Syndrome du Docteur House
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Syndrome du Docteur House
Bonjour à tous,
Toute fraîche sur ce forum, je m'aventure ici car je fais face à une situation inédite pour moi : récemment "zébrotestée", j'ai vu ma dernière relation (disons sentimentale) se terminer tout comme la toute première que j'ai vécue.
J'ose une analogie qui est assez juste par rapport à la réalité que je vis, et c'est quelque chose que j'appellerai ici syndrome du Docteur House pour être facilement comprise.
Dans mes relations sentimentales, je suis constamment le même schéma. Disons que je semble toujours profondément insupportable au premier abord, comme agacée par tout et ce certainement parce que je le suis. Je vous le fais en court, moi semblant hautaine, désobligeante, voire agressive, mais tour à tour également loufoque, un peu dingo, brillante, super brillante, puis de nouveau agressive (en ton mais jamais en actes), agacée, désobligeante, méprisante, puis brillante, sensible, et de suite après agacée, irritée...
Je m'attache peu, voire jamais : je sais que je ne suis tombée amoureuse que d'0,75 personne.
Mon idéal est de type Lisa Cudy : un homme brillant, démesurément patient, d'une douceur toujours rare, prêt à attendre des mois avant un signe d’accalmie de ma part. S'en suit une relation de plusieurs mois très intense, faite d'une complicité hors normes et d'une satisfaction intellectuelle presque atteinte. Puis pulsion morbide de ma part et je fous à nouveau tout en l'air. Comme si le bonheur ne devait pas être pour moi.
Il y a quelques jours je suis tombée tout à fait par hasard sur un mini-reportage montrant une relation amoureuse entre 2 zèbres et le jeune homme du couple collait beaucoup à ce pattern.
Je cherche à savoir si d'autres personnes que moi vivent la même chose. Je serais rassurée de lire des femmes, même si j'aimerais surtout que l'on me réponde peu importe le genre.
Toute fraîche sur ce forum, je m'aventure ici car je fais face à une situation inédite pour moi : récemment "zébrotestée", j'ai vu ma dernière relation (disons sentimentale) se terminer tout comme la toute première que j'ai vécue.
J'ose une analogie qui est assez juste par rapport à la réalité que je vis, et c'est quelque chose que j'appellerai ici syndrome du Docteur House pour être facilement comprise.
Dans mes relations sentimentales, je suis constamment le même schéma. Disons que je semble toujours profondément insupportable au premier abord, comme agacée par tout et ce certainement parce que je le suis. Je vous le fais en court, moi semblant hautaine, désobligeante, voire agressive, mais tour à tour également loufoque, un peu dingo, brillante, super brillante, puis de nouveau agressive (en ton mais jamais en actes), agacée, désobligeante, méprisante, puis brillante, sensible, et de suite après agacée, irritée...
Je m'attache peu, voire jamais : je sais que je ne suis tombée amoureuse que d'0,75 personne.
Mon idéal est de type Lisa Cudy : un homme brillant, démesurément patient, d'une douceur toujours rare, prêt à attendre des mois avant un signe d’accalmie de ma part. S'en suit une relation de plusieurs mois très intense, faite d'une complicité hors normes et d'une satisfaction intellectuelle presque atteinte. Puis pulsion morbide de ma part et je fous à nouveau tout en l'air. Comme si le bonheur ne devait pas être pour moi.
Il y a quelques jours je suis tombée tout à fait par hasard sur un mini-reportage montrant une relation amoureuse entre 2 zèbres et le jeune homme du couple collait beaucoup à ce pattern.
Je cherche à savoir si d'autres personnes que moi vivent la même chose. Je serais rassurée de lire des femmes, même si j'aimerais surtout que l'on me réponde peu importe le genre.
Cassandre-ah- Messages : 18
Date d'inscription : 11/02/2018
Age : 31
Localisation : Paris
Re: Syndrome du Docteur House
J'ai déjà vu ce schéma chez certaines personnes.
Les cas que j'ai observés, ressemblaient beaucoup à une idéalisation de la relation sentimentale et du vécu qui en découle. Quand tout roule, ces personnes sont aux anges, mais dans les moments incontournables où ça ne roule pas, ça part en vrille.
Ce n'est peut-être pas ton cas, je voulais juste te faire part d'observations.
Les cas que j'ai observés, ressemblaient beaucoup à une idéalisation de la relation sentimentale et du vécu qui en découle. Quand tout roule, ces personnes sont aux anges, mais dans les moments incontournables où ça ne roule pas, ça part en vrille.
Ce n'est peut-être pas ton cas, je voulais juste te faire part d'observations.
holokian- Messages : 605
Date d'inscription : 11/02/2018
Age : 47
Re: Syndrome du Docteur House
Bonsoir holokian, ça me fait toujours plaisir de te lire.
Je n'idéalise pas la vie sentimentale, de mon côté même dans les périodes où ça va, ça ne va pas vraiment pour l'autre qui guette le moment où je vais redevenir imprévisible.
En résumé, pour les rares élus qui passent le cap de l'intimité, je suis épuisante d'intellect et de déséquilibre, pour le reste du monde, je suis une sorte de "connard" constamment agacé au féminin.
Je n'idéalise pas la vie sentimentale, de mon côté même dans les périodes où ça va, ça ne va pas vraiment pour l'autre qui guette le moment où je vais redevenir imprévisible.
En résumé, pour les rares élus qui passent le cap de l'intimité, je suis épuisante d'intellect et de déséquilibre, pour le reste du monde, je suis une sorte de "connard" constamment agacé au féminin.
Cassandre-ah- Messages : 18
Date d'inscription : 11/02/2018
Age : 31
Localisation : Paris
Re: Syndrome du Docteur House
Bonsoir,
Pourrais-tu détailler le rapprochement que tu fais avec les personnalités et leurs liens dans la série par rapport à ce que tu vis, stp ? J'ai vu la série de nombreuses fois, si tu détaillais je verrais mieux à quoi tu fais référence.
Pourrais-tu détailler le rapprochement que tu fais avec les personnalités et leurs liens dans la série par rapport à ce que tu vis, stp ? J'ai vu la série de nombreuses fois, si tu détaillais je verrais mieux à quoi tu fais référence.
