Zèbre et écrivain, compatible ou non?

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Message par Betadream Dim 22 Avr 2012 - 21:56

Je lance ce sujet car je ne le vois pas sur le forum, j'espère toutefois être dans la bonne section.

Si je pose cette question de compatibilité c'est parce que personnellement, j'adore écrire. Comme beaucoup j'ai commencé par des poêmes car court et donc réalisable rapidement.
J'ai ensuite tenté les nouvelles, du moins un concours ou j'ai été publié avec une dizaines d'autres auteurs anonymes.
Et puis vient le temps du roman, 4 ou 5 déjà, et tous inachevé.

J'aime écrire, inventé, surprendre par mes idées abracadabrante sur le domaine de l'ésotérique mais voilà impossible d'écrire un roman car trop d'idées surviennent alors que j'en suis des fois qu'au 3ème chapitre. Et donc à chaque fois j'en recommence un autre.

J'aimerais tant en faire mon métier.

Ma question est donc "est-ce vraiment compatible" ?
Est-ce que certains zèbre sont écrivain? Si vous en connaissez bien sûr...
J'ai cherché un peu sur le net mais on ne trouve pas grand chose, mis à part des scanneur écrivain, mais est-ce qu'un scanneur est automatiquement un zèbre !!!


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Message par Wam Dim 22 Avr 2012 - 22:29

^^ compatible c'est certain ; si tu veux écrire du long faut peut-être chercher du côté de la méthode, de la façon de construire et d'aborder l'écrit ? (tu as peut être déjà peauffiné ça je sais pas, c'est le coup du 3e chapitre qui me fait tilter)

c'est peut être l'histoire, le format ou les perspectives en général qui n'impliquent pas assez de choses pour toi ? fin je dis ça comme ça sans suppositions, souvent ça vient de là
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Message par Betadream Dim 22 Avr 2012 - 22:35

Oui c'est sûr mon problême vient de la méthodologie. Je n'aime pas faire des plans, ça m'exaspère et m'épuise inutilement. Je parviens à faire du court car j'ai tendance à aller plus vite que la musique. Genre dans un des romans que j'ai commencé au 7ème chapitre on sait déjà tout, il n'y a plus de suspense.

Mais bon publier des nouvelles je sais pas trop si ça se fait. Et puis c'est difficile de se faire plaisir quand on se force.

Mon deuxième problème est que j'essaye toujours de faire comme tout le monde, genre on fait des romans long parce que c'est ce qui se fait le plus...


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Message par Wam Dim 22 Avr 2012 - 22:41

vi, perso je m'embette pas j'écris pour moi et au lecteur de se démerder avec le résultat ^^ si moi ça me plait alors ça me va

il n'y a que sur les histoires se basant sur du réel ou écrites à plusieurs mains ou pour quelqu'un que la motivation et l'envie de faire plus sont présents, ça donne un autre délire assez prenant mais malheureusement rare pour moi (si je pouvais tomber amoureux/vivre des histoires de dingue/trouver les bonnes personnes avec qui écrire a plusieurs mains tous les jours ce serait pas mal ^^ pas qu'a l'écrit d'ailleurs)

mais sinon la methode et la planification ça peut être carrément agréable, d'autant plus si t'as pas l'habitude tout dépend de l'approche

j'avais mis la main sur un bouquin d'un scénariste qui donnait sa façon d'aborder tout ça faudrait que je m'en souvienne (juste feuilleté chez une pote je sais même pas si j'ai regardé la couverture)

mais grosso modo c'est comme pour tout, si on est pas intimement persuadé que faire le truc a fond peut renverser notre vie ou tout du moins une situation, ça foire ou c'est mauvais ^^

fin perso étant tdah faut vraiment qu'il y ait de quoi me faire rever pour que ça prenne

dans les methodes toutes con et marrantes y'a par exemple le FAT systeme, pour trouver rapidement une intrigue, une péripétie ou un bg de personnage à peauffiner ensuite

F = > la situation de base, le trait principal du personnage ou autre, ex : un pédant
A = > le point clé, ce qui fait que ça va changer, ex : mis sur le devant de la scene
T = > la chute, ce qui amenne la suite, ce qui surprend etc, ex : devient gay

si les trois sont aux antipodes les uns des autres ou n'ont absolument rien en commun ça fait un trio intéressant et exploitable à coup sur

ensuite si tu répètes l'exercice en essayant d'inover disons une 20aine de fois (pour un sujet donné, bg, scene, scenar etc) tu verras qu'il y a trois ou 4 choses qui ressortent souvent et te correspondent donc mieux, genre pour moi sur un scénar de polar c'étaient "la zone, le monde de la rue", "les grands esprits, l'extravagance" et "la folie des grandeurs"



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Message par Kilimandjaro Lun 23 Avr 2012 - 0:00

Coucou, je suis romancier entre autres activités artistiques: mon premier roman sera édité d'ici quelques semaines, mon second roman vient d'être envoyé et le troisième est en cours.

Le moteur de mon premier roman fut tout simplement le désir d'aller au bout!! J'avais écrit une pièce de théâtre, un recueil de nouvelles, des chansons, des poèmes, des spectacles mais je n'étais jamais allé au bout de mes tentatives de roman.

Alors je me suis convaincu que je pouvais le faire, encouragé par quelques lecteurs qui se sont révélés être de vraies sources de motivation et de confiance.

J'ai donc envoyé et j'ai donc signé :-) K*
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Message par Wam Lun 23 Avr 2012 - 6:45

oh, c'est intéressant ça, la motivation tu l'as trouvée juste dans un désir d'accomplissement et par empathie pour des "lecteurs" ? c'était pas genre pour faire plaisir à ta femme ou tes gosses ou charmer une lectrice ou par nécessité sanitaire de coucher une histoire précise sur papier ?

t'as procédé comment ? regroupement de notes et inachevés et coins de têtes ? plan scénaristique ? fil naturel et retouches ?

on peut lire ? (prémice, passage d'une nouvelle s"en rapprochant ou autre) ? bounce

chez moi ça vient aussi probablement du fait que je ne lis quasiment pkus (ça m'ennuie) mais ça m'intrigue beaucoup

pas de tdah ou autre ?
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Message par Fata Morgana Lun 23 Avr 2012 - 8:15

voilà impossible d'écrire un roman car trop d'idées surviennent alors que j'en suis des fois qu'au 3ème chapitre. Et donc à chaque fois j'en recommence un autre.
Il y a beau temps que j'ai renoncé au format roman. D'ailleurs, est-ce une forme littéraire qui mérite l'idolâtrie qui s'exprime à son sujet ? Et c'est pourquoi j'ai gardé le format poésie, non parce que c'est plus rapide, mais parce que c'est plus libre...Mon fil en est plein. J'aime trop écrire pour m'encombrer d'une forme romanesque qui va m'entraver, et entraver mon élan. Dans le roman pour moi, c'est le mental qui s'exprime, mais dans la poésie, c'est l'âme.
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Message par meï Lun 23 Avr 2012 - 13:10

perso je suis en train d'écrrie et je pense qu'il m'a fallu un moment pour etre "prête" a aller au bout et poser mes mots avec suffisament de recul.
je suis contente de ce que ca devient aujourd'hui (bon j'ai mon blog certes mais pas que, j'écris a coté) et que ca interesse déjà des gens, donc j'ai de bons retours..alors, je fonce, et pour a première fois de ma vie je fais quelque chose qui ma passionne et ca plait, et j'essaie de faire passer quelque chose a l'autre en me destituant moi meme.
(j'ai deja la musique come passion mais je me dis zut, il faut bien que j'utilise ce qi verbal de 150 a quelque chose, qu'il ne reste ps inutilisé dans mon esprit, et que ca serve! What a Face )
j'avais fais des essais mais il faut l'avouer, je n'etais pas prete je pense.ecrire demande aussi une forme d'experience et de maturation des choses.

bonne chance! Wink
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Message par Betadream Lun 23 Avr 2012 - 13:22

Kilimandjaro a écrit:
Alors je me suis convaincu que je pouvais le faire, encouragé par quelques lecteurs qui se sont révélés être de vraies sources de motivation et de confiance.

C'est peut-être aussi un soucis, mes lecteurs sont pas très, comment dire, des références!!! "c'est méchant" mais pourtant réaliste, entre ma mère qui regarde star academy et autre dégomeur de cervelle, mon mari qui aime toujorus tout ce que je fais même quand c'est hyper nul, et moi qui trouve tout ce que je fais, nul...

Une Nouvelle publié, mais pour moi c'est juste parce qu'ils avaient de la place dans leur livre, je ne parviens pas à me dire qu'ils ont publié car aimé, pour moi ça ne va pas de paire. C'est impossible !

En tout je vois que je ne suis pas la seule à préférer les formes courtes. Maintenant de là à penser pourvoir un jour être publié par une maison d'édition, je ne rêve pas. Moi je pensais simplement m'auto publier sur amazon ou smashbacks. Genre si j'en vend 3 je saurais que c'est pourri, et si j'en vends 500 je me dirais peut-être "bon ben c'est pas une coincidence, je suis peut-être enfin écrivain !"

J'en ai marre de cette bataille avec mon esprit, ma tête, mon cerveau...

J'aimerais vivre au jour le jour, et pas me demander sans arrêt "si je parviens à écrire ce livre, va't-il plaire? Vais-je en vendre? Est-ce que j'écris assez bien? "
Je ne veux pas travailler pour un patron et devenir écrivain me semble inaccessible! Je suis partager entre faire ce que j'aime juste parce que "j'aime" et faire les choses pour gagner de l'argent. ben oui, on vit du RSA... C'est trop compliqué ! Et je sais qu'en pensant toujours argent je ne réussirais jamais. J'ai l'impression d'être un ourobouros.

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Message par Elmoon Lun 23 Avr 2012 - 15:43

Bonjour!

Zèbre et écrivain, compatible? Mais c'est le métier de rêve absolu! Tu es seul (le bon point), tu passes ta vie à regarder les gens, à les analyser, et à retranscrire des personnalités. Le rêve !!! (quoi je me répète?)

Moi aussi j'écris et contrairement à ce qui peut être dit, je suis incapable de faire dans le court. Mon premier "roman" est si gros qu'il n'est pas vraiment possible de l'envoyer à des maisons. Et pourtant, j'en ai supprimé des pages!

