'un esprit perverti et trouble comme l'eau d'une mare aux grenouilles qui vous divertiront. Mes amis, vous me voyez ici inquiet, sceptique, désemparé...
Le jeune homme (soudain apparu). Le silence me semble en effet préférable à l'émission de semblables fadaises. Pensais-tu provoquer le rire ? Vois comme ils regrettent déjà de t'avoir consacré tant et trop de leurs précieuses minutes de vie ! Un vieil Alceste radoteur et bougon peut-il nous divertir ?
L'au. Et que désires-tu, toi, monsieur le Juge ? De l'amour ? Du libertinage ?
Le jh. Je désire créer ma propre existence. Je désire vivre. Vos élucubrations m'endorment ! (Il disparaît.)
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
(à suivre).
......................................+++++++++++++++++++...................................
...............CHAPITRE III...............................................
----------------------------------------------------------------
L'Auteur. Ecris-tu souvent des lettres ?
L'ami. (Cet ami-là est un vieil ami, un homme plus âgé que l'auteur lui-même.) Non,
le plus rarement possible.
L'Au. Même à des femmes ?
L'ami.Surtout à des femmes !
L'Au. Oui. Ecrire est un acte dangereux. Paradoxalement l'Homme cherche à laisser des traces de lui en ce monde, et craint parfois de marquer son passage par ce qu'il possède de plus spécifique : le langage. Le langage écrit. Craint-il son propre mensonge ? Sa propre vérité ? Redoute-t-il de prendre conscience de la fugacité de la valeur d'une pensée, d'un sentiment ? A-t-il honte de la précarité de son présent, de son état permanent d'expérimentateur aveugle ?
L'ami. Pourquoi écrire ?
L'au. Penses-tu que ce soit un acte tellement étrange ?
L'ami. Beaucoup de personnes ont, un jour, écrit : des lettres, un journal, des poèmes... l'écriture est-elle le prolongement de ces actes adolescents ? Quels sont ses raisons, ses buts, avoués, ou secrets ?
L'au. Donc : pourquoi écrire ?
L'ami. Pourquoi peindre ? Pourquoi sculpter ? Pourquoi jouer de la musique, composer ?
L'au. Nos pourquoi posent le problème en termes d'utilité, ou tentent de nous faire cheminer sur les sentiers d'une logique. Je crois que nous nous égarons : il s'agit plutôt de plaisirs et de nécessités...
L'ami. Plaisirs solitaires, alors. Lorsqu'on écrit, on s'adresse à un Autre, mais on est seul devant sa page. Fût-elle page d'écran.
L'au. (s'adressant à un public imaginaire). Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, l'ennui, de nouveau, se glisse sournoisement dans cette conversation, et la précieuse gaieté initiale ne sera bientôt plus qu'un souvenir mélancolique. Derrière la porte s'agitent, impatientes, de sombres silhouettes de philosophes morts, de psychologues, de tristes raisonneurs. Nous entendons de scabreuses allusions; la vulgarité nous guette sous le masque de bons mots. Ce ne sont point les risibles paradoxes issus d'un esprit perverti et trouble comme l'eau d'une mare aux grenouilles qui vous divertiront. Mes amis, vous me voyez ici inquiet, sceptique, désemparé...
Le jeune homme (soudain apparu). Le silence me semble en effet préférable à l'émission de semblables fadaises. Pensais-tu provoquer le rire ? Vois comme ils regrettent déjà de t'avoir consacré tant et trop de leurs précieuses minutes de vie ! Un vieil Alceste radoteur et bougon peut-il nous divertir ?
L'au. Et que désires-tu, toi, monsieur le Juge ? De l'amour ? Du libertinage ?
Le jh. Je désire créer ma propre existence. Je désire vivre. Vos élucubrations m'endorment ! (Il disparaît.)
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
(à suivre).
......................................+++++++++++++++++++...................................
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: L'acharnement littéraire, entre passion et peur de l'insuffisance financière.
ils sont terribles tes "......................................+++++++++++++++++++..................................", on dirait des barbelés qui enceignent tes mots. Ils dessinent ce qu'ils disent d’ailleurs, leur dangerosité et étrangeté.
Ces barbelés sont pour nous protéger ?
Ces barbelés sont pour nous protéger ?
Invité- Invité
Re: L'acharnement littéraire, entre passion et peur de l'insuffisance financière.
Je t'avoue que je ne t'ai pas répondu Ifness parce qu'on parlait d'écriture/édition/publication et tu as posté tes textes sans prévenir en coupant la conversation, j'ai continué sur le sujet qui m'intéressait en tentant de ne pas perdre le fil de la discussion. Mais on peut peut-être ouvrir un sujet pour poster ses textes, non? Ca éviterait ce genre de désagréments.
Invité- Invité
Re: L'acharnement littéraire, entre passion et peur de l'insuffisance financière.
Dernier post.
@Bleue
Je comprends fort bien.
Mais je n'ai pas coupé la conversation comme on la coupe souvent, en dérivant, en déconnant, en inondant un fil de blagues vaseuses (ou oiseuses), bref en détournant le fil de son objectif.
Je l'ai coupé en me disant : je vais proposer une sorte d'illustration par une création littéraire, marginale, par ailleurs, je n'entre pas dans le débat, je pourrais, car j'écris depuis fort longtemps, mais je n'ai rien à dire à ces gens , sinon des trucs aussi mélancoliques que je le suis au fond de ma tête.
Et ça ne les empêchera pas de poursuivre.
Je me suis trompé : je vous ai "coupé le sifflet". J'ai donc continué ma story, et puis caméléonne&C° est intervenue brièvement, en introduisant l'idée que je pouvais perso m'être mis en scène dans ce que je contais.
Ma réponse épousait très bien le fil, je pense, sauf si je suis devenu fou.
