L'ennui au travail
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L'ennui au travail
Aaaahhhh je m'ennuie tellement à mon travail... J'ai des choses à faire mais c'est pas intéressant et du coup je les fais à 2 à l'heure, et je culpabilise de travailler moins que les autres.
Je passe mon temps à regarder mon téléphone, à rêver, à réfléchir à moyens d'améliorer le fonctionnement de mon entreprise, à déprimer aussi...
Je me dis que les autres ils bossent vraiment eux ! Mais les gens sont contents de mon travail, et je culpabilise encore plus, j'ai l'impression de les arnaquer. Personne n'a conscience de ca... Sauf un chef avec qui je m'entend bien (zèbre aussi) qui me dit qu'il le voit, qu'il pense que j'utilise que 10% de mes capacités. Mais je suis pas sûre du tout de ces capacités moi !
Bref, je me pose des questions ☺ Est ce que vous aussi vous vous ennuyez autant ? Comment vous gérez ça ?
Je passe mon temps à regarder mon téléphone, à rêver, à réfléchir à moyens d'améliorer le fonctionnement de mon entreprise, à déprimer aussi...
Je me dis que les autres ils bossent vraiment eux ! Mais les gens sont contents de mon travail, et je culpabilise encore plus, j'ai l'impression de les arnaquer. Personne n'a conscience de ca... Sauf un chef avec qui je m'entend bien (zèbre aussi) qui me dit qu'il le voit, qu'il pense que j'utilise que 10% de mes capacités. Mais je suis pas sûre du tout de ces capacités moi !
Bref, je me pose des questions ☺ Est ce que vous aussi vous vous ennuyez autant ? Comment vous gérez ça ?
Kuse- Messages : 47
Date d'inscription : 15/04/2015
Localisation : Paris
Re: L'ennui au travail
Je fais actuellement un burn-out, car je fais un travail pas du tout stimulant intellectuellement et ce depuis plus de trente ans. J'ai ete obligée de quitter. Trente ans de déprime. Je gère en l'ayant quitté. Ma hiérarchie ne m'a pas reconnue comme capable.
ShineFlower- Messages : 3583
Date d'inscription : 04/07/2013
Age : 65
Localisation : Chez Dieu
Re: L'ennui au travail
Pas très joyeux tout ça... Un témoignage plus positif ?
Kuse- Messages : 47
Date d'inscription : 15/04/2015
Localisation : Paris
Re: L'ennui au travail
Salut
J'ai une charge de travail qui oscille énormément en ce moment. Un coup rien, un coup plus que full. J'ai peu connu le rien ces dernières années, alors je me dis que ça ne va pas durer, et j'en profite .
Quant à l'intérêt même du travail, même si je suis dans un truc plutôt créatif, ce sont souvent les mêmes problématiques qui reviennent. Alors quand on les a vu une fois, ça perd en intérêt. C'est le contact humain qui est intéressant, car il varie souvent . Quoique pénible parfois, en tant que fournisseur.
Des fois, c'est mieux de le quitter. Quand on en arrive à ce niveau je veux dire.
Tu te vois en profiter pour te réorienter ? Pour choisir un boulot moins ennuyeux ? Ou tu gères encore l'après-coup du burnout ?
Vois le comme une chance . S'ils t'estiment capable, ils pourraient te blinder de taf, et pas forcément pour des choses plus intéressantes.Kuse a écrit:Est ce que vous aussi vous vous ennuyez autant ? Comment vous gérez ça ?
J'ai une charge de travail qui oscille énormément en ce moment. Un coup rien, un coup plus que full. J'ai peu connu le rien ces dernières années, alors je me dis que ça ne va pas durer, et j'en profite .
Quant à l'intérêt même du travail, même si je suis dans un truc plutôt créatif, ce sont souvent les mêmes problématiques qui reviennent. Alors quand on les a vu une fois, ça perd en intérêt. C'est le contact humain qui est intéressant, car il varie souvent . Quoique pénible parfois, en tant que fournisseur.
Wow, je compatis ...ShineFlower a écrit:Je fais actuellement un burn-out, car je fais un travail pas du tout stimulant intellectuellement et ce depuis plus de trente ans. J'ai ete obligée de quitter. Trente ans de déprime. Je gère en l'ayant quitté. Ma hiérarchie ne m'a pas reconnue comme capable.
Des fois, c'est mieux de le quitter. Quand on en arrive à ce niveau je veux dire.
Tu te vois en profiter pour te réorienter ? Pour choisir un boulot moins ennuyeux ? Ou tu gères encore l'après-coup du burnout ?
Invité- Invité
Re: L'ennui au travail
@Aimant je gère encore l'après-coup du burn-out.
ShineFlower- Messages : 3583
Date d'inscription : 04/07/2013
Age : 65
Localisation : Chez Dieu
Re: L'ennui au travail
La notion de burnout me semble aller avec celle de l'ennui au travail. On passe entre sept et huit heures par jour au boulot, c'est important de s'y sentir bien. Et, malheureusement, ce n'est pas toujours le cas. Trop de boulot, pas assez de boulot, des brimades, des dénigrements, bref ... les trucs pas tops.
Il y a trois sphères relationnelles importantes :
- personnelle : couple, famille
- amicale : les amis
- professionnelle : boulot.
Voici un lien, avec des trucs et astuces.
Pour être bien dans sa vie, il faut un équilibre dans deux sphères sur trois, sinon ça coince fortement. Ça peut mener à la dépression, le burnout en étant une forme minime.
D'où l'importance de ne pas s'ennuyer au travail. Pour moi, il faut que je créée. Et si je n'ai pas de taf, et bien je créée des choses perso. Je n'ai pas de scrupules à occuper mon temps si mon boss ne veut/peut pas l'occuper.
@ShineFlower : J'espère que tu remontes la pente alors . Je te le souhaite en tout cas . J'en ai fait un il y a quatre ans (arrêt, médication, toussa toussa...). Tu peux t'en sortir . Tout est là : "Ma hiérarchie ne m'a pas reconnue comme capable". Si j'ai un seul conseil à te donner, et sur le coup je me le permets, c'est de te remettre dans l'action. Si tu ne le fais pas déjà bien sûr . C'est de te prouver à toi-même que "tu es capable" . Quand ça m'est arrivé, je n'avais plus de "jus". Je n'arrivais plus à faire les choses "simples". J'avais une phrase en tête, à laquelle je me raccrochais dans les moments de moins bien : "ce que j'ai déjà fait, je le referai". Chaque pas est une petite victoire . On s'en sort
Il y a trois sphères relationnelles importantes :
- personnelle : couple, famille
- amicale : les amis
- professionnelle : boulot.
Voici un lien, avec des trucs et astuces.
Pour être bien dans sa vie, il faut un équilibre dans deux sphères sur trois, sinon ça coince fortement. Ça peut mener à la dépression, le burnout en étant une forme minime.
D'où l'importance de ne pas s'ennuyer au travail. Pour moi, il faut que je créée. Et si je n'ai pas de taf, et bien je créée des choses perso. Je n'ai pas de scrupules à occuper mon temps si mon boss ne veut/peut pas l'occuper.
@ShineFlower : J'espère que tu remontes la pente alors . Je te le souhaite en tout cas . J'en ai fait un il y a quatre ans (arrêt, médication, toussa toussa...). Tu peux t'en sortir . Tout est là : "Ma hiérarchie ne m'a pas reconnue comme capable". Si j'ai un seul conseil à te donner, et sur le coup je me le permets, c'est de te remettre dans l'action. Si tu ne le fais pas déjà bien sûr . C'est de te prouver à toi-même que "tu es capable" . Quand ça m'est arrivé, je n'avais plus de "jus". Je n'arrivais plus à faire les choses "simples". J'avais une phrase en tête, à laquelle je me raccrochais dans les moments de moins bien : "ce que j'ai déjà fait, je le referai". Chaque pas est une petite victoire . On s'en sort
Invité- Invité
Re: L'ennui au travail
Kuse tu ne dis rien de ta boîte mais tu dis que tu penses souvent à comment améliorer les choses.
Si tu as un manager avec qui tu t'entends bien, tu peux peut-être lui parler de l'intrapreneuriat ? En gros, gérer un projet qui te tiens à coeur dans l'entreprise un peu en mode "start-up", c'es-à-dire avec peu de moyen. C'est tendance en ce moment et ça entre complètement dans la RSE, il sera peut-être intéressé, surtout si tu as trop de temps libre !
Tu ne sais pas si tu en es capable ? Le mode start-up permet de se planter justement !
Je comprends ce que tu dis, on a toujours été content de mon taf alors que je sais que je peux toujours faire mieux, d'où une certaine culpabilité. J'ai réglé ce problème en psychothérapie (travail sur la confiance en soi et la notion de perfection) et en me mettant à mon compte.
Bon courage
Si tu as un manager avec qui tu t'entends bien, tu peux peut-être lui parler de l'intrapreneuriat ? En gros, gérer un projet qui te tiens à coeur dans l'entreprise un peu en mode "start-up", c'es-à-dire avec peu de moyen. C'est tendance en ce moment et ça entre complètement dans la RSE, il sera peut-être intéressé, surtout si tu as trop de temps libre !
Tu ne sais pas si tu en es capable ? Le mode start-up permet de se planter justement !
Je comprends ce que tu dis, on a toujours été content de mon taf alors que je sais que je peux toujours faire mieux, d'où une certaine culpabilité. J'ai réglé ce problème en psychothérapie (travail sur la confiance en soi et la notion de perfection) et en me mettant à mon compte.
Bon courage
Senn- Messages : 70
Date d'inscription : 22/05/2015
Re: L'ennui au travail
L'ennui au travail, je le ressens souvent, mais de toute façon, je m'arrange toujours pour faire plusieurs choses en même temps, cela donne une certaine motivation.
Le pire, ce sont les réunions. Alors que tout est limpide et pourrait être discuté et décidé en 20 minutes, ça peut prendre parfois trois ou quatre heures. Les collègues mettent des plombes pour exprimer une idée simple dont j'ai compris les tenants et aboutissants après quelques secondes. Un autre collègue est comme moi, d'ailleurs, et souvent, on s'envoie des regards qui en disent long...
Résultat : dessin, internet sur le téléphone, rédaction des mails, et puis penser au lendemain, au jour même, à un forum ici ou là, des conversations en cours sur lesquelles on s'est promis de revenir.
Le pire, ce sont les réunions. Alors que tout est limpide et pourrait être discuté et décidé en 20 minutes, ça peut prendre parfois trois ou quatre heures. Les collègues mettent des plombes pour exprimer une idée simple dont j'ai compris les tenants et aboutissants après quelques secondes. Un autre collègue est comme moi, d'ailleurs, et souvent, on s'envoie des regards qui en disent long...
Résultat : dessin, internet sur le téléphone, rédaction des mails, et puis penser au lendemain, au jour même, à un forum ici ou là, des conversations en cours sur lesquelles on s'est promis de revenir.
Dernière édition par Aube le Dim 22 Nov 2015 - 14:50, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ennui au travail
Il y a 3 ans, j'ai fait un stage dans le cadre d'un master et j'ai remplacé une nana en congé mat.
J’étais chargée de recrutement et commerciale en SSII, je recrutais des ingénieurs info et étais chargée de trouver des missions auprès de nos clients mais également de prospecter.
Je n'y connaissais rien en info mais au bout de 15 jours le directeur est parti en vacances et m'a laisse l'agence. Je n'ai rien fait, moins, je tombais de ma chaise, c’était l’année des jeux olympiques d’été je regardais les jeux et faisais la sieste sous le bureau, bref j'en glandais pas une.
Au bout de 3 mois, le directeur et le patron de la boite m'ont convoquee pour faire le point sur mon travail, j'avais été 300 fois plus efficace que celle que je remplaçais (elle était elle même ingé) !!!!!
C'est une constante, nous captons très très vite les enjeux et maîtrisons très vite les méthodes, aussi nous sommes plus efficients et rapides, tout comme nous faisons rapidement le tour du travail qui nous est donné, d'où un très rapide ennui.
Combien de fois me suis je demandée si les autres faisaient exprès d’être si lents et si improductifs ? Incalculable. Certains ne comprennent rien du 1er coup, ne voient pas l’évidence et passent par des étapes bien inutiles. La chose qui m’exaspère le plus c'est qu'ils se jettent a corps perdu dans une tache sans réfléchir a son processus d’exécution, et rapidement ils se retrouvent soit bloqués soit se rendent compte qu'ils ont bosse a l'envers et recommencent
Aujourd'hui, prof, employée de cette grosse machine qu'est l'Education Nationale, je m’éclate car je suis maître aux commandes de mes classes, je suis amenée a enseigner 7 matières sur 5 niveaux différents donc 0 ennui.
