code d'honneur de zebra sara

Et... zebra sara: te laisse pas décourager par une saute d'humeur hein? Si tu désertes, on peut plus s'amuser, c'est dommage.

Au fait, @Mowa, j'ai mal vu tout à l'heure, ce n'était pas toi, c'était Kass qui a mis le rappel à l'ordre. Je t'ai demandé parce que tu avais le post juste au-dessus, mais effectivement, tu n'y étais pour rien.
Merci pour l'image ! Bah en fait, je ne fais pas un fil toute seule, je récupère de ma sensibilité mise à mal. Il y a des jours sans, et là c'est mal tombé, j'avais un RV difficile pour le boulot juste après. Au moins, ça m'a évité de m'énerver, c'est déjà ça. Mais je ne suis pas boudeuse, je reviendrai.

Moi ça me gêne pas de jouer ici en attendant!

suite de ton image

Une photo à moi, "volée" dans une maison donnant sur la rue, dans un village que j'aime beaucoup sur la côte basque, Socoa (près de Saint-Jean de Luz).

PS : @Mowa, si tu aimes les mosaïques, j'ai des photos de mosaïques anciennes. Il faut que je recherche le lieu et l'époque, c'est dans les Landes, le pan de mur d'un château.
J'aime aussi beaucoup les carreaux de faïence, surtout bleus : azulejos, Delft...

J'écoute la BO d'une série qui me fascine, et qui cadre bien avec mes préoccupations du moment :

Parc Güell - Barcelone - janvier 2012 - fin d'après midi


Mr Robot : top série !

Merci pour vos photos : @Patate j'aime beaucoup !
Et oui pour Mr Robot. Je crois qu'il reste une saison d'ailleurs.

abbaye d'Hastingues, Landes :

Tu n'es jamais venue voir les mosaïques romaines de St Sever, Sara ?
C'est un médecin qui les a faites installer dans sa maison, en plein cœur de ville.
Ma mère connaissait la madame, qui est restée veuve un long moment, et elle allait la voir, et pouvait en profiter. Désormais, il faut payer une visite.
J'ai jamais eu l'occasion d'y aller (c'est ouvert que l'été...) alors que c'est en face de chez mes parents.

(à côté de ça, on a une magnifique apocalypse, dans un musée tout pourrav, mais gratuit, quel dommage que ça ne soit pas valorisé)

Non, je n'ai pas fait beaucoup de tourisme dans les Landes. J'étais à 9 km de Bayonne, et j'ai gardé mes habitudes sur Bayonne et Anglet, où j'avais habité 15 ans, ou plus au sud sur la côte basque.
Ca donne envie ta description. Tu en as des photos ?

L'objet qui m'évoque un roman de Tolstoï, ou les Mémoires de Gorki ( ) :

Et pour les anges de @Stegos :

Tiens, un mini coming out : oui, j'adore Jean Ferrat, pour sa personnalité, ses idées, sa voix, les mélodies et les textes. C'est familial aussi, on l'écoutait beaucoup, et mon père, qui était militant communiste, lui ressemblait beaucoup. Son père a été déporté (mon grand-père aussi)...
Une chanson pas des plus connues : en fait, je n'aime pas forcément les chansons qui passaient à la radio (Oural Ouralou, par exemple) ; en revanche, je sais gré à Drucker d'avoir toujours eu le courage de l'inviter à un Spécial Ferrat régulièrement. C'était courageux de sa part.
Je suis contente également que Nuit et Brouillard soit au programme de 3e.

Et ce magnifique texte d'Aragon : je pourrais le revendiquer comme testament.
PS : pas de tristesse dans l'expression - je veux dire qu'il résume ma quête personnelle.



Épilogue

poème d’Aragon



Je me tiens sur le seuil de la vie et de la mort les yeux baissés les mains vides

Et la mer dont j'entends le bruit est une mer qui ne rend jamais ses noyés

Et l'on va disperser mon âme après moi vendre à l'encan mes rêves broyés

Voilà déjà que mes paroles sèchent comme une feuille à ma lèvre humide



J'écrirai ces vers à bras grands ouverts qu'on sente mon cœur quatre fois y battre

Quitte à en en mourir je dépasserai ma gorge et ma voix  mon souffle et mon chant