De quelle matière se saisir lorsqu'on écrit ? De soi ?
Le problème est d'importance, et vieux comme les livres, ou presque.
Il se trouve que j'ai eu le temps de bien l'étudier.
Et toujours personne, hors camelia et une blague ou deux,
Bon, je vous laisse entre vous, vous serez mieux. Retour à la caverne.
@ izo
Alors, là, c'est plus sévère.
Ferais-tu partie, izo, de ces êtres qui hantent le forum, distribuent bons points ou vacheries et dont on m'a parlé ?
(Plusieurs personnes, des femmes, m'ont conté par MP, voire au téléphone, leur crainte de tels malfaisants. Et comment leur présence pouvait réellement les faire disparaître.)
Moi, ifness, suis en tous cas totalement transparent.
On peut (perdre son temps à ) rechercher dans tous mes messages, rien à cacher, aucune mauvaiseté, des erreurs de com', c'est certain, j'ai fait amende honorable, parfois une blague déplacée ou incompréhensible, des mots doux, des mots plus crus, la vie, quoi.
Alors, je ne comprends pas. J'y ai pensé, cette nuit, car je n'en ai quasiment pas dormi.
J'ai voulu pour ne pas gêner le cours du fil (même si je sais désormais que je l'ai brouillé) simplement bien identifier visuellement mon écrit en l'encadrant, en utilisant mises à la ligne et italiques.
Raté. Si j'avais à refaire, j'utiliserais des °°°°°°°°° ou des oooooo ou des OOOOOOOOO
pour bien signifier leur valeur O (zéro) . Adieu les "barbelés".
C'est méchant et agressif, ce que tu dis toi, pas ce ce que j'ai fait moi.
Il y a pire : que mon "discours" (théâtralisé) te semble étrange, passe.
Mais dangereux..... Ouaaahh !
Tu sais, ça me fait songer au thème de "La plaisanterie", de mon maître Milan Kundera.
Ludvik envoya par dépit amoureux une carte postale à son amie qui était heureuse, loin de lui, en stage (communiste; on est en Tchécoslovaquie communiste) alors qu'il l'eût préférée près de lui, carte sur laquelle il écrivit :
"L'optimisme est l'opium du genre humain ! L'esprit sain pue la connerie. Vive Trotski ! Ludvik."
Et il se retrouve dénoncé, séparé de ses amis, renié, mis à l'écart, contraint à l'autocritique, jugé, envoyé en camp de rééducation, empêché de poursuivre ses études....
Alors, mes mots, "dangereux" ???
C'est aussi une blague, mon texte. Certes une blague basée sur des ressentis et des réflexions réels, mais une pochade, quoi. Le titre en est d'ailleurs "Divertissement".
Divertimento.
Et toi, izo, tu me parles comme parlaient à Ludvik les camarades du Parti, blaguer à propos de choses sérieuses, oser écrire une monstruosité telle que "l'optimisme est l'opium du genre humain", pensée "bourgeoise" et décadente qu'un bon communiste ne devrait dire ni même penser..., quel danger !
Sauf que j'ai fait bien moins.
Dangereux ? Alors dangereux Kundera dans "La vie est ailleurs", dans "Risibles amours", dangereux Kafka dans "Le procès" ou "Le château", dangereux Broch, ...
Bien plus dangereux que moi, minuscule écrivailleur-sur-web !
Brocardons-les, brûlons leurs livres, autodafons, soyons des gens de bien !
Tu désires être protégé de quoi, donc ? De mes ogives thermonucléaires ? De mes bombes au chlore ? Du réchauffement climatique que, en bon démiurge, je provoque seul avec mes mots ? Du rire de Voltaire ?
Bien, me voici en procès, donc.
Le monde n'a pas changé. Ni ailleurs, ni chez les Z.
Demain, on viendra peut-être m'arrêter au saut du lit, comme K.
C'est absurde.
Mais ainsi vivons-nous, pauvres humains : en Absurdie.
ifness.
@Bleue
Je comprends fort bien.
Mais je n'ai pas coupé la conversation comme on la coupe souvent, en dérivant, en déconnant, en inondant un fil de blagues vaseuses (ou oiseuses), bref en détournant le fil de son objectif.
Je l'ai coupé en me disant : je vais proposer une sorte d'illustration par une création littéraire, marginale, par ailleurs, je n'entre pas dans le débat, je pourrais, car j'écris depuis fort longtemps, mais je n'ai rien à dire à ces gens , sinon des trucs aussi mélancoliques que je le suis au fond de ma tête.
Et ça ne les empêchera pas de poursuivre.
Je me suis trompé : je vous ai "coupé le sifflet". J'ai donc continué ma story, et puis caméléonne&C° est intervenue brièvement, en introduisant l'idée que je pouvais perso m'être mis en scène dans ce que je contais.
Ma réponse épousait très bien le fil, je pense, sauf si je suis devenu fou.
De quelle matière se saisir lorsqu'on écrit ? De soi ?
Le problème est d'importance, et vieux comme les livres, ou presque.
Il se trouve que j'ai eu le temps de bien l'étudier.
Et toujours personne, hors camelia et une blague ou deux,
Bon, je vous laisse entre vous, vous serez mieux. Retour à la caverne.
@ izo
Alors, là, c'est plus sévère.
Ferais-tu partie, izo, de ces êtres qui hantent le forum, distribuent bons points ou vacheries et dont on m'a parlé ?
(Plusieurs personnes, des femmes, m'ont conté par MP, voire au téléphone, leur crainte de tels malfaisants. Et comment leur présence pouvait réellement les faire disparaître.)
Moi, ifness, suis en tous cas totalement transparent.
