Sujet lourd : comment vivre au mieux sa propre fin ?
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Zarbitude
TheWomanWhoFellToEarth
Shabadabada
7 participants
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Sujet lourd : comment vivre au mieux sa propre fin ?
Bonjour à tous,
Je suis nouvelle sur ce forum. Ayant été diagnostiquée zèbre il y a environ un an, je n'ai jamais vraiment approfondi la chose car en parallèle, j'ai dû combattre un cancer du sang et j'ai mis toute mon énergie là-dedans. Je pensais être guérie mais ce n'est pas le cas, et en plus d'être toujours malade, je suis également condamnée. Il me reste environ six mois à vivre et l'acceptation de la chose s'est faite de manière extrêmement brutale, ce qui fait que mes sentiments / envies / aspirations sont totalement emmêlés. Je me pose énormément de questions et j'ai pensé que je pourrais peut-être trouver une écoute bienveillante et des conseils intelligents ici. Je suis bien évidemment suivie de très près par un psychiatre et "accompagnée" par lui vers cette fin mais en dehors de son cabinet, je suis livrée à moi-même et parfois, je ne me reconnais pas et je me fais peur. J'ai l'immense crainte de passer à côté du sens que je pourrais donner à ces prochains mois et j'ai du mal à faire un tri efficace entre ce qui me semble important et ce qui l'est réellement.
J'ai eu une forme de "révélation" avec l'acceptation de ma situation. Tout est devenu plus clair, plus lumineux, j'ai envie de vivre et de faire que tout soit intense et merveilleux. Mais face à cette envie profonde de sens et de beauté, je me heurte aux impossibilités de la vie et cela me plonge dans un désespoir sans fond, dans lequel je suis capable de m'enfoncer durant plusieurs jours sans savoir comment m'en sortir. J'ai l'impression d'avoir cette force en moi mais qui se dissous dès qu'un obstacle s'impose en face d'elle. Est-ce bien une force du coup, ou simplement l'illusion de quelque chose ?
Pour donner des exemples concrets, j'ai grosso modo trois axes principaux autour desquels je gravite pour organiser mes prochains mois.
Le premier, c'est le voyage. Il y a évidemment un lien psychologique avec le fait de s'évader, de s'échapper, de disparaître et de laisser sa vie derrière soi. Au début, j'ai eu peur que cette envie soit parasitaire, comme un reste de la volonté de me cacher les yeux et de me boucher les oreilles en chantant très fort pour oublier que dans ma vie, les choses sont si dures. Mais en cherchant plus loin, je sens qu'il y a autre chose. À mes yeux, le voyage a toujours été une façon de se trouver, de se connecter à soi-même et aux autres, et donc… À la vie. C'est une forme de connexion intérieure tellement enrichissante. De plus, ça créé de multiples possibilités de rencontres et je suis devenue très curieuse à l'idée de découvrir plein de gens. Je réalise un peu tard que je ne me suis jamais réellement intéressée à qui étaient tous ces "autres", trop occupée à chercher qui j'étais moi-même. Ce qui tombe plutôt bien, c'est que j'ai plusieurs séjours à l'étranger prévus dans les prochains mois et c'est très positif. Mais confrontée à l'idée que tous ces endroits que je ne verrai jamais, je suis soudain saisie de panique et de renonciation, et je me demande : "À quoi bon ?". À partir de là, je peux basculer et avoir envie de tout arrêter.
Ensuite, il y a l'amour. Je suis quelqu'un de très sensible, je suis très "réceptive" et tout ce qui touche aux sentiments me parle tout particulièrement. Je suis une passionnée de l'amour, du partage, de l'échange, de la fusion et du bonheur que cela peut générer. Ça change des vies et ça en créé de nouvelles, je trouve que c'est merveilleux. J'aimerais me rouler dans ce sentiment et en aspirer tout ce que je peux jusqu'à la fin mais là encore, je me heurte à la réalité de la vie. J'étais en couple il n'y a pas si longtemps, et très amoureuse de quelqu'un que je trouve relativement sensationnel mais qui m'a quittée parce qu'après deux ans de relation (dont une année de vie quasi commune et au cours de laquelle il m'a soutenue dans la maladie), nous avions encore des désaccords sur certaines choses, des incompatibilités, et cela lui donnait le sentiment qu'il n'était pas la bonne personne pour moi. Pour reprendre ses termes, il ne voulait pas que je me prive de certaines choses qu'il ne pouvait pas m'apporter pour que l'on soit ensemble mais à la fois, il ne se sentait pas à la hauteur de mes attentes (attentes essentiellement "affectives" : gestes ou mots d'amour, lui étant un zèbre "handicapé sentimentalement" et assez individualiste, qui ressent des choses et peut s'ouvrir mais de manière totalement aléatoire et inattendue - et changer cela lui demandait un travail continuel qui, même s'il s'en sortait très bien, l'a fatigué à la longue, je pense). C'est environ dix jours après la rupture que le diagnostique final des médecins est tombé, et j'ai passé presque un mois à repousser la réalité de toutes mes forces : non seulement j'allais mourir, mais en plus, j'allais mourir seule. J'ai des amis évidemment, j'ai une famille, mais ces liens ne rentrent pas dans la case de fusion et de proximité totale qui donne ce sentiment de vie et qui allège le cœur. Après avoir tergiversé et tourné autour de l'idée, m'être sentie horrible, indigne, immonde, j'ai fini par lui formuler la demande d'être auprès de moi car c'est ce à quoi j'aspirais vraiment : des moments de proximité et de complicité, dans la simplicité d'être ensemble et de se transmettre des choses tant que c'est encore possible. Il m'a répondu que c'était trop pour lui, qu'il ne pouvait pas s'impliquer de cette manière et qu'au-delà de ça, notre relation lui avait fait réaliser qu'il avait besoin d'être seul. Mais qu'il était là comme ami. Là encore, cataclysme : comment accepter l'idée de ne plus jamais aimer ni être aimée en retour ? Car six mois ne me semblent pas suffisants pour dépasser ce que j'éprouve pour lui, ni pour retomber amoureuse de quelqu'un (et quand bien même ce temps serait suffisant, je me garderais bien de laisser quelqu'un s'attacher à moi from scratch pour ensuite disparaître dans la foulée)
Enfin, il y a le sexe. J'arrive à dissocier le sexe des sentiments donc l'acte en lui-même n'est pas un problème. À dire vrai, j'ai récemment vécu plusieurs "fusions physiques" qui m'ont offert des moments de pause appréciables dans mon quotidien si douloureux. Ce sont des moments agréables que j'arrive à apprécier pour ce qu'ils sont (et c'est à mon sens le meilleur remède anti-idée-de-mort) mais ils manquent de sens, néanmoins, puisqu'il n'y a pas de sentiments. Du coup, je me jette dans le truc en me disant que ça me fera du bien et c'est le cas, sur le moment. Mais plus tard, avec le recul, je ne vois qu'un grand vide et j'ai l'impression tétanisante de passer à côté de l'essentiel.