Invité- Invité
Re: Syndrome du Docteur House
Merci Cassandre-ah, c'est très gentil ce que tu me dis
L'agacement permanent, j'ai pu observer ça chez certaines personnes douées. Tout est trop facile et évident, et elles ont du mal à comprendre que ce n'est pas le cas pour les autres. Mais ça ne les empêche pas d'avoir au fond une vraie gentillesse.
L'agacement permanent, j'ai pu observer ça chez certaines personnes douées. Tout est trop facile et évident, et elles ont du mal à comprendre que ce n'est pas le cas pour les autres. Mais ça ne les empêche pas d'avoir au fond une vraie gentillesse.
holokian- Messages : 605
Date d'inscription : 11/02/2018
Age : 47
Re: Syndrome du Docteur House
À la saison 7, House se met en couple avec Cuddy, et il est genre pot de glue, il reste égoïste sur certains aspects pour ne pas démentir sa réputation de narcissique incurable, néanmoins les épisodes de cette saison sont truffés de questionnements de House et de manœuvres loufoques en lien avec sa peur de l'abandon.
House qui drague Cuddy --> sale gosse, genre je te tire les couettes
House sur le point de se mettre avec Cuddy, il la prévient qu'il est le pire des paumés
House avec Cuddy --> il est plus mièvre que jamais, c'est Cuddy qui le rappelle à la réalité sans cesse, lui il veut copuler, jouer aux jeux vidéo, jouer accessoirement avec la vie de ses patients...
La rupture est aussi en lien avec sa peur de l'abandon.
Quand il déconne à plein tube, comme dans l'épisode où il commande chinois et ne retrouve pas toute la monnaie, c'est en fait pour rattrapper sa boulette enfantine (exemple: avoir voulu laisser la gamine de Cuddy à Wilson pour jouer les misanthropes), et donc pour ne pas se faire larguer.
Je me souviens, le summum de la dégoulinade de sentiments : House qui explique qu'étant amoureux il est moins bon médecin et que plus de gens vont mourir mais qu'elle en vaut la peine. ULTRA POT DE GLUE.
Ça doit être à la saison 6 que les scénaristes tricotent des intrigues pour bien faire comprendre que House a toujours été (depuis la fac) amoureux de Cuddy (il lui avoue à un bal costumé).
Même schéma avec l'avocate dans la première et deuxième saison (si je me souviens bien) : il la taquine tant qu'il veut être en couple avec, mais il refuse finalement quand elle cède car il a peur que leur relation se produise comme précédemment et que tout le monde souffre. Elle veut cette relation, lui freine des quatre fers par excès de sensibilité pour elle (car il se sait égoïste), ou par peur d'une prochaine séparation, ou encore pour favoriser son actuel mari qui lutte pour la récupérer. Il est tout sauf détaché. En amour, il a comme des phobies d'impulsions : il a peur de tout perdre par sa faute. Parfois il renonce à une relation par anticipation de cette souffrance. C'est pourquoi il s'en tient aux call girls la plus grande partie de la série.
Dans un épisode, Wilson fait la morale à l'avocate pour lui rappeler combien House a souffert à leur rupture.
Toute la série joue sur cette contradiction : en apparence c'est un salaud, mais à y voir de plus près c'est un petit cœur sensible.
Dans le premier paragraphe que je cite, tu fais référence à tes capacités intellectuelles qui fluctuent au cours de la relation. Je suppose que le must c'est quand tu t'observes brillante. Dans le second paragraphe, tu mentionnes que la relation n'a jamais été totalement satisfaisante sur le plan intellectuel.
Vraisemblablement, tu souhaites que ton partenaire soit un intellectuel à ta mesure. Sauf que si j'en crois l'adage populaire qui dit qu'être amoureux c'est être idiots à deux, eh bien ce n'est pas ce que tu recherches (l'amour).
Si tu souhaites un partenaire patient et supportant que tu sois longtemps hautaine et tempétueuse, je comprends la comparaison avec House, mais il est imbuvable pour se protéger des élans de son petit cœur fragile dans le but d'avorter les relations avant qu'elles n'existent.
House qui drague Cuddy --> sale gosse, genre je te tire les couettes
House sur le point de se mettre avec Cuddy, il la prévient qu'il est le pire des paumés
House avec Cuddy --> il est plus mièvre que jamais, c'est Cuddy qui le rappelle à la réalité sans cesse, lui il veut copuler, jouer aux jeux vidéo, jouer accessoirement avec la vie de ses patients...
La rupture est aussi en lien avec sa peur de l'abandon.
Quand il déconne à plein tube, comme dans l'épisode où il commande chinois et ne retrouve pas toute la monnaie, c'est en fait pour rattrapper sa boulette enfantine (exemple: avoir voulu laisser la gamine de Cuddy à Wilson pour jouer les misanthropes), et donc pour ne pas se faire larguer.
Je me souviens, le summum de la dégoulinade de sentiments : House qui explique qu'étant amoureux il est moins bon médecin et que plus de gens vont mourir mais qu'elle en vaut la peine. ULTRA POT DE GLUE.
Ça doit être à la saison 6 que les scénaristes tricotent des intrigues pour bien faire comprendre que House a toujours été (depuis la fac) amoureux de Cuddy (il lui avoue à un bal costumé).
Même schéma avec l'avocate dans la première et deuxième saison (si je me souviens bien) : il la taquine tant qu'il veut être en couple avec, mais il refuse finalement quand elle cède car il a peur que leur relation se produise comme précédemment et que tout le monde souffre. Elle veut cette relation, lui freine des quatre fers par excès de sensibilité pour elle (car il se sait égoïste), ou par peur d'une prochaine séparation, ou encore pour favoriser son actuel mari qui lutte pour la récupérer. Il est tout sauf détaché. En amour, il a comme des phobies d'impulsions : il a peur de tout perdre par sa faute. Parfois il renonce à une relation par anticipation de cette souffrance. C'est pourquoi il s'en tient aux call girls la plus grande partie de la série.