Dans la mesure du possible, il nous faut trouver un emploi aux taches très variées y compris dans des domaines différents et avoir la possibilité d'un emploi autonome.
PS et HS, j'ai fait tondre mon chat ce matin, elle vient de sauter sur le bureau, elle est trop vilaine, la pauvre.
J’étais chargée de recrutement et commerciale en SSII, je recrutais des ingénieurs info et étais chargée de trouver des missions auprès de nos clients mais également de prospecter.
Je n'y connaissais rien en info mais au bout de 15 jours le directeur est parti en vacances et m'a laisse l'agence. Je n'ai rien fait, moins, je tombais de ma chaise, c’était l’année des jeux olympiques d’été je regardais les jeux et faisais la sieste sous le bureau, bref j'en glandais pas une.
Au bout de 3 mois, le directeur et le patron de la boite m'ont convoquee pour faire le point sur mon travail, j'avais été 300 fois plus efficace que celle que je remplaçais (elle était elle même ingé) !!!!!
C'est une constante, nous captons très très vite les enjeux et maîtrisons très vite les méthodes, aussi nous sommes plus efficients et rapides, tout comme nous faisons rapidement le tour du travail qui nous est donné, d'où un très rapide ennui.
Combien de fois me suis je demandée si les autres faisaient exprès d’être si lents et si improductifs ? Incalculable. Certains ne comprennent rien du 1er coup, ne voient pas l’évidence et passent par des étapes bien inutiles. La chose qui m’exaspère le plus c'est qu'ils se jettent a corps perdu dans une tache sans réfléchir a son processus d’exécution, et rapidement ils se retrouvent soit bloqués soit se rendent compte qu'ils ont bosse a l'envers et recommencent
Aujourd'hui, prof, employée de cette grosse machine qu'est l'Education Nationale, je m’éclate car je suis maître aux commandes de mes classes, je suis amenée a enseigner 7 matières sur 5 niveaux différents donc 0 ennui.
Dans la mesure du possible, il nous faut trouver un emploi aux taches très variées y compris dans des domaines différents et avoir la possibilité d'un emploi autonome.
PS et HS, j'ai fait tondre mon chat ce matin, elle vient de sauter sur le bureau, elle est trop vilaine, la pauvre.
Zebrasca- Messages : 147
Date d'inscription : 03/07/2015
Re: L'ennui au travail
je glande au max pour me mettre dans le rouge niveau délai et après je n'ai plus d'autre choix que de tartiner comme un maboule.
Bon, parfois ça merde évidemment
Bon, parfois ça merde évidemment
Invité- Invité
Re: L'ennui au travail
Pour ma part, j'ai repris mon travail il y a une semaine et demi après 3 ans de congés parental pendant lequel j'ai géré un divorce d'avec un PN, une zébrette plus qu'active et qui s'ennuyait ferme à la maison, et une grande zébrette qui a mal vécu la séparation !
Mais mon congé parental était bien plus épanouissant et je m'y sentais bien car je n'ai à aucun moment était isolée et j'avais une certaine liberté malgré les contraintes des enfants seules...
Avant de partir il y a 3 ans 1/2 de mon boulot, j'avais été voir la DRH pour demander un bilan de compétences et pour dire que je n'aimais pas ce que je faisais et que je voulais changer de poste en revenant si je revenais... On m'a dit ok pour le bilan mais pour le poste, on voit pas bien quoi me donner d'autre à faire...
Je passais mes journées à regarder mon écran, mon téléphone, à ranger, trier ou faire tout sauf ce que j'étais sensée faire car cela m'angoissait que ce soit désintéressant, que je ne me sente pas bien dans ce que je faisais... Et du coup, j'ai eu aussi ce sentiment de honte de me dire que je foutais rien alors qu'on me payait pour ça ! Personne n'a rien vu ! Comme quoi, tout le monde se foutait bien de ce que je faisais ou pas....
Mon bilan de compétences a mis en avant que mon travail, mon poste et mon entreprise ne correspondait pas du tout à mes valeurs et que mes valeurs étaient qq chose qui m'oriente beaucoup dans mes choix et mes décisions... J'ai besoin de me sentir en accord entre ce que je fais et mes valeurs...
Aujourd'hui après 3 ans, retour à la case départ et le même processus se remet en route.. Pour preuve, là je suis au travail et ça m'obsède tellement ce mal être au travail que je suis ici en train de poster... Alors j'ai une porte qui s'ouvre : je reprends des études en même temps pour me réorienter complètement... Mais ça va prendre au bas mots 5 à 7 ans... Seulement là, j'ai juste envie de pleurer, de rentrer chez moi... Les antidépresseurs que je prends depuis 9 mois qui m'aidaient à remonter une pente un peu difficile ne suffisent pas à me donner de l'énergie...
Je ne sais pas comment je vais gérer ça. Je vais attendre quelques semaines, quelques mois ! On me dit gentiment de faire avec, de prendre sur moi, que plein de monde est de la cas de ne pas aimer ce qu'il fait mais tout le monde fait avec et prend le positif... Seulement moi, le positif ne compense pas tout ce qui me rends mal...
Mais mon congé parental était bien plus épanouissant et je m'y sentais bien car je n'ai à aucun moment était isolée et j'avais une certaine liberté malgré les contraintes des enfants seules...
Avant de partir il y a 3 ans 1/2 de mon boulot, j'avais été voir la DRH pour demander un bilan de compétences et pour dire que je n'aimais pas ce que je faisais et que je voulais changer de poste en revenant si je revenais... On m'a dit ok pour le bilan mais pour le poste, on voit pas bien quoi me donner d'autre à faire...
Je passais mes journées à regarder mon écran, mon téléphone, à ranger, trier ou faire tout sauf ce que j'étais sensée faire car cela m'angoissait que ce soit désintéressant, que je ne me sente pas bien dans ce que je faisais... Et du coup, j'ai eu aussi ce sentiment de honte de me dire que je foutais rien alors qu'on me payait pour ça ! Personne n'a rien vu ! Comme quoi, tout le monde se foutait bien de ce que je faisais ou pas....
Mon bilan de compétences a mis en avant que mon travail, mon poste et mon entreprise ne correspondait pas du tout à mes valeurs et que mes valeurs étaient qq chose qui m'oriente beaucoup dans mes choix et mes décisions... J'ai besoin de me sentir en accord entre ce que je fais et mes valeurs...
Aujourd'hui après 3 ans, retour à la case départ et le même processus se remet en route.. Pour preuve, là je suis au travail et ça m'obsède tellement ce mal être au travail que je suis ici en train de poster... Alors j'ai une porte qui s'ouvre : je reprends des études en même temps pour me réorienter complètement... Mais ça va prendre au bas mots 5 à 7 ans... Seulement là, j'ai juste envie de pleurer, de rentrer chez moi... Les antidépresseurs que je prends depuis 9 mois qui m'aidaient à remonter une pente un peu difficile ne suffisent pas à me donner de l'énergie...
Je ne sais pas comment je vais gérer ça. Je vais attendre quelques semaines, quelques mois ! On me dit gentiment de faire avec, de prendre sur moi, que plein de monde est de la cas de ne pas aimer ce qu'il fait mais tout le monde fait avec et prend le positif... Seulement moi, le positif ne compense pas tout ce qui me rends mal...
Invité- Invité
Re: L'ennui au travail
Idem qu'Erykael.
c'ets une véritable souffrance.
ça rouille une estime de soi déjà bien attaquée.
Je coute pas trop cher, et malgré mes bourdes conséquentes issue de la procrastination maladive qui découle entre autre de cette situation..on me garde...
Il n'y a ni cadre, ni management, ni objectif, ni régularité dans ma boite... ni reconnaissance, ni confiance..ni carotte, ni bâton
Je suis 45H/sm à mon poste, devant mon écran.. c'ets ça uassi le souci... en temps partiel ça passerait peut-être mieux... j'aurais moins l'impression de gaspiller, de me noyer ...
Comme Ery, je reprends des études en plus du boulot, pour me nourrir un peu, m'ouvrir d'autres portes.
c'ets aussi pour me prouver que j'en suis capable.
Pourquoi je reste ?
parce que j'ai peur de faire autre chose, et parce que ça fait payer les crédits, surtout mnt que mon mari a eu une grosse baisse de salaire.
Je sais d'avance que je vais m'ennuyer... c'est du rébarbatif, de la saisie et synthèse de données. l'erreur du premier job quand on ne se connait pas encore.
J'ai besoin de contexte, de cohérence, d'éthique, j'en discute parfois avec un collègue qui lui a la chance d'aimer travailler..juste pour travailler...
J'ai développé qqs ptis outils..mais même ça, je n'y ai plus gout, car derrière... ça ne suit pas ... à quoi bon...
Maintenant, face à ça... je me demande si je serai capable de vivre un éventuel autre job autrement... ça fait tellement longtemps, c'est tellement ancré ...
Me lasser de nouveau très vite ?
Ce job a le mérite de me laisser du temps.... que je pourrai employer plus efficacement, notamment au regard de ma reprise d'études.
mais j'en suis venu à "abandonner"... et faire le minima est une corvée insupportable.
comme Ery le "tout le monde n'a pas un job qu'il aime" et "oui mais si ça sret, ça sret a vaoir un salaire etc etc".. non mais ça ne me parle pas ça, pas assez en tout cas...
j'ai honte de ça. Difficile d'en parler, incompréhension, on ets très vite jugé : pas de conscience pro, fainéantise, pas de "volonté" (qu'est-ce que j'ai pu l'entendre volonté...), râleur insatisfait, ingrat, irresponsable, imature etc
c'ets de ma faut aussi, je me suis laisser enfermer dan stout ça, je n'ai aucune idée de où je pourrai m'épanouir...
bon jvais essayer d'aller bosser
edit : grosse honte et culpabilité , estime au ras des pâquerettes, sabotage, je me sens piégée, prise dans un cercle vicieux ... d'autant plus quand en face, mes proches me disent que je serais dans leur idée capable de faire à peu près tout .... double peine.
je suis encore dans le rejet, et me mets beaucoup de choses sur le dos..
c'ets une véritable souffrance.
ça rouille une estime de soi déjà bien attaquée.
Je coute pas trop cher, et malgré mes bourdes conséquentes issue de la procrastination maladive qui découle entre autre de cette situation..on me garde...
Il n'y a ni cadre, ni management, ni objectif, ni régularité dans ma boite... ni reconnaissance, ni confiance..ni carotte, ni bâton
Je suis 45H/sm à mon poste, devant mon écran.. c'ets ça uassi le souci... en temps partiel ça passerait peut-être mieux... j'aurais moins l'impression de gaspiller, de me noyer ...
Comme Ery, je reprends des études en plus du boulot, pour me nourrir un peu, m'ouvrir d'autres portes.
c'ets aussi pour me prouver que j'en suis capable.
Pourquoi je reste ?
parce que j'ai peur de faire autre chose, et parce que ça fait payer les crédits, surtout mnt que mon mari a eu une grosse baisse de salaire.
Je sais d'avance que je vais m'ennuyer... c'est du rébarbatif, de la saisie et synthèse de données. l'erreur du premier job quand on ne se connait pas encore.
J'ai besoin de contexte, de cohérence, d'éthique, j'en discute parfois avec un collègue qui lui a la chance d'aimer travailler..juste pour travailler...
J'ai développé qqs ptis outils..mais même ça, je n'y ai plus gout, car derrière... ça ne suit pas ... à quoi bon...
Maintenant, face à ça... je me demande si je serai capable de vivre un éventuel autre job autrement... ça fait tellement longtemps, c'est tellement ancré ...
Me lasser de nouveau très vite ?