Mon conseil déjà, c'est d'arrêter tout de suite maintenant là expressément de penser à te faire publier, alors que tu n'as rien fini! C'est pour ça que tu bloques! Tu n'as encore pas écrit que tu cherches déjà comment te faire publier! Tu n'as pas encore écrit que déjà, tu crois que tu vas être refusée! Tu te fous une pression d'enfer! Calmos!
Déjà, être publié -sans payer j'entends- ben... le rêve comme je l'ai dit! Mais faut garder espoir hein.
2. En vivre... = la même
3. Poser le dernier mot sur un roman = difficile
4. Il ne faut pas oublier le rerererereretravail dessus (je ne voulais pas le croire quand j'ai commencé et pourtant, je ne compte plus les relectures)
En conclusion, déstresse, prends bien conscience que Rome n'a pas été bâtie en un jour! Prends du recul, vraiment.

Moi je ne crois pas à la méthodologie qu'on trouve dans les bouquins style 'comment être écrivain, écrire pour les nuls" ou je ne sais quoi. ça vient à l'instinct. Et chacun sa méthode!!!! Et puis si une marche pour l'un, qui dit que ce sera le cas pour quelqu'un d'autre! Il faut trouver la tienne

Ceci dit, je pense qu'un roman est très dur à écrire (je n'ai réussi qu'une seule fois à en finir un! Wink ) Et puis c'est long, ça prend aux tripes, ça te prend une part de ta psyche très importante (qui dit qu'il n'y a pas d'âme dans un roman? Je ne suis pas d'accord! Si les personnages sont bien développés, ils prennent une part de toi, ils te pomperont jusqu'à ce que mort s'en suive, ils te hanteront!) même si on ne s'en rend pas tout de suite compte. Beaucoup s'y essaient sans succès. Et je connais plusieurs auteurs de nouvelles qui n'arrivent pas à s'y lancer, peut-être parce que trop englués dans le style et la méthode des nouvelles, je ne sais pas.
C'est évident que c'est plus gros, qu'il y a plus de détails, plus à écrire mais ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas doser et sélectionner des infos à dire ou à passer sous silence. Intéresser le lecteur, garder l'intrigue tout ça tout ça. Et donc comme c'est plus gros, il y a plus de pensées, c'est moins synthétique qu'une nouvelle, c'est normal que tu te sentes perdue.
Ton problème c'est que tu écris tout d'un bloc et que ça part dans tous les sens, c'est ça?

Bon et puis pour finir, oui les nouvelles ça se publient dans des recueils!
Si tu t'y sens à l'aise, vas-y! Pense plutôt aux nombres de romans que les maisons peuvent recevoir. C'est tellement dur de se faire repérer dans la masse, et ça se verra tout de suite si c'est forcé, car si c'est forcé, ce ne sera pas bon. Les nouvelles, si tu y prends plaisir, si tu t'y lâches etc. elles peuvent être tellement excellentes! Et tu pourras te faire remarquer et publier! Se forcer, c'est ce qu'il y a de pire pour avoir le syndrome de la page blanche!


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Message par Elmoon Lun 23 Avr 2012 - 15:50

Ah oui et tu trouveras des forums d'écrivains amateurs avec des bêtas lecteurs qui sont là pour ça et sont passionnés!
J'ai le même problème que toi pour trouver des lecteurs dans les proches, parce que déjà peu savent que j'écris et ensuite parce que leurs avis se limitent souvent à des "c'est super!!!", et tu te demandes si c'est vrai ou s'ils n'étaient pas à genoux devant la cuvette juste avant...
Si tu veux, moi je veux bien te lire et te donner mon avis! Et tu pourras faire de même pour moi, échanges de bons procédés! Wink
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Message par Betadream Lun 23 Avr 2012 - 16:28

Merci de ta réponse Elmoon !

"Ton problème c'est que tu écris tout d'un bloc et que ça part dans tous les sens, c'est ça?"

Oui c'est exactement ça. Je ne parvient pas à canalyser mes idées. Je veux tout faire trop vite. J'ai l'impression de vivre dans l'urgence.
Exemple : si je ne termine pas le jour même ou le lendemain j'ai tendance à laisser tomber et passer à autre chose. Pareil avec les sculptures, en général je reste 11 heures dessus mais faut que je la termine le jour ou je l'ai commencé. Je suis comme ça pour tout. J'avais commencer à coudre un sac à main, je n'ai pas put le terminer le jour même et voilà ça fait plus d'un mois et j'ai pas envie de le finir.

C'est difficile d'être comme ça. du coup en ce moment je plonge dans une dépression, le post partum y étant peut-être pour quelque chose, je sais pas trop.

Je veux bien cet échange de bon procédés tel que tu le propose, mais si tu me fais lire du très long je n'y parviendrais pas, dur de trouver le temps de lire avec deux bambins.

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Message par Wam Lun 23 Avr 2012 - 16:57

^^ je ne parlais bien entendu pas de bouquins style comment être écrivain, plus de techniques d'impro ou autre comme on en trouve au théatre, dans l'idée d'écrire à plusieurs mains, de faire écrire leurs propres rôles aux acteurs etc ou de faire leurs profils c'est plus qu'intéressant

tout comme les méthodes d'organisation d'autres écrivains sont une connaissance de choix, connaitre un large panel de méthodes permet d'adapter la sienne à celle de son co-auteur, au format ou a la situation

t'as pas un tda ou truc du style beta ?

fais des bisous a pattie et 2L de flo si t'es sur oniris Very Happy
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Message par Elmoon Lun 23 Avr 2012 - 17:12

Oui je comprends ce que tu veux dire, j'ai aussi le même soucis de ne jamais finir parce que je commence des choses "créatrices", ça me prend comme la colique et ça me quitte de la même façon. Bon seulement l'écriture, c'est un travail qui s'étend sur la longueur. Je détestais qu'on me le dise avant et me voilà à le répéter! Mais je m'en suis rendue compte et je l'ai finalement accepté... Même si c'est dur! On aimerait tant être un génie qui pond l'excellence et est publié au premier colis envoyé. Et tant qu'à faire, qu'on nous appelle et qu'on vienne nous chercher! La réalité est moins drôle! Donc premier mot d'ordre: patience. Deuxième: persévérance!

Pour parvenir à canaliser tes idées, je ne vois que la prise de notes, pas forcément en plan mais en listes, tableaux, pages récap, je ne sais pas... Tu peux noter toutes tes idées comme ça te vient, puis les trier. Je pense à mon troisième mot d'ordre lol! : rigueur
A mon avis c'est important d'avoir deux phases: la créatrice, tout qui se lâche sur le papier tout ça... et puis la plus formelle: correction du fond et de la forme (la moins drôle!). Et pour cette deuxième, les lecteurs vont te servir car on est tellement dedans dans la phase créatrice, et avec toute l'auto-rigueur du monde, on ne se rend pas forcément compte que là c'est pas clair, que là c'est paradoxal entre l'avant l'après etc.

Bref, pour notre "proposition" Cool t'inquiète pas pour moi! Je ne suis pas pressée! Et puis je ne vais pas tout t'envoyer d'un coup, surtout si tu n'aimes pas et que tu n'accroches pas hein! D"ailleurs je veux bien te lire sans que ce soit réciproque! La suite en MP!

@ Flo, c'est à moi que tu parles pour oniris?
Sinon, je pensais aux méthodes pour écrire pas par rapport à ce que tu as dit (les méthodes d'impros dont tu parles, jamais entendu parlé) mais parce que j'ai vu "écrire pour les nuls" récemment et ça m'a fait ricaner... et aussi parce que je me suis souvenu qu'un jour, je suis allée chez quelqu'un et près de son ordi, il y avait un logiciel "si vous aussi vous voulez écrire un roman", dans le genre apprendre l'anglais sur cassette, my tailor is rich! Répète après moi! Oh tu es anglophone lol!
Oui après connaître les autres méthodes ça peut débloquer, mais ce que je voulais dire c'est qu'il ne fallait pas se focaliser sur "une façon" de faire pq un tel le faisait (et souvent, on choisit la méthode des grands auteurs et on bloque dessus parce qu'il a réussi, lui!). Il faut aussi de l'intuition et se laisser la suivre Bisous
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Message par Wam Lun 23 Avr 2012 - 17:21

Elmoon a écrit:
@ Flo, c'est à moi que tu parles pour oniris?

vi ^^ sinon pour ma part si j'avais un conseil : le plagia, cest le bien Very Happy et les faussaires ça déglingue ^^ très intéressants de savoir reproduire les styles de toute un chacun, encore une fois dans une optique d'adaptation
y'a qu'a voir gainsbourg y faisait ça de longue ^^


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Message par Elmoon Lun 23 Avr 2012 - 17:34

Je ne connais pas oniris, je dois avoir honte? Embarassed

Le plagia? Reproduire le style j'veux bien, mais avec sa patte, sa griffe, sa plume quoi! ça ne fait pas effet karaoké sinon? Au risque de perdre son essence? C'est ça le génie de chacun pour moi, les génies de nos lampe et leur huile, leur essence qui prennent feu quand on les allume! pirat
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Message par thierry73 Lun 23 Avr 2012 - 17:46

Très intéressant de lire vos expériences.
Depuis trente ans que l'écriture occupe une place prépondérante, je m'en suis posé des questions...Deux romans publiés, deux prix littéraires pour le premier. Six autre romans finis et un autre en cours. C'est extrêmement difficile de "percer" dans ce milieu et je ne pense pas qu'il soit sain, d'un point de vue créatif, d'avoir la moindre intention.


Je n'écris pas avec un objectif, un espoir, une attente. C'est juste un besoin vital. Une nourriture spirituelle. En sachant que les lois du marché imposeront une réalité qui sera peut-être très douloureuse. Ne pas avoir de projet, ne pas tirer de plans sur la comète, permet de se protéger, de ne pas subir la menace de la désillusion.

Je ne pense absolument pas en terme de catégorie, de style, de marché, d'édition, j'écris comme je le ressens. L’essentiel, à mon sens, est de ne pas se trahir.

