Au travail, les pauses, les clopes, l'ennui, et toussa
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Tit'C.
Aïe
Laura
Sandman
Lapo
9 participants
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Au travail, les pauses, les clopes, l'ennui, et toussa
Je sais que ce sujet a été mainte fois repris, discuté, débattu, peut-être, du moins ratissé...
Je ne le fais pas pour débattre, mais pour me rassurer.
Je ne le fais pas pour débattre, mais pour extérioriser.
Je ne le fais pas pour débattre, mais pour pousser un petit coup de gueule (non, je n'ai pas - encore - buggé)
Et discuter et voir que je ne suis pas seul dans ce cas...
J'ai changé de travail il y a 2 mois et demi, après avoir changé 9 mois avant (mais après avoir passé 3 ans dans la même société, m'ennuyant quand même rapidement, mais ne pouvant pas changer si facilement que ça...).
Je suis dans un secteur assez porteur, qui m'intéresse (le web), c'est donc un milieu jeune, avec moyen de se faire des amis (ou pas, j'y reviendrais, peut-être, même si je ne sais pas trop ce que je vais raconter au final).
Pas facile de se faire des "amis" (je dirais plutôt des collègues avec qui on s'entend bien, amis étant un cran au dessus, et mon objectif n'est pas de me faire des amis, mais de travailler pour manger et payer mon loyer). Comment se faire des amis en entreprise? (je vais conserver "ami", car plus rapide à écrire).
- savoir parler de tout et de rien
- participer aux pauses
- sortir le soir
Les 3 me posent problème...je ne suis pas associal, je ne refuse pas le contact (même si j'ai des périodes ou je vais avoir tendance à fuir les gens, généralement je suis plutôt cool), mais:
- je ne sais pas parler de tout et de rien (donc quand je me retrouve seul avec une personne, bah je me sent obligé d'essayer de parler, et là, gros blocage !), donc je dois de temps à autre passer pour une plante verte, ou alors pour un mec essayant de parler...
- je ne participe pas aux pauses, car généralement les pauses sont faites pour fumer, or je ne fume pas...comme m'a dit une chargée de recrutement quand j'évoquais ce "problème", elle m'a dit "bein il faut fumer"...et pi quoi encore, j'ai toujours refusé de fumer, pour ne pas faire comme tout le monde d'une part, car je n'en voyais pas l'intérêt d'autre part, et qu'en plus ça pue (désolé pour les fumeurs, mais ça pue vraiment, et j'ai vraiment horreur de ça - même si élevé avec un papa qui fumait dans la maison et beaucoup à l'époque); et me retrouver dans une boite ou tout le monde fume, dans un bureau des locaux, ça enerve...bref, pas question de me mettre à fumer, donc des fois je m'incruste aux pauses, pour souvent entendre le silence des fumeurs (ils fument, souvent en silence), et moi comme un con avec rien dans ma main (des fois un café, mais je ne vais pas non plus me droguer au café pour faire plaisir aux fumeurs), donc la plupart du temps, je reste à mon bureau, loupant les pauses, et autres joyeusetés (et ça n'aide pas à entrer dans les délires et privates jokes...)
- je ne sors pas souvent le soir, habitant pas tout près de Paris, et préférant retrouver ma chérie a la maison...de plus, je n'aime pas particulièrement les ambiances bar, enfumées, et je risque là aussi de me retrouver en mode plante verte. Quoi, je suis chiant?
J'aurais tellement envie d'être comme tout le monde, parler du beau temps de juillet, regarder les experts sur TF1, et ne pas me prendre la tête sur d'autres choses...dire que je voterais pour telle ou telle personne...alors que non, je ne suis pas comme ça...même si j'avoue des fois regarder avec plaisir des émissions con, l'espoir aussi des fois de pouvoir en parler avec mes collègues....
Il y a quelques mois, je me suis retrouvé dans une société ou miraculeusement j'ai trouvé une petite bande très sympa, personne ne fumait, mais très bonne ambiance, rigolade, facile d'accès, etc...sortir le soir avec eux de temps à autre ne m'a pas dérangé, ils font désormais parti de mes amis (en vrai là).
Les circonstances ont fait que j'ai dû partir (je m'ennuyais suite à des gros changements d'organisation dans la société, l'impression de ne plus avancer, de ne servir à rien, et la hiérarchie pesante ont fait que je me suis mis à chercher, et qu'une proposition bien intéressante m'a fait (re)partir...
Idée et envie de me poser un peu (je répète, le secteur m'intéresse, j'apprend des choses, et j'ai pleins d'idées pour plein de choses !)
Et là, après quelques promesses sympa, je me retrouve à nouveau, 3 mois après, avec l'envie pressante de partir...bloqué "malheureusement" par un besoin de mon salaire et un achat immo en même temps, et bloqué par un CV ou au bout d'un moment ça ne va pas faire sérieux de bouger tous les 4 matins.
Mais depuis quelques jours, je me sent vraiment mal, anxieux, des angoisses...je m'ennuie, ce que je peux faire est très limité, mon patron est assez infect (nous n'avons pas du tout la même façon de voir le monde, les choses, pour donner un exemple j'évite d'insulter ou de mettre une pression exagérée sur mes prestataires), toute la société (petite) fume, dans le bureau du patron, après 2 mois et demi aucune ambiance (le choc après la boite d'avant), ce que je pensais apprendre, j'en ai appris une grande partie au début, mais depuis je n'apprend plus rien, je passe mon temps, du moins une grosse partie, à faire des tableaux de chiffres (hier je me demandais qui était le con qui avait inventé Excell et toute ces possibilités donc on ne sait qu'en faire mais ou certains savent trouver des choses à faire dire à ces chiffres) dont je ne vois pas l'intérêt, et où je dois être hyper rigoureux et précis, alors que ça me passe largement au dessus...
Et je me dit qu'une fois encore, et encore, je veux partir, changer...ça ne finira jamais? Une amie, celle qui d'ailleurs m'a "diagnostiqué" zèbre, est un peu dans la même configuration (elle est restée dans la société précédente, où on s'est rencontrés, mais ressent à peu près la même chose zèbre de son état).
Je sais que dans chacune des société où j'irais, ce que je peux faire, ce que je veux faire, et ce qu'on m'impose de faire ne seront jamais (même si j'ose rêver que je me trompe) en adéquation...
Pourquoi dans ce monde de l'entreprise tout le monde ne peut pas travailler de façon simple, sans de prendre la tête, en respectant les envies et besoins de chacun?
Pourquoi toute cette pression, de la part des patrons pour des chiffres encore et encore virtuels pour beaucoup, se basant sur des business plan théoriques n'ayant souvent qu'un très lointain rapport à la réalité, incapables de réfléchir de façon intelligente (souvent je me demande ce que je fais, si je suis tant que ça en décalage, à la ramasse, et que mon cerveau ne fonctionne pas, ce que je ferais et veux faire et ce qui est fait étant souvent complètement à l'opposé)? Pourquoi cette pression sociale de devoir être amis avec des collègues, de "s'intégrer", alors qu'il ne faut pas se leurrer, on vient au boulot pour manger, pas pour passer le temps (sinon je trouverais autre chose je pense).
Je pense monter ma société, les idées ne manquant pas dans ma ptite tête, connaissant bien le secteur...avec l'idée de monter une petite structure de bisounours, des gens cool, où on rigolerait, tout en gagnant de l'argent pour vivre, dans la bonne humeur...seulement, trouver un financement, c'est faire des business plan, du théorique, expliquer à des gens qui n'y connaissent rien, ou pas grand chose, des détails que je serais incapable de leur donner (mon problème étant que souvent je comprend l'ensemble d'un process, mais je n'arrive pas à aller dans les détails, du moins à l'exprimer).
Hier, en discutant avec ma copine (qui ne me comprend pas malheureusement, elle étant beaucoup plus dans le moule), je ne voyais pas d'issue possible. Obligé de m'adapter, de me taire.
Discuter avec 90% des gens, ils ne comprendront pas ce besoin de finalement remettre en cause cette société, et ses valeurs. Elle ne comprenait pas que l'un de mes meilleurs amis soit un peu bab's, ne prévoit pas l'avenir, ne travaille que de temps à autre, veuille finalement vivre pour lui, et ne pas rentrer dans ce système de merde...mon rêve serait de partir vivre dans une cabane en Laponie, peut-être quelques mois seulement, mais vivre de rien, juste de la nature et du monde...mais je ne le ferais pas, finalement j'aime quand même ma vie, mais c'est dur de n'avoir personne avec qui réellement être d'accord sur ces points, où tout simplement qui peuvent comprendre de mal-être...