Ce job a le mérite de me laisser du temps.... que je pourrai employer plus efficacement, notamment au regard de ma reprise d'études.
mais j'en suis venu à "abandonner"... et faire le minima est une corvée insupportable.
comme Ery le "tout le monde n'a pas un job qu'il aime" et "oui mais si ça sret, ça sret a vaoir un salaire etc etc".. non mais ça ne me parle pas ça, pas assez en tout cas...
j'ai honte de ça. Difficile d'en parler, incompréhension, on ets très vite jugé : pas de conscience pro, fainéantise, pas de "volonté" (qu'est-ce que j'ai pu l'entendre volonté...), râleur insatisfait, ingrat, irresponsable, imature etc
c'ets de ma faut aussi, je me suis laisser enfermer dan stout ça, je n'ai aucune idée de où je pourrai m'épanouir...
bon jvais essayer d'aller bosser
edit : grosse honte et culpabilité , estime au ras des pâquerettes, sabotage, je me sens piégée, prise dans un cercle vicieux ... d'autant plus quand en face, mes proches me disent que je serais dans leur idée capable de faire à peu près tout .... double peine.
je suis encore dans le rejet, et me mets beaucoup de choses sur le dos..
BouncingPouet- Messages : 322
Date d'inscription : 24/06/2015
Age : 41
Localisation : PACA
Re: L'ennui au travail
Saperlie, je comprends tellement ce que tu ressens...
Pour le coup, mon estime de moi s'est un peu forgée ces derniers mois avec la découverte de ma douance. Ça me permet de ne pas couler complètement et je sais que je peux me faire confiance. Ca m'aide énormement pour le coup...
Lors de mon dernier rendez vous chez ma thérapeute, mon travail et le mal être qui y est associé ont été le principal sujet que j'ai traité... Comment me sentir bien dans une activité que je n'aime pas, dans un environnement de travail où les gens sont en mal être, sont mal traités, où mon travail n'a que peu d'intérêt pour moi et répond juste à une obligation réglementaire... Le pire, c'est que mon travail pourrait être passionnant pour quelqu'un qui aimerait les thématiques sur lesquelles je travaille. J'ai l'impression d'être une imposteur qui occupe la place d'une personne qui aurait l'envie et l'énergie de faire mon travail...
Ce qui est ressorti de mon rendez vous, c'est que je me laisse envahir. Ça me mets en colère mais c'est la réalité... Je ne fais pas d'une part de l'empathie mais de la sympathie : je porte pour les autres leur mal être et leur souffrance... Je dois arriver à m'en détacher, à ne pas me laisser envahir. Difficile travail sur moi même. Je supporte difficilement l'injustice, l'incompétence des autres... Mais par moment, j'y arrive, un peu, cela demande beaucoup d'énergie...
L'entourage familial est peu compréhensif par rapport à ce mal être. Mes collègues, bien que compréhensif, mais tout aussi blasés, me disent de voir cela comme un travail alimentaire, de profiter des avantages pour mener à bien ma reconversion... C'est ce que je dois faire, ce que je vais faire... Mais combien de temps puis je tenir sur ce mode là qui n'est pas moi ? Le salaire, les congés, les avantages ne sont pas suffisants pour me donner le sourire quand je me lève ou quand j'arrive au travail... Je ne supporte pas d'avoir l'impression de manquer de conscience professionnel, d'avoir le sentiment d'être fainéante... Regarder cet écran et ne pas être capable de bosser car je sens l'angoisse monter... Mais je suis sûre qu'on peut trouver cette force en nous...
Mes études vont bientôt commencer. Je me dis que c'est la porte de sortie, le souffle qui va me permettre de tenir. Ça limitera peut être la procrastination au travail, ça me donnera l'énergie qui me manque pour avancer et atteindre la sortie...
Saperlie, le mal être est la plupart du temps lié à de l'organisationnel... Ne porte pas quelque chose qui ne vient pas de toi... Je sais que c'est facile de te dire ça... Mais fais toi confiance. Ne porte pas ce que tes proches peuvent te dire. Il n'y a que toi qui sait ce que tu ressens, ce qui est ta réalité... Nous ne sommes pas des cas isolées. Regarde, on est deux . On va se soutenir, foncer, s'en sortir !
Pour le coup, mon estime de moi s'est un peu forgée ces derniers mois avec la découverte de ma douance. Ça me permet de ne pas couler complètement et je sais que je peux me faire confiance. Ca m'aide énormement pour le coup...
Lors de mon dernier rendez vous chez ma thérapeute, mon travail et le mal être qui y est associé ont été le principal sujet que j'ai traité... Comment me sentir bien dans une activité que je n'aime pas, dans un environnement de travail où les gens sont en mal être, sont mal traités, où mon travail n'a que peu d'intérêt pour moi et répond juste à une obligation réglementaire... Le pire, c'est que mon travail pourrait être passionnant pour quelqu'un qui aimerait les thématiques sur lesquelles je travaille. J'ai l'impression d'être une imposteur qui occupe la place d'une personne qui aurait l'envie et l'énergie de faire mon travail...
Ce qui est ressorti de mon rendez vous, c'est que je me laisse envahir. Ça me mets en colère mais c'est la réalité... Je ne fais pas d'une part de l'empathie mais de la sympathie : je porte pour les autres leur mal être et leur souffrance... Je dois arriver à m'en détacher, à ne pas me laisser envahir. Difficile travail sur moi même. Je supporte difficilement l'injustice, l'incompétence des autres... Mais par moment, j'y arrive, un peu, cela demande beaucoup d'énergie...
L'entourage familial est peu compréhensif par rapport à ce mal être. Mes collègues, bien que compréhensif, mais tout aussi blasés, me disent de voir cela comme un travail alimentaire, de profiter des avantages pour mener à bien ma reconversion... C'est ce que je dois faire, ce que je vais faire... Mais combien de temps puis je tenir sur ce mode là qui n'est pas moi ? Le salaire, les congés, les avantages ne sont pas suffisants pour me donner le sourire quand je me lève ou quand j'arrive au travail... Je ne supporte pas d'avoir l'impression de manquer de conscience professionnel, d'avoir le sentiment d'être fainéante... Regarder cet écran et ne pas être capable de bosser car je sens l'angoisse monter... Mais je suis sûre qu'on peut trouver cette force en nous...
Mes études vont bientôt commencer. Je me dis que c'est la porte de sortie, le souffle qui va me permettre de tenir. Ça limitera peut être la procrastination au travail, ça me donnera l'énergie qui me manque pour avancer et atteindre la sortie...
Saperlie, le mal être est la plupart du temps lié à de l'organisationnel... Ne porte pas quelque chose qui ne vient pas de toi... Je sais que c'est facile de te dire ça... Mais fais toi confiance. Ne porte pas ce que tes proches peuvent te dire. Il n'y a que toi qui sait ce que tu ressens, ce qui est ta réalité... Nous ne sommes pas des cas isolées. Regarde, on est deux . On va se soutenir, foncer, s'en sortir !
Invité- Invité
Re: L'ennui au travail
Napalm : la même! Sauf que, pour ma part, je n'ai pas encore connu de ratés... Si bien que mon cerveau ne se décide toujours pas à changer ses petites habitudes de périodes d'asthénie suivies de périodes de course échevelée contre la montre... Mais cela ne découle pas de l'ennui, selon moi (du moins, me concernant), ou alors un ennui au sens d'une désolation (en avoir assez de se comporter de la sorte, sans pouvoir rien y faire, et même à force sans en avoir quoi que ce soit à faire) ; plutôt un mélange pas très homogène entre un manque de confiance en soi (ne pas oser s'y mettre, douter du résultat...) et une confiance en soi malgré tout (je sais que quelques heures suffiront à faire ce travail qui demanderait normalement une voire des semaines... alors attendons de voir si j'en serai capable une fois de plus).
C- Messages : 268
Date d'inscription : 11/11/2015
Re: L'ennui au travail
Que d’écho dans vos témoignages.
L'ennuie est une vieille amie qui m'accompagne depuis l'enfance. Depuis les bancs de l'école jusqu'à aujourd'hui et régulièrement dans mon quotidien, même dans les soirées et dans une bonne partie des conversations.
Personnellement j'ai pris l'habitude de m’intéresser à beaucoup de chose à côté de mon travail. J'ai fait plusieurs petites formations dans des domaines différents (sur des week-end, ou sur une semaine par-ci, une semaine par-là).
Cela me permet de supporter et parfois même de dépasser l'ennuie. Car je connais l'ennuie qui ronge et qui fait perdre toute motivation, qui excède jusqu'à tout vouloir plaquer du jour au lendemain.
Je ne dis pas que cela marche tous les jours, mais cela m'aide et j'aurais du mal à m'en passer.
Pour l'instant je suis dans la même société depuis cinq ans (avec un changement de poste) et je passe par des phases d'ennuis et des phases d'exaltations assez régulièrement.
Si vous travaillez sur ordinateur et que vous avez des sujets qui vous intéressent, on trouve beaucoup de conférences gratuites, de e-book ou encore de livres audio.
Le fait de pouvoir écouter quelque chose en parallèle de mon travail m'aide beaucoup personnellement. Parfois je mets aussi de la musique électro ou du métal ou autre, un truc qui fait beaucoup de bruits pour "casser" la pensée et juste avoir des sensations agréables de mouvement et de rythme. Je trouve que ça aide aussi.
Dans l'ensemble je prend cela comme une chance d'avoir un travail et de continuer à me former et à m’intéresser à différent sujets. Le plus difficile c'est plutôt l'entourage qui a du mal à comprendre. Pour qui, une fois qu'on a un travail, on en change plus qu'on l'aime ou pas.
Je préfère prendre les choses comme elles viennent. Je peux manger et payer mon loyer et je garde mon avenir ouvert à un changement en mettant toutes les chances de mon côté en me formant dans des domaines qui me passionnent.
Comme vous aussi j'ai parfois un sentiment de culpabilité car je fini mes tâches très rapidement et je me retrouve donc parfois avec des creux dans mes journées. Cela donne l'impression de ne pas autant travailler que les autres, mais je ne pense pas que ce soit juste. Le principal pour moi et que le travail soit bien fait dans les temps. Autant ne pas se faire souffrir et se torturer l'esprit à ce demander si on travail assez.
Après c'est une question assez subjective.
J'espère que ces petites astuces pourront aider
L'ennuie est une vieille amie qui m'accompagne depuis l'enfance. Depuis les bancs de l'école jusqu'à aujourd'hui et régulièrement dans mon quotidien, même dans les soirées et dans une bonne partie des conversations.
Personnellement j'ai pris l'habitude de m’intéresser à beaucoup de chose à côté de mon travail. J'ai fait plusieurs petites formations dans des domaines différents (sur des week-end, ou sur une semaine par-ci, une semaine par-là).
Cela me permet de supporter et parfois même de dépasser l'ennuie. Car je connais l'ennuie qui ronge et qui fait perdre toute motivation, qui excède jusqu'à tout vouloir plaquer du jour au lendemain.
Je ne dis pas que cela marche tous les jours, mais cela m'aide et j'aurais du mal à m'en passer.
Pour l'instant je suis dans la même société depuis cinq ans (avec un changement de poste) et je passe par des phases d'ennuis et des phases d'exaltations assez régulièrement.
Si vous travaillez sur ordinateur et que vous avez des sujets qui vous intéressent, on trouve beaucoup de conférences gratuites, de e-book ou encore de livres audio.
Le fait de pouvoir écouter quelque chose en parallèle de mon travail m'aide beaucoup personnellement. Parfois je mets aussi de la musique électro ou du métal ou autre, un truc qui fait beaucoup de bruits pour "casser" la pensée et juste avoir des sensations agréables de mouvement et de rythme. Je trouve que ça aide aussi.
Dans l'ensemble je prend cela comme une chance d'avoir un travail et de continuer à me former et à m’intéresser à différent sujets. Le plus difficile c'est plutôt l'entourage qui a du mal à comprendre. Pour qui, une fois qu'on a un travail, on en change plus qu'on l'aime ou pas.
Je préfère prendre les choses comme elles viennent. Je peux manger et payer mon loyer et je garde mon avenir ouvert à un changement en mettant toutes les chances de mon côté en me formant dans des domaines qui me passionnent.
Comme vous aussi j'ai parfois un sentiment de culpabilité car je fini mes tâches très rapidement et je me retrouve donc parfois avec des creux dans mes journées. Cela donne l'impression de ne pas autant travailler que les autres, mais je ne pense pas que ce soit juste. Le principal pour moi et que le travail soit bien fait dans les temps. Autant ne pas se faire souffrir et se torturer l'esprit à ce demander si on travail assez.
Après c'est une question assez subjective.
J'espère que ces petites astuces pourront aider
Weena- Messages : 21
Date d'inscription : 17/11/2015
Re: L'ennui au travail
Hello.
Idem pour moi, ennui total, culpabilité. Sauf que pour la première fois, il y a des choses que je ne comprend pas (je crois car ça sert à rien). Du coup j'ai l'impression de devenir vraiment nul.