On peut (perdre son temps à ) rechercher dans tous mes messages, rien à cacher, aucune mauvaiseté, des erreurs de com', c'est certain, j'ai fait amende honorable, parfois une blague déplacée ou incompréhensible, des mots doux, des mots plus crus, la vie, quoi.
Alors, je ne comprends pas. J'y ai pensé, cette nuit, car je n'en ai quasiment pas dormi.
J'ai voulu pour ne pas gêner le cours du fil (même si je sais désormais que je l'ai brouillé) simplement bien identifier visuellement mon écrit en l'encadrant, en utilisant mises à la ligne et italiques.
Raté. Si j'avais à refaire, j'utiliserais des °°°°°°°°° ou des oooooo ou des OOOOOOOOO
pour bien signifier leur valeur O (zéro) . Adieu les "barbelés".
C'est méchant et agressif, ce que tu dis toi, pas ce ce que j'ai fait moi.
Il y a pire : que mon "discours" (théâtralisé) te semble étrange, passe.
Mais dangereux..... Ouaaahh !
Tu sais, ça me fait songer au thème de "La plaisanterie", de mon maître Milan Kundera.
Ludvik envoya par dépit amoureux une carte postale à son amie qui était heureuse, loin de lui, en stage (communiste; on est en Tchécoslovaquie communiste) alors qu'il l'eût préférée près de lui, carte sur laquelle il écrivit :
"L'optimisme est l'opium du genre humain ! L'esprit sain pue la connerie. Vive Trotski ! Ludvik."
Et il se retrouve dénoncé, séparé de ses amis, renié, mis à l'écart, contraint à l'autocritique, jugé, envoyé en camp de rééducation, empêché de poursuivre ses études....
Alors, mes mots, "dangereux" ???
C'est aussi une blague, mon texte. Certes une blague basée sur des ressentis et des réflexions réels, mais une pochade, quoi. Le titre en est d'ailleurs "Divertissement".
Divertimento.
Et toi, izo, tu me parles comme parlaient à Ludvik les camarades du Parti, blaguer à propos de choses sérieuses, oser écrire une monstruosité telle que "l'optimisme est l'opium du genre humain", pensée "bourgeoise" et décadente qu'un bon communiste ne devrait dire ni même penser..., quel danger !
Sauf que j'ai fait bien moins.
Dangereux ? Alors dangereux Kundera dans "La vie est ailleurs", dans "Risibles amours", dangereux Kafka dans "Le procès" ou "Le château", dangereux Broch, ...
Bien plus dangereux que moi, minuscule écrivailleur-sur-web !
Brocardons-les, brûlons leurs livres, autodafons, soyons des gens de bien !
Tu désires être protégé de quoi, donc ? De mes ogives thermonucléaires ? De mes bombes au chlore ? Du réchauffement climatique que, en bon démiurge, je provoque seul avec mes mots ? Du rire de Voltaire ?
Bien, me voici en procès, donc.
Le monde n'a pas changé. Ni ailleurs, ni chez les Z.
Demain, on viendra peut-être m'arrêter au saut du lit, comme K.
C'est absurde.
Mais ainsi vivons-nous, pauvres humains : en Absurdie.
ifness.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: L'acharnement littéraire, entre passion et peur de l'insuffisance financière.
ben non ifness je suis seulement allée sur le palier de ta porte et pas plus loin que cela et sans intentions de nuire. C'était juste une remarque formelle comme pour s'étonner. J'ai étayé cette remarque par la dangerosité perçue ça et là dans tes propres mots : exemple "Ecrire est un acte dangereux". Je me disais trouver là comme une cohérence implicite, tacite entre le fond et la forme. Désolée si cela a paru agressif. Je vais probablement déserter ZC d'ailleurs. Bonne continuation à toi et tache de bien dormir cette nuit.
Invité- Invité
Re: L'acharnement littéraire, entre passion et peur de l'insuffisance financière.
Je ne trouve pas les textes d'Ifness dérangeants, au contraire. Bon. Sûr que le fil sera "personnalisé" à défaut de rechigner à utiliser le mot "flood", parce que les interventions sont belles, et au moins belles pour ceux qui suivent à l'instant présent, peut-être tant pis aux autres...? Oserai-je ?
La question de l'édition, de l'écriture, du métier d'écrivain, oui nous pouvons continuer à l'aborder. Je n'ai pas encore répondu à bon nombre de réponses qui en méritent une. Je dirai que ça fait son petit chemin, et que je n'ai pas encore trouvé le bon état d'esprit pour le faire.
Je ne crois pas non plus que la remarque d'Izo ait été malveillante. A vrai dire, je me suis demander un pourquoi aussi, sans aller jusqu'à la comparaison avec les barbelées. J'ai essayé d'y voir des "plus" et de chercher les "moins", j'ai essayer de voir un croisement, plusieurs croisements, j'ai essayer de voir un nombre, un message caché, et puis... j'ai relu le texte entre deux et ça n'avait plus d'importance.
La question de l'édition, de l'écriture, du métier d'écrivain, oui nous pouvons continuer à l'aborder. Je n'ai pas encore répondu à bon nombre de réponses qui en méritent une. Je dirai que ça fait son petit chemin, et que je n'ai pas encore trouvé le bon état d'esprit pour le faire.
Je ne crois pas non plus que la remarque d'Izo ait été malveillante. A vrai dire, je me suis demander un pourquoi aussi, sans aller jusqu'à la comparaison avec les barbelées. J'ai essayé d'y voir des "plus" et de chercher les "moins", j'ai essayer de voir un croisement, plusieurs croisements, j'ai essayer de voir un nombre, un message caché, et puis... j'ai relu le texte entre deux et ça n'avait plus d'importance.
Invité- Invité
Re: L'acharnement littéraire, entre passion et peur de l'insuffisance financière.