Travailler. Quotidiennement. C'est une nécessité. Pour entrer dans son histoire, vivre avec ses personnages, les connaître, s'émouvoir avec eux, les accompagner, le plus beau cadeau étant de rêver d'eux la nuit, de les voir, de les entendre. De ressentir leurs peines et leurs joies.
Pendant l'écriture de "Noirceur des cimes", le personnage principal m'a appelé une nuit, dans un rêve, un appel déchirant, il allait mourir, il fallait que je vienne le sauver. Je me suis levé, j'ai allumé l'ordinateur, je lui ai dit que j'arrivais. Une situation d'urgence. Je n’aurais pas pu l’ignorer.
Un écrivain à qui on demandait un jour si ce qu'il avait écrit était vrai a répondu: "Bien entendu que c'est vrai puisque je l'ai inventé."
Indispensable vie commune. Vivre réellement avec ses personnages jusqu'à ce qu'ils ne soient plus à soi mais à eux-mêmes. Devenir dès lors le simple transcripteur de leurs parcours. "Je" n'écris pas, "ça" écrit en moi. A partir de là, il me semble qu'on peut parler de livres émouvants. Que l'écrivain disparaisse. Ce n'est pas le style qui importe mais la vie qu'on trouve dans le livre. Et la vie ne peut pas être inventée. Si le style l'emporte sur la vie, c'est juste qu'un exercice de style alors que le roman est une forme écrite de la vie.
Pour ce qui est de cette "exubérance créatrice", je l'ai également connue mais j'ai compris un jour que ça n'était que par rapport à moi, c'est "moi" qui écrivais et dès lors, l'écriture est sous la menace constante des revers existentiels; Il suffit d'un chaos dans les pensées pour que l'histoire disparaisse. Le roman sur lequel je travaille, ça n'est pas "moi" qui l'écris mais les personnages qui se servent de moi. Je suis un transcripteur. Pas un créateur. C'est pour cela que le travail quotidien est une nécessité. Parce que les personnages ne peuvent pas s'arrêter de vivre...Et c'est quand on vit avec eux que rien ne peut venir perturber ou casser cette dynamique. Ce que je vis à côté n'a aucune incidence.
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Message par thierry73 Lun 23 Avr 2012 - 17:48

Ah oui, j'ai oublié. Mon troisième roman publié a vécu deux mois. Liquidation judiciaire de la maison, sans aucun avertissement de la part de la directrice. Aucun droit d'auteur et une méga galère pour récupérer mes droits à publication. Il a fallu que je passe par le mandataire judiciaire, la directrice de la maison ne donnait plus aucun signe de vie.
Très, très peu d'écrivains vivent de leur plume. Ce qui ne veut pas dire que c'est impossible...Ca n'est pas mon cas Smile
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Message par Wam Lun 23 Avr 2012 - 17:54

^^ tout dépend de l'approche, perso ça m'amuse, là par exemple je reprenais le style den lovecraft pour écrire une histoire de pirates pour un moufflet, correspondance fond forme c'est nickel

ben nan pas pas honte ^^ juste je pensais que tu parlais de ce site, je pensais que c'était le plus connu, t'en as d'autre qui ont du niveau ? perso l'ambiance de ces trucs m'a gonflé, je préfère écrire avec des copines, sinon y'a macadam qui est sympa c'est des bons gars

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Message par Elmoon Lun 23 Avr 2012 - 18:04

C'est très bien dit Thierry, surtout les relations avec les personnages qui peut être vidante et pourtant dont on se satisfait pleinement!
Dis-moi toi qui en a vu défiler, est-ce qu'ils cessent de nous hanter au bout de plusieurs années? Peut-être une fois publié et qu'on les a "confiés au monde", ou est-ce qu'on ne cesse pas de penser à eux, si oui avec nostalgie? Avec l'envie de les retravailler?
Et comment fait-on pour les "laisser" et en prendre d'autre sans avoir ce sentiment de les trahir? (je passe peut-être pour une folle mais c'est tout à fait mon sentiment et c'est ce qui me bloque: j'ai peur que mon premier personnage me dise que je l'ai abandonnée, que j'en préfère une autre, et qu'en plus, j'ai donné à la nouvelle de meilleures bases, une meilleure vie etc. C'est grave docteur?)

@Flo, moi aussi je suis partie de ce genre de site pq je n'avais pas le temps de lire en retour ou ce qu'il y avait à lire (SF entre autre) ne m'intéressait pas (faut dire que je suis difficile sur les thèmes). Et puis "donner à lire", ça ne m'inspirait pas non plus et je n'avais pas trop confiance. Donc une partie de chapitre par-çi par-là, ça m'a quand même aidé (surtout point de vue syntaxique en fait!)
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Message par Wam Lun 23 Avr 2012 - 18:12

ah non, désolé je dois mal m'exprimer, je ne suis pas parti parce que ne voulant pas proposer ou lire en retour, je continue de publier à l'occasion chez les copains et passe lire régulièrement et parfois je laisse un avis quand je tombe sur une bonne surprise (la plupart des écrivains sont trop imbus d'eux même et ne savent pas concevoir une approche différente de la leur => j'ai donc arrêté la mauvaise critique qui n'apportait rien ni à eux ni à moi à part de l'incompréhension), juste l'approche de l'écrit et les capacités d'analyse/de lecture/le manque d'adaptation etc de la majorité qui m'exaspéraient, sans rien reprocher, juste un décallage culturel très important


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Message par Betadream Lun 23 Avr 2012 - 18:31

_Flo_ a écrit:
t'as pas un tda ou truc du style beta ?

Quesaco ? C'est quoi tda?

Bonsoir Thierry,

c'est vrai que j'ai tendance à vouloir aller plus vite que la musique. Je me suis totalement perdu en court de route. J'ai tellement envie de gagner de l'argent que je ne fais même plus quelque chose que j'aime. j'aime écrire oui, mais cette envie de réussir ma vie en gagnant de l'argent est plus fort que tout. Je ne prends plus de plaisir à créer des personnages, des lieux, une vie.
Je cherche tout le temps à faire ce que les autres font parce que je sais que ça marche. ca a marché pour eux, alors pourquoi pas pour moi?

Je cherche à être publier alors que je n'ai rien écrit, et c'est pour cela que je ne parviens pas à écrire un roman. Une nouvelle c'est rapide, et donc rapidement en vente, ce qui rapporte rapidement de l'argent si ça plait ! Mais comme je sais déjà d'avance que ça ne plaira pas, je ne vendrais pas et donc n'écrirais pas ... Quelle vie tordu !

Pourquoi ce besoin de gagner ma vie ? Tout simplement parce que durant ma grossesse je ne mangeais pas à ma faim, je perdais meme du poids les 3 derniers mois. En attendant qu'on puisses se verser un salaire (mon mari a ouvert un garage automobile) on ne vit que du rsa et puis j'en ai marre.

Travailler pour un patron, hors de question j'ai trop peur et puis si c'est pour gagner 900 euros j'ai autant à rester au rsa.
Voilà l'explication de mon problème d'écriture,comment retrouver le plaisir d'écrire, le plaisir de faire quoique ce soit? La je dirais impossible.

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Message par Wam Lun 23 Avr 2012 - 18:35

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j'en ai déjà fait mention quelues posts plus haut, c'est le côté scanneur dispersé et dépressif qui me faisait me poser la question, un trouble de la production/assimilation de sérotonine et parfois dopamine, en gros

fin je dis pas ça pour alerter (j'ai l'impression que tout est interprété de travers depuis ces derniers posts, je prend mes distances quand à ce que je dis, et il n'y a d'ailleurs pas de quoi ce trouble peut être très bénéfique), juste si ça viens d'un truc comme ça le savoir peut permettre de travailler sur soi en conséquence


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Message par thierry73 Lun 23 Avr 2012 - 18:43

Elmoon, je vivrai jusqu'à ma mort avec ces personnages-là. Ce sont des compagnons. Il m'arrive de m'interroger, dans ce que je vis, en essayant de concevoir la façon dont eux l'auraient perçu. Pour moi, il est impossible de les laisser une fois le livre achevé. D'ailleurs, un livre n'est jamais achevé parce que ta vie te fait ressentir les choses avec infiniment plus de profondeur avec l'âge Smile Crois-en ma vieille expérience.)) C'est pour ça aussi que j'écris toujours. Il y a toujours un personnage qui survient avec ce que je porte et qui vient me le proposer. Ce qui automatiquement réactive les recherches personnelles...C'est un aller-retour constant mais avec une évolution qui s'installe. A la fin d'un roman, tu n'es plus le même...
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Message par Romulus Lun 23 Avr 2012 - 18:52

Comme toi Betadream, j'ai commencé des romans que je n'ai pas fini. Ecrire un roman demande beaucoup de forces, idem pour les nouvelles. La seule nouvelle finie est une improvisation par skype, que j'ai transposée à l'écrit en anglais il y a un an, avec ma correspondante néerlandaise - une vraie génie au passage.
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Message par thierry73 Lun 23 Avr 2012 - 19:05

Betadream, si je peux me permettre de reprendre ça :"

"Je cherche à être publié alors que je n'ai rien écrit, et c'est pour cela que je ne parviens pas à écrire un roman. Une nouvelle c'est rapide, et donc rapidement en vente, ce qui rapporte rapidement de l'argent si ça plait ! Mais comme je sais déjà d'avance que ça ne plaira pas, je ne vendrais pas et donc n'écrirais pas ... Quelle vie tordue !"