Est-ce que quelqu'un aurait des idées, des clés, des réponses, des voies à explorer ? Je me sens écrasée par le poids de ce qui m'arrive et si parfois je sens comme une lumière s'allumer en moi, il reste très difficile de l'atteindre pour qu'elle me remplisse en entier. Et je reste dominée par cet horrible sentiment de solitude que j'essaie de contourner par tous les moyens, mais qui me fait me sentir comme déjà morte. Tout semble à la fois trop beau, et trop dur. Je ne sais plus si je dois me concentrer sur le beau en vivant la douleur de tout ce qui me manque, tout ce que je ne pourrai plus faire, ou bien si je dois accepter que sans tout ce qui me manque, plus rien n'a de sens et qu'il n'y a pas d'intérêt à poursuivre cette vie dont la fin est de toute façon déjà programmée.
Je suis nouvelle sur ce forum. Ayant été diagnostiquée zèbre il y a environ un an, je n'ai jamais vraiment approfondi la chose car en parallèle, j'ai dû combattre un cancer du sang et j'ai mis toute mon énergie là-dedans. Je pensais être guérie mais ce n'est pas le cas, et en plus d'être toujours malade, je suis également condamnée. Il me reste environ six mois à vivre et l'acceptation de la chose s'est faite de manière extrêmement brutale, ce qui fait que mes sentiments / envies / aspirations sont totalement emmêlés. Je me pose énormément de questions et j'ai pensé que je pourrais peut-être trouver une écoute bienveillante et des conseils intelligents ici. Je suis bien évidemment suivie de très près par un psychiatre et "accompagnée" par lui vers cette fin mais en dehors de son cabinet, je suis livrée à moi-même et parfois, je ne me reconnais pas et je me fais peur. J'ai l'immense crainte de passer à côté du sens que je pourrais donner à ces prochains mois et j'ai du mal à faire un tri efficace entre ce qui me semble important et ce qui l'est réellement.
J'ai eu une forme de "révélation" avec l'acceptation de ma situation. Tout est devenu plus clair, plus lumineux, j'ai envie de vivre et de faire que tout soit intense et merveilleux. Mais face à cette envie profonde de sens et de beauté, je me heurte aux impossibilités de la vie et cela me plonge dans un désespoir sans fond, dans lequel je suis capable de m'enfoncer durant plusieurs jours sans savoir comment m'en sortir. J'ai l'impression d'avoir cette force en moi mais qui se dissous dès qu'un obstacle s'impose en face d'elle. Est-ce bien une force du coup, ou simplement l'illusion de quelque chose ?
Pour donner des exemples concrets, j'ai grosso modo trois axes principaux autour desquels je gravite pour organiser mes prochains mois.
Le premier, c'est le voyage. Il y a évidemment un lien psychologique avec le fait de s'évader, de s'échapper, de disparaître et de laisser sa vie derrière soi. Au début, j'ai eu peur que cette envie soit parasitaire, comme un reste de la volonté de me cacher les yeux et de me boucher les oreilles en chantant très fort pour oublier que dans ma vie, les choses sont si dures. Mais en cherchant plus loin, je sens qu'il y a autre chose. À mes yeux, le voyage a toujours été une façon de se trouver, de se connecter à soi-même et aux autres, et donc… À la vie. C'est une forme de connexion intérieure tellement enrichissante. De plus, ça créé de multiples possibilités de rencontres et je suis devenue très curieuse à l'idée de découvrir plein de gens. Je réalise un peu tard que je ne me suis jamais réellement intéressée à qui étaient tous ces "autres", trop occupée à chercher qui j'étais moi-même. Ce qui tombe plutôt bien, c'est que j'ai plusieurs séjours à l'étranger prévus dans les prochains mois et c'est très positif. Mais confrontée à l'idée que tous ces endroits que je ne verrai jamais, je suis soudain saisie de panique et de renonciation, et je me demande : "À quoi bon ?". À partir de là, je peux basculer et avoir envie de tout arrêter.