Dans un épisode, Wilson fait la morale à l'avocate pour lui rappeler combien House a souffert à leur rupture.
Toute la série joue sur cette contradiction : en apparence c'est un salaud, mais à y voir de plus près c'est un petit cœur sensible.
Cassandre-ah a écrit:Dans mes relations sentimentales, je suis constamment le même schéma. Disons que je semble toujours profondément insupportable au premier abord, comme agacée par tout et ce certainement parce que je le suis. Je vous le fais en court, moi semblant hautaine, désobligeante, voire agressive, mais tour à tour également loufoque, un peu dingo, brillante, super brillante, puis de nouveau agressive (en ton mais jamais en actes), agacée, désobligeante, méprisante, puis brillante, sensible, et de suite après agacée, irritée...
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Mon idéal est de type Lisa Cudy : un homme brillant, démesurément patient, d'une douceur toujours rare, prêt à attendre des mois avant un signe d’accalmie de ma part. S'en suit une relation de plusieurs mois très intense, faite d'une complicité hors normes et d'une satisfaction intellectuelle presque atteinte. Puis pulsion morbide de ma part et je fous à nouveau tout en l'air. Comme si le bonheur ne devait pas être pour moi.
Dans le premier paragraphe que je cite, tu fais référence à tes capacités intellectuelles qui fluctuent au cours de la relation. Je suppose que le must c'est quand tu t'observes brillante. Dans le second paragraphe, tu mentionnes que la relation n'a jamais été totalement satisfaisante sur le plan intellectuel.
Vraisemblablement, tu souhaites que ton partenaire soit un intellectuel à ta mesure. Sauf que si j'en crois l'adage populaire qui dit qu'être amoureux c'est être idiots à deux, eh bien ce n'est pas ce que tu recherches (l'amour).
Si tu souhaites un partenaire patient et supportant que tu sois longtemps hautaine et tempétueuse, je comprends la comparaison avec House, mais il est imbuvable pour se protéger des élans de son petit cœur fragile dans le but d'avorter les relations avant qu'elles n'existent.
Invité- Invité
Re: Syndrome du Docteur House
Bonjour Cassandre-ah
Je crois que nous anticipons tellement toutes les situations en général, que la probable souffrance d'une relation sentimentale ratée est à tel point insupportable que nos réactions sont disproportionnées. Pour se protéger, on va soit s'engluer dans des relations "perdues d'avance" avec des personnes que l'on ne supportera pas (je l'ai fait un temps). Soit nous pratiquons une autre forme d'auto-sabotage en ayant un comportement imprévisible tel que tu le décris.
Se rajoute le problème que faisant partie d'une minorité, il est nous est encore plus difficile de rencontrer un "drôle de zèbre" potentiellement à la hauteur de nos espérances, parce qu'il faut bien s'avouer que nous mettons la barre haute. Ensuite nous sommes souvent des idéalistes qui ne peuvent supporter l'idée d'une relation "ordinaire", dont le quotidien nous donne des sueurs froides. Parce que nous, on attends les roulements de tambour et les clairons qui sonnent...et oh déception, ce n'est que "ça" ? où sont passés les violons ?
Et ton analogie avec la série du Dr House est très appropriée, car l'on y voit deux adultes intellectuellement brillants, se montrer incapables de réussir une relation sentimentale sereine. Mais il ne faut pas oublier que réussir à être heureux et vivre en couple est un défi permanent et ce, quel que soit notre niveau intellectuel...mais on peut au moins se servir de nos atouts pour comprendre et ne pas reproduire nos dysfonctionnements !
Je crois que nous anticipons tellement toutes les situations en général, que la probable souffrance d'une relation sentimentale ratée est à tel point insupportable que nos réactions sont disproportionnées. Pour se protéger, on va soit s'engluer dans des relations "perdues d'avance" avec des personnes que l'on ne supportera pas (je l'ai fait un temps). Soit nous pratiquons une autre forme d'auto-sabotage en ayant un comportement imprévisible tel que tu le décris.
Se rajoute le problème que faisant partie d'une minorité, il est nous est encore plus difficile de rencontrer un "drôle de zèbre" potentiellement à la hauteur de nos espérances, parce qu'il faut bien s'avouer que nous mettons la barre haute. Ensuite nous sommes souvent des idéalistes qui ne peuvent supporter l'idée d'une relation "ordinaire", dont le quotidien nous donne des sueurs froides. Parce que nous, on attends les roulements de tambour et les clairons qui sonnent...et oh déception, ce n'est que "ça" ? où sont passés les violons ?
Et ton analogie avec la série du Dr House est très appropriée, car l'on y voit deux adultes intellectuellement brillants, se montrer incapables de réussir une relation sentimentale sereine. Mais il ne faut pas oublier que réussir à être heureux et vivre en couple est un défi permanent et ce, quel que soit notre niveau intellectuel...mais on peut au moins se servir de nos atouts pour comprendre et ne pas reproduire nos dysfonctionnements !
Cherine- Messages : 26
Date d'inscription : 26/01/2018
Localisation : Avignon
Re: Syndrome du Docteur House
holokian a écrit:Merci Cassandre-ah, c'est très gentil ce que tu me dis
L'agacement permanent, j'ai pu observer ça chez certaines personnes douées. Tout est trop facile et évident, et elles ont du mal à comprendre que ce n'est pas le cas pour les autres. Mais ça ne les empêche pas d'avoir au fond une vraie gentillesse.
Tu ne m'as pas trop mal cernée sur ce coup-là holokian... Si seulement cela pouvait empêcher de devenir agressive par surdose d'agacement et de tout faire sauter en l'air.
A Aldryge : Aldryge, merci de ta réponse. Malheureusement, je suis très sérieusement angoissée par les réponses-fleuves... Ça tombe bien quand on est écrivain.
Je reconnais là un fan de la série et je te remercie pour cette recherche détaillée en réponse à ma question. Toutefois, j'ai pris le House le plus visible : le génie incompris, à la fois inspirant et épuisant son entourage proche et faisant foirer ses relations intimes (amicales ou autres). Et ça c'est tout moi, une pointe de génie en moins.