Je suis le faucheur ivre de faucher qu'on voit dévaster sa vie et son champ

Et tout haletant du temps qu'il y perd qui bat et rebat sa faux comme plâtre



J'ai choisi de donner à mes vers cette envergure de crucifixion

Et qu'en tombe au hasard la chance n'importe où sur moi le couteau des césures

Il me faut bien à la fin des fins atteindre une mesure à ma démesure

Pour à la taille de la réalité faire un manteau de mes fictions



Cette vie aura passée comme un grand château triste que tous les vents traversent

Les courants d'air claquent les portes et pourtant aucune chambre n'est fermée

Il s'y assied des inconnus pauvres et las  qui sait pourquoi certains armés

Les herbes ont poussé dans les fossés si bien qu'on ne peut plus baisser la herse



Dans cette demeure en tout cas anciens ou nouveaux nous ne sommes pas chez nous

Personne à coup sûr ne sait ce qui le mène ici tout peut-être n'est qu'un songe

Certains ont froid d'autres ont faim la plupart des gens ont un secret qui les ronge

De temps en temps passent des rois sans visage On se met devant eux à genoux



Quand j'étais jeune on me racontait que bientôt viendrait la victoire des anges

Ah comme j'y ai  cru comme j'y ai cru puis voilà que je suis devenu vieux

Le temps des jeunes gens leur est une mèche toujours retombant dans les yeux

Et ce qu'il en reste aux vieillards est trop lourd et trop court que pour eux le vent change



Ils s'interrogent sur l'essentiel sur ce qui vaut encore qu'on s'y voue

Ils voient le peu qu'ils ont fait parcourant ce chantier monstrueux qu'ils abandonnent

L'ombre préférée à la proie ô pauvre gens l'avenir qui n'est à personne

Petits qui jouez dans la rue enfants quelle pitié sans borne j'ai de vous



Je vois tout ce que vous avez devant vous de malheur de sang de lassitude

Vous aurez rien appris de nos illusions rien de nos faux pas compris

Nous ne vous aurons à rien servi vous devrez à votre tour payer le prix

Je vois se plier votre épaule A votre front je vois le pli des habitudes



Bien sûr vous me direz que c'est toujours comme cela mais justement

Songez à tous ceux qui mirent leurs doigts vivants leurs mains de chair dans l'engrenage

Pour que cela change et songez à ceux qui ne discutaient même pas leur cage

Est-ce qu'on peut avoir le droit au désespoir le droit de s'arrêter un moment



Et vienne un jour quand vous aurez sur vous le soleil insensé de la victoire

Rappelez-vous que nous avons aussi connu cela que d'autres sont montés

Arracher le drapeau de servitude à l'Acropole et qu'on les a jetés

Eux et leur gloire encore haletants dans la fosse commune de l'histoire



Songez qu'on n'arrête jamais de se battre et qu'avoir vaincu n'est trois fois rien

Et que tout est remis en cause du moment que l'homme de l'homme est comptable

Nous avons vu faire de grandes choses mais il y en eut d'épouvantables

Car il n'est pas toujours facile de savoir où est le mal où est le bien



Vous passerez par où nous passâmes naguère en vous je lis à livre ouvert

J'entends ce cœur qui bat en vous comme un cœur me semble-t-il en moi battait

Vous l'userez je sais comment et comment cette chose en vous s'éteint se tait

Comment l'automne se défarde et le silence autour d'une rose d'hiver



Je ne dis pas cela pour démoraliser Il faut regarder le néant

En face pour savoir triompher Le chant n'est pas moins beau quand il décline

Il faut savoir ailleurs l'entendre qui renaît comme l'écho dans les collines

Nous ne sommes pas seuls au monde à chanter et le drame est l'ensemble des chants



Le drame il faut savoir y tenir sa partie et même qu'une voix se taise

Sachez-le toujours le chœur profond reprend la phrase interrompue

Du moment que jusqu'au bout de lui-même le chanteur a fait ce qu'il a pu

Qu'importe si chemin faisant vous allez m'abandonner comme une hypothèse



Je vous laisse à mon tour comme le danseur qui se lève une dernière fois

Ne lui reprochez pas dans ses yeux s'il trahit déjà ce qu'il porte en lui d'ombre

Je ne peux plus vous faire d'autres cadeaux que ceux de cette lumière sombre

Hommes de demain soufflez sur les charbons

A vous dire ce que je vois

Et une autre encore, sur l'altruisme social, le souci du poète pour ses frères humains. C'est d'Aragon encore, et je trouve que Ferrat l'a chanté comme personne :