Après je sais pas vous, mais le pire reste le lundi au bureau : 0 mails, 0 coup de fil, 0 chose à faire. Je passe ma journée à 100% sur le net, ou à aller faire pipi 50 fois, pour en profiter pour m'ennuyer différemment (debout à lire les posters sur la boîte dans le couloir).
Et effectivement les autres sont débordés : soit c'est vrai et je me dis qu'ils sont vraiment lents et mal organisés, soit c'est faux, et comment acceptent-ils de passer leur vie à faire semblant en sacrifiant des heures à un travail où tout n'est que théâtre et bling bling...
Idem pour moi, ennui total, culpabilité. Sauf que pour la première fois, il y a des choses que je ne comprend pas (je crois car ça sert à rien). Du coup j'ai l'impression de devenir vraiment nul.
Après je sais pas vous, mais le pire reste le lundi au bureau : 0 mails, 0 coup de fil, 0 chose à faire. Je passe ma journée à 100% sur le net, ou à aller faire pipi 50 fois, pour en profiter pour m'ennuyer différemment (debout à lire les posters sur la boîte dans le couloir).
Et effectivement les autres sont débordés : soit c'est vrai et je me dis qu'ils sont vraiment lents et mal organisés, soit c'est faux, et comment acceptent-ils de passer leur vie à faire semblant en sacrifiant des heures à un travail où tout n'est que théâtre et bling bling...
Invité- Invité
Re: L'ennui au travail
Au secours! J'ai commencé il y a un mois et demi et j'ai déjà fini la partie sympa: découverte, mise en place de nouvelles structures,..et maintenant?? J'ai accepté ce boulot car beaucoup d'autonomie, bons horaires, sens,diversité ...soit beaucoup d'arguments en faveur surtout que je viens de déménager chez mon compagnon à plusieurs heures de chez moi donc c'est, sensé, être le top! Pfff ...Mon patron est déjà méga stressé par mes questions, propositions, initiatives..de ce côté là il faut clairement que je me rendorme: c'est du vécu lol. J'étais sensée faire partie d'une réunion entre chefs de départements et voilà qu'il me dit "non tu ne viens pas à la première réunion"..je le stresse je vous dis surtout qu'il n'est pas vraiment charismatique..lui :-( Je culpabilise tellement que j'ai peur qu'il lise ce message..mais qu'est-ce qu'il ferait là hein! Je prends tous vos conseils parce que là si je démissionne... mon compagnon, qui galère en tant qu'indépendant, me tue!
zébrettechouette- Messages : 64
Date d'inscription : 06/08/2013
Age : 43
Localisation : Verviers..ou presque
Re: L'ennui au travail
Toujours là?mon compagnon, qui galère en tant qu'indépendant, me tue!
J’ai aussi ce genre de problèmes donc je ne suis pas le mieux placé pour conseiller.
Néanmoins, depuis peu, dans mon activité j’intègre une composante « d’accompagnement aux changements ». Dans mon esprit, ça signifie de travailler aussi sur le côté psychologique de mes interlocuteurs afin de les préparer en anticipant le plus possible les réticences.Si je le vois comme un défi et pas comme une contrainte ça va mieux.
Mais ça veut dire parfois freiner (en dernier recours).
Tu dis que tu as fini la partie sympa, mais c’est quoi la partie moins sympa ? Un truc nécessaire mais inintéressant, l'ennui du manque de travail?
tieutieu- Messages : 953
Date d'inscription : 20/05/2016
Age : 47
Localisation : LA
Re: L'ennui au travail
Je suis dans les formations, RH,.. je comprends l'idée...
Pour répondre à ta question, les deux: j'ai fini la phase de découvertes et de propositions de solutions et là...j'attends...ah oui j'encode doucement...et j'apprends à connaître les gens (ça ce n'est jamais vraiment terminé). Mais si je passe trop de temps à analyser (et donc à discuter avec) "mes" membres du personnel, je risque de passer pour...la fille qui n'a pas assez de boulot!
Je vais en discuté avec une psy HP on verra ce qu'elle en dit. J'ai encore des idées de projets à mettre en place mais je vais les distiller plus doucement. Peut-être un projet perso (sur un PC voyons...) pendant les creux?
Bon sang, j'ai envie de sortir faire une balade à cheval, lire un bon bouquin, jouer avec mes enfants, voir mon homme, aider ma petite Maman,.... Lol pourtant tu me verrais je suis loin de la déprime en dehors de l'entreprise :-)
Pour répondre à ta question, les deux: j'ai fini la phase de découvertes et de propositions de solutions et là...j'attends...ah oui j'encode doucement...et j'apprends à connaître les gens (ça ce n'est jamais vraiment terminé). Mais si je passe trop de temps à analyser (et donc à discuter avec) "mes" membres du personnel, je risque de passer pour...la fille qui n'a pas assez de boulot!
Je vais en discuté avec une psy HP on verra ce qu'elle en dit. J'ai encore des idées de projets à mettre en place mais je vais les distiller plus doucement. Peut-être un projet perso (sur un PC voyons...) pendant les creux?
Bon sang, j'ai envie de sortir faire une balade à cheval, lire un bon bouquin, jouer avec mes enfants, voir mon homme, aider ma petite Maman,.... Lol pourtant tu me verrais je suis loin de la déprime en dehors de l'entreprise :-)
zébrettechouette- Messages : 64
Date d'inscription : 06/08/2013
Age : 43
Localisation : Verviers..ou presque
Re: L'ennui au travail
J'ai l'impression que ma situation ressemble beaucoup à la tienne.
Perso /Pro
De mon côté, je crains que la frustration n'imprègne la sphère perso.
On m'a conseillé :
- d'être très prudent avec mes collègues du même niveau hiérarchique sur mon ennui, ça pourrait créer des tensions.
- de trouver des trucs pour combler les creux : apprendre une nouvelle langue, s'intéresser à de nouveaux sujets, monter de petits projets perso.
- me reconvertir et/ou être mon propre patron en montant ma boîte.
Si t'as des trucs à partager sur le sujet, je suis évidemment preneur
Perso /Pro
De mon côté, je crains que la frustration n'imprègne la sphère perso.
On m'a conseillé :
- d'être très prudent avec mes collègues du même niveau hiérarchique sur mon ennui, ça pourrait créer des tensions.
- de trouver des trucs pour combler les creux : apprendre une nouvelle langue, s'intéresser à de nouveaux sujets, monter de petits projets perso.
- me reconvertir et/ou être mon propre patron en montant ma boîte.
Si t'as des trucs à partager sur le sujet, je suis évidemment preneur
tieutieu- Messages : 953
Date d'inscription : 20/05/2016
Age : 47
Localisation : LA
Re: L'ennui au travail
L'ennui au travail ? Si l'on a la chance d'avoir un métier assez intéressant, dans lequel une certaine autonomie nous est laissée (c'est mon cas...) on ne s'ennuie que si l'on se laisse aller....cela m'arrive de temps à autre - des moments de ras le bol, en somme, au cours desquels je pense à tout sauf au travail (à l'écriture, à mes lectures, aux vacances, à mes amis, à la nouvelle recette de cuisine que je vais expérimenter, aux champignons qui pousseront bientôt dans les bois, au jeu de go, à mes enfants ou à ma compagne....) . Et puis, on se remotive, et on relance des projets ! Et là plus d'ennui : bref, l'ennui au boulot dépend de la tâche, mais aussi de son état d'esprit - de son envie, ou non, de rendre ce que l'on fait intéressant !
nikko76- Messages : 837
Date d'inscription : 29/07/2015
Re: L'ennui au travail
J'ai un travail intéressant, je suis plutôt autonome et ... Je m'emmerde.
En fait c'est surtout que je culpabilise parce que je vois sans arrêt autour de moi des gens hyper affairés, qui inonde la terre entière de mails, qui courent partout.
Je m'épanouis dans l'urgence et le rush, mais je trouve totalement abherrant de s'en créer pour rien. J'ai donc peur de passer pour une faignasse aux yeux de mes supérieurs parce que j'ai une façon bien à moi de gérer mon temps.
Ma collègue m'a mis en copie de 25 mails aujourd'hui. Ça fait 3 mails par heure sur une journée de travail standard, et je trouve ça énorme. Et c'est comme ça tous les jours. Les messages n'ont pas ou peu de plu-value, mais elle me jette des regards assassins chaque fois que je prends une pause ou que je dégaine mon téléphone pour répondre à un SMS. J'en suis à me demander si j'ai un problème de mon côté.
En ce moment, j'ai un programme de préparation de concours sur deux ans, alors je lis les ressources disponibles sur le réseau et je prends des notes. Ça me donne l'air de travailler ...
En fait c'est surtout que je culpabilise parce que je vois sans arrêt autour de moi des gens hyper affairés, qui inonde la terre entière de mails, qui courent partout.
Je m'épanouis dans l'urgence et le rush, mais je trouve totalement abherrant de s'en créer pour rien. J'ai donc peur de passer pour une faignasse aux yeux de mes supérieurs parce que j'ai une façon bien à moi de gérer mon temps.
Ma collègue m'a mis en copie de 25 mails aujourd'hui. Ça fait 3 mails par heure sur une journée de travail standard, et je trouve ça énorme. Et c'est comme ça tous les jours. Les messages n'ont pas ou peu de plu-value, mais elle me jette des regards assassins chaque fois que je prends une pause ou que je dégaine mon téléphone pour répondre à un SMS. J'en suis à me demander si j'ai un problème de mon côté.
En ce moment, j'ai un programme de préparation de concours sur deux ans, alors je lis les ressources disponibles sur le réseau et je prends des notes. Ça me donne l'air de travailler ...
Invité- Invité
Re: L'ennui au travail
Moi, par moment, je m'emmerde devant mes élèves même si je suis en train de faire le cours
Me reste la solution d'aller sur mon tel, en faisant croire que j'envoie un message au chef, l'air mauvais : ça les fait taire un moment
Ceci dit, cette année, on a dit plus de tel dans l'établissement, du coup, va falloir que je donne l'exemple :'(
Me reste la solution d'aller sur mon tel, en faisant croire que j'envoie un message au chef, l'air mauvais : ça les fait taire un moment
Ceci dit, cette année, on a dit plus de tel dans l'établissement, du coup, va falloir que je donne l'exemple :'(
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: L'ennui au travail
Je commence à avoir le même souci au travail. Je m'explique: je travaille dans la fonction publique, on est 4 à faire à peu près la même chose et on doit "toutes travailler pareil" sinon mes collègues sont paumées. Pour l'instant, je suis en phase de formation donc ça va à peu près mais vu que je suis autonome sur mes dossiers, je ne comprends pas ce que ça peut leur "foutre" pour être polie si je fais mes photocopies et agraphe mes documents en attendant que le fax passe pour... passer le temps! Il parait que "je me bats avec mes feuilles" alors que je les sépare juste en deux tas distincts (des deux mains, je précise) et commence à les classer des deux mains (il y a 5 feuilles en double et on les classe dans un ordre différent parce qu'on les classe à deux endroits différents). Qu'est-ce que ça peut bien leur faire si je n'applique pas leur méthode tant que ça marche? Je fais mon pré-classement, je récupère mon fax que je classe à sa place, j'agraphe et je range. Au lieu de passer mon fax, attendre 3 plombes une minute qu'il passe, faire mes photocopies, classer feuille à feuille et agrapher.
C'est pareil, je tape trop vite mes dossiers et je suis "brouillon". Je ne cherche pas telle info, puis telle info et telle autre avant de prendre ma décision. Je fais le tour de la situation en notant au passage les éléments intéressants avant de décider et de faire ma saisie (en Z et pas de haut en bas mais ça j'arrive encore à le cacher). Et je vais trop vite sur mes dossiers, mais une fois que j'ai décidé, je saisis et c'est tout. Mes collègues me saoûlent avec leur "étape par étape" qui correspond très certainement à une pensée linéaire mais pas à une pensée en arborescence et je n'arrive pas à le leur faire comprendre.
Sur le papier, c'était le poste rêvé: autonomie sur mes dossiers (même si c'est assez répétitif, chaque situation est différente) même si les tâches ne sont pas franchement diversifiées. J'ai essayé d'expliquer comment je fonctionne et de me faire comprendre mais non, on doit toutes faire pareil sinon ça perd mes collègues et puis si elles reprennent le dossier après moi. Sachant que suivant la personne qui me corrige, je n'ai pas le même son de cloche, je dois m'adapter selon la personne ce qui commence à me saoûler parce que que j'écrive en gros le prix à payer en haut à droite ou au milieu à droite, on le voit et ça ne change pas grand chose.