A Cherine : ton message me fait tellement de bien à lire... L'auto-sabotage est sans doute mon jeu truqué favori. Il y a sans doute une part de moi qui pense : plus je suis insupportable et dure à suivre et moins je veux mériter ce qui m'arrive de bien. Et enfin concernant ta remarque :
Cherine a écrit:Et ton analogie avec la série du Dr House est très appropriée, car l'on y voit deux adultes intellectuellement brillants, se montrer incapables de réussir une relation sentimentale sereine. Mais il ne faut pas oublier que réussir à être heureux et vivre en couple est un défi permanent et ce, quel que soit notre niveau intellectuel...mais on peut au moins se servir de nos atouts pour comprendre et ne pas reproduire nos dysfonctionnements !
... un deuxième grand bien me prend en te lisant. Cependant, j'oserais dire que les atouts dont on pourrait se gargariser des heures ne sont que peu de choses au vu de ce que la norme a formalisé dela notion de "couple". J'ai bien peu d'intérêt pour la chose, mais quand même : rencontrer des personnes incroyables et les rendre dingues au bout de quelques mois, ça me fait de la peine pour eux et dans ce jeu aux multiples inconnues, mes atouts de zèbre ne sont que prières offertes aux vents.
Cassandre-ah- Messages : 18
Date d'inscription : 11/02/2018
Age : 31
Localisation : Paris
Re: Syndrome du Docteur House
Il ne faut pas oublier que le couple est un concept culturel, au départ le mariage n'était qu'une tactique politique destinée à protéger un patrimoine, assurer une descendance, acquérir de nouvelles terres ou bien éviter un massacre entre catholiques et protestants, il n'y a qu'à relire l'histoire des rois de France (ou d'ailleurs).
Tout cela était très très loin de l'amour, la robe blanche, les petits fours et tout ce que l'on a brodé autour, depuis.
Ce n'est pas forcément être en couple qui permet à un individu de se sentir accompli et heureux de sa vie.
D'ailleurs, d'autre peuples se sont organisés autour d'une structure polygame. Bref c'est courir après une chimère que de s'imaginer que la clé du bonheur et de l'épanouissement, c'est le couple.
Ca peut l'être parfois, pour des notions de sécurité intérieure et parce qu'il y a un véritable amour, mais si une majorité de gens vivent en couple, ils ne font que se conformer à un schéma social imposé et sont beaucoup moins majoritaires à en retirer un quelconque épanouissement.
On en revient bien souvent à un arrangement, assorti d'excuses destinées à se faire croire que l'on a choisi sa vie : "Si je reste, c'est pour les enfants" (comme s'ils n'avaient rien vu) pour les vacances d'hiver au ski, pour pouvoir dire : mon mari à dit ceci, mon mari à fait cela...
Ce n'est qu'une hypothèse, mais peut être que tu sabotes tous tes départs de couple parce que tu sens confusément que ce n'est pas cela qui te convient. Ou parce que ce n'est pas le bon et que tu ne sais pas comment l'exprimer. Mais quand tu éprouveras vraiment l'amour vrai envers une personne, ton comportement changera parce que te feras tout pour sauvegarder ton bonheur. Je supposes que tu ne te sabotes pas forcément en tout domaine et que tu t'emploies à conserver ce que à quoi tu tiens vraiment.
Une immense partie de nos actes sont dictées par notre inconscient et si l'on souhaite comprendre consciemment comment il nous dirige, quelques questions intéressantes à se poser sont : de quoi ai-je peur ? quel bénéfice je retire de cette situation ? quels sont mes besoins ?
Bref des questions qui n'ont pas de rapport avec le fait de vivre seul ou en couple, mais avec l'amour, l'amour de soi et l'amour de l'autre.
Nous cherchons tous l'amour, mais nous n'avons pas tous besoin du même chemin pour l'éprouver.
Tout cela était très très loin de l'amour, la robe blanche, les petits fours et tout ce que l'on a brodé autour, depuis.
Ce n'est pas forcément être en couple qui permet à un individu de se sentir accompli et heureux de sa vie.
D'ailleurs, d'autre peuples se sont organisés autour d'une structure polygame. Bref c'est courir après une chimère que de s'imaginer que la clé du bonheur et de l'épanouissement, c'est le couple.
Ca peut l'être parfois, pour des notions de sécurité intérieure et parce qu'il y a un véritable amour, mais si une majorité de gens vivent en couple, ils ne font que se conformer à un schéma social imposé et sont beaucoup moins majoritaires à en retirer un quelconque épanouissement.
On en revient bien souvent à un arrangement, assorti d'excuses destinées à se faire croire que l'on a choisi sa vie : "Si je reste, c'est pour les enfants" (comme s'ils n'avaient rien vu) pour les vacances d'hiver au ski, pour pouvoir dire : mon mari à dit ceci, mon mari à fait cela...
Ce n'est qu'une hypothèse, mais peut être que tu sabotes tous tes départs de couple parce que tu sens confusément que ce n'est pas cela qui te convient. Ou parce que ce n'est pas le bon et que tu ne sais pas comment l'exprimer. Mais quand tu éprouveras vraiment l'amour vrai envers une personne, ton comportement changera parce que te feras tout pour sauvegarder ton bonheur. Je supposes que tu ne te sabotes pas forcément en tout domaine et que tu t'emploies à conserver ce que à quoi tu tiens vraiment.
Une immense partie de nos actes sont dictées par notre inconscient et si l'on souhaite comprendre consciemment comment il nous dirige, quelques questions intéressantes à se poser sont : de quoi ai-je peur ? quel bénéfice je retire de cette situation ? quels sont mes besoins ?
Bref des questions qui n'ont pas de rapport avec le fait de vivre seul ou en couple, mais avec l'amour, l'amour de soi et l'amour de l'autre.
Nous cherchons tous l'amour, mais nous n'avons pas tous besoin du même chemin pour l'éprouver.
Cherine- Messages : 26
Date d'inscription : 26/01/2018
Localisation : Avignon
Re: Syndrome du Docteur House
Cherine, ta vue économique du couple endiguée dans le patrimoine historique du schéma : j'ai des terres + je dois les léguer à la postérité = COUPLE et le rappel sur lequel je fonde tout mon prosélytisme, à savoir "Oubliez l'encouplement, vivez libres !" (pas vraiment populaire à ce jour).