J'en ai tant vu qui s'en allèrent
Ils ne demandaient que du feu
Ils se contentaient de si peu
Ils avaient si peu de colère

J'entends leurs pas j'entends leurs voix
Qui disent des choses banales
Comme on en lit sur le journal
Comme on en dit le soir chez soi

Ce qu'on fait de vous hommes femmes
O pierre tendre tôt usée
Et vos apparences brisées
Vous regarder m'arrache l'âme

Les choses vont comme elles vont
De temps en temps la terre tremble
Le malheur au malheur ressemble
Il est profond profond profond

Vous voudriez au ciel bleu croire
Je le connais ce sentiment
J'y crois aussi moi par moments
Comme l'alouette au miroir

J'y crois parfois je vous l'avoue
A n'en pas croire mes oreilles
Ah je suis bien votre pareil
Ah je suis bien pareil à vous

A vous comme les grains de sable
Comme le sang toujours versé
Comme les doigts toujours blessés
Ah je suis bien votre semblable

J'aurais tant voulu vous aider
Vous qui semblez autres moi-même
Mais les mots qu'au vent noir je sème
Qui sait si vous les entendez

Tout se perd et rien ne vous touche
Ni mes paroles ni mes mains
Et vous passez votre chemin
Sans savoir ce que dit ma bouche

Votre enfer est pourtant le mien
Nous vivons sous le même règne
Et lorsque vous saignez je saigne
Et je meurs dans vos mêmes liens

Quelle heure est-il quel temps fait-il
J'aurai tant aimé cependant
Gagner pour vous pour moi perdant
Avoir été peut-être utile

C'est un rêve modeste et fou
Il aurait mieux valu se taire
Vous me mettrez avec en terre
Comme une étoile au fond du trou

Après cet entracte poésie d'Aragon, je reviens donner de rapides nouvelles : il me reste une semaine avant de reprendre (back to real life), et ma collègue, que j'ai enfin fait l'effort d'appeler, m'a donné de bonnes nouvelles du boulot. Je devais pouvoir raccrocher le 26 sans passer là-bas pour une hurluberlu.
J'avoue que je suis soulagée, car j'ai besoin de cette colonne vertébrale qu'est mon boulot, bien que j'aie avec lui un rapport d'amour/haine parfois difficile à gérer.
Mais je crois que j'avance, et commence à remettre en place quelques pièces du puzzle, pour redonner du sens - mon sens - à ma vie. Je sens aussi que c'est une recherche à effectuer en même temps que je me coltine à la dure réalité, des ajustements à trouver petit à petit. Je ne peux pas penser en termes de "je dois d'abord aller bien, et ensuite seulement je pourrai retravailler".
Certes, il me faudra du courage, mais je l'ai toujours fait, après tout, et je sais que je retrouverai ce courage en moi, à ma manière un peu particulière, d'avoir parfois besoin de côtoyer l'abîme pour m'arracher à la fascination et retourner à la vie.
Bref : je vais mieux. Et si j'ai parfois frôlé ici dans l'excès de connection un épuisement psychique, le partage des expériences et les déconnades m'a aidée à revenir à un plus juste équilibre (cf : post de présentation). Merci !

Lu et approuvé

Merci @Godzilla.

Spoiler:

lol !!
La drogue c'est mal (mais tellement drôle des fois, comme nous dévoile l'ami Remy ^^)

bravo pour ton courage @zebrasara
j espère que tu vivras bien cette semaine restante

C'est toute une époque...

Dans le genre chanson entraînante :



Ca fait 10 mn que j'essaie de répondre : le soir, ma connexion internet "saute" tout le temps, c'est pénible.

Elle est magnifique cette mosaïque @danslesétoiles - et merci pour cette pensée.

Ca représente des vaisseaux et soldats romains, mais curieusement, ça me fait penser à Kingdom of heaven...

C'est clair que cette mosaïque est très belle

Contente de lire ça, Sara. Comme quoi souffler un peu c'était pas du luxe...
Je croise que ça se déverrouille rapidos côté travail.
Courage!...

Elle est bien sympa cette chanson de Matmatah, je l'avais pas écouté depuis longtemps

Il y avait ça aussi un peu dans le genre ^^

Elle est marrante, et le clip est délirant. Je ne connaissais pas ce groupe...

