Comment garder un moral propre? il faut éviter la javel :)
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Comment garder un moral propre? il faut éviter la javel :)
Bonjour,
je suis nouveau ici, et dans plusieurs post, je clame haut et fort que je contrôle mon moral, comme d'autre contrôle leur périnée
On m'a demandé de m'expliquer. Il n'y a pas de réponse absolue, pour m'à part j'ai eu un déclic qui m'a fait dire STOP CA NE SERT A RIEN.
Voici mon histoire mon expérience.
J'avais 27 ans, je sortais d'une histoire compliquée, mais une histoire compliquée de laquelle j'étais contant d'avoir vu la fin Je me suis dit "allez, je me fais une année sans rencontrer de femme, je vais être égoïste et je vais m'occuper que de moi" je me suis mis à la musculation, bah oui avoir un esprit brillant et un corps de merde c'est idiot Oui, donc, en zèbre que nous sommes tous, j'ai étudié rapidement, la nourriture, la biochimie, des livres sur le sport, les théories du bodybuilder, bon bref, en quelques semaines, je corrigeais les mouvements des personnes sensés nous aidez (hein, quoi? je me disperse, euh... non... je me vante, oui je m'aime ) Bon bref, 9 mois passent, je passe du chétif au mec bien bâtit, le regarde des femmes changent vachement, (si si ne jouez pas les hypocrites les filles, des muscles c'est mieux que des os et/ou du gras ) bon bref, je finis par me faire aguiché par une magnifique femme, et qui plus est vraiment vraiment intelligente (oui oui dans une salle de sport on trouve tout style de profil). Bon je dois avouer que les 3 mois qui me restait à tenir pour atteindre la barre des 1 an de célibat, bon je l'ai fait avec sursis. Il nous a fallu le temps d'un diner, j'en suis tombé raide dingue. Bref je vous passe les détails sexuelles, bien que j'ai beaucoup appris des femmes avec cette expérience (toujours voir le côté positif ), 1 semaine se passe, puis 2, je sens qu'elle commence à bien m'intégrer dans sa vie, puis du jour au lendemain, plus de nouvelle, je tente des coups de fil, je finis par arriver chez elle avec un collier auquel est attaché un joli petit coeur. Elle m'ouvre, je lui tends le cadeau l'ouvre, se mets à pleurer, me dit qu'elle ne peut pas aller plus loin avec moi, elle veut me rendre le collier, je lui dis de le garder, elle me dit qu'elle le gardera à vie près de son coeur. Bon sans être un spécialiste les messages étaient vraiment très contradictoires.
Je suis rentré, j'étais misérable, j'ai commencé à réfléchir, à trouver une logique dans tout ça, je me suis rappelé que son père était décédé, il y avait quelques années, qu'il était tout pour elle, je me suis rappelé qu'elle m'avait dit qu'a l'époque elle pensait à la mort, mais n'avais pas franchis le cap pour ne pas blesser sa famille. J'ai commencé à me mettre des théories dans la tête comme quoi, le fait de prendre de l'importance dans sa vie lui avait fait naitre une peur, la peur de perdre à nouveau un être aimé.
À ce moment-là, je décide d'écrire, sans mentir, j'ai utilisé deux rames de papier recto verso, j'ai passé deux semaines dans mon lit à écrire du soir au matin, j'essayais de comprendre, de mettre les choses dans un ordre logique, je devais savoir, je devais l'aider, je devais la convaincre, elle devait m'aimer, je voulais un retour juste de cet amour. Je quittais mon lit pour mettre mes lettres dans des enveloppes, c'est le seul moment ou je quittais la maison. Je ne dormais pas ou presque pas. Au bout de deux semaines de se traitement, j'ai eu un déclic, "Je me rends malade", "je me rends malade tout seul", "je n'arrive même plus à savoir si j'aime, mais juste que je souffre", "j'entretiens cette souffrance", "elle a allumé l'allumette de mon mal-être, et j'y ai mis des brindilles, puis des buchettes, puis des bûches, et je m'apprête à faire flamber la foret", "c'est moi qui est ce pouvoir, là, celui de me rendre mal", "c'est moi qui me fais souffrir, comme un gros con", "je viens de perdre, 2 semaines de ma vie, et je risque d'en perdre plus si je continue", "STOP".
