je vous écris, donc je (vous) suis ?

Mille a écrit:Euh pardon Charv, on squatte chez toi là- tu dis si on te dérange, hein ?

Elliot a écrit:Attention à l'âne de Troie, il contient mille soldats !

Charv a écrit:Pis si en plus c'est des nanas qui parlent de mettre des photos de seins...  

Chenu a écrit:
EHHHHH

Va t Faire Enculer fils de pute

T'es content comme ça ?

Chuna a écrit:
Edit : puis bon, c'est Uccen et je sais pas combien d'autres centaines de pseudos tous bannis ^^
Ce jeune homme est aussi tenace qu'un témoin de Jéovah : tu le mets par la porte, il rentre par la fenêtre. Tu le fais ressortir, il va tenter de rentrer par la cheminée

Charv a écrit:Bonjour à tous. A chacune, et à chacun.

Voilà quelques mois (un peu moins de 6 pour être - mais pas trop quand même - précis) que, sensibilisé à la douance dont jusqu'alors j'ignorais tout, et jusqu'à l'existence, avant d'être plus récemment dûment oblitéré-estampillé-waisotesté "membre du club, pour le meilleur et pour le pire et que ça vous plaise ou non !", quelques mois que, disais-je, je vous lis ici ou là.

Parmi d'autres, certainement plus que d'autres (mode flatterie "on" !), la lecture de vos propos m'a alimenté. Carrément. (à moins que ce ne soit rondement ? voire "polyèdrement" ???)

Pas mal de temps, donc, que j'ai aussi envie d'intervenir ici ou là, sans oser le faire. Sans m'en sentir la légitimité. Oh, pas tant la fameuse légitimité de l'imposteur, au syndrôme duquel je souscris "raisonnablement", "normalement" oserais-je dire, mais tout bonnement parce "mon gars, prends tes couilles, présente-toi, et après on en cause". Sauf que... ben pas facile, en fait.

Je passe le cap. En me présentant "officiellement". Ce que je suis en train de faire. (laborieuuuuuuux !!!!)

Arf.

Je flippe velu.






Je pourrais vous dire (et tant qu'à faire, je vous le dis !) : "sexe (globalement) mâle, 41 ans, 2 enfants, séparé de la maman, très amoureux d'une autre, ("et que j'aime, et qui m'aime, et qui n'est chaque fois...", mais je m'égare...), en fin (!?) d'une période de remise en question d'à peu près tout et même du reste, depuis une grosse année, notamment d'un job à en faire rêver plus d'un ou d'une, mais que voilà bref, et, concrètement, si recherche il y a, il y a aussi 2-3 découvertes, et 2-3 confirmations que voilà, ben c'est moi, paf, et c'est comme ça".

Ayant dit cela, j'ai bien conscience d'avoir fait un minimum syndical. Du moins, l'ai-je fait, et peut-être - je l'espère !- serais-je amené à développer un point ou deux.

Voui.

(tiens, au passage : j'aime bien les parenthèses, et autres digressions. Si.)
(précaution oratoire, louvoiement, manière aussi de noyer le poisson, pauvre bête, de contourner... "d'intellectualiser", dirait ma psy ! Stratégie de fuite !!!
Aussi, oui.)

Mais donc :
(j'aime bien les donc, tiens, surtout quand ils n'ont aucune valeur de causalité !!!!)
Y'a un truc qui me botte particulièrement, c'est le parler. Et, dans ma façon de parler, dans la cause, dans la tchatche, la goualante, le baratin, la littérature, la jactance, l'interlocution, la barjaque, https://   www.youtube.com/watch?v=FsoFM1LdEJE (virer l'espace entre slash et www, je crois bien que j'peux pas lier encore because chuis un bleu), y'a une notion qui me cause (!!) encore plus particulièrement, c'est la performativité. Quand dire, c'est faire ("je vous déclare mari et femme", "je m'excuse" etc...), quand la parole "réalise" l'action qu'elle décrit. Et, dans mon tous les jours comme dans ma "construction du monde", je m'aperçois que dire, c'est (faire) exister. Et que, donc, tant que je ne vous écris pas, à vous crossozébrés, pour me présenter, j'existe pas.
Evidemment, me direz-vous peut-être, ça va sans dire.
Mais ça va mieux en le disant.
Enfin, j'espère.
Donc, ça, c'est fait. Ou plus exactement, en train de se faire, in progress. Deviens qui tu es, en somme !!!                (D'ac, mais, euh... c'est qui çui-là ??????





Mais z'alors, pourquoi tant de trouille ??? Tout ça pour ça ?
Passque je déteste les parenthèses.
Parce que je déteste les louvoiements.
Parce que je hais les donc.


Mais j'ai tant besoin qu'on m'aiiiiiiiime...

(fût-ce, au besoin, comme un fou, voire comme un soldat, et, à l'extrême limite, comme une star de cinéma, mais j'irais pas plus loin)

Je dois reconnaître, j'en ai bien peur (encore ? décidément !), que si je devais lire la présentation ci-dessus comme celle d'un autre, elle m'agacerait prodigieusement.
Et, dans le même temps ("en même temps", pour être dans l'air... du temps !), je suis ultra-flippé que ma présentation (Tatatin en majuscules et capitales, quoi !) se fasse dans une indifférence générale. Y'aurait pas pire que d'avoir 2 "salut, bienvenue sur le forum" épicétou. J'adorerais qu'on me sorte le tapis rouge, les verroteries, les vahinées, tout le tremblement... Hein, dîtes ?!?  

J'ai aussi, un peu, aux dernières lectures, l'impression d'arriver au mauvais moment, qui résonne un peu comme règlements de comptes à OK Corrail, avec le départ de Davidabricot, d'Hékatè (Chuna, pars pas, j'arrive !!!!), où des piliers du forum (plus de 2000 messages, tout de même, ça crée des liens, bon sang...) prennent le large, en raison de querelles ou vexations qui, vues de mon petit quant-à-moi, me donneraient plutôt l'envie de dire à quoi bon, rions un coup et restons-en là, pétons un coup et trinquons-là, y'a quand même tellement plus de choses qui nous rapprochent que de qui nous séparent... Là-dedans, voui, moi, bon, ben... je débarque... j'ai pas envie de choisir... Pis je sais bien qu'on assassine plus volontiers l'amour de sa vie ou ses propres enfants, que sa belle-mère (et c'est pas faute que...), ou même que l'inconnu-enculé-de-sa-mère qui nous a grillé la prio à droite...



Chuis pas en train de faire un chantage affectif, hein. Qu'on soit bien clair, j'ai passé 40 balais sans savoir ce que QI voulait dire, 40 balais à être pas plus con qu'un autre, 40 balais gentiment névrosé ("docteur, j'ai ma névrose ! Qui n'a pas sa névrose !?" thiéfaine...), 40 balais que je ne changerais pour rien au monde, parce j'ai bien vécu, j'en ai pris ma part, j'ai fait mes choix, j'ai bien rigolé, j'ai bien pleuré aussi et j'ai tout autant aimé ça, et si je devais mourir là, maintenant, tout de suite, d'une apoplexie subite, d'une vache folle égarée ou d'une bombe H perdue, ben pas de regrets. Ou si peu.


Mais, quand même, j'aimerais bien que ça soit le commencement de la suite. Ce disant, je cause autant de zébritude nouvelle que d'inscription en cette terra incognita qu'est zebracrossing... pis de tout ce que j'envisage même pas, dont j'ai même pas idée. "Ce qui me plaît chez toi, c'est ce que j'imagine..."
Banzaï !

Voilà.