A titre personnel, ce n'est pas le couple en soi mais la relation à l'autre, quelle qu'elle soit qui me pose problème, d'où mes efforts pour rendre un peu moins fou autour de moi.
Merci pour toutes vos réponses...
A titre personnel, ce n'est pas le couple en soi mais la relation à l'autre, quelle qu'elle soit qui me pose problème, d'où mes efforts pour rendre un peu moins fou autour de moi.
Merci pour toutes vos réponses...
Cassandre-ah- Messages : 18
Date d'inscription : 11/02/2018
Age : 31
Localisation : Paris
Re: Syndrome du Docteur House
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Dernière édition par Stitchette le Sam 17 Mar 2018 - 13:59, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Syndrome du Docteur House
Bonsoir Stitchette,
J'ai peu de zèbres dans mon entourage. Toutefois, en assimilant ma zébritude, j'ai compris que ma plus jeune sœur l'était également et ça ne m'a pas étonnée puisque nous sommes depuis toujours très intimes dans notre relation (les autres frérots et sœurrettes, on oublie). Et elle arrive à me suivre dans toutes mes excentricités.
Maintenant quand je me rapproche de quelqu'un, c'est souvent voire systématiquement ce que j'appelle avec beaucoup d'affection un "faux zèbre", c'est-à-dire quelqu'un de si sensible et de si intelligent que ç'en devient irrésistible. Mais l'intensité de la charge émotionnelle que je fais circuler autour de moi est souvent trop forte pour eux, d'où certains "drames".
En résumé, intime avec peu de zèbres (car peu autour de moi) et "zèbro-postulants" dans un second cercle d'itérations avec qui les montagnes russes sont légion...
J'ai peu de zèbres dans mon entourage. Toutefois, en assimilant ma zébritude, j'ai compris que ma plus jeune sœur l'était également et ça ne m'a pas étonnée puisque nous sommes depuis toujours très intimes dans notre relation (les autres frérots et sœurrettes, on oublie). Et elle arrive à me suivre dans toutes mes excentricités.
Maintenant quand je me rapproche de quelqu'un, c'est souvent voire systématiquement ce que j'appelle avec beaucoup d'affection un "faux zèbre", c'est-à-dire quelqu'un de si sensible et de si intelligent que ç'en devient irrésistible. Mais l'intensité de la charge émotionnelle que je fais circuler autour de moi est souvent trop forte pour eux, d'où certains "drames".
En résumé, intime avec peu de zèbres (car peu autour de moi) et "zèbro-postulants" dans un second cercle d'itérations avec qui les montagnes russes sont légion...
Cassandre-ah- Messages : 18
Date d'inscription : 11/02/2018
Age : 31
Localisation : Paris
Re: Syndrome du Docteur House
C'est drôle, je lis tous ces témoignages de zèbres aux relations tumultueuses et pour ma part, je n'ai jamais été comme ça dans mes différents couples (je suis un garçon) ! Je recherche la simplicité, la sincérité, la stabilité, la sérénité et la tendresse et je me comporte exactement de cette manière à chaque fois. Je suis assez tolérant vis-à-vis de l'autre à partir du moment où elle n'est pas agressive avec moi.
Il n'y a pas de jugement derrière ces questions, une simple curiosité. Qu'est-ce qui t'amène à "tout balancer" alors que tu te trouves avec un homme avec qui tu te sens bien ? Les relations imparfaites sont-elles nécessairement frustrantes à ton goût ? Le fait que la passion s'en aille, hormonalement parlant, inévitablement avec le temps n'est pas acceptable pour toi ?Cassandre-ah a écrit:Puis pulsion morbide de ma part et je fous à nouveau tout en l'air.
Théo- Messages : 243
Date d'inscription : 27/03/2011
Age : 37
Re: Syndrome du Docteur House
Bonsoir Théo,
Question passion, celle-ci est tenace puisque même obligée de rompre devant la force des choses, ce que tu appelles la passion et que je traduis par "le désir" reste pourtant parfois extrêmement vivace de nombreuses années durant... Sauf que plus personne n'y cède.
Question relation, comme dirait le personnage fictif de Juan Antonio (plusclichétumeursdanstouslesdomaines, mais cette seule phrase est tout à fait juste) dans "Vicky Cristina, Barcelona", "[Lui] et moi, ça marche et ça ne marche pas en même temps".
Le tout est fait de monts voluptueux et solaires dérapant dans des vallées plus abruptes et sanglantes sous couvert d'une alternance incessante.
Question passion, celle-ci est tenace puisque même obligée de rompre devant la force des choses, ce que tu appelles la passion et que je traduis par "le désir" reste pourtant parfois extrêmement vivace de nombreuses années durant... Sauf que plus personne n'y cède.
Question relation, comme dirait le personnage fictif de Juan Antonio (plusclichétumeursdanstouslesdomaines, mais cette seule phrase est tout à fait juste) dans "Vicky Cristina, Barcelona", "[Lui] et moi, ça marche et ça ne marche pas en même temps".
Le tout est fait de monts voluptueux et solaires dérapant dans des vallées plus abruptes et sanglantes sous couvert d'une alternance incessante.
Cassandre-ah- Messages : 18
Date d'inscription : 11/02/2018
Age : 31
Localisation : Paris
Re: Syndrome du Docteur House
Sacré paysage émotionnel ! Au moins, dans ton coeur, tu n'dois pas t'ennuyer !Cassandre-ah a écrit:Bonsoir Théo,
Question passion, celle-ci est tenace puisque même obligée de rompre devant la force des choses, ce que tu appelles la passion et que je traduis par "le désir" reste pourtant parfois extrêmement vivace de nombreuses années durant... Sauf que plus personne n'y cède.
Question relation, comme dirait le personnage fictif de Juan Antonio (plusclichétumeursdanstouslesdomaines, mais cette seule phrase est tout à fait juste) dans "Vicky Cristina, Barcelona", "[Lui] et moi, ça marche et ça ne marche pas en même temps".