Et là j'ai réfléchis, mais à d'autres choses, j'ai remis en perspective, toutes les choses qui avaient pu me toucher dans le passé, j'ai tout passé en revue, et enfin je me suis posé la question du moment, mais que se passe t'il lorsque l'on quitte une personne que l'on aime à mort, que se passe t'il généralement après, on a beau se dire, je n'ai jamais aimé autant, et bien qui que l'on soit, on finit toujours par retrouver une autre personne et on finit toujours par se dire, "je n'ai jamais aimé autant"
Le soir même je suis sorti faire la fête, et depuis cette expérience, je ne pense plus au négatif, je pense qu'au positif, il y a toujours un truc positif. Si je reprends l'exemple d'une rupture, bon perso, je sens la rupture arrivée au moins 2 à 3 semaines avant, donc je m'inflige plein de pensée négative à propos de la relation, "je n'aime pas ça chez elle", "nous n'avons pas les mêmes gouts en ceci ou cela" et bien croyez moi, ça marche, toutes mes ex sont mes amies, et la rupture m'es vécu comme quelques choses de positives, et puis je me dis aussi "je vais à nouveau être célibataire, et chasser à nouveau "
Aujourd'hui j'utilise la pensée positive pour voir toujours le moral, et la pensée négative pour pensée positivement d'une chose qu'on va m'enlever oui ici aussi ça marche comme pour les mathématiques une double négation donne du positif
Bon, je ne suis pas une machine non plus, mais je reste toujours souriant et positif, plus que la plupart des gens.
Il va de soit que j'évite aussi les sujets sensibles, je ne m’intéresse pas à la politique, enfin si, mais généralement ça me met en rage, idem avec les informations des journaux de 20h et autre, je vais plutôt me tenir informé via les guignols
Voilà, mon histoire mon expérience, on peut associer ma solution a de l'auto hypnose ou une méthode couet, qu'importe ça marche
Signé un homme heureux
je suis nouveau ici, et dans plusieurs post, je clame haut et fort que je contrôle mon moral, comme d'autre contrôle leur périnée
On m'a demandé de m'expliquer. Il n'y a pas de réponse absolue, pour m'à part j'ai eu un déclic qui m'a fait dire STOP CA NE SERT A RIEN.
Voici mon histoire mon expérience.
J'avais 27 ans, je sortais d'une histoire compliquée, mais une histoire compliquée de laquelle j'étais contant d'avoir vu la fin Je me suis dit "allez, je me fais une année sans rencontrer de femme, je vais être égoïste et je vais m'occuper que de moi" je me suis mis à la musculation, bah oui avoir un esprit brillant et un corps de merde c'est idiot Oui, donc, en zèbre que nous sommes tous, j'ai étudié rapidement, la nourriture, la biochimie, des livres sur le sport, les théories du bodybuilder, bon bref, en quelques semaines, je corrigeais les mouvements des personnes sensés nous aidez (hein, quoi? je me disperse, euh... non... je me vante, oui je m'aime ) Bon bref, 9 mois passent, je passe du chétif au mec bien bâtit, le regarde des femmes changent vachement, (si si ne jouez pas les hypocrites les filles, des muscles c'est mieux que des os et/ou du gras ) bon bref, je finis par me faire aguiché par une magnifique femme, et qui plus est vraiment vraiment intelligente (oui oui dans une salle de sport on trouve tout style de profil). Bon je dois avouer que les 3 mois qui me restait à tenir pour atteindre la barre des 1 an de célibat, bon je l'ai fait avec sursis. Il nous a fallu le temps d'un diner, j'en suis tombé raide dingue. Bref je vous passe les détails sexuelles, bien que j'ai beaucoup appris des femmes avec cette expérience (toujours voir le côté positif ), 1 semaine se passe, puis 2, je sens qu'elle commence à bien m'intégrer dans sa vie, puis du jour au lendemain, plus de nouvelle, je tente des coups de fil, je finis par arriver chez elle avec un collier auquel est attaché un joli petit coeur. Elle m'ouvre, je lui tends le cadeau l'ouvre, se mets à pleurer, me dit qu'elle ne peut pas aller plus loin avec moi, elle veut me rendre le collier, je lui dis de le garder, elle me dit qu'elle le gardera à vie près de son coeur. Bon sans être un spécialiste les messages étaient vraiment très contradictoires.
Je suis rentré, j'étais misérable, j'ai commencé à réfléchir, à trouver une logique dans tout ça, je me suis rappelé que son père était décédé, il y avait quelques années, qu'il était tout pour elle, je me suis rappelé qu'elle m'avait dit qu'a l'époque elle pensait à la mort, mais n'avais pas franchis le cap pour ne pas blesser sa famille. J'ai commencé à me mettre des théories dans la tête comme quoi, le fait de prendre de l'importance dans sa vie lui avait fait naitre une peur, la peur de perdre à nouveau un être aimé.
