Perfectionnisme, comment le gerer?
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Le perfectionnisme, une grave imperfection ?
Wikipédia: "En psychologie, le perfectionnisme consiste à se comporter comme si la perfection pouvait et devait être atteinte."
Sous son air presque secondaire au regard des caractéristiques de la douance, ce désir, ce besoin de perfection est pour moi une source de paralysie et de procrastination redoutable. Un débat me passionne t-il que j'ai mille choses à en dire. L'arborescence se fait en un flash. Et je me dis aussitôt:
"Il y a de quoi en écrire un livre". Mais presque en même temps , comme un flash en écho, ou un contre-flash, m'apparaissent les impossibilités de l'entreprise: Mettre mes idées en ordre les délivrer de manière compréhensible pour un maximum de personne, réussir à gérer le flot des directions qu'elles ouvrent en tous sens et leur aspect pluridisciplinaire . j'ai l'impression de devoir arrêter à main nues l'écoulement d'une baignoire qui fuit. Oui, c'est cela : la fuite des idées ! Tout cela se déroule en quelques secondes, au terme desquelles les bras me tombent, je suis soudain découragé, et je retourne comme un loser vers les joies de ma procrastination à peu près stérile.
L'ordre du discours n'est pas simplifié par le mode de discussion virtuel, c'est le moins qu'on puisse dire...
Comment expliquer tant à la fois, y compris le fait que si je choisis un mot ce n'est pas pour faire une figure de style, mais que bien au contraire, je l'ai choisi méticuleusement ? Que si j'écris, cela sous-entend que j'ai une vraie connaissance du sujet abordé ? Que si j'écris encore, c'est pour un dialogue dans la confiance réciproque ? Que si je synthétise ma pensée au maximum, il est implicite pour moi que mon interlocuteur percevra les sous-entendus dans ce que que je laisse en suspens.
Bref. Plus j'ai de choses à dire, et moins j'en dis...Je me castre moi-même. J'ai l'impression que ce qui est pourtant fluide dans mon esprit et si limpide doit pour s'exprimer se développer sous la forme d'une course d'obstacle décourageante...Tout est clair et parfait à mes yeux. Tout devient confus et relatif quand il s'agit de formaliser le concept. De le voir endommagé par des approximations et des digressions venues de tel interlocuteur me démotive complètement. Que (ne pas) faire ?
Comment commencer et finir quelque chose bon sang ?
Sous son air presque secondaire au regard des caractéristiques de la douance, ce désir, ce besoin de perfection est pour moi une source de paralysie et de procrastination redoutable. Un débat me passionne t-il que j'ai mille choses à en dire. L'arborescence se fait en un flash. Et je me dis aussitôt:
"Il y a de quoi en écrire un livre". Mais presque en même temps , comme un flash en écho, ou un contre-flash, m'apparaissent les impossibilités de l'entreprise: Mettre mes idées en ordre les délivrer de manière compréhensible pour un maximum de personne, réussir à gérer le flot des directions qu'elles ouvrent en tous sens et leur aspect pluridisciplinaire . j'ai l'impression de devoir arrêter à main nues l'écoulement d'une baignoire qui fuit. Oui, c'est cela : la fuite des idées ! Tout cela se déroule en quelques secondes, au terme desquelles les bras me tombent, je suis soudain découragé, et je retourne comme un loser vers les joies de ma procrastination à peu près stérile.
L'ordre du discours n'est pas simplifié par le mode de discussion virtuel, c'est le moins qu'on puisse dire...
Comment expliquer tant à la fois, y compris le fait que si je choisis un mot ce n'est pas pour faire une figure de style, mais que bien au contraire, je l'ai choisi méticuleusement ? Que si j'écris, cela sous-entend que j'ai une vraie connaissance du sujet abordé ? Que si j'écris encore, c'est pour un dialogue dans la confiance réciproque ? Que si je synthétise ma pensée au maximum, il est implicite pour moi que mon interlocuteur percevra les sous-entendus dans ce que que je laisse en suspens.
Bref. Plus j'ai de choses à dire, et moins j'en dis...Je me castre moi-même. J'ai l'impression que ce qui est pourtant fluide dans mon esprit et si limpide doit pour s'exprimer se développer sous la forme d'une course d'obstacle décourageante...Tout est clair et parfait à mes yeux. Tout devient confus et relatif quand il s'agit de formaliser le concept. De le voir endommagé par des approximations et des digressions venues de tel interlocuteur me démotive complètement. Que (ne pas) faire ?
Comment commencer et finir quelque chose bon sang ?
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Perfectionnisme, comment le gerer?
Continuant la dissection de mes travers, ma lubby du moment c'est le perfectionnisme: viscérale et prégnant c'est ce qui le rend discret a la perception: fondamentalement ancré
en faisant des associations d'idées-> beauté, désarroi, colère, procrastination, incomplétude, fustration & nullitude ^^
à part l'auto-"coup de pied au cul", faisant ainsi un trait sur mon idée première, je ne sais pas comment l'appréhender.
étrangement, il y a des choses dont le "qualitatif" m'importe que moyennement, mais d'autres (viscéralement et indispensablement) ont un référentiel du "juste bien" très(trop) élevé.
intrinsèquement, mon perfectionnisme est une forme de recherche de beauté (au sens large), c'est désormais clair dans mon esprit, mais pourquoi cette non perfection me tétanise de la sorte!
C'est quand même dingue de se mettre dans des états pareils.
Comment gérez vous le stress de la non perfection?
Comment baissez vous référentiel de qualité?
Amicalement,
Tramber
ps: l'inaction n'est pas une solution
en faisant des associations d'idées-> beauté, désarroi, colère, procrastination, incomplétude, fustration & nullitude ^^
à part l'auto-"coup de pied au cul", faisant ainsi un trait sur mon idée première, je ne sais pas comment l'appréhender.
étrangement, il y a des choses dont le "qualitatif" m'importe que moyennement, mais d'autres (viscéralement et indispensablement) ont un référentiel du "juste bien" très(trop) élevé.
intrinsèquement, mon perfectionnisme est une forme de recherche de beauté (au sens large), c'est désormais clair dans mon esprit, mais pourquoi cette non perfection me tétanise de la sorte!
C'est quand même dingue de se mettre dans des états pareils.
Comment gérez vous le stress de la non perfection?
Comment baissez vous référentiel de qualité?
Amicalement,
Tramber
ps: l'inaction n'est pas une solution
Invité- Invité
Re: Perfectionnisme, comment le gerer?
Mince, j'ai ouvert un fil sur le sujet il y a une demie-heure...
http://zebrascrossing.forumactif.org/t3568-le-perfectionnisme-une-grave-imperfection
Qu'est-ce qu'on fait ?
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Perfectionnisme, comment le gerer?
lol
j'imagine que les sujet vont fusionner...
[Note de la modération : exact ]
au passage, c'est marrant de constater deux manière de parler d'une seule et même chose.
et notamment le désarroi ou le désespoir que ca engendre
j'imagine que les sujet vont fusionner...
[Note de la modération : exact ]
au passage, c'est marrant de constater deux manière de parler d'une seule et même chose.
et notamment le désarroi ou le désespoir que ca engendre
- Sujet de Fata:
- Fata Morgana a écrit:Wikipédia: "En psychologie, le perfectionnisme consiste à se comporter comme si la perfection pouvait et devait être atteinte."
Sous son air presque secondaire au regard des caractéristiques de la
douance, ce désir, ce besoin de perfection est pour moi une source de
paralysie et de procrastination redoutable. Un débat me passionne t-il
que j'ai mille choses à en dire. L'arborescence se fait en un flash. Et
je me dis aussitôt:
"Il y a de quoi en écrire un livre". Mais
presque en même temps , comme un flash en écho, ou un contre-flash,
m'apparaissent les impossibilités de l'entreprise: Mettre mes idées en
ordre les délivrer de manière compréhensible pour un maximum de personne, réussir à gérer le flot des directions qu'elles ouvrent en tous sens et leur aspect pluridisciplinaire . j'ai l'impression de devoir arrêter à main nues l'écoulement d'une baignoire qui fuit. Oui, c'est cela : la fuite des idées
! Tout cela se déroule en quelques secondes, au terme desquelles les
bras me tombent, je suis soudain découragé, et je retourne comme un
loser vers les joies de ma procrastination à peu près stérile.
L'ordre du discours n'est pas simplifié par le mode de discussion virtuel, c'est le moins qu'on puisse dire...
Comment
expliquer tant à la fois, y compris le fait que si je choisis un mot ce
n'est pas pour faire une figure de style, mais que bien au contraire,
je l'ai choisi méticuleusement ? Que si j'écris, cela sous-entend que
j'ai une vraie connaissance du sujet abordé ? Que si j'écris encore,
c'est pour un dialogue dans la confiance réciproque ? Que si je
synthétise ma pensée au maximum, il est implicite pour moi que mon
interlocuteur percevra les sous-entendus dans ce que que je laisse en
suspens.