GP a écrit:" Pour être au clair avec soi-même, pour savoir de quoi sa propre pensée est réellement capable, l'épreuve de l'écriture paraît cruciale. Peut-être publie-t-on trop, mais il n'est pas sûr que l'on écrive suffisamment. Tout le monde devrait écrire pour soi dans la concentration et la solitude. " Dans cet essai très personnel, Georges Picard part du désir de l'écriture comme " désir de se découvrir autant à soi-même qu'aux autres " pour développer sa conception du travail de l'écrivain, de la lecture et de la littérature. Il défend l'idée d'une littérature exigeante, libre, sourde aux sirènes du marketing et de la publicité, assumant crânement sa marginalité à une époque où sont privilégiés les livres conformes aux standards d'une lecture fluide, rapide et immédiatement digeste. " Aujourd'hui, la littérature est entrée en résistance contre un ennemi qui n'a pas de visage, qui n'a que l'identité vague et grise de l'indifférence. Cela ne doit pas décourager la passion d'écriture, au contraire. C'est justement parce qu'il n'y a rien à attendre du médiatique et du social en général, qu'écrire ressemble de mieux en mieux à une vocation désintéressée. "
Tout le monde devrait écrire.
Invité- Invité
Re: L'acharnement littéraire, entre passion et peur de l'insuffisance financière.
Sauf interdiction,
mais j'ai l'aval de grey, la fondatrice,
je terminerai ici de mettre en ligne mon petit dialogue.
Je répondrai aussi en entrée à "Invité". En guise de préface, quoi.
Et dirai un mot à propos des lignes de grey.
A bientôt.
if.
mais j'ai l'aval de grey, la fondatrice,
je terminerai ici de mettre en ligne mon petit dialogue.
Je répondrai aussi en entrée à "Invité". En guise de préface, quoi.
Et dirai un mot à propos des lignes de grey.
A bientôt.
if.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: L'acharnement littéraire, entre passion et peur de l'insuffisance financière.
_ à propos de "invité".
Je renvoie à ce que disait Kundera de la "graphomanie".
Non que je souscrive à ses idées (provocantes, comme il se doit) , mais néanmoins.
"Tout le monde devrait écrire.".
Bien.
Mais : pour qui ? Pour soi ?
Les librairies sont pleines....
_@grey oui, tu peux écrire, ambitionner d'investir ce métier, mais
p-ê que "l'entregent" aide, non ? (à mon grand désarroi).
Qu'en est-il de ton autre "vocation" ?
........................................................................................................................
oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
L'auteur. Oui, solitaire...
L'ami. Tu n'es guère communicatif lorsqu'il s'agit de tes écrits.
L'A. A qui me confier, mon ami ? Je suis l'esclave de mon orgueil, me renvoie-t-on au visage. Vrai ? Pas vrai ? J'ai donné à lire mon manuscrit à des personnages que j'ai pu considérer comme marginaux, comme atypiques : un jeune homme, une jeune femme.
J'ai succombé à leurs charmes. Nos rapports ne sont d'ailleurs que caprices.
La jeune femme (soudain apparue). J'entends parler de caprices ! Me penses-tu capricieuse ?
L'A. Oui, et je prends au sérieux tes caprices : ce sont les symptômes de tes manques,
les révélateurs de tes fêlures secrètes, les traces charmantes des échecs de ton adolescence, les...
La jf. Décris-moi mes caprices. S'il te plaît...
L'A. Une autre fois, si tu le veux bien. J'étais préoccupé par le destin de ma nouvelle,
et...
La jf. Je comprends. Excuse-moi. je ne pensais qu'à mes soucis minuscules. Tant de gens se contentent d'aspirer le suc de leurs prétendues amitiés... C'est tellement agréable de pouvoir se confier sans retenues, avec sincérité.
L'A. Avec sincérité, dis-tu. Le crois-tu réellement ?
La jf. Bien sûr. En doutes-tu ?
L'A. Non. je ne doute pas de la concordance apparente et accidentelle de nos caprices,
je ne doute pas du hasard qui nous réunit provisoirement, ni de la fragile et illusoire coïncidence de nos désirs.
La jf. Serais-tu réellement cynique ?
L'A. Le cynisme est une philosophie contrefaite. Plutôt un sentiment qu'une philosophie. Peu de gens le comprennent. Je ne suis cruel qu'envers moi-même.
La jf. N'es-tu pas, là, en train de te confier ?
L'A. Pourquoi donc t'intéresses-tu à moi ?
La jf. Tu deviens ennuyeux... (Elle disparaît.)
............................................................................................................................
00000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
(To be continued, to the end.
A thousand of scuses.)
Je renvoie à ce que disait Kundera de la "graphomanie".
Non que je souscrive à ses idées (provocantes, comme il se doit) , mais néanmoins.
"Tout le monde devrait écrire.".
Bien.
Mais : pour qui ? Pour soi ?
Les librairies sont pleines....
_@grey oui, tu peux écrire, ambitionner d'investir ce métier, mais
p-ê que "l'entregent" aide, non ? (à mon grand désarroi).
Qu'en est-il de ton autre "vocation" ?
........................................................................................................................
oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
L'auteur. Oui, solitaire...
L'ami. Tu n'es guère communicatif lorsqu'il s'agit de tes écrits.
L'A. A qui me confier, mon ami ? Je suis l'esclave de mon orgueil, me renvoie-t-on au visage. Vrai ? Pas vrai ? J'ai donné à lire mon manuscrit à des personnages que j'ai pu considérer comme marginaux, comme atypiques : un jeune homme, une jeune femme.
J'ai succombé à leurs charmes. Nos rapports ne sont d'ailleurs que caprices.
La jeune femme (soudain apparue). J'entends parler de caprices ! Me penses-tu capricieuse ?