Bref, j'ai encore une fois raconté ma vie, peut-être pour essayer de trouver des réponses, des idées, des comment faites-vous...et ça fait aussi un peu du bien de poser ça sur "papier" j'allais dire...
Mais là, je me sent au fond, et je n'attend qu'une chose, remonter et aller mieux (car bon, je sais très bien que dans quelques jours, normalement, j'espère, ça devrait aller mieux)...
Je ne le fais pas pour débattre, mais pour me rassurer.
Je ne le fais pas pour débattre, mais pour extérioriser.
Je ne le fais pas pour débattre, mais pour pousser un petit coup de gueule (non, je n'ai pas - encore - buggé)
Et discuter et voir que je ne suis pas seul dans ce cas...
J'ai changé de travail il y a 2 mois et demi, après avoir changé 9 mois avant (mais après avoir passé 3 ans dans la même société, m'ennuyant quand même rapidement, mais ne pouvant pas changer si facilement que ça...).
Je suis dans un secteur assez porteur, qui m'intéresse (le web), c'est donc un milieu jeune, avec moyen de se faire des amis (ou pas, j'y reviendrais, peut-être, même si je ne sais pas trop ce que je vais raconter au final).
Pas facile de se faire des "amis" (je dirais plutôt des collègues avec qui on s'entend bien, amis étant un cran au dessus, et mon objectif n'est pas de me faire des amis, mais de travailler pour manger et payer mon loyer). Comment se faire des amis en entreprise? (je vais conserver "ami", car plus rapide à écrire).
- savoir parler de tout et de rien
- participer aux pauses
- sortir le soir
Les 3 me posent problème...je ne suis pas associal, je ne refuse pas le contact (même si j'ai des périodes ou je vais avoir tendance à fuir les gens, généralement je suis plutôt cool), mais:
- je ne sais pas parler de tout et de rien (donc quand je me retrouve seul avec une personne, bah je me sent obligé d'essayer de parler, et là, gros blocage !), donc je dois de temps à autre passer pour une plante verte, ou alors pour un mec essayant de parler...
- je ne participe pas aux pauses, car généralement les pauses sont faites pour fumer, or je ne fume pas...comme m'a dit une chargée de recrutement quand j'évoquais ce "problème", elle m'a dit "bein il faut fumer"...et pi quoi encore, j'ai toujours refusé de fumer, pour ne pas faire comme tout le monde d'une part, car je n'en voyais pas l'intérêt d'autre part, et qu'en plus ça pue (désolé pour les fumeurs, mais ça pue vraiment, et j'ai vraiment horreur de ça - même si élevé avec un papa qui fumait dans la maison et beaucoup à l'époque); et me retrouver dans une boite ou tout le monde fume, dans un bureau des locaux, ça enerve...bref, pas question de me mettre à fumer, donc des fois je m'incruste aux pauses, pour souvent entendre le silence des fumeurs (ils fument, souvent en silence), et moi comme un con avec rien dans ma main (des fois un café, mais je ne vais pas non plus me droguer au café pour faire plaisir aux fumeurs), donc la plupart du temps, je reste à mon bureau, loupant les pauses, et autres joyeusetés (et ça n'aide pas à entrer dans les délires et privates jokes...)
- je ne sors pas souvent le soir, habitant pas tout près de Paris, et préférant retrouver ma chérie a la maison...de plus, je n'aime pas particulièrement les ambiances bar, enfumées, et je risque là aussi de me retrouver en mode plante verte. Quoi, je suis chiant?
J'aurais tellement envie d'être comme tout le monde, parler du beau temps de juillet, regarder les experts sur TF1, et ne pas me prendre la tête sur d'autres choses...dire que je voterais pour telle ou telle personne...alors que non, je ne suis pas comme ça...même si j'avoue des fois regarder avec plaisir des émissions con, l'espoir aussi des fois de pouvoir en parler avec mes collègues....
Il y a quelques mois, je me suis retrouvé dans une société ou miraculeusement j'ai trouvé une petite bande très sympa, personne ne fumait, mais très bonne ambiance, rigolade, facile d'accès, etc...sortir le soir avec eux de temps à autre ne m'a pas dérangé, ils font désormais parti de mes amis (en vrai là).
Les circonstances ont fait que j'ai dû partir (je m'ennuyais suite à des gros changements d'organisation dans la société, l'impression de ne plus avancer, de ne servir à rien, et la hiérarchie pesante ont fait que je me suis mis à chercher, et qu'une proposition bien intéressante m'a fait (re)partir...
Idée et envie de me poser un peu (je répète, le secteur m'intéresse, j'apprend des choses, et j'ai pleins d'idées pour plein de choses !)
Et là, après quelques promesses sympa, je me retrouve à nouveau, 3 mois après, avec l'envie pressante de partir...bloqué "malheureusement" par un besoin de mon salaire et un achat immo en même temps, et bloqué par un CV ou au bout d'un moment ça ne va pas faire sérieux de bouger tous les 4 matins.
Mais depuis quelques jours, je me sent vraiment mal, anxieux, des angoisses...je m'ennuie, ce que je peux faire est très limité, mon patron est assez infect (nous n'avons pas du tout la même façon de voir le monde, les choses, pour donner un exemple j'évite d'insulter ou de mettre une pression exagérée sur mes prestataires), toute la société (petite) fume, dans le bureau du patron, après 2 mois et demi aucune ambiance (le choc après la boite d'avant), ce que je pensais apprendre, j'en ai appris une grande partie au début, mais depuis je n'apprend plus rien, je passe mon temps, du moins une grosse partie, à faire des tableaux de chiffres (hier je me demandais qui était le con qui avait inventé Excell et toute ces possibilités donc on ne sait qu'en faire mais ou certains savent trouver des choses à faire dire à ces chiffres) dont je ne vois pas l'intérêt, et où je dois être hyper rigoureux et précis, alors que ça me passe largement au dessus...
Et je me dit qu'une fois encore, et encore, je veux partir, changer...ça ne finira jamais? Une amie, celle qui d'ailleurs m'a "diagnostiqué" zèbre, est un peu dans la même configuration (elle est restée dans la société précédente, où on s'est rencontrés, mais ressent à peu près la même chose zèbre de son état).
Je sais que dans chacune des société où j'irais, ce que je peux faire, ce que je veux faire, et ce qu'on m'impose de faire ne seront jamais (même si j'ose rêver que je me trompe) en adéquation...
Pourquoi dans ce monde de l'entreprise tout le monde ne peut pas travailler de façon simple, sans de prendre la tête, en respectant les envies et besoins de chacun?
Pourquoi toute cette pression, de la part des patrons pour des chiffres encore et encore virtuels pour beaucoup, se basant sur des business plan théoriques n'ayant souvent qu'un très lointain rapport à la réalité, incapables de réfléchir de façon intelligente (souvent je me demande ce que je fais, si je suis tant que ça en décalage, à la ramasse, et que mon cerveau ne fonctionne pas, ce que je ferais et veux faire et ce qui est fait étant souvent complètement à l'opposé)? Pourquoi cette pression sociale de devoir être amis avec des collègues, de "s'intégrer", alors qu'il ne faut pas se leurrer, on vient au boulot pour manger, pas pour passer le temps (sinon je trouverais autre chose je pense).
Je pense monter ma société, les idées ne manquant pas dans ma ptite tête, connaissant bien le secteur...avec l'idée de monter une petite structure de bisounours, des gens cool, où on rigolerait, tout en gagnant de l'argent pour vivre, dans la bonne humeur...seulement, trouver un financement, c'est faire des business plan, du théorique, expliquer à des gens qui n'y connaissent rien, ou pas grand chose, des détails que je serais incapable de leur donner (mon problème étant que souvent je comprend l'ensemble d'un process, mais je n'arrive pas à aller dans les détails, du moins à l'exprimer).
Hier, en discutant avec ma copine (qui ne me comprend pas malheureusement, elle étant beaucoup plus dans le moule), je ne voyais pas d'issue possible. Obligé de m'adapter, de me taire.
Discuter avec 90% des gens, ils ne comprendront pas ce besoin de finalement remettre en cause cette société, et ses valeurs. Elle ne comprenait pas que l'un de mes meilleurs amis soit un peu bab's, ne prévoit pas l'avenir, ne travaille que de temps à autre, veuille finalement vivre pour lui, et ne pas rentrer dans ce système de merde...mon rêve serait de partir vivre dans une cabane en Laponie, peut-être quelques mois seulement, mais vivre de rien, juste de la nature et du monde...mais je ne le ferais pas, finalement j'aime quand même ma vie, mais c'est dur de n'avoir personne avec qui réellement être d'accord sur ces points, où tout simplement qui peuvent comprendre de mal-être...