Je vais essayer de faire comme elles veulent mais je commence à m'ennuyer donc j'avais optimisé le travail au maximum pour éviter les temps morts. Je soupçonne un peu qu'elles ont peur qu'à terme, vu que j'ai une plus grande vitesse de frappe et que je prends rapidement mes décisions, je fasse plus de dossiers qu'elles dans la journée alors qu'il n'y a pas de quotas ou de contrôle, que personne ne s'en inquiète particulièrement.
C'est pareil, je tape trop vite mes dossiers et je suis "brouillon". Je ne cherche pas telle info, puis telle info et telle autre avant de prendre ma décision. Je fais le tour de la situation en notant au passage les éléments intéressants avant de décider et de faire ma saisie (en Z et pas de haut en bas mais ça j'arrive encore à le cacher). Et je vais trop vite sur mes dossiers, mais une fois que j'ai décidé, je saisis et c'est tout. Mes collègues me saoûlent avec leur "étape par étape" qui correspond très certainement à une pensée linéaire mais pas à une pensée en arborescence et je n'arrive pas à le leur faire comprendre.
Sur le papier, c'était le poste rêvé: autonomie sur mes dossiers (même si c'est assez répétitif, chaque situation est différente) même si les tâches ne sont pas franchement diversifiées. J'ai essayé d'expliquer comment je fonctionne et de me faire comprendre mais non, on doit toutes faire pareil sinon ça perd mes collègues et puis si elles reprennent le dossier après moi. Sachant que suivant la personne qui me corrige, je n'ai pas le même son de cloche, je dois m'adapter selon la personne ce qui commence à me saoûler parce que que j'écrive en gros le prix à payer en haut à droite ou au milieu à droite, on le voit et ça ne change pas grand chose.
Je vais essayer de faire comme elles veulent mais je commence à m'ennuyer donc j'avais optimisé le travail au maximum pour éviter les temps morts. Je soupçonne un peu qu'elles ont peur qu'à terme, vu que j'ai une plus grande vitesse de frappe et que je prends rapidement mes décisions, je fasse plus de dossiers qu'elles dans la journée alors qu'il n'y a pas de quotas ou de contrôle, que personne ne s'en inquiète particulièrement.
Invité- Invité
Re: L'ennui au travail
Bleuenn a écrit:Je commence à avoir le même souci au travail. Je m'explique: je travaille dans la fonction publique, on est 4 à faire à peu près la même chose et on doit "toutes travailler pareil" sinon mes collègues sont paumées. Pour l'instant, je suis en phase de formation donc ça va à peu près mais vu que je suis autonome sur mes dossiers, je ne comprends pas ce que ça peut leur "foutre" pour être polie si je fais mes photocopies et agraphe mes documents en attendant que le fax passe pour... passer le temps! Il parait que "je me bats avec mes feuilles" alors que je les sépare juste en deux tas distincts (des deux mains, je précise) et commence à les classer des deux mains (il y a 5 feuilles en double et on les classe dans un ordre différent parce qu'on les classe à deux endroits différents). Qu'est-ce que ça peut bien leur faire si je n'applique pas leur méthode tant que ça marche? Je fais mon pré-classement, je récupère mon fax que je classe à sa place, j'agraphe et je range. Au lieu de passer mon fax, attendre3 plombesune minute qu'il passe, faire mes photocopies, classer feuille à feuille et agrapher.
C'est pareil, je tape trop vite mes dossiers et je suis "brouillon". Je ne cherche pas telle info, puis telle info et telle autre avant de prendre ma décision. Je fais le tour de la situation en notant au passage les éléments intéressants avant de décider et de faire ma saisie (en Z et pas de haut en bas mais ça j'arrive encore à le cacher). Et je vais trop vite sur mes dossiers, mais une fois que j'ai décidé, je saisis et c'est tout. Mes collègues me saoûlent avec leur "étape par étape" qui correspond très certainement à une pensée linéaire mais pas à une pensée en arborescence et je n'arrive pas à le leur faire comprendre.
Sur le papier, c'était le poste rêvé: autonomie sur mes dossiers (même si c'est assez répétitif, chaque situation est différente) même si les tâches ne sont pas franchement diversifiées. J'ai essayé d'expliquer comment je fonctionne et de me faire comprendre mais non, on doit toutes faire pareil sinon ça perd mes collègues et puis si elles reprennent le dossier après moi. Sachant que suivant la personne qui me corrige, je n'ai pas le même son de cloche, je dois m'adapter selon la personne ce qui commence à me saoûler parce que que j'écrive en gros le prix à payer en haut à droite ou au milieu à droite, on le voit et ça ne change pas grand chose.
Je vais essayer de faire comme elles veulent mais je commence à m'ennuyer donc j'avais optimisé le travail au maximum pour éviter les temps morts. Je soupçonne un peu qu'elles ont peur qu'à terme, vu que j'ai une plus grande vitesse de frappe et que je prends rapidement mes décisions, je fasse plus de dossiers qu'elles dans la journée alors qu'il n'y a pas de quotas ou de contrôle, que personne ne s'en inquiète particulièrement.
Fonction publique territoriale ? Si tel est le cas, quel cauchemar... Ma belle mère y travaille (après avoir passé beaucoup de temps dans le privé.) : ben c'est le principe du slow motion, (et aussi : beaucoup de conformisme, et le nivellement par le bas....)
Hors de question dans ces conditions de se "démarquer" en faisant plus de dossiers que les autres (elle travaille au calcul des pensions de retraites : répétitif, mais chaque situation est différente.), car autrement on est mal vu des collègues plus lentes, plus "brouillons"....quant aux initiatives perso : "ouh là !!! Attention ! Faut pas changer nos habitudes...on va être perdu, sinon..." Initialement, je n'avais aucun a priori contre la fonction publique territorial. Depuis j'ai changé d'avis....
Autre problème, comme le diagnostique ma belle mère : "trop de chefs et pas assez d'indiens..."
nikko76- Messages : 837
Date d'inscription : 29/07/2015
Re: L'ennui au travail
La fonction publique, jamais pour moi! A priori confirmé par des copines: c'est l'horreur, le conformisme, la réunionite aïgue, non!
Tieutieu, de fait..,j'ai aussi peur (je devrais dire "je me rends compte") que ça influence ma sphère perso..mauvaise humeur...et mes proches ont raison en plus..pourquoi je serais fatiguée si je m'ennuie?!! Sur le coup être avec un non HP n'aide pas, je ne dois plus trop lui parler de ça je pense.
Nikko 76, je pense vraiment que ce n'est pas une question de motivation ou d'intérêt (en ce qui me concerne) mais si je fais peur à ma hiérarchie avec mes projets il faut bien que je me calme!! Rêver de mes lectures, envies, ...me..donne de nouvelles idées lol!
Chuna, il est peut-être temps de changer le contenu de tes cours, non??? :-) :-)
Je me sens moins seule avec tout ça!!
Ah et mon chef m'a fait un discours aujourd’hui sur le fait qu'un ami d'un ami à lui (mon œil!) pense qu'un bon chef ne doit pas avoir peur que ses subordonnés soient meilleurs que lui dans certains domaines et plutôt en tirer parti. Et que tout le monde ne veut pas être calife à la place du calife...j'applaudis des deux mains chef! On va pouvoir travailler!!
Tieutieu, de fait..,j'ai aussi peur (je devrais dire "je me rends compte") que ça influence ma sphère perso..mauvaise humeur...et mes proches ont raison en plus..pourquoi je serais fatiguée si je m'ennuie?!! Sur le coup être avec un non HP n'aide pas, je ne dois plus trop lui parler de ça je pense.
Nikko 76, je pense vraiment que ce n'est pas une question de motivation ou d'intérêt (en ce qui me concerne) mais si je fais peur à ma hiérarchie avec mes projets il faut bien que je me calme!! Rêver de mes lectures, envies, ...me..donne de nouvelles idées lol!
Chuna, il est peut-être temps de changer le contenu de tes cours, non??? :-) :-)
Je me sens moins seule avec tout ça!!
Ah et mon chef m'a fait un discours aujourd’hui sur le fait qu'un ami d'un ami à lui (mon œil!) pense qu'un bon chef ne doit pas avoir peur que ses subordonnés soient meilleurs que lui dans certains domaines et plutôt en tirer parti. Et que tout le monde ne veut pas être calife à la place du calife...j'applaudis des deux mains chef! On va pouvoir travailler!!
zébrettechouette- Messages : 64
Date d'inscription : 06/08/2013
Age : 43
Localisation : Verviers..ou presque
Re: L'ennui au travail
C'est exactement ça et ça commence à me gonfler même si j'admets que je fais des erreurs mais je suis en formation donc c'est un peu logique.nikko76 a écrit:Hors de question dans ces conditions de se "démarquer" en faisant plus de dossiers que les autres (elle travaille au calcul des pensions de retraites : répétitif, mais chaque situation est différente.), car autrement on est mal vu des collègues plus lentes, plus "brouillons"....quant aux initiatives perso : "ouh là !!! Attention ! Faut pas changer nos habitudes...
En ce moment, c'est la bataille parce que je ne fais pas ma saisie dans l'ordre du document lorsque je vais chercher les infos. J'ai beau tenter d'expliquer la pensée en arborescence et le regard qui fait des Z pour repartir en diagonale et finir le mouvement du regard (en croix donc) en balayant la feuille, ça ne passe pas. "Tu fais comme tout le monde et c'est tout." (je suppose une lecture de haut en bas??). Sauf que ça me demande un gros effort d'adaptation et que mine de rien, cette énergie, c'est du "cerveau" mobilisé
En fait, je me sens comme une gauchère qu'on essaie à tout prix de faire écrire de la main droite alors que ça ne change rien du tout au texte final!!!
Invité- Invité
Re: L'ennui au travail
Le soucis c'est que tu expliques. ce que j'aurais tendance à faire aussi. Mais ce n'est pas la "bonne" posture. En fait il faut les mettre à distance, ou te mettre à distance.
le soucis c'est d'arriver à faire croire à un échange sans rentrer dans leur échange qui est fermé. Aucune solution de ce côté là.
Donc une forme de oui-oui.
Ce que j'arrive à faire depuis peu, c'est de continuer la conversation tout en répondant à côté. Je me décale petit à petit.
Tu peux aussi (je sais que ce n'est pas facile) valider des choses qu'elles disent par exemple si en début de journée elles te parlent de tes documents, tu dis "oui" (même si le oui ne répond pas tout seul à la question) et rajouter (oui) "on a 17 dossiers à traiter aujourd'hui. Sans trop d'affect.
Fait conversation sur ce qui fait accord avec elle/eux. L'heure de début, le trajet de bus... cela comble et les tient à distance.
L'idée n'est pas de trouver un "réel" accord (être d'accord en vrai, vu que ce n'est pas possible), mais des accords.
L'important est de te défendre en permanence.
je pense qu'il faut moins te justifier. Même si tu trouve que tu donnes des éléments sans trop d'importance, elles te baladent. Elles ont le nez sur ce que tu fais, bientôt elles/ils t'expliquerons comment lacer tes chaussures...
j'aime bien donner des conseils pro aux autres, je vois bien ce qu'il faut faire.
le soucis c'est d'arriver à faire croire à un échange sans rentrer dans leur échange qui est fermé. Aucune solution de ce côté là.
Donc une forme de oui-oui.
Ce que j'arrive à faire depuis peu, c'est de continuer la conversation tout en répondant à côté. Je me décale petit à petit.
Tu peux aussi (je sais que ce n'est pas facile) valider des choses qu'elles disent par exemple si en début de journée elles te parlent de tes documents, tu dis "oui" (même si le oui ne répond pas tout seul à la question) et rajouter (oui) "on a 17 dossiers à traiter aujourd'hui. Sans trop d'affect.
Fait conversation sur ce qui fait accord avec elle/eux. L'heure de début, le trajet de bus... cela comble et les tient à distance.
L'idée n'est pas de trouver un "réel" accord (être d'accord en vrai, vu que ce n'est pas possible), mais des accords.