Le tout est fait de monts voluptueux et solaires dérapant dans des vallées plus abruptes et sanglantes sous couvert d'une alternance incessante.
Vicky Cristina Barcelona, j'avais bien aimé ce film, je m'identifiais à l'époque aux problématiques existentielles de la personnage jouée par Cristina.
Mais quelque part, toute relation "marche et ne marche pas" en même temps, non ? Je ne peux pas imaginer une seule seconde une relation qui soit totalement parfaite chaque seconde qui passe. L'impossibilité me semble presque mathématique : les deux êtres en relation évoluent chaque seconde qui passe et ne peuvent pas évoluer de manière exactement harmonieuse l'un par rapport à l'autre chaque seconde qui passe. De plus la perfection est un concept infini et nous sommes des êtres finis, donc il y a toujours, inévitablement, quelque chose qui cloche ... Qu'est-ce qui fait que ton coeur ne parvient pas à se poser à l'aéroport du "fair enough" afin de te permettre de négocier avec la vie les conditions d'une sérénité durable ?
Théo- Messages : 243
Date d'inscription : 27/03/2011
Age : 37
Re: Syndrome du Docteur House
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Dernière édition par Stitchette le Sam 17 Mar 2018 - 14:00, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Syndrome du Docteur House
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Dernière édition par Stitchette le Sam 17 Mar 2018 - 14:00, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Syndrome du Docteur House
Le fait de pouvoir compter sur une personne (et qu'elle puisse compter sur moi) au long cours et la possibilité, peut-être un jour, de fonder une famille.Stitchette a écrit:J'aime la théorie et la logique dans ce que tu dis !
Si je peux me permettre, pourquoi vouloir à tout prix se poser à l'aéroport du "fair enough" ? Pourquoi ne pas apprécier les voyages forts en émotions (positives et négatives) ? Qu'apporte vraiment la sérénité ?
J'ai assez d'émotions fortes avec tout ce que je fais, et j'en ai assez ressenti par le passé dans mes différentes relations, donc maintenant je recherche du calme, de la complicité, de la patience mutuelle, ne pas me sentir obligé de "jouer un rôle" quand je suis avec une personne alors que je suis d'un naturel tranquille.
Et j'ai tendance à exprimer mes sentiments en "prenant soin" de l'autre, en lui préparant une tisane ou par des massages par exemple ...
Et puis, l'un n'empêche pas l'autre. Pour moi la sérénité est un écrin dans lequel des émotions intenses peuvent soudain exploser, via des surprises, des gestes inattendus ...
Théo- Messages : 243
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Re: Syndrome du Docteur House
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Dernière édition par Stitchette le Sam 17 Mar 2018 - 14:00, édité 1 fois
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Re: Syndrome du Docteur House
C'est peut-être là que je suis exigeant pour le coup : j'ai besoin d'être en même temps l'ami de la personne dont je suis amoureux, que ça soit un tout, que je puisse me sentir complètement moi même y compris dans mon côté tranquille quand je suis avec la personne !Stitchette a écrit:Pouvoir compter sur une personne se retrouve dans l'amitié, où je vois pour ma part plus de stabilité et de sérénité pour diverses raisons (notamment le fait que l'attirance physique soit ôtée de l'équation).
Je comprends beaucoup mieux quand il s'agit du désir de fonder une famille.
En fait pour être honnête le fait que les femmes craignent très souvent de "s'ennuyer" dans les relations amoureuses a tendance à rendre la chose quelque peu stressante de mon point de vue... Je me dis "mais qu'est-ce qu'il va bien falloir que je fasse pour que cette demoiselle ne s'ennuie pas en ma présence ?"Stitchette a écrit:Peut-être suis-je idéaliste, mais je ne crois pas que ces choses-là ne soient pas compatibles. J'ai aussi tendance à "prendre soin" de l'autre, mais je ne joue pas pour autant un rôle (et ne souhaite pas en jouer un). Et je pense que la complicité, la patiente, le respect... sont nécessaires dans une relation. Mais le "calme" est quelque chose que j'aurais tendance à trouver ennuyant. Je pense que si la relation a des bonnes bases et une certaine stabilité, il est possible d'éprouver des émotions fortes tout ayant une certaine sérénité.
Pour ne pas être "ennuyeux", j'ai besoin d'être d'abord en confiance ... C'est peut-être mon test, en fait : est-ce que cette femme est capable de m'accepter tel que je suis, c'est-à-dire, à première vue, calme, simple, direct, qui va à l'essentiel, de manière à ce qu'une fois sécurisé je puisse la surprendre ?
Ouups, j'suis en train de coloniser le fil de Cassandre-ah avec mes histoires ... sorry
Théo- Messages : 243
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Re: Syndrome du Docteur House
Mais je vous laisse disserter, nos lecteurs se feront à la chose et je vous dis à plus tard !
Cassandre-ah- Messages : 18
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Re: Syndrome du Docteur House
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Dernière édition par Stitchette le Sam 17 Mar 2018 - 14:00, édité 1 fois
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Re: Syndrome du Docteur House
Amusant ça. J'ai connu beaucoup de femmes qui, derrière ce terme d'"ennuyeux", cachaient des activités du genre aller en soirée, aller dans les foires faire des tours de manège, planifier en permanence plein d'activités, et qui quand je parlais, me disaient "tu t'prends trop la tête" . Ne pas s'ennuyer signifiait, selon leurs termes, BOUGER. Mais j'aime bien PARLER, moi ! Je comprends pas pourquoi les gens trouvent ça si fatiguant de parlerStitchette a écrit:De mon point de vue, être ennuyeux ne veut pas dire ne pas surprendre mais plutôt ne pas être curieux (et donc ne pas être intéressant ?), ne pas être ouvert d'esprit, ne pas avoir de conversation. Ce qui revient donc plutôt à traits de caractère qu'à des actions.
Pouvoir surprendre est bien sûr un plus, mais comme tu l'as dit, cela arrive plus tard, lorsque la relation repose sur des fondations solides
Théo- Messages : 243
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Re: Syndrome du Docteur House
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Dernière édition par Stitchette le Sam 17 Mar 2018 - 14:01, édité 1 fois
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Re: Syndrome du Docteur House
Ah c'est marrant je me retrouve un peu là-dedans. Je suis un bon mélange de goût pour l'inconnu et pour la vie tranquille / à long terme.
