Zèbres et maths

Bonjour,
Je suis Morpheen, j'ai 22 ans, et je ne sais toujours pas mes tables de multiplications

J'étais très forte en maths, à l'école, jusqu'au jour maudit où on a exigé de moi que je note le développement de mes calculs, depuis je m'embrouille systèmatiquement. D'autres zèbres dans ce cas où vous êtes tous des matheux ?
J'attends vos témoignages !

J'ai été tres bon en maths jusqu'en première (S) ou ma moyenne a chuté, jusqu'a mon 6 au bac.

je crois que ce sont les irréels qui m'ont tué. on nous apprend que x² est toujours positif, puis tout a coup cette règle disparait avec l'apparition des irréels... ca n'avait pas de sens pour moi de faire les choses dans ce sens.

je n'ai jamais pu reprendre

pour ma part jusqu'en 1ere S j'ai toujours été très bon en maths, ensuite grâce à un prof très mauvais pédagogue (et aussi de mon sale caractère ^^) mes notes chutèrent dangereusement (jusqu'à un niveau "très moyen", 9 au bac, j'ai limité la casse...), puis l'année dernière en maths spé (oui oui, après la maths sup) ce fut comme si un épais brouillard se dissipait, et je repris un niveau très satisfaisant (bon, pas comme à la belle époque mais bon). Pour qui? pour quoi? je ne sais pas...

Heu ... comment expliqué que ma meilleur moyenne n'était autre que 6 ?:p

Les mathématiques n'étaient pas mon point fort au primaire (mais j'excellais en français ) et ça s'est gâté à partir du moment où on ne travaillait plus que sur des "problèmes"...rien que le nom me faisait frémir...je me suis traîné des résultats très moyens au collège, et ils ont fini de sombrer à un niveau pathétique en classe de seconde quand j'ai su que j'irais en L, pour pratiquer l'abstraction différemment

J'ai toujours aimé ça et trouvé ça plutôt facile. J'ai même eu 20 à l'épreuve au bac.
Même en Math sup /Math Spé. J'ai fini par lâcher la prépa à cause de la physique, que par contre je n'aimais vraiment pas.
A la fac, ensuite, j'adorais l'algèbre. Mais j'ai galéré en probabilités où, comme en physique, je trouvais qu'on ne faisait qu'appliquer des formules interminables.
J'avais même demandé un grand tableau blanc dans ma chambre et je passais des heures à chercher et à faire mes démonstrations dessus.

Je suis une immonde bouse en math. Je crois que ca m'a tellement traumatisé que mon cerveau s'arrête (vous noterez l'exploit) quand j'entends le mot "mathématique".

en math je suis une bille fini et je dirais méme une phrase qu'a dit van damme : le mieux ce serait si un plus un plus est égale onze , et ça c'est beau.

J'ai toujours été bon en maths de primaire jusqu'au lycée ..

Après j'ai cessé d'écouter les cours, je disparaissais aussi. Si bien que je suis rentré en terminal S avec une moyenne de 2,5 aux contrôles . Mais la prof que j'avais été super et me donnait envie de travailler résultat : j'ai fini avec une moyenne de 14 en fin d'année et 13 au bac

MissMiaouw a écrit:Je suis une immonde bouse en math. Je crois que ca m'a tellement traumatisé que mon cerveau s'arrête (vous noterez l'exploit) quand j'entends le mot "mathématique".

C'est Zachement pratique ça
Et ça marche quand tu le dis toi-même?

Lol non, malheureusement!

Il faut qu'on me dise une phrase effrayante genre "on va faire des problèmes, vous serez notés et si vous n'avez pas la moyenne, vous ne pourrez pas aller plus loin et serez condamnés à rester à ce niveau toute votre vie!".

Jamais été bonne en math parce que je ne parvenais pas à comprendre à quoi ça servait. J'ai posé plus d'une fois la question et la réponse quand on me répondait était "ça sert à apprendre d'autres math plus compliquées ensuite"ou "ça sert si tu veux devenir prof de math".