Bref, j'ai encore une fois raconté ma vie, peut-être pour essayer de trouver des réponses, des idées, des comment faites-vous...et ça fait aussi un peu du bien de poser ça sur "papier" j'allais dire...
Mais là, je me sent au fond, et je n'attend qu'une chose, remonter et aller mieux (car bon, je sais très bien que dans quelques jours, normalement, j'espère, ça devrait aller mieux)...
Re: Au travail, les pauses, les clopes, l'ennui, et toussa
je dois aller au taf donc j'essairai de continuer ce soir ce que je vais avancer (si j'y pense): Ton ami bab's ne t'a jamais parler de la décroissance positive?
Parce que moi c'est ce qui me fait tenir et qui me donne un objectif à atteindre (parmi un millier d'autre mais celui ci passe en premier!!!!).
Parce que moi c'est ce qui me fait tenir et qui me donne un objectif à atteindre (parmi un millier d'autre mais celui ci passe en premier!!!!).
Sandman- Messages : 160
Date d'inscription : 14/07/2011
Re: Au travail, les pauses, les clopes, l'ennui, et toussa
Sisi, enfin pas lui, mais je connais bien ce concept !Sandman a écrit:je dois aller au taf donc j'essairai de continuer ce soir ce que je vais avancer (si j'y pense): Ton ami bab's ne t'a jamais parler de la décroissance positive?
Parce que moi c'est ce qui me fait tenir et qui me donne un objectif à atteindre (parmi un millier d'autre mais celui ci passe en premier!!!!).
J'y pense de temps a autre, mais ce n'est pas simple dans notre monde, et beaucoup de gens ne sont pas d'accord pour faire des efforts pour les autres...j'ai souvent eu des "disputes", avec des potes, ou même de la famille, pour moi complètement égoistes, de ne pas vouloir baisser certains avantages (le mot n'est pas celui que je voudrais employer, mais je ne l'ai pas sur la langue), ne pas vouloir faire certains efforts pour nos enfants, ne pas perdre certains acquis, diminuer un certain confort...baisser les températures des maisons en hiver et rajouter un pull, faire des courants d'air ou ouvrir les fenêtres des voitures au lieu de mettre de la clim, manger au maximum local, éviter les pommes du Chili, moins de viande, etc, etc...mais la plupart des gens sont complètement égoistes et comptent sur les autres pour le faire, et même une grande partie n'en a rien à faire...
Ah lala, les gens...
Re: Au travail, les pauses, les clopes, l'ennui, et toussa
Et bien on dirait tout à fait moi (voir la discussion "que faire quand on s'ennuie au travail" ou titre approchant.")
La première solution qui me vient est de monter ta boite. Tu es dans un domaine porteur, tu as suffisamment de connaissances et de ressources et ça t’éviterait déjà le problème "hiérarchie" et "collègues sans intérêts". (Si plus tard ton entreprise se développe c'est toi qui recrute de toute façon).
Pour lancer son entreprise on peut se faire aider, en tout cas en Belgique. J'ose espérer que c'est pareil en France.
Donc second conseil ne reste pas isolé avec ton projet.
Pour ce que tu vis actuellement :
La nana qui t'a dit de fumer aussi : on m'a dit pareil . Laisse tomber
J'allais aussi dans l'espace fumeur, ce que les fumeurs me reprochaient (vive les fumeurs vraiment ) mais je restais quand même en leur disant que moi aussi j'avais besoin d'une pause, de papoter un peu, de manger une collation, de respirer l'air frais, et que comme la terrasse ombragée n'était pas encore construite je me joignais à eux, point. En 3 séances c'était accepté.
Pour ce qui est de se faire des amis au travail, je ne l'espère pas. Si ça arrive c'est une bonne surprise.
Mais je comprends bien ce que tu ressens pour l'avoir vécu : pas les mêmes sujets de conversation, centres d'intérêts. A part trouver l'autre perdu comme toi qui existe peut-être, je ne vois pas. Ma solution qui n'en était pas une était de soit rester dans ma bulle (pause midi seule avec un livre), soit m'abaisser de 3 niveaux et papoter quand même. Ça m'a permis de créé des liens quand même et de rencontrer qques personnes bien quand même. Et ça permet de casser un peu la journée quand même.
Une chose qui peut fonctionner avec certains c'est d'expliquer ce qu'on ressent. Il m'est arrivé de dire "Je me sens seule ici, je suis seule dans un bureau toute la journée. En plus je ne fume pas donc je me sens de nouveau isolée". Du coup certains ont fait un pas vers moi.
Mais s'adapter ou se taire ne sont pas des solutions à long terme. Destructeur en fin de compte
Sinon une chose m'a sauté aux yeux hier rétrospectivement : je fais peur même aux gens qui souhaitent m'approcher. A mon avis trop sur la défensive, ou bien peur d'être largués ?
Peut-être que tu fais cet effet-là aussi ?
La première solution qui me vient est de monter ta boite. Tu es dans un domaine porteur, tu as suffisamment de connaissances et de ressources et ça t’éviterait déjà le problème "hiérarchie" et "collègues sans intérêts". (Si plus tard ton entreprise se développe c'est toi qui recrute de toute façon).
Pour lancer son entreprise on peut se faire aider, en tout cas en Belgique. J'ose espérer que c'est pareil en France.
Donc second conseil ne reste pas isolé avec ton projet.
Pour ce que tu vis actuellement :
La nana qui t'a dit de fumer aussi : on m'a dit pareil . Laisse tomber
J'allais aussi dans l'espace fumeur, ce que les fumeurs me reprochaient (vive les fumeurs vraiment ) mais je restais quand même en leur disant que moi aussi j'avais besoin d'une pause, de papoter un peu, de manger une collation, de respirer l'air frais, et que comme la terrasse ombragée n'était pas encore construite je me joignais à eux, point. En 3 séances c'était accepté.
Pour ce qui est de se faire des amis au travail, je ne l'espère pas. Si ça arrive c'est une bonne surprise.
Mais je comprends bien ce que tu ressens pour l'avoir vécu : pas les mêmes sujets de conversation, centres d'intérêts. A part trouver l'autre perdu comme toi qui existe peut-être, je ne vois pas. Ma solution qui n'en était pas une était de soit rester dans ma bulle (pause midi seule avec un livre), soit m'abaisser de 3 niveaux et papoter quand même. Ça m'a permis de créé des liens quand même et de rencontrer qques personnes bien quand même. Et ça permet de casser un peu la journée quand même.
Une chose qui peut fonctionner avec certains c'est d'expliquer ce qu'on ressent. Il m'est arrivé de dire "Je me sens seule ici, je suis seule dans un bureau toute la journée. En plus je ne fume pas donc je me sens de nouveau isolée". Du coup certains ont fait un pas vers moi.
Mais s'adapter ou se taire ne sont pas des solutions à long terme. Destructeur en fin de compte
Sinon une chose m'a sauté aux yeux hier rétrospectivement : je fais peur même aux gens qui souhaitent m'approcher. A mon avis trop sur la défensive, ou bien peur d'être largués ?
Peut-être que tu fais cet effet-là aussi ?
Invité- Invité
Re: Au travail, les pauses, les clopes, l'ennui, et toussa
Oui, on m'a deja dit que je faisais peur...dans la boite ou je suis resté 3 ans, on m'a dit que j'étais pas facile d'accès, que des fois je mettais la mauvaise ambiance (en fait je suis assez direct, quand un truc n'allait pas dans la boite, je le disais, souvent en essayant d'apporter des solutions, malheureusement trop d'incompétence tue la compétence et finalement tu passes pour le raleur de service).
Pour les pauses, on ne m'a jamais jeté, mais je m'y sent super mal a l'aise, et je n'y trouve pas ma place, donc à un moment, je stoppe.
J'ai déjeuné avec une amie a midi, on a parlé de mon projet, compliqué à mettre en place, surtout besoin de revenus en même temps, mais ça sera ma bouée de sauvetage je pense. comme tu dis, je ne pourrais pas passer ma vie à essayer de m'adapter, c'est trop dur et tu prends trop de claques au final...
Pour les pauses, on ne m'a jamais jeté, mais je m'y sent super mal a l'aise, et je n'y trouve pas ma place, donc à un moment, je stoppe.