J'ai pas lancé le topic sur l'écriture improvisée pour rien, j'adore cette sensation de "surf" en quelque sorte.
J'ai pas lancé le topic sur l'écriture improvisée pour rien, j'adore cette sensation de "surf" en quelque sorte.
holokian- Messages : 605
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Re: Syndrome du Docteur House
Vraiment ? Je trouve que c'est plus simple de parler, t'as pas besoin de matériel ou de déplacer ton corps dans des endroits froids et qui sentent la cigarette T'as juste besoin de ... parler. Tu trouves pas toi ?Stitchette a écrit:C'est peut-être ce que cela veut dire pour beaucoup, mais j'ai de grandes tendances casanières... Et puis aller en soirée, c'est une chose. Pouvoir vraiment parler avec quelqu'un en est une autre, bien plus complexe de mon point de vue.
Théo- Messages : 243
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Re: Syndrome du Docteur House
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Dernière édition par Stitchette le Sam 17 Mar 2018 - 14:01, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Syndrome du Docteur House
Je suis super d'accord avec Théo ! Je sors d'une relation amoureuse ça fait déjà quelque temps, qui au final n'a pas duré plus de 3 ans (comment il disait l'autre déjà ? l'amour dure 3 ans...), mais ça commençait à ressembler à ce que j'attendais d'une relation (beaucoup plus qu'avec mon ex-mari, qui ne faisait plus rien avec moi, tirait la gueule à la maison et buvait des bières... j'ai été mariée 18 ans) - nous nous entendions très bien et avions les mêmes passions, les mêmes loisirs (les livres, le ciné, les séries, l'urbex, le street art, et ne pas voir de monde).
Je déteste la passion, que j'ai connue aussi : pour moi ce n'est qu'une affaire de possessivité. Je suis totalement fidèle, mais par choix, pas parce que je serais fliquée, ou contrainte. Ou alors, c'est "suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis". C'est juste... puéril.
Quand je suis en forme, l'amour, je le vois comme une coupe de champagne, enivrant juste ce qu'il faut, et pétillant (d'imagination, d'inventivité, de fantaisie). C'est ce que j'ymets mettais.
Je déteste la passion, que j'ai connue aussi : pour moi ce n'est qu'une affaire de possessivité. Je suis totalement fidèle, mais par choix, pas parce que je serais fliquée, ou contrainte. Ou alors, c'est "suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis". C'est juste... puéril.
Quand je suis en forme, l'amour, je le vois comme une coupe de champagne, enivrant juste ce qu'il faut, et pétillant (d'imagination, d'inventivité, de fantaisie). C'est ce que j'y
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Re: Syndrome du Docteur House
Mais on peut philosopher sur tout ! Par exemple on peut parler pendant trente minutes des raisons pour lesquelles mettre des mégots de cigarette dans un milieu réactionnel a permis de catalyser des réactions de chimie organique et abouti à une publication dans Journal of the American Chemical SocietyStitchette a écrit:Si c'est parler de façon inintéressante et pour ne rien dire, oui c'est plus simple. Mais aller à répétition dans un endroit qui pue la cigarette, est plein d'alcool et où ne s'entend pas parler... C'est surtout une manière de se cacher à mon avis.
Et puis, il n'y a pas tant que ça avec lesquels je peux tenir deux heures en ne faisant que discuter... Comme quoi, peut-être pas si simple
Je ne déteste pas la passion, je suis juste lucide sur sa nature. La passion est un outil biologique, issu de l'évolution, pour renforcer le lien entre l'homme et la femme le temps qu'un enfant soit capable de se mettre sur ses pieds (pour caricaturer grossièrement). La passion est animale, elle n'est pas rationnelle. C'est agréable de la vivre, mais quoi qu'il en soit elle finit par partir. Reste la relation humaine, et plus elle est profonde, pleine de sincérité, et plus elle dure et apporte une structure et une stabilité dans l'existence. On avance mieux à deux cerveaux qu'à un seul ...zebra sara a écrit:Je suis super d'accord avec Théo ! Je sors d'une relation amoureuse ça fait déjà quelque temps, qui au final n'a pas duré plus de 3 ans (comment il disait l'autre déjà ? l'amour dure 3 ans...), mais ça commençait à ressembler à ce que j'attendais d'une relation (beaucoup plus qu'avec mon ex-mari, qui ne faisait plus rien avec moi, tirait la gueule à la maison et buvait des bières... j'ai été mariée 18 ans) - nous nous entendions très bien et avions les mêmes passions, les mêmes loisirs (les livres, le ciné, les séries, l'urbex, le street art, et ne pas voir de monde).
Je déteste la passion, que j'ai connue aussi : pour moi ce n'est qu'une affaire de possessivité. Je suis totalement fidèle, mais par choix, pas parce que je serais fliquée, ou contrainte. Ou alors, c'est "suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis". C'est juste... puéril.
Quand je suis en forme, l'amour, je le vois comme une coupe de champagne, enivrant juste ce qu'il faut, et pétillant (d'imagination, d'inventivité, de fantaisie). C'est ce que j'y mets mettais.
Théo- Messages : 243
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Re: Syndrome du Docteur House
Oui, pardon, j'ai un peu interprété... Je trouvais ça beau ce que tu écrivais sur la sincérité et la stabilité.
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Re: Syndrome du Docteur House
Bin ... J'ai un rapport assez obsessionnel avec le réel. Et le réel de l'amour, c'est qu'il est intimement lié à l'évolution, donc à notre animalité. Et en même temps j'aimerais l'en extraire. Parce que si on va jusqu'au bout de la logique de la réalité de l'amour, on se sépare quand la passion se fâne et donc rien ne dure jamais. Il faut arriver à dépasser cette problématique biologique, et ça passe par une définition élargie de l'amour comme étant la construction de quelque chose de solide et de stable où on se dit la vérité, où on se respecte et où on fait preuve de tendresse l'un pour l'autre.
