Passion travail !
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Passion travail !
Bonjour à toutes et tous,
J'ai pu parcourir le forum et ses nombreux topics, notamment celui concernant les idées de métiers, j'ai pu lire des témoignages de personnes partageant visiblement un rapport au travail proche du miens, mais sans trouver de solutions, si tant est qu'il en existe ne serait-ce qu'une.
Je suis quelque peu navré du côté égocentré de ce sujet, mais je suis tellement à court d'idées dans le domaine, que je suis plutôt demandeur d'avis, de pistes, d'idées, de solutions
Je vais d'ailleurs probablement dans une certaine mesure répéter ce que j'ai pu mettre dans ma présentation, par soucis de centralisation des infos.
Ma situation est la suivante :
J'ai bientôt 30 ans, un bac+5 en poche, et fondamentalement aucune envie de travailler. Pour autant, je dois assurer ma survie.
Suite à un changement psychique profond vers mes 12-13 ans que je ne m'explique toujours pas totalement, et que je définirais comme un désenchantement total du monde qui m'entoure, j'ai connu quelques dépressions, une scolarité chaotique, et un rapport extrêmement angoissé au sacro-saint travail. J'ai par miracle réussi à obtenir le bac et ai poursuivi, après pas mal de réorientations, des études à la fac, dans une certaine mesure par plaisir pour la discipline étudiée, mais surtout pour retarder mon entrée sur le marché de l'emploi (être maxi boursier aide pas mal ). A part durant l'enfance où passion et travail me semblaient, sans doute naïvement, compatibles, je n'ai jamais eu la moindre ambition professionnelle, je n'ai jamais perçu le moindre intérêt la dedans, hormis le revenu qui en découle, et malheureusement ceci ne m'est pas suffisant. Certains semblent y trouver leur compte autrement, le prestige, la position social, mouais bof, j'ai déconstruit ça il y a bien longtemps, j'y suis insensible et je n'y vois qu'une mécanique de cours de récréation transposée à l'âge adulte. Au lycée, quand on me demandait en début d'année de me présenter brièvement sur une demi feuille et d'indiquer ce que je voulais faire, je répondais des conneries passe partout et un minimum en lien avec mes centres d’intérêt du moment pour éviter qu'on vienne trop creuser, répondre "Tout sauf travailler" m'aurait probablement attiré quelques ennuis. Lors de ma soutenance de M2 j'ai répondu à cette même question que j'allais peut-être essayer de travailler à mi-temps à l'un des macdo du coin ahahha Forcément, on m'a regardé de travers (j'ai essayé mais ma lettre de motiv n'a pas du les faire rire )
J'ai pourtant essayé de me convaincre du bien fondé de la chose, j'ai essayé de conditionner ma volonté, de créer l'envie, en passant par des sources de motivation détournées, restructurer mon cerveau, mes schèmes de pensée, quitte à me nier, pour survivre, rien à faire.
Depuis, pour survivre, j'ai bien du m'y coller, en faisant un peu tout et n'importe quoi, et le résultat est celui auquel je m'attendais, totalement insupportable.
Dés mon stage de fin d'étude (auparavant aucune tentative, pas de boulot d'été etc forcement ) mes difficultés se sont manifestées, à plusieurs niveaux :
Déjà mon décalage avec les gens, comme d'hab, je m'y étais habitué, mais en situation professionnelle c'est encore plus handicapant, l'école tolère que l'on s'isole et qu'on ne cherche pas à socialiser, l'environnement travail beaucoup moins.
Puis la nature des tâches, pourtant prétendument valorisantes, "c'est un boulot de cadre quand même, c'est intéressant", ah bon ? J'ai eu davantage l'impression de faire un travail d'usine mais dans ma tête, la pénibilité physique en moins, ce qui est déjà pas mal me direz-vous (mais bon, pour la voir remplacée par une douleur morale, bof bof, 'fin ça fait déjà l'économie d'une ). J'ai aussi constaté mon incapacité à me sentir concerné, sans doute du fait de la nature de ces dites tâches, je m'en branle totalement, ça ne m’intéresse pas, je sais le faire, bien parait-il, mais je m'en fous Et forcer sa conscience à accueillir des choses dont on se branle, c'est pénible.