J'ai déjeuné avec une amie a midi, on a parlé de mon projet, compliqué à mettre en place, surtout besoin de revenus en même temps, mais ça sera ma bouée de sauvetage je pense. comme tu dis, je ne pourrais pas passer ma vie à essayer de m'adapter, c'est trop dur et tu prends trop de claques au final...
Re: Au travail, les pauses, les clopes, l'ennui, et toussa
Ah, si j'avais la réponse, je n'en serais pas où j'en suis dans mes questionnements... Une "solution", mais il faut toujours se lever le matin même quand on n'en a pas envie, et abandonner une bonne partie de ses propres projets par manque de temps, c'est d'arriver à trouver une petite boîte un peu mieux que les autres, par chance ou par relations.
Par contre, sauf si tu aimes remplir de la paperasse, surveiller les organismes sociaux qui se plantent et te demandent de repayer ce que tu as déjà payé, ou encore stresser parce qu'on te demande de payer la TVA avant d'avoir reçu tes financements (qui ont déjà 6 mois de retard, sinon c'est pas drôle), je te déconseille de monter ta propre entreprise. Et je ne parle même pas de gérer les clients en frontal: non, ce n'est pas plus facile de trouver un client ouvert et compréhensif qu'un patron ouvert et compréhensif.
Vivement le revenu de vie... Courage, on commence à en entendre parler: dans 1 ou 2 générations on devrait y arriver.
Par contre, sauf si tu aimes remplir de la paperasse, surveiller les organismes sociaux qui se plantent et te demandent de repayer ce que tu as déjà payé, ou encore stresser parce qu'on te demande de payer la TVA avant d'avoir reçu tes financements (qui ont déjà 6 mois de retard, sinon c'est pas drôle), je te déconseille de monter ta propre entreprise. Et je ne parle même pas de gérer les clients en frontal: non, ce n'est pas plus facile de trouver un client ouvert et compréhensif qu'un patron ouvert et compréhensif.
Vivement le revenu de vie... Courage, on commence à en entendre parler: dans 1 ou 2 générations on devrait y arriver.
Re: Au travail, les pauses, les clopes, l'ennui, et toussa
Et c'était vraiment pas une blague ?Lapo a écrit:.comme m'a dit une chargée de recrutement quand j'évoquais ce "problème", elle m'a dit "bein il faut fumer"
Aïe- Messages : 169
Date d'inscription : 08/04/2011
Re: Au travail, les pauses, les clopes, l'ennui, et toussa
Y'avait une partie d'ironie je pense, mais bon, suis pas sur...Aïe a écrit:Et c'était vraiment pas une blague ?Lapo a écrit:.comme m'a dit une chargée de recrutement quand j'évoquais ce "problème", elle m'a dit "bein il faut fumer"
L'un de mes ancien bon pote, il y a 10 ans environ, était anti cigarette, il faisait la chasse aux fumeurs relou, harcelait sa copine de l'époque pour qu'elle arrête, c'était un relou, un vrai)...entré dans le monde du travail, bein je l'ai revu quelques mois après, il s'était mis a fumer...bon, j'ai trouvé qu'il avait vraiment pas de personnalité, mais quand même...et la nana avec qui j'ai discuté m'a dit ça aussi...le monde ne tourne pas rond mes zamis !
@Laura : je hais la paperasse, je prendrais un comptable...mais j'avoue que ça me fait peur, cependant je sais que j'y passerais, car je ne pourrais pas passer des années à avoir un ou des chefs...il me faut mon indépendance, et pouvoir exprimer mes idées, et compétences !
Re: Au travail, les pauses, les clopes, l'ennui, et toussa
Lapo a écrit:@Laura : je hais la paperasse, je prendrais un comptable...mais j'avoue que ça me fait peur, cependant je sais que j'y passerais, car je ne pourrais pas passer des années à avoir un ou des chefs...il me faut mon indépendance, et pouvoir exprimer mes idées, et compétences !
Oh, mon patron a une comptable, mais je le vois passer facile un jour par semaine à gérer des c...ries administratives. Je peux te dire qu'il en a marre. :-/
Re: Au travail, les pauses, les clopes, l'ennui, et toussa
coucou Lapo! (et bienvenu, j'en profite!)
prise d'un ennui profond, là tout de suite présentement, alors que j'ai une tâche à accomplir, là tout de suite présentement à mon bureau, qui pourrait même être sympa si j'y mettais un peu plus de sourire intérieur ... enfin bref, prise d'un ennui profond donc, mon doigt glisse sur le clavier, clic, zebra, petite visite surprise et le hasard me pose là, sur ton post qui forcément a attiré mon oeil...
puis lecture de ta présentation, puis balade sur le sujet de la décroissance positive...et forcément tout un tas d'échos avec mes préoccupations du moment... mon bref coup d'oeil sur zebra = 1h20 déjà de "plane dans les airs"...
je me suis marrée devant ton" tableau excell" et ce qui touche à cette fausse fabrique de travail... pour ma part, mon énergie (en berne) peine devant la multitude d'actions et tâches inutiles qui ne font pas avancer le schmilblick, je dois lutter contre l'envahisseur, j'ai nommé Monsieur le sentiment de médiocrité du travail que je balbutie entre deux envolées.. bref, je compatis Lapo!
le sentiment d'ennui, ça fait longtemps que je le trimballe, et paradoxalement, ça fait 11 ans que je suis dans la même structure...même service, mais postes ayant "évolués"...
je regarde autour de moi, et franchement depuis que j'ai levé le nez pour voir comment les gens travaillent, comment ils vivent leur boulot au quotidien....ben, (soupire), j'ai moins de scrupule à m'offrir des temps de glandouille... que je rattrape plutôt vite finalement, alors, bon... côté estime de soi, je sais pas si c'est bien cool, mais bon....
faut voir à quel point les gens se prennent la tête pour des broutilles et que pendant ce temps là on ne pense pas le projet "en grand", chacun le nez collé sur son truc, pendant que toi, tu fais des ramifications qui ne sont pas prêtes d'être faites... ou alors si, plusieurs mois après (voir années)...j'ai longtemps cru que j'étais complètement à la rammasse, aujourd'hui je commence seulement à comprendre qu'en fait, ce sont les autres qui n'y sont pas encore... alors comment participer quand même, comment travailler la sacro-sainte patience qui permet d'être quand même au monde avec les autres...? faut-il se barrer au moindre ennui? j'aime l'idée de vivre au jour le jour, je pourrais faire freelance peut-être maintenant, mais j'ai pas la gniak, et puis c'est confortable aussi... de temps en temps, tu fais un truc qui marche, le reste du temps tu te fais oublier...c'est nouveau pour moi...et c'est transitoire je pense ...mais voui, je rêve à une autre marche du monde...
il règne quelquechose de l'ordre de l'inexorable dans l'air, l'inévitable crash d'un monde qui s'essouffle et dont le coeur palpite de plus en plus fort, au bord de la crise cardiaque, dans une sorte d'orchestration impalpable... le processus de décontamination déconditionnement est long...
voilà l'humeur de l'instant... bon, je retourne à mes tâches...(entre le début et la fin de ce mail, j'ai réglé deux problèmes, pris un thé, rétamer la boîte à biscuits, vérifier un dossier, etc...bref...
qu'il est difficile d'être juste ici et maintenant...et pourtant que c'est bon quand c'est là....
bon courage à toi en tout cas Lapo!
prise d'un ennui profond, là tout de suite présentement, alors que j'ai une tâche à accomplir, là tout de suite présentement à mon bureau, qui pourrait même être sympa si j'y mettais un peu plus de sourire intérieur ... enfin bref, prise d'un ennui profond donc, mon doigt glisse sur le clavier, clic, zebra, petite visite surprise et le hasard me pose là, sur ton post qui forcément a attiré mon oeil...
puis lecture de ta présentation, puis balade sur le sujet de la décroissance positive...et forcément tout un tas d'échos avec mes préoccupations du moment... mon bref coup d'oeil sur zebra = 1h20 déjà de "plane dans les airs"...
je me suis marrée devant ton" tableau excell" et ce qui touche à cette fausse fabrique de travail... pour ma part, mon énergie (en berne) peine devant la multitude d'actions et tâches inutiles qui ne font pas avancer le schmilblick, je dois lutter contre l'envahisseur, j'ai nommé Monsieur le sentiment de médiocrité du travail que je balbutie entre deux envolées.. bref, je compatis Lapo!