Théo- Messages : 243
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Re: Syndrome du Docteur House
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Re: Syndrome du Docteur House
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Dernière édition par Stitchette le Sam 17 Mar 2018 - 14:02, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Syndrome du Docteur House
En fin de compte, il faut savoir ce qu'on veut. Je pense que si tu veux pousser la logique de la passion jusqu'à sa dernière limite, le polyamour est la seule solution. Le couple monogame fait inévitablement face à la disparition de la passion, rien à faire.
Donc c'est soit on fait des compromis sur la passion, soit on est polyamoureux. Et je ne pourrais pas être poly perso, je souffrirais trop de ne pas bâtir une exclusivité avec l'autre parce que l'exclusivité a quelque chose de sécurisant et le tandem c'est tellement bien pour avancer dans la vie ...
Donc c'est soit on fait des compromis sur la passion, soit on est polyamoureux. Et je ne pourrais pas être poly perso, je souffrirais trop de ne pas bâtir une exclusivité avec l'autre parce que l'exclusivité a quelque chose de sécurisant et le tandem c'est tellement bien pour avancer dans la vie ...
Théo- Messages : 243
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Re: Syndrome du Docteur House
@Théo : moi non plus je ne pourrais pas, je n'aime qu'une personne à la fois. Avant, dans ma folle jeunesse, ça durait 10 mois maxi (pas exprès), et après, tout d'un coup 18 ans. Mais je n'aurais pas pu aimer 2 personnes en même temps. Et ça va paraître cliché, et mes filles ados me flingueraient si elles me voyaient écrire ça : je suis contente de voir un homme qui défende ça, parce que j'ai l'impression que les hommes sont souvent branchés poly amour.
@Stitchette : je serais mal placée pour en parler maintenant, vu que toute ma vie sentimentale me paraît un échec, mais on ne s'ennuie pas forcément avec la même personne. Parfois, se donner un cadre décuple la créativité. Un peu comme une consigne d'écriture dans un concours de nouvelles, quoi...
@Stitchette : je serais mal placée pour en parler maintenant, vu que toute ma vie sentimentale me paraît un échec, mais on ne s'ennuie pas forcément avec la même personne. Parfois, se donner un cadre décuple la créativité. Un peu comme une consigne d'écriture dans un concours de nouvelles, quoi...
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Re: Syndrome du Docteur House
Oh je ne défends rien, je pense vraiment qu'on a tous nos inclinations en fonction de notre tempérament et de son évolution avec le temps. Certain(e)s s'épanouissent vraiment dans le polyamour, j'ai rencontré plus de femmes que d'hommes adeptes d'ailleurs. All power to them!zebra sara a écrit:@Théo : moi non plus je ne pourrais pas, je n'aime qu'une personne à la fois. Avant, dans ma folle jeunesse, ça durait 10 mois maxi (pas exprès), et après, tout d'un coup 18 ans. Mais je n'aurais pas pu aimer 2 personnes en même temps. Et ça va paraître cliché, et mes filles ados me flingueraient si elles me voyaient écrire ça : je suis contente de voir un homme qui défende ça, parce que j'ai l'impression que les hommes sont souvent branchés poly amour.
Théo- Messages : 243
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Age : 37
Re: Syndrome du Docteur House
Comme quoi, c'était vraiment une idée reçue. J'ai tendance à généraliser à partir de mon expérience. Il faut dire que les gens que je connais ne disent peut-être pas tout de leur vie non plus...
Invité- Invité
Re: Syndrome du Docteur House
Je suis peut-être biaisé, parce que je tends à fréquenter plus de femmes que d'hommes, vas savoir pourquoi peut-être parce qu'elles sont en moyenne plus aimables si on se réfère aux traits du Big Five.zebra sara a écrit:Comme quoi, c'était vraiment une idée reçue. J'ai tendance à généraliser à partir de mon expérience. Il faut dire que les gens que je connais ne disent peut-être pas tout de leur vie non plus...
Théo- Messages : 243
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Re: Syndrome du Docteur House
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Re: Syndrome du Docteur House
C'est marrant, d'expérience j'ai tendance à vivre l'amour en mode "chill", comme en regardant l'émotion avec une certaine distance ... Je sais que le sentiment est animal et instinctif et donc j'ai pris pour habitude d'avoir une forme de distance face à lui et de simplement profiter du bonheur tel qu'il est quand il est là ... Ca limite les angoisses et les déceptions chez moiStitchette a écrit:Je suis d'accord, le tout est de trouver quelqu'un avec qui on ne s'ennuie pas justement !
Et puisque vous l'évoquez, j'ignore si je pourrais être polyamoureuse mais pour une raison différente de la vôtre : j'ai peur que ce soit trop d'émotions trop fortes en trop peu de temps. Quand je vois comment j'ai besoin de temps pour me remettre de certains échanges émotionnellement denses, j'ai du mal à imaginer que je pourrais contenir ce déferlement d'émotions.
Théo- Messages : 243
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Age : 37
Re: Syndrome du Docteur House
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Dernière édition par Stitchette le Sam 17 Mar 2018 - 14:02, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Syndrome du Docteur House
Hmm ... Disons qu'à chaque fois que je me suis laissé aveugler par les sentiments, ça m'est revenu dans la figure. Donc j'essaie de ne pas plaquer sur l'autre une projection de l'idéal que je m'en fais, et de l'accepter telle qu'elle est et d'essayer de la connaître et de la comprendre telle qu'elle est. AU contraire, je considère qu'il s'agit plus d'un enrichissement que d'une perteStitchette a écrit:Comment fais-tu cela ?
Je prends une approche décontractée, dans le sens où je profite de ce que je vis au moment où je le vis et tant que cela dure, mais de la à prendre de la distance... Et puis, est-ce qu'on n'y perd pas un peu ?
Théo- Messages : 243
Date d'inscription : 27/03/2011
Age : 37
Re: Syndrome du Docteur House
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Dernière édition par Stitchette le Sam 17 Mar 2018 - 14:02, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Syndrome du Docteur House
Très très gros égo, réfléchis avant d'agir
Zebretrange- Messages : 17
Date d'inscription : 05/02/2018
Age : 23
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