L'A. Oui, et je prends au sérieux tes caprices : ce sont les symptômes de tes manques,
les révélateurs de tes fêlures secrètes, les traces charmantes des échecs de ton adolescence, les...
La jf. Décris-moi mes caprices. S'il te plaît...
L'A. Une autre fois, si tu le veux bien. J'étais préoccupé par le destin de ma nouvelle,
et...
La jf. Je comprends. Excuse-moi. je ne pensais qu'à mes soucis minuscules. Tant de gens se contentent d'aspirer le suc de leurs prétendues amitiés... C'est tellement agréable de pouvoir se confier sans retenues, avec sincérité.
L'A. Avec sincérité, dis-tu. Le crois-tu réellement ?
La jf. Bien sûr. En doutes-tu ?
L'A. Non. je ne doute pas de la concordance apparente et accidentelle de nos caprices,
je ne doute pas du hasard qui nous réunit provisoirement, ni de la fragile et illusoire coïncidence de nos désirs.
La jf. Serais-tu réellement cynique ?
L'A. Le cynisme est une philosophie contrefaite. Plutôt un sentiment qu'une philosophie. Peu de gens le comprennent. Je ne suis cruel qu'envers moi-même.
La jf. N'es-tu pas, là, en train de te confier ?
L'A. Pourquoi donc t'intéresses-tu à moi ?
La jf. Tu deviens ennuyeux... (Elle disparaît.)
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(To be continued, to the end.
A thousand of scuses.)
ifness- Messages : 3028
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Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: L'acharnement littéraire, entre passion et peur de l'insuffisance financière.
Bon, je termine,
toujours avec l'assentiment de grey.
Pas grand chose à dire à propos du thème général,
puisque personne ne pipe plus mot.
Il est bizarre, ce site.
Les gens prennent la mouche avec une facilité...
Mais si on ne peut avoir de rencontres même virtuelles,
si on se fâche pour une broutille,
je me pose une question :
"à quoi bon communiquer ?"
Je suis déçu déçu déçu.
Et, en tant que Z, je me sens si seul.....
Une fois de plus.
Jusqu'à la dernière boîte de Rohypnol....
.........................................................................................................................
000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000
..........................................°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°...........................................
L'ami. Ne serait-ce pas cet orgueil même qui, refusant l'idée de l'Amour, le nommerait "caprice" ? Cette jeune femme semble tout à fait amoureuse de toi.
L'auteur. Qu'est-ce que l'Amour ? Non : elle est amoureuse d'un symbole, d'une métaphore. Ou bien elle est amoureuse d'un reflet d'elle-même, qu'elle croit apercevoir dans mes yeux. Mais je suis cruel : nous-mêmes ne maîtrisons guère mieux nos propres sentiments.
L'Ami. Ainsi ta propre inclination...
L'Au. Si je ne la comprends pas bien, je ne lui accorde guère plus de valeur qu'elle n'en a. C'est à dire fort peu.
L'ami. Allons...
L'au. Chut ! Voici Alcibiade !
L'ami. Alcibiade ?
L'au. Le jeune homme !
Le jh. Bonjour, vieux père. Bonjour, monsieur.
L'au (à l'ami). Attention ! Nous sommes son spectacle. Il profite gratuitement de nous et -le cuistre!- s'autorise de sa jeunesse pour tout soumettre à sa critique.
Le jh. Hé bien ! Je constate que ce soir tu dégaines le premier. En quoi t'ai-je déjà contrarié ?
L'A. En rien, cher Alcibiade. En rien. En outre, comment pourrais-je me permettre la moindre contrariété lorsqu'apparaît une telle créature ? (Il se tourne vers l'entrée.)
La jf.(entrant sur la scène.) Bonsoir, Messieurs. Je suis la "créature", à ce que j'entends...
L'A. (Il embrasse amoureusement la jeune femme, puis, la maintenant par l'épaule, s'adresse à son vieil ami.) Voici les deux personnages à qui j'ai confié la lecture de ma nouvelle.(Au jeune homme) Tu doutais du succès potentiel de ma prose. Qu'est-ce que le succès ?(A la jeune femme) Je te présente Alcibiade. Mais je m'aperçois que vous devez être sensiblement du même âge...
.......................................................THE END ......................................................
000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
So long, girls & boys.
Je laisse définitivement le terrain libre.
Avec toutes mes excuses les plus plates,
je fais comme le Soleil, ou la Lune,
...... parfois.....
je m'
.................................................éclipse....................................................
toujours avec l'assentiment de grey.
Pas grand chose à dire à propos du thème général,
puisque personne ne pipe plus mot.
Il est bizarre, ce site.
Les gens prennent la mouche avec une facilité...
Mais si on ne peut avoir de rencontres même virtuelles,
si on se fâche pour une broutille,
je me pose une question :
"à quoi bon communiquer ?"
Je suis déçu déçu déçu.
Et, en tant que Z, je me sens si seul.....
Une fois de plus.
Jusqu'à la dernière boîte de Rohypnol....
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L'ami. Ne serait-ce pas cet orgueil même qui, refusant l'idée de l'Amour, le nommerait "caprice" ? Cette jeune femme semble tout à fait amoureuse de toi.
L'auteur. Qu'est-ce que l'Amour ? Non : elle est amoureuse d'un symbole, d'une métaphore. Ou bien elle est amoureuse d'un reflet d'elle-même, qu'elle croit apercevoir dans mes yeux. Mais je suis cruel : nous-mêmes ne maîtrisons guère mieux nos propres sentiments.
L'Ami. Ainsi ta propre inclination...
L'Au. Si je ne la comprends pas bien, je ne lui accorde guère plus de valeur qu'elle n'en a. C'est à dire fort peu.