Ensuite, il y a l'amour. Je suis quelqu'un de très sensible, je suis très "réceptive" et tout ce qui touche aux sentiments me parle tout particulièrement. Je suis une passionnée de l'amour, du partage, de l'échange, de la fusion et du bonheur que cela peut générer. Ça change des vies et ça en créé de nouvelles, je trouve que c'est merveilleux. J'aimerais me rouler dans ce sentiment et en aspirer tout ce que je peux jusqu'à la fin mais là encore, je me heurte à la réalité de la vie. J'étais en couple il n'y a pas si longtemps, et très amoureuse de quelqu'un que je trouve relativement sensationnel mais qui m'a quittée parce qu'après deux ans de relation (dont une année de vie quasi commune et au cours de laquelle il m'a soutenue dans la maladie), nous avions encore des désaccords sur certaines choses, des incompatibilités, et cela lui donnait le sentiment qu'il n'était pas la bonne personne pour moi. Pour reprendre ses termes, il ne voulait pas que je me prive de certaines choses qu'il ne pouvait pas m'apporter pour que l'on soit ensemble mais à la fois, il ne se sentait pas à la hauteur de mes attentes (attentes essentiellement "affectives" : gestes ou mots d'amour, lui étant un zèbre "handicapé sentimentalement" et assez individualiste, qui ressent des choses et peut s'ouvrir mais de manière totalement aléatoire et inattendue - et changer cela lui demandait un travail continuel qui, même s'il s'en sortait très bien, l'a fatigué à la longue, je pense). C'est environ dix jours après la rupture que le diagnostique final des médecins est tombé, et j'ai passé presque un mois à repousser la réalité de toutes mes forces : non seulement j'allais mourir, mais en plus, j'allais mourir seule. J'ai des amis évidemment, j'ai une famille, mais ces liens ne rentrent pas dans la case de fusion et de proximité totale qui donne ce sentiment de vie et qui allège le cœur. Après avoir tergiversé et tourné autour de l'idée, m'être sentie horrible, indigne, immonde, j'ai fini par lui formuler la demande d'être auprès de moi car c'est ce à quoi j'aspirais vraiment : des moments de proximité et de complicité, dans la simplicité d'être ensemble et de se transmettre des choses tant que c'est encore possible. Il m'a répondu que c'était trop pour lui, qu'il ne pouvait pas s'impliquer de cette manière et qu'au-delà de ça, notre relation lui avait fait réaliser qu'il avait besoin d'être seul. Mais qu'il était là comme ami. Là encore, cataclysme : comment accepter l'idée de ne plus jamais aimer ni être aimée en retour ? Car six mois ne me semblent pas suffisants pour dépasser ce que j'éprouve pour lui, ni pour retomber amoureuse de quelqu'un (et quand bien même ce temps serait suffisant, je me garderais bien de laisser quelqu'un s'attacher à moi from scratch pour ensuite disparaître dans la foulée)
Enfin, il y a le sexe. J'arrive à dissocier le sexe des sentiments donc l'acte en lui-même n'est pas un problème. À dire vrai, j'ai récemment vécu plusieurs "fusions physiques" qui m'ont offert des moments de pause appréciables dans mon quotidien si douloureux. Ce sont des moments agréables que j'arrive à apprécier pour ce qu'ils sont (et c'est à mon sens le meilleur remède anti-idée-de-mort) mais ils manquent de sens, néanmoins, puisqu'il n'y a pas de sentiments. Du coup, je me jette dans le truc en me disant que ça me fera du bien et c'est le cas, sur le moment. Mais plus tard, avec le recul, je ne vois qu'un grand vide et j'ai l'impression tétanisante de passer à côté de l'essentiel.
Est-ce que quelqu'un aurait des idées, des clés, des réponses, des voies à explorer ? Je me sens écrasée par le poids de ce qui m'arrive et si parfois je sens comme une lumière s'allumer en moi, il reste très difficile de l'atteindre pour qu'elle me remplisse en entier. Et je reste dominée par cet horrible sentiment de solitude que j'essaie de contourner par tous les moyens, mais qui me fait me sentir comme déjà morte. Tout semble à la fois trop beau, et trop dur. Je ne sais plus si je dois me concentrer sur le beau en vivant la douleur de tout ce qui me manque, tout ce que je ne pourrai plus faire, ou bien si je dois accepter que sans tout ce qui me manque, plus rien n'a de sens et qu'il n'y a pas d'intérêt à poursuivre cette vie dont la fin est de toute façon déjà programmée.
Shabadabada- Messages : 11
Date d'inscription : 05/03/2015
Age : 36
Localisation : Paris
Re: Sujet lourd : comment vivre au mieux sa propre fin ?
(Désolée pour le pavé, et en plus je ne sais même pas si j'ai posté mon message au bon endroit)
Shabadabada- Messages : 11
Date d'inscription : 05/03/2015
Age : 36
Localisation : Paris
Re: Sujet lourd : comment vivre au mieux sa propre fin ?
Bonjour Shabadabada
Je ne me permettrais pas de te conseiller, j'en serais bien incapable.
J'ai lu ta présentation avec émotion et en me disant quel courage tu avais de te battre ainsi.
Une amie de ma mère condamnée par les médecins a décidé de s'occuper de chevaux. Il semble que ça lui apportait beaucoup.
Bon courage
Je ne me permettrais pas de te conseiller, j'en serais bien incapable.
J'ai lu ta présentation avec émotion et en me disant quel courage tu avais de te battre ainsi.
Une amie de ma mère condamnée par les médecins a décidé de s'occuper de chevaux. Il semble que ça lui apportait beaucoup.
Bon courage
Invité- Invité
Re: Sujet lourd : comment vivre au mieux sa propre fin ?
Whahou.
Quelle claque.
Je trouve ton questionnement essentiel, légitime, clair et ultra touchant.
Je comprends très bien ces folles envies suivies de désespoirs absolus, néanmoins je sens la guerrière derrière la force de tes propos et ne doute pas un instant que tu parviendras à vivre les six prochains mois de la plus intense des façons.
Je pense que le voyage est une merveilleuse métaphore. D'évasion, de transition, de passage. Pourquoi ne pas les accomplir avec tes proches qui sauront te prodiguer l'amour dont tu as besoin ?
Ton ex petit ami peut-il envisager de t'accompagner vers l'une de ces destinations ?
Les voyages sont également propices aux rencontres de tout ordre, ils augurent certainement de moments intenses que tu recherches. Des moments intenses sans conséquence puisque transitoires. Peut être est-ce là une solution.
Je te souhaite le meilleur.
Quelle claque.
Je trouve ton questionnement essentiel, légitime, clair et ultra touchant.
Je comprends très bien ces folles envies suivies de désespoirs absolus, néanmoins je sens la guerrière derrière la force de tes propos et ne doute pas un instant que tu parviendras à vivre les six prochains mois de la plus intense des façons.
Je pense que le voyage est une merveilleuse métaphore. D'évasion, de transition, de passage. Pourquoi ne pas les accomplir avec tes proches qui sauront te prodiguer l'amour dont tu as besoin ?
Ton ex petit ami peut-il envisager de t'accompagner vers l'une de ces destinations ?
Les voyages sont également propices aux rencontres de tout ordre, ils augurent certainement de moments intenses que tu recherches. Des moments intenses sans conséquence puisque transitoires. Peut être est-ce là une solution.
Je te souhaite le meilleur.
TheWomanWhoFellToEarth- Messages : 37
Date d'inscription : 18/03/2015
Age : 49
Localisation : Région parisienne
Re: Sujet lourd : comment vivre au mieux sa propre fin ?
Parisette, merci pour ta réponse. Je pense que la voie qu'a suivi l'amie de ta mère découlait d'une passion pour les chevaux ? C'est beau d'avoir ce genre de choses auxquelles se raccrocher. Personnellement, je suis passionnée de photo mais à l'heure actuelle, cela ne me semble pas être assez "puissant" pour m'aider réellement. Je n'ai plus mon appareil à l'heure actuelle et je n'éprouve aucun besoin de le récupérer.