Bref. Plus j'ai de choses à dire, et moins j'en dis...Je me
castre moi-même. J'ai l'impression que ce qui est pourtant fluide dans
mon esprit et si limpide doit pour s'exprimer se développer sous la
forme d'une course d'obstacle décourageante...Tout est clair et parfait à
mes yeux. Tout devient confus et relatif quand il s'agit de formaliser
le concept. De le voir endommagé par des approximations et des
digressions venues de tel interlocuteur me démotive complètement. Que
(ne pas) faire ?
Comment commencer et finir quelque chose bon sang ?
Invité- Invité
Re: Perfectionnisme, comment le gerer?
Fata Morgana a écrit:Comment commencer et finir quelque chose bon sang ?
Laisser reposer n'est pas un mauvais plan dans ces cas-là.
Si c'est possible de se consacrer à un autre loisir ou un autre dossier professionnel, le temps d'une journée (ou plus si besoin).
Tu reviens dessus le lendemain, et pile au moment où tu "ouvres" et que tu t'y attelles de nouveau, les idées fusent de nulle part. Complètement inconnues la veille, ou nouvelles, différentes. 5 mn avant, tu ne les avais pas. Mais en revoyant ou en étant de nouveau confronté au même truc, le cerveau propose de nouvelles solutions: tu en essayes une, et au fur et à mesure, la pelote d'Ariane se déroule, lentement ou rapidement, toute seule. il suffit de prendre un fil et de le suivre.
Le plus marrant, c'est qu'à la fin, cela ne ressemblera parfois plus du tout au fil de départ, qui t'a mené vers carrément plus complexe.
Un bon moyen d'avancer sans se prendre le chou.
Comme de laisser décanter le mélange cérébral: les couches huile-vinaigre qui formaient des points et taches incompréhensibles la veille, vont devenir de belles couches lisibles le lendemain, avec des couleurs et des épaisseurs qui n'étaient pas là avant.
ça vaut pour l'expression artistique, mais aussi pour les projets pros, et pour apprendre ou résoudre des exercices.
Prends en compte les remarques, afin de vérifier si ce n'est pas une chose importante. Mais pas au moment dit. Après, plus tard, à froid. Jamais sur le moment, sinon tu te retrouves pris dans un tourbillon en chaîne sans avoir fini ton "morceau en cours".Fata Morgana a écrit:De le voir endommagé par des approximations et des digressions venues de tel interlocuteur me démotive complètement. Que (ne pas) faire ?
Et quand ça patauge, tu laisses reposer, passes à autre chose, ou tu reviens dessus le lendemain, une semaine après, etc... Tout sera plus clair au moment où tu t'y remets.
Note dans un coin les projets commencés, pour ne pas en perdre, idem pour les idées (classement vite indispensable à créer ou modifier).
C'est comme faire du bon pain.Faut laisser reposer la pâte, plusieurs fois. Laisser cuire aussi. Sous surveillance.
Dernière édition par Kara le Sam 13 Aoû 2011, 20:19, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Perfectionnisme, comment le gerer?
edit: résumé copié ci-dessus pour éviter le doublon après la jonction des deux topics d'origine.
Post à effacer si besoin.
Post à effacer si besoin.
Dernière édition par Kara le Sam 13 Aoû 2011, 20:19, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Perfectionnisme, comment le gerer?
"En psychologie, le perfectionnisme consiste à se comporter comme si la perfection pouvait et devait être atteinte."
Oui !!! Moi je suis capable de m'emberlucoquer (mot hélas disparu signifiant s'entêter) sur mon idée, quand je sais que je maîtrise à tel point que j'écrase tout sur mon passage !
Fichte, un communiste, a écrit un jour: " Je vais CONTRAINDRE le lecteur à accepter les vérités que j'avance." Je n'en suis pas là, mais quand je sais, je sais, nom'd'là !
Autre exemple, j'ai crée des samples d'arpèges pendant quelques jours. Résultat: 25 Go !
A la louche environ 20 000 samples...Et maintenant je fais quoi avec ?
Quand je sens le truc je suis comme un obsédé. Une semaine passe...j'ai tout oublié !
Je cherche en tout le graal !
Tout va donc bien sauf sur deux points: commencer (par où ? ) et finir (c'est pas assez bien !).
Dernière édition par Fata Morgana le Sam 13 Aoû 2011, 17:38, édité 1 fois (Raison : faute GRRRRRRRRRRRRRR)
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Perfectionnisme, comment le gerer?
moi je decide de m'en foutre au debut pour me decontracter
apres un cloppe (c'est mal) et apres j'active le cyboulot ...
et Hop !
apres un cloppe (c'est mal) et apres j'active le cyboulot ...
et Hop !
ethocom- Messages : 113
Date d'inscription : 12/08/2011
Age : 50
Localisation : Annecy - GENEVE
Re: Perfectionnisme, comment le gerer?
ethocom a écrit:moi je decide de m'en foutre au debut pour me decontracter
apres un cloppe (c'est mal) et apres j'active le cyboulot ...
et Hop !
Tu arrives à décider quand le ciboulot s'active, veinard ?
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Perfectionnisme, comment le gerer?
quand je décide de m'en foutre, je ne le fait pas...ethocom a écrit:moi je decide de m'en foutre au debut pour me decontracter
apres un cloppe (c'est mal) et apres j'active le cyboulot ...
et Hop !
le problème, c'est justement en action, ou je peut me retrouvé avec la boule au ventre ou les étiquette qui chauffe... juste pour une contrariété...
Je ne parle même pas quand je suis en groupe... parce que soit je dirige et il faut que ce soit fait selon mes directive: je peux être diplomate, pédagogue, à l'écoute (il y en a plus ds 2 tête que dans une), mais je reste intraitable sur la(/ma notion de) qualité, soit je décroche, me déresponsabilise et je fait le simple grouillot.
entre les deux? je fulmine intérieurement! entre cassandre, maniaquerie et perte-de-temps-phobique (bref une tête de con ^^)
Par contre, quel bonheur quand le projet se déroule bien (helas c'est rare et il n'y a que moi qui apprécie la chose a sa juste valeur ... légère frustration donc, mais quelle satisfaction intérieur)
Pour ce qui est du décantage, oui, je le pratique souvent et avec succès...
Quand je reprend, sinon, ca reste en stand by...
Invité- Invité
Re: Perfectionnisme, comment le gerer?
tout le problème vient de la peur de l'échec engendré par ce fameux perfectionnisme qui engendre la procrastination, ceci entraine la dépréciation (je suis flemmarde...)... Non ?
caritapampa- Messages : 21
Date d'inscription : 24/08/2011
Re: Perfectionnisme, comment le gerer?
tout a fait, il y a une sorte de résistance passive dans la procrastinantion ("tant que je ne suis pas sur que ce sera parfait, j'attend"), mais aussi, un genre de maturation (décantage inconscient comme dirait Kara) qui permet d'avoir une vision du process et de la réalisation dans son ensemble.caritapampa a écrit:tout le problème vient de la peur de l'échec engendré par ce fameux perfectionnisme qui engendre la procrastination, ceci entraine la dépréciation (je suis flemmarde...)... Non ?
Aussi, la procrastination n'a souvent que 2 issus:
-soit, une réel non réalisation, et là, c'est vraiment dommageable pour l'estime de soi et la confiance en soi (genre bombe H)
et ça craint...
-soit la réalisation sous préssion, qui a le double avantage d'être une (auto)explication futur de la non perfection de la réalisation, et aussi de travailler dans l'urgence sans pouvoir se poser de questions ( a priori, on a n'a tout envisagé durant la procrastination et on est capable d'y répondre , même aux imprévus qui sont "bricolable" dans la mesure ou l'on connait déjà l'étape suivante) ou de laisser l'esprit vagabonder.
là, une bonne résistance au stress est exigé , mais c'est le prix a payer a toujours repousser au dernier moment.
Mais la procrastination n'est qu'une des facettes du perfectionnisme: la peur de la non perfection
une autre de ses facettes est la colère puis le désarroi de la non perfection, comme des bouffées d'émotions...
c'est de la gestion de ces "états" qui me questionne, il existe la solution défouloir qui consiste a tout envoyer balader (au sens propre comme au figurer), mais ce n'est guerre bon que pour les nerfs parce que point de vue productivité c'est plutôt stérile, voir contre productif...
Alors oui, il y a la finalité, la fonction, mais le perfectionniste désir y apporter une/des "beautés"~dimensions supplémentaires...
se résigner serait il la solution?
pas sur... Et c'est pourtant, en partie, ce que l'on fait en réalisant sous pression...
Invité- Invité
Re: Perfectionnisme, comment le gerer?
Extrait d'1 conférence sur le sujet, si ça peut aider qq'1! Moi, intellectuellement, je comprends, mais pratiquement, je n'arrive pas à mettre en place ce qui est dit
Quand l'inaction devient signe de violence
Vivre, c’est beaucoup plus facile que l’on pense, c’est tout simplement être conscient de tout instant et cela, à chaque instant. C’est prendre conscience de chaque instant en le libérant de l’emprise du passé et de l’anxiété de l’avenir. Vivre, c’est…., faire de chaque instant un moment unique et beau. Et comme le dit si bien le proverbe indien d’un auteur inconnu, « Vivre, c’est se reposer dans le présent.