le sentiment d'ennui, ça fait longtemps que je le trimballe, et paradoxalement, ça fait 11 ans que je suis dans la même structure...même service, mais postes ayant "évolués"...
je regarde autour de moi, et franchement depuis que j'ai levé le nez pour voir comment les gens travaillent, comment ils vivent leur boulot au quotidien....ben, (soupire), j'ai moins de scrupule à m'offrir des temps de glandouille... que je rattrape plutôt vite finalement, alors, bon... côté estime de soi, je sais pas si c'est bien cool, mais bon....
faut voir à quel point les gens se prennent la tête pour des broutilles et que pendant ce temps là on ne pense pas le projet "en grand", chacun le nez collé sur son truc, pendant que toi, tu fais des ramifications qui ne sont pas prêtes d'être faites... ou alors si, plusieurs mois après (voir années)...j'ai longtemps cru que j'étais complètement à la rammasse, aujourd'hui je commence seulement à comprendre qu'en fait, ce sont les autres qui n'y sont pas encore... alors comment participer quand même, comment travailler la sacro-sainte patience qui permet d'être quand même au monde avec les autres...? faut-il se barrer au moindre ennui? j'aime l'idée de vivre au jour le jour, je pourrais faire freelance peut-être maintenant, mais j'ai pas la gniak, et puis c'est confortable aussi... de temps en temps, tu fais un truc qui marche, le reste du temps tu te fais oublier...c'est nouveau pour moi...et c'est transitoire je pense ...mais voui, je rêve à une autre marche du monde...
il règne quelquechose de l'ordre de l'inexorable dans l'air, l'inévitable crash d'un monde qui s'essouffle et dont le coeur palpite de plus en plus fort, au bord de la crise cardiaque, dans une sorte d'orchestration impalpable... le processus de décontamination déconditionnement est long...
voilà l'humeur de l'instant... bon, je retourne à mes tâches...(entre le début et la fin de ce mail, j'ai réglé deux problèmes, pris un thé, rétamer la boîte à biscuits, vérifier un dossier, etc...bref...
qu'il est difficile d'être juste ici et maintenant...et pourtant que c'est bon quand c'est là....
bon courage à toi en tout cas Lapo!
Tit'C.- Messages : 246
Date d'inscription : 19/12/2009
Age : 47
Localisation : île de france / rhône alpes
Re: Au travail, les pauses, les clopes, l'ennui, et toussa
@Laura: non mais je sais, mon pere a monté sa boite, et mon ancien boss, d'une petite structure, était hyper desorganisé, et je me disais souvent que ça devait être bien chiant à gérer toute cette paperasse...donc j'en suis (un peu) conscient...
J'aime bien ton message Titelfe (et merci pour le bienvenue :-) ), il met de bonne humeur (po facile ces jours-ci, c'est con, mais juste écrire ce post m'a fait du bien...)
Je passe mon après-midi entre différents sites d'actu, des chiffres, facebook, des chiffres, Zebra, des chiffres, je regarde dehors, je vais prendre un thé, entre 2 tas de chiffres je vais évacuer le thé...et pour une fois l'après-midi passe, j'aime pas les chiffres, mais c'est tellement chiant là que quand je me met dedans la demi heure passe très rapidement...
L'impression de glander, finalement je bosse vite, je le vois par rapport à d'autres, donc l'accepter...finalement le boulot, c'est réussir à se fondre dans la masse et essayer un maximum d'être ce que certaines personnes attendent de toi...des fois c'est dur, et sur du long terme c'est pas gérable !
Mais je suis d'accord, les gens se prennent la tête pour des conneries, on te demande de faire des tas de choses sans intérêt...mon job en lui même n'a aucun intérêt, juste inciter les gens a consommer, beurk ! Sur une partie de virtuel en plus...
Se barrer au moindre ennui, je ne suis pas pour, pour la part les conséquences ont fait qu'on m'a fait des propositions mieux payées et qui m'intéressaient à chaque fois, donc pas de regrets...maintenant, j'aimerais me poser, tranquillement, ça doit être reposant aussi de faire son job, rentrer, profiter, ne pas sans cesse se demander ce qu'on y fout...
Oui, complètement d'accord...
Bon courage à toi, se dire que la journée est bientôt terminée, et que bientôt le week-end arrive...
J'aime bien ton message Titelfe (et merci pour le bienvenue :-) ), il met de bonne humeur (po facile ces jours-ci, c'est con, mais juste écrire ce post m'a fait du bien...)
Je passe mon après-midi entre différents sites d'actu, des chiffres, facebook, des chiffres, Zebra, des chiffres, je regarde dehors, je vais prendre un thé, entre 2 tas de chiffres je vais évacuer le thé...et pour une fois l'après-midi passe, j'aime pas les chiffres, mais c'est tellement chiant là que quand je me met dedans la demi heure passe très rapidement...
L'impression de glander, finalement je bosse vite, je le vois par rapport à d'autres, donc l'accepter...finalement le boulot, c'est réussir à se fondre dans la masse et essayer un maximum d'être ce que certaines personnes attendent de toi...des fois c'est dur, et sur du long terme c'est pas gérable !
Mais je suis d'accord, les gens se prennent la tête pour des conneries, on te demande de faire des tas de choses sans intérêt...mon job en lui même n'a aucun intérêt, juste inciter les gens a consommer, beurk ! Sur une partie de virtuel en plus...
Se barrer au moindre ennui, je ne suis pas pour, pour la part les conséquences ont fait qu'on m'a fait des propositions mieux payées et qui m'intéressaient à chaque fois, donc pas de regrets...maintenant, j'aimerais me poser, tranquillement, ça doit être reposant aussi de faire son job, rentrer, profiter, ne pas sans cesse se demander ce qu'on y fout...
il règne quelque chose de l'ordre de l'inexorable dans l'air, l'inévitable crash d'un monde qui s'essouffle et dont le coeur palpite de plus en plus fort, au bord de la crise cardiaque, dans une sorte d'orchestration impalpable... le processus de décontamination déconditionnement est long...
Oui, complètement d'accord...
Bon courage à toi, se dire que la journée est bientôt terminée, et que bientôt le week-end arrive...
Re: Au travail, les pauses, les clopes, l'ennui, et toussa
Lapo a écrit:Oui, on m'a deja dit que je faisais peur...dans la boite ou je suis resté 3 ans, on m'a dit que j'étais pas facile d'accès, que des fois je mettais la mauvaise ambiance (en fait je suis assez direct, quand un truc n'allait pas dans la boite, je le disais, souvent en essayant d'apporter des solutions, malheureusement trop d'incompétence tue la compétence et finalement tu passes pour le raleur de service).
Pour les pauses, on ne m'a jamais jeté, mais je m'y sent super mal a l'aise, et je n'y trouve pas ma place, donc à un moment, je stoppe.
J'ai déjeuné avec une amie a midi, on a parlé de mon projet, compliqué à mettre en place, surtout besoin de revenus en même temps, mais ça sera ma bouée de sauvetage je pense. comme tu dis, je ne pourrais pas passer ma vie à essayer de m'adapter, c'est trop dur et tu prends trop de claques au final...
A voir ton avatar, en effet ...
Il parait que proposer des solutions est pris comme une critique du système en place, système dont tout le monde se contente. Donc c'est à éviter. Comme toi quand je vois comment améliorer un truc je le dis.. Et je me fais rembarrer J'ai décidé de mettre mon énergie ailleurs.
Préparer un projet, même si ça prend du temps, ça redonne du sens.
Invité- Invité
Re: Au travail, les pauses, les clopes, l'ennui, et toussa
Laura a écrit:Ah, si j'avais la réponse, je n'en serais pas où j'en suis dans mes questionnements... Une "solution", mais il faut toujours se lever le matin même quand on n'en a pas envie, et abandonner une bonne partie de ses propres projets par manque de temps, c'est d'arriver à trouver une petite boîte un peu mieux que les autres, par chance ou par relations.
Par contre, sauf si tu aimes remplir de la paperasse, surveiller les organismes sociaux qui se plantent et te demandent de repayer ce que tu as déjà payé, ou encore stresser parce qu'on te demande de payer la TVA avant d'avoir reçu tes financements (qui ont déjà 6 mois de retard, sinon c'est pas drôle), je te déconseille de monter ta propre entreprise. Et je ne parle même pas de gérer les clients en frontal: non, ce n'est pas plus facile de trouver un client ouvert et compréhensif qu'un patron ouvert et compréhensif.
Vivement le revenu de vie... Courage, on commence à en entendre parler: dans 1 ou 2 générations on devrait y arriver.