L'ami. Allons...
L'au. Chut ! Voici Alcibiade !
L'ami. Alcibiade ?
L'au. Le jeune homme !
Le jh. Bonjour, vieux père. Bonjour, monsieur.
L'au (à l'ami). Attention ! Nous sommes son spectacle. Il profite gratuitement de nous et -le cuistre!- s'autorise de sa jeunesse pour tout soumettre à sa critique.
Le jh. Hé bien ! Je constate que ce soir tu dégaines le premier. En quoi t'ai-je déjà contrarié ?
L'A. En rien, cher Alcibiade. En rien. En outre, comment pourrais-je me permettre la moindre contrariété lorsqu'apparaît une telle créature ? (Il se tourne vers l'entrée.)
La jf.(entrant sur la scène.) Bonsoir, Messieurs. Je suis la "créature", à ce que j'entends...
L'A. (Il embrasse amoureusement la jeune femme, puis, la maintenant par l'épaule, s'adresse à son vieil ami.) Voici les deux personnages à qui j'ai confié la lecture de ma nouvelle.(Au jeune homme) Tu doutais du succès potentiel de ma prose. Qu'est-ce que le succès ?(A la jeune femme) Je te présente Alcibiade. Mais je m'aperçois que vous devez être sensiblement du même âge...
.......................................................THE END ......................................................
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So long, girls & boys.
Je laisse définitivement le terrain libre.
Avec toutes mes excuses les plus plates,
je fais comme le Soleil, ou la Lune,
...... parfois.....
je m'
.................................................éclipse....................................................
ifness- Messages : 3028
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Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: L'acharnement littéraire, entre passion et peur de l'insuffisance financière.
oh trop bien !
Je lirai, bientôt. Avant dimanche, j'espère.
Je lirai, bientôt. Avant dimanche, j'espère.
Invité- Invité
Re: L'acharnement littéraire, entre passion et peur de l'insuffisance financière.
Dernière édition par Hiémale le Lun 26 Mar 2018 - 12:25, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'acharnement littéraire, entre passion et peur de l'insuffisance financière.
@Greysome : je reviens sur ce post. Je pense que tu as le profil de l'écrivain qui écrit avant tout parce qu'il en a besoin. Je suis assez pragmatique de caractère, je dirais qu'il vaut mieux avoir un job alimentaire à côté. Chercher à vivre de l'écriture me paraît casse-gueule, mais bon, je ne suis pas des plus aventureuses... En même temps, je me suis toujours considérée comme un écrivain potentiel et... je suis restée potentielle ! J'ai choisi bêtement un métier avec une trop grande charge émotionnelle, et je n'arrive pas à vivre (donc écrire) à côté, juste survivre.
Cela dépend aussi du genre d'écrits, qui serait rentable ou non. Le théâtre, si c'est joué ça marchera, les poèmes déjà moins. Cela dépend si tu es prête à faire des concessions marketing sur ce que tu veux écrire. Cela dépend aussi au confort de vie auquel tu aspires.
Choisir les maisons d'édition en fonction de ton profil ?
Cela dépend aussi du genre d'écrits, qui serait rentable ou non. Le théâtre, si c'est joué ça marchera, les poèmes déjà moins. Cela dépend si tu es prête à faire des concessions marketing sur ce que tu veux écrire. Cela dépend aussi au confort de vie auquel tu aspires.
Choisir les maisons d'édition en fonction de ton profil ?
Invité- Invité
Re: L'acharnement littéraire, entre passion et peur de l'insuffisance financière.
:suspect:
Dernière édition par Gгєyร๏๓є le Dim 2 Sep 2018 - 12:44, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'acharnement littéraire, entre passion et peur de l'insuffisance financière.
Je suis sincèrement heureux pour toi, Grey.
Tu es pleine d'enthousiasme : vas-y ! Fonce ! Fais !
Pour moi, il est trop tard, je commence à détruire méthodiquement mes écrits, depuis mes 17 ans que je les avais initiés.
Alors :
n'en arrive jamais là, Grey. C'est affreux. C'est un suicide.
Mais je n'ai pas suffisamment de talent pour avoir l'outrecuidance de donner quelque chose à publier. Enfin : c'est ce que me susurre mon esprit malade.
Fonce, Grey ! Tu as la folie nécessaire.
if
Tu es pleine d'enthousiasme : vas-y ! Fonce ! Fais !
Pour moi, il est trop tard, je commence à détruire méthodiquement mes écrits, depuis mes 17 ans que je les avais initiés.
Alors :
n'en arrive jamais là, Grey. C'est affreux. C'est un suicide.
Mais je n'ai pas suffisamment de talent pour avoir l'outrecuidance de donner quelque chose à publier. Enfin : c'est ce que me susurre mon esprit malade.
Fonce, Grey ! Tu as la folie nécessaire.
if
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: L'acharnement littéraire, entre passion et peur de l'insuffisance financière.
Grey, tu fais faux-bond !
C'est quoi, ce plan ?
Tu te la pètes, ou quoi ?
C'est quoi, ce plan ?
Tu te la pètes, ou quoi ?
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: L'acharnement littéraire, entre passion et peur de l'insuffisance financière.
Exactement, ma grey.
C'est ???
Et pourtant tu sais comme je t'
Ouaf.
C'est ???
Et pourtant tu sais comme je t'
Ouaf.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: L'acharnement littéraire, entre passion et peur de l'insuffisance financière.
ifness a écrit:
Pour moi, il est trop tard
Pourquoi pour toi ce serait trop tard ? ...
Invité- Invité
Re: L'acharnement littéraire, entre passion et peur de l'insuffisance financière.
J'ai réfléchi pendant des mois, Nefeli.
la réponse est :
parce que je suis seul,
et que ma seule énergie ne suffit pas/plus.