À ce moment-là, je décide d'écrire, sans mentir, j'ai utilisé deux rames de papier recto verso, j'ai passé deux semaines dans mon lit à écrire du soir au matin, j'essayais de comprendre, de mettre les choses dans un ordre logique, je devais savoir, je devais l'aider, je devais la convaincre, elle devait m'aimer, je voulais un retour juste de cet amour. Je quittais mon lit pour mettre mes lettres dans des enveloppes, c'est le seul moment ou je quittais la maison. Je ne dormais pas ou presque pas. Au bout de deux semaines de se traitement, j'ai eu un déclic, "Je me rends malade", "je me rends malade tout seul", "je n'arrive même plus à savoir si j'aime, mais juste que je souffre", "j'entretiens cette souffrance", "elle a allumé l'allumette de mon mal-être, et j'y ai mis des brindilles, puis des buchettes, puis des bûches, et je m'apprête à faire flamber la foret", "c'est moi qui est ce pouvoir, là, celui de me rendre mal", "c'est moi qui me fais souffrir, comme un gros con", "je viens de perdre, 2 semaines de ma vie, et je risque d'en perdre plus si je continue", "STOP".
Et là j'ai réfléchis, mais à d'autres choses, j'ai remis en perspective, toutes les choses qui avaient pu me toucher dans le passé, j'ai tout passé en revue, et enfin je me suis posé la question du moment, mais que se passe t'il lorsque l'on quitte une personne que l'on aime à mort, que se passe t'il généralement après, on a beau se dire, je n'ai jamais aimé autant, et bien qui que l'on soit, on finit toujours par retrouver une autre personne et on finit toujours par se dire, "je n'ai jamais aimé autant"
Le soir même je suis sorti faire la fête, et depuis cette expérience, je ne pense plus au négatif, je pense qu'au positif, il y a toujours un truc positif. Si je reprends l'exemple d'une rupture, bon perso, je sens la rupture arrivée au moins 2 à 3 semaines avant, donc je m'inflige plein de pensée négative à propos de la relation, "je n'aime pas ça chez elle", "nous n'avons pas les mêmes gouts en ceci ou cela" et bien croyez moi, ça marche, toutes mes ex sont mes amies, et la rupture m'es vécu comme quelques choses de positives, et puis je me dis aussi "je vais à nouveau être célibataire, et chasser à nouveau "
Aujourd'hui j'utilise la pensée positive pour voir toujours le moral, et la pensée négative pour pensée positivement d'une chose qu'on va m'enlever oui ici aussi ça marche comme pour les mathématiques une double négation donne du positif
Bon, je ne suis pas une machine non plus, mais je reste toujours souriant et positif, plus que la plupart des gens.
Il va de soit que j'évite aussi les sujets sensibles, je ne m’intéresse pas à la politique, enfin si, mais généralement ça me met en rage, idem avec les informations des journaux de 20h et autre, je vais plutôt me tenir informé via les guignols
Voilà, mon histoire mon expérience, on peut associer ma solution a de l'auto hypnose ou une méthode couet, qu'importe ça marche
Signé un homme heureux
takycard- Messages : 82
Date d'inscription : 03/08/2011
Age : 52
Localisation : rennes
Re: Comment garder un moral propre? il faut éviter la javel :)
Pour la pensée positive, je m'en doutais.
Ami, crois-m'en, la vie elle-même est un sujet sensible.
Il va de soit que j'évite aussi les sujets sensibles
Ami, crois-m'en, la vie elle-même est un sujet sensible.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Comment garder un moral propre? il faut éviter la javel :)
Fata Morgana a écrit:Ami, crois-m'en, la vie elle-même est un sujet sensible.
oui tout à fait d'accord, mais je rajouterais tout de même que la sensibilité d'un sujet est proportionnel à la force qu'on lui donne.
takycard- Messages : 82
Date d'inscription : 03/08/2011
Age : 52
Localisation : rennes
Re: Comment garder un moral propre? il faut éviter la javel :)
mais je rajouterais tout de même que la sensibilité d'un sujet est proportionnel à la force qu'on lui donne.
Je ne suis pas très sûr que l'on choisisse notre propre sensibilité. On peut certes l'étouffer, mais à terme, je soupçonne qu'on y perd, parce que c'est en nous vivant tels que nous sommes que nous vivons pleinement...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Comment garder un moral propre? il faut éviter la javel :)
Fata Morgana a écrit:mais je rajouterais tout de même que la sensibilité d'un sujet est proportionnel à la force qu'on lui donne.