Et avec une couveuse d'entreprise ?
http://www.uniondescouveuses.eu/
Invité- Invité
Re: Au travail, les pauses, les clopes, l'ennui, et toussa
Lapo a écrit:@Laura: non mais je sais, mon pere a monté sa boite, et mon ancien boss, d'une petite structure, était hyper desorganisé, et je me disais souvent que ça devait être bien chiant à gérer toute cette paperasse...donc j'en suis (un peu) conscient...
J'aime bien ton message Titelfe (et merci pour le bienvenue :-) ), il met de bonne humeur (po facile ces jours-ci, c'est con, mais juste écrire ce post m'a fait du bien...)
Je passe mon après-midi entre différents sites d'actu, des chiffres, facebook, des chiffres, Zebra, des chiffres, je regarde dehors, je vais prendre un thé, entre 2 tas de chiffres je vais évacuer le thé...et pour une fois l'après-midi passe, j'aime pas les chiffres, mais c'est tellement chiant là que quand je me met dedans la demi heure passe très rapidement...
L'impression de glander, finalement je bosse vite, je le vois par rapport à d'autres, donc l'accepter...finalement le boulot, c'est réussir à se fondre dans la masse et essayer un maximum d'être ce que certaines personnes attendent de toi...des fois c'est dur, et sur du long terme c'est pas gérable !
Mais je suis d'accord, les gens se prennent la tête pour des conneries, on te demande de faire des tas de choses sans intérêt...mon job en lui même n'a aucun intérêt, juste inciter les gens a consommer, beurk ! Sur une partie de virtuel en plus...
Se barrer au moindre ennui, je ne suis pas pour, pour la part les conséquences ont fait qu'on m'a fait des propositions mieux payées et qui m'intéressaient à chaque fois, donc pas de regrets...maintenant, j'aimerais me poser, tranquillement, ça doit être reposant aussi de faire son job, rentrer, profiter, ne pas sans cesse se demander ce qu'on y fout...il règne quelque chose de l'ordre de l'inexorable dans l'air, l'inévitable crash d'un monde qui s'essouffle et dont le coeur palpite de plus en plus fort, au bord de la crise cardiaque, dans une sorte d'orchestration impalpable... le processus de décontamination déconditionnement est long...
Oui, complètement d'accord...
Bon courage à toi, se dire que la journée est bientôt terminée, et que bientôt le week-end arrive...
Je ne veux pas faire la rabat joie (enfin la rabat ennui) mais me résigner je l'ai fait et refait et c'est destructeur. Arrive toujours le moment où on craque.
Pour le côté administratif, l’ordre, la rigueur, la tenue de l'agenda, les rappels de payement, rien de tel qu'une secrétaire
Invité- Invité
Re: Au travail, les pauses, les clopes, l'ennui, et toussa
Meuh j'ai pas toujours mes vêtements du grand nord quand je suis en pays civilisé
Vrai que proposer des nouvelles choses peut être perçu comme une critique, de toute façon nous vivons dans un monde ou il faut rester dans la norme, et se taire...
Vrai que proposer des nouvelles choses peut être perçu comme une critique, de toute façon nous vivons dans un monde ou il faut rester dans la norme, et se taire...
Re: Au travail, les pauses, les clopes, l'ennui, et toussa
Je commence lundi dans un nouveau job .. pas de stress
Sauf pour ça ... "l'intégration dans l'équipe" ...
Je suis une pro du "faire semblant" mais ça m'a coûté beaucoup en énergie.
Et plus je vieillis moins je suis poussée vers l'effort. J'ai de moins en moins peur de la marge, je ne crains plus l'indépendance ni la solitude dans le travail, je me le suis prouvée ces dernières années. Je sais aussi que malheureusement, cela a des conséquences, comme celle de n'être pas en tête de liste pour les opportunités.
Alors j'essaye autant que possible d'assumer mes choix et ma personnalité, autant que mes limites. Trouver le juste milieu entre la distance et le professionnalisme.
Mon job nécessite un véritable échange de pratiques, c'est dans l'investissement de cette dimension que je compte montrer ma part d'humanité et apporter quelque chose, ... en évitant le partage de mégots et ragots.
Sauf pour ça ... "l'intégration dans l'équipe" ...
Je suis une pro du "faire semblant" mais ça m'a coûté beaucoup en énergie.
Et plus je vieillis moins je suis poussée vers l'effort. J'ai de moins en moins peur de la marge, je ne crains plus l'indépendance ni la solitude dans le travail, je me le suis prouvée ces dernières années. Je sais aussi que malheureusement, cela a des conséquences, comme celle de n'être pas en tête de liste pour les opportunités.
Alors j'essaye autant que possible d'assumer mes choix et ma personnalité, autant que mes limites. Trouver le juste milieu entre la distance et le professionnalisme.
Mon job nécessite un véritable échange de pratiques, c'est dans l'investissement de cette dimension que je compte montrer ma part d'humanité et apporter quelque chose, ... en évitant le partage de mégots et ragots.
ahlala- Messages : 922
Date d'inscription : 08/02/2010
Age : 47
Localisation : Peu importe
Re: Au travail, les pauses, les clopes, l'ennui, et toussa
Ahah, je me suis pas mal retrouvé dans la description du premier post. Mais je ne suis pas sur que la création d'entreprise soit forcément la solution (je suis dans le même domaine, j'y ait songé également); ça peut aussi n'être qu'une "fuite" supplémentaire, où tu remplacerais ton chef de projet ou ton patron par des clients ou le Trésor Public qui te réclame ses taxes.
En outre les web agency & assimilés (si c'est de ça dont tu parles, vu que tu évoques le Web), font au final un travail souvent assez répétitif; les sites de type "vitrine", "boutique ecommerce", "blog évolué" sont des demandes qui reviennent très régulièrement et en soit bien souvent peu intéressantes techniquement. Du coup je doute là aussi que ces hypothétiques nouveaux projets ne t'ennuient pas rapidement également.
Concernant les pauses et le fait de parler de tout et surtout de rien, attention à ne pas juger trop vite non plus; de base tu vas rarement aborder des sujets pointus, complexes, personnels, des réflexions poussées avec la première personne venue. En général les gens attendent de connaître un minimum leurs interlocuteurs avant de se livrer, du coup cette "étape", à base de conversations futiles et souvent peu intéressantes, est malheureusement nécessaire. En outre qui te dit que dans le lot il n'y a pas un zèbre masqué essayant tant bien que mal de se fondre dans le moule ?
En outre les web agency & assimilés (si c'est de ça dont tu parles, vu que tu évoques le Web), font au final un travail souvent assez répétitif; les sites de type "vitrine", "boutique ecommerce", "blog évolué" sont des demandes qui reviennent très régulièrement et en soit bien souvent peu intéressantes techniquement. Du coup je doute là aussi que ces hypothétiques nouveaux projets ne t'ennuient pas rapidement également.
Concernant les pauses et le fait de parler de tout et surtout de rien, attention à ne pas juger trop vite non plus; de base tu vas rarement aborder des sujets pointus, complexes, personnels, des réflexions poussées avec la première personne venue. En général les gens attendent de connaître un minimum leurs interlocuteurs avant de se livrer, du coup cette "étape", à base de conversations futiles et souvent peu intéressantes, est malheureusement nécessaire. En outre qui te dit que dans le lot il n'y a pas un zèbre masqué essayant tant bien que mal de se fondre dans le moule ?
SekHell- Messages : 13
Date d'inscription : 17/03/2011
Localisation : Paris
Re: Au travail, les pauses, les clopes, l'ennui, et toussa
Je suis un peu comme Ahlala au niveau du "faire semblant", je suis souvent en pilote automatique dans les conversations sur la météo.
Par contre, je ne suis pas fumeuse (le tabac c'est tabou ^^) mais j'adoooore les pause clope de ma collègue, je vais avec elle, je m'aère et ça me sort de la torpeur dans laquelle m'a plongé mon boulot pourri lol
Ça fait toujours 10 minutes de glandouille en moins o_O
Enfin, je suis tellement curieuse que je suis capable de regarder (presque) n'importe quel programme TV, donc au moins, je suis les conversations, même si elles m'ennuient vite parce qu'elles sont banales et convenues...
Je crois (sans vouloir faire de généralisation aucune hein ) qu'il est parfois plus facile pour une fille de "faire semblant", ou me trompe-je?!