Pouvons-nous mesurer ou savoir si nous sommes violents envers nous-même ? À quels moments le sommes-nous? Existe-t-il une mesure ou une indication ou une jauge qui nous signalerait instantanément et rapidement à toutes les fois où nous pencherions vers cette attitude? Quels seraient les avantages et les répercussions de cet outil ?
Oui il existe bel et bien une mesure juste, facile d’utilisation, précise et d’une grande utilité pour vérifier régulièrement notre attitude et notre facilité à être violent envers nous-même.
Mais avant de vous divulguer ce mécanisme, ou cet instrument de précision, vérifions ce que veut dire être violent envers soi-même, et à surtout à quels moments nous le sommes.
Nous le sommes sûrement lorsque nous remettons toujours à plus tard, ce qu’il faudrait faire ce jour. Sûrement aussi, quand nous nous préoccupons davantage de détails, souvent non pertinents plutôt que de l’essence même. Manquer de vigilance et d’attention sont également une forme de violence. Juger, en est une autre; s’offusquer ou se sentir lésé en sont d’autres. Condamner, épier, médire, calomnier. Ne pas prendre de décision, attendre, analyser trop longtemps sont d’autres façons de faire, d’une certaine violence. Bien sûr tous ces exemples le sont à des degrés moindres et différents. Mais pourquoi toutes ces actions sont-elles violentes, pourquoi sont-elles différentes sortes de violence? Qu’ont en commun, tous ces exemples cités précédemment?
Définissons d’abord le mot non-violence. Pensez-y quelques instants, prenez même le temps de jeter sur papier quelques idées ou données ou informations.
J’aimerais attirer votre attention sur le mot en lui-même. Officiellement, ce mot s’écrit-il avec ou sans trait d’union. S’il n’y a pas de trait d’union, la non violence devient alors un concept, une idée. Et tout concept ou idée ne peut avoir une réelle définition car un concept et une idée est un peu en fonction de chacun, de son expérience, de ses valeurs et même de certaines traditions. Heureusement le mot « non-violence» s’écrit avec un trait d’union. Donc il devient un mot global, un vrai mot et non une idée. La définition de différents dictionnaires n’est pas très à mon goût; et j’ai été déçue et même un peu choquée puisque ce mot était défini en le comparant à son opposé
Exemple : Non-violence : «Refus du recours à la violence» (dictionnaire de langue française) ou «Principe de conduite en vertu duquel on renonce à la violence ou abstention de toute violence» (Le Petit Larousse illustré)
N’étant pas satisfaite, j’ai essayé de me trouver une définition personnelle mais sans succès jusqu’au jour où tout à fait par hasard, (bien que nous savons que le hasard n’existe pas) j’ai lu dans un livre intitulé 365 jours de sagesse indienne, LA DÉFINITION qui correspondait vraiment à la NON-VIOLENCE. La voici :
La non-violence est tout acte, tout geste, toute pensée, toute parole et toute action utile et aidant.
Je peux vous assurer qu’à l’instant même où j’aie lu cette phrase, mon univers a basculé, mais il avait basculé mais dans le bons sens. Très souvent au cours de la journée soit dans une réunion, ou autour d’une table, ou ailleurs, je me sentais déstabilisée par moi-même ou par quelqu’un d’autre, sans trop savoir pourquoi . Je vous donne un exemple : mon mari me demande à quelle heure, nous comptons quitter la maison, et à moi de répondre : quand je serai prête. Au moment même où je lui donne cette réponse, je me sens mal, je me sens comme pas gentille puisque ma réponse n’est pas utile puisque mon mari n’est pas plus avancé sur l’heure prévue de notre départ. Un autre exemple. Je suis à discuter avec mon mari au sujet d’une des mes filles, d’une situation difficile, d’un moment important, et il me dit alors que ma fille veut toujours trop sur un ton péjoratif. Encore une fois, je me suis sentie déstabilisée. Jamais encore l’idée de violence n’était présente.
Lorsque quelqu’un nous frappe, il est clair que l’idée de violence est très présente. Mais dans mes exemples précédents, je ne pouvais pas toucher du doigt à la violence, puisqu’il s’agissait bien sûr à un niveau de violence mentale plus ou moins grave, ou plus ou moins prononcée, et plus ou moins tacite. Mais à partir du moment que j’aie connue la définition de la non-violence, j’ai vu et compris pourquoi souvent sans trop savoir pourquoi, dans une conversation, ou une situation quelconque , on avait usé de violence avec moi, ou j’avais usée de violence envers moi-même ou les autres (violence quasi inapparente dans un sens mais très déstabilisante).
Réalisez-vous déjà combien d’actes ou d’actions non posés, ou de paroles non-dites furent des moments de violence car ces manques furent peu utiles ou pas utiles, et encore moins aidants. Réalisez-vous qu’en n’agissant pas ou si peu, vous devenez un outil de violence envers vous-mêmes.
On peut donc tout de suite à la lumière de ce constat, voir le point commun entre les exemples précités. Tous sans exception, ne sont ni utiles ni aidants. En effet, épier, condamner, procrastiner, juger, médire, etc. etc. n’est jamais utile ni aidant autant pour soi que pour les autres. Peut-être même vous rappellerez-vous certains moments où vous vous êtes senti peu à l’aise ou déstabilisé par un geste, ou une parole prononcé sans être de mauvaise foi, ou qui vous a été dit, toujours sans mauvaise foi, mais qui n’étaient peu utile ou aidant, soit pour l’autre ou soi pour soi-même.
Maintenant que nous saisissons l’importance de chacun de nos actes, paroles, gestes, pensées et de la grande aide et utilité qu’ils doivent nous apporter, nous sommes à même de réaliser que nous perdons beaucoup de temps à remettre à plus tard, à trouver des excuses, à chercher le coupable….. Puisque nous avons alors un comportement si peu utile et si peu aidant. Est-ce utile, est-ce aidant d’attendre, ou d’espérer ou simplement de croire à la générosité de la vie. Bien sûr que non !!!
Alors comment utiliser cet instrument de précision :
Il suffit de vous poser la question suivante : la parole, le geste, la pensée, l’action que je suis sur le point de dire, de faire, de penser, et d’agir seront-ils aidants ou utiles ?
Et
La parole, le geste, la pensée et l’action que je suis sur le point de ne pas dire, de ne pas faire, de ne pas penser, et de ne pas agir, me seront-ils aidants et utiles ?
Et
Comment ma parole, mon geste, ma pensée, mon action peut maintenant m’être utile et aidante. Comment puis-je transformer ma parole, mon geste, ma pensée, et mon action pour qu’ils deviennent utiles ou aidants ?
Exemple d’une parole violente : « Je n’ai pas envie de faire cet appel car, de toute façon, je n’ai aucune chance ou ce sera du temps perdu ». Violent car c’est un constat peu utile et peu aidant.Transformons-la plutôt en disant : «« Je n’ai peut-être pas trop envie de faire cet appel, mais je le fais quand même puisqu’agir est plus utile et aidant que de ne rien faire ». Agir est plus susceptible d’obtenir un résultat que de ne rien faire.
Je suis bien certaine que vous avez des dizaines et des dizaines d’exemples en tête répondant à la définition de la violence et que vous pourrez transformer en geste et parole non violent.
Nous pouvons donc ensuite, faire un pas de plus pour agir sans délai, et sans remettre à plus tard en utilisant un autre instrument, soit le levier ou l’effet du levier. Nous savons tous qu’un levier nous permet de lever des poids importants sans aucune autre aide que le levier en lui-même et sans forcer. Dans votre vie, quel serait ce levier qui pourrait vous amener à vous soulever vous-même et vous porter à votre but, à votre objectif, à votre rêve….sans crouler sous la tâche.
La réponse à cette toute dernière question est d’une simplicité déconcertante.
Il suffit de prendre conscience de tous les instants quotidiens faciles à vivre qui vous demandent peu d’efforts. Exemple, faire votre lit, brosser vos dents, prendre une douche, préparer un bon café, plier votre linge, etc. etc.. Tous ces moments quotidiens peuvent devenir le levier vous amenant plus loin. Comment ? Dans un premier temps, il vous faudra bien sûr en prendre conscience, en les vivant sans presse et sans brusquerie, et en vous disant mentalement ou à voix haute (du moins au tout début) la phrase suivante : « ce moment est simple à faire et me demande peu d’efforts, j’emmagasine donc l’énergie que je n’ai pas à déployer pour cet instant dans le but de la conserver pour des moments plus exigeants et qui ne demanderont plus d’efforts. » Par cette simple parole, et par ricochet, vous utiliserez la force du levier pour vous permettre d’arriver à votre plus haute expression, plus facilement, plus rapidement mais surtout sans heurts; et rassurez-vous tout de suite, il s’agit d’une loi de la nature qui est immuable, ce qui veut dire qui fonctionne à tous les coups, et qui fonctionne beaucoup plus rapidement que vous ne le croyez. Cet outil qu’est le levier s’avère d’une utilité et d’une fonction à toute épreuve et dont les résultats sont spectaculaires.