La vie ne peut pas être tordue, elle est ce qu'on en fait. Mais la vie en elle-même n'y est pour rien. Et dans ce passage, il me semble effectivement que beaucoup de choses se mélangent pour devenir "tordue".
Premièrement il est bien plus difficile de faire éditer une nouvelle qu'un roman. Et sans être édité, pas de droits d'auteur. Les nouvellistes sont très souvent, avant tout, des romanciers déjà connus. Le cheminement inverse est bien plus rare (mais pas impossible bien entendu) Serge Brussolo par exemple. Qui vit TRÈS bien de sa plume aujourd'hui.
Deuxièmement je pense que de se projeter sur un succès est le meilleur moyen de ne plus pouvoir créer. Cette intention, étant donné qu'elle est très présente, génère immanquablement la possibilité d'un échec et par conséquent la peur. La peur ne peut pas favoriser la création. Cette incapacité à produire déclenche alors la colère contre soi. La colère ne peut pas favoriser la création. Cette colère qu'on ne parvient pas à dépasser renvoie à une faiblesse personnelle et entretient une mésestime de soi. Et on ne peut pas créer en ne s'aimant pas. Non pas un amour égocentrique ou narcissique mais juste l'amour de la vie en soi. C'est à mon sens le seul amour. L'amour relationnel est une extension de cet amour intérieur. J'écris parce que j'aime l'idée que la vie se soit insérée en moi. Et c'est elle que je tiens à honorer en écrivant.
Dans la situation que tu décris, c'est un enchaînement de liens, d'entraves,de fardeaux. Que la vie sociale, professionnelle ou amoureuse ou familiale soit compliquée ne peut pas à mon sens être compensée par l'écriture. C'est une prise d'otage. Et quand on tient un otage, on en est responsable et par conséquent, il y a de nouveau la peur de rater, que ça se termine mal, que les objectifs ne soient pas menés à terme.
A mon sens, (mais encore une fois, c'est très personnel), l'écriture est un état d'absence au monde et une exploration effrénée et minutieuse du monde intérieur. La moindre intrusion extérieure est un virus.
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Message par thierry73 Mar 24 Avr 2012 - 10:40

Comment écrire un roman ?

http://www.la-ldi.com/spip.php?article103
mardi 17 avril 2012 par Erik Wietzel, Henri Loevenbruck

Comment écrire un roman ? Comment être publié ? Quelques conseils de la Ligue de l’imaginaire…
compilé par Erik Wietzel et Henri Loevenbruck

Vous êtes chaque année des milliers à envoyer des romans de genre aux maisons d’édition, à mettre en ligne des extraits sur des sites personnels ou communautaires. Vous êtes aussi nombreux à nous envoyer lettres et e-mails, à nous adresser des questions lors de dédicaces et de conférences.
Écrire un roman est avant tout un acte de foi, celui de l’auteur en la puissance du récit, en la force de l’imagination, en la curiosité des lecteurs. C’est aussi un ensemble de techniques, parfois préméditées, souvent empiriques, qui tient tout autant de l’artisanat que de l’expression personnelle et répond au final à l’exigence du marché de l’édition et d’un lectorat toujours plus cultivé.
Les dix auteurs de la Ligue de l’imaginaire ont tous – même s’ils continuent, chaque jour, d’apprendre leur métier – une longue expérience en la matière : chacun d’entre nous a écrit entre cinq et vingt romans, et tous, ce faisant, nous nous sommes forgés notre propre méthode, souvent de manière instinctive. Depuis sa naissance, la volonté commune qui anime notre collectif est le partage. Partage entre nous, par le soutien que nous nous apportons dans nos vies parfois solitaires d’écrivains, partage avec nos lecteurs, dont nous voulons être proches, et partage avec les jeunes auteurs, à qui nous voulons tendre la main, parce que nous pensons que l’entraide est une émulation bien plus enrichissante que la concurrence.
Ce chemin que nous avons fait, nous vous proposons de le faire vous aussi. Ces quelques conseils, nous l’espérons, vous ferons peut-être gagner un peu de temps. Ils sont là pour vous guider, vous encourager, vous rassurer, et vous éviter certains détours inutiles que nous avons tous découverts au hasard de nos tâtonnements.
Nous avons donc, par le biais de notre page Facebook, voulu jouer au jeu des questions-réponses. En voici le résultat, qui ressemble donc à une sorte de FAQ de l’écriture selon la Ligue…

1 - Vais-je devenir un super écrivain grâce à vous ?
Non. Si vous ne deviez savoir qu’une seule et unique chose : on n’apprend pas à écrire un roman du jour au lendemain, et certainement pas grâce aux seuls conseils que vous lirez ici. Cette FAQ ne prétendra donc aucunement faire de vous, comme par magie, un auteur ; elle n’a d’autre prétention que d’aider, modestement, celui qui, déjà, en lui-même, cherche le chemin de l’écriture. De même, vous ne trouverez dans ces pages aucune vérité absolue, mais seulement des remarques subjectives, des pistes, des témoignages. Comme dans toute corporation, un artisan ne peut offrir au novice que le partage de son expérience.

2 – Ah bon ? Il n’y a pas une méthode secrète pour devenir un bon écrivain ?
Non. Vous trouverez autant de manière d’écrire qu’il existe d’écrivains. Entre un Stephen King qui affirme foncer tête baissée sans scénario ni plan et Elizabeth Georges qui ne prend la plume qu’après des mois de recherches tant sur l’intrigue que sur les personnages et leurs motivations, il y a une infinité de possibilités. Trouver son propre système signifie apprendre une discipline que personne ne viendra vous imposer, sinon vous-même ; cela prendra sans doute du temps mais le jeu en vaut la chandelle.
Toutefois, nous pouvons vous donner quelques pistes.
D’abord, lisez ! Et si possible, prenez des notes. La lecture la plus éclectique possible vous en apprendra beaucoup sur l’écriture. Apprenez à repérer ce qui fait la particularité de tel roman, tel personnage, telle description. Comment l’auteur a créé du rythme, de la tension ? Quelle place occupent les dialogues ? Comment a-t-il amené telle information ? Cette « lecture » analytique vous semblera fastidieuse les premières fois ; elle deviendra automatique au fil du temps.
Ensuite, malgré les différences, un point commun réunit tous les romanciers : la persévérance. Réussir nécessite d’écrire beaucoup, de ne pas se décourager à l’écoute des critiques ni se laisser bercer par les encouragements biaisés de votre entourage. Écrire, écrire, écrire, telle sera désormais votre punition et votre récompense. Chaque page achevée est une nouvelle leçon apprise.
Pour conclure : devenir un écrivain, cela peut aussi consister à briser les règles de l’écriture. Certes. Les plus grands auteurs le font. Mais, comme on le dit souvent, avant de pouvoir dépasser des règles, il est préférable de les connaître.

3 – Mais y a-t-il au moins des études qui aident à devenir écrivain ?
Pas vraiment non plus. Contrairement aux pays anglo-saxons qui proposent dans leurs universités de nombreux cours de « creative writing », il n’existe pas, en France, de véritable cursus pour l’aspirant écrivain. S’il est vrai que la filière littéraire française (et notamment hypokhâgne-khâgne) peut apporter beaucoup au futur auteur par l’étude du style et de l’histoire de la littérature, les cours consacrés à l’écriture d’un roman sont rares dans ce pays qui, pourtant, a une grande tradition romanesque, sinon la plus ancienne. De même, les ouvrages consacrés à l’écriture du roman, s’ils sont fort nombreux outre-manche et outre-atlantique, sont plutôt rares chez nous, et la plupart sont centrés sur l’écriture de scénarios. Bref, il va vous falloir faire confiance à votre propre entendement.

4 – J’adore ce que vous faites. Puis-je vous faire lire mon manuscrit pour avoir votre avis ?
Nous sommes très touchés que vous souhaitiez écouter notre opinion : nous savons à quel point un avis extérieur est important. Toutefois nous ne pouvons pas répondre favorablement à ce genre de demande. En effet, les lecteurs nous sollicitent chaque jour, et nous ne pouvons pas dire oui à l’un et non à l’autre… Et vous comprenez bien qu’il est matériellement impossible de lire tous les textes que l’on nous enverrait. Toutefois, il existe sur Internet de nombreux forums (notamment celui d’Henri Loevenbruck, http://www.prog-6.com/loevenbruck/) sur lesquels vous pouvez publier vos textes afin de les soumettre à la lecture des internautes, lesquels peuvent déjà vous donner un premier avis.
Et puis, surtout : de manière générale, ne demandez jamais à des auteurs publiés de juger votre travail. C’est le métier des éditeurs, et éditeur est un travail à part entière ! Les auteurs ne sont pas nécessairement de bons éditeurs (la réciproque est vraie, mais ne leur dites surtout pas)…

5 - Pourquoi écrit-on ?
C’est, en effet, la première question que vous devez vous poser. Si la réponse est : « parce que je veux gagner beaucoup d’argent et être célèbre », laissez tomber, lancez-vous plutôt dans le football ou euh, la fraude bancaire. Romancier n’est pas tout à fait le genre de boulot qui rapporte fortune et gloire. Mais si le travail ne vous fait pas peur, si vous aimez raconter des histoires, si une fois la dernière page d’un roman tournée vous vous demandez ce que vous auriez écrit à la place de l’auteur, alors vous êtes sur la bonne voie.
La question du sens que l’on donne à l’acte d’écrire, l’auteur se la pose, doit se la poser toute sa vie. Très probablement, il n’y répondra jamais tout à fait. Il y a quelque chose comme de la vocation dans le choix de ce métier qui, contrairement à ce que certains pourraient croire, n’est pas de tout repos… Se demander pourquoi on écrit, toutefois, est un bon moyen de donner plus de profondeur à son travail, car cela permet de se fixer des objectifs, si possible ambitieux, et de travailler à leur réalisation. Est-ce que j’écris pour faire rire les gens ? Pour émouvoir ? Pour changer le monde ? Et si c’est le cas, comment faire pour m’approcher le mieux possible de cette ambition ? Avoir une destination est le meilleur moyen de ne pas se perdre en chemin… On n’écrit jamais seulement pour soi. L’acte d’écrire est, par définition, une volonté d’offrir au monde (et d’abord au papier) des mots qui, ensemble, composent une histoire, laquelle transmet une idée, voire une interprétation du monde. L’écriture pour soi n’existe pas : même rédiger un journal intime, c’est entretenir l’espoir (conscient ou non) que celui-ci soit lu, un jour, par quelqu’un d’autre, au minimum par soi-même. Les mots écrits ne prennent vie que lorsqu’ils sont lus, et ne pas l’oublier oblige l’écrivain à penser avant tout au lecteur.
Ainsi, il est essentiel d’avoir à l’esprit sinon le plaisir du lecteur, au moins son intérêt. Il n’y a de plus terrible punition pour un auteur que de ne pas être lu jusqu’au bout.
En revanche, on peut (on devrait, même) écrire en se faisant plaisir à soi. Les plus belles pages d’un roman sont souvent celles que l’on a pris plaisir à rédiger. Le plaisir d’écrire, c’est celui de se dépasser, de réussir à trouver les mots qui, de la façon la plus juste possible, sauront exprimer ce que votre esprit ou votre cœur vous disent.
L’idéal est donc de concilier le plaisir de l’émetteur et celui du récepteur. La question que l’on doit se poser est : cette histoire véhicule-t-elle quelque chose qui peut intéresser quelqu’un, et si oui, comment faire pour qu’elle y parvienne le mieux possible ? La première règle consiste donc à choyer son lecteur : Aristote affirmait que la première qualité du style est la clarté. Mais en se vouant à son lecteur, l’auteur ne doit pas, pour autant, sacrifier son propre plaisir, car cela se sentirait. Un écrivain qui s’ennuie est un écrivain qui ennuie…
C’est ici toute la difficulté de l’écriture : l’auteur doit être un bon faiseur, un bon artisan, mais il ne doit pas être que cela. Il doit aussi être une âme. Le danger est de pécher dans l’une ou l’autre extrême : n’être qu’un faiseur sans âme, ou n’être qu’une âme sans manière. Trop nombreux sont les auteurs qui négligent le fond et ne se soucient que de la forme, et réciproquement ; trop nombreux sont ceux qui se contentent d’avoir des idées sans se soucier de les livrer correctement. « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément », disait Boileau...