Shabadabada- Messages : 11
Date d'inscription : 05/03/2015
Age : 36
Localisation : Paris
Re: Sujet lourd : comment vivre au mieux sa propre fin ?
Bonjour Shabadabada,
Je vois la révélation que tu as eue comme le meilleur conseil qu'on puisse jamais donner : vivre intensément.
Chaque chose que tu feras et penseras et diras, s'il contiennent cette intensité, feront de toi une personne tellement "lumineuse" que tu n'auras plus à chercher l'amour mais qu'il viendra à toi, attiré par ta vibration intense et irrésistible.
Essaie de rester dans cette vibration, quoi que tu fasses.
On devrait tous vivre ainsi, tout le temps. J'ai bien envie de m'y mettre aussi!
Tu n'es pas seule, tu ne l'as jamais été et tu ne le seras jamais.
De tout cœur avec toi
Je vois la révélation que tu as eue comme le meilleur conseil qu'on puisse jamais donner : vivre intensément.
Chaque chose que tu feras et penseras et diras, s'il contiennent cette intensité, feront de toi une personne tellement "lumineuse" que tu n'auras plus à chercher l'amour mais qu'il viendra à toi, attiré par ta vibration intense et irrésistible.
Essaie de rester dans cette vibration, quoi que tu fasses.
On devrait tous vivre ainsi, tout le temps. J'ai bien envie de m'y mettre aussi!
Tu n'es pas seule, tu ne l'as jamais été et tu ne le seras jamais.
De tout cœur avec toi
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Sujet lourd : comment vivre au mieux sa propre fin ?
TheWomanWhoFellToEarth a écrit:néanmoins je sens la guerrière derrière la force de tes propos et ne doute pas un instant que tu parviendras à vivre les six prochains mois de la plus intense des façons.
J'aimerais avoir la même foi que toi dans ce domaine. Pour le moment, je suis juste perdue entre des grandes phases lumineuses de "je veux y croire" qui se stoppent instantanément lorsqu'un obstacle à ces désirs profonds se dresse, et qui se transforment en "autant mourir maintenant". Je ne sais pas comment me caler d'un côté ou de l'autre, ni comment supporter l'idée de tout ce que je n'aurai plus.
TheWomanWhoFellToEarth a écrit:Pourquoi ne pas les accomplir avec tes proches qui sauront te prodiguer l'amour dont tu as besoin ? Ton ex petit ami peut-il envisager de t'accompagner vers l'une de ces destinations ?
Certains de ces voyages sont prévus avec mes proches, et s'ils remplissent une part de mes désirs, ils ne peuvent pas remplir l'envie de fusion qui m'a toujours fait me sentir vivante. Quant à mon ex, je pense que même s'il dit vouloir être là en tant qu'ami, il n'accepte pas la réalité (ou s'en cache, pour ne pas être submergé par elle) et ses limites sont donc indéfinissables. À la fois il dit vouloir être là et à la fois, il me repousse. Difficile de lui demander davantage que ce que je lui ai déjà demandé, et qu'il a refusé.
TheWomanWhoFellToEarth a écrit:Les voyages sont également propices aux rencontres de tout ordre, ils augurent certainement de moments intenses que tu recherches. Des moments intenses sans conséquence puisque transitoires. Peut être est-ce là une solution.
Peut-être, oui. Mais là encore je tourne en boucle, car je me heurte à cette peur de ne pas pouvoir "tout" faire, tout voir. Je ne sais pas comment dépasser cela. Il me faut peut-être des pistes totalement nouvelles.
Shabadabada- Messages : 11
Date d'inscription : 05/03/2015
Age : 36
Localisation : Paris
Re: Sujet lourd : comment vivre au mieux sa propre fin ?
Zarbitude, merci
Pour arriver à cela néanmoins, il faudrait que j'arrive à me détacher de tout ce qui me fait si mal aujourd'hui. Comment faire le deuil accéléré de toutes ces choses qui me sont inaccessibles ? C'est à la fois de penser que "je n'aurai plus" et que "je n'aurai pas le temps d'avoir" qui me perd dans des abysses de désespoir.
Pour arriver à cela néanmoins, il faudrait que j'arrive à me détacher de tout ce qui me fait si mal aujourd'hui. Comment faire le deuil accéléré de toutes ces choses qui me sont inaccessibles ? C'est à la fois de penser que "je n'aurai plus" et que "je n'aurai pas le temps d'avoir" qui me perd dans des abysses de désespoir.
Shabadabada- Messages : 11
Date d'inscription : 05/03/2015
Age : 36
Localisation : Paris
Re: Sujet lourd : comment vivre au mieux sa propre fin ?
Je me suis souvent demandé ce que je ferais dans une telle situation...
Je crois que c'est du côté de la spiritualité que je me tournerais.
Quelles sont tes croyances à ce sujet ?
Je crois que c'est du côté de la spiritualité que je me tournerais.
Quelles sont tes croyances à ce sujet ?
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Sujet lourd : comment vivre au mieux sa propre fin ?
Je n'en ai pas vraiment (ce qui n'est pas une aide, j'en suis consciente)
Shabadabada- Messages : 11
Date d'inscription : 05/03/2015
Age : 36
Localisation : Paris
Re: Sujet lourd : comment vivre au mieux sa propre fin ?
La révélation que tu as eue est de l'ordre de la spiritualité.
Pour moi, la spiritualité est la source d'un savoir qui vient de l'intérieur de nous-mêmes et qui nous guide si on apprend à écouter tous ces petits messages qu'on appelle révélations.
C'est ce savoir qui se révèle lorsqu'on en a vraiment besoin et qu'on lâche prise.
Te rappelles-tu dans quel état d'esprit tu étais au moment précis de cette révélation
Je suis presque certaine que tu étais dans un moment de "lâcher prise", d'acceptation....
Pour moi, la spiritualité est la source d'un savoir qui vient de l'intérieur de nous-mêmes et qui nous guide si on apprend à écouter tous ces petits messages qu'on appelle révélations.
C'est ce savoir qui se révèle lorsqu'on en a vraiment besoin et qu'on lâche prise.
Te rappelles-tu dans quel état d'esprit tu étais au moment précis de cette révélation
Je suis presque certaine que tu étais dans un moment de "lâcher prise", d'acceptation....
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Sujet lourd : comment vivre au mieux sa propre fin ?