Et troisième outil ou mécanisme d’action, la croyance. Choississez des croyances utiles et aidantes, de croyances qui vous dynamiseront plutôt que vous décourageront. On sait tous qu’une croyance se réalise toujours. SI je crois que la vie est belle, ma vie sera belle. SI je crois que la vie est difficile, elle sera. Fait à remarquer cette dernière croyance est peu utile ou aidante. Par contre, si je crois je suis toujours au bon endroit au bon moment, cette croyance donnera certainement des résultats en conséquence.
À vous de choisir, l’utile, l’aidant et le levier autant dans vos croyances que dans vos gestes, paroles, actes, pensées et actions pour des résultats étonnants et fabuleux.
C’est très simple…. En apprenant la définition de la non-violence, soit l’opposé de la violence, vous verrez alors le lien entre les exemples mentionnés plus haut et, le fil conducteur ou le déterminateur commun à chacun. Vous pourrez alors vous octroyer une note de 1 à 10 sur la qualité et la pertinence des actions que vous prenez quotidiennement pour arriver à vos objectifs et à atteindre vos buts. Vous découvrirez si elles sont de l’ordre violent, plus ou moins violent ou très peu violent. Et pour le futur, vous serez alors en mesure de toujours vérifier le choix de vos prochaines décisions en fonction de cette non-violence, et de poser alors des gestes sans qu’ils ne soient nullement teintés de violence envers vous-même.
Hélène Turmel Auteure, conférencière et formatrice Montréal
.
Quand l'inaction devient signe de violence
Vivre, c’est beaucoup plus facile que l’on pense, c’est tout simplement être conscient de tout instant et cela, à chaque instant. C’est prendre conscience de chaque instant en le libérant de l’emprise du passé et de l’anxiété de l’avenir. Vivre, c’est…., faire de chaque instant un moment unique et beau. Et comme le dit si bien le proverbe indien d’un auteur inconnu, « Vivre, c’est se reposer dans le présent.
Pouvons-nous mesurer ou savoir si nous sommes violents envers nous-même ? À quels moments le sommes-nous? Existe-t-il une mesure ou une indication ou une jauge qui nous signalerait instantanément et rapidement à toutes les fois où nous pencherions vers cette attitude? Quels seraient les avantages et les répercussions de cet outil ?
Oui il existe bel et bien une mesure juste, facile d’utilisation, précise et d’une grande utilité pour vérifier régulièrement notre attitude et notre facilité à être violent envers nous-même.
Mais avant de vous divulguer ce mécanisme, ou cet instrument de précision, vérifions ce que veut dire être violent envers soi-même, et à surtout à quels moments nous le sommes.
Nous le sommes sûrement lorsque nous remettons toujours à plus tard, ce qu’il faudrait faire ce jour. Sûrement aussi, quand nous nous préoccupons davantage de détails, souvent non pertinents plutôt que de l’essence même. Manquer de vigilance et d’attention sont également une forme de violence. Juger, en est une autre; s’offusquer ou se sentir lésé en sont d’autres. Condamner, épier, médire, calomnier. Ne pas prendre de décision, attendre, analyser trop longtemps sont d’autres façons de faire, d’une certaine violence. Bien sûr tous ces exemples le sont à des degrés moindres et différents. Mais pourquoi toutes ces actions sont-elles violentes, pourquoi sont-elles différentes sortes de violence? Qu’ont en commun, tous ces exemples cités précédemment?
Définissons d’abord le mot non-violence. Pensez-y quelques instants, prenez même le temps de jeter sur papier quelques idées ou données ou informations.
J’aimerais attirer votre attention sur le mot en lui-même. Officiellement, ce mot s’écrit-il avec ou sans trait d’union. S’il n’y a pas de trait d’union, la non violence devient alors un concept, une idée. Et tout concept ou idée ne peut avoir une réelle définition car un concept et une idée est un peu en fonction de chacun, de son expérience, de ses valeurs et même de certaines traditions. Heureusement le mot « non-violence» s’écrit avec un trait d’union. Donc il devient un mot global, un vrai mot et non une idée. La définition de différents dictionnaires n’est pas très à mon goût; et j’ai été déçue et même un peu choquée puisque ce mot était défini en le comparant à son opposé
Exemple : Non-violence : «Refus du recours à la violence» (dictionnaire de langue française) ou «Principe de conduite en vertu duquel on renonce à la violence ou abstention de toute violence» (Le Petit Larousse illustré)
N’étant pas satisfaite, j’ai essayé de me trouver une définition personnelle mais sans succès jusqu’au jour où tout à fait par hasard, (bien que nous savons que le hasard n’existe pas) j’ai lu dans un livre intitulé 365 jours de sagesse indienne, LA DÉFINITION qui correspondait vraiment à la NON-VIOLENCE. La voici :
La non-violence est tout acte, tout geste, toute pensée, toute parole et toute action utile et aidant.
Je peux vous assurer qu’à l’instant même où j’aie lu cette phrase, mon univers a basculé, mais il avait basculé mais dans le bons sens. Très souvent au cours de la journée soit dans une réunion, ou autour d’une table, ou ailleurs, je me sentais déstabilisée par moi-même ou par quelqu’un d’autre, sans trop savoir pourquoi . Je vous donne un exemple : mon mari me demande à quelle heure, nous comptons quitter la maison, et à moi de répondre : quand je serai prête. Au moment même où je lui donne cette réponse, je me sens mal, je me sens comme pas gentille puisque ma réponse n’est pas utile puisque mon mari n’est pas plus avancé sur l’heure prévue de notre départ. Un autre exemple. Je suis à discuter avec mon mari au sujet d’une des mes filles, d’une situation difficile, d’un moment important, et il me dit alors que ma fille veut toujours trop sur un ton péjoratif. Encore une fois, je me suis sentie déstabilisée. Jamais encore l’idée de violence n’était présente.
Lorsque quelqu’un nous frappe, il est clair que l’idée de violence est très présente. Mais dans mes exemples précédents, je ne pouvais pas toucher du doigt à la violence, puisqu’il s’agissait bien sûr à un niveau de violence mentale plus ou moins grave, ou plus ou moins prononcée, et plus ou moins tacite. Mais à partir du moment que j’aie connue la définition de la non-violence, j’ai vu et compris pourquoi souvent sans trop savoir pourquoi, dans une conversation, ou une situation quelconque , on avait usé de violence avec moi, ou j’avais usée de violence envers moi-même ou les autres (violence quasi inapparente dans un sens mais très déstabilisante).
Réalisez-vous déjà combien d’actes ou d’actions non posés, ou de paroles non-dites furent des moments de violence car ces manques furent peu utiles ou pas utiles, et encore moins aidants. Réalisez-vous qu’en n’agissant pas ou si peu, vous devenez un outil de violence envers vous-mêmes.
On peut donc tout de suite à la lumière de ce constat, voir le point commun entre les exemples précités. Tous sans exception, ne sont ni utiles ni aidants. En effet, épier, condamner, procrastiner, juger, médire, etc. etc. n’est jamais utile ni aidant autant pour soi que pour les autres. Peut-être même vous rappellerez-vous certains moments où vous vous êtes senti peu à l’aise ou déstabilisé par un geste, ou une parole prononcé sans être de mauvaise foi, ou qui vous a été dit, toujours sans mauvaise foi, mais qui n’étaient peu utile ou aidant, soit pour l’autre ou soi pour soi-même.
Maintenant que nous saisissons l’importance de chacun de nos actes, paroles, gestes, pensées et de la grande aide et utilité qu’ils doivent nous apporter, nous sommes à même de réaliser que nous perdons beaucoup de temps à remettre à plus tard, à trouver des excuses, à chercher le coupable….. Puisque nous avons alors un comportement si peu utile et si peu aidant. Est-ce utile, est-ce aidant d’attendre, ou d’espérer ou simplement de croire à la générosité de la vie. Bien sûr que non !!!
Alors comment utiliser cet instrument de précision :
Il suffit de vous poser la question suivante : la parole, le geste, la pensée, l’action que je suis sur le point de dire, de faire, de penser, et d’agir seront-ils aidants ou utiles ?
Et
La parole, le geste, la pensée et l’action que je suis sur le point de ne pas dire, de ne pas faire, de ne pas penser, et de ne pas agir, me seront-ils aidants et utiles ?
Et
Comment ma parole, mon geste, ma pensée, mon action peut maintenant m’être utile et aidante. Comment puis-je transformer ma parole, mon geste, ma pensée, et mon action pour qu’ils deviennent utiles ou aidants ?
Exemple d’une parole violente : « Je n’ai pas envie de faire cet appel car, de toute façon, je n’ai aucune chance ou ce sera du temps perdu ». Violent car c’est un constat peu utile et peu aidant.Transformons-la plutôt en disant : «« Je n’ai peut-être pas trop envie de faire cet appel, mais je le fais quand même puisqu’agir est plus utile et aidant que de ne rien faire ». Agir est plus susceptible d’obtenir un résultat que de ne rien faire.
