Culpabilité est ce normal?

Salut a tous, voilà j'ai un petit soucis. Quand j'ai des personnes au téléphones ou en face de moi et que j'ai envie d'écourter, sois parce que j'ai des choses a faire ou envie de faire autre chose. sois parce que pour moi j'ai fais le tour de la question, je ne dit rien et je laisse l'autre parler parler et je prends sur moi pour pas lui dire" euh c'est cool mais j'ai envie de faire autre chose" ou de m'esquiver quand les gens sont en face de moi parce que j'ai fais le tour du dialogue et que pour moi c'est régler.

Et quand je m'esquive ou que je dis, bon bah là j'ai envie de faire autre chose ou autres je culpabilise parce que pour moi si l'autre a envie de parler c'est a moi de le laisser faire parce qu'il en a besoin.

Comment faire ? Prendre le risque de passé pour quelqu'un qui en a limite rien a foutre du style "ouai bah c'est cool mais je m'en tape et j'ai autre chose a foutre", parce qu'en gros coupé court pour moi ça reviens à ça. Ou encaisser prendre sur sois en espérant que la conversation s'arrête assez vite.

Tout ça parce que je pense peut être trop aux autres ou que je fais preuve de trop d'empathie, mais comment faire?

Coucou !
Bon c'est un peu mal formulé.. Mais je pense avoir compris.

En quelque sorte, quand tu es avec quelqu'un et que ça ne t'intéresse plus tu veux pas montrer que tu veux faire autre chose ?
Si c'est le cas, ne t'inquiète pas, c'est normal. On est tous humains ! Explique lui simplement, que, pour toi, tu as fait le tour du sujet, et que tu penses qu'en parler plus, ne t'intéresse pas.

Est-ce que tu es du genre solitaire ?
Cela à de l'importance.
Etant une grande solitaire, je me retrouve souvent dans ce genre de moment. Alors, soit je laisse passer, j'écoute sans vraiment écouter. (Ce qui se passe souvent avec ma prof de philo.. oups xD)

Tu peux essayer ça aussi.. Ecouter sans vraiment écouter, en montrant un peu d'intérêt tout de même.

Bonne soirée !

Chacun a des limites (de temps, de capacité d'écoute, d'énergie...)

Question: Est-ce mal de montrer aux autres ses limites et de les faire respecter ?
On peut ne pas répondre au téléphone.
On peut répondre en disant quelque chose du genre: "je n'ai malheureusement que 10 min à t'accorder" et essayer de tenir la limite fixée.

Tout le monde le fait, ou presque.
Ceux qui ne le font pas passent leur vie à remonter le moral des autres, parfois sans résultat, quand l'interlocuteur a besoin qu'on lui pose des limites, justement.

Je vois 2 axes possibles pour agir, à toi de voir selon les circonstances :

- le premier effectivement dire ta limite, poliment, mais la mentionner : "je vais te laisser parce que j'ai des choses à faire, et si nous continuons, au lieu de t'écouter je vais y penser." A priori, personne n'a envie de parler à quelqu'un qui pensera à autre chose

- le 2è : tu mentionnes que pour toi le tour de la question, et que l'autre continue, ce qui m'interpelle. Je me rappelle de quelques échanges ainsi qui tournent en rond, et où ce que cherchait réellement la personne, c'était une écoute, un accueil de ses émotions liées à la problématique qu'elle racontait. "ah oui, je comprends que tu sois énervé avec ce qu'il s'est passé" "tu dois être terriblement déçu de ne pas avoir réussi ton exam après tous les efforts que tu as fournis" etc Et quand on s'oriente vers là, soit on a faux et la personne va pouvoir enfin sortir le truc qu'elle ne dit pas mais qui est LE véritable sujet de discussion, soit on vise juste et comme elle s'est sentie entendue, elle passe à autre chose, parfois de façon presque caricaturale.

Bonjour
il y a plein de manière de signifier à l'autre que tu ne peux pas l'écouter pendant des heures. Je l'ai appris dans mes activités d'écoutante (ligne d'appel). Par exemple:

- je veux bien t'écouter 5 mnutes mais ensuite je dois aller... (tu peux enrober d'excuses si cela te plait)
- je suis désolée mais la tout de suite j'ai du mal à t'accorder toute mon attention, je crois qu'il serait mieux que nous parlions de cela a un autre moment
- tu m'excuseras mais je dois t'interrompre car j'ai .. (un rv, un truc a faire, je m'endors, j'ai besoin de...)

l'idée st d'exprimer TON besoin, TA position, ne pas blamer l'autre (tu m'enquiqines avec tes histoires tu me bouffes mon temps tu repetes tojours pareil )..

apres, entraines toi, dis a haute voix et puis a chaque fois que tu le feras sur des cas pas trop sérieux tu prendras confiance, et tu vas voir que tu auras deux types de personnes: celles quisont OK, qui comprennent, celles qui semblent vexées (pas grave!!) et au pire celles qui ne veulent pas du tout que tu les quittes (mais a mon avis, celles la tu en croiseras bien moins)

Garde a l'esprit que ne pas poser de limites ne t'acquiert aucun, mais AUCUN respect de l'autre. La gentillesse c'est aussi se respecter pour etre présent a l'autre en toute franchise pas par devoir. Si les autres apprennent que tu es toujours la pour les écouter durant des heures, ils apprennent simplement que tu es une eponge ou une serpillère... et cela devient une prison pour toi.

bon courage

Salut à toi !

Je connais très bien ce problème et à ce sujet, je trouve que ce que dit Christophe André dans son livre "Imparfaits, libre et heureux" est assez libérateur.

Pour résumer son propos: Tout le monde fait ça mais tout le monde ne pense pas autant. Savoir imposer ses limites c'est se respecter soi-même et, sur le long terme, c'est un excellent exercice pour travailler son estime de soi. On a souvent tendance à sur-évaluer la réaction des autres quand on fait quelque chose "d'égoïste" alors que nous même nous y faisons face plus souvent que nous ne le pensons sans que cela nous choque particulièrement.

Et encore, ça c'est si on le remarque !
Petit exercice facile: Prends-tu mal le fait que quand tu es avec quelqu'un au téléphone et que cette personne te dit simplement "Je suis désolé par contre je vais devoir te laisser, j'ai encore pas mal de travail !"

L'important est simplement de bien choisir ses mots et je ne répéterai pas ce qu'ont dit les autres plus haut à ce sujet. Tout a été dit.