Enfin le temps consacré à tout cela, 35h/sem au bas mot, c'est peu me direz-vous comparativement à d'autres pays, soit, mais déjà trop à mon goût Quand on aime pas trop les gens, qu'on éprouve aucun plaisir, juste un malaise et de l'ennui à réaliser les tâches demandées, et qu'en plus on exécute ces dites tâches en à peine 20 heures, c'est insupportable.
Cette mécanique s'est répétée systématiquement ou presque, quelque soit les emplois que j'ai occupé par la suite. J'ai démissionné de ce premier stage (pour en retrouver un autre où on me laisser partir quand je voulais, lucky), j'ai démissionné de tous les taff que j'ai pu faire, parfois au bout de 2jours, parfois au bout de 3 mois, alors que certains avaient de nets avantages (à moitié en freelance, concrêtement 10h/sem en prétendant en faire 35), je n'ai jamais tenu plus, au delà je risquais de tomber en dépression.
Je me suis d'abord essayé aux emplois du "niveau" de mon diplôme, les pires.
J'ai voulu essayé par la suite des emplois précaires, sans qualif particulière, après m'être fait un cv retraçant une scolarité imaginaire et dépréciée, en pensant que je pourrais laisser mon corps travailler et avoir l'esprit libre. Des trucs comme remplir les rayons en supermarché, surveillant, larbin en bar (j'ai dégueulé sur leur terrasse à cette occasion ), etc. Franchement, c'était plus supportable, ou plutôt, moins insupportable :p
Des millions de gens y arrivent sans problème, certains y prennent même du plaisir, moi....
Tout ça pour essayer de répondre à une question simple : Qu'est-ce que je pourrais putain de faire pour gagner ma vie (et donc pas nécessairement professionnellement) ? Histoire d'avoir quelque chose à répondre quand on me pose la question ahah et pour survivre financièrement.
De mon expérience retracée succinctement, je retire plusieurs choses :
- Mes conceptions "politiques", mes valeurs, mon rapport au monde, ma sensibilité, etc bref un package vaste, moi quoi :p Ce tout fait barrage au travail, à la plupart de ses aspects, etc, bref, j'ai tenté de me reconditionner façon camp nord coréen, marche po, soit, faut faire avec.
- J'ai un handicap psychique à résoudre, je cherche depuis un moment, j'en parle de temps en temps avec un psychiatre, on trouve po !
- Je préférerais travailler seul
- Les tâches manuelles ne sont pas un problème.
- Je ne pourrais probablement pas supporter plus d'un mi-temps.
- Qu'importe la tâche, tant qu'elle m'est supportable.
J'ai épluché pas mal d'idées déjà, souvent farfelues, éleveur de chiens/chats lofs, sous louer une partir de mon appart, devenir un criminel, breveter quelque chose, bref, je n'ai pas encore trouvé quoi que ce soit de viable.
Actuellement, l'idée la plus réaliste que j'ai, est de reprendre une formation d'un an type cap/bep dans l'artisanat, et d'exercer en tant qu'auto entrepreneur, mais je ne suis même pas persuadé que ce soit jouable...
Bref, je suis ouvert à toute proposition, si vous avez des idées de "combines", de "niches", "planques", et autre stratégies pour gagner de l'argent, je suis preneur
J'ai pu parcourir le forum et ses nombreux topics, notamment celui concernant les idées de métiers, j'ai pu lire des témoignages de personnes partageant visiblement un rapport au travail proche du miens, mais sans trouver de solutions, si tant est qu'il en existe ne serait-ce qu'une.
Je suis quelque peu navré du côté égocentré de ce sujet, mais je suis tellement à court d'idées dans le domaine, que je suis plutôt demandeur d'avis, de pistes, d'idées, de solutions
Je vais d'ailleurs probablement dans une certaine mesure répéter ce que j'ai pu mettre dans ma présentation, par soucis de centralisation des infos.
Ma situation est la suivante :
J'ai bientôt 30 ans, un bac+5 en poche, et fondamentalement aucune envie de travailler. Pour autant, je dois assurer ma survie.