Je retrouve cette chanteuse que j'ai suivie à une époque, et qui a commencé en chantant en public dans des parcs ou devant Beaubourg. Elle a (un peu) percé et ce n'est pas mal :



Elle est capable de chanter avec un rythme bricolé par ses comédiens :

bon je kiffe leurs vieux sons moi...

t'aimes le rap @zebrasara ou juste ce groupe ?

J'aime ce groupe et Rocking squat donc, mais en France c'est compliqué : j'aime plutôt le slam, je n'aime pas grand-chose dans la nouvelle génération (Black M, Soprano, Orelsan...   ). J'aime les vieux de la vieille US comme Wu Tang Clan, RZA, Coolio, mais pas Kanye West ou Jay-Z, enfin le genre.
Tu parlais de Mathias et Vincent Cassel, que je n'aime vraiment pas comme acteur (il se cantonne trop à des rôles limite PN) : pourtant, il y a eu ce passage où Vincent a invité son frère dans une émission TV. Mathias était supposé chanter "enfants de la balle", et il a balancé "France Afrique" - Vincent a eu le courage de dire qu'il était fier de lui.

yeeesss !! check @sara !

Check@DLE !

Je ne vais pas aller pousser un coup de gueule sur le fil "forum modération", mais j'en ai marre de constater que ça fluctue autant ici. J'aime la variété, les "vagues" d'ambiances différentes selon les heures et les nouveaux arrivants. Mais j'aime aussi la stabilité, et je souffre de voir partir les gens : ceux qui partent vraiment, ceux qui font des pauses sans qu'on sache vraiment pourquoi, ou ne me répondent plus quand je les croise, ou à peine.
@Chuna parlait de faire du lien, alors oui, j'ai parfois l'impression d'avoir sympathisé, et puis plus rien. On se croise et on ne se reconnaît pas. Ca me fait perdre mes repères.
Je m'aperçois du fait que je passe beaucoup trop de temps ici, non par plaisir, mais parce que je cherche à comprendre comment ça fonctionne, à observer, à trouver des éléments de stabilité, et ça me fatigue. Les blocs sur lesquels je m'appuie pour me reposer se dérobent, et je bascule.
Je vais sans doute continuer à lire un peu, à répondre à une ou deux personnes qui ne parlent pas au-dessus de ma tête mais s'adressent vraiment à moi, mais sinon je fais la grève.
Et c'est dommage pour moi, parce que pour l'instant, la vie IRL c'est l'hiver et les marcheurs blancs, je n'ai pas beaucoup d'énergie pour sortir, et pas beaucoup de motivation extérieure (on ne m'attend pas), mais sait-on jamais, je dois peut-être faire un transfert d'énergie du virtuel au réel. De toute façon, qu'est-ce que je risque à m'ennuyer et à n'avoir que peu de relationnel à l'extérieur de chez moi ?
Je pensais que les relations seraient plus simples sur ZC, que grâce à l'intelligence, mais aussi à la sensibilité HP, pour ne pas dire aspie, ce serait plus facile de communiquer... Eh bien non, les relations se dérobent, et je ne m'y retrouve plus.
Il ya des règles sur ce forum, une charte, mais au jour le jour, rien n'est explicité, rien n'est clair. On dit surfer, bon les vagues ce n'est pas trop mon truc, mais j'aime nager, et qui a envie d'évoluer dans des eaux troubles et constamment agitées de remous ?
J'en ai marre, je démarre ma grève ici et maintenant.

Ah oui mais non zebra sara, tu n'as pas le droit de t'y mettre toi aussi (et pour une fois je suis sérieux).
Je pense que nous sommes plusieurs dans ce cas, et autant pendant longtemps je me suis cantonné au fil "photo" et vaguement à deux-trois autres, autant là, je retrouve du plaisir à échanger avec quelques pseudos : toi, Chuna, Godzilla, ...
Si chacun d'entre nous se met en retrait, on ne va jamais y arriver ...

m'enfin pepe !!! respire !!!!
je ne peux guère t'aider belle sara, tu as plus de messages en 2 mois que moi en 2 ans qui me croyais déjà assidue ici
et je suis complètement déconnectée de la vie du forum et de ses embrouilles.
mais il est un fait que nous sommes nombreux un moment donné à avoir vécu ici ces sentiments de colère, de frustration, d'incompréhension, de dépit voire de dégoût, de solitude...
j'ai envie belle sara, si tu n'as pas déjà repris le boulot, et si tu en as les moyens, la possibilité... de te proposer de rencontrer rapidement qqes personnes avec lesquelles tu aurais accroché ici. remettre de la réalité dans les relations créées ici permet bien souvent de changer son rapport au forum et à ceux qui "l'habitent"

.