6 - Où trouver les idées ?
Branchez-vous sur le monde ! La guerre, les recherches sur le cerveau, les rites mortuaires, le monde animal, la gastronomie, la paléontologie… Des sujets vous passionnent d’ores et déjà et vous avez envie d’aller voir plus loin, de fouiller. Grâce à Internet, jamais les possibilités de recherches n’ont été si ouvertes, les témoignages si nombreux et documentés. Profitez-en ! Vous connaissez cette vielle blague d’écrivain ? À la sempiternelle – et difficile – question « Comment trouvez-vous vos idées ? », on répondra : « Plutôt bonnes » :-)
En réalité, l’idée d’un roman ne vient que très rarement d’un seul coup. Elle est, la plupart du temps, la somme entre plusieurs idées, anachroniques, plusieurs envies qui, soudain, s’assemblent et donnent naissance à cette drôle d’entité.
Souvent, les « idées » de romans viennent en un temps assez long. Le chemin qui amène l’auteur à l’idée finale peut durer plusieurs mois, plusieurs années.
La plupart des écrivains, toutefois, connaissent cette impression étrange de l’idée subite, comme miraculeuse, qui survient parfois après une longue période de sécheresse. Un matin, on se réveille, et on a le sentiment que le roman est là, devant nous, entier, évident, et que tout ce qui nous empêchait de dégager LA bonne idée s’est prodigieusement résolu dans la nuit. Évidemment, cela ne se passe pas comme ça. En réalité, le mécanisme relève de la neuroscience : notre cerveau, pendant toute ladite période de stérilité, travaille « en tâche de fond », pour emprunter le jargon informatique. Les idées s’agrègent lentement dans notre subconscient et soudain, on les reconnaît.
Mais ça ne suffit pas… Une fois l’idée originale trouvée, elle se travaille. Une « idée de départ » mûrit de bien des manières, mais un même principe s’applique toujours : la contradiction est le moteur de la réflexion. En somme, vous attaquerez votre idée comme on prend d’assaut une forteresse. Vous devrez chercher ses faiblesses, la pénétrer, puis la fortifier, l’approfondir, la fouiller, pousser son exploration aussi loin que possible, quitte à revenir en arrière… ou à passer sous les murailles. Souvent, soumettre cette idée à un interlocuteur choisi permet de la faire évoluer, de la libérer d’éventuelles difficultés. Auprès de qui ? D’un ami, un conjoint, un autre écrivain, ou, quand on a la chance d’en avoir déjà un, de son éditeur. Les remarques ou objections qu’untel formulera vous obligeront à consolider cette idée de départ jusqu’à ce que vous soyez convaincu de sa maturité.

7 - Quel format choisir ?
Commencer par la nouvelle est une méthode assez efficace : de nombreux auteurs ont débuté avec ce format court. Il est idéal pour travailler son style, mettre en scène un petit groupe de personnages. Il vous aidera à comprendre ce qu’est le rythme d’un récit sans que vous vous perdiez dans le dédale d’une fresque. Vous pourrez vous essayer aux dialogues, aux descriptions… Vous tenterez la narration à la 1ère personne ou à plusieurs points de vue… vous choisirez le récit au présent ou au passé. Et surtout, vous mettrez un point final à votre histoire sans risquer le découragement d’un récit au long-cours. Lehane, Chandler, Maupassant, Murakami, Lovecraft, Dick, Garcia Marquez, Gaiman, King, Flaubert… les plus grands sont passés par la nouvelle.

8 - L’orthographe et la grammaire, on s’en fout, non ?
Non, on ne s’en fout pas. Correspondance des temps, syntaxe, répétitions, usage excessif des adverbes et adjectifs sont autant de points que vous ne pourrez vous permettre de négliger. N’hésitez pas à utiliser un dictionnaire en ligne, et un dico des synonymes. Votre manuscrit ne sera pas exempt de coquilles mais vous aurez fait le maximum pour ne pas contrarier vos premiers lecteurs –proches ou professionnels. Soignez la présentation de votre manuscrit pour vous donner la chance qu’il soit au moins ouvert par les lecteurs des maisons d’édition !
Faites aussi très attention au temps ! Beaucoup d’écrivains en herbe négligent la maîtrise du temps de la narration. Pourquoi raconter au présent ? Pourquoi raconter au passé ? Il vous faut une bonne raison, mais une fois que vous l’avez choisie, restez-lui fidèle ! Et, surtout, attention à la concordance… Relisez vos vieilles grammaires. Souvenez-vous, par exemple, quelle est la différence entre un passé simple et un imparfait…

9 – Le rythme, c’est important ?
Capital. C’est un élément majeur de l’écriture, et pas seulement pour la littérature de genre. Et à tous les niveaux : rythme de la phrase, rythme de l’intrigue, rythme du chapitre et rythme du roman dans sa globalité. Bref, il faut soigner cet aspect très technique de l’écriture. Comme un conteur doit capter l’attention de ses auditeurs, l’écrivain doit retenir celle des lecteurs. Parfois, on a le don inné du rythme et cela vient tout seul. Ce n’est pas votre cas ? Élaborez alors un synopsis précis, c’est à dire un résumé de votre histoire reprenant les étapes les plus importantes, les événements significatifs. N’hésitez pas à réfléchir pendant de longs mois à la structure de son roman, à la façon de présenter l’intrigue, de la construire. Plusieurs d’entre nous (pas tous) écrivent des synopsis détaillés, chapitre par chapitre, qu’ils modifient ensuite, réarrangent, corrigent, jusqu’à ce qu’ils soient satisfaits de l’ensemble. Après seulement ils passent à l’écriture.
Un défaut récurrent chez les jeunes auteurs consiste à commencer une scène trop tôt et à la finir trop tard. Est-il bien nécessaire de raconter tout ce qui se passe au début de votre scène, et tout ce qui se passe à la fin ? Souvent, il est plus judicieux, et plus agréable pour le lecteur, de commencer votre scène juste après que l’action ait commencé, et de la terminer avant qu’elle soit tout à fait finie.
Le rythme, c’est l’art de choisir ce qui nécessite d’être raconté, et de faire confiance au lecteur dans sa capacité à remplir les ellipses.

10 – Et les personnages dans tout ça ?
N’omettez jamais de placer l’humain, autrement dit vos personnages, au cœur de vos histoires. La force d’un livre, ce n’est ni son genre, ni son contexte : ce sont les protagonistes. Plus ils sont profonds, crédibles, vivants, plus vos lecteurs seront émotionnellement impliqués dans votre roman. Vous n’êtes pas obligés de tout dire sur eux, mais en tant que créateur tout puissant vous devez tout savoir d’eux. D’où viennent-ils ? Qu’ont-ils vécu avant d’apparaître ? Que font-ils dans votre histoire ? Qui sont leurs alliés, leurs ennemis intimes et pourquoi ? Quelles sont leurs croyances, leurs convictions politiques ? Sont-ils égoïstes, altruistes, peu sociables, colériques, influençables, dépressifs, je-m’en-foutistes ? Ont-ils envie de résoudre cette énigme, de vivre cette aventure ? Je veux dire, en ont-ils vraiment envie ? Répondre à ces questions c’est déjà progresser vers un récit sinon abouti, du moins passionnant, accrocheur, intime, épique, inquiétant, touchant. En un mot : vivant.

11 – Et les descriptions, c’est important ?
Oui. Certes, c’est souvent ce qu’il y a de plus ennuyeux à faire, les descriptions. Et pourtant, décrire l’univers dans lequel évoluent vos personnages est essentiel. Il ne faut pas hésiter à situer chaque scène dans l’espace. Donner des couleurs, des sons, des lumières, des odeurs… : donner de la vie, en somme ! De même, n’hésitez pas à couper vos dialogues de brèves descriptions, mettez vos personnages en mouvement, donnez-leur une activité même quand ils parlent. Bref, faites-en de véritables êtres humains… Sur ce sujet, tous les auteurs de la ligue ne sont pas d’accord. Certains fuient les longues descriptions, d’autres en raffolent. Peu importe. Ce qui compte, c’est d’avoir une bonne raison de les fuir ou une bonne raison d’en raffoler. Vous cherchez à faire un roman court, tendu, rythmé, où l’action prime ? Ne perdez pas trop de temps dans les descriptions. Privilégiez l’action. Vous cherchez à faire un roman d’ambiance, de voyage, qui en met plein la vue ? N’hésitez pas à travailler vos descriptions. Au pire, si elles sont un peu longues, faites confiance aux lecteurs : ils n’hésiteront pas à sauter quelques lignes, si cela ne les intéresse pas. D’autres prendront du plaisir à découvrir les paysages que vous leur offrez… Encore une fois, ce qui compte, c’est que vous sachiez ce que vous faites, et que vous ayez une bonne raison de le faire.