Je ne suis pas très sûr que l'on choisisse notre propre sensibilité. On peut certes l'étouffer, mais à terme, je soupçonne qu'on y perd, parce que c'est en nous vivant tels que nous sommes que nous vivons pleinement...
Je pense que l'on peut choisir, bon pas tous les sujets, mais une bonne partie, et on y arrive en ce disait que ce n'est pas grave, qu'il n'y a pas mort d'homme, et ensuite je liste le pire des choses négatives qui peut arriver et je le confronte au pire de peut arriver dans la vie à savoir la mort ou les longues maladies, tous les autres sujets ne sont pas si important que cela. Voici un exemple, je suis directeur informatique dans une grande enseigne de franchise européenne, il peut arriver que le serveur principal d'un des magasins tombe en panne au point que le magasin se retrouve sans informatique pendant 24 à 48h, dans ce cas-là tout le monde panique, il se demande comment ils vont faire, mes collègues s'affolent eux aussi en disant que c'est une catastrophe. Mais en réalité, ils ne vont pas avoir d'info pendant 48h max, mais il y a 10 l'enseigne n'était pas informatisée et tout se faisait à la main, bon ils ont justes à vendre, encaisser à la main, ils notent les différents produits et les moyens de paiement sur un cahier, idem pour les produits en entrées de stock, et au bout de 48h ils devront ressaisir tout informatiquement, voilà le pire c'est ça. Il n'y a vraiment pas le quoi de paniquer, oui certes c'est méga chiant. Voilà le genre de détachement que l'on peut obtenir, et de plus paniquer n'apporte rien dans l'équation de la résolution.
C'est vrai que dit ainsi ça me donne l'impression d'être une machine, froid qui coupe son logiciel d'émotion, mais non, au contraire, lorsque j'arrive le soir à la maison, que j'entends ma fille de 1 an me dire "côcô côcô côcô papa" il faut comprendre "coucou" Et bien ça me mets dans tout mes états, idem quand mon autre fille de 3 ans veux se blottir dans mes bras pour boire son biberon dans le canapé.
takycard- Messages : 82
Date d'inscription : 03/08/2011
Age : 52
Localisation : rennes
Re: Comment garder un moral propre? il faut éviter la javel :)
Je suis contente de te lire takycard. Ton dernier exemple me semble extrêmement parlant...parce que je fais la même chose, quand je vais bien.
Effectivement, ca donne l'impression aux autres qu'on est un robot mais ca sert surtout à ce que la situation désagréable ne nous atteigne pas trop et surtout ne s'éternise pas!
Pour me protéger, j'ai tout intérêt à ce que mes désagréments soient les plus courts possibles et/ou les plus légers.
De plus, cette capacité de rationnaliser (se demander ce qui pourrait arriver de pire et se demander si c'est si pire que ça) est une bonne façon de se détourner de son ressenti et de s'investir dans une tâche.
Ce qui fait mal fait moins mal si on peut penser à autre chose...
Le robinet à émotion est un apprentissage qui m'a considérablement amélioré l'existence.
Effectivement, ca donne l'impression aux autres qu'on est un robot mais ca sert surtout à ce que la situation désagréable ne nous atteigne pas trop et surtout ne s'éternise pas!
Pour me protéger, j'ai tout intérêt à ce que mes désagréments soient les plus courts possibles et/ou les plus légers.
De plus, cette capacité de rationnaliser (se demander ce qui pourrait arriver de pire et se demander si c'est si pire que ça) est une bonne façon de se détourner de son ressenti et de s'investir dans une tâche.
Ce qui fait mal fait moins mal si on peut penser à autre chose...
Le robinet à émotion est un apprentissage qui m'a considérablement amélioré l'existence.
MissMiaouw- Messages : 388
Date d'inscription : 29/03/2011
Localisation : Bruxelles
Re: Comment garder un moral propre? il faut éviter la javel :)
AHHHHHHHHHH, cool, donc je ne suis pas un monstre merci MissMiaouw
takycard- Messages : 82
Date d'inscription : 03/08/2011
Age : 52
Localisation : rennes
Re: Comment garder un moral propre? il faut éviter la javel :)
Si, mais nous sommes deux!