L'important est de te défendre en permanence.
je pense qu'il faut moins te justifier. Même si tu trouve que tu donnes des éléments sans trop d'importance, elles te baladent. Elles ont le nez sur ce que tu fais, bientôt elles/ils t'expliquerons comment lacer tes chaussures...
j'aime bien donner des conseils pro aux autres, je vois bien ce qu'il faut faire.
zelle- Messages : 1184
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Localisation : à l' ouest
Re: L'ennui au travail
Le souci, c'est justement qu'elles ont le nez sur ce que je fais en permanence. Et le moindre truc prête le flanc à des remarques. Il parait que je saisis trop vite par exemple, j'en ai fait des boulots de saisie au km donc je maîtrise le clavier (c'est une part importante de mon métier, de ma formation et un des seuls intérêts que j'avais trouvé à mes boulots de saisie: augmenter ma vitesse de frappe) et oui, je saisis vite donc forcément, déjà de base, je vais vite vu qu'elles tapent bien moins vite que moi.
Ou alors, il faut que je sois moins autonome en demandant des conseils mais elles vont râler car elles n'ont pas le temps pour ça. Ou trouver un biais pour faire des pauses discrètes et rêvasser quelques minutes entre chaque dossier... Après, j'avoue commencer à m'ennuyer et la recherche de l'optimisation des choses à faire par "imbrication" était un moyen détourné de palier à cela.
Après pour être honnête, le vrai souci, c'est que j'en ai marre de m'adapter, ça me pompe de l'énergie et du temps qui sont "improductifs" en un sens. Je pourrais en faire bien autre chose de cette énergie et je trouve injuste que ce soit dans un seul sens, c'est à moi de m'adapter et me glisser dans le moule alors qu'au fond, ça ne changera pas la face du monde de faire le boulot avec une procédure un tout tout petit peu différente pour aboutir exactement au même résultat plus rapidement...
Et au fond, je crois qu'elles ont peur; peur que je traite plus de dossiers qu'elles une fois autonome (ça m'est arrivé une fois sur un boulot de saisie, je traitais deux fois plus de dossiers que mes collègues là depuis 10 ans, le chef ne comprenait pas comment ça se faisait).
L'expérience m'a appris que se justifier est dangereux (pour tout) car le jour où une personne cherche à appuyer là où ça fait mal, c'est un point faible tout trouvé. Mais j'avoue que j'espérais un peu de tolérance et qu'on arriverait à un juste milieu car sinon, ce boulot me plait mais je ne me vois pas faire semblant d'aller lentement pendant 10 ou 20 ans. Il faut que je trouve à m'occuper la tête mais ce qui m'énerve le plus, c'est que je ne peux pas être moi-même, aller vite, mine de rien, ça peut être un atout (une fois formée et totalement autonome évidemment) et franchement, tant que le boulot est fait, même si je traitais plus de dossiers que mes collègues, qu'est-ce que ça pourrait bien faire???
Mais je crois que le souci est là: ils ont tous une peur maladive que j'aille trop vite. C'est pareil, je fais les encaissements, c'est simple, tu mets le moyen de paiement, tu imprimes la facture et tu valides. Il y a 3 clics à faire et classer la feuille qu'on a imprimé (un clic sur les trois donc). Au pire du pire, je me trompe en cochant la case moyen de paiement (ce qui n'a rien de dramatique, vu qu'il suffit de le préciser sur la facture); ma collègue se trompe souvent et on ne lui dit rien. Je crois que ça les renvoie à leur "lenteur" (même si on s'en fiche), la peur que je traite plus de dossiers qu'elles une fois formée alors que tout le monde s'en fiche royalement, il n'y a pas de concours pour gagner une boite de chocolat.
Reste à trouver comment m'occuper pendant les pauses...
"je pense qu'il faut moins te justifier. Même si tu trouve que tu donnes des éléments sans trop d'importance, elles te baladent. Elles ont le nez sur ce que tu fais, bientôt elles/ils t'expliquerons comment lacer tes chaussures..."
Je pense que ça leur donne de l'importance (inconsciemment, elles ne sont pas méchantes, loin de là (quoiqu'elles critiquent parfois avec véhémence les usagers genre ce sont des cons)): si elles n'ont rien à me reprocher, elles retombent dans leur boulot habituel. Sachant qu'elles m'ont dit qu'elles ont mis des mois à être autonomes, si je commence à y arriver à peu près seule, je les "rabaisse" sans le vouloir.
En fait, ce que je déplore, c'est que je ne peux pas être moi-même (en respectant les règles du service et de la vie en société évidemment) alors que je suis à terme supposée être quasi autonome sur mon poste et mes dossiers donc ne pas trop trop avoir à faire intervenir ce faux-self qui ne veut plus me servir d'armure et de tenue de camouflage.
Merci bien!
Ou alors, il faut que je sois moins autonome en demandant des conseils mais elles vont râler car elles n'ont pas le temps pour ça. Ou trouver un biais pour faire des pauses discrètes et rêvasser quelques minutes entre chaque dossier... Après, j'avoue commencer à m'ennuyer et la recherche de l'optimisation des choses à faire par "imbrication" était un moyen détourné de palier à cela.
Après pour être honnête, le vrai souci, c'est que j'en ai marre de m'adapter, ça me pompe de l'énergie et du temps qui sont "improductifs" en un sens. Je pourrais en faire bien autre chose de cette énergie et je trouve injuste que ce soit dans un seul sens, c'est à moi de m'adapter et me glisser dans le moule alors qu'au fond, ça ne changera pas la face du monde de faire le boulot avec une procédure un tout tout petit peu différente pour aboutir exactement au même résultat plus rapidement...
Et au fond, je crois qu'elles ont peur; peur que je traite plus de dossiers qu'elles une fois autonome (ça m'est arrivé une fois sur un boulot de saisie, je traitais deux fois plus de dossiers que mes collègues là depuis 10 ans, le chef ne comprenait pas comment ça se faisait).
L'expérience m'a appris que se justifier est dangereux (pour tout) car le jour où une personne cherche à appuyer là où ça fait mal, c'est un point faible tout trouvé. Mais j'avoue que j'espérais un peu de tolérance et qu'on arriverait à un juste milieu car sinon, ce boulot me plait mais je ne me vois pas faire semblant d'aller lentement pendant 10 ou 20 ans. Il faut que je trouve à m'occuper la tête mais ce qui m'énerve le plus, c'est que je ne peux pas être moi-même, aller vite, mine de rien, ça peut être un atout (une fois formée et totalement autonome évidemment) et franchement, tant que le boulot est fait, même si je traitais plus de dossiers que mes collègues, qu'est-ce que ça pourrait bien faire???
Mais je crois que le souci est là: ils ont tous une peur maladive que j'aille trop vite. C'est pareil, je fais les encaissements, c'est simple, tu mets le moyen de paiement, tu imprimes la facture et tu valides. Il y a 3 clics à faire et classer la feuille qu'on a imprimé (un clic sur les trois donc). Au pire du pire, je me trompe en cochant la case moyen de paiement (ce qui n'a rien de dramatique, vu qu'il suffit de le préciser sur la facture); ma collègue se trompe souvent et on ne lui dit rien. Je crois que ça les renvoie à leur "lenteur" (même si on s'en fiche), la peur que je traite plus de dossiers qu'elles une fois formée alors que tout le monde s'en fiche royalement, il n'y a pas de concours pour gagner une boite de chocolat.
Reste à trouver comment m'occuper pendant les pauses...
"je pense qu'il faut moins te justifier. Même si tu trouve que tu donnes des éléments sans trop d'importance, elles te baladent. Elles ont le nez sur ce que tu fais, bientôt elles/ils t'expliquerons comment lacer tes chaussures..."
Je pense que ça leur donne de l'importance (inconsciemment, elles ne sont pas méchantes, loin de là (quoiqu'elles critiquent parfois avec véhémence les usagers genre ce sont des cons)): si elles n'ont rien à me reprocher, elles retombent dans leur boulot habituel. Sachant qu'elles m'ont dit qu'elles ont mis des mois à être autonomes, si je commence à y arriver à peu près seule, je les "rabaisse" sans le vouloir.
En fait, ce que je déplore, c'est que je ne peux pas être moi-même (en respectant les règles du service et de la vie en société évidemment) alors que je suis à terme supposée être quasi autonome sur mon poste et mes dossiers donc ne pas trop trop avoir à faire intervenir ce faux-self qui ne veut plus me servir d'armure et de tenue de camouflage.
Merci bien!
Invité- Invité
Re: L'ennui au travail
J'aime bien la posture de Zelle..Je prends..c'est dit :-)
zébrettechouette- Messages : 64
Date d'inscription : 06/08/2013
Age : 43
Localisation : Verviers..ou presque
Re: L'ennui au travail
Ah oui et même si vous avez bien remarqué que ce n'est pas encore la joie, pour une fois, j'ai tenté l'entretien d'embauche sans "faux-self"..bon j'ai pas parlé du HP il ne faut pas pousser. Donc si mes collègues ont du mal, mes supérieurs ne pourront pas dire que je leur ai fait du marketing :-)
Courage Bleuenn...ce n'est que mon 100ème jobs avant d'en arriver là mais il y a clairement du progrès et relationnellement je me sens de plus en plus moi-même au boulot. Maintenant, d'un point de vue pratico-pratique l'idéal est quand même de trouver un endroit où tu serais la seule à faire ce métier en particulier. Pas simple, mais peut-être dans une plus petite structure? En tous les cas, tenter (tenter! erreurs possibles, gentillesse envers toi-même!) de ne pas te justifier c'est vraiment hyper méga important de fait!
Courage Bleuenn...ce n'est que mon 100ème jobs avant d'en arriver là mais il y a clairement du progrès et relationnellement je me sens de plus en plus moi-même au boulot. Maintenant, d'un point de vue pratico-pratique l'idéal est quand même de trouver un endroit où tu serais la seule à faire ce métier en particulier. Pas simple, mais peut-être dans une plus petite structure? En tous les cas, tenter (tenter! erreurs possibles, gentillesse envers toi-même!) de ne pas te justifier c'est vraiment hyper méga important de fait!
zébrettechouette- Messages : 64
Date d'inscription : 06/08/2013
Age : 43
Localisation : Verviers..ou presque
Re: L'ennui au travail
Ce qu'il vous faut, c'est sortir de la hiérarchie...faire un boulot dans lequel vous êtes au maximum autonome, libres de vos méthodes et de votre temps...pas facile à trouver, malheureusement. Le libéral, c'est ce qu'il y a de mieux. A défaut : je suis pour ma part psychologue dans des structures de type ehpad. Le seul psy, bien sûr...autant dire qu'on me fout une paix royale ( de toutes les façons, mes collègues ou mon directeur n'ont pas les compétences leur permettant de juger de mon travail.) Très peu de directives : je m'organise tout seul, lance des projets avec l'équipe que je suis sensé (car je n'aime pas, moi même, donner des ordres : je préfère valoriser l'autonomie et la libre initiative.) diriger (AMP/animatrices/stagiaires), et rend assez peu de comptes...comme je suis consciencieux, que j'aime bien mon boulot et le fait correctement, pas de souci. Idéal en tout cas pour un zèbre un peu créatif qui ne supporte pas les hiérarchies strictes....
nikko76- Messages : 837
Date d'inscription : 29/07/2015
Re: L'ennui au travail
J'étais récemment à un festival de musique, 4 ou 5 musiciens sur scène. Même quand il y a un soliste meilleur que les autres, il revient vite dans le groupe. Cette conscience du rythme et du faire ensemble était bien agréable à voir face à l'individualisme que je ressens en général, au boulot, dans la société globalement.
Ça donne envie de faire de la musique.
Ça donne envie de faire de la musique.
Re: L'ennui au travail
Ah ça, le travail administratif, c'est pas évident... Ceci dit, une fois formée, Blueen, tu seras tranquille, je pense, et pourra avancer à ton rythme, non?
et ptèt envisager de continuer à passer des concours pour évoluer...
Dans mon cas, le boulot est assez sympa, dans l'absolu, je suis prof, autonome, mon chef a confiance en moi et est satisfait, je peux créer des projets si ça me chante...
et c'est ce que je vais faire cette année, d'ailleurs, ayant que des 6ièmes sur des programmes qui ne me demandent pas beaucoup de temps de préparation (je peux même arriver en cours sans avoir rien préparé, je sais me débrouiller, de toute façon je suis plus efficace quand j'ai de la pression (mais pas trop ^^)
Non, mon souci c'est que pendant un cours, ya bien un moment où je me tais et que les gosses travaillent.
C'est là que c'est infernal pour moi.
Je peux pas lire, dessiner, écrire... Je dois rester à surveiller le temps qu'ils aient fini.
C'est très frustrant.