Suite à un changement psychique profond vers mes 12-13 ans que je ne m'explique toujours pas totalement, et que je définirais comme un désenchantement total du monde qui m'entoure, j'ai connu quelques dépressions, une scolarité chaotique, et un rapport extrêmement angoissé au sacro-saint travail. J'ai par miracle réussi à obtenir le bac et ai poursuivi, après pas mal de réorientations, des études à la fac, dans une certaine mesure par plaisir pour la discipline étudiée, mais surtout pour retarder mon entrée sur le marché de l'emploi (être maxi boursier aide pas mal ). A part durant l'enfance où passion et travail me semblaient, sans doute naïvement, compatibles, je n'ai jamais eu la moindre ambition professionnelle, je n'ai jamais perçu le moindre intérêt la dedans, hormis le revenu qui en découle, et malheureusement ceci ne m'est pas suffisant. Certains semblent y trouver leur compte autrement, le prestige, la position social, mouais bof, j'ai déconstruit ça il y a bien longtemps, j'y suis insensible et je n'y vois qu'une mécanique de cours de récréation transposée à l'âge adulte. Au lycée, quand on me demandait en début d'année de me présenter brièvement sur une demi feuille et d'indiquer ce que je voulais faire, je répondais des conneries passe partout et un minimum en lien avec mes centres d’intérêt du moment pour éviter qu'on vienne trop creuser, répondre "Tout sauf travailler" m'aurait probablement attiré quelques ennuis. Lors de ma soutenance de M2 j'ai répondu à cette même question que j'allais peut-être essayer de travailler à mi-temps à l'un des macdo du coin ahahha Forcément, on m'a regardé de travers (j'ai essayé mais ma lettre de motiv n'a pas du les faire rire )
J'ai pourtant essayé de me convaincre du bien fondé de la chose, j'ai essayé de conditionner ma volonté, de créer l'envie, en passant par des sources de motivation détournées, restructurer mon cerveau, mes schèmes de pensée, quitte à me nier, pour survivre, rien à faire.
Depuis, pour survivre, j'ai bien du m'y coller, en faisant un peu tout et n'importe quoi, et le résultat est celui auquel je m'attendais, totalement insupportable.
Dés mon stage de fin d'étude (auparavant aucune tentative, pas de boulot d'été etc forcement ) mes difficultés se sont manifestées, à plusieurs niveaux :
Déjà mon décalage avec les gens, comme d'hab, je m'y étais habitué, mais en situation professionnelle c'est encore plus handicapant, l'école tolère que l'on s'isole et qu'on ne cherche pas à socialiser, l'environnement travail beaucoup moins.
Puis la nature des tâches, pourtant prétendument valorisantes, "c'est un boulot de cadre quand même, c'est intéressant", ah bon ? J'ai eu davantage l'impression de faire un travail d'usine mais dans ma tête, la pénibilité physique en moins, ce qui est déjà pas mal me direz-vous (mais bon, pour la voir remplacée par une douleur morale, bof bof, 'fin ça fait déjà l'économie d'une ). J'ai aussi constaté mon incapacité à me sentir concerné, sans doute du fait de la nature de ces dites tâches, je m'en branle totalement, ça ne m’intéresse pas, je sais le faire, bien parait-il, mais je m'en fous Et forcer sa conscience à accueillir des choses dont on se branle, c'est pénible.
Enfin le temps consacré à tout cela, 35h/sem au bas mot, c'est peu me direz-vous comparativement à d'autres pays, soit, mais déjà trop à mon goût Quand on aime pas trop les gens, qu'on éprouve aucun plaisir, juste un malaise et de l'ennui à réaliser les tâches demandées, et qu'en plus on exécute ces dites tâches en à peine 20 heures, c'est insupportable.
Cette mécanique s'est répétée systématiquement ou presque, quelque soit les emplois que j'ai occupé par la suite. J'ai démissionné de ce premier stage (pour en retrouver un autre où on me laisser partir quand je voulais, lucky), j'ai démissionné de tous les taff que j'ai pu faire, parfois au bout de 2jours, parfois au bout de 3 mois, alors que certains avaient de nets avantages (à moitié en freelance, concrêtement 10h/sem en prétendant en faire 35), je n'ai jamais tenu plus, au delà je risquais de tomber en dépression.
Je me suis d'abord essayé aux emplois du "niveau" de mon diplôme, les pires.
J'ai voulu essayé par la suite des emplois précaires, sans qualif particulière, après m'être fait un cv retraçant une scolarité imaginaire et dépréciée, en pensant que je pourrais laisser mon corps travailler et avoir l'esprit libre. Des trucs comme remplir les rayons en supermarché, surveillant, larbin en bar (j'ai dégueulé sur leur terrasse à cette occasion ), etc. Franchement, c'était plus supportable, ou plutôt, moins insupportable :p
Des millions de gens y arrivent sans problème, certains y prennent même du plaisir, moi....