J'étais au boulot, en train de passer un paquet de biscottes au scan et de discuter avec un client de tout et de rien lorsqu'il m'a dit : "Allez, vous avez la vie devant vous !". Ça m'a frappée d'un coup, j'ai répondu comme si de rien était mais la vanne s'est ouverte et un flot d'émotion s'est déversé en moi : non, je n'avais pas la vie devant moi. Et j'ai soudainement saisi tout ce que ça représentait. Alors que je n'avais jusque là fait qu'intellectualiser l'idée de la fin, je l'ai ressenti d'un coup. J'ai demandé une pause pour me reprendre et je n'y ai re-réfléchi que plus tard mais en regardant au fond de moi, le flot de sentiments était toujours là, en veille. La fameuse "lumière", mais aussi tout le désespoir qui menace de l'éteindre.
Shabadabada- Messages : 11
Date d'inscription : 05/03/2015
Age : 36
Localisation : Paris
Re: Sujet lourd : comment vivre au mieux sa propre fin ?
Quel tsunami émotionnel!
J'ai l'impression de le ressentir...
Crois-tu que ca t'aiderait de consulter un psy?
Ce que je visualise lorsque je pense à ma propre mort, c'est de faire de simples petites choses mais qui me font plaisir.
J'ai toujours aimé les plaisirs simples de la vie.
Que vois-tu qui serait possible pour toi?
J'ai l'impression de le ressentir...
Crois-tu que ca t'aiderait de consulter un psy?
Ce que je visualise lorsque je pense à ma propre mort, c'est de faire de simples petites choses mais qui me font plaisir.
J'ai toujours aimé les plaisirs simples de la vie.
Que vois-tu qui serait possible pour toi?
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Sujet lourd : comment vivre au mieux sa propre fin ?
Je suis déjà suivie par un psychiatre, tous les jours. Il essaie de m'orienter vers des possibles voies à suivre et c'est grâce à lui que j'ai pu déterminer les trois axes dont je parle plus haut. Mais deux de ces axes ne sont pas à ma portée et au-delà de ça, il n'y a rien, le néant. J'ai l'impression d'avoir développé une avidité pour la vie "intense" (dont l'amour, inaccessible malheureusement, est la ligne conductrice) et que face à cela, je n'ai envie de rien d'autre. Que si je ne peux pas avoir ces trois choses, alors autant mourir tout de suite.
Shabadabada- Messages : 11
Date d'inscription : 05/03/2015
Age : 36
Localisation : Paris
Re: Sujet lourd : comment vivre au mieux sa propre fin ?
Bonsoir Shabadabada,
merci pour ton témoignage poignant, qui m'a beaucoup touché.
Je ne peux imaginer ce que tu traverses, même si ton écrit me parle: j'ai beaucoup côtoyé la mort (de proches) et je l'ai frôlée de très prés (remontant quelques années en arrière).
Je ne me vois pas être en position de te conseiller quoi que ce soit, je reste cependant suspendu à certains de tes mots, et je ressens une forte envie d’intensité et de vivre dans ce que tu livres ici.
je t'assure de toutes mes meilleures pensées et de tout mon soutien!
merci pour ton témoignage poignant, qui m'a beaucoup touché.
Je ne peux imaginer ce que tu traverses, même si ton écrit me parle: j'ai beaucoup côtoyé la mort (de proches) et je l'ai frôlée de très prés (remontant quelques années en arrière).
Je ne me vois pas être en position de te conseiller quoi que ce soit, je reste cependant suspendu à certains de tes mots, et je ressens une forte envie d’intensité et de vivre dans ce que tu livres ici.
je t'assure de toutes mes meilleures pensées et de tout mon soutien!
Invité- Invité
Re: Sujet lourd : comment vivre au mieux sa propre fin ?
J'espère que dans le voyage que tu vas accomplir, tu n'oublieras pas d'orienter ton amour vers toi-même. Cet amour-là est toujours possible.
Ce sont des mots, juste des mots mais c'est bien toi qui va accomplir ce voyage.
Je souhaite qu'il soit très doux.
Ce sont des mots, juste des mots mais c'est bien toi qui va accomplir ce voyage.
Je souhaite qu'il soit très doux.
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Sujet lourd : comment vivre au mieux sa propre fin ?
Ananas bleu, merci pour ce soutien.
Si c'est possible pour toi d'en parler et si leur cas ressemblait au mien, peux-tu me dire dans quelle optique tes proches avaient choisi de passer leurs derniers moments ?
Si c'est possible pour toi d'en parler et si leur cas ressemblait au mien, peux-tu me dire dans quelle optique tes proches avaient choisi de passer leurs derniers moments ?
Shabadabada- Messages : 11
Date d'inscription : 05/03/2015
Age : 36
Localisation : Paris
Re: Sujet lourd : comment vivre au mieux sa propre fin ?
Zarbitude, c'est tout le challenge et l'angoisse de ce qui m'attend. Car si personne n'est là pour m'aimer, vais-je être capable de remplir ce vide à moi toute seule ? C'est ce qui m'inquiète.
Shabadabada- Messages : 11
Date d'inscription : 05/03/2015
Age : 36
Localisation : Paris
Re: Sujet lourd : comment vivre au mieux sa propre fin ?
As tu de la famille autour de toi ?
Et maintenant y'a nous
Et maintenant y'a nous
Invité- Invité
Re: Sujet lourd : comment vivre au mieux sa propre fin ?
Bonsoir Shabadabada parle - nous des endroits où tu aimerais aller...
Des choses les plus folles que tu voudrais faire !
On sait jamais, tu pourrais réaliser TON ZéBRACROSSING ?!
Beaucoup de personnes ici ont des contacts un peu partout dans le monde...
Quelques uns prêts à te recevoir c'est sur !
Des choses les plus folles que tu voudrais faire !
On sait jamais, tu pourrais réaliser TON ZéBRACROSSING ?!
Beaucoup de personnes ici ont des contacts un peu partout dans le monde...
Quelques uns prêts à te recevoir c'est sur !
Invité- Invité
Re: Sujet lourd : comment vivre au mieux sa propre fin ?
Tu vois sur ce forum d'habitude je suis une sorte de grande gueule qui la ramène tout le temps.
D'habitude je vois un sujet, je prends mon clavier je tape je tape et je poste...
Là ça fait peut être 12 fois que j'efface tout...
Je viens de prendre une leçon, une énorme leçon et je voulais t'en remercier !