Je suis bien certaine que vous avez des dizaines et des dizaines d’exemples en tête répondant à la définition de la violence et que vous pourrez transformer en geste et parole non violent.
Nous pouvons donc ensuite, faire un pas de plus pour agir sans délai, et sans remettre à plus tard en utilisant un autre instrument, soit le levier ou l’effet du levier. Nous savons tous qu’un levier nous permet de lever des poids importants sans aucune autre aide que le levier en lui-même et sans forcer. Dans votre vie, quel serait ce levier qui pourrait vous amener à vous soulever vous-même et vous porter à votre but, à votre objectif, à votre rêve….sans crouler sous la tâche.
La réponse à cette toute dernière question est d’une simplicité déconcertante.
Il suffit de prendre conscience de tous les instants quotidiens faciles à vivre qui vous demandent peu d’efforts. Exemple, faire votre lit, brosser vos dents, prendre une douche, préparer un bon café, plier votre linge, etc. etc.. Tous ces moments quotidiens peuvent devenir le levier vous amenant plus loin. Comment ? Dans un premier temps, il vous faudra bien sûr en prendre conscience, en les vivant sans presse et sans brusquerie, et en vous disant mentalement ou à voix haute (du moins au tout début) la phrase suivante : « ce moment est simple à faire et me demande peu d’efforts, j’emmagasine donc l’énergie que je n’ai pas à déployer pour cet instant dans le but de la conserver pour des moments plus exigeants et qui ne demanderont plus d’efforts. » Par cette simple parole, et par ricochet, vous utiliserez la force du levier pour vous permettre d’arriver à votre plus haute expression, plus facilement, plus rapidement mais surtout sans heurts; et rassurez-vous tout de suite, il s’agit d’une loi de la nature qui est immuable, ce qui veut dire qui fonctionne à tous les coups, et qui fonctionne beaucoup plus rapidement que vous ne le croyez. Cet outil qu’est le levier s’avère d’une utilité et d’une fonction à toute épreuve et dont les résultats sont spectaculaires.
Et troisième outil ou mécanisme d’action, la croyance. Choississez des croyances utiles et aidantes, de croyances qui vous dynamiseront plutôt que vous décourageront. On sait tous qu’une croyance se réalise toujours. SI je crois que la vie est belle, ma vie sera belle. SI je crois que la vie est difficile, elle sera. Fait à remarquer cette dernière croyance est peu utile ou aidante. Par contre, si je crois je suis toujours au bon endroit au bon moment, cette croyance donnera certainement des résultats en conséquence.
À vous de choisir, l’utile, l’aidant et le levier autant dans vos croyances que dans vos gestes, paroles, actes, pensées et actions pour des résultats étonnants et fabuleux.
C’est très simple…. En apprenant la définition de la non-violence, soit l’opposé de la violence, vous verrez alors le lien entre les exemples mentionnés plus haut et, le fil conducteur ou le déterminateur commun à chacun. Vous pourrez alors vous octroyer une note de 1 à 10 sur la qualité et la pertinence des actions que vous prenez quotidiennement pour arriver à vos objectifs et à atteindre vos buts. Vous découvrirez si elles sont de l’ordre violent, plus ou moins violent ou très peu violent. Et pour le futur, vous serez alors en mesure de toujours vérifier le choix de vos prochaines décisions en fonction de cette non-violence, et de poser alors des gestes sans qu’ils ne soient nullement teintés de violence envers vous-même.
Hélène Turmel Auteure, conférencière et formatrice Montréal
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caméléone- Messages : 1293
Date d'inscription : 03/08/2011
Localisation : Paris banlieue est
Re: Perfectionnisme, comment le gerer?
Fata Morgana a écrit:Wikipédia: "En psychologie, le perfectionnisme consiste à se comporter comme si la perfection pouvait et devait être atteinte."
Sous son air presque secondaire au regard des caractéristiques de la douance, ce désir, ce besoin de perfection est pour moi une source de paralysie et de procrastination redoutable. Un débat me passionne t-il que j'ai mille choses à en dire. L'arborescence se fait en un flash. Et je me dis aussitôt:
"Il y a de quoi en écrire un livre". Mais presque en même temps , comme un flash en écho, ou un contre-flash, m'apparaissent les impossibilités de l'entreprise: Mettre mes idées en ordre les délivrer de manière compréhensible pour un maximum de personne, réussir à gérer le flot des directions qu'elles ouvrent en tous sens et leur aspect pluridisciplinaire . j'ai l'impression de devoir arrêter à main nues l'écoulement d'une baignoire qui fuit. Oui, c'est cela : la fuite des idées ! Tout cela se déroule en quelques secondes, au terme desquelles les bras me tombent, je suis soudain découragé, et je retourne comme un loser vers les joies de ma procrastination à peu près stérile.
L'ordre du discours n'est pas simplifié par le mode de discussion virtuel, c'est le moins qu'on puisse dire...
Comment expliquer tant à la fois, y compris le fait que si je choisis un mot ce n'est pas pour faire une figure de style, mais que bien au contraire, je l'ai choisi méticuleusement ? Que si j'écris, cela sous-entend que j'ai une vraie connaissance du sujet abordé ? Que si j'écris encore, c'est pour un dialogue dans la confiance réciproque ? Que si je synthétise ma pensée au maximum, il est implicite pour moi que mon interlocuteur percevra les sous-entendus dans ce que que je laisse en suspens.
Bref. Plus j'ai de choses à dire, et moins j'en dis...Je me castre moi-même. J'ai l'impression que ce qui est pourtant fluide dans mon esprit et si limpide doit pour s'exprimer se développer sous la forme d'une course d'obstacle décourageante...Tout est clair et parfait à mes yeux. Tout devient confus et relatif quand il s'agit de formaliser le concept. De le voir endommagé par des approximations et des digressions venues de tel interlocuteur me démotive complètement. Que (ne pas) faire ?
Comment commencer et finir quelque chose bon sang ?
Je rebondis sur ton sujet car je suis pile dans ce truc là...
En ce moment je réfléchis justement à :
1) comment valoriser et mémoriser mes réalisations. Taches quotidiennes, petits projets... le but étant de pouvoir me retourner vers cette mémoire pour me dire, voilà ce que j'ai fais. C'est bien et je l'ai fais.
2) effectivement j'ai le meme souci que toi. A savoir de grandes idées mais je bute littéralement sur la réalisation. Je mesure le travail à effectuer et ca me tue direct. En fait je crois qu'un projet pour moi doit être quantifiable dans un temps raisonnable car je suis difficilement capable de ne me concentrer dessus que peu de temps pas jour. Une tache doit avoir une fin. Et comme j'arrive à déterminer rapidement si cette tache va prendre beaucoup de temps alors je laisse tomber. A contrario je repousse très facilement les taches courtes aussi.
C'est extremement pénible d'avancer dans tout ca...
Nikko- Messages : 19
Date d'inscription : 09/08/2011
Age : 55
Localisation : Paris
Re: Perfectionnisme, comment le gerer?
(@ Caméléone: réaction à chaud)
Extrait intéressant
concernant le sujet de ce fil, comme je le disais plus haut, le perfectionnisme est une forme d'aspiration a la beauté.
y renoncer est une forme de violence envers soi et le paradoxe, c'est que (vu quelle est quasi inatteignable) la rechercher aussi...
Extrait intéressant
concernant le sujet de ce fil, comme je le disais plus haut, le perfectionnisme est une forme d'aspiration a la beauté.
y renoncer est une forme de violence envers soi et le paradoxe, c'est que (vu quelle est quasi inatteignable) la rechercher aussi...
Invité- Invité
Re: Perfectionnisme, comment le gerer?
Peut-être qu'être perfectionniste dans une activité empêche d'en entreprendre une autre, nettement plus angoissante.
Nous savons être les dupes de nous-mêmes. Notre perfectionisme n'a peut-être rien à voir avec une quelconque volonté de perfection.
Comment le savoir ? Au lieu de s'adonner aux activités de perfectionnement, suspendre son affairisme et être attentif à ce qui se passe.
Nous savons être les dupes de nous-mêmes. Notre perfectionisme n'a peut-être rien à voir avec une quelconque volonté de perfection.
Comment le savoir ? Au lieu de s'adonner aux activités de perfectionnement, suspendre son affairisme et être attentif à ce qui se passe.
jmd- Messages : 830
Date d'inscription : 10/08/2011
Localisation : Bruxelles
Re: Perfectionnisme, comment le gerer?
jmd a écrit:Peut-être qu'être perfectionniste dans une activité empêche d'en entreprendre une autre, nettement plus angoissante.
Nous savons être les dupes de nous-mêmes. Notre perfectionisme n'a peut-être rien à voir avec une quelconque volonté de perfection.
Comment le savoir ? Au lieu de s'adonner aux activités de perfectionnement, suspendre son affairisme et être attentif à ce qui se passe.