C'est le reproche que je fais à l'enseignement : se couper totalement du monde réel et de la pratique. Car au départ on apprend les choses pour une raison et pas "parce que c'est comme ça et qu'on doit aller à l'école jusque 18 ans".

Encore aujourd'hui j'ai du mal. Par contre je me débrouille bien avec excel par exemple où la réflexion est mathématique.

cramique a écrit:Jamais été bonne en math parce que je ne parvenais pas à comprendre à quoi ça servait. J'ai posé plus d'une fois la question et la réponse quand on me répondait était "ça sert à apprendre d'autres math plus compliquées ensuite"ou "ça sert si tu veux devenir prof de math".

C'est le reproche que je fais à l'enseignement : se couper totalement du monde réel et de la pratique. Car au départ on apprend les choses pour une raison et pas "parce que c'est comme ça et qu'on doit aller à l'école jusque 18 ans".

Encore aujourd'hui j'ai du mal. Par contre je me débrouille bien avec excel par exemple où la réflexion est mathématique.

Même réflexion par ici et même réponse la plupart du temps. Les deux dernières années, néanmoins, j'ai eu un prof qui s'attachait à me montrer quelles applications concrètes pouvaient être faites à partir de ce que j'allais apprendre.
Après ça, je n'étais pas plus avancée : ce qu'il montrait ne m'intéressait pas du tout Mais au moins, je savais à quoi ca servait!

Ma chute en maths m'a fermé pas mal de portes il faut dire. Mais quand je ne vois pas l'intérêt ou le sens de ce que je dois apprendre, c'est plus fort que moi, impossible de m'y intéresser de près ou de loin. Je suis vraiment une tête de mule

Les maths et moi c 'est une histoire assez tumultueuse ...
En primaire et jusqu'au début collége, j'étais plutôt douée, bien que faisant pas mal d'erreurs d'inattention. Puis ensuite ça a été la catastrophe, et au lycée, la chute libre. Je me suis retrouvée avec des 6 de moyenne. En première, j'ai eu une prof qui ne répondait pas du tout à mes questions, elle me donnait des réponses à coté de la plaque, et disait aux réunions parents-profs que c 'était moi qui posait des questions à coté de la plaque, alors que les autres élèves étaient de mon coté. Le genre de prof qui vous répond qu'on utilise cette formule "parce que c 'est comme ça". Au premier trimestre de terminale, j'avais 4 de moyenne. Mais ma prof était vraiment bien, pédagogue quoiqu'un peu brutale, et passionnée. Finalement, j'ai eu 14 au bac.

Bref, comme dans toutes les matières, le prof joue un grand rôle. Sinon, ça dépend .. je peux me prendre au jeu et bien aimer les maths, comme totalement détester cela. J'aurais quand même tendance à dire que, de façon générale, je suis nulle

bien moi non plus les tables de multiplication :S

J'aimais pas qu'on m'impose une méthode stricte , puis pour les multiplication on m'a frorcé à les apprendre , donc je les ai rejetés

Après au collège , j'ai eu un prof quasiment génial , qui trouver toujours un moyen ludique d'appliquer ce que l'on apprenais et là , j'étais parmi les meilleurs , puis après changement de prof et bam la moyenne...aux lycée j'devais approché 5 de moyenne contre 15 il me semble en 4ème.
Et finalement j'aime les mathématique quand si les méthode sont différente (pendant un bon moment j'étais fasciné par les mathématiques maya , j'ai un peu oublié mais leur façon de faire les multiplications était d'une facilité déconcertante si j'me rapelle bien) et puis l'approche "philosophique" des mathématiques aussi , avec mon frère on a débattue toute une nuit sur la théorie du chaos

PS: mon frère lui est une vrai machine de calcule par contre ,je comprends pas ce qu'il faut à faire du netoyage de chantier , puis finalement en faites....Je me demande s'il est pas comme moi mais n'as pas été "détecter "

Il faudrait ajouter : j'ai été aussi bon que mon prof était pédagogue au sondage.
Perso je n'ai pas un "talent" particulier pour les maths, mais si on m'explique bien, je comprends pas trop mal.