Oui oui ça n'est pas ce que tu attends, mais il faut toujours dire ce qu'on pense, ou ressent et là moi j'ai pris une leçon en te lisant alors merci.
Pour le reste, je suis derrière mon pc, très loin finalement, mais tellement envie de te dire de choses que je ne sais pas dire...
Tu as réussi à scotcher le Kalthu, demande à ceux qui me connaissent tu as battu un record pour une arrivée sur le forum, c'est une arrivée...
Bon bon, j'ai une réputation à tenir... "autant mourir tout de suite" : tu plaisantes, avant d'avoir rencontrer Kalthu ça serait dommage... enfin je dis ça...
Pour le reste, dur de répondre un truc à la hauteur ! Tu rêves grand et beau et tu as raison !
Si proche, si loin...
Ouais comme dis Parisette, on est là ! Déjà pour t'écouter, te lire, se rencontrer si tu le souhaites.
J'aime pas ça quand je ne trouve pas mes mots...
Bref on est là (le on veut aussi dire je en fait).
Ouais je m'embrouille dans mon message, mais j'essaie de ne pas encore recommencer à zéro...
D'habitude je vois un sujet, je prends mon clavier je tape je tape et je poste...
Là ça fait peut être 12 fois que j'efface tout...
Je viens de prendre une leçon, une énorme leçon et je voulais t'en remercier !
Oui oui ça n'est pas ce que tu attends, mais il faut toujours dire ce qu'on pense, ou ressent et là moi j'ai pris une leçon en te lisant alors merci.
Pour le reste, je suis derrière mon pc, très loin finalement, mais tellement envie de te dire de choses que je ne sais pas dire...
Tu as réussi à scotcher le Kalthu, demande à ceux qui me connaissent tu as battu un record pour une arrivée sur le forum, c'est une arrivée...
Bon bon, j'ai une réputation à tenir... "autant mourir tout de suite" : tu plaisantes, avant d'avoir rencontrer Kalthu ça serait dommage... enfin je dis ça...
Pour le reste, dur de répondre un truc à la hauteur ! Tu rêves grand et beau et tu as raison !
Si proche, si loin...
Ouais comme dis Parisette, on est là ! Déjà pour t'écouter, te lire, se rencontrer si tu le souhaites.
J'aime pas ça quand je ne trouve pas mes mots...
Bref on est là (le on veut aussi dire je en fait).
Ouais je m'embrouille dans mon message, mais j'essaie de ne pas encore recommencer à zéro...
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Re: Sujet lourd : comment vivre au mieux sa propre fin ?
ça fait carrément envie de te connaître madmoizelle
ça a l'air tellement décidé et plein d'envie !
bienvenue
au plaisir de te lire très vite, de parler, d'avoir des idées, de voyager !!!
ça a l'air tellement décidé et plein d'envie !
bienvenue
au plaisir de te lire très vite, de parler, d'avoir des idées, de voyager !!!
Invité- Invité
Re: Sujet lourd : comment vivre au mieux sa propre fin ?
Que tu deviennes notre petite chérie à tous et à toutes !
Invité- Invité
Re: Sujet lourd : comment vivre au mieux sa propre fin ?
Bonjour
Ce matin, après avoir lu tous les témoignages de tendresse sur ton fil, j'avais envie d'y ajouter cette vidéo d'Isabelle Padovani.
Elle y parle en quelque sorte de l'amour envers soi-même et comment cet amour peut éviter de transformer la douleur en souffrance.
La douleur physique ou émotionnelle est incontournable. Là où on peut agir, c'est en ne la transformant pas en souffrance.
Je te laisse l'écouter en espérant qu'elle t'apporte un peu de l'aide dont tu as besoin.
Ce n'est pas tellement la vidéo que je t'offre mais c'est surtout Isabelle Elle a réalisé de nombreuses vidéos et dans toutes celles que j'ai écoutées, il y avait énormément d'intelligence, d'émotions et d'amour.
Avec tendresse....
Ce matin, après avoir lu tous les témoignages de tendresse sur ton fil, j'avais envie d'y ajouter cette vidéo d'Isabelle Padovani.
Elle y parle en quelque sorte de l'amour envers soi-même et comment cet amour peut éviter de transformer la douleur en souffrance.
La douleur physique ou émotionnelle est incontournable. Là où on peut agir, c'est en ne la transformant pas en souffrance.
Je te laisse l'écouter en espérant qu'elle t'apporte un peu de l'aide dont tu as besoin.
Ce n'est pas tellement la vidéo que je t'offre mais c'est surtout Isabelle Elle a réalisé de nombreuses vidéos et dans toutes celles que j'ai écoutées, il y avait énormément d'intelligence, d'émotions et d'amour.
Avec tendresse....
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Sujet lourd : comment vivre au mieux sa propre fin ?
Merci pour tous vos messages qui me donnent un peu le sentiment d'être moins seule.
Je suis étonnée que tout le monde parle de "force", "d'envie", "de vie" pour me décrire. C'est tellement loin de ce que j'ai l'impression d'être, en ce moment… Si c'est ce qui transparaissait dans mes messages, c'est peut-être que j'ai ça en moi, quelque part. Mais c'est bien caché et bien noyé sous la tempête de peur et de désespoir dont je ne sais comment me défaire.
Parisette, j'ai ma mère (qui n'est pas encore au courant).
Ré, pour le moment j'ai prévu d'aller à Londres et à Amsterdam, peut-être à Marrakech mais ce n'est pas encore gravé dans le marbre. Pour les autres endroits que j'aimerais voir, il y en a tellement : l'Islande, le Sri Lanka, les pays nordiques, l'Inde, l'Égypte… Penser à toutes ces destinations inaccessibles désormais me déprime totalement. Car il n'y a pas que le problème du temps, il y a aussi celui des moyens. Malheureusement, mes finances sont un peu courtes pour partir en "tour du Monde", sans compter que j'ai pas mal de choses à payer à côté en prévision de ce qui m'attend (il va notamment falloir que j'organise mes obsèques car ma mère n'en aura pas les moyens et que je ne veux pas qu'elle s'endette pour cela).
Tiger Kalthu, c'est gentil. Je suis partante pour que l'on se rencontre, toute présence est bonne à prendre.
saltymbanque, je ne me sens pas "décidée", loin de là. Comme je le disais plus haut, je suis plutôt assez perdue entre ce que j'imagine et voudrais, et ce qu'est la réalité, ce qui m'est inaccessible et me fait profondément souffrir.