MissMiaouw- Messages : 388
Date d'inscription : 29/03/2011
Localisation : Bruxelles
Re: Comment garder un moral propre? il faut éviter la javel :)
takycard a écrit:j'ai eu un déclic, "Je me rends malade", "je me rends malade tout seul", "je n'arrive même plus à savoir si j'aime, mais juste que je souffre", "j'entretiens cette souffrance", "elle a allumé l'allumette de mon mal-être, et j'y ai mis des brindilles, puis des buchettes, puis des bûches, et je m'apprête à faire flamber la foret", "c'est moi qui est ce pouvoir, là, celui de me rendre mal", "c'est moi qui me fais souffrir, comme un gros con", "je viens de perdre, 2 semaines de ma vie, et je risque d'en perdre plus si je continue", "STOP".
(...)
Aujourd'hui j'utilise la pensée positive pour voir toujours le moral, et la pensée négative pour pensée positivement d'une chose qu'on va m'enlever oui ici aussi ça marche comme pour les mathématiques une double négation donne du positif
Bon, je ne suis pas une machine non plus, mais je reste toujours souriant et positif, plus que la plupart des gens.
Il va de soit que j'évite aussi les sujets sensibles, je ne m’intéresse pas à la politique, enfin si, mais généralement ça me met en rage, idem avec les informations des journaux de 20h et autre, je vais plutôt me tenir informé via les guignols
Je suis tellement d'accord avec moi. J'ai comme religion l'optimisme, et comme église la pensée positive.
Pour moi le déclic a eu lieu beaucoup plus tôt, probablement parce que j'ai souffert beaucoup plus tôt, ou que j'ai pris la décision d'utiliser mon intelligence de manière constructive. De temps en temps, je prends des décisions, comme ça. Là, je me prenais la tête sur la douance (note : ça fait 2 mois et demi à peine que j'ai été testée à ce jour) en me disant que ce fléau allait me pourrir la vie... et comme j'avais déjà appris à ne plus être négative mais constructive (aller de l'avant, au moins pour avoir l'impression qu'on a une prise sur les choses), je me suis dit : "bon, il est désormais prouvé que je suis capable de penser mieux que les autres, plus vite et avec plus de précision, alors pour une fois ça va me servir".
L'optimisme, ce n'est pas de nier les problèmes, ni de penser que tout va pour le mieux dans le meilleur des monde. C'est simplement de se forcer à voir les quelques gouttes de bon pinard qui restent dans le verre presque vide. Parce que même si le verre est presque vide, une gorgée de bon pinard c'est le pied (cela marche aussi, selon vos goût, avec la bière, le sirop de menthe ou le coca, je ne suis pas sectaire !). Se dire qu'en chaque chose, même la pire, il y a du bon. Pas forcément tout de suite, mais à un moment donné, la vie règle ses dettes...
Je l'ai vu pour ma dépression. Un an dans le noir, quatre mois d'hospitalisation, des dizaines d'ordonnances... Je ne voyais pas ce qu'il pouvait y avoir de bon là-dedans. Mais finalement ça a été salvateur, et j'en viendrai presque (oui, presque seulement, faut pas abuser non plus) à remercier le ciel pour ça. Parce qu'aujourd'hui, hyper-stressée par mon futur concours, je connais mes limites et je veille à ne pas les dépasser. Au fond de moi, je sais que si je n'avais pas fait cette dépression, je l'aurais faite maintenant. Ca fait des semaines que j'en fais des cauchemars, des semaines que je suis au bord de la crise de nerfs, mais je sais que grâce à cette dépression, je ne craquerai pas.
(Je l'ai également vu pour une agression... j'avais eu le réflexe assez insensé de fuir... ce que je n'ai pas fait... depuis je fais confiance à ce 6e sens, qui ne m'a jamais trahie...)
Donc en chaque chose, il y a du bon. Une leçon, un enseignement, un peu de sagesse, de force ou un nouveau départ. Le tout est de ne pas être aveuglé par le noir. Après tout, le noir, ça ne peut pas aveugler, c'est l'absence de couleur !
Invité- Invité
Re: Comment garder un moral propre? il faut éviter la javel :)
Cærulea a écrit:L'optimisme, ce n'est pas de nier les problèmes, ni de penser que tout va pour le mieux dans le meilleur des monde.