J'étais bonne en maths, mais je trouvais ça d'un ennui mortel : les maths au collège et au lycée, c'est apprendre et appliquer. D'après ce que je vois, certains profs essaient maintenant de changer les choses, mais à l'époque, dans les années 80/90, les cours de maths n'avaient rien d'enthousiasmant. Bref, j'ai refusé tout net de faire un bac C (oui, je ne suis plus toute jeune), et je me suis tournée vers des matières bien plus riches à mon goût : lettres, histoire, sciences éco, philo (bon, j'ai été très déçue par la philo : erreur de casting côté prof). Les maths m'ont tout de même valu un 18 au bac B - bête erreur de lecture, j'ai zappé une négation dans un énoncé ...

Perso j'ai toujours aimé ça
C'est ce qui m'a permit de tenir en MPSI/MP malgré la physique ( je déteste ça ) et c'est ce que je fais tous les jours (avec de l'info   ) en école et je me fais extrêmement plaisir

Doué dans le domaine il parait. Mais ça m'a toujours profondément ennuyé comparé aux sciences plus concrètes.

Invité a écrit:Jamais été bonne en math parce que je ne parvenais pas à comprendre à quoi ça servait. J'ai posé plus d'une fois la question et la réponse quand on me répondait était "ça sert à apprendre d'autres math plus compliquées ensuite"ou "ça sert si tu veux devenir prof de math".

C'est le reproche que je fais à l'enseignement : se couper totalement du monde réel et de la pratique. Car au départ on apprend les choses pour une raison et pas "parce que c'est comme ça et qu'on doit aller à l'école jusque 18 ans".

Ceux qui ont répondus ça étaient des crétins finis à coup sûr, y a pas pire comme réponse pour faire apprécier les maths xD

Comme mes collègues du dessus, j'adore les maths, mais la physique me plombe totalement...
Je suis pas particulièrement doué en maths... Enfin, y en a des meilleurs... Mais j'ai l'avantage de m'amuser en faisant des maths, ce qui me permet de passer des bonnes journées et de pouvoir m'en sortir pas trop mal, c'est déjà ça =P

Par contre, durant mon enfance je détestait les maths, jusqu'en seconde je crois.
J'étais plutôt attiré par le français et l'histoire, mais maintenant je veux devenir prof de maths, la vie est pleine de surprises =D

Les maths, ça me fait plein de souvenirs...   

A l'école primaire, j'ai été un vrai cancre en maths. Au CE1 et CE2, je recopiais systématiquement tout ce que faisait mon voisin pendant les devoirs : il écrit, j'écris la même chose, il barre, je fais de même sur ma feuille. Pourtant mon père me donnait des cours à la maison, mais les chiffres était comme une langue étrangère pour moi.

Puis au CM2 ça a été le déclic. Le maître m'a fait découvrir la magie des chiffres. J'adore l'algèbre. Je n'aime pas trop la géométrie.

Au bac, filière D (biologie), j'ai eu 20/20 en maths. J'avais fait seconde C (maths) et première C mais, me rendant compte que j'allais être la seule fille de ma classe en terminale C, j'ai imaginé les séances d'éducation physique, moi seule fille au milieu de tous ces garçons : l'horreur ! Alors je me suis enfuie en terminale D où il y avait assez de filles. J'avais 17 ans, les cheveux taillés à la Grace Jones (un bon petit garçon manqué   ). Une enquête a été faite pour vérifier que je n'avais pas triché en maths au bac, et mon prof de maths a été interrogé. Il faut dire que notre prof de math de terminale était particulièrement dur. Il était rare d'avoir la moyenne avec lui lors d'un devoir. Pour la matière math, j'étais la première de la classe avec tout juste 10/20 de moyenne (devant ça, mon père m'a dit que s'il avait su, il m'aurait mise en série A ; ses propos m'ont rendue furax). Le second de la classe en maths avait 09 ou 08/20 de moyenne.  Ce prof de terminale, que je remercie encore aujourd'hui, nous avait tellement habitués à travailler dur que le bac a été comme une récréation pour moi (entre 2 matières, je lisais des romans à l'eau de rose, au grand dam des autres élèves) . Je me revois encore en train de m'entrainer sur le tableau noir que notre père avait installé pour nous, avec le magnéto que j'avais mis en marche et la musique qui hurlait. Les visiteurs se demandaient comment je pouvais faire des exercices de maths avec de la musique hurlant dans mes oreilles, jusqu'à ce qu'ils se rendent compte que mon père lui-même travaillait avec de la musique dans les oreilles (tel père...) .