Zarbitude, merci pour cette vidéo. Je l'ai regardée, il y a des pistes à suivre qui me semblent intéressantes… Mais encore une fois, cela demande une force dont je me sens dépourvue. J'espère arriver à accéder à cela avant qu'il ne soit trop tard.
Je suis étonnée que tout le monde parle de "force", "d'envie", "de vie" pour me décrire. C'est tellement loin de ce que j'ai l'impression d'être, en ce moment… Si c'est ce qui transparaissait dans mes messages, c'est peut-être que j'ai ça en moi, quelque part. Mais c'est bien caché et bien noyé sous la tempête de peur et de désespoir dont je ne sais comment me défaire.
Parisette, j'ai ma mère (qui n'est pas encore au courant).
Ré, pour le moment j'ai prévu d'aller à Londres et à Amsterdam, peut-être à Marrakech mais ce n'est pas encore gravé dans le marbre. Pour les autres endroits que j'aimerais voir, il y en a tellement : l'Islande, le Sri Lanka, les pays nordiques, l'Inde, l'Égypte… Penser à toutes ces destinations inaccessibles désormais me déprime totalement. Car il n'y a pas que le problème du temps, il y a aussi celui des moyens. Malheureusement, mes finances sont un peu courtes pour partir en "tour du Monde", sans compter que j'ai pas mal de choses à payer à côté en prévision de ce qui m'attend (il va notamment falloir que j'organise mes obsèques car ma mère n'en aura pas les moyens et que je ne veux pas qu'elle s'endette pour cela).
Tiger Kalthu, c'est gentil. Je suis partante pour que l'on se rencontre, toute présence est bonne à prendre.
saltymbanque, je ne me sens pas "décidée", loin de là. Comme je le disais plus haut, je suis plutôt assez perdue entre ce que j'imagine et voudrais, et ce qu'est la réalité, ce qui m'est inaccessible et me fait profondément souffrir.
Zarbitude, merci pour cette vidéo. Je l'ai regardée, il y a des pistes à suivre qui me semblent intéressantes… Mais encore une fois, cela demande une force dont je me sens dépourvue. J'espère arriver à accéder à cela avant qu'il ne soit trop tard.
Shabadabada- Messages : 11
Date d'inscription : 05/03/2015
Age : 36
Localisation : Paris
Re: Sujet lourd : comment vivre au mieux sa propre fin ?
Alors comme tu dis, une force que tu ignores peut être, mais on la sent
Et quand tu veux, on se recontacte dans la semaine par mp
Et quand tu veux, on se recontacte dans la semaine par mp
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Re: Sujet lourd : comment vivre au mieux sa propre fin ?
Tout mon soutien dans ces étapes de l épreuve.
https://respawner.fr/blog/index.php?post/2008/08/05/Les-5-etapes-d-acceptation-de-la-mort
Et ce n est qu un film, mais c'est aussi mon film préféré
http://www.cinefil.com/film/sans-plus-attendre
https://respawner.fr/blog/index.php?post/2008/08/05/Les-5-etapes-d-acceptation-de-la-mort
Et ce n est qu un film, mais c'est aussi mon film préféré
http://www.cinefil.com/film/sans-plus-attendre
poupée BB- Messages : 1088
Date d'inscription : 22/08/2012
Age : 58
Localisation : picardie
Re: Sujet lourd : comment vivre au mieux sa propre fin ?
Whaow...
Que dire ? D'abord que tes messages me touchent beaucoup, je me suis souvent, très souvent demandé ce que je ferais dans une telle situation...
Voyager, voilà une idée qui me semble excellente ! Et tu sais, quand tu dis que tu n'auras pas le temps/les moyens de tout voir... Personne n'a le temps de tout voir ! Tu as moins de temps que d'autres, mais au moins tu as l'envie d'en profiter ! Et tu en doutes peut-être, mais oui, tu es forte, on le sent ! En voyageant on rencontre et on offre des sourires, de vrais sourires, pour moi il n'y a pas grand chose de plus beau et de plus intense que les sourires que l'on trouve et que l'on sème en voyage...
Alors je te souhaite des sourires et je suis de tout cœur avec toi.
Que dire ? D'abord que tes messages me touchent beaucoup, je me suis souvent, très souvent demandé ce que je ferais dans une telle situation...
Voyager, voilà une idée qui me semble excellente ! Et tu sais, quand tu dis que tu n'auras pas le temps/les moyens de tout voir... Personne n'a le temps de tout voir ! Tu as moins de temps que d'autres, mais au moins tu as l'envie d'en profiter ! Et tu en doutes peut-être, mais oui, tu es forte, on le sent ! En voyageant on rencontre et on offre des sourires, de vrais sourires, pour moi il n'y a pas grand chose de plus beau et de plus intense que les sourires que l'on trouve et que l'on sème en voyage...
Alors je te souhaite des sourires et je suis de tout cœur avec toi.
Chat Bleu- Messages : 844
Date d'inscription : 28/03/2014
Age : 31
Localisation : au gré des vents
Re: Sujet lourd : comment vivre au mieux sa propre fin ?
Bonsoir!
Je vois que ça fait un bout de temps que tu es parmi nous, mais je te souhaite quand même la bienvenue, je pense pas l'avoir fait!
Comme les autres, je suis touché par ce que tu nous écris là. Et comme tout le monde, j'ai envie moi aussi de "bien faire"... du coup je tente mon coup, au risque de passer pour une grosse nouille
Je crois que si j'étais dans ta situation, je serais terrorisé. Le simple fait de savoir que j'y passerai de toutes façons moi aussi mais fout une trouille bleue, alors m'entendre dire que l'échéance est si proche... j'aurais tendance à jouer les autruches je pense. "Winter is coming", toussa... je sais que je suis condamné depuis que j'ai 7 ou 8 ans, que j'aurais jamais le temps de tout faire... j'ai du mal à dealer avec ça.
Aussi, je ne peux qu'être admiratif de ton discours.
Je tique sur ce que tu écris par rapport à l'amour, car cela me désole un peu.
Je comprend mal comment tu peux être si sûre que tu n'aimeras jamais plus, et que plus jamais tu ne seras aimée... car après tout, la passion peut arriver d'un coup, d'un coup foudroyant même! Peut-être demain, peut-être la semaine prochaine!