Oui ZC se sont des AR, des attentes, des déceptions, des rencontres, des plaisirs et autres partagés.
Je ne peux que abonder dans l'idée de DLE : faire des rencontres, des vraies, c'est bien mieux !

J'ai beaucoup de messages parce que je réponds aux gens, je lis leurs liens. Et puis, ça me relie un peu au monde... Là, je dois sortir parce que mon téléphone est tombé en panne, j'en ai racheté un, mais il ne reconnaît pas ma carte SIM. En plus, outlook a bloqué mon adresse mail, et je ne peux me reconnecter qu'en recevant un code par SMS... Je recule le moment de sortir, parce que la boutique de mon opérateur est dans la plus grande surface de Nantes, et rien que l'idée de prendre la voiture et d'y aller me pétrifie. C'est le genre de situation gratifiante où je me trouve en ce moment.
J'ai mis en oeuvre des rencontres IRL, mais c'est assez réduit dans ma région : je vois @Tempête et on se balade, j'ai un copain aspie ici à Nantes, on s'est vu et baladé aussi, j'ai un contact régulier par téléphone.
Je n'arrive plus à rien faire : ça fait un mois et demie que je ne vais plus au tai-chi, à la piscine, au CMP pour le groupe de parole parents... Je grelotte rien qu'à l'idée de me trouver dans un groupe, faire des trucs sociaux. J'ai peut-être l'air d'être liante, mais ça n'est pas si évident que ça. Le forum m'a fait tenir, je ne crache pas dans la soupe, mais je ne m'y sens plus très bien non plus, plus "confortable" en tout cas. Et pas mal des gens que j'y ai connus et qui m'ont fait me sentir à l'aise et avoir envie de partager, de blaguer, prennent aussi du recul, ou s'en tiennent à quelques fils sur lesquels je vais moins, n'ayant pas les compétences pour participer.
Bah, je suis en mode "grotte", c'est mon côté ourse, je vais aller pleurnicher un peu et puis ça reviendra...



Merci fift et DLE en tous cas pour vos encouragements.

Et @ortolan et @Patate, que je viens de lire.
Je ne veux pas que vous vous sentiez responsables, à la limite ceux qui répondent ici sont ceux qui font plutôt attention.
Peut-être que mes attentes sur le forum sont surtout un dérivatif pour ne pas affronter ma phobie sociale de plus en plus galopante. Je sais qu'il faut faire face, mais là aussi, j'en ai tellement marre de rater sans comprendre pourquoi.
Bon, je repasse en mode larmoyant : vous voyez pourquoi il faut que je fasse une pause ?
Et puis, sans mail et sans tél, les IRL quelles qu'elles soient sont compromises.

.

Y'a pas le feu ! Pis des fois, faut aller au bout de son malaise pour passer à autre chose...
Bises Zebra Sara

Zebra> MP.

Merci pour vos réponses. @ortolan, tu as raison, et je te donne un en retour. Je comprends ton éloignement (de ZC) en plus, avec tes potes qui sont partis (j'ai vu que Switch est revenu, quand même). C'est juste tellement dur à comprendre ces histoires de bans et départs !
Je réponds à vos MP, @DLE et @fift, mais il faut que je me bouge pour cette de carte SIM, qu'il va falloir probablement changer. J'y vais tout de suite.

Bon, je viens déposer une bise ici.
Tu sais, je vois et surtout comprend ta détresse, et ton besoin social
Et donc la frustration que ça peut engendrer. C'est pire qd t'es chez toi sans bosser. Moi ça m'a valu (et me vaut encore) des samedi soirs déprimée avec l'envie d'abandonner.
J'ai beau savoir que les gens ont une vie et pas forcément le temps de répondre sur l'instant, je me sens souvent rejetée. Même si ma tête sait que c'est faux.
Prendre du recul est aloès une bonne chose, t'as plus le choix que de forcer et sortir de chez toi. M'enfin pour moi c'est pas une grosse réussite lol
Courage !