J'aimais aussi la physique au lycée. Je corrigeais les fautes que mes profs eux-mêmes faisaient dans les exercices. Ma mère m'a dit d'arrêter de faire ça, car selon elle je risquais de m'attirer la haine des profs. J'ai suivi son conseil.

Anecdote : quand ma fille était au CM2, son maitre faisait parfois des erreurs en maths. Les solutions qu'il donnait aux exercices étaient fausses. J'avais beau dire à ma fille que le maitre s'était trompé, elle répondait que j'étais pas maitresse et que je ne pouvais pas savoir les leçons mieux que le maitre. ça m'a valu quelques discussions tendues avec ma fille, jusqu'à ce qu'elle se rende compte que j'avais raison à chaque fois.

.

J'étais bon, sans interruption jusqu'à il y a deux ans.

Là, j'ai plus ou moins atteint mon niveau d'incompétence, mais je pense que c'est surtout dû au fait que j'ai quitté le monde académique ('fin pas tout à fait, mais la recherche, spa la même chose que les cours). En gros, je suis bon pour aller en cours, comprendre ce qui se dit et rendre une bonne copie, mais tout seul devant ma recherche ... je trouve pas beaucoup ^^

Très bonne en maths jusqu'à ce que je rencontre une prof qui a bouleversé le système académique auquel j'avais déjà du mal à m'habituer... De perdre mes repères ça m'a traumatisé. Ce fut à cette période que le divorce a été prononcé même si j'avais encore de bonnes notes... j'ai par la suite rencontré une autre prof de maths qui elle a su me redonné un petit peu de confiance en moi, mais c'était déjà trop tard. A mon entrée au lycée j'ai de nouveau eu la prof qui m'avait traumatisé (oui oui)... finito!
Je me suis depuis autoproclamer allergique au maths et comme (je sais plus le nom je suis navrée =$) dès que j'entends parler de maths, mon cerveau s'éteint, absolument plus rien ne passe, comme lobotomisée! J'ai peur des maths...

MissMiaouw a écrit: mon cerveau s'arrête (vous noterez l'exploit) quand j'entends le mot "mathématique".

Pratique. On a peut être tous un mot clé magique à découvrir. Pour se mettre en vacances. Et toi vénard(e) tu as trouvé le tient !

Je suis à l'aise avec les mathématiques simples. Additions, soustractions, etc.

Cela m'a permis d'arriver un jour en finale internationale de Jeux Mathématiques et Logiques.

J'avais appris également à une époque à extraire des racines n-ième assez difficiles. Soit l'équation Aⁿ = B, avec A, B, n entiers et A inférieur à 1000. Avec n et B connus, je retrouvais A.

Par contre, j'ai arrêté mon apprentissage des mathématiques assez tôt, ce qui ne m'a pas permis d'aborder les mathématiques de haut niveau.

@Cyril THQI: Ce n'est pas toi qui as étudié la logique mathématique à la fac?

Oui, c'est moi. Là, non plus je n'ai pas poussé très loin. J'ai une licence de logique mathématique. Je me suis inscrit en maîtrise, mais j'ai abandonné en cours de route.

Ce que j'aime en mathématique, c'est l'abstraction : algèbre plutôt qu'analyse, topologie et logique surtout. Quand ça devient technique, ça me paraît compliqué plutôt que complexe. Et pourtant il faut toujours en passer par des phases techniques, quelle que soit la branche qui nous intéresse. C'est un peu pour cela que j'ai abandonné ma thèse.