En écrivant ce post, je me rends compte que ma réponse me semble logique et fluide, mais qu'elle finalement totalement décousue
Par contre, je ne suis pas fumeuse (le tabac c'est tabou ^^) mais j'adoooore les pause clope de ma collègue, je vais avec elle, je m'aère et ça me sort de la torpeur dans laquelle m'a plongé mon boulot pourri lol
Ça fait toujours 10 minutes de glandouille en moins o_O
Enfin, je suis tellement curieuse que je suis capable de regarder (presque) n'importe quel programme TV, donc au moins, je suis les conversations, même si elles m'ennuient vite parce qu'elles sont banales et convenues...
Je crois (sans vouloir faire de généralisation aucune hein ) qu'il est parfois plus facile pour une fille de "faire semblant", ou me trompe-je?!
En écrivant ce post, je me rends compte que ma réponse me semble logique et fluide, mais qu'elle finalement totalement décousue
matriochka- Messages : 29
Date d'inscription : 22/06/2011
Age : 37
Localisation : paris
Re: Au travail, les pauses, les clopes, l'ennui, et toussa
cramique a écrit:Et avec une couveuse d'entreprise ?
http://www.uniondescouveuses.eu/
On en a une. :-) (Ou un incubateur? Il y a des différences subtiles...) Ils apportent une aide à la construction du projet, mais pas pour gérer le quotidien. A la limite, le portage salarial peut être une piste plus intéressante tant qu'on reste petit. Il faut toujours jouer le commercial et supporter les clients en frontal, par contre. :-/
Re: Au travail, les pauses, les clopes, l'ennui, et toussa
;
Dernière édition par Mazarine le Lun 14 Mai 2012 - 17:42, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Au travail, les pauses, les clopes, l'ennui, et toussa
matriochka a écrit:Je suis un peu comme Ahlala au niveau du "faire semblant", je suis souvent en pilote automatique dans les conversations sur la météo.
Par contre, je ne suis pas fumeuse (le tabac c'est tabou ^^) mais j'adoooore les pause clope de ma collègue, je vais avec elle, je m'aère et ça me sort de la torpeur dans laquelle m'a plongé mon boulot pourri lol
Ça fait toujours 10 minutes de glandouille en moins o_O
Enfin, je suis tellement curieuse que je suis capable de regarder (presque) n'importe quel programme TV, donc au moins, je suis les conversations, même si elles m'ennuient vite parce qu'elles sont banales et convenues...
Je crois (sans vouloir faire de généralisation aucune hein ) qu'il est parfois plus facile pour une fille de "faire semblant", ou me trompe-je?!
En écrivant ce post, je me rends compte que ma réponse me semble logique et fluide, mais qu'elle finalement totalement décousue
Je dois être une fille d'exception alors
Deux fois que je m'adapte, deux fois que je me plante. Et si je ne change pas dixit le spécialiste, je vais me faire "massacrer" (mot fort qu'il a utilisé :s )
Maintenant pour revenir au sujet de départ si on peut trouver un compromis entre soi et soi c'est bien aussi. Je pense que j'y serais arrivée mieux ou plus longuement si je n'avais eu un dingue en chef direct. J'avoue être tombée (ou avoir choisi) un environnement de travail qui ne me convient pas du tout.
Invité- Invité
Re: Au travail, les pauses, les clopes, l'ennui, et toussa
Laura a écrit:cramique a écrit:Et avec une couveuse d'entreprise ?
http://www.uniondescouveuses.eu/
On en a une. :-) (Ou un incubateur? Il y a des différences subtiles...) Ils apportent une aide à la construction du projet, mais pas pour gérer le quotidien. A la limite, le portage salarial peut être une piste plus intéressante tant qu'on reste petit. Il faut toujours jouer le commercial et supporter les clients en frontal, par contre. :-/
De toute façon quel que soit le travail il y a des inconvénients. Et toujours un quotidien répétitif..
Les clients on peut les choisir et les mettre au pas un minimum.
Invité- Invité
Re: Au travail, les pauses, les clopes, l'ennui, et toussa
ahlala a écrit:Je commence lundi dans un nouveau job .. pas de stress
Sauf pour ça ... "l'intégration dans l'équipe" ...
Je suis une pro du "faire semblant" mais ça m'a coûté beaucoup en énergie.
Et plus je vieillis moins je suis poussée vers l'effort. J'ai de moins en moins peur de la marge, je ne crains plus l'indépendance ni la solitude dans le travail, (...)
Alors j'essaye autant que possible d'assumer mes choix et ma personnalité, autant que mes limites. Trouver le juste milieu entre la distance et le professionnalisme.
Mon job nécessite un véritable échange de pratiques, c'est dans l'investissement de cette dimension que je compte montrer ma part d'humanité et apporter quelque chose, ... en évitant le partage de mégots et ragots.
bon courage pour ton nouveau poste ahlala
assumer ses choix, sa personnalité, ses limites... trouver le juste milieu entre la distance et le professionnalisme, ah ça oui!!! quelle équation à résoudre! pour ma part j'alterne entre des phases où je deviens carrément pas concernée par ce qui se passe, avec des phases où je suis bien présente... et oui, c'est fatigant. je ne retrouve plus l'énergie que j'avais il y a encore quelques années... partir, rester, ça reste un dilemme pour moi...
@ Lapo: je comprends bien aussi l'envie de se poser, rentrer de son boulot, et vivre d'autres choses en arrêtant de se poser sans cesse des questions.
je crois que je fais l'expérience d'une période de latence (que j'estime déjà longue), j'aspire au calme, et à me nourrir, être, simplexement...
faire le choix de ses contraintes...
Tit'C.- Messages : 246
Date d'inscription : 19/12/2009
Age : 47
Localisation : île de france / rhône alpes
Re: Au travail, les pauses, les clopes, l'ennui, et toussa
@ahlala : moi aussi je me suis souvent dit que finalement il fallait mieux être seul que mal accompagné, la solitude ne me gène pas, sauf que des fois si, ça me pose problème...tout va dépendre de mon état d'esprit en fait, qui peut varier assez fortement selon les périodes. Dans ma "nouvelle" boite, j'ai commencé par faire des efforts, car dans ma précédente ça s'était super bien passé, et finalement je me dit que les gens n'en valent pas le coup (même si je sais que ça peut changer, je ne suis absolument pas fermé, mais j'essaye de ne pas me prendre trop la tête, si je ne fume pas, je ne vais pas (plus) aux pauses, même si j'aimerais bien aussi aller discuter d'autres trucs, rigoler, et me sortir de mon ordi...)
Et bon courage, on est tout solidaires car on sait ce que ça fait de voir de nouvelles têtes !!!
@Sekhell: Je me dit aussi et je sais bien que d'autres remplaceront mes responsables, et a hiérarchie...maintenant, pas question pour moi de monter une agence comme il y en a tant d'autres, ou les gens travaillent de 10h a 21h, n'ont pas de vie, ou le client est roi, ou tu exploites des stagiaires car de toute façon tu ne gagnes pas assez pour autre chose...mes projets sont plutôt dans l'édition de sites, créer, des concepts, et en vivre...les financer par la pub, parce que j'aurais fait quelque chose de cohérent, et finalement les seuls qui pourront au final me gonfler vraiment seront les impôts...tu montes un site, il marche, tu le gère de loin car t'en a marre, et tu en montes un autre, etc, etc...
Mais pas question d'une webagency, comme tu le dit, au final tu fais toujours la même chose, t'a des clients infects, tu cours après les paiements, tu dois autant lécher (voir plus) les bottes qu'en entreprise, beurk ! Et dur pour avoir de la créativité...
Je suis d'accord avec toi pour les pauses, tu parles quand tu connais, moi de même, n'étant pas forcement facile d'accès, maintenant, il y a des gens, je les sent, j'ai des choses à leur dire et à entendre, et d'autres pour lesquels je sais que ça ne passe pas (intuition, ressenti...); pareil, je ne suis pas fermé, l'un de mes meilleurs ami aujourd'hui étant une personne qui me gonflait il y a une dizaine d'année quand je l'ai rencontré, et pendant des mois...