Je rajouterais qu'un bon optimiste est la personne qui voit d'abord tout le négatif pour allez au plus près de l'optimisme. Ce n'est effectivement pas un voillage de face
takycard- Messages : 82
Date d'inscription : 03/08/2011
Age : 52
Localisation : rennes
Re: Comment garder un moral propre? il faut éviter la javel :)
@ Caerulea : Trop facile, alors comme ça madame se tape un petit coup de mou et pars 4 mois en vacances en hôtel resort, et cachet pour planer à longueur de journée. Mouais ton expérience est moins pire que la mienne
takycard- Messages : 82
Date d'inscription : 03/08/2011
Age : 52
Localisation : rennes
Re: Comment garder un moral propre? il faut éviter la javel :)
takycard a écrit:@ Caerulea : Trop facile, alors comme ça madame se tape un petit coup de mou et pars 4 mois en vacances en hôtel resort, et cachet pour planer à longueur de journée. Mouais ton expérience est moins pire que la mienne
Heu... Certainement, je n'en doute pas.
Mais "cachets pour planer" pas d'accord. C'était "cachets pour lobotomiser le client".
Quant à l'hôtel resort ****, ils ont même pas voulu me laisser de pince à épiler. Et pis alors la bouffe...
Invité- Invité
Re: Comment garder un moral propre? il faut éviter la javel :)
franchement les voyages organisés ce n'est plus ce que c'était
takycard- Messages : 82
Date d'inscription : 03/08/2011
Age : 52
Localisation : rennes
Re: Comment garder un moral propre? il faut éviter la javel :)
Puis-je apporter une note discordante ?
Autant je comprends la volonté de Takycard de donner des pistes pour pourvoir vivre mieux, autant, à l'extrême, ça me semble être une façon de se couper d'une partie de soi, de s'ignorer dans des dimensions qui sont essentielles.
Déjà, le titre du topic me met mal à l'aise : "garder un moral propre". Si j'ai bien compris, "propre" signifie "positif". Et l'idée est qu'il faut garder un moral positif, quoi qu'il arrive. Associé à l'Eau de Javel, qui tue tous les microbes pas propres, c'est assez terrifiant, à mon sens.
Cela ressemble à la nécessité d'éviter ce qui est désagréable, car ce qui est désagréable fait mal et ne sert à rien. L'utile devient uniquement ce qui est agréable, donc positif.
Loin de moi l'idée de prôner que la dépression, la tristesse, l'ennui, sont des états émotionnels ou émotions à rechercher, mais quand ils sont là, ben ils sont là. Ce n'est pas un petit effort de volonté qui peut les faire s'évanouir par enchantement pour retrouver le doux pays de la joie, l'amour éternels (si ce pays existe en dehors des émissions télé pour enfant qui ont bercé ma jeunesse, oh Casimir).
Ces sentiments qui nous sont douloureux, désagréables, qu'on éviterait si on avait le choix, ont autant de sens que tout sentiment, toute expérience vécue. Ils nous disent quelque chose de nous ; ne pas les écouter, les rejeter le plus loin possible, je le ressens plus comme l'expression d'une angoisse devant ce qui est difficile, incompréhensible, incontrôlable.
Toute vie a ses périodes de crises, parce que nous grandissons, changeons, vieillissons, que nous perdons des choses, des personnes dont il faut faire le deuil. Et ça peut être plus ou moins long. Nos émotions, notre corps, nous disent à certains moment qu'il devient vital de s'arrêter, souffler, regarder ce qu'est notre vie, ce que nous voulons, comment avancer au mieux vers ce qui nous fait du bien. Mais comment savoir ce qui nous fait du bien si nous refusons de nous arrêter à ce qui nous fait souffrir ?
Et plus largement, ne considérer la vie que de façon binaire positif/négatif, le positif étant ce vers quoi il faut absolument tendre, personnellement c'est ça qui m'angoisse. J'ai besoin de considérer plusieurs plans en même temps, j'ai besoin de critiquer, décortiquer, considérer tous les aspects pour comprendre, intégrer, avancer. Dire, j'arrête de souffrir, ça ne sert à rien, pour moi c'est dire je ne vis pas ce que je vis, la réalité n'est pas la réalité.
En fait, ce qui me gêne le plus, c'est cette idée de contrôle que l'on pourrait avoir sur son moral, sa souffrance.
Autant je comprends la volonté de Takycard de donner des pistes pour pourvoir vivre mieux, autant, à l'extrême, ça me semble être une façon de se couper d'une partie de soi, de s'ignorer dans des dimensions qui sont essentielles.
Déjà, le titre du topic me met mal à l'aise : "garder un moral propre". Si j'ai bien compris, "propre" signifie "positif". Et l'idée est qu'il faut garder un moral positif, quoi qu'il arrive. Associé à l'Eau de Javel, qui tue tous les microbes pas propres, c'est assez terrifiant, à mon sens.