C'est assez simple.
C'est assez triste, en même temps.
It's life.
(Je ne m'y abandonne pas, décidément pas, mais
que faire d'autre ?
Ouah je ne serais pas le seul, ouh la pas le seul, non,
à me retrouver dans cette situation.)
Le temps passe et
il sera trop tard.
Merci, Nefeli.
la réponse est :
parce que je suis seul,
et que ma seule énergie ne suffit pas/plus.
C'est assez simple.
C'est assez triste, en même temps.
It's life.
(Je ne m'y abandonne pas, décidément pas, mais
que faire d'autre ?
Ouah je ne serais pas le seul, ouh la pas le seul, non,
à me retrouver dans cette situation.)
Le temps passe et
il sera trop tard.
Merci, Nefeli.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: L'acharnement littéraire, entre passion et peur de l'insuffisance financière.
Goldfrapp
Ocean
Sinon : rien
Ocean
Sinon : rien
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: L'acharnement littéraire, entre passion et peur de l'insuffisance financière.
Paper is dead without words
Ink idle without a poem
All the world dead without stories
Without love and disarming beauty
Nightwish
Dernière édition par Nefelibata le Dim 10 Juin 2018 - 22:46, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'acharnement littéraire, entre passion et peur de l'insuffisance financière.
On imagine :
tu te retrouves aux Urgences, en instance de décéder.
Ou bien, plus simple : tu décèdes (un accident de la route, par ex)
Tu as des écrits, chez toi.
La belle affaire !
J'ai l'expérience des écrits de mon père.
Des gens s'en sont occupés (il participait à un journal de diffusion locale),
je leur ai cédé ce que j'ai retrouvé lorsque j'ai vidé son appartement.
Les années ont passé.
Ce que j'ai conservé, chez moi, tout le monde s'en fout.
Mes enfants ? Bah ! Ils ont autres idées en tête.
Mon frère ? Je pourrais avoir tout brûlé qu'il n'en saurait rien.
Alors : je m'en fous.
Ce m'est une grande tristesse, je ne le nie pas.
Je continue d'écrire, parce que j'aime ça.
Je ne cherche pas à "publier".
Bien trop désespéré pour ça !
Le vide de la vie.
tu te retrouves aux Urgences, en instance de décéder.
Ou bien, plus simple : tu décèdes (un accident de la route, par ex)
Tu as des écrits, chez toi.
La belle affaire !
J'ai l'expérience des écrits de mon père.
Des gens s'en sont occupés (il participait à un journal de diffusion locale),
je leur ai cédé ce que j'ai retrouvé lorsque j'ai vidé son appartement.
Les années ont passé.
Ce que j'ai conservé, chez moi, tout le monde s'en fout.
Mes enfants ? Bah ! Ils ont autres idées en tête.
Mon frère ? Je pourrais avoir tout brûlé qu'il n'en saurait rien.
Alors : je m'en fous.
Ce m'est une grande tristesse, je ne le nie pas.
Je continue d'écrire, parce que j'aime ça.
Je ne cherche pas à "publier".
Bien trop désespéré pour ça !
Le vide de la vie.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: L'acharnement littéraire, entre passion et peur de l'insuffisance financière.
Je suis désolée ifness,
Invité- Invité
Re: L'acharnement littéraire, entre passion et peur de l'insuffisance financière.
Faut peut être pas voir ce qui existe tout près de soi, mais augurer le possible intérêt déclenché chez d'autres ou chez un de chez soi mais une ou deux générations plus avancée.
Invité- Invité
Re: L'acharnement littéraire, entre passion et peur de l'insuffisance financière.
:suspect:
Dernière édition par Gгєyร๏๓є le Dim 2 Sep 2018 - 12:45, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'acharnement littéraire, entre passion et peur de l'insuffisance financière.
Il existe un autre concept qui prévaut, autour de moi,
et je le soumets à votre digestion, c'est
"if -bon , pas if, mais ici on va dire if- arrête de vivre avec le passé !"
Et, là, désolé, mais je ne comprends pas.
Enfin si, d'accord, j'ai la mémoire longue, et je m'attache (ou plutôt m'attachais) à évoquer des souvenirs, des personnes disparues, des histoires de famille...
Partant du principe de la transmission. Mes parents sont morts, et j'aurais encore plein de trucs à leur demander, à vérifier, d'autant qu'en avançant en années on devient plus curieux, parce que (c'est une théorie à moi) on se retrouve au même niveau que les gens d'avant question âge.
Ex : j'avais 20 ans, comment eus-je su comprendre mon père qui en avait 50 ?
Si j'ai 50 ans, je me retrouve à son niveau, et je deviens, plutôt que son fils un peu bête, son frangin, quoi. Bien que posthume, hélas.
Et puis autour de moi on s'est mis à me dire que je ressassais trop le passé (2 aides :
- j'avais entrepris une longue psycha, et sur le divan, on fouille
- je suis géographe de formation en 1, historien en 2, et je me suis au fil du temps de plus en plus passionné pour l'histoire (surtout antiquité, religions, exégèses, etc...)
Mais ça ne m'empêchait en rien merdre, Ubu !
Je suis aussi passionné de toutes sciences, techniques et découvertes de tout poil toute plume, qui me projettent dans le futur. L'écologie me hante. J'adore le rock, et j'écoute plutôt le dernier Franz Ferdinand que les Stones. Etc...
Un jour, ma fille a failli claquer la porte parce que je contais à table (en famille !) un "secret" rigolo de famille rapport à ma grand-mère paternelle.
Depuis, je suis muet. De stupéfaction.
Alors, oui, je connais quelques ami(e)s qui aiment partager avec moi, par ex une ancienne amie qui est issue (par hasard) du même coin de Picardie que moi, et nous sommes sur les mêmes longueurs d'ondes.
mais, globalement : ouah, c'est les smartphones qui rendent con, ou quoi ?