Ok Cyril THQI, je posais la question parce que tu parlais de mathématiques simples et que la logique mathématique me semblait être un domaine assez compliqué.

paela a écrit:Ok Cyril THQI, je posais la question parce que tu parlais de mathématiques simples et que la logique mathématique me semblait être un domaine assez compliqué.

Les bases sont très simples, accessibles à un élève d'école primaire.

Jusqu'en 1ereS, j'étais au top. Puis il m'a fallut des cours particuliers lors de ma premiere 1ere puis ma terminale pour avoir la moy au bac. Je comprenais bien mais je crois que l'effort à faire était supérieur à celui que je voulais bien faire. Mes parents m'ont fait contourner l'obstacle de cette manière. Ensuite en BTS, j'ai tout déchiré car le programme était proche de la terminale. Vint la prépa, j'avais l'impression d'être en apnée lors des cours et les kholes tournaient au bétisier. Je crois que je n'ai rien retenu, pareil en école d'ingé.
10 ans plus tard (aujourd'hui), j'ai encore de beaux restes je pense.
J'ai l'impression qu'avant le bac, la relation au prof est souvent cruciale, ensuite moins.

J'ai été bon sans fulgurance au collège et lycée, je faisais énormément d'erreurs d'inattention. 14 au bac, puis une année de MPSI pendant laquelle je n'ai pas travaillé ni cherché à faire d'efforts (j'écrivais des nouvelles de SF en cours). Je m'en suis sorti avec 7/8 en maths (mais 3/4 en physique où je faisais un blocage, je me sens moins seul en vous lisant). Résultat : réorientation au dernier moment en prépa éco option scientifique. J'ai tiré un 15 sans gloire (ie sans travailler) à l'épreuve de maths de mon concours d'entrée en école de commerce, malgré les quelques 20 obtenus dans le courant des deux années sur des extraits concours HEC et ESSEC.
J'ai pris mon pied comme jamais en faisant de l'algèbre (surtout les espaces vectoriels linéaires et affines), de l'arithmétique, et de la logique booléenne en sciences ingé. L'analyse, par contre, berk berk berk. C'est long, c'est nul.

Pour l'instant je m'en sors tres bien en mathematiques
Pour ce trimestre j'ai 19,75 de moyenne en mathematiques (j'ai eu trois 20 et un 19 sur vingt)
J'aime beaucoup les mathematiques, quand il y a des calculs, de la logique, ect

Mon professeur de 1ère l'avait ainsi rédigé dans les comptes rendus du conseil de classe: "In-notable. Lui donner une moyenne n'aurait aucun sens".
J'ai longtemps représenté un dilemme pédagogique pour nombre d'entre eux.

En effet, selon mes humeurs et les chapitres concernés, j'alternais entre 8 et 20 (en fait plus que 20), sans aucun moyen de prédire pourquoi. Je n'étais jamais "lâché", c'est juste que je ne faisais que ce qui m'amusait. Je pouvais "zapper" temporairement un chapitre, puis exceller dedans des mois après. Lorsqu'un sujet me plaisait, je pouvais alors aller très loin, et retrouver par moi-même des formules qui n'étaient normalement apprises que des années plus tard, sans l'aide du moindre manuel -je précise qu'internet n'existait pas à cette époque-. Je procédais alors souvent par association de concepts qui n'étaient pourtant théoriquement pas apparentés, du moins selon les programmes de classe alors officiellement en vigueur. Par exemple, j'en suis venu dès la seconde à travailler sur les intégrales à partir de calculs sur les probabilités, et en terminale je déroulais tranquillement ce qui s'avéra être des formules de Gauss.

Aujourd'hui encore, même des décennies après ces années d'apprentissage, je possède un rapport très empirique aux mathématiques. Du jour au lendemain, un détail peut retenir mon attention, et aussitôt je me mets à ré-apprendre par moi-même, par simple curiosité intellectuelle et à titre purement personnel.

Toutefois, j'ai des amis mathématiciens auprès desquels mes capacités demeurent très modestes.