Tout ça pour essayer de répondre à une question simple : Qu'est-ce que je pourrais putain de faire pour gagner ma vie (et donc pas nécessairement professionnellement) ? Histoire d'avoir quelque chose à répondre quand on me pose la question ahah et pour survivre financièrement.
De mon expérience retracée succinctement, je retire plusieurs choses :
- Mes conceptions "politiques", mes valeurs, mon rapport au monde, ma sensibilité, etc bref un package vaste, moi quoi :p Ce tout fait barrage au travail, à la plupart de ses aspects, etc, bref, j'ai tenté de me reconditionner façon camp nord coréen, marche po, soit, faut faire avec.
- J'ai un handicap psychique à résoudre, je cherche depuis un moment, j'en parle de temps en temps avec un psychiatre, on trouve po !
- Je préférerais travailler seul
- Les tâches manuelles ne sont pas un problème.
- Je ne pourrais probablement pas supporter plus d'un mi-temps.
- Qu'importe la tâche, tant qu'elle m'est supportable.
J'ai épluché pas mal d'idées déjà, souvent farfelues, éleveur de chiens/chats lofs, sous louer une partir de mon appart, devenir un criminel, breveter quelque chose, bref, je n'ai pas encore trouvé quoi que ce soit de viable.
Actuellement, l'idée la plus réaliste que j'ai, est de reprendre une formation d'un an type cap/bep dans l'artisanat, et d'exercer en tant qu'auto entrepreneur, mais je ne suis même pas persuadé que ce soit jouable...
Bref, je suis ouvert à toute proposition, si vous avez des idées de "combines", de "niches", "planques", et autre stratégies pour gagner de l'argent, je suis preneur
Glaviox- Messages : 6
Date d'inscription : 22/09/2014
Localisation : Normandia
Re: Passion travail !
Manip' Radio, ce n'est pas le travail le plus passionant du monde, mais il ne faut que le bac, on en a besoin, il y a un salaire décent et si tu as la possibilité de bosser de nuit, cela devient carrément une planque.
Invité- Invité
Re: Passion travail !
Khermit a écrit:Manip' Radio, ce n'est pas le travail le plus passionant du monde, mais il ne faut que le bac, on en a besoin, il y a un salaire décent et si tu as la possibilité de bosser de nuit, cela devient carrément une planque.
Heu... Manipulateur radio c'est bac +3.
david50- Messages : 5185
Date d'inscription : 16/09/2013
Re: Passion travail !
david50 a écrit:Khermit a écrit:Manip' Radio, ce n'est pas le travail le plus passionant du monde, mais il ne faut que le bac, on en a besoin, il y a un salaire décent et si tu as la possibilité de bosser de nuit, cela devient carrément une planque.
Heu... Manipulateur radio c'est bac +3.
Je me suis mal exprimé surtout... Désolé. Il y a un concours d'entrée qui ne demande que le niveau bac, après 3 petites années et c'est fini.
Invité- Invité
Re: Passion travail !
https://www.zebrascrossing.net/t18407-salaire-d-ingenieur-ou-smicar-precaire
A défaut de t'apporter des réponses, tu sauras que tu n'es pas seul.
A défaut de t'apporter des réponses, tu sauras que tu n'es pas seul.
Re: Passion travail !
Hello,
Manip radio, dans le fonds, il y a quelques années, j'aurais pu l'envisager, là, je ne pense pas avoir le courage de me relancer dans quelque chose de plus d'un an.
Merci, Bibo, je suis allé lire ça
idées en fracs : Bourse, spéculation sur certaines marchandises, commerce en ligne via ebay, j'ai entendu parler de gens qui vont acheter des voitures dans les pays limitrophes pour les revendre en France pour se faire une belle marge...
Manip radio, dans le fonds, il y a quelques années, j'aurais pu l'envisager, là, je ne pense pas avoir le courage de me relancer dans quelque chose de plus d'un an.
Merci, Bibo, je suis allé lire ça
idées en fracs : Bourse, spéculation sur certaines marchandises, commerce en ligne via ebay, j'ai entendu parler de gens qui vont acheter des voitures dans les pays limitrophes pour les revendre en France pour se faire une belle marge...
Glaviox- Messages : 6
Date d'inscription : 22/09/2014
Localisation : Normandia
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