12 – Quels sont les outils de l’écrivain ?
D’abord, il y a le carnet : la plupart d’entre nous en utilise. Pratique, il se glisse dans la poche, on les noircit à la main, ce qui permet, dans la phase de conception, de rayer, d’entourer, de faire des schémas, de jeter rapidement des idées, de les lier les unes aux autres, etc. Dans la phase de documentation, vous vous en servirez aussi pour prendre des notes sur les ouvrages compulsés en bibliothèque.
Ensuite, le dictaphone (ou la fonction équivalente sur la plupart des téléphones portables modernes…), utile lors des repérages. Vous visitez un endroit ? Plutôt que de prendre des notes au fil de la marche, vous enregistrez vos impressions sur les lieux que vous visitez, vous notez les couleurs, les odeurs, l’atmosphère, toutes ces choses qui enrichiront vos descriptions. Il vous sera aussi fort utile quand vous interviewerez tel ou tel spécialiste afin de compléter votre documentation.
Et puis, bien sûr, enfin, le traitement de texte : si quelques rares auteurs privilégient encore l’écriture à la main, il est indéniable que le traitement de texte offre de nombreux avantages. Rapidité d’écriture, présentation neutre et régulière, fonction « chercher », véritable aubaine quand vous ne vous souvenez plus où apparaît tel ou tel personnage pour la première fois ni comment vous l’avez décrit ; la fonction « chercher/remplacer » salvatrice quand, soudain, vous décidez de changer le nom de votre héros… Certains utilisent aussi le mode « plan », qui facilite la rédaction du synopsis. En outre, aucun éditeur n’acceptera de lire un manuscrit au sens propre du terme et tous exigeront une version imprimée.
Des logiciels sont spécifiquement dédiés à l’écriture de fiction. Les scénaristes ont souvent un faible pour Final Draft, qui contient tout un tas d’outils de mise en page scénaristiques, mais aussi de raccourcis pour simplifier les tâches récurrentes. Scrivener peut intéresser certains auteurs, surtout dans la phase de conception : en un clic vous créerez des fiches de personnages, de lieux, vous les lierez les unes aux autres, en tirerez des résumés, les afficherez sur une seule page pour avoir une vue d’ensemble, insérerez de la documentation visuelle, des liens hypertextes, etc. Mais ne vous perdez pas dans la maîtrise de ce qui pourrait se révéler n’être que des gadgets. Si le bon vieux traitement de texte vous convient, restez-y ; dans tous les cas aucun logiciel n’écrira un roman à votre place.
Un dernier mot sur le sujet, capital : ne négligez pas la sauvegarde ! Presque tous les écrivains ont connu l’enfer du plantage de disque dur. Qui a envie de réécrire des dizaines et des dizaines de pages, douloureusement créées ? Une seule journée de travail passée à la poubelle est déjà très pénible. Plusieurs solutions vous protégeront de ce drame : sauvegardez quotidiennement votre travail sur des supports externes (clés USB, disques durs, etc…) ou utilisez des applications dédiées comme Drop Box ou Mobile Me (elles copient votre travail sur des serveurs via votre connexion internet)…

13 – Est-il indispensable de se documenter ?
Oui, la documentation est indispensable. Elle peut-être minimaliste et inconsciente (ne passe-t-on pas sa vie à se documenter sur soi-même et autrui ?), ou elle peut être acharnée (c’est souvent le cas dans la littérature de genre).
Attention : si elle est acharnée, elle peut s’avérer dévastatrice. N’oubliez jamais qu’un roman n’est pas un documentaire ! Une mauvaise utilisation de Wikipedia, par exemple, peut s’avérer catastrophique et, malheureusement, on le constate de plus en plus. Abreuvé d’informations, lecteur perdra le fil du récit, interrompra sa lecture pour tenter de l’ingérer. La plupart d’entre nous est passée par là dans ses premiers romans : le temps consacré à se documenter est si grand que l’ on voudrait tout mettre dans le récit. Résultat ? De longs et lourds passages didactiques. Ne gardez que l’essentiel, ne perdez jamais de vue votre récit, vos personnages et prenez le temps de digérer toutes les informations réunies pour les intégrer le plus naturellement possible à votre histoire, sans l’alourdir.
L’objet d’une bonne documentation est double : inscrire le récit dans un contexte crédible, riche, profond, mais aussi, éventuellement, offrir au lecteur le plaisir de découvrir un univers ou un sujet qu’il ne connaît pas forcément. Voltaire disait : « Il faut savoir s’instruire dans la gaieté. Le savoir triste est un savoir mort. L’intelligence est joie. », et cette phrase à elle seule pourrait résumer ce que doit être un bon roman : un texte dont le lecteur peut tirer quelque enseignement (fût-il philosophique, historique, scientifique…) tout en se divertissant.
Vous écrivez de la fantasy ? La « doc » historique vous aidera à installer votre univers et à répondre à des questions telles que l’organisation d’une cité autonome, d’un ordre religieux, d’une armée au combat…
Dans tous les cas, le but de la documentation n’est pas d’écrire un essai, mais de donner du corps à son récit. Parfois, il suffit d’un petit rien pour donner à son histoire un niveau de crédibilité essentiel. Mais souvent, l’auteur n’obtient ce petit rien qu’après s’être beaucoup documenté. C’est à lui, et non pas au lecteur, de trier le bon grain de l’ivraie.

14 – Oui, mais quelles sources utiliser dans sa documentation ?
Vous privilégierez deux sources : les bibliothèques et les spécialistes.
Les bibliothèques ont le double avantage d’être, par définition, très fournies en documentation et d’offrir un cadre de travail très agréable pour l’écrivain. C’est souvent un havre de paix, où l’on n’est pas dérangé par le téléphone, le bruit, les siens, et où les tentations (pires ennemis de l’auteur) sont absentes : pas de télévision, pas de console de jeux, pas de copain qui passe boire un verre, etc.
Interviewer des spécialistes (avocat, historien, flic, médecin…) représente un avantage non négligeable : en choisissant vos questions vous irez directement à l’essentiel. Plutôt que de devoir lire trois livres sur un sujet pour en tirer la substantifique moelle, on obtient directement ce que l’on cherche. C’est souvent un gain de temps remarquable, et il n’est pas rare même de trouver de nouvelles idées au cours de ces échanges. Vous serez étonnés combien les gens sont prêts à partager leur savoir, et il est bien plus facile qu’on le croit d’obtenir des entrevues.
Internet est, on s’en doute, un outil à la fois merveilleux et diabolique. L’attitude de l’écrivain face à l’information qu’il peut trouver sur le net doit être celle du journaliste : il faut multiplier les sources, les confronter, car on y trouve le pire et le meilleur. Il existe toutefois un véritable bijou sur Internet : Gallica, le site de la BNF, ainsi que d’autres sites comme Google books, Le Projet Gutenberg, ou Persée, où vous trouverez de nombreux ouvrages numérisés qui, en économisant vos déplacement vers les bibliothèques, offrent souvent des fonctions de recherche intégrées.

15 – Y a-t-il des règles différentes pour la littérature dite « de genre » ?
La littérature de genre est une littérature plus « codifiée » que les autres, à savoir que le lecteur, en prenant l’un de ces romans, sait qu’il va y trouver des éléments propres à cette littérature ; pour « entrer » dans l’univers qui lui est proposé, il doit accepter ces codes. Des noms de personnages bizarres, des contrées imaginaires, des créatures fantastiques, une technologie futuriste, etc.
Pourtant, ne vous trompez pas : ce n’est pas le genre qui fait le roman, et ce n’est pas lui non plus qui fait sa qualité ou ses défauts. Un bon roman de SF n’est pas bon parce qu’il est de SF, il est bon tout court. Le plus souvent, le « genre » n’est qu’un outil, un choix de l’auteur. De la même manière qu’un peintre, pour transmettre l’image qui l’habite, va devoir choisir entre le pinceau, le couteau, l’huile, le pastel, etc., l’auteur va devoir choisir, pour raconter l’histoire qu’il veut offrir, tout un tas de critères, dont celui du genre. Mais quel que soit le genre dans lequel s’inscrit un roman, il ne faut pas se leurrer : un roman ne raconte jamais autre chose que la vie de ses protagonistes. Leurs émotions, leurs joies, leurs épreuves, leurs défis… Tout le reste, c’est de la littérature, comme on dit.
En somme, bien que cette FAQ soit écrite par dix auteurs qui ont beaucoup œuvré dans la littérature de genre, elle vaut pour toutes les littératures. Car ce qui fait un bon roman de Fantasy fait aussi un bon roman policier, un bon roman d’amour, un bon roman historique.

11 - Et si j’envoyais mon manuscrit ?
Après des mois d’efforts, vous venez enfin d’achever le 1er jet de votre premier roman ! Le temps est venu de l’envoyer à un éditeur, non ? Non. Laissez-le reposer quelques temps dans un coin, oubliez-le et lancez-vous dans le projet suivant – une nouvelle fera très bien l’affaire. Pourquoi ? Parce que la précipitation est rarement bonne conseillère et que vous aurez besoin de recul pour juger votre travail. Quelques mois passés, vous pourrez relire ce roman, noter ses faiblesses, souligner ses points forts puis corriger les premières en valorisant les seconds. Vous recommencerez ce labeur encore et encore. Vous vous souvenez : écrire, écrire et écrire. Alors vous choisirez votre éditeur avec soin et vous assurerez qu’il accepte les « candidatures spontanées ».