Je ne te promet rien. Je ne te promet pas que tu retrouveras l'amour. C'est du normand mon truc : "Peut-être ben que oui, peut-être ben que non". Mais finalement, ce n'est pas impossible!
Moi, je trouve qu'il y-a là de quoi positiver!
Je lis aussi que tu t'interdit l'amour, à cause de l'échéance. Tu ne souhaites pas laisser quelqu'un de malheureux derrière toi.
ça... finalement, c'est un point de vue qui vient de ton nombril. Car les personnes que tu rencontreras, la personne qui peut-être te plaira, et à qui te plaira, elle aura le choix.
Le tout est d'être honnête, que cette personne sache à quoi s'attendre.
Et si une personne fait le choix de t'aimer et de t'accompagner, même après, elle gardera en mémoire qui tu es. Une personne qu'elle aura aimé.
N'interdit pas aux gens de faire ce choix. Ils le feront en toute conscience finalement, ils sont grands!
Je vais te faire la même suggestion que Kalthu. Tu es une zèbre, tu as la chance d'habiter à Paris. On a une belle communauté ici, des gens bien, nous sommes beaucoup à avoir ta tranche d'âge, et des goûts divers et variés.
J'ignore si tu as eu l'occasion de rencontrer beaucoup de zèbres, mais je te recommande l'expérience. Beaucoup de personnes ici sont chaleureuses, bienveillantes, souriantes. parfois nous partageons nos expériences aussi, et nous nous reconnaissons entre nous. De vraies amitiés se nouent, parfois même avec beaucoup de tendresse... et vu les profils des Z, peut-être même encore mieux qui sait?
Et puis parfois, simplement discuter avec nous, c'est déjà tout un voyage, on est quelques-uns à partir loiiiiiiiiiiiiiiiin paraît-il! Alors peut-être que tu y prendras goût?
En ce qui concerne les voyages justement, si l'Islande et les pays scandinaves te sont inaccessibles, je te suggère de viser l'Ecosse.
Tu vas à Londres? Tu verras que c'est une ville, un peu plus moche que Paris, on y bouffe mal et cher. Y rester deux ou trois jours, pourquoi pas, mais puisque tu es en Grande-Bretagne, prend toi un billet de train ou de bus et va voir les Highlands. Finalement, c'est pas pire que faire un Paris/Marseille, et tu pourras contempler de sacrément belles choses! Je serais toi (en supposant que je sois pas planqué sous ma couette à trembler), je tenterais le coup.
Sinon, si tu cherches un dépaysement à bas prix, je te suggère Sarajevo. Kiff garantit, vraiment!
Je vois que ça fait un bout de temps que tu es parmi nous, mais je te souhaite quand même la bienvenue, je pense pas l'avoir fait!
Comme les autres, je suis touché par ce que tu nous écris là. Et comme tout le monde, j'ai envie moi aussi de "bien faire"... du coup je tente mon coup, au risque de passer pour une grosse nouille
Je crois que si j'étais dans ta situation, je serais terrorisé. Le simple fait de savoir que j'y passerai de toutes façons moi aussi mais fout une trouille bleue, alors m'entendre dire que l'échéance est si proche... j'aurais tendance à jouer les autruches je pense. "Winter is coming", toussa... je sais que je suis condamné depuis que j'ai 7 ou 8 ans, que j'aurais jamais le temps de tout faire... j'ai du mal à dealer avec ça.
Aussi, je ne peux qu'être admiratif de ton discours.
Je tique sur ce que tu écris par rapport à l'amour, car cela me désole un peu.
Je comprend mal comment tu peux être si sûre que tu n'aimeras jamais plus, et que plus jamais tu ne seras aimée... car après tout, la passion peut arriver d'un coup, d'un coup foudroyant même! Peut-être demain, peut-être la semaine prochaine!
Je ne te promet rien. Je ne te promet pas que tu retrouveras l'amour. C'est du normand mon truc : "Peut-être ben que oui, peut-être ben que non". Mais finalement, ce n'est pas impossible!
Moi, je trouve qu'il y-a là de quoi positiver!
Je lis aussi que tu t'interdit l'amour, à cause de l'échéance. Tu ne souhaites pas laisser quelqu'un de malheureux derrière toi.
ça... finalement, c'est un point de vue qui vient de ton nombril. Car les personnes que tu rencontreras, la personne qui peut-être te plaira, et à qui te plaira, elle aura le choix.
Le tout est d'être honnête, que cette personne sache à quoi s'attendre.
Et si une personne fait le choix de t'aimer et de t'accompagner, même après, elle gardera en mémoire qui tu es. Une personne qu'elle aura aimé.
N'interdit pas aux gens de faire ce choix. Ils le feront en toute conscience finalement, ils sont grands!
Je vais te faire la même suggestion que Kalthu. Tu es une zèbre, tu as la chance d'habiter à Paris. On a une belle communauté ici, des gens bien, nous sommes beaucoup à avoir ta tranche d'âge, et des goûts divers et variés.
J'ignore si tu as eu l'occasion de rencontrer beaucoup de zèbres, mais je te recommande l'expérience. Beaucoup de personnes ici sont chaleureuses, bienveillantes, souriantes. parfois nous partageons nos expériences aussi, et nous nous reconnaissons entre nous. De vraies amitiés se nouent, parfois même avec beaucoup de tendresse... et vu les profils des Z, peut-être même encore mieux qui sait?
Et puis parfois, simplement discuter avec nous, c'est déjà tout un voyage, on est quelques-uns à partir loiiiiiiiiiiiiiiiin paraît-il! Alors peut-être que tu y prendras goût?
En ce qui concerne les voyages justement, si l'Islande et les pays scandinaves te sont inaccessibles, je te suggère de viser l'Ecosse.
Tu vas à Londres? Tu verras que c'est une ville, un peu plus moche que Paris, on y bouffe mal et cher. Y rester deux ou trois jours, pourquoi pas, mais puisque tu es en Grande-Bretagne, prend toi un billet de train ou de bus et va voir les Highlands. Finalement, c'est pas pire que faire un Paris/Marseille, et tu pourras contempler de sacrément belles choses! Je serais toi (en supposant que je sois pas planqué sous ma couette à trembler), je tenterais le coup.
Sinon, si tu cherches un dépaysement à bas prix, je te suggère Sarajevo. Kiff garantit, vraiment!
Yul- Messages : 4076
Date d'inscription : 14/06/2014
Age : 40
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