Développe jmd,ca m'intéresse. En gros on se camouflerait derrière cette histoire de perfectionnisme pour éviter de vivre l'instant présent?
Nikko- Messages : 19
Date d'inscription : 09/08/2011
Age : 55
Localisation : Paris
Re: Perfectionnisme, comment le gerer?
Nikko a écrit:Développe jmd,ca m'intéresse. En gros on se camouflerait derrière cette histoire de perfectionnisme pour éviter de vivre l'instant présent?
Bonjour Nikko,
Ce que je veux dire par là c'est que, si quelqu'un tu a deux tâches à effectuer par exemple, une qui lui plaît (plus ou moins) et une qui l'angoisse, il va parfaire la première afin de ne pas devoir aborder la deuxième. C'est un comportement d'évitement. Le perfectionnisme comporte alors un bénéfice secondaire.
Il peut aussi être perfectionniste parce qu'il craint les critiques si l'on découvre le moindre défaut dans ce qu'il a fait (en tant qu'être hypersensible).
La multiplication des comportements d'évitement peut être générateur d'angoisse. La crainte de mal faire également. L'affairisme et le perfectionnisme (dans certains domaines) seront alors une façon de se tenir hors de de cette angoisse.
Le perfectionnisme est rassurant à différents niveaux. En même temps, il peut auto-entretenir une situation par le biais de l'évitement.
Ce que je dis n'a rien à voir avec le cas de l'un ou l'autre, ce ne sont que des généralités.
Et ce n'est que mon avis.
jmd- Messages : 830
Date d'inscription : 10/08/2011
Localisation : Bruxelles
Re: Perfectionnisme, comment le gerer?
non!caritapampa a écrit:tout le problème vient de la peur de l'échec engendré par ce fameux perfectionnisme qui engendre la procrastination, ceci entraine la dépréciation (je suis flemmarde...)... Non ?
un exemple:
je dois aller jeter les poubelles:
je maitrise parfaitement la technique, il n'y a absolument aucun risque d'échouer, on est bien d'accord?
et bien pourtant, je procrastine!
à moins que je ne sois un procastinateur doublé d'un gros flemmard
Zupiter- Messages : 345
Date d'inscription : 20/08/2011
Localisation : chez moi, dés que j'aurai retrouvé la route.
Re: Perfectionnisme, comment le gerer?
@Zupiter : Ou est le perfectionnisme dans ton exemple ?
jmd- Messages : 830
Date d'inscription : 10/08/2011
Localisation : Bruxelles
Re: Perfectionnisme, comment le gerer?
Attends jmd, faut pas se rater quand on descend les poubelles, il faut faiire preuve d'une précision sans faille pour ne pas perturber le continuum de l'espace-temps (sinon, je crois que Zupiter (un dieu grec qui zozote ça le fait pas) faisais de l'humour, mais bon, je ne suis pas sur, vu que je vois pas ce qui est drôle ))
hardkey- Messages : 227
Date d'inscription : 01/05/2011
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Localisation : Dans la boite avec ce fucking chat mort vivant.
Re: Perfectionnisme, comment le gerer?
z'êtes mauvaises langues^^
Zupiter rapelle a juste titre que la procrastination n'est pas seul fille de perfectionnisme, mais aussi de "paresse", ce n'est donc qu'un demi HS.
Zupiter rapelle a juste titre que la procrastination n'est pas seul fille de perfectionnisme, mais aussi de "paresse", ce n'est donc qu'un demi HS.
Invité- Invité
Re: Perfectionnisme, comment le gerer?
- Spoiler:
- Merci de ton post initial Fata ! Très vrai ! Je vais aussi faire un pas dans le sens du non perfectionnisme en me contentant de lire ton post et témoigner malgré tout sous couvert d'un spoiler.
Je m'interroge sur le lien de proportionnalité inverse entre durée du flash et perfectionnisme potentiel.
Je tremble a l'idée qu'une plume si parfaite a mes yeux puisse peiner à représenter ce qu'elle voulait signifier.
En tout cas joli tableau qui me semble proche de la perfection pour le coup.
Reste a déméler l'importance du regard des autres, sa capacité a renvoyer une évaluation a hauteur de l'oeuvre, la distinction entre évaluation technique, évaluation artistique et partage du choix de sujet du tableau.
Bref si tu trouves des solutions je te les fauches si tant est que l'on puisse voler en contemplant !
Les motifs de se dévoiler sont multiples et complexes, parfois stériles, vil, futiles ou versatiles, mais oh combien utiles. Quand je pense que parfois je peste contre cette tendance !!
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: Perfectionnisme, comment le gerer?
il n'y en a pas.@Zupiter : Ou est le perfectionnisme dans ton exemple ?
c'est justement mon propos de dire que procrastination n'est pas forcément lié au perfectionnisme.
Dernière édition par Zupiter le Sam 27 Aoû 2011, 01:54, édité 1 fois
Zupiter- Messages : 345
Date d'inscription : 20/08/2011
Localisation : chez moi, dés que j'aurai retrouvé la route.
Re: Perfectionnisme, comment le gerer?
Je crois que la flemme n'a rien de honteux
Cela fait partie intégrante du caractère humain.
L'homme ne bénéficie que d'un corps aux caractéristiques athlétiques relativement médiocres. Et comme tout animal il est programmé pour s’économiser.
Donc pour agir (MD en rouge dans la marge lol) tout acte de la vie doit s’accompagner d'une sensation dee réussite.
Lorsque pour une raison ou une autre le système qui s'assure de la confiance en soi perd de sa pertinence, cela se traduit a mon avis par de la procrastination.
Et le lien entre perfectionnisme et confiance en soi me semble évident.
Je crois d'ailleurs que le foisonnement d'idées n'est pas un problème en lui même. Il le devient lorsqu'il n'arrive pas a s'exprimer, l'expression ne valant que si elle est efficace, que la cause de l'efficacité soit l’émetteur ou le récepteur.
Donc decendre la poubelle nécessite bien de pouvoir supporter de fournir un effort avec une extrêmement faible probabilité d'en ressentir un satisfaction intense. Dans certaines circonstances je ne doute pas que cela corresponde a un seuil douloureux. (on peut inventer plein de situations de ce type)
Bon cela dit effectivement la procrastination n'est pas forcément liée au perfectionnisme. Reste a préciser a quoi vous pensez qu'elle est liée.
J'attends avec impatience.
PS j'espère que personne ici ne descend ses poubelles quand elle sont qu'à moitié vides et ne causent pas de nuisances olfactives juste pour se dire qu'il n'a pas fauté ce jour la. Comme je pense que vous ne le faites pas, je vous annonce qu'il s'agit là d'une manifestation pure de la flemme.
Bref j'ai du mal a décoder ou vous voulez en venir. C'est un appel a explications plus pédagogiques de vos concepts sous jacents.
EDIT: Oups je me suis mis en selle trop vite. Tant pis. Si c'est inadapté ca sera zappé.
Cela fait partie intégrante du caractère humain.
L'homme ne bénéficie que d'un corps aux caractéristiques athlétiques relativement médiocres. Et comme tout animal il est programmé pour s’économiser.
Donc pour agir (MD en rouge dans la marge lol) tout acte de la vie doit s’accompagner d'une sensation dee réussite.
Lorsque pour une raison ou une autre le système qui s'assure de la confiance en soi perd de sa pertinence, cela se traduit a mon avis par de la procrastination.
Et le lien entre perfectionnisme et confiance en soi me semble évident.
Je crois d'ailleurs que le foisonnement d'idées n'est pas un problème en lui même. Il le devient lorsqu'il n'arrive pas a s'exprimer, l'expression ne valant que si elle est efficace, que la cause de l'efficacité soit l’émetteur ou le récepteur.
Donc decendre la poubelle nécessite bien de pouvoir supporter de fournir un effort avec une extrêmement faible probabilité d'en ressentir un satisfaction intense. Dans certaines circonstances je ne doute pas que cela corresponde a un seuil douloureux. (on peut inventer plein de situations de ce type)
Bon cela dit effectivement la procrastination n'est pas forcément liée au perfectionnisme. Reste a préciser a quoi vous pensez qu'elle est liée.
J'attends avec impatience.
PS j'espère que personne ici ne descend ses poubelles quand elle sont qu'à moitié vides et ne causent pas de nuisances olfactives juste pour se dire qu'il n'a pas fauté ce jour la. Comme je pense que vous ne le faites pas, je vous annonce qu'il s'agit là d'une manifestation pure de la flemme.
Bref j'ai du mal a décoder ou vous voulez en venir. C'est un appel a explications plus pédagogiques de vos concepts sous jacents.
EDIT: Oups je me suis mis en selle trop vite. Tant pis. Si c'est inadapté ca sera zappé.