12 – OK, je suis prêt, alors je fais comment, pour l’envoyer, mon manuscrit ?
D’abord, soignez sa présentation. Observez un roman publié par un éditeur classique et vérifiez que vous avez respecté les codes typographiques en vigueur. Les guillemets, la taille des tirets, les espaces, etc. « Justifiez » le texte – une même colonne de largeur égale. Laissez beaucoup de marge, surtout à gauche du texte (l’éditeur, s’il veut porter des corrections à la main, aura besoin de place), et un interlignage assez large pour faciliter la lecture. De façon générale, il est préférable d’avoir des pages qui font entre 1 600 et 2 000 signes, espaces compris, pas plus. Vérifiez-le à l’aide de la fonction « statistique » de votre traitement de texte. Utilisez une police standard (times new roman par exemple), ne mettez pas de fioritures : elles n’impressionneront personne. Numérotez impérativement vos pages. Et enfin, imprimez votre roman, face recto uniquement ! Si possible, faites relier vos tirages, mais ce n’est pas obligatoire.
Vous n’oublierez pas d’inscrire sur la première page votre nom, vos coordonnées, et le titre de votre roman.
Vous pouvez inclure à votre envoi une sorte de lettre de motivation, mais alors il faut qu’elle soit courte ! Très courte. Allez à l’essentiel, soyez informatif : pourquoi vous avez écrit ce livre, à qui il s’adresse, avez-vous déjà publié ? Ne racontez pas votre vie, n’expliquez pas pourquoi l’éditeur aurait tout à gagner à vous publier. Restez humble, sans mièvrerie.
Envoyez le texte complet ! A moins d’être un auteur célèbre, vous ne pourrez convaincre un éditeur en lui envoyant seulement vos premiers chapitres.
Ensuite, choisissez le ou les éditeurs auxquels envoyer votre roman. Ne l’adressez pas à n’importe qui ! Assurez-vous que votre roman peut intéresser telle ou telle maison d’édition. Si vous ne connaissez rien à l’édition, demandez à votre libraire : il saura, lui !
Enfin, croisez les doigts, croisez tous les doigts que vous pouvez, car publier un roman, aujourd’hui, relève du miracle, et tous les romans, même bons, ne sont pas forcément acceptés... Toutefois, la boucle est bouclée : à ce stade aussi, la qualité qui prime, c’est la persévérance ! N’oubliez jamais que Stephen King lui-même a essuyé des dizaines et des dizaines de lettres de refus avant de trouver un éditeur, sans parler de J.K. Rowling…

Petit bonus final, quelques citations fort instructives :
Il y a trois règles à respecter pour écrire un roman. Malheureusement, personne ne les connaît. (Somerset Maugham)
Les grands romans sont toujours un peu plus intelligents que leurs auteurs. (Milan Kundera)
Un roman est comme un archet, la caisse du violon qui rend les sons, c’est l’âme du lecteur. (Stendhal)
L’art du roman est de savoir mentir. (Louis Aragon)
Sans personnage, pas de roman. (Anthony Burgess)
Dans un bon roman policier rien n’est perdu, il n’y a pas de phrase ni de mot qui ne soient pas significatifs. (Paul Auster)
La pensée vole et les mots vont à pied. Voilà tout le drame de l’écrivain. (Julien Green)
Tout écrivain, pour écrire nettement, doit se mettre à la place de ses lecteurs. (Jean de La Bruyère)
Il n’est pas nécessaire pour l’écrivain de dévorer un mouton entier pour être capable d’en dire le goût. Il lui suffit de manger une côtelette. (Somerset Maugham)
Chaque écrivain tout au long de sa vie exprime un seul thème. C’est la nécessité de compréhension, de tendresse et de persévérance dans l’infortune chez des individus traqués par les circonstances. (Tennessee Williams)

Et la dernière, la plus savoureuse :
La plupart des écrivains font leurs livres chiants pour faire croire qu’ils sont longs. (Frédéric Dard)

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Message par Betadream Mar 24 Avr 2012 - 13:32

thierry73 a écrit:
Premièrement il est bien plus difficile de faire éditer une nouvelle qu'un roman. Et sans être édité, pas de droits d'auteur. Les nouvellistes sont très souvent, avant tout, des romanciers déjà connus. Le cheminement inverse est bien plus rare (mais pas impossible bien entendu) Serge Brussolo par exemple. Qui vit TRÈS bien de sa plume aujourd'hui.

Et bien je ne cherche pas vraiment à me faire éditer par une maison d'édition de magazine ou autre. C'est surtout l'auto publication que je vise.

thierry73 a écrit: La peur ne peut pas favoriser la création. Cette incapacité à produire déclenche alors la colère contre soi. La colère ne peut pas favoriser la création. Cette colère qu'on ne parvient pas à dépasser renvoie à une faiblesse personnelle et entretient une mésestime de soi. Et on ne peut pas créer en ne s'aimant pas.

C'est vrai j'ai peur de l'échec constamment. Je me demande chaque jour si vraiment je suis capable de faire quelque chose de ma vie.

thierry73 a écrit:J'écris parce que j'aime l'idée que la vie se soit insérée en moi. Et c'est elle que je tiens à honorer en écrivant. Que la vie sociale, professionnelle ou amoureuse ou familiale soit compliquée ne peut pas à mon sens être compensée par l'écriture.

En fait si j'écris, si j'aime écrire c'est en partie parce que ça exorcise mes peurs, mes angoisses. En écrivant je me plonge dans un autre monde ou je peux avoir une autre vie, je peux être quelqu'un d'autre. Je me crée une personnalité imaginaire qui ne peut me décevoir contrairement à ce que je suis dans la réalité. Dans une histoire, si courte soit-elle je peux être peintre, avocate, journaliste, je peux faire tout les métiers qui me demandaient trop d'études pour pouvoir réaliser ses rêves. C'est une sorte de thérapie.

Ensuite quand je disais "quelle vie tordue" c'est bien de ma vie que je parlais et de ce que j'en fais. Je ne dis pas que la vie en général le soit, bien au contraire. Je ne parviens plus à controler ce que je suis, ce que je voudrais être, ce que je deviens. Je suis perdu dans un espace infiniment grand de lacheté, de non-sens et d'amertume. La seule porte de sortie que j'y vois est l'absence de clarté et donc la mort de cette peur dominante.

Il est bien difficile de créer dans ses conditions, c'est vrai !

Merci du lien, cela m'a permis de réaliser que d'écrire des nouvelles n'est sans doute pas une mauvaise idée, et puis je comprends mieu à présent. chaque auteurs trouvent des contraintes dans l'écriture mais le seul pouvoir de créer les aident à surpasser cet ennui.
Merci milles fois, il ne me reste plus qu'à essayer de me laisser aller au gré de mes envies et je verrais bien ou cela me mènera. Est-ce que dans un mois je ferais toujours ça ? je ne le sais pas. C'est mon envie du moment, je ne sais pas si elle s'éternisera.

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Message par Wam Mar 24 Avr 2012 - 17:02

cheers Bisous
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Message par thierry73 Mar 24 Avr 2012 - 17:07

La question de savoir où on en sera dans un mois ne se pose pas dans le cadre de la littérature à mon sens quand celle-ci est devenue une "compagne", une présence, une ligne de vie. Je me contente juste de la suivre mais je ne regarde pas l'horizon, juste la ligne que j'écris. Au plaisir et bonne route Betadream.
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Message par Wam Mar 24 Avr 2012 - 17:19

tout dépend des relations Razz y'a des compagnes c'est des garces, et puis y'en a qui font le tapin ou se tapent le premier venu ou t'en ramennent d'autres pour passer le temps, et puis elles peuvent nous gonfler et on peut leur faire la gueule ou les plaquer et point barre, ou aller voir ailleurs, sans parler des relations multiples dans lesquelles on les garde sous la main comme si de rien n'était lol!


Dernière édition par _Flo_ le Mar 24 Avr 2012 - 17:53, édité 3 fois
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Message par Betadream Mar 24 Avr 2012 - 17:32

Une compagne, pas vraiment pour moi actuellement.

J'ai toujours aimé écrire, j'ai commencé par les poêmes à 15 ans ou même peut-être un peu avant, mais j'aime également la peinture, la sculpture, la pyrogravure, gravure sur verre, et toutes autres activités artistiques mais aussi l'informatique qui est ma formation.

Je passe à chaque fois d'une activité à l'autre sans jamais me fixer sur une activité. Je n'ai pas encore trouver celle qui surpasse et de loin les autres. Celle que je voudrais faire jusqu'à la fin de mes jours, celle sans laquelle je ne peux pas vivre, celle qui me donne envie de me lever le matin...

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Message par thierry73 Mar 24 Avr 2012 - 17:35

"Je n'ai pas encore trouvé celle qui surpasse et de loin les autres. Celle que je voudrais faire jusqu'à la fin de mes jours, celle sans laquelle je ne peux pas vivre, celle qui me donne envie de me lever le matin... "

Et bien,voilà, c'est exactement comme ça que je vis l'écriture.
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Message par Elmoon Mar 24 Avr 2012 - 17:46

Betadream, va voir les topics sur les scanneurs/ses! Wink

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Message par Betadream Mar 24 Avr 2012 - 18:11

Oui Elmoon, lol j'ai déjà regardé je sais que c'est ce que je suis. j'ai toujours envie de tout essayer, dès que je vois un reportage sur quelque chose jme dis "tiens faut que j'essaye ça" et dès que j'ai réussi je passe à autre chose. je ne m'attarde jamais sur quelque chose que je sais faire, mais en général j'y reviens au bout de quelques temps et je recommence comme ça avec tout.

C'est super agaçant d'être comme ça!

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Message par graymalkin Jeu 10 Mai 2012 - 14:28

Betadream a écrit:Je lance ce sujet car je ne le vois pas sur le forum, j'espère toutefois être dans la bonne section.

Si je pose cette question de compatibilité c'est parce que personnellement, j'adore écrire. Comme beaucoup j'ai commencé par des poêmes car court et donc réalisable rapidement.
J'ai ensuite tenté les nouvelles, du moins un concours ou j'ai été publié avec une dizaines d'autres auteurs anonymes.
Et puis vient le temps du roman, 4 ou 5 déjà, et tous inachevé.

J'aime écrire, inventé, surprendre par mes idées abracadabrante sur le domaine de l'ésotérique mais voilà impossible d'écrire un roman car trop d'idées surviennent alors que j'en suis des fois qu'au 3ème chapitre. Et donc à chaque fois j'en recommence un autre.

J'aimerais tant en faire mon métier.

Ma question est donc "est-ce vraiment compatible" ?
Est-ce que certains zèbre sont écrivain? Si vous en connaissez bien sûr...
J'ai cherché un peu sur le net mais on ne trouve pas grand chose, mis à part des scanneur écrivain, mais est-ce qu'un scanneur est automatiquement un zèbre !!!



pourquoi pas !
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Message par Benjamin Jeu 10 Mai 2012 - 14:50

perso j'ai fini et publié deux romans Smile. Par contre, je les écris comme je le ferais pour des nouvelles, et je ne crée jamais de plan. Chaque fois que j'ai voulu formaliser l'histoire par écrit, j'ai tourné autour du pot pendant des jours, des semaines, avant de laisser tomber le filet de sécurité et de me lancer dans l'aventure sans plan.