Pour rebondir sur le faire semblant (oui, je répond à la suite des messages, j'aurais plein de choses à dire, mais po le temps), je ne sais pas si les filles savent mieux le faire, ou si ça passe mieux...ça doit dépendre des personnes, des personnalités, je n'arrive pas (ou difficilement à faire semblant), mais je connais des filles qui sont exactement pareil...certains arrivent plus à se fondre dans le moule, ils ont de la chance ! ou pas, je ne sais pas si j'aimerais finalement, j'ai toujours trouvé que ceux qui se fondent le mieux sont au final, et sur le long terme des personnes que je n'apprécie pas du tout, superficielles. Je pars du principe que les gens doivent m'aimer pour ce que je suis, si on ne m'apprécie pas au premier coup, soit ça viendra en apprenant à me connaitre, soit tant pis; comme un entretien en entreprise, soit le courant passe, soit ça passe pas (par exemple j'ai jamais mis de cravate - oui, j'ai un problème avec ce truc - et n'ai jamais fait un entretien en costard, bein je me suis toujours dit que si j'avais une réflexion, j'expliquerais le pourquoi du comment, et que je n'ai rien a faire dans une boite qui juge l'apparence. Bien sur, n'ayant jamais été réellement dans la merde, le jour ou je devrais le faire pour manger, je ferais l'effort !!!
@ cramique : ouai, j'ai un chef psychopathe, sa personnalité ne passe pas du tout, il est issu du monde paillette du luxe, tout lui est dû, il ne respecte pas les autres, j'ai vraiment beaucoup de mal avec sa façon de faire, d'où le craquage d'ailleurs !
Pour ça aussi que j'en ai marre de dépendre d'une hiérarchie, comme tu le dit, les clients, on peut un minimum les mettre au pas, il faut juste leur fixer des règles au départ !
@Titelfe : assumer ses choix, connaitre ses limites, finalement le truc c'est de réussir à analyser et comprendre le fonctionnement des autres, qui généralement reste assez simple et linéaire; après, on aime ou on aime pas. partir ou rester, a chaque fois je me dit que je reste, a chaque fois j'ai rapidement envie de partir, maintenant je suis dans un milieu ou c'est simple de bouger, même si j'avoue que ma première grosse boite, après 3 ans, j'ai eu du mal à partir (même si des tonnes de choses me saoulaient, sauf que le jour ou tu dois prendre la décision, bein c'est pas facile...mais t'es tellement content après, que l'expérience d'après soit mieux ou moins bien, tu as l'impression d'avancer)
Rentrer chez soi, regarder TF1 et jean-pierre Pernault, et trouver ça cool, s'endormir et aller travailler sans se dire qu'on sert à rien, prendre son rôle dans le grand cirque de la vie...je ne sais pas si j'en ai réellement envie en fait, je suis content d'être comme je suis, même si des coups de blues arrivent souvent !
Rah lala, c'est pas simple la vie...
Et bon courage, on est tout solidaires car on sait ce que ça fait de voir de nouvelles têtes !!!
@Sekhell: Je me dit aussi et je sais bien que d'autres remplaceront mes responsables, et a hiérarchie...maintenant, pas question pour moi de monter une agence comme il y en a tant d'autres, ou les gens travaillent de 10h a 21h, n'ont pas de vie, ou le client est roi, ou tu exploites des stagiaires car de toute façon tu ne gagnes pas assez pour autre chose...mes projets sont plutôt dans l'édition de sites, créer, des concepts, et en vivre...les financer par la pub, parce que j'aurais fait quelque chose de cohérent, et finalement les seuls qui pourront au final me gonfler vraiment seront les impôts...tu montes un site, il marche, tu le gère de loin car t'en a marre, et tu en montes un autre, etc, etc...
Mais pas question d'une webagency, comme tu le dit, au final tu fais toujours la même chose, t'a des clients infects, tu cours après les paiements, tu dois autant lécher (voir plus) les bottes qu'en entreprise, beurk ! Et dur pour avoir de la créativité...
Je suis d'accord avec toi pour les pauses, tu parles quand tu connais, moi de même, n'étant pas forcement facile d'accès, maintenant, il y a des gens, je les sent, j'ai des choses à leur dire et à entendre, et d'autres pour lesquels je sais que ça ne passe pas (intuition, ressenti...); pareil, je ne suis pas fermé, l'un de mes meilleurs ami aujourd'hui étant une personne qui me gonflait il y a une dizaine d'année quand je l'ai rencontré, et pendant des mois...
Pour rebondir sur le faire semblant (oui, je répond à la suite des messages, j'aurais plein de choses à dire, mais po le temps), je ne sais pas si les filles savent mieux le faire, ou si ça passe mieux...ça doit dépendre des personnes, des personnalités, je n'arrive pas (ou difficilement à faire semblant), mais je connais des filles qui sont exactement pareil...certains arrivent plus à se fondre dans le moule, ils ont de la chance ! ou pas, je ne sais pas si j'aimerais finalement, j'ai toujours trouvé que ceux qui se fondent le mieux sont au final, et sur le long terme des personnes que je n'apprécie pas du tout, superficielles. Je pars du principe que les gens doivent m'aimer pour ce que je suis, si on ne m'apprécie pas au premier coup, soit ça viendra en apprenant à me connaitre, soit tant pis; comme un entretien en entreprise, soit le courant passe, soit ça passe pas (par exemple j'ai jamais mis de cravate - oui, j'ai un problème avec ce truc - et n'ai jamais fait un entretien en costard, bein je me suis toujours dit que si j'avais une réflexion, j'expliquerais le pourquoi du comment, et que je n'ai rien a faire dans une boite qui juge l'apparence. Bien sur, n'ayant jamais été réellement dans la merde, le jour ou je devrais le faire pour manger, je ferais l'effort !!!
@ cramique : ouai, j'ai un chef psychopathe, sa personnalité ne passe pas du tout, il est issu du monde paillette du luxe, tout lui est dû, il ne respecte pas les autres, j'ai vraiment beaucoup de mal avec sa façon de faire, d'où le craquage d'ailleurs !
Pour ça aussi que j'en ai marre de dépendre d'une hiérarchie, comme tu le dit, les clients, on peut un minimum les mettre au pas, il faut juste leur fixer des règles au départ !
@Titelfe : assumer ses choix, connaitre ses limites, finalement le truc c'est de réussir à analyser et comprendre le fonctionnement des autres, qui généralement reste assez simple et linéaire; après, on aime ou on aime pas. partir ou rester, a chaque fois je me dit que je reste, a chaque fois j'ai rapidement envie de partir, maintenant je suis dans un milieu ou c'est simple de bouger, même si j'avoue que ma première grosse boite, après 3 ans, j'ai eu du mal à partir (même si des tonnes de choses me saoulaient, sauf que le jour ou tu dois prendre la décision, bein c'est pas facile...mais t'es tellement content après, que l'expérience d'après soit mieux ou moins bien, tu as l'impression d'avancer)
Rentrer chez soi, regarder TF1 et jean-pierre Pernault, et trouver ça cool, s'endormir et aller travailler sans se dire qu'on sert à rien, prendre son rôle dans le grand cirque de la vie...je ne sais pas si j'en ai réellement envie en fait, je suis content d'être comme je suis, même si des coups de blues arrivent souvent !
Rah lala, c'est pas simple la vie...
Re: Au travail, les pauses, les clopes, l'ennui, et toussa
Je remonte un peu le sujet, je ne fume pas et je ne bois pas de café/ thé au travail donc j'ai un peu le même souci. J'ai trouvé une parade, je suis le gros du "troupeau" de collègues fumeurs et soit je participe un peu à la conversation en cours en restant aussi loin que "socialement acceptable" des fumées; soit je questionne les gens (oui, généralement, les gens aiment qu'on leur pose des questions): Tu fais quoi ce we? Tu as fait quoi comme études? Tu vas où cet été?; histoire de maintenir un semblant de conversation avant de retourner travailler. Mais ça peut être long, une pause dans ces conditions...
Invité- Invité
Re: Au travail, les pauses, les clopes, l'ennui, et toussa
Bonjour à tous,
Je l'ai fait pendant longtemps lorsque j'étais jeune mais qu'est-ce que ça me gonflait...
Aujourd'hui, je ne veux plus perdre de temps avec ces conneries, la grande majorité du temps, je reste dans ma classe. Le bon côté de mon boulot, c'est que je peux changer d'école assez facilement. Ce que je fais cette année, marre de bosser avec 6 morues...
Cordialement.
Alain.
Je l'ai fait pendant longtemps lorsque j'étais jeune mais qu'est-ce que ça me gonflait...
Aujourd'hui, je ne veux plus perdre de temps avec ces conneries, la grande majorité du temps, je reste dans ma classe. Le bon côté de mon boulot, c'est que je peux changer d'école assez facilement. Ce que je fais cette année, marre de bosser avec 6 morues...
Cordialement.
Alain.
Doom666- Messages : 946
Date d'inscription : 23/04/2015
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