C'est vaste les mathématiques.

mais j'aime beaucoup le peu que j'y connais

j'étais très bon en petites classes (arithmétique calcul mental)

Je suis devenu moyen dans les classes moyennes affect négatif avec les profs et enseignement classique.

je me suis mis à ré-adorer cela en terminale avec un excellent contact avec le prof et un enseignement intelligent (non répétitif quand l'élève a compris)

Comme beaucoup, j'étais bon "jusqu'au jour où".
En première-terminale, on m'a mis dans un groupe de soutien (en fait : heures d'étude forcées en maths) qui a eu le mérite de relever un peu mes moyennes mais le démérite de finir de me faire détester les maths.
Mon problème était surtout de ne rien vouloir faire en maths, je ne révisais pas, et je n'aimais pas les profs (dans d'autres matières, j'ai eu quelques profs excellents, mais pas en maths).

Ce qui est marrant, c'est que je suis en train de reprendre tout le programme de maths jusqu'à la terminale S, en ce moment. Idem pour la physique.

Pas matheuse pour un sous malheureusement au grand désespoir de la lignée masculine de ma famille, qui savent calculer mentalement les choses utiles de tous les jours... Je crois bien être discalculique... Je bloque devant les chiffres. Il me faut 10 foi plus de temps et de procédés d'apprentissage différents que la "norme" :s ça aussi c'est un handicap, surtout quand on travaille avec l'argent, les caisses... C'est un complexe et pas facile d'expliquer ça au patron!

Ô Maths Ô Désespoir...

Petite Zebrette des années 80's... passée de MS au CE1, je n'ai jamais appris mes tables d'addition, me suis pas trop mal débrouillée en comptant sur mes doigts et en griffonnant des petits dessins jusqu'à la 4ème...

Plongée dans les bas fonds de la cancritude mathématique en 3ème, j'y suis toujours....

Sauf une petite bouffée d'oxygène en première avec les statistiques,... c'est très rationnel...

Pas assez rationnels pour moi     

J'ai toujours adoré les maths ! Surtout les problèmes logiques. Par contre j'ai fait une indigestion après 3 ans en fac de maths ! Pourtant j'adorais les décryptage, notamment comprendre comment fonctionnent les codes qui composent notre vie de tous les jours (carte bleue ou vitale par exemple).

Toujours au top en maths, sauf quand il s'agit d'expliquer mon raisonnement. C'est pas clair déjà dans ma tête alors sur le papier ^^ Les profs veulent pas comprendre le fait que je fonctionne comme une fonction. Tu rentres x, il sort f(x), je peux pas expliquer comment !

J’ai toujours été bon en maths, mais c’est finalement la physique qui m’attirait le plus.

euh... je suis prof de maths... ça a toujours été simple jusqu'à la licence.
Je m'y suis planté lamentablement sans trop savoir pourquoi ni comment faire.
C'est simple les maths, il y a pas d'émotionnel ^^

Je ne suis pas matheuse, pourtant, je travaillais!! Mais tant que je ne trouvais pas d'application concrète, ça ne m'intéressait pas franchement. Et ma foi, en toute honnêteté, je ne me sers que d'un infime pourcentage de mon programme de maths aujourd'hui.

charliz : t'aurais du en parler à ta prof de tes soucis de compréhension, c'est dommage...

Pour moi, jamais très mauvaise, jamais très bonne, mais j'aurais adoré briller toujours dans ce domaine.
A vrai la gueule de mes résultats dépendait du professeur et de ce que je pouvais vivre à coté.

C'est ce qui m'a value d'être envoyée un STT, le fameux bac où ils envoient tous ceux dont ils ne savent pas quoi faire (à défaut de les envoyer en professionnel)... pourtant une bonne filière mais qui a très mauvaise réputation à cause de ça. En tout cas c'était LE truc qui ne m'intéressait pas... Et qui a brisé tous mes rêves puisque je rêvais d'étudier les sciences physiques et l'électronique éventuellement (mais bon ça ce n'était pas pour les filles, voyez...).