Cela ressemble à la nécessité d'éviter ce qui est désagréable, car ce qui est désagréable fait mal et ne sert à rien. L'utile devient uniquement ce qui est agréable, donc positif.
Loin de moi l'idée de prôner que la dépression, la tristesse, l'ennui, sont des états émotionnels ou émotions à rechercher, mais quand ils sont là, ben ils sont là. Ce n'est pas un petit effort de volonté qui peut les faire s'évanouir par enchantement pour retrouver le doux pays de la joie, l'amour éternels (si ce pays existe en dehors des émissions télé pour enfant qui ont bercé ma jeunesse, oh Casimir).
Ces sentiments qui nous sont douloureux, désagréables, qu'on éviterait si on avait le choix, ont autant de sens que tout sentiment, toute expérience vécue. Ils nous disent quelque chose de nous ; ne pas les écouter, les rejeter le plus loin possible, je le ressens plus comme l'expression d'une angoisse devant ce qui est difficile, incompréhensible, incontrôlable.
Toute vie a ses périodes de crises, parce que nous grandissons, changeons, vieillissons, que nous perdons des choses, des personnes dont il faut faire le deuil. Et ça peut être plus ou moins long. Nos émotions, notre corps, nous disent à certains moment qu'il devient vital de s'arrêter, souffler, regarder ce qu'est notre vie, ce que nous voulons, comment avancer au mieux vers ce qui nous fait du bien. Mais comment savoir ce qui nous fait du bien si nous refusons de nous arrêter à ce qui nous fait souffrir ?
Et plus largement, ne considérer la vie que de façon binaire positif/négatif, le positif étant ce vers quoi il faut absolument tendre, personnellement c'est ça qui m'angoisse. J'ai besoin de considérer plusieurs plans en même temps, j'ai besoin de critiquer, décortiquer, considérer tous les aspects pour comprendre, intégrer, avancer. Dire, j'arrête de souffrir, ça ne sert à rien, pour moi c'est dire je ne vis pas ce que je vis, la réalité n'est pas la réalité.
En fait, ce qui me gêne le plus, c'est cette idée de contrôle que l'on pourrait avoir sur son moral, sa souffrance.
Invité- Invité
Re: Comment garder un moral propre? il faut éviter la javel :)
Ah nous avons donc un problème de communication là.
Je comprends ce que tu dis, nous sommes un peu la somme de nos expériences, je dis qu'il faut éviter les choses négatives évitable et inutile, ensuite je dis que les épreuves dures, elles, sont maîtrisables, et maîtrisées ne veut ne pas dire évité, on va embrasser le problème, le tourner dans tous les sens et y trouver la face brillante la face positive. Tu parles de deuil, oui effectivement c'est plus dur de rester positif, mais si on peut juste éviter de faire une dépression c'est déjà bien La vie continue et il faut avancer, ça fait partie je pense des épreuves les plus dures. Hormis cela le reste peut se surmonter.
Et pour reprendre une de tes phrases
Mais oui souffrir ne sert à rien, oh si pour écrire des poèmes peut-être Et je n'interdis à personne de souffrir, j'indique juste que ceux qui souffre et qui en ont marre, et bien il est possible qu'il trouve la force en eux de renverser la vapeur.
Contrôler son moral, c'est comme rouler en voiture sur une route plein de nids de poule, tu utilises ton volant pour éviter les nids de poule, et pour les éviter il faut les voir. Ne pas contrôler c'est d'aller tout droit et tout subir. Je pense que celui qui contrôle est très concentré sur les obstacles il ne peut donc pas nier la difficulté il peut juger de la profondeur de la largeur et de tout autre critère qu'il juge utile. La personne qui ne contrôle pas pourrait rouler les yeux fermer sans pour autant apprendre.
Je comprends ce que tu dis, nous sommes un peu la somme de nos expériences, je dis qu'il faut éviter les choses négatives évitable et inutile, ensuite je dis que les épreuves dures, elles, sont maîtrisables, et maîtrisées ne veut ne pas dire évité, on va embrasser le problème, le tourner dans tous les sens et y trouver la face brillante la face positive. Tu parles de deuil, oui effectivement c'est plus dur de rester positif, mais si on peut juste éviter de faire une dépression c'est déjà bien La vie continue et il faut avancer, ça fait partie je pense des épreuves les plus dures. Hormis cela le reste peut se surmonter.