Dernière édition par qwerty le Sam 27 Aoû 2011, 01:57, édité 2 fois (Raison : Fusion de mon post suivant intervenu quques minutes + tard sur demande de la modération)
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: Perfectionnisme, comment le gerer?
vu comme ça, cette banale corvée représentera désormais pour moi un défi! merci pour la motiv'!hardkey a écrit:faut pas se rater quand on descend les poubelles, il faut faiire preuve d'une précision sans faille pour ne pas perturber le continuum de l'espace-temps.
merci, y'en a un qui suit.^^tramber a écrit:z'êtes mauvaises langues^^
Zupiter rapelle a juste titre que la procrastination n'est pas seul fille de perfectionnisme, mais aussi de "paresse", ce n'est donc qu'un demi HS.
maintenant je comprends pourquoi on me dit parfois que j'ai un coté animalqwerty a écrit:
L'homme ne bénéficie que d'un corps aux caractéristiques athlétiques relativement médiocres. Et comme tout animal il est programmé pour s’économiser.
à la flemme (entre autres), mais je sais pas justement à quoi est lié la flemme, enfin maintenant si, puisque vous donnez une explication: voir quote precedente.qwerty a écrit:
Bon cela dit effectivement la procrastination n'est pas forcément liée au perfectionnisme. Reste a préciser a quoi vous pensez qu'elle est liée.
PS: j'arrête de polluer le sujet avec mes poubelles
Zupiter- Messages : 345
Date d'inscription : 20/08/2011
Localisation : chez moi, dés que j'aurai retrouvé la route.
Re: Perfectionnisme, comment le gerer?
@jmd:
le perfectionnisme comme échappatoire au perfectionnisme
oui, pas impossible^^, mais on reste dans le constat du perfectionnisme.
@tous:
je ne sais plus qui se demandait d'ou venait le perfectionnisme, mais je pense que c'est une bonne question.
il y a effectivement un histoire de confiance en soi ainsi que la recherche d'estime (chez les autres et de soi).
Mais ça me semble bien réducteur comme vision du perfectionnisme.
Je ne sais pas trop comment le formuler alors, je vais me le tenter par le judas des perceptions:
le fait est que nous sommes atteins d'hyperstimulabilité(rappel wiki)~déficit d'inhibition latente, ce que l'on vit comme perfectionnisme ne serait t'il pas le fruit de la différence de perception entre la personne lambda et un hyperstimulable: ce n'est pas très clair...
disons que pour une personne lambda, la réalisation est de 1+2=3 alors que pour un hyperstimulable, la réalisation est 10+20=30 (dut au interdépendance perçues)
aussi la contrariété que l'on ressent a faire une réalisation normal viendrait du fait que l'hyperstimulable est obligé de passé par (10-9)+(20-18)=3
il y a la quelque chose d'étrange à se bridé lors d'une réalisation.
la souffrance/immobilisme du perfectionniste vient du "paradoxe d'être productif d'incomplétude." (parfaitement illogique comme situation)
D'autres postulats sur les raisons du perfectionnismes?
le perfectionnisme comme échappatoire au perfectionnisme
oui, pas impossible^^, mais on reste dans le constat du perfectionnisme.
@tous:
je ne sais plus qui se demandait d'ou venait le perfectionnisme, mais je pense que c'est une bonne question.
il y a effectivement un histoire de confiance en soi ainsi que la recherche d'estime (chez les autres et de soi).
Mais ça me semble bien réducteur comme vision du perfectionnisme.
Je ne sais pas trop comment le formuler alors, je vais me le tenter par le judas des perceptions:
le fait est que nous sommes atteins d'hyperstimulabilité(rappel wiki)~déficit d'inhibition latente, ce que l'on vit comme perfectionnisme ne serait t'il pas le fruit de la différence de perception entre la personne lambda et un hyperstimulable: ce n'est pas très clair...
disons que pour une personne lambda, la réalisation est de 1+2=3 alors que pour un hyperstimulable, la réalisation est 10+20=30 (dut au interdépendance perçues)
aussi la contrariété que l'on ressent a faire une réalisation normal viendrait du fait que l'hyperstimulable est obligé de passé par (10-9)+(20-18)=3
il y a la quelque chose d'étrange à se bridé lors d'une réalisation.
la souffrance/immobilisme du perfectionniste vient du "paradoxe d'être productif d'incomplétude." (parfaitement illogique comme situation)
D'autres postulats sur les raisons du perfectionnismes?
Invité- Invité
Re: Perfectionnisme, comment le gerer?
Désolé zupiter, du vouvoiement qui n'était pas du tout volontaire.
Disons que mon sang ne fait qu'un tour quand je vois apparaître des justification hatives au perfectionnisme, ou a la procrastination, ou toute autre attitude qui globalement n'est pas prévue pour servir aveuglément la communauté avec un rendement suffisant.
Dans ce cas là (et d'autres ) j'ai tendance a ne plus lire mais survoler de façon heuristique.
Donc quand je vois flemme intervenir à un moment au d'aucuns aurait mis en avant l'autoflagellation, la volonté en avant comme remède miracle et universel a la misère du monde, ca m'enerve un peu.
Même si mon explication de la flemme reste triviale comme tu sembles vouloir le suggérer, elle a au moins le mérite d'exister et de ne pas être un mot vide et connoté.
Bref quand je suis passé de post de fata au reste du topic et que j'ai vu le mot paresse surgir a coté de poubelle, la contraste m'a tout de suite fait monter la moutarde au nez.
J'ai encore du mal d'ailleurs avec les commentaires du genre "y'a pas que ca comme explication". "-oui mais quoi alors ?" Bref quand je ne vois pas du tout l'objectif, ni le coté drôle, ni rien ca eveille en moi un sentiment de peur tout simplement.
Disons que mon sang ne fait qu'un tour quand je vois apparaître des justification hatives au perfectionnisme, ou a la procrastination, ou toute autre attitude qui globalement n'est pas prévue pour servir aveuglément la communauté avec un rendement suffisant.
Dans ce cas là (et d'autres ) j'ai tendance a ne plus lire mais survoler de façon heuristique.
Donc quand je vois flemme intervenir à un moment au d'aucuns aurait mis en avant l'autoflagellation, la volonté en avant comme remède miracle et universel a la misère du monde, ca m'enerve un peu.
Même si mon explication de la flemme reste triviale comme tu sembles vouloir le suggérer, elle a au moins le mérite d'exister et de ne pas être un mot vide et connoté.
Bref quand je suis passé de post de fata au reste du topic et que j'ai vu le mot paresse surgir a coté de poubelle, la contraste m'a tout de suite fait monter la moutarde au nez.
J'ai encore du mal d'ailleurs avec les commentaires du genre "y'a pas que ca comme explication". "-oui mais quoi alors ?" Bref quand je ne vois pas du tout l'objectif, ni le coté drôle, ni rien ca eveille en moi un sentiment de peur tout simplement.
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: Perfectionnisme, comment le gerer?
pas du tout, j'ai juste rebondi sur ta reflexion pour faire une vanne pourrie, mais je voulais pas la démonter.qwerty a écrit:
Même si mon explication de la flemme reste triviale comme tu sembles vouloir le suggérer
en me relisant c'est vrai que ça peut aussi s'interpreter comme tu l'as fait mais non je t'assure.
Zupiter- Messages : 345
Date d'inscription : 20/08/2011
Localisation : chez moi, dés que j'aurai retrouvé la route.
Re: Perfectionnisme, comment le gerer?
@tramber: Je suis assez d'accord, Cependant, il y a certains domaines où je suis très perfectionniste, et d'autres où je ne le suis pas du tout. Et c'est aussi le cas pour un de mes potes aussi perfectionniste.
@Zupiter : T'as interet à faire attenction, parce que si le continuum de l'espace temps commence à sentir la poubelle, je saurais qui frapper
@Zupiter : T'as interet à faire attenction, parce que si le continuum de l'espace temps commence à sentir la poubelle, je saurais qui frapper
hardkey- Messages : 227
Date d'inscription : 01/05/2011
Age : 30
Localisation : Dans la boite avec ce fucking chat mort vivant.
Re: Perfectionnisme, comment le gerer?
Dans le cas de textes à rédiger, j'ai remarqué que le premier jet était pour moi souvent meilleur que les innombrables retouches que j'apporte ensuite à l'original : c'est souvent parfait dans ma tête et quand je tente de l'écrire, je reprends chaque phrase, chaque mot.
J'utilise la reconnaissance vocale (DragonDictate). Très agréable pour dicter, sauf que parler dans sa tête sans impliquer l'appareil phonatoire, c'est très facile, mais parler à haute voix devant son écran d'ordinateur, c'est une autre paire de manches.
Par ailleurs, les meilleurs diaporamas que j'ai conçus pour un client avaient tous une dead line non négociable. Moins je passais de temps sur une diapositive, meilleur était le résultat (la concentration sans doute). L'idée de limiter volontairement son temps mérite d'être creusée.
Plusieurs pistes à suivre donc, pour combattre la perfection :
Puissent ces suggestion vous aider.
J'utilise la reconnaissance vocale (DragonDictate). Très agréable pour dicter, sauf que parler dans sa tête sans impliquer l'appareil phonatoire, c'est très facile, mais parler à haute voix devant son écran d'ordinateur, c'est une autre paire de manches.