Pour répondre à ce que tu m'as dit ailleurs : ce qui m'intéresse ce sont les sciences, plutôt biologiques (normal lol) mais aussi la psycho en général. Ici j'en parle, on me répond, ou pas.
J'aime le côté technique, la recherche de la rigueur (moi qui suis normalement bordélique lol) et ce dans le respect de l'autre.
Bref, difficile de faire coller avec les envies des autres.

La ou je suis pas d'accord, c'est qd tu estimes que tu ne peux pas participer pasque pas compétente. C'est faux. C'est justement l'occasion d'apprendre, et un oeil extérieur peut apporter le recul que ceux qui ont le nez dedans n'ont pas.
Après si ça t'intéresse pas, faut pas se forcer non plus ^^

Si tu savais mon manque de culture littéraire. ..

Je reviens te répondre, @Chuna : je ressens cette dichotomie entre le besoin d'exercer une activité, en l'occurrence mon travail, et de rester seule, non à broyer du noir, mais à me livrer à mes réflexions et mon besoin insatiable d'apprendre, de lire... Communiquer par les mots est aussi plus facile pour moi, d'où un plus grand bien-être quand je me trouve en situation d'échanger des savoirs, y compris sur des sujets que je ne connais pas, ou sur lesquels j'ai besoin d'apprendre des savoirs techniques, comme sur le fil "bavardages courtois". Mais parfois je me trouve décalée sur les moments où je suis dispo et où les gens ne le sont pas forcément. Si je viens plutôt le soir que le matin, je me trouverai plus facilement en temps réel avec les gens.
J'ai aussi beaucoup de mal à appréhender le temps, d'où d'énormes problèmes d'organisation, ajoutés à la procrastination liée à l'angoisse. Le travail me donne ce cadre sécurisant, l'emploi du temps, et m'offre en cela une régularité satisfaisante. Et puis, je ressens mieux l'intérêt de sortir, par exemple, par contraste avec les obligations professionnelles.
Quand je corrige des copies, même un peu de repassage ou de ménage me paraît un havre pour faire un break...
Pour les sciences, je peux m'intéresser à l'histoire ou à la philosophie : je me suis d'ailleurs déjà intéressée à l'astrophysique ou à la bio-éthique, et ça ne me gênerait pas de lire à ce sujet. En revanche, s'il y a trop de chiffres, je cale, c'est viscéral...

Punaise, c'est dingue ce qu'on se ressemble sur certains points Je pourrais écrire tout ce que tu dis (sauf le repassage, je crois que je déteste encore plus que les copies. Non, je dirais que je préfère nettoyer les cacas des chats ^^)

Faut qu'on te désensibilise aux chiffres, alors...
C'est noté

Mais du coup, quelles sont réellement tes attentes, à toi ? Tes envies, du moins...

Ça doit pouvoir se faire une désensibilisation aux chiffres, avec des passionnés de maths bienveillants
Sinon, sur le forum on a tous nos hauts et nos bas, et c'est vrai qu'il y a énormément de gens qui ne viennent plus, voire suppriment carrément leurs comptes.
Il y a aussi les changements de pseudos et d'avatar, on s'y perd vite.
Je me suis fait quelques contacts en arrivant sur le forum, j'en ai d'autres aujourd'hui, qui n'ont plus grand chose à voir avec ceux du début.
Certains rares contacts ont tenu sur la durée, mais la plupart ont été sporadiques.

Et puis il y a le fait qu'une personne qui nous gonfle, quand elle part, on ne le réalise pas forcément, alors qu'une personne qu'on apprécie, ça fait comme un vide.
Du coup, on a l'impression qu'il n'y a que les meilleurs qui partent, que le forum se vide de ses bons éléments, et devient de moins en moins bien.
Mais je pense que tout ceci est un biais cognitif.

Si on réussit à se convaincre que les gens qui ne nous parlent plus n'ont rien contre nous, qu'ils sont juste passés à autre chose, et qu'on arrive à se faire de nouveaux liens pour les remplacer, le moral tient à peu près la route

Avec petite intro en anglais pour que le reste du forum entende le message (que nous partageons tous).
pour toi @Sara.

hey tu as changé d'avatar universal !!

celui-ci te va mieux je trouve.

faudrait que je change le mien à l'occasion