Si j'ai des classes agitées, alors je suis très rapidement irritée parce que ça m'agace de devoir jouer les gendarmes, c'est tellement pas intéressant à faire
'Fin bref, en lycée, je pense que ça serait plus intéressant pour moi. Mais c'est pas possible pour le moment.
Puis bon, j'ai une super équipe de travail, ça, ça vaut de l'or!
Pour ce qui est du travail administratif, mon père a trouvé des solutions. il a été véto libéral pendant 35 ans, et a pris un mi temps administratif à sa retraite pendant 2 ans.
Lui qui était habitué à bosser comme un forcené, se retrouve à faire de la paperasse...
et généralement, ça lui prend pas longtemps de tout faire.
Il s'est donc mis à récolter des données sur les conditions d'électronarcose dans les abattoirs, il a commencé à tester différents protocoles, et compiler les résultats Le but étant d'améliorer les conditions d'abattage des poulets.
Je l'aime, mon papa
Ses collègues le regardaient faire du zèle sans trop comprendre, ils ont fini par s'habituer, et mon père est content de pas trop s'emmerder
et ptèt envisager de continuer à passer des concours pour évoluer...
Dans mon cas, le boulot est assez sympa, dans l'absolu, je suis prof, autonome, mon chef a confiance en moi et est satisfait, je peux créer des projets si ça me chante...
et c'est ce que je vais faire cette année, d'ailleurs, ayant que des 6ièmes sur des programmes qui ne me demandent pas beaucoup de temps de préparation (je peux même arriver en cours sans avoir rien préparé, je sais me débrouiller, de toute façon je suis plus efficace quand j'ai de la pression (mais pas trop ^^)
Non, mon souci c'est que pendant un cours, ya bien un moment où je me tais et que les gosses travaillent.
C'est là que c'est infernal pour moi.
Je peux pas lire, dessiner, écrire... Je dois rester à surveiller le temps qu'ils aient fini.
C'est très frustrant.
Si j'ai des classes agitées, alors je suis très rapidement irritée parce que ça m'agace de devoir jouer les gendarmes, c'est tellement pas intéressant à faire
'Fin bref, en lycée, je pense que ça serait plus intéressant pour moi. Mais c'est pas possible pour le moment.
Puis bon, j'ai une super équipe de travail, ça, ça vaut de l'or!
Pour ce qui est du travail administratif, mon père a trouvé des solutions. il a été véto libéral pendant 35 ans, et a pris un mi temps administratif à sa retraite pendant 2 ans.
Lui qui était habitué à bosser comme un forcené, se retrouve à faire de la paperasse...
et généralement, ça lui prend pas longtemps de tout faire.
Il s'est donc mis à récolter des données sur les conditions d'électronarcose dans les abattoirs, il a commencé à tester différents protocoles, et compiler les résultats Le but étant d'améliorer les conditions d'abattage des poulets.
Je l'aime, mon papa
Ses collègues le regardaient faire du zèle sans trop comprendre, ils ont fini par s'habituer, et mon père est content de pas trop s'emmerder
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: L'ennui au travail
C'est peut-être ça..trouver un truc à faire en annexe mais qui a assez de lien avec le job pour que ça fasse juste bizarre et pas..je ne travaille pas...je médite là-dessus...
zébrettechouette- Messages : 64
Date d'inscription : 06/08/2013
Age : 43
Localisation : Verviers..ou presque
Re: L'ennui au travail
Oui, le truc, c'est qu'on ne me laisse pas être autonome: mes analyses et mes saisies sont globalement bonnes (90 à 95 %) mais je suis paumée parce qu'on ne me laisse pas faire selon ma logique. On veut m'obliger à passer d'une pensée en arborescence (voir les choses globalement, traiter et imbriquer les tâches pour les optimiser) à une pensée linéaire (un truc à la fois dans le même ordre). Déjà, je n'arrive pas à conceptualiser qu'on puisse ne penser qu'à une seule chose à la fois donc c'est mal parti, j'ai beau faire et en parler avec les gens, je n'arrive pas à imaginer ce que ça peut être concrètement. Donc c'est dur de me mettre au niveau des gens (alors que j'y arrive très très bien avec les enfants, mais ce sont des enfants).
De toutes façons, je crois que c'est fichu pour mon poste. On me met la pression pour que je fasse les choses les unes après les autres, mais je n'y arrive pas. Soit je les imbrique et ça va à peu près, je pense à deux-trois choses à la fois et je me concentre suffisamment pour que ça aille. Mais du coup, je vais vite et je me fais rappeler à l'ordre.
Si je vais len-te-ment, je m'ennuie, mon cerveau va rêvasser dans son coin et comme j'ai des soucis d'attention, je fais des bêtises malgré des relectures, je ne suis pas dedans. Comme je ne me suis pas assez concentrée dessus, je ne vois pas les erreurs vu que je fais grosso modo toujours la même tâche.
Donc je risque de voir mon contrat se terminer prématurément à cause de la rigidité du service public. Je n'arrive plus vraiment à m'adapter après tous les efforts que j'ai fait pour être moi-même mais je le vis mal parce que je commence à me demander si je vais un jour trouver un travail qui me convienne.
Qu'est-ce que ça peut faire si le matin quand je fais les comptes, j'ouvre tous les fichiers excel à compléter (4 fichiers), que je retiens les données à mettre (deux, communes aux 4 fichiers) et que je les saisis à la chaine au lieu de les faire un par un? Même si j'ai une vitesse de frappe plus importante que les collègues (oui, mais ce fut mon seul moyen de survie sur des postes de saisie "à la con": augmenter ma vitesse de frappe), ça n'explique pas ma rapidité.
Faire les choses une par une, ça me perd, j'ai la tête ailleurs et je ne sais plus où j'en suis. Aller lentement, je n'y arrive pas, que ce soit avec la souris que je bouge "trop vite" (ok, si c'était une souris vivante, elle devrait courir mais elle est en plastique heureusement pour elle!), ma saisie trop rapide, mon classement que je ferais des deux mains si je pouvais (et ça me perdrait moins).
Mes collègues menacent de chouiner auprès du chef qui est en congés et de toutes façons, pas dans le bureau pour vérifier. Et le temps passe, j'ai l'air de ne pas y arriver alors que j'y arrive, je progresse mais je perds tant d'énergie à m'adapter que ça patine.
Après, il n'y a pas que ça. Je suis dans un service public et entre la vulgarité de mes collègues avec les usagers (dire "on s'en bat les c..." voilà quoi!, "eux, ce sont des débiles" en parlant d'autres services, je n'y arrive pas, ça va à l'encontre de mes convictions); les conversations entre collègues qui parlent de chasse aux pokemon et de l'école des gamins, je ne trouve pas ma place. J'essaie sans succès; et le fait qu'elles se foutent de plus en plus de leur travail (et elles le disent, commencent à se plaindre des conditions de travail en lien avec d'autres services et font suer d'autres services parce qu'ils se sont un peu pris le nez avec une personne. Donc ils le font payer à tous les autres services, sympa!).
Sauf que je le vis mal, je me remets en cause. Ce boulot aurait été le boulot rêvé pour moi si on me laissait faire à ma façon pour le même résultat (et après, on se plaint que je ne suis pas autonome alors que mes saisies sont bonnes la majorité du temps ainsi que mes encodages; j'arrive vraiment au moment où je fais quelques erreurs, je cale mais c'est la fin de la formation, les dernières erreurs avant que tout s'imbrique et que je connaisse mon boulot sur le bout des doigts). Je perds énormément d'énergie et de "cerveau disponible" à rentrer dans le moule, c'est vraiment bête car le "produit fini" serait exactement le même au bout du compte avec juste quelques chemins détournés sur la façon de faire et une plus grande vitesse.
Je suis en train de lire le livre de Cécile BOST (Différence et souffrance de l'adulte surdoué) et je reconnais toutes mes difficultés professionnelles; ça me semble insoluble sauf à travailler dans mon coin et à ma sauce. Donc soit faire autre chose, soit je trouve à travailler sur un poste en autonomie (mais ça veut dire des postes d'accueil ou de saisie à la "con" où pas grand monde n'ira vérifier mon travail, où je ferai un travail répétitif avec rêveries à tous les niveaux et étiolement à me demander ce que je fais là (et culpabiliser en recevant ma paie car pour moi, vu le travail fourni, je mérite entre la moité ou les deux tiers de mon salaire). Ou changer de métier, me reformer une fois de plus (déjà que je galère avec un changement d'orientation, deux, c'est mort; ce sera impossible à expliquer sauf par la difficulté à trouver un cdi à temps plein dans un secteur bouché, vu la situation économique, ça pourrait passer). Mais allier salariat (je ne me vois pas à mon compte), autonomie et diversité, ça me semble dur à trouver sauf sur des postes de direction.
A la limite, ce n'est qu'un boulot, je m'en fiche un peu, je n'aurais pas fait ça toute ma vie, 5 ans le temps que l'économie aille mieux et mettre de l'argent de côté, avoir une belle expérience sur mon cv (enjolivée en entretien mais bon). Le souci, c'est mon estime de moi qui en prend un gros coup et que je commence à me croire incompatible avec le travail salarié. C'est un peu du: soit je travaille sur un poste salarié et je me renie mais j'ai la stabilité financière pour avancer dans la vie; soit je suis moi-même et ça veut dire précarité et fins de mois difficiles, pas de projets à long terme. Sauf que j'ai fait mon choix, je suis prête à faire des concessions pour avoir un salaire fixe, voir du monde et trouver une place dans la société sur le plan professionnel. Mais mon "cerveau tordu" m'empêche de m'adapter et de m'intégrer.
De toutes façons, je crois que c'est fichu pour mon poste. On me met la pression pour que je fasse les choses les unes après les autres, mais je n'y arrive pas. Soit je les imbrique et ça va à peu près, je pense à deux-trois choses à la fois et je me concentre suffisamment pour que ça aille. Mais du coup, je vais vite et je me fais rappeler à l'ordre.
Si je vais len-te-ment, je m'ennuie, mon cerveau va rêvasser dans son coin et comme j'ai des soucis d'attention, je fais des bêtises malgré des relectures, je ne suis pas dedans. Comme je ne me suis pas assez concentrée dessus, je ne vois pas les erreurs vu que je fais grosso modo toujours la même tâche.
Donc je risque de voir mon contrat se terminer prématurément à cause de la rigidité du service public. Je n'arrive plus vraiment à m'adapter après tous les efforts que j'ai fait pour être moi-même mais je le vis mal parce que je commence à me demander si je vais un jour trouver un travail qui me convienne.
Qu'est-ce que ça peut faire si le matin quand je fais les comptes, j'ouvre tous les fichiers excel à compléter (4 fichiers), que je retiens les données à mettre (deux, communes aux 4 fichiers) et que je les saisis à la chaine au lieu de les faire un par un? Même si j'ai une vitesse de frappe plus importante que les collègues (oui, mais ce fut mon seul moyen de survie sur des postes de saisie "à la con": augmenter ma vitesse de frappe), ça n'explique pas ma rapidité.
Faire les choses une par une, ça me perd, j'ai la tête ailleurs et je ne sais plus où j'en suis. Aller lentement, je n'y arrive pas, que ce soit avec la souris que je bouge "trop vite" (ok, si c'était une souris vivante, elle devrait courir mais elle est en plastique heureusement pour elle!), ma saisie trop rapide, mon classement que je ferais des deux mains si je pouvais (et ça me perdrait moins).
Mes collègues menacent de chouiner auprès du chef qui est en congés et de toutes façons, pas dans le bureau pour vérifier. Et le temps passe, j'ai l'air de ne pas y arriver alors que j'y arrive, je progresse mais je perds tant d'énergie à m'adapter que ça patine.
Après, il n'y a pas que ça. Je suis dans un service public et entre la vulgarité de mes collègues avec les usagers (dire "on s'en bat les c..." voilà quoi!, "eux, ce sont des débiles" en parlant d'autres services, je n'y arrive pas, ça va à l'encontre de mes convictions); les conversations entre collègues qui parlent de chasse aux pokemon et de l'école des gamins, je ne trouve pas ma place. J'essaie sans succès; et le fait qu'elles se foutent de plus en plus de leur travail (et elles le disent, commencent à se plaindre des conditions de travail en lien avec d'autres services et font suer d'autres services parce qu'ils se sont un peu pris le nez avec une personne. Donc ils le font payer à tous les autres services, sympa!).