Je connais aussi un autre membre du forum qui écrit et publie. Donc, ce n'est a priori pas incompatible.
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Message par thierry73 Jeu 10 Mai 2012 - 16:03

Je travaille de la même façon que Benjamin. Pas de plan mais l'intuition et bien plus encore, que l'histoire finisse par avoir sa propre vie et qu'elle m'emmène là où elle doit aller. J'ai huit romans achevés, deux publiés, un neuvième en cours. Je travaille quotidiennement, la nuit la plupart du temps. J'ai besoin du silence.
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Message par Betadream Jeu 10 Mai 2012 - 20:38

Benjamin, c'est vrai que je fonctionne de la meme façon. Faire des plans ne m'aident pas bien au contraire, j'ai tendance à stagner, et lacher l'affaire pour faire autre chose.
Je pense que le tout est de savoir sur quoi écrire. J'ai l'impression que le plus dur est de trouver l'idée car je me lasse vite a chaque nouvelle idée. J'ai l'impression de ne pas avoir assez de matière pour en faire quelque chose de correcte.

En même rien ne me parait correcte, et quand ce n'est pas parfait je laisse aussi tomber.
Pas facile !

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Message par Lilas Sam 2 Juin 2012 - 15:40

Bonjour à tous,
Je suis nouvelle sur le forum mais le titre de cette discussion m'a interpellée et j'ai eu une envie farouche d'y répondre. C'est d'ailleurs ce qui m'a poussée à me présenter enfin !

Donc ma réponse est : OUI !!!

OK, c'est un peu succinct, mais c'est ce que j'ai ressenti.
Je ne suis pas vraiment zèbre (enfin, pas sûre de l'être en tout cas).
Pas vraiment écrivain non plus : j'écris des poèmes, je suis en phase de correction d'un premier roman, d'écriture d'un second, mais je n'ai jamais rien publié, jamais rien essayé de publier, je n'ose pas.

En tout cas, je ne vois pas en quoi être zèbre pourrait empêcher d'être écrivain, bien au contraire. Le goût des mots, de la lecture, de l'écriture, des idées à foison... y a tout ce qu'il faut.

Bien sûr, il faut canaliser un peu : j'ai réussi à mettre un point à mon roman après qu'une personne très perspicace m'aie conseillé de faire un cycle en plusieurs tomes. Parce qu'un plan de départ, c'est bien beau, mais comment ne pas intégrer telle pensée qui s'impose, tel personnage qui surgit et que je ne peux pas abandonner, tel évènement qu'il a vécu, et qui permet de mieux comprendre sa personnalité, que je ne peux pas occulter sans le priver d'une part de lui-même.
J'ai lu certaines des réponses et ai pensé "mais oui c'est ça".
Il y a un lien étonnant qui me lie à mes personnages, comme s'ils avaient une existence propre et qu'ils me laissaient les découvrir peu à peu. J'ai souvent l'impression d'être à la fois auteur et lecteur, de découvrir le fil au fur et à mesure que je l'écris, parfois même après, à la relecture.

Mais je n'ai jamais écrit avec l'idée d'être publiée. C'est simplement pour moi une réponse à un besoin, sûrement aussi un moyen de façonner un peu la réalité à ma guise, d'échapper au réel pour me plonger dans un univers où rien ne se passe sans que je puisse avoir le contrôle dessus.

Je suis très fière aujourd'hui d'être arrivée au bout (du tome 1 j'entends, et en relisant je réécris encore pas mal de choses), car je ne compte pas le nombre de bout de débuts de projets que j'ai laissé tombé en cours de route, y compris et surtout des nouvelles d'ailleurs.
Je crois que j'ai le problème inverse de Betadream, je n'arrive pas à faire court. Je n'arrive pas à trouver une chute, une fin. Mon plaisir est plutôt d'explorer, de partager un moment de vie avec mon ou mes personnages, d'essayer de les comprendre intimement, et l'action générale n'est souvent qu'un prétexte à cela.

Au final, je doute souvent aussi (voire toujours), de la qualité et de l'intérêt de ce que j'écris, mais ce n'est pas grave : ça ne fait de tort à personne et ça garde quoi qu'il en soit cette qualité qu'aucune critique ne peut lui enlever : ça a au moins le mérite d'avoir été écrit.

Et je souhaite bonne inspiration et plume légère à tous les Zécrivains de ce site.
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Message par Elmoon Lun 4 Juin 2012 - 20:55

Salut Lilas et bienvenue geek
Je me retrouve dans la plupart des faits énoncés, et les grandes questions sur "être écrivain" ou non... (et quant à être "zèbre écrivain" ça se complique...)
Enfin bref.
Les tomes, c'est l'idéal pour diviser les pavés (moi = de même). Tu écris de la science fiction?
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Message par siamois93 Lun 4 Juin 2012 - 21:58

Ca a peut-être été posé, mais être écrivain est-ce que cela veut dire en vivre et être reconnu socialement comme écrivain ? Ou on peu simplement écrire sans chercher à vendre ?
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Message par Lilas Mar 5 Juin 2012 - 11:42

Elmoon a écrit:Salut Lilas et bienvenue geek
Je me retrouve dans la plupart des faits énoncés, et les grandes questions sur "être écrivain" ou non... (et quant à être "zèbre écrivain" ça se complique...)
Enfin bref.
Les tomes, c'est l'idéal pour diviser les pavés (moi = de même). Tu écris de la science fiction?

Merci de ton accueil Elmoon.
En ce qui concerne mon roman à tomes, c'est plutôt de la fantasy, genre qui s'y prête plutôt bien heureusement.
Mais j'en ai aussi entamé un second beaucoup plus réaliste dans le style "voyage initiatique à la recherche de soi".
Tout un programme Wink
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Message par Elmoon Mar 5 Juin 2012 - 11:50

Et vaste! Bonne écriture et bonne inspiration! Very Happy
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Message par Lilas Mar 5 Juin 2012 - 12:08

siamois93 a écrit:Ca a peut-être été posé, mais être écrivain est-ce que cela veut dire en vivre et être reconnu socialement comme écrivain ? Ou on peu simplement écrire sans chercher à vendre ?

Excellente question que je me suis posée bien souvent.

D'après mon inséparable ami le dictionnaire (j'adore les dicos), est écrivain celui qui compose une œuvre littéraire. Du coup, pas besoin d'en vivre, de vendre, ni même d'être édité ou lu.

D'après mon ressenti personnel et ma façon de me percevoir, je pense que même si j'étais éditée, reconnue, etc. je ne me considérerais toujours pas écrivain, et je trouverai des tas de bonnes excuses pour le justifier (ce n'est pas de la vraie littérature, c'est juste un coup de chance, je n'ai aucun talent comparé à...)



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Message par Betadream Mer 11 Juil 2012 - 13:51

Lilas, je suis pareille sur ce point. Moi je trouve que je n'écris pas bien, mais en même temps j'ai toujours essayer de faire comme les autres, faire ce qui se vends mais ce que j'aime. Je me suis totalement perdu là dedans.
Aujourd'hui j'ai décidé de ne faire que ce que j'aime, et bizzarrement c'est plus facile d'aller au bout. J'ai commencer un petit livre sur un sujet d'actualité et c'est tellement simple d'écrire là dessus que je fait 10 pages par jours. Moi qui voulais qu'il ne soit pas long.

Je pense que le plus dur c'est ça, trouver sur quoi écrire. J'ai lu une phrase sur un site ou blog je ne sais plus : avant on disait "on écrit sur ce que l'on sait" mais aujourd'hui "on peut écrire sur ce que l'on aime". Et bien je ne suis pas convaincu.

Vous en pensez quoi?

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Message par Doinel Ven 20 Juil 2012 - 17:45


Je vous envie!

Moi, j'aimerais être écrivain mais je m'en sens totalement incapable. J'ai l'impression que donner vie à des personnages, créer une histoire, est totalement au dessus de mes capacités. Ne parlons pas de style, je ne sais pas écrire.

Je n'ai jamais écrit un poême de ma vie. Jamais la moindre nouvelle, même juste pour moi.

J'ai l'impression d'être face à un monde qui me fascine mais dont je n'ai pas la clé.

Pour beaucoup la question est de savoir s'ils ont du talent ou non. Moi, je n'en suis même pas à ce stade de douter d'un écrit. Il n'y en a pas. Il ne peut y en avoir.

Suis je le seul ici?
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Message par Betadream Sam 21 Juil 2012 - 14:21

[quote="Doinel"]

Moi, j'aimerais être écrivain mais je m'en sens totalement incapable. J'ai l'impression que donner vie à des personnages, créer une histoire, est totalement au dessus de mes capacités. Ne parlons pas de style, je ne sais pas écrire.

quote]

Idem pour moi, j'ai essayer d'écrire des livres roman, mais pour moi les personnages c'est ingérable. Je ne parviens pas à leur donner vie. Je ne parle même pas de mon style d'écriture, je veux toujours aller trop vite. Si je dois écrire 10 phrases alors qu'une suffirait je ne vais pas m'éterniser. Alors qu'il le faudrait. Le soucis, j'écrivais pour des journaux régionaux, et pour les développés il fallait ajouter des mots (soudainement, en effet, il est vrai...) histoire d'atteindre les 30 lignes. Mais l'écriture journalistique c'est aller droit au but pour ne pas faire fuir le lecteur. Je pense que j'ai dut garder cette façon d'écrire. J'ai donc écrit un petit livre sur de l'information, il ne fait que 20 pages au format A4, mais c'est un petit livre explicatif "droit au but" sans passer "par 4 chemin". Je verrais bien si ça se vend.

Tiens d'ailleurs si quelqu'un est très bon en français, j'aurais bien besoin d'une relecture avant de le mettre en vente.

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Message par Doinel Sam 21 Juil 2012 - 14:54


Je me retrouve entièrement sur l'aspect "économie de mots".

J'essaie toujours d'éliminer toute fioriture, redondance, ambiguité, lyrisme, développement inutile à mon sens, ce qui pourrait être perçu comme coquetterie...

Le plus beau compliment que j'ai reçu pendant ma scolarité: "Vous avez l'art de dire beaucoup de choses en peu de mots".
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Message par Betadream Sam 21 Juil 2012 - 19:39

J'aime cette façon de voir les choses : l'art de dire beaucoup en peu de mots.
Il faut que je retienne ça. Je pense qu'en utilisant cette faculté à bon escient ils est possible de faire de grandes choses.
On est pas obligé de pondre un pavet pour une explication qui tiendrait en une dizaine de page.

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