Par ailleurs, les meilleurs diaporamas que j'ai conçus pour un client avaient tous une dead line non négociable. Moins je passais de temps sur une diapositive, meilleur était le résultat (la concentration sans doute). L'idée de limiter volontairement son temps mérite d'être creusée.
Plusieurs pistes à suivre donc, pour combattre la perfection :
- m'entraîner à penser à haute voix quand je suis seul pour pouvoir dicter mes idées d'un seul jet ;
- estimer la durée d'une tâche et m'astreindre à ne pas la dépasser (voir la technique Pommodoro de Francesco Cirillo, ainsi que de nombreux logiciels pour MacOS).
Puissent ces suggestion vous aider.
Denis- Messages : 51
Date d'inscription : 24/10/2011
Age : 66
Localisation : Près de Nemours, Seine-et-Marne, France
Re: Perfectionnisme, comment le gerer?
Je réagis sur ton post d’ouverture Fata Morgana.
Très intéressant et je trouve que tu as bien formalisé le concept.
Je reprends le débat pour apporter un témoignage. Et malheureusement peu de solutions j’en ai peur. Mais je vais y réfléchir. Alors excusez-moi d’avance si je me répète un peu, ou si cela n’est pas très clair parfois. J’ai décidé de vous livrer mes pensées comme elle viennent en évitant de faire du perfectionnisme…Sinon je vais passer beaucoup de temps et finalement peut-être ne rien dire.
Tu le dis bien Fata Morgana, comment mettre de l´ordre ? Souvent quand un sujet m´intéresse j´en parle à quelqu’un en qui j’ai confiance et qui ne me jugera pas. Mais même quand je parle à cette personne (et j’ai tellement de choses à dire sur le sujet vous vous en doutez), le pour et le contre s’affrontent, je n’arrive pas à dire réellement le fond de ma pensée comme je le (la) voudrais…parfaite, pointue, sans conteste. Et à la fin je ne démêle plus rien. Je me perds dans des tergiversations contradictoires, diverses et tout m’apparait plausible. Et là désespoir, je n’arrive pas à faire un condensé construit et clair. Black out, parce que je n’arrive pas à redonner par mots la force de ce que j’ai ressenti, je n’arrive pas redonner ma vision des choses. Ou alors je vois toute l’étendue de la tâche à accomplir et je me dis…Ce ne sera jamais comme je voudrais alors…Laisse tomber.
Je ressens comme toi. Quand je parle de quelque chose, je veux maitriser le sujet. Je ne supporterais pas de dire des choses qui ne soit pas justes, prouvés. Je veux être sûre de mon sujet. Donc souvent je ne dis rien. Et en même temps, je regarde les autres parler de ce sujet comme s’ils le maitrisaient et je trouve que ce n’est pas si terrible que ça. Et même, je m’intéresse à ce qu’ils disent sans pourtant chercher la faute qu’ils pourraient faire…Je me fais passer pour une idiote bien sûr puisque je ne dis rien.
Moi aussi je choisis mes mots méticuleusement parce que j’aime que ce que je dis, dise ce que je veux dire. Et souvent j’ai l’impression que certaines personnes pensent, mais pourquoi prend-elle ce ton pédant ? quant à comprendre que, quand je parle ou écris, je le fais en toute innocence, sans penser à mal, et que je me sens assez en connexion et en confiance avec la personne pour qu’elle comprenne mon sous-entendu, ma plaisanterie sans que je sois obligée de tout expliquer par a+b ? Pas toujours évident.
Bon j’ai un peu corrigé, mais je me suis forcé à ne pas trop le faire.
Très intéressant et je trouve que tu as bien formalisé le concept.
Je reprends le débat pour apporter un témoignage. Et malheureusement peu de solutions j’en ai peur. Mais je vais y réfléchir. Alors excusez-moi d’avance si je me répète un peu, ou si cela n’est pas très clair parfois. J’ai décidé de vous livrer mes pensées comme elle viennent en évitant de faire du perfectionnisme…Sinon je vais passer beaucoup de temps et finalement peut-être ne rien dire.
Tu le dis bien Fata Morgana, comment mettre de l´ordre ? Souvent quand un sujet m´intéresse j´en parle à quelqu’un en qui j’ai confiance et qui ne me jugera pas. Mais même quand je parle à cette personne (et j’ai tellement de choses à dire sur le sujet vous vous en doutez), le pour et le contre s’affrontent, je n’arrive pas à dire réellement le fond de ma pensée comme je le (la) voudrais…parfaite, pointue, sans conteste. Et à la fin je ne démêle plus rien. Je me perds dans des tergiversations contradictoires, diverses et tout m’apparait plausible. Et là désespoir, je n’arrive pas à faire un condensé construit et clair. Black out, parce que je n’arrive pas à redonner par mots la force de ce que j’ai ressenti, je n’arrive pas redonner ma vision des choses. Ou alors je vois toute l’étendue de la tâche à accomplir et je me dis…Ce ne sera jamais comme je voudrais alors…Laisse tomber.
Je ressens comme toi. Quand je parle de quelque chose, je veux maitriser le sujet. Je ne supporterais pas de dire des choses qui ne soit pas justes, prouvés. Je veux être sûre de mon sujet. Donc souvent je ne dis rien. Et en même temps, je regarde les autres parler de ce sujet comme s’ils le maitrisaient et je trouve que ce n’est pas si terrible que ça. Et même, je m’intéresse à ce qu’ils disent sans pourtant chercher la faute qu’ils pourraient faire…Je me fais passer pour une idiote bien sûr puisque je ne dis rien.
Moi aussi je choisis mes mots méticuleusement parce que j’aime que ce que je dis, dise ce que je veux dire. Et souvent j’ai l’impression que certaines personnes pensent, mais pourquoi prend-elle ce ton pédant ? quant à comprendre que, quand je parle ou écris, je le fais en toute innocence, sans penser à mal, et que je me sens assez en connexion et en confiance avec la personne pour qu’elle comprenne mon sous-entendu, ma plaisanterie sans que je sois obligée de tout expliquer par a+b ? Pas toujours évident.
Bon j’ai un peu corrigé, mais je me suis forcé à ne pas trop le faire.
momosam- Messages : 16
Date d'inscription : 08/10/2013
Re: Perfectionnisme, comment le gerer?
Procrastination et perfectionnisme ? L'association m'a intéressée et, après réflexion, je ne suis pas sûre que le contre-exemple de la poubelle en soit tout à fait un... Si on la descend pas, ce n'est pas de la procrastination, c'est juste par flemme - ou c'est juste qu'on n'en a rien à faire de cette poubelle. Alors qu'avec la procrastination, on repousse quelque chose qui d'une manière ou d'une autre nous semble un challenge, nous demande un effort un peu angoissant. Pas forcément des tâches immenses, ni longues ni techniques, mais qui exigent une forte concentration mentale et un engagement émotionnel... En ce qui me concerne, ça m'arrive souvent par exemple quand il faut envoyer un mail (même court) à une personne que je n'ai pas vue depuis longtemps ou à une personne importante pour moi.
Lauzeta- Messages : 9
Date d'inscription : 30/05/2013
Age : 37
Localisation : Paris
Re: Perfectionnisme, comment le gerer?
Pour moi le perfectionnisme, c'est comme le reste, à petite dose c'est intéressant, c'est un moteur pour s'élever, à haute dose, c'est le meilleur moyen de se pourrir la vie, puisque c'est un objectif inatteignable... faudrait-il encore définir ce qu'est être parfait ....
Personnellement, je me trouve parfaite dans mon imperfection et c'est ainsi que je me vis bien...La clé ne serait-elle pas de s'aimer parfaitement tel que l'on est...
Personnellement, je me trouve parfaite dans mon imperfection et c'est ainsi que je me vis bien...La clé ne serait-elle pas de s'aimer parfaitement tel que l'on est...
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Perfectionnisme, comment le gerer?
Hello
Je pense que tout simplement c'est parce qu'il n'y a pas assez de mots dans la langue pour exprimer ce que tu penses, ca s'enchaine tellement vite que tu te retrouve dépassé par les évènements, j'ai le même problème que toi, je n'arrive pas a parler avec n'importe qui, et quand je trouve des personnes intéressantes, je prend bien le temps de soigner le détail, ce qui fait de moi quelqu'un qu'on taxe de lente, mais j'assume à présent je m'en fous je suis comme ça!
Je pense que tout simplement c'est parce qu'il n'y a pas assez de mots dans la langue pour exprimer ce que tu penses, ca s'enchaine tellement vite que tu te retrouve dépassé par les évènements, j'ai le même problème que toi, je n'arrive pas a parler avec n'importe qui, et quand je trouve des personnes intéressantes, je prend bien le temps de soigner le détail, ce qui fait de moi quelqu'un qu'on taxe de lente, mais j'assume à présent je m'en fous je suis comme ça!
BBTani- Messages : 14
Date d'inscription : 29/03/2014
Age : 36
Localisation : Alger, Algérie
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