Pasque : j'ai rien du vieux con qui radote. (Enfin, je crois... )
Plutôt "madeleine de Proust", en plus terrien. Proust : c'est pas une insulte, que je sache.
@grey
t'as de la chance que ta mère était toujours vivante lors de ta découverte.
Sinon : "A brûler", c'est à brûler.
J'ai tellement peu confiance dans les gens que je commence à brûler moi-même de mon côté, pas envie qu'ils découvrent de nombreux écrits intimes. Je ne sais pas si Kundera pratique encore, jadis il mangeait cru en salade ceusses qui ne respectaient pas les voeux des disparus, les "héritiers" qui publient n'importe quoi qui traîne de leurs glorieux ancêtres.
"Les testaments trahis" est un titre de ses ouvrages.
et je le soumets à votre digestion, c'est
"if -bon , pas if, mais ici on va dire if- arrête de vivre avec le passé !"
Et, là, désolé, mais je ne comprends pas.
Enfin si, d'accord, j'ai la mémoire longue, et je m'attache (ou plutôt m'attachais) à évoquer des souvenirs, des personnes disparues, des histoires de famille...
Partant du principe de la transmission. Mes parents sont morts, et j'aurais encore plein de trucs à leur demander, à vérifier, d'autant qu'en avançant en années on devient plus curieux, parce que (c'est une théorie à moi) on se retrouve au même niveau que les gens d'avant question âge.
Ex : j'avais 20 ans, comment eus-je su comprendre mon père qui en avait 50 ?
Si j'ai 50 ans, je me retrouve à son niveau, et je deviens, plutôt que son fils un peu bête, son frangin, quoi. Bien que posthume, hélas.
Et puis autour de moi on s'est mis à me dire que je ressassais trop le passé (2 aides :
- j'avais entrepris une longue psycha, et sur le divan, on fouille
- je suis géographe de formation en 1, historien en 2, et je me suis au fil du temps de plus en plus passionné pour l'histoire (surtout antiquité, religions, exégèses, etc...)
Mais ça ne m'empêchait en rien merdre, Ubu !
Je suis aussi passionné de toutes sciences, techniques et découvertes de tout poil toute plume, qui me projettent dans le futur. L'écologie me hante. J'adore le rock, et j'écoute plutôt le dernier Franz Ferdinand que les Stones. Etc...
Un jour, ma fille a failli claquer la porte parce que je contais à table (en famille !) un "secret" rigolo de famille rapport à ma grand-mère paternelle.
Depuis, je suis muet. De stupéfaction.
Alors, oui, je connais quelques ami(e)s qui aiment partager avec moi, par ex une ancienne amie qui est issue (par hasard) du même coin de Picardie que moi, et nous sommes sur les mêmes longueurs d'ondes.
mais, globalement : ouah, c'est les smartphones qui rendent con, ou quoi ?
Pasque : j'ai rien du vieux con qui radote. (Enfin, je crois... )
Plutôt "madeleine de Proust", en plus terrien. Proust : c'est pas une insulte, que je sache.
@grey
t'as de la chance que ta mère était toujours vivante lors de ta découverte.
Sinon : "A brûler", c'est à brûler.
J'ai tellement peu confiance dans les gens que je commence à brûler moi-même de mon côté, pas envie qu'ils découvrent de nombreux écrits intimes. Je ne sais pas si Kundera pratique encore, jadis il mangeait cru en salade ceusses qui ne respectaient pas les voeux des disparus, les "héritiers" qui publient n'importe quoi qui traîne de leurs glorieux ancêtres.
"Les testaments trahis" est un titre de ses ouvrages.
ifness- Messages : 3028
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Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: L'acharnement littéraire, entre passion et peur de l'insuffisance financière.
Et personne n'a songé à un blog commun ?
C'est bizarre. J'y ai souvent songé.
Avec invité(e)s, et un bon comité de rédaction.
C'est du gros boulot, si on veut que la qualité soit constante, mais ça peut ouvrir plein de trucs. Et un (petit) espace d'expression à des gens "complexés" mais talentueux.
Mais non, je rêêêve.
Soit on se la joue perso, soit on a trop peur.
?????????????????????????????????????????
C'est bizarre. J'y ai souvent songé.
Avec invité(e)s, et un bon comité de rédaction.
C'est du gros boulot, si on veut que la qualité soit constante, mais ça peut ouvrir plein de trucs. Et un (petit) espace d'expression à des gens "complexés" mais talentueux.
Mais non, je rêêêve.
Soit on se la joue perso, soit on a trop peur.
?????????????????????????????????????????
ifness- Messages : 3028
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Re: L'acharnement littéraire, entre passion et peur de l'insuffisance financière.
J'ai vite arrêté de partager aux gens qui m'entourais ce que je pouvais écrire... Et après m'être mis en couple j'ai fini par me débarrasser préventivement de tous mes écrits intimes sur papier (non sans une certaine tristesse d'ailleurs...), d'autres traînent heureusement discrètement sur le Net où je peux de temps en temps en retrouver l'un ou l'autre, par envie ou inadvertance (au risque de les perdre pour de bon).J'ai tellement peu confiance dans les gens que je commence à brûler moi-même de mon côté, pas envie qu'ils découvrent de nombreux écrits intimes.
J'écris beaucoup moins aujourd'hui, ce qui provoque souvent la sensation d'un manque... Ils étaient sans prétentions mes petits écrits, mais ils me permettaient du moins d'accoucher de certaines pensées qui tentaient de mûrir dans ma caboche (mais n'auraient pu sortir sinon, faute de public consentant).
Tsigalko- Messages : 93
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