Et pour reprendre une de tes phrases
Bah pour moi si, être positif ce n'est pas ne pas voir le négatif au contraire, et un petit effort de volonté peux te permettre de relativiser. Si on peut, sans effort devenir négatif, alors avec un peu effort on peut basculer du côté positif.Ce n'est pas un petit effort de volonté qui peut les faire s'évanouir par enchantement
la vie n'est pas binaire c'est juste que pour un post comme celui-ci il est plus simple de parler ainsi je ne vais pas faire l'ensemble de la graduation du déprimé à la simple déprime, la mélancolie... de plus rien n'est quantifiable tout n'est que subjectif à ce niveau. Donc désolé d'avoir trop simplifiéEt plus largement, ne considérer la vie que de façon binaire positif/négatif, le positif étant ce vers quoi il faut absolument tendre, personnellement c'est ça qui m'angoisse. J'ai besoin de considérer plusieurs plans en même temps, j'ai besoin de critiquer, décortiquer, considérer tous les aspects pour comprendre, intégrer, avancer. Dire, j'arrête de souffrir, ça ne sert à rien, pour moi c'est dire je ne vis pas ce que je vis, la réalité n'est pas la réalité.
Mais oui souffrir ne sert à rien, oh si pour écrire des poèmes peut-être Et je n'interdis à personne de souffrir, j'indique juste que ceux qui souffre et qui en ont marre, et bien il est possible qu'il trouve la force en eux de renverser la vapeur.
tu as peur du contrôle ce n'est pas parce que tu peux contrôler que tu dois le faire, mais c'est bien de savoir que l'on peut.En fait, ce qui me gêne le plus, c'est cette idée de contrôle que l'on pourrait avoir sur son moral, sa souffrance.
Contrôler son moral, c'est comme rouler en voiture sur une route plein de nids de poule, tu utilises ton volant pour éviter les nids de poule, et pour les éviter il faut les voir. Ne pas contrôler c'est d'aller tout droit et tout subir. Je pense que celui qui contrôle est très concentré sur les obstacles il ne peut donc pas nier la difficulté il peut juger de la profondeur de la largeur et de tout autre critère qu'il juge utile. La personne qui ne contrôle pas pourrait rouler les yeux fermer sans pour autant apprendre.
takycard- Messages : 82
Date d'inscription : 03/08/2011
Age : 52
Localisation : rennes
Re: Comment garder un moral propre? il faut éviter la javel :)
Non, non, nous n'avons pas de problème de communication, j'ai bien compris ton point de vue et le mien est différent. Ce qui n'est pas non plus un problème.
Souffrir ne sert pas, être heureux non plus. Ce côté utilitariste associé à la vie psychique me semble juste réducteur. Comme le contrôle, dont je dis qu'il me gêne, pas qu'il me fait peur. Tout simplement parce que cette volonté de contrôle traduit un but déjà défini à l'avance (ne pas souffrir, le bonheur, anticiper les obstacles, être positif...). Et que tout ce qui ne rentre pas dans la valeur "positif" n'est pas utile, donc pas considéré. Ce faisant, à mon avis, le risque est de ne pas voir ce qui ne rentre pas dans le cadre, de se priver de vivre ce qui n'est pas prévu, pas contrôlé. Et ça peut être dommage à titre personnel. Ne pas contrôler, ça peut simplement être ouvert à ce qui peut être, à ce qu'on n'avait pas prévu, à ce qu'on n'aurait jamais imaginé pouvoir vivre.
Enfin, si cette possibilité de contrôle de son esprit (dont je doute profondément qu'elle soit possible réellement) est étendue comme une méthode pour être heureux, applicable par tous avec un peu de bonne volonté, on atteint là une visée moralisatrice et dangereuse, qui nie tout simplement ce que nous sommes, des êtres tragiques et non des être utiles.
Souffrir ne sert pas, être heureux non plus. Ce côté utilitariste associé à la vie psychique me semble juste réducteur. Comme le contrôle, dont je dis qu'il me gêne, pas qu'il me fait peur. Tout simplement parce que cette volonté de contrôle traduit un but déjà défini à l'avance (ne pas souffrir, le bonheur, anticiper les obstacles, être positif...). Et que tout ce qui ne rentre pas dans la valeur "positif" n'est pas utile, donc pas considéré. Ce faisant, à mon avis, le risque est de ne pas voir ce qui ne rentre pas dans le cadre, de se priver de vivre ce qui n'est pas prévu, pas contrôlé. Et ça peut être dommage à titre personnel. Ne pas contrôler, ça peut simplement être ouvert à ce qui peut être, à ce qu'on n'avait pas prévu, à ce qu'on n'aurait jamais imaginé pouvoir vivre.
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