Sauf que je le vis mal, je me remets en cause. Ce boulot aurait été le boulot rêvé pour moi si on me laissait faire à ma façon pour le même résultat (et après, on se plaint que je ne suis pas autonome alors que mes saisies sont bonnes la majorité du temps ainsi que mes encodages; j'arrive vraiment au moment où je fais quelques erreurs, je cale mais c'est la fin de la formation, les dernières erreurs avant que tout s'imbrique et que je connaisse mon boulot sur le bout des doigts). Je perds énormément d'énergie et de "cerveau disponible" à rentrer dans le moule, c'est vraiment bête car le "produit fini" serait exactement le même au bout du compte avec juste quelques chemins détournés sur la façon de faire et une plus grande vitesse.
Je suis en train de lire le livre de Cécile BOST (Différence et souffrance de l'adulte surdoué) et je reconnais toutes mes difficultés professionnelles; ça me semble insoluble sauf à travailler dans mon coin et à ma sauce. Donc soit faire autre chose, soit je trouve à travailler sur un poste en autonomie (mais ça veut dire des postes d'accueil ou de saisie à la "con" où pas grand monde n'ira vérifier mon travail, où je ferai un travail répétitif avec rêveries à tous les niveaux et étiolement à me demander ce que je fais là (et culpabiliser en recevant ma paie car pour moi, vu le travail fourni, je mérite entre la moité ou les deux tiers de mon salaire). Ou changer de métier, me reformer une fois de plus (déjà que je galère avec un changement d'orientation, deux, c'est mort; ce sera impossible à expliquer sauf par la difficulté à trouver un cdi à temps plein dans un secteur bouché, vu la situation économique, ça pourrait passer). Mais allier salariat (je ne me vois pas à mon compte), autonomie et diversité, ça me semble dur à trouver sauf sur des postes de direction.
A la limite, ce n'est qu'un boulot, je m'en fiche un peu, je n'aurais pas fait ça toute ma vie, 5 ans le temps que l'économie aille mieux et mettre de l'argent de côté, avoir une belle expérience sur mon cv (enjolivée en entretien mais bon). Le souci, c'est mon estime de moi qui en prend un gros coup et que je commence à me croire incompatible avec le travail salarié. C'est un peu du: soit je travaille sur un poste salarié et je me renie mais j'ai la stabilité financière pour avancer dans la vie; soit je suis moi-même et ça veut dire précarité et fins de mois difficiles, pas de projets à long terme. Sauf que j'ai fait mon choix, je suis prête à faire des concessions pour avoir un salaire fixe, voir du monde et trouver une place dans la société sur le plan professionnel. Mais mon "cerveau tordu" m'empêche de m'adapter et de m'intégrer.
Invité- Invité
Re: L'ennui au travail
Disons qu'il y a tout un travail à faire sur tout ça. Pour le moment tu te sens redevable, il y a un parcours pour continuer à travailler tout en se sentant moins redevable.
et puis tu es sous leur regard et elles s'amusent bien. y'a pas moyen d'être dos à elles que tu puisses bosser ? elles n'ont pas à te répéter sans cesse comment faire.
et puis tu es sous leur regard et elles s'amusent bien. y'a pas moyen d'être dos à elles que tu puisses bosser ? elles n'ont pas à te répéter sans cesse comment faire.
zelle- Messages : 1184
Date d'inscription : 27/03/2015
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Localisation : à l' ouest
Re: L'ennui au travail
Non, c'est impossible. On est en open space, la personne qui me forme a toujours le nez sur ce que je fais. "Tu fais quoi?" dit d'un ton pas sympa du tout alors que je travaille.
Après, pour être honnête, elle en a marre de son boulot, songe à se "casser", passe pas mal de temps sur internet, m'a dit plein de fois "tu fais ce que tu veux!" (tout sauf travailler donc), plus les coups de fil personnels au travail. Je crois que je l'oblige à travailler plus qu'elle ne le voudrait parce que je ne peux pas rester à rien faire. Face aux usagers, elle parle mal, avec un langage très très familier. Vulgaire, en fait. Voire un ton pas sympa. Elle peut être sympa et puis 10 minutes plus tard, elle va prendre un ton pas sympa sans raison. Et le chef, elles disent elle-même qu'il est trop gentil, il n'a aucune sorte d'autorité sur elles et il n'est pas dans le bureau. Les autres collègues ne voient pas ce qui se passe (et ne s'en mêleront pas) donc c'est un peu entre elle et moi.
Et puis, il n'y a pas que ça. Leurs conversations ne m'intéressent pas la plupart du temps; elles ont une peur maladive du changement, une feuille un peu mise à côté de sa place me vaut une réflexion (toutes, c'est limite pathologique; le chef le sait mais il ne fera rien "ah, ben, le changement, elles aiment pas, c'est sûr!"). D'accord mais à ce point là, c'est grave. Elles font les choses en automatique depuis des années, c'est sûr que c'est toujours pareil et que ça ne leur demande pas de réflexion et elles ne regardent pas trop ce que font les autres. Mais pour moi qui n'ai pas ces automatismes et qui doit m'adapter à chacune, c'est plus compliqué.
Et il y a le fait qu'elles n'ont pas le temps de me former et pas envie. Sauf qu'elles n'ont pas compris que la mauvaise volonté et l'énergie qu'elles mettent à ne pas le faire ne fait que la prolonger. Elles me disent que depuis que je suis arrivée, je devrais y arriver. Sauf qu'elles oublient que j'ai commencé sur un autre poste et qu'elles n'ont pas eu le temps de tout l'été "mais on aura plus de temps en septembre" où elles n'avaient pas plus de temps, au final. En plus, je suis sur deux postes.
De toutes manières, elles s'affolent toutes en voyant ma vitesse de saisie. Je ne sais pas à combien de mots par minute, je suis mais pour avoir fait beaucoup de saisie au kilomètre, forcément, j'ai une vitesse de saisie plus que correcte et plus élevée que la leur (en partie pour ne pas être perdue).
Donc pour elles, comme je fais quelques erreurs, je vais vite, je suis là depuis quelques temps (en occultant le fait qu'elles ont eu peu de temps à me consacrer mine de rien. Quand on forme quelqu'un ce n'est pas 5 minutes par ci par là pour corriger ses saisies, on lui montre ses erreurs sans que la personne le demande, on explique son cheminement de pensée "moi pour saisir/ me rappeler tel truc, je me dis....", on l'aide, on lui donne des trucs, des moyens mnémotechniques). Même si je pense différemment, ça pourrait me servir. Bref, on s'implique vraiment et le souci est là, elles n'en ont rien à faire.
De toutes façons, elles changent tout le temps d'avis: un coup les agraphes, c'est à gauche, un coup, c'est au milieu. Ca change selon les personnes et les jours. Un coup, on travaille jusqu'à 15 jours, un coup, on peut aller au-delà sans raison apparente autre que l'humeur du jour. Les encodages, pareil, j'avais fait une photocopie pour modèle et là, ça a changé; j'écris trop de choses, donc maintenant il faut en effacer la moitié en fin de saisie, ce qui est nouveau.
La seule solution serait de trouver un truc qui m'occupe le cerveau. Pour les fautes, je vais scrupuleusement noter mes erreurs de la journée, depuis le temps que je dis que je dois le faire, je suis sûre qu'il n'y en a pas tant que ça au final. Plus le nombre de dossiers que je fais et les mettre de côté 5 par 5 pour les relire à froid et détecter d'éventuelles erreurs. Pour l'ennui, la musique classique devrait faire l'affaire.
Après, il n'y a pas de solution, je crois mais c'est vraiment dommage. Le truc, c'est que j'en ai assez de m'adapter, que c'est toujours dans un sens et puis, oui, ça me pompe mon énergie pour rien. Je vais peut-être me trouver un poste de saisie à la noix où personne ne vérifiera comment je fais tout en rêvassant à qui mieux mieux si je m'ennuie.
Après, pour être honnête, elle en a marre de son boulot, songe à se "casser", passe pas mal de temps sur internet, m'a dit plein de fois "tu fais ce que tu veux!" (tout sauf travailler donc), plus les coups de fil personnels au travail. Je crois que je l'oblige à travailler plus qu'elle ne le voudrait parce que je ne peux pas rester à rien faire. Face aux usagers, elle parle mal, avec un langage très très familier. Vulgaire, en fait. Voire un ton pas sympa. Elle peut être sympa et puis 10 minutes plus tard, elle va prendre un ton pas sympa sans raison. Et le chef, elles disent elle-même qu'il est trop gentil, il n'a aucune sorte d'autorité sur elles et il n'est pas dans le bureau. Les autres collègues ne voient pas ce qui se passe (et ne s'en mêleront pas) donc c'est un peu entre elle et moi.
Et puis, il n'y a pas que ça. Leurs conversations ne m'intéressent pas la plupart du temps; elles ont une peur maladive du changement, une feuille un peu mise à côté de sa place me vaut une réflexion (toutes, c'est limite pathologique; le chef le sait mais il ne fera rien "ah, ben, le changement, elles aiment pas, c'est sûr!"). D'accord mais à ce point là, c'est grave. Elles font les choses en automatique depuis des années, c'est sûr que c'est toujours pareil et que ça ne leur demande pas de réflexion et elles ne regardent pas trop ce que font les autres. Mais pour moi qui n'ai pas ces automatismes et qui doit m'adapter à chacune, c'est plus compliqué.
Et il y a le fait qu'elles n'ont pas le temps de me former et pas envie. Sauf qu'elles n'ont pas compris que la mauvaise volonté et l'énergie qu'elles mettent à ne pas le faire ne fait que la prolonger. Elles me disent que depuis que je suis arrivée, je devrais y arriver. Sauf qu'elles oublient que j'ai commencé sur un autre poste et qu'elles n'ont pas eu le temps de tout l'été "mais on aura plus de temps en septembre" où elles n'avaient pas plus de temps, au final. En plus, je suis sur deux postes.
De toutes manières, elles s'affolent toutes en voyant ma vitesse de saisie. Je ne sais pas à combien de mots par minute, je suis mais pour avoir fait beaucoup de saisie au kilomètre, forcément, j'ai une vitesse de saisie plus que correcte et plus élevée que la leur (en partie pour ne pas être perdue).
Donc pour elles, comme je fais quelques erreurs, je vais vite, je suis là depuis quelques temps (en occultant le fait qu'elles ont eu peu de temps à me consacrer mine de rien. Quand on forme quelqu'un ce n'est pas 5 minutes par ci par là pour corriger ses saisies, on lui montre ses erreurs sans que la personne le demande, on explique son cheminement de pensée "moi pour saisir/ me rappeler tel truc, je me dis....", on l'aide, on lui donne des trucs, des moyens mnémotechniques). Même si je pense différemment, ça pourrait me servir. Bref, on s'implique vraiment et le souci est là, elles n'en ont rien à faire.
De toutes façons, elles changent tout le temps d'avis: un coup les agraphes, c'est à gauche, un coup, c'est au milieu. Ca change selon les personnes et les jours. Un coup, on travaille jusqu'à 15 jours, un coup, on peut aller au-delà sans raison apparente autre que l'humeur du jour. Les encodages, pareil, j'avais fait une photocopie pour modèle et là, ça a changé; j'écris trop de choses, donc maintenant il faut en effacer la moitié en fin de saisie, ce qui est nouveau.
La seule solution serait de trouver un truc qui m'occupe le cerveau. Pour les fautes, je vais scrupuleusement noter mes erreurs de la journée, depuis le temps que je dis que je dois le faire, je suis sûre qu'il n'y en a pas tant que ça au final. Plus le nombre de dossiers que je fais et les mettre de côté 5 par 5 pour les relire à froid et détecter d'éventuelles erreurs. Pour l'ennui, la musique classique devrait faire l'affaire.
Après, il n'y a pas de solution, je crois mais c'est vraiment dommage. Le truc, c'est que j'en ai assez de m'adapter, que c'est toujours dans un sens et puis, oui, ça me pompe mon énergie pour rien. Je vais peut-être me trouver un poste de saisie à la noix où personne ne vérifiera comment je fais tout en rêvassant à qui mieux mieux si je m'ennuie.
Invité- Invité
Re: L'ennui au travail
En ce qui concerne le manque de formation heu comment dire... Ce sera toujours le cas. J'ai pas connu une seule boîte qui formait correctement ses salariés. C'est surtout du "sur le tas". Donc bon, tu fais pas trop d'illusion sur le futur :s
Lainie- Messages : 3164
Date d'inscription : 22/07/2015
Localisation : Canterbury plains
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